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Heute — 13. August 2025Haupt-Feeds

Manifestation du PDL devant le ministère de la Femme: soutien à Abir Moussi et aux prisonnières d’opinion

13. August 2025 um 15:59

Le parti Destourien Libre (PDL) a organisé une marche partant du siège du gouvernorat de Tunis, situé avenue Habib Thameur. Le cortège a suivi l’itinéraire passant par la rue Mokhtar Attia puis la rue d’Alger, pour aboutir à un rassemblement de protestation devant le ministère de la Femme, de la Famille, de l’Enfance et des Seniors.

Cette marche a pour but d’alerter les autorités sur la situation d’Abir Moussi, présidente du PDL, emprisonnée sans raison claire depuis 678 jours, ainsi que sur celle d’autres femmes détenues à cause de leurs opinions politiques.

La plupart des manifestants, majoritairement des femmes vêtues en rouge et blanc mettaient le hashtag #LibérerAbir. En tête du défilé, plusieurs personnes portaient une grande banderole appelant à mettre fin à la violence contre les femmes et à libérer Abir Moussi ainsi que toutes les prisonnières d’opinion.. 

Outre de grands portraits d’Abir Moussi, certains manifestants portaient aussi des photos du leader Habib Bourguiba ainsi que celles de plusieurs prisonnières politiques, comme Sonia Dahmani entre autres. 

 

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Houda Kefi : « Célébrer les femmes, c’est honorer leur force, leur droit à choisir librement leur destin »

13. August 2025 um 15:38

L’éducation joue un rôle crucial dans la construction d’une conscience culturelle, économique et politique chez les filles, en développant leur confiance, leur capacité d’agir et leur leadership. Houda Kefi, inspectrice générale de l’enseignement secondaire revient sur l’importance de dépasser les stéréotypes de genre et promouvoir une égalité réelle. Dans laquelle il est essentiel d’adopter des approches pédagogiques inclusives, d’encourager la participation dans les domaines technologiques et de construire des partenariats entre le système éducatif et les organisations féminines. À l’occasion de la Journée nationale de la femme, cette réflexion invite à penser les tensions entre les acquis législatifs et la persistance des inégalités sociales, en réaffirmant la nécessité d’un engagement collectif pour une société plus juste. Interview :

Comment l’éducation peut-elle, dès le plus jeune âge, contribuer à forger chez les filles une conscience culturelle, économique, politique en développant leur capacité d’agir et leur leadership ? Quelles approches pédagogiques favorisent l’émancipation et la confiance en soi dans ces domaines ?

Houda Kefi : L’éducation peut, dès le plus jeune âge, contribuer à forger chez les filles une conscience culturelle, économique et politique en leur proposant des contenus inclusifs qui valorisent des figures féminines inspirantes. Tout en adoptant des approches pédagogiques actives comme le débat, le travail en projet ou les jeux de rôle qui encouragent l’expression, l’esprit critique et la coopération. En intégrant des activités ancrées dans le réel (visites, enquêtes, rencontres), en instaurant un climat scolaire égalitaire sans stéréotypes de genre et en mettant en place des dispositifs de mentorat entre filles, l’école doit développer la confiance en soi, le sens de l’initiative et le leadership, favorisant ainsi leur émancipation et leur capacité d’agir dans tous les domaines de la vie.

De quelle manière l’école peut-elle, à travers ses programmes et sa culture, déconstruire les stéréotypes de genre et promouvoir une éthique de l’égalité et du respect des droits des femmes, afin de prévenir les violences sexistes ?

L’école peut déconstruire les stéréotypes de genre en intégrant dans ses programmes des contenus qui valorisent l’égalité, questionnent les rôles sociaux traditionnels et mettent en lumière les droits des femmes. En adoptant une culture scolaire fondée sur le respect, la mixité, la tolérance et la vigilance face aux discriminations, elle promeut une éthique de l’égalité. La formation du personnel, des actions de sensibilisation régulières et un encadrement clair des comportements contribuent à prévenir les violences sexistes dès le plus jeune âge.

À l’ère du numérique, comment repenser les réformes éducatives pour préparer les filles à s’approprier les savoirs technologiques et occuper des positions innovantes, garantissant ainsi leur autonomie économique et sociale ?

À l’ère du numérique, les réformes éducatives doivent intégrer dès le primaire un accès équitable des filles aux savoirs technologiques, en valorisant leur participation dans les sciences, la programmation, la robotique et l’innovation. Il s’agit de développer des curriculums inclusifs, des espaces d’apprentissage collaboratifs et des projets concrets qui stimulent la créativité numérique. L’école doit aussi multiplier les modèles féminins dans la tech, offrir du mentorat, et encourager l’esprit d’entrepreneuriat. En favorisant ainsi l’appropriation des outils numériques, l’éducation contribue à l’autonomie économique et sociale des filles et à leur capacité à devenir actrices des transitions technologiques.

Quelles formes de collaboration entre les organisations féminines et le système éducatif pourraient renforcer une éducation critique à l’égalité, capable de former des citoyennes engagées et conscientes des enjeux de justice sociale ?

En Tunisie, une collaboration étroite entre les organisations féminines et le système éducatif pourrait prendre la forme de partenariats pour concevoir des modules pédagogiques sur les droits des femmes, l’égalité de genre et la justice sociale, intégrés dans les programmes scolaires. Ces organisations peuvent intervenir en milieu scolaire à travers des ateliers, des témoignages, des campagnes de sensibilisation ou des forums ouverts, favorisant une éducation critique et engagée. Elles peuvent aussi former les enseignants à une approche égalitaire et inclusive. Dans un contexte tunisien marqué par des avancées légales mais aussi par des résistances sociales, cette synergie permettrait de renforcer chez les filles une conscience citoyenne active, tout en transformant l’école en un espace de vigilance démocratique et de promotion de l’égalité réelle.

En quoi la célébration de la Journée nationale de la femme, le 13 août, invite-t-elle à une réflexion philosophique sur les tensions entre acquis législatifs et réalités sociales persistantes en matière d’égalité des sexes ?

La célébration de la Journée nationale de la femme, le 13 août en Tunisie, invite à une réflexion philosophique sur les tensions entre les principes de justice et de liberté inscrits dans les acquis législatifs — tels que le Code du statut personnel — et les réalités sociales encore marquées par des inégalités, des stéréotypes et des violences de genre. Elle interroge le fossé entre le droit et le vécu, la norme et la pratique, révélant que l’égalité juridique ne garantit pas nécessairement l’égalité réelle. Cette journée devient ainsi l’occasion de repenser, à la lumière des idéaux d’émancipation, le rôle de la société, de l’éducation et des institutions dans la construction d’une citoyenneté égalitaire, critique et engagée.

Un mot de la fin : quel message souhaitez-vous transmettre en cette journée dédiée aux femmes ?

