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FfD4 – Pour tout comprendre de l’« Engagement de Séville »

02. Juli 2025 um 10:01

Système commercial multilatéral menacé, réforme de l’architecture financière internationale à entreprendre d’urgence, dette souveraine intenable, tels étaient les principaux sujets « chauds » qui ont été abordés dans la capitale andalouse, Séville, au deuxième jour de la quatrième Conférence internationale sur le financement du développement (FfD4).

Entamée lundi 30 juin 2025 avec l’adoption de l’Engagement de Séville, qui invite les États à se mobiliser en faveur d’un « cadre mondial renouvelé » pour le financement du développement, la Conférence a vu défiler aujourd’hui les délégations, au cours du débat général, plaider pour des solutions concrètes.

Les appels à réformer l’architecture financière internationale furent les plus retentissants. Les délégations, du Nord comme du Sud, ont ainsi, en écho à l’Engagement de Séville, appelé à une nouvelle architecture qui soit plus résiliente, plus cohérente et plus efficace, afin de faire face aux crises et aux problèmes, actuels et futurs.

Cet engagement doit être concrétisé, a plaidé le Liban, se disant en faveur d’une réforme des structures du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale. Le but est d’assurer une représentation plus équitable des pays en développement, de revoir les politiques en matière de surtaxes, d’étendre le rôle des droits de tirage spéciaux (DTS) et d’augmenter les quotes-parts. L’argument selon lequel « les financements doivent bénéficier à ceux qui en ont le plus besoin » sous-tend cet appel à la réforme, comme l’a dit l’Australie, au nom du groupe CANZ (Canada, Australie et Nouvelle-Zélande).

Pourquoi vouloir réformer l’architecture financière internationale?

Les attentes des économies en développement « enclavées », qui sont vulnérables du fait de cette caractéristique, sont d’avoir une voix et une représentation accrues au sein des institutions financières internationales, a expliqué le vice-Premier ministre du Kazakhstan, qui est aussi Ministre de l’économie nationale. Pour d’autres pays à vulnérabilité particulière, comme les petits États insulaires en développement (PEID), le vice-président des États fédérés de Micronésie a encouragé le FMI et la Banque mondiale à suivre des approches adaptées aux circonstances, en l’occurrence l’isolement des petites îles.

Le Brésil a plaidé avant tout pour une « gouvernance inclusive » de l’architecture financière internationale et une transition climatique juste. Il a jugé intenable la persistance des fuites de capitaux du Sud vers les pays riches. « Les priorités du Brésil ne figurent pas dans le document final » de Séville, s’est d’ailleurs lamenté le ministre brésilien.

Lire aussi : Zaafrani Zenzri à Séville : un nouvel élan pour la Tunisie !

« Les organisations régionales comme l’ASEAN (Association des Nations de l’Asie du Sud-Est) jouent un rôle central pour garantir la réforme de l’architecture financière internationale tout en faisant la promotion de l’intégration économique », a pour sa part avancé le vice-Premier ministre de la République démocratique populaire du Laos qui parlait au nom de l’Association.

Le commerce international comme moteur du développement 

Selon l’Engagement de Séville, « le commerce international est un moteur de la croissance inclusive et un moyen d’éliminer la pauvreté et de contribuer à la promotion du développement durable ».

Pourtant, le système commercial multilatéral est de plus en plus menacé, ont observé plusieurs délégations. Les restrictions au commerce, notamment les droits de douane contraires aux règles, principes et engagements de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), se multiplient dans le monde entier, sur fond de tensions commerciales croissantes et d’enlisement des négociations multilatérales.

L’Engagement de Séville vient donc s’attaquer à ce problème en recommandant « un système commercial multilatéral universel, fondé sur des règles, juste, ouvert, transparent, prévisible, inclusif, non discriminatoire et équitable », pour qu’il contribue à réaliser le développement durable. C’est ce qu’a prôné la Chine, qui a fait part de son aversion du protectionnisme. « Nous ouvrons nos marchés aux pays en développement », a expliqué la délégation.

Pour la Lettonie, le rôle de l’OMC est évident : « En réunissant des nations du monde entier, l’OMC est au cœur du système commercial international fondé sur des règles. » D’où son appel à réformer l’Organisation pour qu’elle soit mieux armée pour relever les défis futurs.

Dette souveraine et aide publique au développement

Les Émirats arabes unis ont fièrement rappelé leur engagement, tenu, de dédier au moins 0,7 % de leur revenu intérieur brut à l’aide publique au développement (APD). Une promesse faite mais jamais respectée depuis plus de cinq décennies par les pays développés, a rappelé la République islamique d’Iran. Le Qatar a invité, à cet égard, les partenaires de développement à prendre l’initiative de soutenir la mise en œuvre du Programme d’action de Doha pour les pays les moins avancés (PMA).  La République dominicaine a, de même, insisté sur l’importance pour les pays développés de respecter leur promesse d’APD. La délégation a aussi agréé à l’idée d’émettre des « obligations stratégiques souveraines ».

Si l’APD reste indéniablement très importante, elle doit être considérée non pas comme une solution isolée, mais plutôt comme un catalyseur au sein du cadre global de la coopération internationale au développement, favorisant ainsi des progrès durables à plus grande échelle, a argumenté la Bulgarie. De plus, les pays doivent parallèlement améliorer leurs recettes fiscales pour financer leur développement, a plaidé le Royaume-Uni.

Par ailleurs, le secteur privé, tant national qu’international, joue un rôle indispensable et a besoin d’un cadre réglementaire solide et d’un environnement juridique et commercial favorable, ont souligné quelques voix comme celle du Cambodge, qui a plaidé en faveur de l’augmentation des flux d’investissements étrangers directs et de capitaux privés vers les PMA.

