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La Tunisie s’alarme des violences en Libye et offre sa médiation

16. Mai 2025 um 22:30

La Tunisie s’est déclarée prête à servir de médiateur pour un dialogue entre les différentes factions libyennes, sous l’égide des Nations Unies, afin de trouver une solution politique à la crise en Libye. Dans un communiqué publié le 16 mai 2025 , le ministère tunisien des Affaires étrangères a exprimé sa « profonde préoccupation » face à l’aggravation de la situation sécuritaire à Tripoli, mettant en garde contre ses conséquences sur la stabilité régionale.

 
Le gouvernement tunisien a exhorté toutes les parties libyennes à « cesser immédiatement l’escalade » et à renoncer à la violence, privilégiant le dialogue comme « seule voie » pour résoudre les différends. Il a également insisté sur la nécessité de préserver l’unité et la souveraineté de la Libye, tout en garantissant les intérêts de tous les Libyens « sans exclusion ».

Un processus sous l’égide de l’ONU
La Tunisie a réaffirmé son soutien à un processus politique mené sous l’égide des Nations Unies, visant à organiser des élections et à établir des institutions étatiques stables. Elle a souligné que toute solution devait émaner « de la volonté des Libyens eux-mêmes, sans ingérence extérieure ».

Cette initiative intervient dans un contexte de tensions croissantes en Libye, où les affrontements entre milices et groupes armés menacent de faire dérailler le fragile processus de transition. La communauté internationale suit de près les développements, craignant une nouvelle escalade des violences.

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Libye : Trois ministres jettent l’éponge après des violences à Tripoli

16. Mai 2025 um 21:54

Le ministre libyen de l’Économie et du Commerce, Mohamed al-Hawij, a annoncé sa démission vendredi 16 mai 2025, rejoignant deux autres membres du gouvernement reconnu internationalement. Cette vague de démissions survient dans un contexte de violents affrontements et de manifestations populaires exigeant des réformes politiques.

Les deux autres ministres ayant quitté leurs fonctions sont Badr al-Tumi (Collectivités locales) et Abu Bakr al-Ghawi (Logement). Leurs démissions interviennent après plusieurs jours de tensions à Tripoli, où des heurts entre factions rivales ont fait plusieurs blessés et alimenté la colère des manifestants. Le gouvernement libyen, déjà fragilisé par des divisions internes, voit ainsi sa légitimité encore ébranlée. Les protestations, qui réclament davantage de transparence et une meilleure gestion des services publics, pourraient s’intensifier dans les prochains jours. Aucun successeur n’a encore été désigné pour remplacer les ministres démissionnaires, laissant planer l’incertitude sur la stabilité politique du pays.

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Libye : le Conseil suprême de l’État déclare illégitime le gouvernement de Dbeibah

16. Mai 2025 um 21:32

Le Conseil suprême de l’État en Libye a déclaré illégitime le gouvernement d’union nationale dirigé par Abdelhamid Dbeibah, estimant qu’il avait perdu toute légitimité politique, juridique et populaire. Dans un communiqué publié le 16 mai 2025, l’instance a exigé la formation d’une nouvelle direction dans un délai de 48 heures pour éviter un vide exécutif.

Le Conseil a demandé au président du Parlement d’engager immédiatement des discussions en vue de désigner un chef de gouvernement intérimaire. Ce dernier aura pour mission d’assurer la continuité institutionnelle en attendant la formation d’un exécutif transitoire, chargé d’organiser des élections transparentes.

Le texte salue « la voix de la rue libyenne, rejetant la stagnation et les divisions » et appelle la communauté internationale à soutenir une transition pacifique, conforme aux aspirations du peuple en matière de stabilité et de changement.

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Tunisie : Pas d’obligation fiscale pour les revenus à l’étranger des expatriés

16. Mai 2025 um 17:47

Le ministère des Finances a affirmé, vendredi 16 mai 2025, qu’aucune nouvelle mesure fiscale n’a été adoptée à l’encontre des Tunisiens résidant à l’étranger (TRE). Ces derniers ne sont pas tenus de fournir des attestations fiscales concernant leurs revenus perçus hors du territoire national.

Dans un communiqué officiel, le ministère a précisé que les TRE peuvent, si nécessaire, obtenir une attestation de non-imposition auprès du bureau des impôts compétent, en se basant sur l’adresse inscrite sur leur carte d’identité. Il a également rappelé que les citoyens peuvent adresser leurs réclamations ou interrogations à la Direction générale des impôts, ou contacter le centre d’informations fiscales au (+216) 81 100 400.