En cette journée dédiée aux femmes, rappelons que l’égalité n’est pas un acquis figé, mais un engagement quotidien. Célébrer les femmes, c’est honorer leur force, leur créativité et leur droit à choisir librement leur destin. C’est aussi appeler chacun et chacune à œuvrer, avec lucidité et solidarité, pour une société plus juste, où les droits des femmes ne sont ni une faveur ni une exception, mais une évidence partagée.

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Nocturnes d’El Jem : Symphonie d’innovations et fête de la femme

13. August 2025 um 14:51

Haut lieu de la musique classique depuis des années, l’amphithéâtre d’El Jem, appelé aussi le Colisée de Thysdrus, accueille du 12 juillet au 16 août 2025 les  Nocturnes d’El Jem . La soirée du mardi 12 août 2025 a particulièrement marqué les esprits, avec la prestation de l’Orchestre Symphonique de Carthage sous la direction de Hafedh Makni, qui s’est produit sur la prestigieuse scène d’El Jem. Il convient de noter que la Fondation des Arts & Culture by UIB est le mécène principal de l’événement.

Bien avant le spectacle, nous avons rencontré Moufida Hamza, vice-présidente en charge de la programmation et du sponsoring, ainsi que trésorière de la Fondation Art et Culture by UIB. Elle nous a expliqué que, concernant la place de la femme tunisienne dans le secteur bancaire, le principal défi demeure la continuité.

En effet, il ne s’agit pas d’un obstacle nouveau, mais d’une constante nécessité d’être présente, proactive et engagée face aux multiples enjeux de la banque, au bénéfice de toutes ses parties prenantes. Au sein de l’UIB, elle rappelle que femme ou homme ne font pas de différence : on parle de responsables, de managers et de collaborateurs, au delà du genre.

Par conséquent, l’égalité entre hommes et femmes est une réalité concrète. Ainsi, le véritable défi consiste à relever ceux liés à la banque elle-même, qu’il s’agisse d’adaptation à l’environnement social, économique. La femme, au sein de l’UIB,selon elle, occupe une place importante où elle est écoutée et reconnue comme force de proposition.

La représentation féminine est quasi paritaire

En effet, la représentation féminine est quasi paritaire, avec un partage de 50-50% dans les instances de gouvernance et au Comex, tandis que dans le conseil d’administration, les femmes représentent environ 33% (4 sur 12). Cette présence féminine est également visible dans le quotidien où l’on atteint une proportion de 40 à 50% et un niveau d’engagement de 70%.

Sur le plan sociétal, la femme de l’UIB est très active, notamment à travers l’association féminine qui a su créer un véritable écosystème.

Par ailleurs, toutes les femmes tunisiennes occupant des postes clés au sein des entreprises et institutions du pays sont affiliées à cet environnement, renforçant ainsi l’influence et l’impact sociétal de la femme à la banque.

À l’occasion de la Journée nationale de la femme tunisienne, qui se tient le 13 août, Moufida Hamza adresse un message fort à toutes les Tunisiennes : « bravo pour tout ce qui a été accompli et surtout, garder le cap, rester fortes, présentes et croire en elles, car elles sont des femmes merveilleuses ».

Rencontré à l’issue de cette édition, Mabrouk Laayouni, directeur du festival d’El Jem, souligne que chaque édition est marquée par une volonté constante d’innovation et d’ambition pour se réinventer.

Le programme, riche et varié, a proposé un large éventail de styles : musique classique, latine, orientale, à l’instar de Oum Kalthoum alf lila w lila, musique  tunisienne  de Hédi Jouini, et quelques medley du gospel comme We are family   offrant ainsi un panorama complet mêlant musiques internationale et locale. Le travail du professeur Makni qui forme près de 150 jeunes musiciens mérite d’être salué et encouragé.

Par ailleurs, un rendez-vous est d’ores et déjà fixé chaque 12 août avec cet orchestre, lequel parvient à réunir à la fois jeunes et moins jeunes, rappelant la tradition des opéras classiques. Cette mixité attire un public diversifié, petits et grands, qui suivent avec enthousiasme tous les styles présentés.

Le festival a remporté un grand succès cette année, ouvrant la voie à des programmations encore plus ambitieuses. Sur le plan financier, bien que l’État joue un rôle important, il est essentiel de développer d’autres ressources via des mécènes et sponsors culturels. “C’est pourquoi la Fondation Arts & Culture by UIB est à remercier pour son soutien. Un appel est ainsi lancé à tous les acteurs culturels tunisiens pour soutenir ce festival et pérenniser son rayonnement”, poursuit-il.

Reconnu comme l’un des festivals les plus prestigieux du pays, une chose est sûre: il doit continuer à innover pour attirer un public nouveau.

Ainsi il est temps de promouvoir des formes modernes de musique symphonique, telles que le hip-hop symphonique, qui séduit particulièrement les jeunes générations. À l’international, plusieurs ensembles intègrent jazz, rap et hip-hop dans des arrangements symphoniques, ouvrant la musique classique à de nouveaux publics.

Pour le cas de la Tunisie, l’objectif est d’encourager la collaboration entre orchestres symphoniques et artistes rap pour créer des spectacles innovants et accessibles à un large public.

Et de conclure: « Ce projet prometteur, mêlant tradition et modernité, offre ainsi à la scène musicale tunisienne un avenir riche en découvertes et diversité, combinant des mariages culturels, entre le rap et la symphonie ou le jazz et le classique. »

Aujourd’hui, il est certain que la musique classique s’impose et s’affirme, attirant toujours plus de publics, jeunes comme moins jeunes. Cela démontre que la musique seule unit les diverses cultures, sans avoir besoin de mots, car elle demeure le summum de la multiculturalité.

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Hassen Toukabri : un programme pour l’avenir de l’Ordre des avocats (2025-2028)

13. August 2025 um 11:57

Hassen Toukabri, actuel secrétaire général le plus en vue de l’Ordre national des avocats, est candidat au bâtonnat de l’Ordre national des avocats tunisiens pour la période 2025-2028.

Il a annoncé le lancement d’une campagne électorale depuis son bureau à Tunis, où il présentera les grandes lignes de son programme à ses collègues afin d’en favoriser la discussion et l’enrichissement. S’il est élu, il s’engage à mettre en œuvre ce programme pendant les trois ans de son mandat.

Rencontré lors du coup d’envoi de sa campagne électorale pour devenir bâtonnier de l’Ordre des avocats, Hassen Toukabri, interrogé sur le contenu de son programme, a déclaré leconomistemaghrebin.com que son projet repose sur le socle de la profession, en valorisant son indépendance, son engagement militant et la défense de la profession d’avocat, forte de plus d’un siècle d’existence.

