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Allemagne : le taux de chômage atteint son plus haut niveau depuis dix ans

02. Mai 2025 um 16:45

L’augmentation du nombre de chômeurs en Allemagne a été plus faible que prévu, mais le taux a atteint son plus haut niveau depuis la pandémie de la Covid-19, car les difficultés économiques ont exercé une pression sur le marché du travail, même dans des conditions de pénurie de main-d’œuvre à long terme.

L’Agence fédérale pour l’emploi (BA) a déclaré, mercredi 30 avril, que le nombre de chômeurs a augmenté de 4 000 en termes corrigés des variations saisonnières pour atteindre 2,92 millions, soit à peu près le même niveau qu’en mars.

Le taux de chômage corrigé des variations saisonnières est passé de 6,2% en mars à 6,3%. Hors pandémie, il s’agit du niveau le plus élevé depuis décembre 2015.

Ces chiffres surviennent alors qu’un nouveau gouvernement dirigé par les conservateurs se prépare à prendre ses fonctions à partir de la semaine du 5 mai 2025 avec les sociaux-démocrates. L’un de ses principaux défis sera de sortir la plus grande économie européenne de deux années de récession.

Il y avait 646 000 postes vacants en avril, soit 55 000 de moins qu’il y a un an, ce qui indique un ralentissement de la demande de main-d’œuvre, a indiqué l’Agence fédérale pour l’emploi.

L’économie continue de lutter contre une faiblesse persistante et des vents contraires structurels.

Les tarifs douaniers annoncés par Donald Trump vont lui porter un coup dur, la mettant potentiellement sur la voie d’une troisième année de récession pour la première fois dans l’histoire de l’Allemagne d’après-guerre.

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Trump subit des « pressions » pour négocier avec la Chine

02. Mai 2025 um 15:23

Contrairement à ce qu’affirme Donald Trump, c’est Washington, et non Pékin, qui est « pressé » de mener des négociations sur les droits de douane, et le gouvernement américain a « pris l’initiative » de plusieurs contacts bilatéraux. C’est ce qu’assurent, le 1er mai 2025, des médias d’État chinois.

Les deux plus grandes économies du monde sont engagées depuis des semaines dans une guerre commerciale, lancée par le président américain. Ainsi, Donald Trump a imposé des droits de douane de 145% sur la plupart des produits chinois importés sur le marché américain. De son côté, le géant asiatique a riposté en imposant ses propres droits de douane supplémentaires allant jusqu’à 125% sur certaines catégories de biens américains importés.

Depuis quelque temps, « les États-Unis, par divers canaux, ont pris l’initiative de contacter la Chine, espérant entamer des négociations sur la question des droits de douane », rapporte Yuyuan Tantian, qui fait partie du réseau de télévision d’État CCTV, citant des sources proches du dossier.

« En matière de négociations, les États-Unis sont sans aucun doute la partie la plus sous pression. L’administration Trump est actuellement confrontée à de multiples pressions. Des pressions économiques, mais aussi celles de l’opinion publique », selon la même source.

Or, Trump a laissé entendre à plusieurs reprises que la Chine avait contacté les États-Unis pour négocier des tarifs douaniers, des informations catégoriquement niées par Pékin, même si la Chine a déclaré à plusieurs reprises être ouverte au dialogue avec les États-Unis sur le commerce, mais sur la base du « respect mutuel » et non sous la « menace » de tarifs douaniers.

« En l’absence d’actions concrètes de la part des États-Unis, la Chine n’a aucune raison d’entamer des négociations avec la partie américaine », selon des sources du média chinois.

Pékin affirme souvent qu’il poursuivra la guerre commerciale « jusqu’au bout » si Washington insiste pour imposer des tarifs douaniers.

Le ministère chinois des Affaires étrangères a également publié cette semaine une vidéo promettant que le pays « ne s’agenouillera jamais ».

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La production pétrolière de la Libye s’élève à 1,39 mb/j

02. Mai 2025 um 15:10

La National Oil Corporation libyenne (NOC) a annoncé, jeudi 1er mai 2025, une augmentation de la production de pétrole brut et de gaz naturel du pays, avec une légère baisse de la production de condensats.

La NOC a déclaré que la production libyenne de pétrole brut a augmenté à 1,395 million de barils. La production totale de gaz naturel de la Libye a également augmenté à 2,5 milliards de pieds cubes jeudi, contre 2,48 milliards de pieds cubes la veille, selon l’agence de presse libyenne.

Quant à la production de condensats, elle est passée de 52 740 barils mercredi à 52 450 jeudi.