Financements verts et vulnérabilité climatique

N’oublions pas, a fait remarquer le Premier Ministre de la Guinée, qu’une aide au développement qui ignore les efforts d’investissement vert ou les contraintes de vulnérabilité climatique n’est ni juste, ni inclusive, encore moins efficace. Sur ce thème, le vice-Premier ministre de la République démocratique du Congo (RDC) a plaidé pour que les crédits carbone, générés par les forêts tropicales comme celles de son pays, soient reconnus à leur juste valeur sur les marchés internationaux.

Dans ce droit fil, la République dominicaine a incité à pratiquer des « échanges de dettes contre des financements climatiques » pour renforcer la résilience face aux catastrophes. Oui aux conversions de dettes en actions climatiques, s’est enthousiasmée la Malaisie.

Le Samoa a par ailleurs approuvé l’inclusion de clauses conditionnelles dans les instruments de dette, permettant la suspension du service de la dette en cas de chocs et de catastrophes. La délégation a invité toutes les institutions financières et tous les partenaires de développement à réfléchir à une meilleure intégration des facteurs de vulnérabilité dans leurs processus de réflexion et de décision. « Il ne s’agit pas seulement de financer une route ou une école, mais de construire des routes et des écoles résilientes aux changements climatiques. »

Les Palaos, au nom de l’Alliance des petits États insulaires, a rappelé que la flotte de Magellan était partie de Séville avant de parcourir les mers du globe. Les PEID, dont certains ont été « découverts » par cette flotte, connaissent une situation particulière de développement, étant en première ligne de la crise climatique.

Concrètement, les Palaos ont appelé à honorer les engagements pris au titre de l’Accord de Paris, à l’instar de plusieurs délégations qui ont manifesté leur impatience alors que la promesse des pays développés de dédier 100 milliards de dollars par an à l’action climatique jusqu’en 2030 reste sans suite.

Pourtant, les PEID ont fort besoin de soutien car la dette insoutenable est le principal obstacle au progrès, a encore plaidé le vice-président des Maldives en dénonçant un système de financement international inégal, désuet et qui « ne correspond pas à nos réalités ». Vu que ces États ne sont pas éligibles aux financements concessionnels pour se remettre des chocs climatiques, les Maldives ont préconisé un « mécanisme d’allégement de la dette pour le renforcement de la résilience ».

Le critère de vulnérabilité multidimensionnelle

Le Bhoutan, enclavé, a lui aussi appelé à des financements climatiques ciblant en priorité les pays les plus vulnérables. Malgré sa vulnérabilité, le pays reste stoïquement attaché à sa philosophie du « bonheur national brut » qui a fait sa renommée. Pour le Pérou, il est essentiel de ne plus considérer le revenu par habitant comme le seul critère d’accès au financement du développement. L’adoption d’une approche fondée sur des indicateurs multidimensionnels est essentielle pour mieux refléter les réalités et les vulnérabilités de nos pays, a dit la délégation.

Le Premier Ministre d’Antigua-et-Barbuda, au nom de la Communauté des Caraïbes (CARICOM), a aussi appelé les institutions financières internationales, notamment la Banque mondiale, le FMI et les banques régionales de développement, à redéfinir l’éligibilité aux financements concessionnels en y intégrant la vulnérabilité multidimensionnelle comme critère central.

Pas de développement sans la paix 

Certains pays ont tenu à parler des conséquences des conflits sur le financement du développement, à commencer par les pays premiers concernés. Le Yémen, par exemple, a rappelé qu’il ne peut y avoir de développement durable sans paix, ni de paix sans développement durable. La Géorgie a dit être engagée à poursuivre les progrès vers le développement durable malgré le conflit imposé par la Fédération de Russie. Et la République islamique d’Iran a déploré l’agression des États-Unis et celle du « régime sioniste » qui a ciblé des sites civils, faisant 935 morts, dont 38 enfants.

Les États-Unis ont recours aux mesures coercitives unilatérales alors que le développement est un droit humain, a dénoncé l’Iran. Dans ce sillage, Cuba a souligné que les pays en développement ne demandent pas l’aumône, mais un traitement juste. Cela l’a amenée à demander la levée de l’embargo frappant Cuba depuis près de 60 ans.

La Tunisie a appelé à résoudre la question palestinienne, un autre conflit freinant le développement et « véritable blessure béante ». On ne peut parler de développement sans un État palestinien, a argué la délégation. Même son de cloche pour la Jordanie qui a appelé la communauté internationale à donner la priorité au relèvement de Gaza, où un cessez-le-feu est crucial. Il en va de même pour le Luxembourg qui s’est emporté face au « silence étrange » sur Gaza.

L’Azerbaïdjan a rappelé avoir dû consacrer des ressources à lutter contre l’agression arménienne, puis à reconstruire, après la fin de l’occupation arménienne en 2020. « Le déminage est pour nous le 18ODD », a souligné la délégation.

L’humain au cœur des efforts

Devant ce monde tiraillé et instable, l’Inde, dans l’esprit de la philosophie civilisationnelle indienne « Vasudhaiva Kutumbakam » où « le monde est une seule famille », a appelé à unir nos efforts pour impulser un changement significatif qui profite à tous. Ce changement passe par la mobilisation des flux illicites perdus chaque année et évalués à près de 100 milliards de dollars par an, a indiqué le Nigéria. Un avis partagé par l’Islande, qui a encouragé les investissements dans l’égalité des genres, une approche qui lui a permis de passer, en seulement 50 ans, de nation la plus pauvre d’Europe à l’une des plus riches. La Finlande a aussi estimé que l’égalité des genres est tout aussi cruciale pour un développement se voulant durable.

La Suisse a fait don de « la Genève Internationale », une plateforme d’humanité et d’innovation qui réunit les acteurs divers autour de l’humanitaire, de la paix, des droits humains, du commerce, de la finance, de l’environnement, de la recherche et de l’anticipation, tout cela dans une seule ville. Les thèmes et les défis discutés et traités chaque jour à Genève s’inscrivent pleinement dans l’engagement de Séville, a avancé la délégation. Dans la même veine, le Turkménistan a invité les délégations à se rendre en août sur les rives de la mer Caspienne, dans la zone touristique nationale d’Avaza, pour participer à la troisième Conférence des Nations Unies sur les pays en développement sans littoral.