Élargissement des avantages économiques pour les TRE

Cette annonce intervient après un conseil ministériel restreint tenu le 6 mai 2025, consacré à l’amélioration des services de transport (aérien, maritime et terrestre) ainsi qu’aux procédures administratives et douanières. Lors de cette réunion, le gouvernement a insisté sur l’importance d’étendre aux TRE les mêmes privilèges que ceux accordés aux résidents, notamment en matière de change.

Parmi les mesures évoquées figurent :

  • La possibilité d’acheter et de vendre des biens immobiliers, des droits fonciers et des actifs commerciaux en Tunisie.

  • L’autorisation d’acquérir ou de céder des titres et actions de sociétés tunisiennes.

  • La conclusion de contrats de crédit en dinars tunisiens et l’ouverture de comptes bancaires locaux.

  • La libre disposition de leurs gains et propriétés sur le territoire national, y compris la signature de contrats hypothécaires.

En outre, les TRE bénéficieront d’une exemption de déclaration et de rapatriement des revenus lors de leur retour définitif en Tunisie. Ils pourront également ouvrir des comptes en devises convertibles, avec la garantie de transfert des revenus issus de leurs investissements.

Ces mesures visent à faciliter les opérations économiques des Tunisiens établis à l’étranger tout en encourageant les investissements dans le pays.

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Gouvernance à l’UGTT : Sfax dénonce « la dérive autoritaire » de Taboubi

16. Mai 2025 um 14:54

L’Union régionale du travail de Sfax a officiellement réclamé des mesures disciplinaires à l’encontre de Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT).

Dans un communiqué officiel publié le 16 mai 2025, les représentants syndicaux sfaxiens accusent Taboubi de pratiques autoritaires et de mépris envers leur région. Ils lui reprochent notamment d’avoir empêché le bon déroulement du Conseil national en septembre 2024, en refusant notamment de soumettre au vote une proposition de congrès extraordinaire, ce qui constituerait, selon eux, une violation des procédures démocratiques de l’organisation.

La tension s’est intensifiée après des propos attribués au secrétaire général sur les réseaux sociaux, où il aurait qualifié l’Union régionale de Sfax de « réseau mafieux », suscitant l’indignation dans cette région considérée comme un bastion historique du mouvement syndical tunisien.

Le bureau régional pointe également du doigt la responsabilité de Taboubi et de certains membres du bureau exécutif dans plusieurs dysfonctionnements internes : fractionnement de l’organisation, procédures d’exclusion, abandon des valeurs militantes traditionnelles et retrait d’une plainte déposée contre le gouvernement auprès de l’Organisation internationale du travail, interprété comme un rapprochement avec le pouvoir en place.

Les syndicalistes de Sfax demandent la suspension immédiate du secrétaire général et sa comparution devant l’instance disciplinaire. Ils expriment leur confiance dans les instances nationales pour finaliser les travaux du Conseil et rappellent leur attachement à une UGTT ancrée dans ses bases militantes, fidèle à sa mission de défense sociale et de soutien aux principes démocratiques.

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La Bourse de Tunis : épicentre de la finance arabe en 2025

14. Mai 2025 um 17:21

La Tunisie accueille la conférence annuelle de l’Union des Bourses arabes, un événement de portée régionale qui consacre son rôle central sur la scène financière arabe. À cette occasion, le directeur général de la Bourse de Tunis et président en exercice de l’Union, Bilel Sahnoun, a souligné l’importance de cette rencontre pour renforcer la visibilité de la Tunisie dans les marchés financiers et pour impulser une stratégie de coopération régionale.

Intervenant en marge de la conférence, M. Sahnoun a précisé que la présidence tunisienne de l’Union représente à la fois une opportunité et une responsabilité. Il s’agit, selon lui, de définir une feuille de route commune pour consolider l’intégration des marchés financiers arabes, encore fragmentés et dominés par quelques grandes places comme celle de l’Arabie saoudite.

Le responsable tunisien a insisté sur les enjeux abordés lors de la conférence, notamment la mise en cohérence des législations financières, le développement de produits adaptés aux investisseurs régionaux, ainsi que la cybersécurité et la gestion des données. Il a également évoqué l’importance d’intégrer des thématiques innovantes telles que l’économie verte et les défis liés à l’empreinte carbone, qui constituent des priorités partagées à l’échelle arabe et internationale.

Enfin, Bilel Sahnoun a mis en avant les retombées médiatiques positives pour la Tunisie. La présidence de l’Union permet au pays d’accroître sa visibilité dans les médias spécialisés, aussi bien à l’échelle arabe qu’africaine, dans un contexte économique régional marqué par de fortes mutations.

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Négociations sociales : le secteur privé à la table des discussions le 19 mai

14. Mai 2025 um 14:43

La réunion de négociations sur les revendications du secteur privé en Tunisie se tiendra le lundi 19 mai 2025 au siège du ministère des Affaires sociales, selon Echaâb News, l’organe officiel de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT).