Rappelons qu’en avril dernier, l’entreprise publique pétrolière a annoncé le lancement de 22 zones d’investissement dans un nouveau cycle d’appel d’offres, dont 11 onshores et 11 offshores.

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Aggravation de la crise du secteur manufacturier américain

02. Mai 2025 um 14:39

L’industrie manufacturière américaine s’est encore contractée en avril, tandis que les droits de douane sur les biens importés ont mis à rude épreuve les chaînes d’approvisionnement, maintenant les prix payés pour les intrants à des niveaux élevés.

L’Institute for Supply Management (ISM) annonce que son indice PMI manufacturier était tombé à 48,7, son plus bas niveau en cinq mois, contre 49,0 en mars. À souligner qu’un PMI inférieur à 50 indique une contraction du secteur manufacturier, qui représente 10,2% de l’économie. Les économistes interrogés par Reuters tablaient sur un recul du PMI à 48.

L’enquête a porté sur l’annonce des tarifs douaniers du « Jour de la libération » de Trump, qui a inauguré des droits de douane considérables sur la plupart des importations en provenance des partenaires commerciaux des États-Unis, notamment 145% sur les produits chinois, déclenchant ainsi une guerre commerciale avec Pékin.

Le secteur manufacturier dépend fortement des matières premières importées. La deuxième baisse mensuelle consécutive de l’indice PMI a mis fin à une brève reprise du secteur manufacturier, portée par l’espoir d’un assouplissement de la réglementation par l’administration Trump et par des baisses de taux d’intérêt de la part de la Réserve fédérale.

L’enquête n’indique pas que les usines ont continué à anticiper les importations en avril, même si la crainte d’une hausse des prix due aux droits de douane aurait pu inciter les entreprises à passer leurs commandes plus tôt…

La production des usines est restée faible et les performances de livraison des fournisseurs se sont dégradées en avril. L’indice des livraisons des fournisseurs, établi par l’enquête, est passé de 53,5 en mars à 55,2 en avril. Un indice supérieur à 50 indique un ralentissement des livraisons.

Avec le ralentissement des livraisons, l’indice des prix payés par les fabricants pour leurs intrants a légèrement augmenté, atteignant 69,8, son plus haut niveau depuis juin 2022, contre 69,4 en mars.

L’indice des importations a diminué pour la première fois depuis décembre 2024. Les usines ont continué de supprimer des emplois, même si le rythme a ralenti. L’indice de l’emploi manufacturier, mesuré par l’enquête, est passé de 44,7 en mars à 46,5.

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Trump : « Tous les achats de pétrole iranien doivent être arrêtés »

02. Mai 2025 um 13:39

Donald Trump a déclaré que tout pays ou toute personne qui achèterait auprès de l’Iran serait immédiatement soumis à des sanctions secondaires.

Le président américain Donald Trump a déclaré, jeudi 1er mai 2025, que tous les achats de pétrole ou de produits pétrochimiques en provenance d’Iran devaient être interrompus, et que tout pays ou personne qui en achèterait serait immédiatement soumis à des sanctions secondaires.

« Ils ne seront pas autorisés à faire des affaires avec les États-Unis de quelque manière que ce soit », a-t-il ajouté dans un message sur Truth Social, rapporte Reuters.

Le Bureau du contrôle des avoirs étrangers (OFAC) du Trésor américain a imposé des sanctions à six entités et six individus en Iran et en Chine pour avoir exploité un réseau fournissant des composants de carburant pour missiles au CGRI.

Ce réseau a facilité le transfert de matériaux tels que le perchlorate de sodium et le phosphate de dioctyle et d’octyle de la Chine vers l’Iran, qui sont utilisés dans la fabrication de moteurs de missiles balistiques.

Les sanctions incluaient l’entreprise iranienne Samen Tejarat Barman, ses dirigeants et ses partenaires, ainsi que des entreprises chinoises telles que Shenzhen et AmoreLogistics.

Il convient de noter qu’en avril dernier, les États-Unis ont imposé de nouvelles sanctions visant le magnat iranien du gaz naturel, Seyed Asadoollah Emamjomeh, et son réseau d’affaires.

Le département du Trésor a déclaré dans un communiqué que le réseau Imam Jomaa est responsable de l’expédition de centaines de millions de dollars de gaz de pétrole liquéfié et de pétrole brut d’Iran vers les marchés étrangers.

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Forte hausse des dépenses militaires mondiales en 2024

30. April 2025 um 14:01

Selon l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm, plus de 2,7 billions de dollars ont été décaissés dans le secteur des dépenses militaires en 2024.