Il précise que cette profession a traversé des moments historiques majeurs, telles que la lutte pour l’indépendance nationale, la transition démocratique et la révolution. Il ajoute: « Il est primordial de protéger les intérêts de mes collègues, tant sur le plan matériel que moral, en particulier dans leurs relations avec les tribunaux. Par ailleurs, il est essentiel de soutenir la jeunesse, qui doit avancer au rythme de son époque et rester ouverte aux expériences internationales, afin que nos avocats puissent rivaliser avec leurs homologues mondiaux ».

Il poursuit en ces termes : « Cette noble profession doit répondre aux ambitions de ses membres et anticiper leur avenir, en s’adaptant aux évolutions de notre temps. Nous devons être à la hauteur des défis actuels et renforcer la solidarité entre nous ».

Par ailleurs, il a annoncé que le second volet de son programme aborde la question de la retraite des avocats au sein de l’Ordre national des avocats, notamment à travers le fonds de retraite. Il estime que la dignité commence dès la retraite, or les pensions actuelles sont insuffisantes. Il est nécessaire de développer ce fonds, d’assurer la solidité de ses ressources, de garantir sa sécurité et de regagner la confiance des avocats quant à la gestion de ces fonds, en s’efforçant de les utiliser de la manière la plus efficace.

Enfin, le troisième point concerne l’engagement militant en faveur du procès équitable et des droits de l’homme. Il rappelle, à cet effet, que l’avocat est un acteur essentiel dans la quête de justice. Son rôle est d’autant plus crucial à une époque où le respect du procès équitable et de la présomption d’innocence est fondamental.

Et de conclure: « En effet, une personne est considérée innocente tant que sa culpabilité n’a pas été établie. Pourtant, certains individus passent des mois, voire des années, détenus sans jugement, ce qui porte atteinte aux principes fondamentaux de la liberté et aux droits humains universels consacrés par la convention internationale ».

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Gestern — 12. August 2025Haupt-Feeds

Tunisie : Repenser la diplomatie face aux incertitudes

12. August 2025 um 18:11

Dans un contexte régional marqué par une effervescence constante et des menaces croissantes, la diplomatie tunisienne semble aujourd’hui traverser une période de flottement inquiétante. Face à une mer internationale de plus en plus houleuse, Elyes Kasri, l’ancien ambassadeur et analyste politique interpelle avec acuité sur la nécessité impérieuse pour la Tunisie de revoir en profondeur son positionnement et son rôle à l’échelle mondiale. Car, dans un monde où la faiblesse et la marginalisation n’ont pas d’avenir, le pays doit retrouver une boussole claire et la détermination indispensable pour avancer et défendre ses intérêts supérieurs.

Voici le post complet d’Elyes Kasri :
« Le statut et l’intensité des relations internationales d’un pays donné se mesurent à l’aune de la portée et du niveau des contacts et délibérations avec les puissances étrangères qui comptent et des résultats engrangés pour la paix et la sécurité internationales et, de préférence, les intérêts nationaux.
Alors que notre voisinage immédiat vit sur 360 degrés un état d’effervescence aux conséquences aussi incertaines que menaçantes, il est légitime de se poser des questions sur le positionnement de la Tunisie et sa perception des menaces et des opportunités dans un environnement fluide, opaque et non dénué de menaces.
Certains, à tort ou à raison, ne peuvent se défaire de l’impression de flottement et même pire, peut être avec un brin d’excès, d’une épave en perdition dans une mer de plus en plus houleuse.
Quel qu’en soient les arguments et prétextes, nul, de bonne foi, ne peut nier que la diplomatie tunisienne a connu de meilleurs jours.
Certains pessimistes vont jusqu’à penser qu’elle est devenue méconnaissable et inaudible.
Les intérêts supérieurs et les impératifs de survie et de prospérité de la Tunisie nécessitent une révision en profondeur du positionnement et du rôle international du pays car si celui qui n’avance pas recule, en relations internationales et à travers l’histoire de l’humanité, il n’y pas de place pour les faibles ni les marginaux.
Si la nature a horreur du vide, les relations internationales n’ont pas de place ni d’avenir pour ceux qui n’ont pas de boussole ni la détermination et l’énergie requises pour tenir le cap ».

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Néjia Gharbi : continuons ensemble de bâtir une Tunisie résiliente, inclusive et inspirante

12. August 2025 um 18:00

À l’occasion de la Journée nationale de la femme tunisienne, Néjia Gharbi, Directrice générale de la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), partage avec nous le parcours inspirant de son institution dans l’appui aux femmes entrepreneures et le financement de projets d’infrastructure essentiels pour le développement économique et social du pays. Dans cet entretien, elle revient sur les initiatives fortes et les engagements concrets de la CDC pour favoriser l’inclusion économique des femmes, renforcer la résilience de notre économie et accompagner un développement territorial durable, avec au cœur des actions, la volonté de bâtir une Tunisie plus juste et innovante. Interview:

Quel bilan faites-vous des réalisations majeures de la CDC dans le financement d’infrastructures et l’autonomisation économique des femmes, notamment via les partenariats public-privé ?

Néjia Gharbi : La CDC a renforcé son rôle de catalyseur du développement économique par différentes interventions. Je cite par exemple le financement de grands projets structurants, à l’instar du projet de création de la zone franche d’activités commerciales et logistiques de Ben Guerdane. Il fait partie de la liste des projets prioritaire de l’État tunisien répondant à deux axes du plan de développement, à savoir :
– la transition vers une économie à faible coût via le développement de la logistique;
– la réponse aux besoins de développement régional.

C’est un projet de partenariat public-privé (PPP) visant à développer la région et à lutter contre le commerce parallèle. Il permettra l’intégration des habitants de la région dans les différentes activités économiques, commerciales, logistiques et de loisirs et constitue une composante importante du corridor commercial terrestre continental, ainsi qu’un levier essentiel pour la réhabilitation du passage frontalier de Ras Jedir, selon les normes internationales.

L’autonomisation économique des femmes passe notamment via le projet « Startups et PME Innovantes » financé par la Banque Mondiale où nous avons atteint le taux de 52,6 % de startups et PME détenues ou dirigées par des femmes jusqu’au Premier Trimestre 2025 (91 sur 173 bénéficiaires). Il dépasse ainsi l’objectif initial du projet fixé à 20 % de bénéficiaires femmes. Quant au programme FAST (Femmes Accélérations Startups et TPE), financé par l’AFD à hauteur de 5,5 M€ et mis en œuvre par la CDC avec l’assistance technique d’Expertise France, il vise à soutenir des initiatives entrepreneuriales dans la réalisation des programmes d’accélération de startups et TPE, et à accélérer le développement des programmes d’incubation pour des femmes entrepreneures. FAST a été clôturé en novembre 2024 avec d’importantes réalisations tel que le soutien de 788 projets dont 638 ont été développés dans les régions et 50 sont exportateurs. 82% de ces projets sont portés par des femmes, 44,5% ont un impact environnemental et social positif. Tandis que 63,5% des emplois créés sont occupés par des femmes.