Cette rencontre, qui marque le lancement d’un nouveau cycle de pourparlers, fait suite à une séance préparatoire organisée le 9 mai dernier. La centrale syndicale avait précédemment réclamé l’ouverture de ces négociations sociales sectorielles, portant à la fois sur des aspects financiers et organisationnels.

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Quand l’intimité devient létale : les féminicides dans l’espace privé tunisien

14. Mai 2025 um 12:00

Lors d’une conférence régionale tenue à Tunis, mercredi 14 mai 2025, l’association Aswat Nissa a dressé un tableau glaçant des féminicides en Tunisie. Son rapport révèle une société malade de sa violence patriarcale, où 30 femmes ont péri sous les coups de leurs proches en 2024. Une plongée dans l’horreur ordinaire des crimes de genre.

L’année 2024 a enregistré 26 cas de féminicides avérés auxquels s’ajoute une tentative non médiatisée. Cette stabilité numérique par rapport à 2023 dissimule une réalité plus complexe : le nombre réel de victimes s’élève à 30 femmes, certaines affaires ayant fait plusieurs martyres. Quatre crimes ont particulièrement frappé les consciences par leur caractère familial, impliquant simultanément des belles-mères et leurs filles dans le cycle de la violence. Un cas a vu une mère et sa fille unies dans la mort, ultime symbole d’un système patriarcal qui ne tolère aucune résistance.

Géographie de la terreur : l’omniprésence du fléau

L’analyse spatiale des crimes révèle une diffusion inquiétante à travers le territoire national. Le Grand Tunis concentre à lui seul 64 % des affaires, avec une prédominance marquée dans la capitale (huit cas) et sa voisine Ariana (six cas). Pourtant, aucun gouvernorat n’est épargné : de Sousse à Sidi Bouzid, de Jendouba à Kairouan, le mal ronge l’ensemble du pays. La comparaison avec 2023 est édifiante : 16 gouvernorats touchés contre 11 l’année précédente, témoignant d’une banalisation progressive de la violence féminicide à l’échelle nationale.

Portraits de l’horreur : victimes et bourreaux sous la loupe

L’étude démographique des victimes montre une concentration dans la tranche 26-35 ans (28 % des cas). Mais elle révèle surtout que la majorité des femmes assassinées avaient dépassé 35 ans. Le cas le plus symbolique reste celui d’une nonagénaire dont la vie s’est achevée dans la violence.
Face à elles, des agresseurs majoritairement quadragénaires (neuf cas) et quinquagénaires (cinq cas). Avec la singulière exception d’un jeune homme de 22 ans, auteur d’un viol suivi de meurtre.
Les liens unissant victimes et bourreaux dessinent une carte sinistre de la violence intrafamiliale. Ainsi 36 % des crimes émanent du conjoint. Les ex-maris représentent deux cas particulièrement médiatisés et trois fils ont porté le coup fatal à leur mère. Tandis que quatre affaires impliquent des beaux-parents. Ce tableau confirme le foyer comme lieu le plus dangereux pour les femmes tunisiennes.

Méthodes de l’innommable : chronique de morts annoncées

L’arsenal meurtrier des agresseurs privilégie les armes blanches (16 cas), notamment le couteau (13 cas), instrument du crime banalisé. Mais le rapport décrit aussi des méthodes plus singulières : strangulation, usage de véhicules comme armes, ou brûlures intentionnelles. Certains cas défient l’entendement par leur cruauté calculée : une Tunisienne poignardée vingt fois au Canada par son époux; des corps mutilés puis jetés comme des déchets. Ou ce cadavre conservé pendant une année entière dans un réfrigérateur domestique.

Le système en échec : protection en berne, impunité en hausse

L’analyse institutionnelle du rapport est accablante. Les signalements préalables restent souvent lettres mortes, les mesures de protection théoriques, les médias minimisent régulièrement les faits en les qualifiant de « drames passionnels ». L’absence de statistiques officielles fiables complète ce tableau d’une société qui refuse de regarder en face l’ampleur du phénomène.

L’heure des remèdes : propositions pour briser le cycle

Face à cette hécatombe silencieuse, Aswat Nissa formule des recommandations :
  • Création d’un délit spécifique de féminicide;
  • Formation obligatoire des forces de l’ordre;
  • Campagnes nationales de choc;
  • Mise en place d’un observatoire centralisé.

Autant de mesures qui attendent encore leur concrétisation.

Des vies en suspens

Derrière la froideur des chiffres se cachent trente destins brisés, trente histoires interrompues. Alors que la Tunisie moderne célèbre chaque année ses avancées sur les droits des femmes, le rapport d’Aswat Nissa vient rappeler l’urgence d’agir contre ce fléau qui ronge les fondements mêmes de la société. Comme le souligne amèrement l’association : « Les lois ne suffisent pas à protéger les vivantes ». Un constat qui résonne comme un appel au sursaut national.