Selon une étude de l’Institut international de recherche sur la paix de Stockholm (SIPRI), les dépenses militaires mondiales ont davantage augmenté en glissement annuel en 2024 qu’à n’importe quel moment depuis la guerre froide.

Le rapport, publié mardi 29 avril, fait part d’une croissance particulièrement rapide en Europe et au Moyen-Orient. Les dépenses globales ont dépassé 2,7 billions de dollars, marquant la plus forte hausse annuelle depuis plus de 30 ans, selon le rapport.

« Plus de 100 pays à travers le monde ont augmenté leurs dépenses militaires en 2024 », écrit le SIPRI. Tout en ajoutant que les gouvernements « accordaient de plus en plus la priorité à la sécurité militaire », souvent au détriment d’autres domaines budgétaires.

L’Ukraine a « le plus grand fardeau militaire » au monde, avec des dépenses s’élevant à près de 65 milliards de dollars. Soit l’équivalent de 34% de son PIB, selon le rapport.

Les dépenses militaires en Europe, Russie comprise, ont atteint près de 700 milliards de dollars en 2024. Faisant du continent le principal contributeur à l’augmentation mondiale. Plusieurs pays d’Europe centrale et occidentale ont enregistré des hausses sans précédent.

« Pour la première fois depuis la réunification, l’Allemagne est devenue le plus gros dépensier militaire d’Europe occidentale. Ce qui est dû au fonds spécial de défense de 100 milliards d’euros annoncé en 2022 », a déclaré Lorenzo Scarazzato, chercheur au SIPRI.

L’Allemagne était également le quatrième pays au monde en termes de dépenses militaires en 2024, après les États-Unis, la Chine, la Russie et avant l’Inde. Lesquels représentaient ensemble 60% du total mondial.

L’étude a révélé que tous les membres de l’OTAN ont augmenté leurs dépenses militaires, dépensant au total 1,5 billion de dollars – soit environ 55% des dépenses militaires mondiales – en 2024.

Les États-Unis sont restés le plus grand contributeur de l’OTAN, dépensant 997 milliards de dollars. Soit environ les deux tiers du total des dépenses militaires du bloc et 37% des dépenses mondiales. Les membres européens de l’OTAN ont également augmenté leurs dépenses pour atteindre un total de 454 milliards de dollars.

Jade Guiberteau Ricard, chercheuse au SIPRI, a déclaré que l’augmentation « rapide » des dépenses européennes de l’OTAN était principalement due à ce qu’elle a appelé « la menace russe persistante » et « les inquiétudes concernant un éventuel désengagement américain au sein de l’Alliance ».

À noter que le président américain a exhorté à plusieurs reprises ses alliés européens à investir davantage dans leurs armées. Arguant que Washington supportait une part trop importante du fardeau. Les pays de l’OTAN ont présenté des plans visant à augmenter encore leurs budgets militaires, invoquant une éventuelle attaque russe. L’UE a annoncé son intention d’emprunter des centaines de milliards d’euros pour financer sa militarisation, invoquant la nécessité de dissuader la Russie.

Moscou a nié toute intention agressive, le président Vladimir Poutine qualifiant ces spéculations de « complètement absurdes ».

Enfin, le rapport montre que les dépenses militaires au Moyen-Orient ont également fortement augmenté, atteignant environ 243 milliards de dollars en 2024. Et ce, en raison de la guerre à Gaza et de l’instabilité régionale plus large.

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Chine : les tarifs douaniers de Trump impactent l’activité industrielle

01. Mai 2025 um 06:38

L’activité industrielle chinoise s’est contractée en avril à son rythme le plus rapide en 16 mois. C’est ce que révèle une enquête publiée mercredi 30 avril par le Bureau national des statistiques de Chine (NBS). Ce qui maintient les appels à de nouvelles mesures de relance; alors que le plan de taxes « Jour de la libération » de Donald Trump a mis fin à deux mois de reprise.

Cette lecture contraste avec la conviction des responsables chinois selon laquelle la deuxième économie mondiale est bien placée pour absorber le choc commercial américain. De même qu’elle suggère que la demande intérieure en Chine reste faible. Alors que les propriétaires d’usines ont du mal à trouver des acheteurs alternatifs à l’étranger.

Les fabricants avaient anticipé les expéditions sortantes en prévision des droits de douane. Mais l’arrivée des prélèvements a mis fin à cette stratégie, mettant la pression sur les décideurs politiques. Et ce, pour qu’ils s’attaquent enfin au rééquilibrage de l’économie.