Avec l’ONU

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Kaïs Saïed : nos compétences valent plus que l’argent

02. Juli 2025 um 09:00

Il est urgent d’établir un nouveau cadre juridique afin de garantir les droits et la dignité des médecins, du personnel paramédical et des travailleurs du secteur de la santé. C’est en substance ce qu’a déclaré le président de la République, Kaïs Saïed, lors d’une audience accordée, mardi 1er juillet au Palais de Carthage, au ministre de la Santé, Mustapha Ferjani.

A cette occasion, le chef de l’État a salué l’excellence des médecins tunisiens, dont les compétences sont très prisées à l’étranger. Et le président d’étayer ses dires : « La Tunisie prête à de nombreux pays des compétences inestimables, qu’aucune monnaie ne peut évaluer ». Et interpellé par ce paradoxe, il s’interroge : « Alors, qui prête à qui ? », en référence aux difficultés économiques du pays, contraint d’emprunter malgré l’exportation de ses talents médicaux.

Par conséquent, Kaïs Saïed estime urgent de consacrer le droit constitutionnel et humain à la santé, insistant sur la nécessité de mesures immédiates pour le garantir en attendant une réforme en profondeur du système de santé publique, notamment dans les régions défavorisées.

Il a également rendu hommage à plusieurs figures historiques de la médecine tunisienne, comme le Dr Habib Thameur, Ahmed Ben Miled, surnommé « le médecin des pauvres », Slimane Ben Slimane et Tawhida Ben Cheikh, pionnière de la médecine féminine en Tunisie. Le chef de l’État a salué les efforts des fondateurs de la Faculté de médecine de Tunis dans les années 1960, qui avaient choisi de revenir dans leur pays pour contribuer à l’édification du système médical national.

Enfin, Kaïs Saïed a plaidé pour une approche nationale afin de résoudre les problèmes économiques et sociaux, avertissant que « pour les corrompus, seules des nouvelles lois et un règlement juste des comptes constitueront un remède efficace ».

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Tunisie – Royaume-Uni : renforcer les partenariats dans l’enseignement supérieur

02. Juli 2025 um 08:59

Une délégation tunisienne de haut niveau a pris part aux Deep Dialogues on Transnational Education (TNE), organisés par le British Council du 25 au 27 juin à Cardiff (Pays de Galles).

Cet événement a rassemblé plus de 43 participants venant de 21 pays pour discuter de l’avenir de l’enseignement supérieur international et des stratégies de localisation des modèles éducatifs en TNE.

Une plateforme d’échange stratégique pour la Tunisie

La Tunisie a marqué sa présence aux côtés de l’Égypte et de l’Arabie saoudite. Affirmant de la sorte son engagement dans la construction d’un enseignement supérieur innovant et durable. Les discussions ont porté sur :

  • L’adaptation des programmes éducatifs internationaux aux contextes locaux;

  • Les cadres réglementaires pour une éducation transnationale efficace;

  • L’expérience étudiante dans les cursus internationaux;

  • Le renforcement des partenariats académiques durables.

Co-organisé par Universities UK International et Universities Wales, l’événement visait à favoriser le partage d’expertise et à proposer des solutions pour une TNE plus équitable. Des ateliers animés par des experts ont permis aux représentants tunisiens d’échanger sur les meilleures pratiques et d’explorer de nouvelles collaborations.

Un renforcement des liens académiques tuniso-britanniques

Elizabeth Green, cheffe de mission adjointe, a souligné : « La Tunisie émerge comme un pôle académique dynamique en Afrique. Et nous sommes fiers de soutenir cette évolution en collaboration avec les institutions britanniques. »

Cette participation s’inscrit dans la continuité des travaux de la 8e Commission UK-Tunisie pour l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, tenue à Londres en avril 2025.

Pour sa part, Susanna Carmody, directrice régionale Éducation pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, a ajouté :
« Les stratégies présentées par la Tunisie, l’Arabie saoudite et l’Égypte montrent comment la TNE peut répondre à la fois aux enjeux locaux et globaux. »

Au final, cet événement renforce la position de la Tunisie dans le paysage éducatif international, ouvrant la voie à de futurs partenariats structurants.

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Tunisie – Météo : températures en hausse ce 2 juillet

02. Juli 2025 um 08:38

L’Institut national de la météorologie (INM) prévoit pour ce mercredi 2 juillet un temps marqué par des nuages passagers dans la matinée, devenant progressivement denses l’après-midi, sur les régions ouest du nord et du centre avec apparition de cellules orageuses accompagnées de pluies, parfois intenses et de chutes locales de grêle.

La mer sera peu agitée à localement agitée. Quant aux températures, elles seront en légère hausse avec des maximales comprises entre 33 et 37 degrés sur les régions côtières et les hauteurs, et entre 38 et 42 degrés pour le reste des régions.

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L’ARP adopte l’accord de prêt de 50 M€ entre la Tunisie et l’AFD

02. Juli 2025 um 08:31

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a adopté, mardi 1er juillet, l’accord de prêt de 50 millions d’euros (environ 170 millions de dinars), conclu le 24 septembre 2024 entre la Tunisie et l’Agence française de développement (AFD), visant à contribuer au financement du projet de modernisation de l’Office national de la protection civile (ONPC).

Le prêt vise à renforcer les moyens d’intervention de l’ONPC et ses capacités opérationnelles dans le cadre de la prévention contre les catastrophes naturelles (inondations, vagues de chaleur, incendies …).

Remboursable sur une période de 20 ans, dont sept ans de grâce, le prêt permettra de renforcer le système d’alerte proactive, de prévention et de gestion des risques de la protection civile en Tunisie.

Il convient, également, de noter qu’un don de 1,5 million d’euros de l’AFD a été alloué pour accompagner ce projet et apporter un soutien technique à ses différentes composantes, en collaboration avec Expertise France.

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Zaafrani Zenzri à Séville : un nouvel élan pour la Tunisie !