Comment la CDC ajuste-t-elle sa stratégie d’investissement afin de renforcer la résilience de l’économie du pays et de soutenir l’entrepreneuriat féminin face aux incertitudes économiques actuelles ?

La CDC agit comme un investisseur public contre-cyclique, combinant performance financière et impact social :

● Elle développe des lignes de financement spécifiques, telles que la ligne de restructuration d’une taille cible de 100 MDT dédiées aux PME en difficulté à fort potentiel de croissance, avec une attention particulière aux entreprises dirigées par des femmes. Cette ligne met en avant un financement en capital et quasi-capital aux PME afin de leur permettre une restructuration financière et un développement de leurs activités.

● À travers différents partenariats (Banque Mondiale, AFD, Expertise France, KfW, GIZ), elle renforce la résilience du tissu économique en ciblant l’innovation, l’emploi et l’inclusion des femmes.

● Le programme « Startups et PME innovantes », avec un prêt de la Banque Mondiale de 75 M$, soutient les projets innovants en région et dans les filières technologiques via ses composantes Anava, fonds de fonds de 45 M$ pour appuyer 230 startups, Innovatech avec 17 M$ pour appuyer 50 PME innovantes et Flywheel avec 5 M$ pour l’appui de l’écosystème entrepreneurial (accélérateurs et incubateurs).

Nous avons atteint un taux de 52,6 % pour les femmes bénéficiaires du programme contre un objectif initial de 20 % et un taux de 38,7% de bénéficiaires dans les régions contre un objectif initial de 10 %.

Quelles sont les initiatives innovantes ou de long terme engagées récemment par la CDC pour consolider l’écosystème d’investissement et quels sont les axes prioritaires pour les prochaines années, avec une attention particulière à la promotion de l’entrepreneuriat féminin ?

Parmi les initiatives phares : la ligne restructuration financée par un crédit de 40 Millions de Dollars du FADES dédiée au financement des PME ayant des difficultés financières avec un potentiel de développement important d’une taille cible de 200 Millions de Dinars qui va permettre de soutenir jusqu’à 20 Fonds de restructuration.

La création du Fonds Impact dédié aux projets à fort impact environnemental et social dans les régions, dont un compartiment déjà lancé dans le cadre du Corridor Kasserine-Sidi Bouzid-Sfax, dédié à l’économie régionale et visant à créer des emplois durables, notamment pour les femmes. Le projet de Corridor Économique de la Tunisie s’insère dans le cadre de la politique générale de la Tunisie qui vise à réduire les inégalités régionales et doter le pays d’une infrastructure moderne de Corridors.

L’objectif principal du projet est d’améliorer l’efficacité du transport et de la logistique et de soutenir le développement des activités économiques le long du Corridor Kasserine-Sidi Bouzid-Sfax. Plus particulièrement, le projet vise à :
– Désenclaver les gouvernorats de Kasserine, Sidi Bouzid et Sfax.
– Renforcer l’attractivité auprès des investisseurs des gouvernorats concernés.
– Dynamiser l’activité économique dans la région en favorisant les échanges commerciaux entre l’est et l’ouest du pays, ainsi que les exportations provenant des gouvernorats concernés vers les pays voisins.
– Renforcer l’inclusion des gouvernorats concernés dans l’économie nationale
Ce projet est cofinancé par la Banque Européenne d’Investissement et la Banque Mondiale.

On retrouve également la prospection du marché des obligations vertes : un levier futur pour financer des projets verts avec un haut impact social, dont l’égalité de genre. Dans le cadre de son rôle d’investisseur public au service des priorités nationales, et en alignement avec sa stratégie de contribution à la transition énergétique et écologique en Tunisie, la Caisse des Dépôts et Consignations a initié ce projet en faisant équipe avec le ministère des finances et la BVMT et en mobilisant l’appui de la Banque Mondiale. Cet appui a été financé par le Royaume Uni, fortement engagé à soutenir la Tunisie dans sa politique de verdir son économie.

Les cinq axes prioritaires en 2026-2030 répondent aux défis nationaux :

• Appuyer la relance économique et le développement des entreprises innovantes, compétitives et créatrices d’emplois.
• Renforcer l’infrastructure au profit du développement et d’une économie plus compétitive et inclusive.
• Accompagner la transformation digitale et technologique vers une réduction de la fracture numérique et une plus haute valeur ajoutée de l’économie.
• Accompagner la transition énergétique et écologique pour une économie sobre en carbone et résiliente aux changements climatiques.
• Contribuer au développement du marché financier pour appuyer le financement de l’économie.

Quel rôle la CDC entend-elle jouer dans le développement du capital-investissement (Private Equity) notamment pour favoriser l’accès au financement des PME et startups dirigées par des femmes, et quel impact cela pourrait-il avoir sur l’inclusion économique ?

La CDC est l’un des principaux investisseurs en capital en Tunisie :
● Elle a investi dans 27 fonds, dont plusieurs à fort impact social. Ces investissements ont permis le financement de 201 entreprises dont 85 dans les zones de développement régional et permettant ainsi la création ou le maintien de 27 111 emplois, dont 8 916 pour les femmes, 6 500 jeunes et 5 600 diplômés du supérieur.
● La CDC soutient également la création de fonds spécialisés de restructuration (MOURAFEK, INKADH) qui intègrent un appui technique et stratégique, souvent indispensable aux entrepreneures dans les régions.

Quelles mesures concrètes la CDC met-elle en place pour sécuriser les ressources qui lui sont confiées et assurer leur fructification dans l’intérêt général, notamment dans des projets soutenant l’égalité de genre et l’autonomisation des femmes à l’occasion de cette journée nationale ?

La CDC sécurise les dépôts de la CENT, les consignations et les financements extérieurs via :
● Une gouvernance rigoureuse avec un modèle basé sur la supervision de la commission de surveillance avec des comités stratégiques permettant une bonne gouvernance, la CS est à 45 % composée de femmes.
● Des placements performants et responsables : participation à des FCPR, obligations, pensions livrées, etc., tout en soutenant les projets à impact social.
● Le maintien du label RSE (Label CONECT – Bureau Veritas) depuis 2019, attestant de l’engagement en faveur de l’égalité, l’éthique et la durabilité.
● Rappelons aussi que la CDC a formalisé sa politique genre qui énonce son intention de soutenir l’égalité de genre et d’en faire un objectif transversal à toutes ses activités d’investissement. L’objectif principal de la Caisse est d’appuyer l’autonomisation économique des femmes en Tunisie et ce à travers trois objectifs spécifique. Premièrement favoriser l’accès des femmes aux services et aux infrastructures. Deuxièmement soutenir l’accès des femmes à l’emploi et aux postes de direction. Et troisièmement favoriser l’accès des femmes au financement et contribuer à la promotion de l’entrepreneuriat féminin.