L’indice officiel des directeurs d’achat (PMI) de la Chine est tombé à 49,0 en avril contre 50,5 en mars, selon le Bureau national des statistiques. Soit le niveau le plus bas depuis décembre 2023 et manquant une prévision médiane de 49,8 dans un sondage Reuters.

Quant à l’indice PMI non manufacturier, qui comprend les services et la construction, il est tombé à 50,4 contre 50,8. Tout en restant au-dessus de la barre des 50 séparant la croissance de la contraction.

« La forte baisse des indices PMI surestime probablement l’impact des droits de douane en raison d’un sentiment négatif. Mais elle suggère néanmoins que l’économie chinoise subit des pressions face au ralentissement de la demande extérieure », déclare Zichun Huang, économiste Chine chez Capital Economics. « Bien que le gouvernement renforce son soutien budgétaire, il est peu probable que cela compense totalement ce ralentissement. Et nous prévoyons une croissance économique de seulement 3,5% cette année », poursuit-il.

En outre, M. Huang a ajouté que la négativité parmi les répondants à l’enquête « exagère probablement l’impact des tarifs ». Tout en notant que « l’indice des nouvelles commandes à l’exportation est retombé à son plus bas niveau, perturbations liées au Covid-19 mises à part, depuis avril 2012 ».

Par ailleurs, la décision du président américain Trump d’imposer à Pékin des droits d’importation de 145% intervient à un moment particulièrement difficile pour la Chine. Car cette dernière est aux prises avec une déflation due à une faible croissance des revenus et à une crise immobilière prolongée.

Pékin s’est largement appuyé sur les exportations pour soutenir la fragile reprise économique depuis la fin de la pandémie. Cependant, il n’a commencé à prendre des mesures pour stimuler plus sérieusement la demande intérieure qu’à la fin de l’année dernière.

Zhao Qinghe, statisticien du NBS, a déclaré que la baisse était en grande partie due à « de brusques changements dans l’environnement extérieur (de la Chine) », dans une note accompagnant le communiqué.

De plus, une enquête distincte du secteur privé, également publiée mercredi 30 avril, a montré une forte baisse des nouvelles commandes à l’exportation; ainsi qu’un ralentissement de l’activité globale des usines.

Enfin, le yuan chinois a légèrement baissé face au dollar après la publication des données. Les premières données depuis l’annonce des tarifs douaniers par Trump indiquant les premiers signes de dommages à l’économie.

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Von der Leyen s’en prend à Trump : « Nous ne punissons pas nos voisins »

30. April 2025 um 11:11

La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a formulé de nombreuses remarques acerbes à l’encontre du président américain, Donald Trump. Et ce, dans un discours qui a révélé la concurrence croissante des deux côtés de l’Atlantique.

L’Union européenne et le monde entier souffriront des conséquences de la « politique tarifaire imprévisible du gouvernement américain », dont les tarifs sont « les plus élevés du siècle ». C’est ce qu’a déclaré Ursula von der Leyen, mardi 29 avril, lors de la conférence du Parti populaire européen à Valence, en Espagne.

« Des millions de citoyens seront confrontés à des prix alimentaires plus élevés, les médicaments coûteront plus cher, les transports coûteront plus cher, l’inflation augmentera », a-t-elle ajouté, comme le rapporte Politico.

Les tarifs douaniers de Trump – 10 % sur la plupart des pays, 145 % sur la Chine et 25 % sur l’acier, l’aluminium et les voitures – ont secoué les marchés mondiaux au début du mois.

L’ Organisation mondiale du commerce (OMC) prévoit que le commerce mondial pourrait se contracter jusqu’à 1,5 % si Trump rétablit ses tarifs « réciproques » les plus élevés – estimés à 20 % pour l’UE – qu’il a suspendus, peu après leur présentation, pendant 90 jours.

Lire aussi : OMC : la guerre commerciale pourrait réduire le PIB mondial d’environ 7 %

Bien qu’elle n’ait pas nommé le président américain, Von der Leyen a critiqué les « hommes forts » du monde entier dans des propos qui auraient facilement pu être dirigés contre le style diplomatique agressif de Trump. « Nous n’envahissons pas nos voisins et nous ne les punissons pas », a-t-elle indiqué.

A cet égard, notons que Trump a menacé à plusieurs reprises d’annexer le Groenland, refusant d’exclure le recours à la force militaire si nécessaire. Il a également exprimé son désir de faire du Canada le 51ème État américain et a promis d’imposer des sanctions économiques écrasantes si Ottawa le défie et travaille avec l’Union européenne pour riposter contre les États-Unis.