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Automobile : quand la Chine devance l’Europe, de la production à la technologie

13. Mai 2025 um 13:52

Lors de l’événement « Le secteur automobile face aux transformations mondiales », organisé le 13 mai 2015 à Tunis par la Chambre tuniso-française de l’industrie et du commerce, Philippe Baudin, président d’EQUIP AUTO, a livré une analyse lucide et nuancée sur l’évolution du secteur automobile mondial. Entre bouleversements industriels, montée en puissance de l’Asie et questionnements sur la transition électrique, son intervention a mis en lumière les défis que doivent affronter les acteurs de la filière.

Philippe Baudin a d’abord rappelé que l’industrie automobile, longtemps centrée autour des États-Unis et de l’Europe, est désormais dominée par la Chine. « En 1994, la Chine produisait 250 000 véhicules. Aujourd’hui, elle en produit 30 millions », a-t-il souligné, évoquant un renversement radical de l’équilibre mondial. L’Asie ne joue plus les seconds rôles : elle est aujourd’hui en tête.

Cette montée en puissance ne relève pas uniquement des volumes. M. Baudin note aussi une qualité croissante des véhicules chinois. Lors d’une visite à Shanghai, il dit avoir vu des véhicules BYD de segment B « extrêmement bien équipés » et vendus « moins de 8 000 euros », en contraste saisissant avec des modèles français comme la future Renault 5, proposée à « 40 000 euros ».

La décarbonation, une transition imposée plus que concertée

La transition vers l’électrique s’impose, mais ne convainc pas encore tous les acteurs. M. Baudin observe que « les décisions ont été surtout gouvernementales, pas industrielles ». Il souligne à cet égard le manque d’implication des ingénieurs dans les choix stratégiques. L’électrification est présentée comme une solution incontournable, mais son efficacité réelle, son coût et son adéquation aux besoins des usagers restent discutés.

Il précise ainsi que « 1,87 % du parc automobile mondial est 100 % électrique ». Soit un chiffre encore modeste face aux enjeux climatiques et industriels. Alors, il interroge : « Où va-t-on avec cette électrification ? »

La souveraineté industrielle européenne mise à mal

Par ailleurs, M. Baudin s’inquiète d’un effondrement progressif de la production en France. « On est passé de 4 millions à un peu moins de 1,3 million de véhicules produits », alerte-t-il. Tout en regrettant la perte de souveraineté industrielle française. Il dresse un parallèle avec le Royaume-Uni, évoquant une désindustrialisation qui ne cesse de s’accélérer.

À l’inverse, il se veut plus optimiste pour des pays comme la Tunisie : « Vous êtes en pleine expansion. Vous avez enclenché une dynamique qui vous donne un avenir plus serein que celui de certains pays européens ».

Une vision réaliste du véhicule électrique

D’un point de vue personnel, M. Baudin se montre sceptique face à une électrification généralisée déconnectée des réalités sociales. Il questionne : « Est-ce que le produit correspond à ce que je veux ? »

Prenant l’exemple d’un véhicule électrique urbain comme la Twingo, il ironise : « Je suis marié, j’ai deux enfants, deux chiens, un poisson rouge, des valises… Je fais quoi avec ma Twingo ? Je mets tout le monde sur le toit ? »

Il ne rejette pas l’électrique, mais appelle à adapter l’offre aux besoins variés des consommateurs, en particulier en termes d’autonomie, de prix et d’habitabilité.

Le défi de l’après-vente et des réparateurs

En outre, M. Baudin rappelle que l’aftermarket – la maintenance et les pièces de rechange – reste un secteur stratégique, y compris dans le contexte de l’électrique. « Même un véhicule électrique a des pièces d’usure ». Il souligne que les réparateurs doivent être formés aux nouvelles technologies, et que l’arrivée de constructeurs chinois en Europe posera des défis d’intégration pour les réseaux d’entretien. « Que fait-on si on a un accrochage avec un véhicule Xpeng ? », interroge-t-il, pointant l’absence d’infrastructures techniques adaptées pour ces nouveaux entrants.

Informer, former, anticiper : le rôle d’EQUIP AUTO

Enfin, Philippe Baudin réaffirme la mission de son organisation : accompagner les professionnels du secteur face aux mutations technologiques. À l’approche du 50ème anniversaire d’EQUIP AUTO (du 14 au 18 octobre 2025), il annonce une forte mobilisation pour l’édition 2025, avec « 95 % des grands acteurs présents » et des partenariats renforcés, notamment avec les Automobiles Awards.