Quel message aimeriez-vous adresser aux femmes tunisiennes en cette journée du 13 août ?

En cette Journée nationale de la femme tunisienne, la CDC salue l’engagement, la créativité et la résilience des jeunes porteuses de projets à travers tout le pays. Notre institution est fière d’accompagner les entrepreneures à chaque étape de leur parcours, en appuyant à la création des conditions d’un écosystème inclusif, innovant et durable. À toutes les femmes tunisiennes : vous êtes les actrices du changement, les bâtisseuses de demain. Continuez à entreprendre, à innover et à rêver grand – Vous êtes le moteur de l’innovation et du développement. Continuons ensemble à bâtir une Tunisie résiliente, inclusive et inspirante.

En ce jour symbolique, je tiens également à rendre un hommage à notre collègue Feue Mme Lamia Samoud, Directrice du Pôle Support, dont le dévouement et la rigueur ont marqué durablement notre institution. Son engagement, sa rigueur et son professionnalisme resteront une source d’inspiration pour tous les cadres de la CDC.

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INS : le déficit commercial atteint -11,9 milliards de dinars fin juillet 2025

12. August 2025 um 10:38

Selon l’INS, les échanges commerciaux au cours des sept premiers mois de 2025 témoignent d’une stabilité relative des exportations (-0,2 %); mais d’une hausse notable des importations (+4,7 %). Ce qui aggrave le déficit commercial à près de 11,9 milliards de dinars.

Le recul des exportations dans des secteurs clés tels que l’énergie et l’agro-alimentaire contraste avec la progression des exportations dans les mines et les industries mécaniques et électriques. Du côté des importations, la hausse des biens d’équipement, des matières premières et des biens de consommation contraste avec la baisse des produits énergétiques et alimentaires.

Les échanges restent dominés par l’Union européenne. Mais la Tunisie enregistre une augmentation de ses exportations vers les pays arabes et des importations en provenance notamment de la Chine. Le déficit commercial est largement porté par l’énergie et les matières premières.

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Prolongation de la trêve commerciale sino-américaine : Washington et Pékin suspendent leurs hausses de droits de douane pour 90 jours supplémentaires

12. August 2025 um 10:33

À la veille de l’expiration prévue de la trêve commerciale entre les États-Unis et la Chine, le président américain Donald Trump a décidé de prolonger cette période de détente de 90 jours concernant les droits de douane. Il a officialisé cette prolongation par un décret, signalant que les autres termes de l’accord restent inchangés. Trump a souligné que la Chine continue de prendre des mesures pour répondre aux préoccupations américaines en matière de sécurité économique et nationale, justifiant ainsi la prolongation de la trêve jusqu’au 10 novembre 2025.

Simultanément, l’agence officielle chinoise Xinhua a annoncé que Pékin prolongerait également sa trêve, suspendant l’augmentation précédente des droits de douane pour 90 jours à partir du 12 août. Tout en maintenant une surtaxe de 10%.

Cette trêve, conclue en mai dernier à Genève après un dur affrontement commercial marqué par des droits de douane très élevés, avait fixé temporairement la surtaxe américaine sur les produits chinois à 30%, et celle de la Chine sur les produits américains à 10%. Plusieurs séries de négociations entre hauts responsables des deux pays ont suivi à Londres puis Stockholm afin d’éviter une escalade et de garantir le maintien de cette trêve.

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Panne électrique à Tunis : bus de substitution mis en place sur plusieurs lignes de métro

12. August 2025 um 09:56

La Société des Transports de Tunis (Transtu) informe ses usagers des lignes de métro qu’une panne des câbles aériens électriques est survenue ce matin au dépôt de Tunis. Elle a provoqué une coupure de courant entre les stations de transformation électrique de Tunis Marine et de la rue de la Gare. Ce dysfonctionnement empêche la mise en circulation complète des rames, qui sont pour l’instant limitées à une seule par ligne.

En attendant la réparation et la reprise normale du service, Transtu indique que des bus de substitution ont été mis en place pour assurer les déplacements des voyageurs. Ces cars circulent sur les trajets suivants :

  • De la station terminus de Ben Arous à la station Barcelona;
  • Entre les stations Interconnexion Ariana et République, avec un passage par la station Interconnexion 10 Décembre;
  • Entre les stations Khéredine et Barcelona, via la station Interconnexion Soliman Kahia;
  • Entre les stations Ennahli et République, via Bab Saadoun;
  • Entre les stations El Mourouj 4 et Barcelona, via la station Interconnexion « El Montazah »;
  • Par ailleurs, un renforcement des lignes de bus régulières assurant la liaison entre les quartiers périphériques et le centre-ville de Tunis est également en place.

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Marche du PDL le 13 août à Tunis : mobilisation contre la violence et pour la libération des prisonnières politiques

12. August 2025 um 09:09

Le Parti Destourien Libre (PDL) a annoncé, à l’issue de sa conférence de presse du 5 août 2025, l’organisation d’une « semaine de colère » en solidarité avec sa présidente, Abir Moussi. Celle-ci est détenue arbitrairement depuis octobre 2023 et mène une grève de la faim pour défendre les droits des femmes et protester contre la violence politique, morale et économique dont elle est victime, ainsi qu’en soutien aux prisonnières d’opinion.

Face à l’interdiction par les autorités d’une chaîne humaine prévue le 7 août devant l’Instance générale des prisons et de la réinsertion, ainsi que d’un sit-in les 9 et 10 août devant la prison civile de Bulla Regia , le PDL dénonce un double standard de la part des autorités.

Le parti rappelle également l’organisation d’une marche féminine le 13 août 2025, à l’occasion de la fête nationale de la femme, placée sous le slogan « Assez de violence contre les femmes ! » et « Liberté pour la prisonnière politique et toutes les prisonnières d’opinion ». Le cortège partira à 9h du gouvernorat de Tunis (rue Habib Thameur) pour rejoindre le ministère de la Femme, où une manifestation ouverte à tous est prévue.

Le PDL informe avoir accompli toutes les démarches légales nécessaires pour ces événements et appelle les autorités à assurer la sécurité des manifestants, faciliter leur accès aux lieux et garantir le bon déroulement des actions sans entrave.

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Intégration des sous-traitants du service postal : situation en attente

11. August 2025 um 14:17

Une dizaine d’agents sous-traitants du service postal ont organisé une manifestation devant le ministère des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC). Objectif : exprimer leur attente prolongée concernant leur intégration officielle. Cette revendication fait suite à une décision favorable du président de la République.