02. Juli 2025 um 07:57

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, est revenue à Tunisie dans la soirée de mardi 1er juillet après sa participation à la 4ème Conférence internationale sur le financement du développement (FfD4) qui se tient du 30 juin au 3 juillet 2025 à Séville en Espagne.

Durant son séjour, Sarra Zaafrani Zenzri a eu plusieurs entretiens bilatéraux de haut niveau. Elle s’est entre autres entretenue avec le président mauritanien, Mohamed Ould Ghazouani, mais également avec les Premiers ministres portugais Luis Montenegro, palestinien Mohamed Mustapha, égyptien Mustapha Kamel Madbouli, algérien Nadir Larbaoui, et la présidente de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD), Odile Renaud–Basso.

Dix ans après le Programme d’action d’Addis-Abeba, les délégations ayant pris part à la quatrième Conférence internationale sur le financement du développement ont adopté l’ »Engagement de Séville », lors de la première journée.

Ledit engagement, conclu le 25 juin 2025 entre les Etats membres de l’ONU – à l’exception des Etats-Unis, constitue un cadre de référence renouvelé pour mobiliser les financements en faveur du développement durable et répondre à un besoin de développement estimé à 4 000 milliards de dollars par an, dont pâtissent particulièrement les pays en développement du Sud.

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État des finances publiques – Maîtrise et discipline à fin mars 2025

02. Juli 2025 um 06:14

Les résultats provisoires de l’exécution du Budget de l’Etat à fin mars 2025 montrent un progrès satisfaisant et reflètent des efforts pour maîtriser et rationaliser les dépenses. C’est ce qu’a déclaré, mardi 1er juillet à Séville en Espagne, la ministre de Finances, Michket Slama Khaldi, citée par l’Agence TAP.

« Notre action a été focalisée sur le remboursement des dépenses les plus importantes, celles relatives aux échéances des projets publics (à échéance fin mars 2025), a précisé la ministre qui accompagnait la cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, aux travaux de la 4ème Conférence internationale des Nations unies sur le financement de développement « FfD4 » (30 juin et 1er juillet 2025).

Ainsi, à fin mars 2025, le budget de l’Etat a enregistré un excédent de l’ordre de 2 milliards de dinars. Ce qui représente une hausse de 74 % comparativement avec la même période de l’année 2024 (qui était de l’ordre de 1,2 milliard de dinars), selon les résultats provisoires de l’exécution du Budget de l’Etat publiés au mois de juin par le ministère de Finances.

Interrogée sur ses prévisions concernant la clôture du budget de 2025, Michkat Slama Khaldi a fait savoir que les estimations ne sont pas encore claires, mais ils seront prévisibles d’ici la fin de la saison estivale. Concernant le budget de l’année 2026, la ministre a indiqué que des esquisses seront réalisées conformément au plan de développement (2026-2030).

« Nous veillons, sous l’égide de la présidence du gouvernement et en collaboration avec tous les ministères, notamment celui de l’Economie et de la planification, à élaborer le plan de développement et à assurer l’exécution dans les délais », a-t-elle conclu.

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Gestern — 01. Juli 2025Haupt-Feeds

Accord sur l’amendement de l’article 96 du Code pénal

01. Juli 2025 um 22:13

Réunie le 30 juin, la Commission de législation générale de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a approuvé une version consensuelle issue de deux propositions de loi visant à amender l’article 96 du Code pénal.

En effet, ledit texte introduit plusieurs modifications notables, entre autres la réduction de la peine d’emprisonnement à six ans et la prise en compte de l’intention dans les cas d’abus de fonction.

Du délit matériel et du délit intentionnel

Cette réforme, qui sera prochainement soumise au vote en plénière de l’ARP, vise à combler les lacunes de l’article en vigueur, lequel réprime l’abus de fonction destiné à procurer un avantage indu. Désormais, la commission exige la démonstration d’une intention délibérée, faisant passer cette infraction d’un délit matériel à un délit intentionnel.

Lire aussi : Réforme de l’article 96 du Code pénal : vers un assouplissement des sanctions pour les fonctionnaires?

Critiqué depuis 2011 pour sa portée jugée excessive, l’article 96 concerne les manquements des agents publics, et aurait, selon ses détracteurs, nui à l’efficacité de l’administration et au climat des affaires. Il incrimine actuellement six formes de violations liées à l’exercice de la fonction publique.

Réduction de la peine de prison…

Fruit de consultations avec des spécialistes en droit pénal, la nouvelle mouture du texte prévoit une peine de prison réduite (de dix à six ans), avec la possibilité de sursis ou de peine pécuniaire, et introduit explicitement la nécessité de prouver l’intention coupable.

En effet, les professeurs Mongi Lakhdhar, Hatem Bellahmar et Najet Brahmi, auditionnés par la commission, ont salué ces changements. Ils ont notamment recommandé de supprimer l’incrimination de « nuisance à l’administration », jugée vague et plus proche du champ disciplinaire que pénal.

Ils ont également plaidé pour l’instauration d’une enquête préalable avant toute suspension d’un agent public, afin de prévenir les abus de procédure. L’élargissement de la définition du fonctionnaire public à d’autres catégories de personnel a également été évoqué.

A souligner que cette réforme s’inscrit dans une démarche de modernisation du droit pénal tunisien. Elle vise ni plus ni moins à restaurer la confiance entre les citoyens et l’administration, sécuriser l’action des agents publics, réduire les plaintes infondées, et aligner la législation tunisienne sur les normes internationales en matière de criminalisation. L’objectif affiché est clair: concilier la protection des deniers publics avec le bon fonctionnement de l’appareil administratif.

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Agriculture et système capitaliste

01. Juli 2025 um 20:21

Agriculture en Tunisie: Il faut couper avec le «maldéveloppement» imposé par le système capitaliste (étude) :

Une nouvelle étude sur « les petits agriculteurs face au changement climatique, perceptions et mécanismes de résilience », publiée récemment par la Fondation allemande Henrich boll Stiftung, a recommandé de « déconnecter » les politiques nationales agricoles de l’Etat et surtout de réviser la politique de production « orientée vers l’exportation, en se basant sur les avantages comparatifs, finalement illusoires ».