Soulignons par ailleurs que Von der Leyen s’est brièvement entretenue avec Trump au Vatican lors des funérailles du pape François samedi 26 avril. Les deux responsables convenant d’avoir une rencontre formelle à une date ultérieure.

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Les BRICS d’accord sur le multilatéralisme, mais pas sur la réforme de l’ONU

30. April 2025 um 09:58

Les ministres des Affaires étrangères des BRICS ne sont pas parvenus, mardi 29 avril, à s’entendre sur un communiqué commun final, montrant les divergences au sein du bloc diplomatique en pleine expansion. 

Dans le communiqué, le Brésil, qui préside actuellement les BRICS, a déclaré que les ministres des Affaires étrangères du groupe ont exprimé « une grave préoccupation face à la perspective d’une économie mondiale fragmentée et de l’affaiblissement du multilatéralisme » lors de leur réunion à Rio de Janeiro.

La déclaration ne mentionne pas les États-Unis, qui ont adopté un virage protectionniste radical sous la présidence de Donald Trump, dont les tarifs unilatéraux ont suscité des inquiétudes quant à un ralentissement économique mondial.

L’échec de parvenir à une déclaration commune était inattendu, a déclaré une source diplomatique, ajoutant toutefois qu’il y a une marge de manœuvre pour aplanir les divergences avant juillet, lorsque les dirigeants des BRICS se réuniront à Rio.

Le groupe élargi des BRICS, qui comprend le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud ainsi que les nouveaux membres que sont l’Égypte, l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l’Éthiopie, l’Indonésie et l’Iran, est confronté à des défis redoutables liés aux mesures commerciales américaines.

« Les ministres ont exprimé de sérieuses inquiétudes quant à la montée de mesures protectionnistes unilatérales injustifiées et incompatibles avec les règles de l’OMC, notamment l’augmentation indiscriminée de tarifs réciproques et de mesures non tarifaires », indique le communiqué.

« Il y a eu un consensus entre tous les pays, qui est exprimé dans la déclaration », a déclaré le ministre brésilien des Relations extérieures, Mauro Vieira.

Les désaccords sur la réforme de l’ONU entravent la déclaration commune

La déclaration finale n’en était pas moins une « déclaration présidentielle », loin d’être une déclaration commune, les pays n’ayant pas pu parvenir à un accord sur toutes les questions. L’Égypte et l’Éthiopie ont refusé d’accepter certains des termes appelant à une réforme des Nations unies, notamment de son Conseil de sécurité, une aspiration de longue date du Brésil, de l’Inde et de l’Afrique du Sud.

Une source diplomatique a déclaré à Reuters que les nouveaux membres africains étaient en désaccord avec la présentation de l’Afrique du Sud comme candidat préféré des BRICS pour un Conseil de sécurité réformé.

« L’élargissement a un coût. Bien sûr, nous devons redoubler d’efforts pour parvenir à un consensus. Mais, parallèlement, un groupe élargi dispose de plus de pouvoir, de plus de ressources et d’un espace de coopération plus vaste », a déclaré la source.

Les diplomates brésiliens ont souligné l’importance d’une position commune forte sur la question centrale des barrières commerciales « injustifiées » condamnées dans la déclaration, qui cite les tarifs et les mesures non tarifaires, comme l’abus des politiques vertes à des fins protectionnistes.

« L’essentiel pour les BRICS est de s’assurer que le système commercial multilatéral ne s’effondre pas complètement », a déclaré un diplomate à Reuters.

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Le moral des consommateurs américains au plus bas 

30. April 2025 um 09:45

Le moral des consommateurs américains est tombé à son plus bas niveau depuis près de cinq ans en avril, les inquiétudes croissantes concernant les tarifs douaniers pesant sur les perspectives de la première économie du monde.

Plus précisément, l’indice de confiance des consommateurs a chuté de 7,9 points à 86,0 ce mois-ci, son plus bas niveau depuis mai 2020. Les économistes interrogés par Reuters avaient prévu que l’indice glisserait à 87,5.

En revanche, l’indice, qui porte sur l’évaluation par les consommateurs des conditions actuelles des entreprises et du marché du travail, a diminué de 0,9 point à 133,5.

L’indice des attentes, qui se base sur les perspectives à court terme des consommateurs concernant les revenus, les entreprises et les conditions du marché du travail, a glissé de 12,5 points à 54,4 – le niveau le plus bas depuis octobre 2011 et bien en dessous du seuil psychologique de 80, qui signale généralement une récession imminente.