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Signature d’un accord entre la CCITF et la TAA en amont d’EQUIP AUTO 2025

13. Mai 2025 um 13:50

À l’occasion de l’événement « Le secteur automobile face aux transformations mondiales : Défis, opportunités et perspectives », organisé le 13 mai 2025, la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-française (CCITF) et la Tunisian Automotive Association (TAA) ont officialisé leur partenariat à travers la signature d’un protocole d’accord. Cet engagement a été paraphé par Khelil Chaibi, président de la CCITF, et Myriam Elloumi, présidente de la TAA.

Cette signature, qui s’inscrit dans la dynamique de coopération économique bilatérale entre la Tunisie et la France, précède la tenue de la 27ᵉ édition du salon EQUIP AUTO, prévu à Paris du 14 au 18 octobre 2025. À travers cet accord, les deux structures entendent donner un cadre formel à une collaboration active déjà en place depuis plusieurs années, notamment dans le domaine de la promotion de l’industrie des équipements automobiles en Tunisie.

Raja Touil, directrice générale de la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-française, a expliqué que cet accord vise à renforcer et structurer des actions déjà menées en synergie entre les deux institutions. Elle a souligné que la collaboration avec la TAA se traduit par plusieurs initiatives communes, dont la promotion du secteur de l’équipement automobile tunisien et la mise en œuvre d’actions conjointes à l’échelle nationale et internationale.

L’accord repose sur trois grands axes de coopération. Le premier consiste à favoriser les échanges entre les entreprises tunisiennes et françaises dans le domaine de l’automobile, en créant davantage d’opportunités de partenariat industriel et commercial. Le deuxième vise à promouvoir l’industrie automobile tunisienne sur le marché français, en organisant des missions économiques et des délégations d’entrepreneurs tunisiens auprès des professionnels français du secteur. Le troisième axe porte sur l’organisation d’événements conjoints en Tunisie et en France, permettant de mieux structurer la visibilité de l’écosystème automobile tunisien auprès des acteurs internationaux.

Dans le cadre du salon EQUIP AUTO 2025, la CCITF, qui agit en tant que représentant officiel de l’événement en Tunisie, est chargée de la promotion du salon auprès des visiteurs, exposants et acheteurs tunisiens. Cette mission s’effectue en coordination étroite avec la TAA, qui pilote de son côté l’organisation du pavillon national tunisien au sein du salon.

Raja Touil a précisé que la Chambre œuvre activement à la mobilisation des entreprises tunisiennes souhaitant exposer ou visiter le salon, en misant sur une participation structurée et représentative de l’ensemble des acteurs du secteur.

Ce partenariat s’inscrit dans une volonté commune de renforcer la compétitivité de l’industrie automobile tunisienne à l’international, en particulier sur le marché européen. Il témoigne également de l’importance croissante du secteur automobile dans les échanges tuniso-français, à l’heure où la filière fait face à des mutations technologiques et industrielles majeures à l’échelle mondiale.

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Imed Charfeddine : « La Tunisie doit jouer la carte du véhicule électrique et de l’innovation »

13. Mai 2025 um 11:20

Imed Charfeddine, vice-président de la TAA, a dressé un tableau des défis et opportunités du secteur automobile tunisien. Entre essor du véhicule électrique et attractivité croissante pour les investisseurs asiatiques et américains.

« L’industrie s’adapte au marché et à la consommation », a rappelé Imed Charfeddine en ouverture de son intervention, lors de l’événement « Le secteur automobile face aux transformations mondiales », organisé à Tunis le 13 mai 2025 par la Chambre tuniso-française de l’industrie et du commerce (CTFCI). Face à un marché européen en net recul — « le nombre de véhicules produits ces dernières années est tombé à 1,8 million, et on annonce déjà des chiffres en dessous du milliard d’euros » —, le responsable a souligné l’urgence d’une redéfinition stratégique.

Les marchés traditionnels s’essoufflent, poussant les industriels à explorer de nouveaux débouchés. « Nos clients changent, se tournent vers de nouveaux marchés », a-t-il prévenu, citant notamment l’essor des constructeurs asiatiques, en particulier chinois.

Un tissu industriel déjà solide, mais en mutation

La Tunisie peut compter sur un socle industriel conséquent : plus de 100 000 emplois dans le secteur automobile, en grande partie dans le câblage. Toutefois, ce modèle est en pleine mutation. « On voit émerger des technologies électroniques, l’informatique embarquée, la connectivité. Et nous accompagnons cette transformation », a indiqué M. Charfeddine.

L’industrie locale se tourne vers des compétences plus pointues, intégrant le software, la maintenance prédictive et les bancs de tests électroniques. Il reconnaît toutefois des perturbations récentes dans certains pôles industriels, laissant entendre que des troubles ont freiné certaines dynamiques.