Cela signifie « refuser de soumettre stratégiquement le développement national aux contraintes de la mondialisation», et cela “en adaptant les relations internationales au service des choix locaux », expliquent les auteurs de l’étude.

Et d’ajouter « la déconnexion ne consiste pas en l’adoption d’un système de production fermé aux flux du commerce international ou aux relations financières et technologiques, mais plutôt en la rupture avec le « maldéveloppement », imposé par le système capitaliste.

Cela implique de réorienter la production agricole vers la consommation locale dans le but d’approvisionner la société, tout en soutenant les agriculteurs tunisiens.

Selon l’étude, les politiques agricoles tunisiennes ne tiennent pas suffisamment compte des priorités de l’économie nationale et des objectifs de développement local, car elles sont assujetties au système capitaliste.

Sur un autre plan, l’étude recommande de réviser les systèmes de production considérés stratégiques (l’olivier, les dattes, les agrumes, etc.) et les remplacer par d’autres systèmes (céréales, viandes, fourrage, etc.), ce qui permettrait de garantir l’autosuffisance de la population et de se libérer de l’emprise des marchés mondiaux.

Elle préconise aussi d’investir dans le développement rural en créant une infrastructure qui assure une vie décente pour les habitants des zones rurales, tout en préservant les terres, les ressources naturelles et les écosystèmes.

Les auteurs de l’étude estiment aussi que la privatisation progressive des chaînes de production agricole, initiée depuis les années 70 du siècle dernier, a engendré une désorganisation dans la production et a entraîné la marginalisation des petits agriculteurs.

Ils ont fait remarquer que les engagements climatiques de l’État tunisien, illustrés par sa Contribution déterminée au niveau national (CDN), « ne s’accordent pas avec la réalité du secteur agricole et celle de ses acteurs principaux, à savoir les petits agriculteurs qui jouent un rôle essentiel dans la production alimentaire en Tunisie ».

Des journalistes tunisiens formés dans l’analyse de données liées aux ressources hydrauliques :

Des journalistes tunisiens exerçant dans la capitale et dans les régions, ont pris part à une formation de deux jours (20 et 21 juin 2025) sur la thématique « Gestion des ressources en eau et data-journalisme », et ce dans le cadre d’un parcours de formation de six mois, dédié au journalisme environnemental.

Cette formation s’inscrit dans le cadre du Programme d’appui aux médias en Tunisie dans sa deuxième phase (PAMT2), lequel s’inscrit dans une initiative plus large celle d’appui à la gouvernance économique (PAGE), adopté par la Commission européenne en 2019 et ayant comme objectif global d’accompagner la transition économique de la Tunisie.

La formation a permis d’initier les journalistes à l’utilisation des outils et méthodes d’analyses de données spécifiques pour traiter les questions liées aux ressources en eau.

La Tunisie est particulièrement, vulnérable au changement climatique (elle est classée parmi les 10 premiers pays au monde les plus affectés par le changement climatique) et elle fait face à des défis environnementaux majeurs.

Le WWF Afrique du nord forme des journalistes en plaidoyer environnemental :

Une formation en plaidoyer et communication environnementale a été organisée par le Fond mondial pour la nature Afrique du nord (WWF) au profit de journalistes de différents médias nationaux dont l’Agence TAP.

Cette formation qui s’est déroulée à Tunis, avait pour objectif notamment, de développer « une compréhension approfondie du plaidoyer environnementale, de sensibiliser les journalistes à leur rôle stratégique dans la plaidoyer pour la biodiversité et de les outiller pour la conception de message et de communication percutante ainsi que favoriser le réseautage et les échanges d’expérience entre eux de manière à encourager la co-construction d’action futures en faveur de la biodiversité.

La formation, financé par l’Agence française du développement (AFD) s’inscrit dans le cadre de la phase 2 du projet BIODEV 2030 (2030-2026) qui a pour objectif du Cadre Mondial de ma Biodiversité de Kunming-Montréal en encourageant l’adoption de pratiques productives conciliant biodiversité et développement durable

Mainmise de 4 entreprises sur les secteurs clés de l’agroalimentaire dans le monde :

Quatre entreprises internationales dominent les secteurs clés de l’agroalimentaire, des semences et des pesticides. Il s’agit de Bayer, Corteva, Syngenta et BASF qui contrôlent 56 % du marché mondial des semences commerciales et 61 % du marché des pesticides, révèle une recherche actualisée, co-publiée par le collectif international de recherche ETCGROUP avec GRAIN, ONG internationale qui soutient les petits agriculteurs et les mouvements sociaux dans leurs luttes pour des systèmes alimentaires communautaires et fondés sur la biodiversité.

Selon cette recherche menée par le groupe d’action en faveur de la justice sociale et environnementale, des droits humains et de la défense de systèmes agroalimentaires justes et écologiques, les géants de l’agroalimentaire ont exploité des crises comme la guerre en Ukraine et la pandémie de COVID-19 pour gonfler les prix.

Les fabricants d’engrais, par exemple, ont vu leurs revenus bondir de 57 % entre 2020 et 2023, certains étant accusés de pratiques abusives, a encore fait valoir l’étude de 26 pages, consultable sur le lien suivant : https://www.etcgroup.org/sites/www.etcgroup.org/files/files/top_10_agribusiness_giants.pdf

D’après ce document, les entreprises intègrent rapidement l’Intelligence Artificielle (IA), l’édition génétique et les plateformes numériques à l’agriculture grâce à des partenariats avec les géants de la technologie. « Ces technologies permettent d’extraire des données auprès des agriculteurs, de faciliter les systèmes de crédits carbone et de renforcer le contrôle des systèmes alimentaires, tout en suscitant des inquiétudes quant à la biosécurité, à la confidentialité et aux monopoles d’entreprise », préviennent les chercheurs.