« La confiance des consommateurs a diminué pour le cinquième mois consécutif en avril, tombant à des niveaux jamais vus depuis le début de la pandémie de COVID-19 », a déclaré l’économiste du Conference Board, Stéphanie Guichard.

Le gouvernement devrait annoncer mercredi 30 avril 2025 que la croissance économique a fortement ralenti au premier trimestre, dans un contexte de forte augmentation des importations, les entreprises se précipitant pour importer des biens afin d’éviter des coûts plus élevés liés aux tarifs douaniers à venir.

Les dépenses de consommation ont probablement ralenti de manière significative, l’inflation élevée étant un obstacle majeur, ainsi que les inquiétudes concernant l’impact des tarifs douaniers sur l’économie, ce qui a incité certains ménages à limiter leur consommation pour protéger leur épargne, estiment les analystes.

Le PIB américain a probablement augmenté à un taux annualisé de 0,3 % au cours du trimestre janvier-mars, le rythme le plus lent depuis le deuxième trimestre 2022, selon un sondage Reuters.

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La Chine est sur le point de surpasser la puissance nucléaire américaine

29. April 2025 um 14:30

L’énergie nucléaire chinoise est en bonne voie pour permettre à ce pays de surpasser l’Amérique et d’atteindre la domination mondiale dans ce domaine, après avoir accepté de lancer 10 nouveaux réacteurs. Cela révèle les efforts incessants de la Chine pour maintenir son leadership dans tous les secteurs économiques, en particulier celui de l’énergie, notamment les énergies renouvelables.

Le Conseil d’État chinois a approuvé le lancement de 10 nouveaux réacteurs dimanche 27 avril 2025, dans ce qui semble être un vote visant à maintenir l’énergie nucléaire au cœur de la transition du géant asiatique vers l’énergie propre, selon un rapport examiné par la Platforme ‘Energy’, basée à Washington.

En février dernier, un rapport a montré que les investissements dans les énergies propres en Chine étaient en passe d’égaler les dépenses mondiales en combustibles fossiles, soit 1,12 billion de dollars.

Un rapport publié par la plateforme britannique Carbon Brief a montré que les dépenses de la Chine en matière d’énergie propre en 2024 ont atteint 6,8 billions de yuans (940 milliards de dollars).

Bien que la croissance des investissements dans les énergies propres en Chine ait ralenti à 7 % en 2024, contre 40 % l’année précédente, elle reste un moteur majeur de croissance, représentant 10 % du PIB pour la première fois, enregistrant une contribution économique massive de 13,6 billions de yuans (1,9 billion de dollars), équivalente à des économies de la taille du Mexique ou de la Suisse, selon notre source.

Coût des réacteurs nucléaires chinois

Les autorités chinoises ont approuvé le lancement de 40 réacteurs nucléaires sur quatre ans, à raison de 10 réacteurs par an. Alors que la construction de 30 réacteurs est en cours, 10 nouveaux réacteurs ont été approuvés le 27 avril.

Avec cette récente approbation, la Chine est sur le point de contrôler la moitié de l’énergie nucléaire mondiale et est sur le point de dépasser l’Amérique en termes de taux de production d’énergie nucléaire d’ici la fin de la décennie actuelle (2030).

Le journal local, The Paper, a rapporté que le coût total des dix nouveaux réacteurs nucléaires s’élève à 200 milliards de yuans (36 milliards de dollars américains).

Cette nouvelle a fait grimper les actions de plusieurs sociétés en début de séance le lundi 28 avril 2025. Par exemple, l’action de China General Nuclear Power a augmenté de 4,1 %.

Capacité prévue

La capacité nucléaire de la Chine devrait atteindre 65 gigawatts d’ici la fin de cette année (2025), soit une augmentation d’environ 5 gigawatts par rapport à la capacité totale de la fin de l’année dernière (2024), selon les données du Conseil chinois de l’électricité.

D’ici la fin de 2040, le parc de réacteurs nucléaires chinois devrait avoir une capacité de 200 gigawatts, soit 10 % de la production d’électricité du pays, selon un rapport publié par l’Association chinoise de l’énergie nucléaire le dimanche 27 avril 2025.

Le coût d’un réacteur est de 2,7 milliards de dollars en Chine, contre plus de 30 milliards de dollars au Royaume-Uni, par exemple. Deux réacteurs en construction au Royaume-Uni à Hinkley Point C devraient coûter 47,9 milliards de livres sterling (63,71 milliards de dollars américains).

Plusieurs rapports ont également indiqué que les projets d’énergie nucléaire aux États-Unis et en Europe souffrent de retards et de reports en raison de coûts élevés.