Vers une industrie 4.0 et des alliances stratégiques

Pour le vice-président de la TAA, l’avenir passe par l’innovation. Il appelle les pouvoirs publics à « inciter les entreprises à se transformer vers l’industrie 4.0 ». Et ce, tout en évoquant la nécessité d’un projet universitaire dédié à la montée en compétences : « Il faut former les talents qui accompagneront les nouvelles technologies et les besoins des consommateurs en connectivité et mobilité ».

Par ailleurs, la Tunisie peut tirer parti de ses accords commerciaux avec l’Europe et l’Afrique : « Ce sont des avantages à exploiter pour accompagner le développement du secteur automobile vers de nouveaux marchés ».

Attractivité croissante pour les investisseurs étrangers

Les évolutions du marché mondial ouvrent aussi des perspectives pour la Tunisie en tant que base industrielle stratégique. Face à la nécessité de raccourcir les chaînes d’approvisionnement, les géants asiatiques et américains montrent un intérêt accru pour le pays. Ainsi, « depuis vingt ans, les acteurs asiatiques rachètent des entreprises européennes. Aujourd’hui, ils viennent en Tunisie pour prospecter et envisager l’installation de nouvelles usines », poursuit-il.

M. Charfeddine cite également l’intérêt des acteurs américains et japonais, notamment dans la fabrication de composants pour véhicules électriques. « Le véhicule électrique est plus accessible à produire et à intégrer. C’est une carte que nous devons jouer », a-t-il insisté.

Compétences locales et enjeux de souveraineté technologique

L’écosystème tunisien est en mesure de répondre à ces nouveaux défis : « Plus de 8 000 ingénieurs sont formés chaque année. Nos centres universitaires, professionnels et de recherche ont permis l’émergence d’une filière de compétences remarquable ».

Des entreprises comme Leoni ou Coficab ont investi dans des centres de développement en Tunisie, certains employant plus de 1 000 ingénieurs. « Le coût des ingénieurs en Tunisie reste compétitif, avec une excellente adaptabilité aux technologies émergentes ». La proximité géographique avec l’Europe, l’usage croissant des outils numériques et l’absence de décalage horaire renforcent encore l’attractivité du pays.

Le logiciel, nouveau cœur de la voiture connectée

« La voiture de demain sera un concentré de software », a souligné Imed Charfeddine, évoquant le rôle croissant des fabricants de téléphones dans l’automobile. « Regardez les véhicules conçus par ces entreprises : ils sont vendus dans les mêmes magasins que les smartphones et misent sur l’ergonomie. »

Dans un monde où la voiture devient un terminal mobile, la Tunisie a une carte à jouer : celle de la compétence numérique appliquée à l’automobile.

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Le journalisme tunisien en deuil : Mahmoud Laâroussi n’est plus

13. Mai 2025 um 08:50

La Syndicat National des Journalistes Tunisiens (SNJT) a annoncé, dans la soirée du lundi 12 mai 2025, avec une grande tristesse, le décès du journaliste Mahmoud Laâroussi.

Mahmoud Laâroussi était membre de l’Unité de surveillance des violations au sein du syndicat depuis 2017.

Il a collaboré avec plusieurs organes de presse et occupé le poste de rédacteur en chef du journal « Attariq Al Jadid ».

Connu pour son intégrité, sa gentillesse et son engagement indéfectible en faveur de la liberté de la presse et d’expression, il a toujours été en première ligne pour défendre ses collègues.

Toute l’équipe de l’Economiste Maghrébin présente des sincères condoléances à la famille du défunt.

Qu’il repose en paix.

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Hassen Doss bouleverse en Alfredo dans une Traviata lyrique et raffinée

12. Mai 2025 um 17:54

Au Théâtre de l’Opéra (Cité de la Culture), la magie de La Traviata a opéré, avec en vedette le ténor Hassen Doss dans le rôle bouleversant d’Alfredo. Cette production tuniso-italienne du chef-d’œuvre de Verdi, présentée pour la première fois au public le vendredi 9 mai 2025, s’est déroulée devant un public de mélomanes, d’ambassadeurs et d’artistes.

Fruit d’une étroite collaboration entre les talents tunisiens et le soutien de l’Institut Culturel Italien, cette version de l’opéra associe l’Orchestre Symphonique Tunisien, le Chœur de l’Opéra, le Ballet et les solistes tunisiens, sous l’égide du ministère des Affaires culturelles.

La première représentation, donnée le 9 mai, avait vu le ténor Hassen Doss incarner Alfredo. La distribution actuelle compte aussi le baryton Haythem Lahdhiri et la soprano Lilia Ben Chikha, familiers des planches lyriques.