« Aujourd’hui, une poignée d’entreprises agroalimentaires ont consolidé un contrôle sans précédent sur l’approvisionnement alimentaire mondial, avec des conséquences dévastatrices pour les agriculteurs, les consommateurs et la planète », lit-on sur le site du groupe ETC.

La recherche rendue publique le 13 juin 2025, révèle l’ampleur de ce contrôle et montre l’état de concentration des entreprises dans six secteurs essentiels à l’agriculture : les semences commerciales, les pesticides, les engrais de synthèse, les machines agricoles, les produits pharmaceutiques vétérinaires et la génétique animale.

L’IA désormais utilisée pour modifier les performances des plantes :

L’usage de l’intelligence artificielle (IA) est en plein boom actuellement dans tous les secteurs. L’IA est désormais intégrée dans la sélection des plantes. Un partenariat a été conclu entre l’une des principales entreprises mondiales de technologie agricole, Syngenta et la société britannique d’IA et de machine learning InstaDeep, « pour apprendre le langage de l’ADN des plantes » et prédire la façon dont leurs différentes séquences génétiques se comportent et comment modifier leurs performances.

La collaboration entre Syngenta et Instadeep, une société à la base tunisienne, rachetée par la société de biotechnologie allemande BioNTech, permet de raccourcir, à travers l’analyse des données génomiques assistée par l’IA, les cycles de sélection de 6 ans à seulement 4 mois.

La solution de pointe développée par Instadeep et baptisée « AgroNT1 » permet d’interpréter le langage complexe du code génétique et de mieux contrôler les caractères et la performance des cultures.

Les développeurs de cette solution, estiment que le langage de l’ADN pourra fournir plus rapidement les traits dont les agriculteurs ont besoin pour améliorer et protéger leurs rendements.

Empreinte carbone de l’industrie du football :

L’industrie du football dans le monde produit plus de 30 millions de tonnes de CO2 par an, selon l’organisation « Earth.org»

Le dernier Mondial de foot au Qatar a rejeté officiellement 3,63 millions tonnes de CO2 dont 52% ont été produit par le transport et 20% par l’hébergement. Malgré les déclarations et engagements de la FIFA concernant la réduction des émissions de carbone sur les deux prochaines décennies, l’augmentation prévue du nombre d’équipes et de pays hôtes pour les éditions de 2026 et 2030 « soulève des inquiétudes quant à l’accroissement de l’empreinte carbone ». « Avec 48 équipes et 104 matchs disputés dans trois pays, la Coupe du monde de la FIFA 2026 pourrait causer des émissions de carbone records », selon certains experts en la matière.

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Ministre omanais des Affaires étrangères en visite officielle à Tunis, mercredi 2 juillet

01. Juli 2025 um 19:57

Le ministre omanais des Affaires étrangères, Badr bin Hamad bin Hamoud Al Busaidi, effectuera, mercredi 2 juillet, une visite de travail en Tunisie, à l’invitation de son homologue tunisien, Mohamed Ali Nafti.

Cette visite a pour objectif de renforcer les relations historiques entre les deux pays et d’élargir les perspectives de coopération bilatérale, indique un communiqué du ministère des Affaires étrangères.

Les discussions porteront également sur les moyens de renforcer cette coopération, à la hauteur des liens fraternels unissant la Tunisie et le Sultanat d’Oman.

Par ailleurs, les deux parties aborderont des questions arabes, régionales et internationales d’intérêt commun.

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Médenine : Démarrage de la pose de sabots pour stationnement interdit à Djerba

01. Juli 2025 um 19:44

À partir de ce mardi 1er juillet, les trois municipalités de l’île de Djerba – Houmt-Souk, Midoun et Ajim (gouvernorat de Médenine) – entament la mise en œuvre effective du dispositif de pose de sabots sur les véhicules en infraction avec les règles de stationnement.

Cette mesure, inscrite dans le cadre du programme national « Vacances en sécurité », vise à anticiper l’afflux estival et à fluidifier le trafic. Elle fait son retour à Houmt-Souk et Midoun après une suspension temporaire, et sera appliquée pour la première fois à Ajim.

L’objectif est clair : lutter contre le stationnement anarchique, notamment sur les trottoirs, carrefours et autres zones inappropriées, et désengorger les centres urbains.

Mais la mesure suscite des réactions partagées. Si certains y voient une initiative salutaire à généraliser tout au long de l’année, d’autres pointent l’absence de parkings publics et l’inadéquation du plan de circulation actuel. Des voix s’élèvent aussi contre la tenue des marchés en centre-ville, considérée comme une source majeure d’encombrement, et plaident pour leur relocalisation en périphérie.

D’autres propositions émergent : créer davantage de parkings réglementés, interdire la circulation des bus touristiques dans les centres urbains ou encore limiter l’approvisionnement des commerces aux heures nocturnes.

Enfin, plusieurs citoyens ont exprimé leur inquiétude quant à l’enlèvement des véhicules, appelant à la formation des agents municipaux pour éviter tout dommage. La réussite du dispositif repose en effet sur la capacité logistique des communes, en particulier celle d’Ajim, encore novice. Cela passe par la mise à disposition de parkings, une signalisation claire et un marquage adapté des trottoirs pour garantir l’efficacité et l’acceptation de cette initiative.

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Cocaïne : Saisie record de 43 kg par la douane

01. Juli 2025 um 19:22

Les services douaniers de Sfax ont saisi en coordination avec les services de Skhira et de Regueb 42929 grammes de cocaïne d’une valeur estimée à plus de 12,8 millions de dinars, a annoncé la direction générale de la douane dans un communiqué publié, mardi 1er juillet.

Les agents de la douane sont parvenus à saisir ces quantités dissimulées s à bord d’un camion sur l’autoroute au niveau de Skhira suite à un travail renseignement.

Le ministère public a ordonné le transfert du dossier aux services de sécurité compétents pour poursuivre l’enquête, ajoute la même source.