Les experts du secteur estiment que l’activité de développement de l’énergie nucléaire en Chine ces dernières années s’inscrit dans le cadre de sa volonté de développer des sources d’énergie propres, et ils prédisent que le pays obtiendra probablement de l’énergie à partir de sources autres que les combustibles fossiles lors de sa transition vers l’énergie verte.

Il convient de noter que la Chine est la deuxième plus grande économie du monde et qu’elle est à l’origine de la plus grande quantité d’émissions de gaz à effet de serre. Car la production d’électricité dépend principalement des centrales à charbon.

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Les tarifs douaniers sur les automobiles possiblement réduits

29. April 2025 um 11:45

L’administration Trump va réduire ce mardi 29 avril l’impact de ses droits de douane sur les véhicules automobiles. Et ce, en allégeant certains tarifs douaniers imposés sur les pièces étrangères des voitures fabriquées aux États-Unis. Tout en empêchant les droits de douane sur les voitures fabriquées à l’étranger de s’accumuler. C’est ce qu’indiquent des responsables.

« Le président Trump construit un partenariat important avec les constructeurs automobiles nationaux et nos formidables travailleurs américains », a déclaré le secrétaire au Commerce, Howard Lutnick, dans un communiqué de la Maison Blanche. « Cet accord constitue une victoire majeure pour la politique commerciale du président. Car il récompense les entreprises qui fabriquent aux États-Unis. Tout en offrant une voie d’accès aux fabricants qui ont exprimé leur engagement à investir en Amérique et à développer leur production nationale ».

Les constructeurs automobiles ont déclaré qu’ils s’attendaient à ce que Trump accorde un allègement des tarifs douaniers sur les automobiles avant son voyage dans le Michigan. Cet état abrite les trois constructeurs automobiles de Detroit et plus de 1 000 grands fournisseurs automobiles.

En outre, la semaine dernière, une coalition de groupes de l’industrie automobile américaine a exhorté Trump à ne pas imposer de droits de douane de 25 % sur les pièces automobiles importées. Avertissant que cela réduirait les ventes de véhicules et augmenterait les prix.

« Les tarifs douaniers sur les pièces détachées automobiles vont brouiller la chaîne d’approvisionnement automobile mondiale et déclencher un effet domino. Lequel entraînera une hausse des prix des automobiles pour les consommateurs, une baisse des ventes chez les concessionnaires et rendra l’entretien et la réparation des véhicules à la fois plus coûteux et moins prévisibles ». Ainsi ont encore déclaré les groupes industriels dans la lettre.

A cet égard, notons que la lettre des groupes représentant General Motors, Toyota Motor, Volkswagen , Hyundai et d’autres, a été envoyée au représentant américain au commerce, Jamieson Greer, au secrétaire au Trésor, Scott Bessent, et au ministre du Commerce, Lutnick.

« La plupart des fournisseurs automobiles ne sont pas équipés pour faire face à une perturbation brutale due aux droits de douane. Nombre d’entre eux sont déjà en difficulté et risquent des arrêts de production, des licenciements et la faillite », ajoute la lettre. Précisant enfin qu’« il suffit de la défaillance d’un fournisseur pour entraîner l’arrêt de la chaîne de production d’un constructeur automobile ».

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Le Maroc ouvre la porte de l’Atlantique aux pays du Sahel

29. April 2025 um 09:22

Lors de leur visite lundi 28 avril à Rabat, les ministres des Affaires étrangères du Burkina Faso, du Mali et du Niger ont déclaré leur plein engagement à accélérer la mise en œuvre de l' »Initiative Atlantique » marocaine visant à permettre à leurs pays enclavés d’accéder à l’océan Atlantique via le territoire marocain.

Cette initiative, dévoilée par le roi Mohammed VI dans son discours de 2023, ne s’entend pas seulement dans le cadre d’un soutien au développement ou d’une rupture de l’isolement géographique des pays du Sahel – Alliance des Etats du Sahel (AES) -, il comporte plutôt des dimensions géopolitiques évidentes, notamment à la lumière des profonds changements que la région a connus depuis la vague de coups d’État entre 2020 et 2023, les nouvelles alliances militaires qui ont suivi et le déclin de l’influence de la France, l’ancienne puissance coloniale.

Le roi Mohammed VI, qui a reçu les ministres des Affaires étrangères des trois pays, a souligné les relations « fortes et de longue date » entre le Royaume et ces pays, selon Reuters.