Dans les rôles principaux, Hassen Doss et Lilia Ben Chikha donnent vie à l’histoire tragique de Violetta et Alfredo, dont l’amour contrarié bouleverse toujours autant. À leurs côtés, Haythem Lahdhiri campe un Giorgio Germont convaincant, père inflexible aux convictions bourgeoises.

Sur scène, le drame se déploie entre fastes festifs et retraits poignants, dans une mise en scène raffinée signée par le maître italien Stefano Vizioli, connu pour ses productions aux quatre coins du monde, de la Scala à Buenos Aires. Cette version, chantée en italien et surtitrée en français, repose sur l’édition Ricordi de 1964 du livret de Francesco Maria Piave, inspiré de La Dame aux camélias d’Alexandre Dumas fils. Sous la baguette experte de Nicoletta Conti, cheffe d’orchestre de renom, le spectacle s’étire sur quatre actes et 1h50 de passion.

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Fonction publique : plus de 20 000 recrutements prévus en 2026

12. Mai 2025 um 17:01

Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Riadh Chaoued, a annoncé lundi 12 mai 2025 que les recrutements dans la fonction publique dépasseront les 20 000 en 2026. Une partie de ces embauches visera à combler les postes vacants. Et ce, conformément aux recommandations du président de la République.

Lors d’une visite de travail dans le gouvernorat de Béja, le ministre a précisé que le Conseil national des régions et des districts aura un rôle décisif dans l’élaboration du plan de développement et dans les propositions de création de centres de formation et autres projets.

Il a révélé que son ministère travaille actuellement sur de nouvelles orientations concernant certains centres et filières de formation, notamment les centres pour jeunes filles rurales, qu’il juge désormais inadaptés aux concepts actuels.

Riadh Chaoued a également appelé les parties concernées à mieux diffuser l’information et à promouvoir les grandes initiatives, les opportunités existantes et les lignes de financement disponibles pour soutenir l’investissement et l’emploi en Tunisie. Il a insisté sur la nécessité de se rendre dans les lycées, maisons de jeunes et autres espaces publics pour expliquer les programmes et mécanismes proposés par l’État. En particulier l’initiative stratégique « Auto-entrepreneur », ainsi que les programmes d’inclusion des personnes en situation de handicap et de diversification des filières de formation.

Au sujet de sa visite dans le gouvernorat de Béja, le ministre a indiqué qu’elle vise à prendre des décisions concernant des projets bloqués, notamment le centre de Téboursouk, dont les travaux sont à l’arrêt depuis 2021. Il a également annoncé la création prochaine d’une nouvelle direction régionale de l’emploi à Béja.

Concernant le centre de formation de Béja, il a précisé qu’un budget de plus d’un million de dinars a été alloué pour sa réhabilitation, dont les travaux se poursuivront jusqu’au début de l’année prochaine. Ce centre proposera pour la première fois en Tunisie une spécialité en mécanique automobile dédiée aux moteurs hybrides (électricité et essence), en plus de filières adaptées aux besoins économiques de la région.

Au cours de cette visite, le ministre s’est rendu dans plusieurs délégations, notamment Béja Sud, Téboursouk, Amdoun et Medjez el-Bab. Il a visité les centres de formation professionnelle de Béja et Téboursouk, le centre d’artisanat d’Amdoun, le centre pour jeunes filles rurales à Medjez el-Bab, ainsi que la direction régionale de l’emploi, l’espace initiative de Béja et le bureau de l’emploi de Medjez el-Bab.

Selon les services régionaux de l’emploi à Béja, des dizaines d’initiatives locales voient le jour chaque année dans le gouvernorat. Ces projets bénéficient de programmes d’accompagnement et d’ateliers de formation avant et après leur lancement.

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Ouvriers de chantiers : une nouvelle mobilisation prévue le 15 mai à La Kasbah

12. Mai 2025 um 15:16

Le groupement des coordinations régionales des ouvriers de chantiers de moins de 45 ans annonce, dans un communiqué publié lundi 12 mai 2025, l’organisation d’un mouvement de protestation le jeudi 15 mai à la Place du gouvernement à La Kasbah. Cette mobilisation vise à dénoncer le retard dans l’application de l’accord signé le 20 octobre 2020, qui prévoit l’intégration progressive de toutes les promotions avant la fin de l’année 2025.

Le groupement appelle les autorités à publier un décret présidentiel détaillant les modalités de régularisation, conformément aux délais figurant dans les décrets réglementaires précédemment publiés au Journal officiel. Ces textes concernent notamment l’intégration des 4e et 5e tranches des ouvriers de chantiers.