L’un des porte-parole présents, Mohamed Saidani, a fait savoir dans une déclaration à leconomistemaghrebin.com que ces agents, dont l’ancienneté varie de six mois à vingt ans, ont soumis l’ensemble des documents requis et suivi les démarches administratives. Ils assurent des missions essentielles, notamment des chauffeurs couvrant l’ensemble du territoire national, souvent dans des conditions difficiles.

Malgré la reconnaissance de leur statut par la commission liée au travail, les autorités n’ont pas encore mis en œuvre les mesures d’intégration prévues. Cette situation engendre une incertitude professionnelle, des tensions sociales et des difficultés économiques pour les agents concernés. Le ministère des Affaires sociales a été informé, mais aucun progrès tangible n’a été communiqué à ce jour. Par ailleurs, la question du cadre juridique régissant la sous-traitance dans ce secteur reste à clarifier.

Les agents demandent une réponse claire et rapide des autorités afin de sécuriser leur statut, leurs droits et d’assurer leur stabilité professionnelle.

Nous avons tenté de joindre le ministère des TIC, en tant qu’instance responsable du secteur, qui  est sollicité pour intervenir, accélérer le processus et établir un cadre réglementaire approprié. Nous attendons leur réponse..

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Salma Baccar : « J’espère que nous ne reviendrons jamais en arrière »

11. August 2025 um 13:22

Aujourd’hui, les outils du monde virtuel sont à double tranchant. D’un côté, ils représentent une forme incontournable d’évolution à l’échelle internationale, servant aussi bien d’expression que de transmission de valeurs et de pensées. Mais d’un autre côté, ils peuvent rapidement devenir des instruments de violence. Dans certains courts-métrages, des filles sont agressées via des messages qui peuvent briser quelqu’un, voire le conduire au suicide. Comme nous l’avons encore vu lors de la cérémonie de clôture du concours vidéo pour sensibiliser les jeunes à la cyberviolence contre les femmes. Lequel avait lieu le jeudi 7 août 2025. Il était organisé par le Conseil de l’Europe, en partenariat avec le Ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Seniors. Rencontrée lors de cet événement, Salma Baccar, la réalisatrice et la présidente du Syndicat indépendant des réalisateurs-producteurs (SIRP) estime que les paroles blessantes sont particulièrement dangereuses. Elle précise dans ce contexte : « Si une personne manque de force intérieure ou de maturité pour résister, cela devient très difficile. C’est un réel piège. On pourrait penser qu’il suffit de bloquer l’agresseur; mais cela demande une lucidité que n’ont pas forcément les jeunes. Surtout à un âge où ils sont vulnérables. Contrairement aux adultes, qui peuvent rire de telles remarques, les jeunes ne disposent pas toujours d’outils de défense. Et ces attaques peuvent conduire à la dépression, voire au suicide, comme cela a malheureusement été le cas. On a ainsi entendu parler de jeunes écolières qui se sont suicidées. L’enquête révélant que la clé se trouvait dans leur téléphone, là où elles étaient agressées. »

Par ailleurs, elle a aussi évoqué la violence conjugale, qui est une autre forme importante de violence, notamment psychologique. Pour changer cela, il faut avant tout briser le mur du silence. Salma Baccar souligne à cet effet : « C’est une étape cruciale, que ce soit pour les femmes battues ou pour les jeunes filles harcelées qui ont peur d’en parler, même à leurs parents. C’est ce silence qui est le plus dangereux. Une fois ce mur brisé, la moitié du combat est déjà gagné. Malheureusement, certaines victimes ont tendance à se culpabiliser, alors qu’elles sont les victimes et non les coupables. Ce manque de prise de conscience doit être combattu : il faut dire que cette agression est celle de l’autre, jamais la faute de la victime. Ce message doit provenir aussi bien de la famille, de l’éducation à l’école, que des médias, même à travers de petites initiatives modestes comme celles que nous avons vues aujourd’hui. »

Quant au message adressé en ce 13 août,  à l’occasion de la Journée nationale de la femme tunisienne, elle conclut : « J’espère que nous ne reviendrons jamais en arrière. Il est essentiel que les lois continuent d’évoluer grâce à des actions sociales et culturelles qui sensibilisent autant les hommes que les femmes. Une société ne peut prétendre à la démocratie ni à la liberté si la moitié de sa population est privée de parole. »

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Ouverture culturelle : ballet serbe à l’Ariana

09. August 2025 um 13:45

La 19e édition du Festival de l’Ariana, organisée par la municipalité de l’Ariana du 7 au 13 août 2025, a réservé un moment fort lors de la soirée du vendredi 8 août avec la présentation du ballet serbe. Ce spectacle traditionnel a offert au public une ouverture culturelle authentique et enrichissante.

Le ballet serbe a mis en lumière le Kolo, danse folklorique collective emblématique des peuples sud-slaves, notamment en Serbie, Croatie et Bosnie-Herzégovine. Signifiant “ cercle “ ou “roue”, le Kolo désigne la formation caractéristique des danseurs, qui, main dans la main, évoluent en cercle ou en spirale. Cette danse ancestrale est un vecteur de cohésion sociale et de solidarité, jouant un rôle essentiel lors des mariages et festivités populaires dans ces régions.

Le Kolo, également le nom du Ballet national de Serbie fondé en 1948 à l’époque de la Yougoslavie, témoigne de la transmission et de la préservation du riche patrimoine chorégraphique et musical serbe. Les danseurs, liés par une chaîne humaine dynamique, exécutent des pas rythmés au son d’une musique traditionnelle instrumentale, alternant entre simplicité et complexité selon les variantes régionales.
Par cette initiative, la municipalité de l’Ariana a su mettre en avant la diversité culturelle des Balkans, offrant ainsi une expérience nouvelle et rafraîchissante au paysage artistique local, fidèle à l’esprit de découverte et d’échange du Festival de l’Ariana.

Quoi qu’il en soit, cette tentative d’ouverture avec le ballet serbe prouve au moins que l’offre artistique cherche à se diversifier, le multiculturalisme fait son entrée.

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Cybermenace : l’Agence nationale met en garde contre un nouveau phishing ciblant les internautes

09. August 2025 um 12:47

La propagation de campagnes de phishing frauduleux sur les réseaux sociaux, prétendant offrir des récompenses ou des cadeaux précieux au nom d’institutions ou de marques célèbres.

Selon un communiqué de l’agence, ces offres sont fictives et visent à inciter les citoyens à visiter des sites douteux afin de collecter leurs données personnelles (nom, numéro de téléphone, adresse électronique, mots de passe) et d’installer des logiciels malveillants sur les smartphones ou ordinateurs, mettant ainsi en danger leurs données et leur vie privée.

À ce titre, elle appelle à ne pas cliquer sur aucun lien associé à des offres ou concours douteux, à toujours vérifier la page officielle de l’institution avant d’interagir, ainsi qu’à utiliser des logiciels de protection adaptés sur les appareils et à activer la double authentification sur les comptes.