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Bizerte : la ministre de la Famille visite des établissements pour l’enfance

01. Juli 2025 um 19:09

La ministre de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées, Asma Jebri, a effectué, mardi 1er juillet, une visite surprise dans plusieurs établissements dédiés à l’enfance dans le gouvernorat de Bizerte.

Elle a débuté sa tournée par le Centre intégré de la jeunesse et de l’enfance de Bizerte, qui accueille plus de 200 enfants. Sur place, elle s’est enquis des conditions d’hébergement ainsi que des services proposés aux jeunes bénéficiaires.

La ministre a insisté sur la nécessité de renforcer le suivi psychologique et sanitaire, d’intensifier l’encadrement et l’accompagnement des enfants, tout en consolidant les dispositifs de soutien scolaire.

Par la suite, Asma Jebri s’est rendue au Complexe de l’Enfance de Tassam, à Menzel Bourguiba, où elle a visité les espaces d’animation éducative et sociale, et examiné les équipements mis à disposition des enfants de la région.

Sa visite s’est conclue par une inspection du Club des Enfants et du jardin d’enfants public du quartier Ennacer, dans la délégation de Mateur.

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ARP : Des députés critiquent le recours aux emprunts

01. Juli 2025 um 18:51

Des députés de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) ont estimé, mardi 1er juillet, que l’adoption du projet de loi approuvant l’accord de prêt destiné à financer le projet de modernisation de l’Office national de la protection civile (ONPC) et au recours aux emprunts en général vont à l’encontre de la politique du « compter sur soi ».

« Cela traduit l’incapacité de l’État à mobiliser les ressources financières nécessaires pour la réalisation de ses projets », ont-ils déploré lors de la séance plénière consacrée à l’examen de ce projet de loi, conclu le 24 septembre 2024 entre la Tunisie et l’Agence française de développement (AFD).

Les députés ont souligné que le montant du prêt, estimé à 50 millions d’euros, reste « très modeste ». Ils ont estimé qu’il aurait été plus judicieux de mobiliser des aides ou des dons auprès des pays historiquement responsables du réchauffement climatique, dans le cadre de la « réparation des dommages climatiques », plutôt que de contracter un emprunt pour l’acquisition d’équipements.

Selon eux, les difficultés auxquelles est confronté le secteur dépassent la simple mise à disposition de locaux, certains établissements souffrant d’un manque d’équipements essentiels et de personnel qualifié.

D’autres députés ont, en outre, appelé l’ONPC à intensifier ses efforts dans la lutte contre les incendies de forêt et à renforcer les préparatifs pour la saison estivale, notamment en mobilisant des volontaires.

Ils ont également insisté sur la nécessité de programmer des sessions de formation, de multiplier les campagnes de sensibilisation et les visites de terrain, et d’organiser des patrouilles conjointes entre la protection civile, la garde nationale et l’administration des forêts.

Incendies : opérations blanches

Par ailleurs, plusieurs intervenants ont mis en avant l’importance d’organiser des exercices de simulation (opérations blanches) et de créer des comités techniques mixtes avec les autorités algériennes, en vue de renforcer la sécurité aux frontières, de promouvoir la coopération bilatérale en matière de protection civile et d’envisager la création de centres frontaliers communs, notamment à travers un système d’alerte précoce couvrant l’ensemble de la zone frontalière.

Ils plaident pour l’équipement des services de protection civile en drones, afin d’améliorer leur capacité d’intervention face aux risques liés aux catastrophes naturelles.

Doté d’un montant de 50 millions d’euros (environ 170 millions de dinars), l’accord de prêt avec l’AFD vise à renforcer les moyens d’intervention de l’ONPC et ses capacités opérationnelles en matière de prévention des catastrophes naturelles (inondations, vagues de chaleur, incendies…).

Ce prêt, remboursable sur une période de 20 ans, dont 7 années de grâce, permettra de renforcer le système d’alerte, de prévention et de gestion proactive des risques en Tunisie.

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Technopôle Zarzis : Suivi du projet à Médenine

01. Juli 2025 um 18:31

La mise en œuvre du technopôle Zarzis, dédié aux énergies renouvelables, a été au centre d’une séance de travail tenue, mardi 1er juillet, au siège du gouvernorat de Médenine.

Les échanges ont porté sur les mesures urgentes à prendre pour surmonter les obstacles fonciers qui freinent le lancement effectif du projet. Les principales difficultés concernent la reconversion de terrains initialement classés à usage agricole, destinés à accueillir les futures installations.

Implanté à Rsifet, dans la délégation de Zarzis, le technopôle s’étendra sur 170 hectares et mobilisera une enveloppe de 220 millions de dinars. Il comprendra des unités de production d’énergie pour le dessalement de l’eau, un centre de formation d’ingénieurs ainsi que des espaces dédiés aux startups actives dans les secteurs de l’industrie et de l’agriculture biologique.

À terme, le projet devrait générer quelque 4 000 emplois directs et constituer un levier important pour le développement économique de la région.

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Calendrier fiscal de juillet 2025 fixé par la DGI

01. Juli 2025 um 18:17

La Direction générale des impôts (DGI) a publié le calendrier fiscal pour le mois de juillet 2025, précisant les échéances à respecter pour le dépôt des déclarations fiscales des personnes physiques, des entreprises et des sociétés.

Le 15 juillet marque la date limite pour :

  • le dépôt de la déclaration fiscale des personnes physiques,

  • ainsi que la déclaration trimestrielle des contribuables soumis aux régimes forfaitaire et réel.

Le 21 juillet constitue le dernier délai pour la déclaration mensuelle des personnes morales relevant du système de télédéclaration et de télépaiement.

Quant au 28 juillet, il correspond à :

  • la date butoir pour la déclaration annuelle de l’impôt sur le revenu pour les professions traditionnelles, y compris celles sous le régime forfaitaire,

  • et celle de la déclaration mensuelle des personnes morales non soumises à la télédéclaration.

La DGI rappelle que ces échéances sont les délais légaux maximaux, et recommande vivement d’accomplir ces formalités en amont afin d’éviter tout retard.