Les représentants du groupement demandent également l’envoi des notifications de prise de fonction aux bénéficiaires des promotions antérieures, ainsi que l’ouverture de la plateforme dédiée à la sélection des postes vacants pour les deux dernières tranches. Selon eux, ces mesures sont indispensables pour garantir le recrutement de tous les concernés d’ici la fin de l’année.

Signé il y a près de quatre ans, l’accord du 20 octobre 2020 constitue, pour les ouvriers concernés, un engagement formel de l’État à régulariser leur situation. Le groupement affirme que les retards accumulés menacent le calendrier initialement établi et accentuent le climat d’incertitude parmi les travailleurs concernés.

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258 élèves en compétition aux Olympiades de mathématiques de Djerba

11. Mai 2025 um 17:43

 La 3e édition des Olympiades de mathématiques de Djerba a réuni dimanche 258 élèves de 6 gouvernorats, dont 7 élèves non-voyants de l’Institut des malvoyants de Sousse. Ces derniers ont passé des épreuves adaptées en braille, marquant une étape forte pour l’inclusion scolaire.

 
Le président du comité d’organisation, Rafik El Bechouel, a souligné la double vocation de l’événement : promouvoir Djerba comme destination scientifique et, à terme, donner une dimension internationale à cette compétition, sur le modèle des Jeux olympiques. Le vainqueur représentera la Tunisie à l’Olympiade internationale de mathématiques en novembre 2025 en Inde.

Activités parallèles et projets futurs

Un atelier sur l’intelligence artificielle à destination des parents a été organisé en marge de la compétition. Par ailleurs, Sami Ben Jeddou, enseignant à l’Institut des aveugles de Sousse, a annoncé la participation de ses élèves à des événements similaires en Turquie et en Allemagne d’ici à septembre 2025.

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ZLECAf en action : La Tunisie mise sur l’IATF 2025 pour booster ses exportations

11. Mai 2025 um 14:21

La Tunisie participera à la Foire commerciale intra-africaine (IATF 2025), qui se tiendra du 4 au 10 septembre 2025 à Alger . Cet événement, organisé dans le cadre de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf), réunira plus de 1 600 exposants et 35 000 visiteurs professionnels.

Le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX) coordonne cette participation, offrant aux entreprises tunisiennes une plateforme pour promouvoir leurs produits, rencontrer des acheteurs et investisseurs africains, et explorer des partenariats stratégiques.

Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 16 mai 2025 via les liens suivants :

L’IATF 2025 représente une opportunité pour développer des alliances commerciales et accéder à de nouveaux marchés africains.

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Réforme du divorce en Tunisie : l’ATFD monte au front contre un projet « menaçant »

11. Mai 2025 um 11:04

Un projet de loi controversé sur le divorce agite la société civile tunisienne. Soutenu par 101 députés, le texte propose une réforme majeure : autoriser le divorce devant notaire, sans passer par les tribunaux.

Officiellement, l’objectif est de désengorger la justice et de simplifier les démarches. Mais pour l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD), c’est une ligne rouge. Dans un communiqué publié samedi 10 mai, l’organisation dénonce une « menace directe » contre les droits des femmes et des enfants. « Ces initiatives visent à saper les fondements juridiques des acquis féminins », alerte-t-elle.

Cette proposition intervient dans un climat tendu : une précédente tentative législative appelait déjà à l’amnistie des conjoints défaillants sur les pensions alimentaires. Un signal inquiétant, selon l’ATFD.

L’association rappelle que de nombreuses femmes, déjà vulnérables, peinent à accéder à la justice. En supprimant l’intervention judiciaire, la réforme ouvrirait la porte à des divorces imposés sous la contrainte, dans un cadre non protecteur.

L’ATFD appelle au retrait immédiat du texte et demande un renforcement du système judiciaire familial. Elle plaide également pour une réforme en profondeur du fonds de pension alimentaire. Enfin, elle invite les organisations de la société civile à se mobiliser pour défendre les acquis du Code du statut personnel, pierre angulaire des droits des femmes depuis 1956.

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Adel Youssef, une voix qui a marqué des générations, s’est éteint

11. Mai 2025 um 10:00

Le célèbre animateur de la Radio nationale tunisienne, Adel Youssef, est décédé ce dimanche 11 mai 2025 à l’âge de 86 ans, a annoncé la Radio nationale. Figure emblématique de la scène radiophonique tunisienne, il était surnommé « le Karawen » (rossignol), en raison de sa voix reconnaissable entre toutes.

Adel Youssef avait intégré la Radio tunisienne au début des années 1950. Son timbre singulier, associé à une diction précise et travaillée, avait rapidement conquis un large public. Sa carrière s’étend sur plusieurs décennies, marquant des générations d’auditeurs par la qualité de ses interventions et la chaleur de sa présence à l’antenne.

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