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BIGTECH AFRICA 2025 : renforcer la coopération tuniso-coréenne autour de l’innovation

08. August 2025 um 14:03

Dans le cadre du renforcement de la coopération économique et technologique entre la Tunisie et la Corée du Sud, la Chambre de Commerce Tuniso-Coréenne (TKCC) organise une session spéciale lors de BIGTECH AFRICA 2025. Cet événement met en lumière le partenariat stratégique entre les deux régions, favorisant l’innovation, l’investissement et l’ouverture vers de nouveaux marchés en Afrique, en Europe et en Asie.

La Chambre de Commerce Tuniso-Coréenne (TKCC) tiendra une session spéciale le 10 septembre 2025, de 11h à 12h (CET), au Parc des Expositions du Kram à Tunis, dans le cadre du salon BIGTECH AFRICA 2025.

Cette rencontre de haut niveau vise à créer un espace d’échange entre l’Afrique du Nord et l’Asie de l’Est autour des thèmes de l’innovation, de l’investissement et des nouvelles dynamiques de croissance.

L’événement explorera notamment comment Tunis peut devenir une plateforme stratégique pour diffuser l’innovation coréenne vers les marchés africains et européens, tandis que Séoul s’affirme comme une porte d’entrée privilégiée pour les startups africaines souhaitant s’étendre en Asie du Sud-Est.

Ce dialogue s’inscrit dans un contexte de coopération bilatérale dynamique, riche en échanges technologiques et opportunités mutuelles.

Les participants peuvent s’inscrire pour assister en présentiel ou suivre la diffusion en ligne.

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La FIPA reçoit une délégation de la Sharjah Asset Management Company

08. August 2025 um 13:55

Dans le cadre du développement des liens économiques entre la Tunisie et les Émirats arabes unis,  Jalel Tebib, Directeur Général de l’Agence de Promotion de l’Investissement Extérieur (FIPA), a accueilli le lundi 4 août 2025, au siège de l’agence, une délégation de haut niveau de la Sharjah Asset Management Company, dirigée par son Président-Directeur Général, Waleed Al-Sayegh, en présence de Iman Salami, Ambassadrice des Émirats arabes unis en Tunisie.

Cette rencontre a permis de présenter le climat d’investissement tunisien et de mettre en avant les atouts stratégiques du pays. Tout en exposant les missions de la FIPA en matière d’attraction, de facilitation et d’accompagnement des investisseurs étrangers tout au long de leurs projets.

La délégation émiratie a, pour sa part, partagé son expertise et ses intérêts dans le développement et le financement de grands projets d’investissement.

Les deux parties ont tout particulièrement insisté sur la nécessité de renforcer la coopération bilatérale en explorant des opportunités de partenariats dans des projets structurants à forte valeur ajoutée. Elles ont convenu de poursuivre les échanges et consultations dans les semaines à venir afin de concevoir des projets durables et de qualité profitant aux deux pays.

Par ailleurs, un certain nombre de projets d’investissement et de développement ont été identifiés pour être proposés au financement, dans le but d’enrichir le portefeuille d’activités de la Sharjah Asset Management Company en Tunisie.

Cette visite s’inscrit dans la dynamique continue de la FIPA pour élargir son réseau de partenaires internationaux et promouvoir la Tunisie comme une destination d’investissement attrayante et fiable.

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Lutte contre la cyberviolence à l’égard des femmes: un enjeu majeur à l’ère numérique

08. August 2025 um 12:36

Au fil des années, les actes de violence fondés sur le genre auxquels sont confrontées les femmes et les filles ont pris une nouvelle dimension avec l’essor constant des technologies numériques. Bien que les technologies de l’information et de la communication (TIC) offrent des avantages considérables en matière de communication et de diffusion des connaissances, elles sont aussi devenues un terrain propice à l’émergence de nouvelles formes de violences, souvent invisibles mais tout aussi dévastatrices. La cyberviolence à l’égard des femmes, au-delà d’être une atteinte grave aux droits humains, représente aujourd’hui un véritable défi social et sanitaire.

Les conséquences pour les victimes sont nombreuses : peur pour leur sécurité physique; atteinte à leur estime de soi; perte de confiance; et souffrance psychologique. Face à cette réalité, des instruments internationaux existent pour protéger les femmes et lutter contre ces violences. Le Conseil de l’Europe, notamment, a développé des cadres juridiques essentiels.

La Convention d’Istanbul, adoptée par le Conseil de l’Europe, est le principal traité international consacré à la prévention et à la lutte contre la violence à l’égard des femmes, y compris la violence domestique. Ce texte impose aux États parties des mesures fortes de prévention, de protection des victimes et de poursuite des auteurs. Reconnaissant que la violence en ligne s’inscrit comme une extension des formes traditionnelles de violences basées sur le genre. En 2021, le Groupe d’experts sur la lutte contre la violence à l’égard des femmes (GREVIO), en charge du contrôle de la mise en œuvre de cette convention, a publié une recommandation spécifique sur la dimension numérique de la violence à l’égard des femmes. Et ce, en soulignant la nécessité d’adapter les réponses juridiques et sociales face à ces nouveaux défis.

Parallèlement, la Convention de Budapest sur la cybercriminalité, autre traité international du Conseil de l’Europe, vise à renforcer la lutte contre les infractions commises en ligne en criminalisant les actes malveillants et en facilitant la coopération judiciaire et la collecte de preuves électroniques. Son Protocole additionnel améliore la collaboration internationale, un aspect fondamental lorsque la cybercriminalité transcende les frontières.

Dans ce contexte, la Tunisie a récemment franchi une étape importante. En effet, en 2024, elle a officiellement adhéré à la Convention de Budapest et est candidate à la Convention d’Istanbul depuis 2020, avec une invitation à rejoindre ce traité prolongée jusqu’en avril 2027. Ces adhésions marquent la volonté du pays d’intensifier sa lutte contre la cyberviolence et d’améliorer la protection des femmes.

Sur le plan national, le combat contre la violence à l’égard des femmes, y compris la cyberviolence, s’inscrit au cœur des priorités du Ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Seniors (MFFES). Le ministère promeut une démarche orientée vers la prévention, par le biais d’initiatives qui valorisent la cohésion familiale, le respect mutuel et le dialogue. Sous la devise « prévention pour la protection », la campagne nationale contre la violence à l’égard des femmes lancée en 2024 illustre cet engagement.

Dans ce cadre, une initiative multisectorielle rassemble plusieurs acteurs pour prévenir les comportements à risques et les phénomènes sociaux liés à la violence. L’éducation aux médias joue un rôle central en sensibilisant les jeunes aux dangers du numérique afin qu’ils deviennent acteurs de la prévention.