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2 150 inscrits à la plateforme « auto-entrepreneur » jusqu’au 30 juin

01. Juli 2025 um 18:05

Le nombre d’inscrits au régime d’« auto-entrepreneur », lancé en mars 2024 par le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, a atteint 2 150 personnes jusqu’à lundi 30 juin, a annoncé, mardi 1er juillet, le ministre de l’Emploi, Riadh Chaouad.

Lors d’une journée d’information organisée au siège de l’Institut arabe des chefs d’entreprise (IACE), il a encouragé tous les citoyens, en particulier ceux exerçant dans les secteurs informels et privés de toute couverture sociale, sanitaire ou retraite, à adhérer massivement à ce dispositif.

Le ministre a présenté ce régime comme un système simplifié, permettant à tous les Tunisiennes et Tunisiens de lancer leur propre projet, avec un financement de l’État pouvant atteindre 15 000 dinars, ainsi que de nombreux autres avantages.

Il a précisé que, dans les jours à venir, l’inscription sera ouverte aux journalistes, avant un élargissement progressif à d’autres secteurs.

Les bénéficiaires peuvent s’inscrire via une plateforme dédiée et créer un projet dans les domaines de l’industrie, de l’artisanat, des métiers, du commerce ou des services, à condition que leur chiffre d’affaires annuel ne dépasse pas 75 000 dinars.

Ils bénéficieront d’avantages pendant quatre ans à compter de la création de leur activité, avec la possibilité d’une unique prolongation de trois ans, sur demande. Le ministre a insisté sur la simplicité des procédures, entièrement numérisées à toutes les étapes pour la première fois.

Parmi les avantages, figurent la couverture sociale, un régime fiscal et social préférentiel, avec une prise en charge par l’État des frais fiscaux et sociaux la première année, estimés à 100 dinars par an en zone urbaine et 200 dinars en zone rurale.

Enfin, les auto-entrepreneurs peuvent exercer leur activité, totalement ou partiellement, depuis leur domicile officiel. Ils bénéficient aussi de formations, d’un accompagnement continu tout au long du projet, ainsi que d’un accès facilité et prioritaire au financement, comme l’a confirmé le ministre.

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Tunisie-Japon : La JICA appuie l’introduction d’un nouveau système de gestion des ponts

01. Juli 2025 um 17:45

Le lancement du projet “HASHIMORI”* pour l’amélioration du plan de gestion et d’entretien des ponts a été donné mardi 1er juillet 2025 avec la tenue de la première réunion du Comité conjoint de coordination. Elle a été suivie par un séminaire rassemblant des acteurs du secteur public, privé, des universitaires et des experts de la JICA pour discuter des aspects opérationnels du projet.

S’étendant sur trois ans, l’objectif de ce projet est de renforcer les capacités du ministère de l’Equipement et de l’Habitat (MEH), en appuyant l’élaboration de plans de maintenance fondés sur le transfert de technologies liées à l’inspection et au diagnostic des ouvrages.

 

La réunion a été organisée avec la présence de Ali Ben Mohamed, directeur de l’entretien et de l’exploitation routière (DEER), Mohamed Guesmi, DG du Centre des essais et techniques de construction (CETEC), relevant du MEH, JOGO Rinko, représentante résidente adjointe de la JICA en Tunisie, et Kohei Nagai, éminent expert et président de la Plateforme de gestion des actifs routiers de la JICA.

Notre objectif commun est clair : développer un Système de Gestion des Ponts (SGP) fiable et durable, renforcer les capacités institutionnelles et techniques en matière d’inspection et de diagnostic, et poser les bases d’une culture proactive de maintenance”, a indiqué Mme JOGO.

Ce système sera utilisé pour la programmation et l’exécution des opérations d’entretien et de réparation des ponts qui sont directement gérés par la Direction Générale des Ponts et Chaussées (DGPC) et ses différentes directions régionales. A citer notamment le pont Rades-La Goulette, l’un des plus grands projets d’infrastructure financés par la JICA en Tunisie. Il s’agit également de la mise en place de manuels d’inspection et de réparation afin d’assurer une gestion efficace et pertinente des ponts.

Cette assistance technique comprendra également des formations en Tunisie et au Japon sur des thèmes liés au projet, en plus de la fourniture d’équipements nécessaires pour la réussite des activités qui y sont prévues. Lors du séminaire, M. KOHEI, éminent professeur et expert dans le domaine, a présenté une conférence exhaustive sur l’expérience japonaise en matière d’entretien et de gestion des ponts.

A noter que la JICA a commencé depuis 2016 un programme de renforcement des capacités pour l’entretien du Pont Radès-La Goulette, financé par un prêt japonais, y compris une formation au Japon au profit des ingénieurs du MEH. Suite à cette formation, il a été décidé d’élaborer un plan de maintenance couvrant l’ensemble des ouvrages d’art sous la responsabilité de la DGPC, qui s’est traduit par la suite par le projet Hashimori « Projet d’amélioration du plan de gestion et d’entretien des ponts ».

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*HASHIMORI : mot japonais qui signifie “Protection des ponts”. 

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Mahdia : campagne de promotion du statut d’auto-entrepreneur

01. Juli 2025 um 17:26

Une campagne de sensibilisation à l’adhésion au régime de l’auto-entrepreneur a été lancée, mardi 1er juillet, à Mahdia.

Le directeur de l’Espace d’initiative, Chokri Mechergui, a annoncé à l’Agence TAP que 45 professionnels indépendants ont choisi le statut d’auto-entrepreneur, répartis principalement dans le commerce de gros (40 %), l’artisanat (31,11 %) et les services (28,89 %).

Il précise que les affiliés sont majoritairement des hommes (53,33 %), tandis que les femmes représentent 45,67 %. Par ailleurs, 36 nouveaux inscrits sont attendus prochainement.

Ce régime spécifique offre plusieurs avantages financiers et sociaux, notamment une exonération des charges sociales durant la première année d’activité ainsi qu’un accès à une couverture sociale.

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