À l’occasion de la Journée mondiale de la femme, célébrée chaque 8 mars, a été lancé un concours Cette compétition invite les participants âgés de 18 à 30 ans à user de leur créativité pour dénoncer les formes multiples de cyberviolence à l’égard des femmes et proposer des solutions concrètes pour y faire face.

Les résultats du concours national de vidéos à destination des jeunes, organisé par le Conseil de l’Europe en partenariat avec le ministère sont très prometteurs. Ils montrent que les jeunes sont de plus en plus conscients des enjeux liés à la cyberviolence et qu’ils participent activement à sensibiliser leur entourage. Les vidéos primées sont désormais utilisées dans les campagnes de sensibilisation nationales, renforçant ainsi l’impact des messages portés. En outre, les lauréats bénéficient d’une formation en production audiovisuelle. Ce qui valorise leurs compétences et les encourage à poursuivre leur engagement.

La cérémonie de clôture du concours a eu lieu  7 août 2025 à  Tunis, en présence des finalistes, des membres du jury, des représentants du ministère, du Conseil de l’Europe, des partenaires internationaux et d’acteurs clés de la société civile et des médias. Cet événement s’inscrit également dans le cadre des célébrations de la Journée nationale de la femme en Tunisie, le 13 août, symbolisant le renforcement de l’engagement du pays en faveur des droits des femmes.

Malgré ces avancées, de nombreux défis restent à relever pour assurer un environnement numérique sûr pour les femmes. La mobilisation collective, l’amélioration des législations, l’éducation permanente et la coopération internationale sont essentielles pour éradiquer la cyberviolence et garantir le respect des droits fondamentaux dans l’espace numérique.

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Cyberviolence contre les femmes : agir pour un numérique plus sûr

07. August 2025 um 19:07

Au-delà de leur rôle positif dans la transmission de la communication, les technologies de l’information et de la communication (TIC) ont également ouvert la voie à de nouvelles formes de violence à l’égard des femmes, notamment la cyberviolence. Ce phénomène constitue non seulement une atteinte aux droits humains, mais aussi un enjeu social et de santé publique majeur.

 

Le Conseil de l’Europe dispose de plusieurs instruments juridiques destinés aux États membres pour prévenir la violence numérique envers les femmes, protéger les victimes et poursuivre les auteurs. La Convention d’Istanbul, ou Convention du Conseil de l’Europe sur la prévention et la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la violence domestique, prévoit de nombreuses mesures de prévention et de protection, et oblige les États parties à garantir une réponse efficace face à ces graves violations des droits humains.

Par ailleurs, la Convention de Budapest du Conseil de l’Europe sur la cybercriminalité est un autre traité international clé qui encadre la répression des infractions commises en ligne et la gestion des preuves électroniques.

Ces deux instruments, qui visent à combattre la cyberviolence contre les femmes, sont essentiels pour bâtir un environnement numérique sûr et pour optimiser l’usage d’Internet à l’échelle mondiale.

Il convient de rappeler que la Tunisie a adhéré en 2024 à la Convention de Budapest sur la cybercriminalité et est candidate à la Convention d’Istanbul, à laquelle elle devrait adhérer d’ici avril 2027.

Mais une chose est sûre: la violence envers les femmes va bien au-delà de simples problèmes sociaux. Il ne s’agit pas seulement d’une violation grave des droits humains qui perturbe profondément l’harmonie sociale, mais elle  entrave le développement global. Cela dit, indépendamment  des progrès juridiques, les chiffres montrent que ce problème persiste. Et ce  en raison des structures sociales et des valeurs traditionnelles qui maintiennent les inégalités entre hommes et femmes.

À l’échelle nationale, la lutte contre la violence à l’égard des femmes et la cyberviolence est intégrée dans un plan national conduit par le Ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Seniors. Ce ministère promeut les valeurs de valorisation de la famille, de respect et de dialogue. La prévention demeure une priorité, comme en témoigne la campagne de 2024 contre la violence à l’égard des femmes.

Dans ce cadre, une cérémonie de clôture du concours vidéo  pour sensibiliser les jeunes à la cyberviolence contre les femmes a lieu ce jeudi 7 août 2025. Organisé par le Conseil de l’Europe en partenariat avec le ministère, ce concours invite les jeunes, entre 18 et 30 ans, amateur·trices de vidéo, à utiliser leur créativité pour dénoncer les différentes formes de cyberviolence et proposer des solutions.

Cette initiative fait partie du partenariat voisinage entre la Tunisie et le Conseil de l’Europe (2022-2025), visant à renforcer la sensibilisation et la prévention de la violence numérique contre les femmes.

Nous y reviendrons…

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Les dilemmes du concert de Saint Levant : respect des goûts ou quête d’excellence?

07. August 2025 um 12:07

Le concert de Saint Levant à Carthage a suscité de vives réactions et divise profondément l’opinion publique. D’un côté, certains défendent son plein droit à se produire sur cette scène mythique, insistant sur la liberté artistique. De l’autre, certains estiment qu’il ne correspond pas à l’envergure des grands noms qui ont marqué cet endroit, tels que Feyrouz, Marcel Khalifa, Eros Ramazzotti, James Brown, les Jackson Five ou encore Rag’n’Bone Man, la liste est bien longue… 

Face à ces critiques, de nombreux internautes ont pris la défense de Saint Levant en appelant à plus de tolérance et à la fin des jugements hâtifs. Selon eux, chacun est libre de ses goûts : si un artiste ou un spectacle ne plaît pas, il suffit de ne pas y prêter attention ou de ne pas y assister. Ils rappellent aussi que le fait de ne plus être jeune n’est pas la faute de la nouvelle génération, et dénoncent fermement l’attitude fermée, voire toxique, qui voudrait imposer ses préférences à tous et priver les festivals de leur diversité.

Cependant, sur un autre plan, Mourad Mathari, fondateur et Promoteur de Jazz à Carthage Fondateur et Gérant de Scoop Organisation, Co Fondateur de Mûsîqât, Producteur exécutif des plus belles éditions du Tabarka Jazz Festival(1997/2004), Fondateur de la start up culturelle Evolutik et de sa plateforme de vente en ligne EazyTick.com et expert du milieu artistique, reste sceptique. Il souligne une problématique importante, souvent ignorée par le public : « Beaucoup d’artistes, bien que largement rémunérés par l’État pour leurs prestations en Tunisie, ont recours au playback ou à des séquences préenregistrées. Le public n’y voit souvent que du feu, mais la question de l’exigence artistique et de la bonne utilisation des fonds publics mérite d’être sérieusement posée. « 

Ainsi, si la liberté et le respect des goûts doivent prévaloir dans le débat, il est essentiel de ne pas perdre de vue la qualité artistique et la transparence dans la gestion des ressources publiques. Le défi reste de trouver un juste équilibre entre ouverture d’esprit et exigence, pour que la scène culturelle tunisienne continue à briller avec intégrité.

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