Mais le contenu le plus important de la visite a été l’accent mis par les chefs de la diplomatie du Burkina Faso, du Mali et du Niger sur le fait que le projet marocain représente une « opportunité stratégique » pour leurs pays, qui, selon eux, connaissent « une sorte d’isolement politique et économique ». Une référence implicite à l’isolement croissant auquel ces régimes militaires sont confrontés sur la scène internationale, selon le site d’information Al-Ain News.

Ainsi, le ministre malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a souligné que le projet « contribue à diversifier nos accès à la mer », à un moment où ces pays sont confrontés à un isolement géographique croissant suite à l’expulsion des forces françaises et internationales et à leur rapprochement militaire avec la Russie.

Son homologue nigérien, Bakary Yawu Sangaré, abonde dans le même sens et considère que ce projet constitue « une opportunité pour nos pays isolés ».

Karamoko Jean-Marie Traoré, ministre burkinabé des Affaires étrangères, a souligné que l’initiative marocaine intervient à un moment où « nos pays connaissent une sorte de confinement politique et économique ».

Déplacement des axes d’influence

Après que les régimes de Bamako, Ouagadougou et Niamey ont choisi de se rapprocher de la Russie et d’abandonner leur allié français, ils s’orientent vers un partenariat avec Rabat, qui se présente comme une puissance régionale dotée d’une situation géographique stratégique, de connexions internationales stables et d’un agenda de développement clair.

Les relations tendues entre ces pays et d’autres États de la région renforcent également l’importance du Maroc en tant que partenaire alternatif dans les projets d’infrastructures et les ambitions régionales.

L’isolement imposé à cette alliance suite à son retrait des organisations régionales traditionnelles (comme la CEDEAO) semble désormais se heurter à une tentative d’ouvrir un nouveau corridor vers les marchés mondiaux à travers l’Atlantique.

Pari marocain

Pour le Maroc, cette initiative s’inscrit dans une vision plus large visant à renforcer son influence en Afrique de l’Ouest et à connecter les économies de la région aux infrastructures marocaines, notamment à la lumière de l’accélération des projets transfrontaliers de transport et d’énergie.

Mais des défis subsistent, notamment en ce qui concerne le financement des projets et la garantie de la sécurité le long des corridors potentiels.

Dans un contexte similaire, les relations entre ces pays et l’Algérie sont récemment devenues tendues. Début avril 2025, les pays ont d’ailleurs rappelé leurs ambassadeurs à Alger, pays accusé d’avoir abattu un drone militaire malien dans le nord du pays, près de la frontière algérienne, fin mars 2025.

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Après plusieurs heures dans l’ombre, l’Espagne et le Portugal retrouvent la lumière

29. April 2025 um 08:25

L’électricité a commencé à revenir dans certaines parties de la péninsule ibérique dans la soirée du lundi 28 avril 2025 après une panne massive qui a paralysé la majeure partie de l’Espagne et du Portugal. Cette panne a cloué au sol des avions, interrompu les transports publics et forcé les hôpitaux à suspendre leurs opérations de routine.

Le ministère espagnol de l’Intérieur a déclaré l’état d’urgence nationale et déployé 30 000 policiers à travers le pays pour maintenir l’ordre, tandis que les gouvernements des deux pays (Espagne et Portugal) convoquaient des réunions d’urgence de leurs cabinets.

Il faut dire que des pannes d’une telle ampleur sont extrêmement rares en Europe. La cause n’est pas claire, le Portugal suggérant que le problème provenait d’Espagne, et celle-ci pointant du doigt une rupture de ses liens avec la France.

Le Premier ministre portugais, Luis Montenegro, a déclaré qu’il n’y avait « aucune indication » qu’une cyberattaque ait provoqué la panne, qui a commencé vers 10h33 GMT lundi, et ce suite à des rumeurs ayant circulé sur un possible sabotage.

Pour sa part, le Premier ministre espagnol, Pedro Sanchez, affirme avoir parlé au secrétaire général de l’OTAN, Mark Rutte. Il a affirmé que l’Espagne avait subi une perte de production d’électricité de 15 GW en cinq secondes, soit 60 % de la demande nationale. Des techniciens s’efforçaient de comprendre la cause de cette chute soudaine, a-t-il précisé.  « C’est quelque chose qui n’est jamais arrivé auparavant », a-t-il ajouté.

Joao Conceicao, membre du conseil d’administration de l’opérateur de réseau portugais REN, a déclaré aux journalistes que la société n’avait pas exclu la possibilité d’une « très grande oscillation de la tension électrique, d’abord dans le système espagnol, qui s’est ensuite propagée au système portugais ». Et « il pourrait y avoir mille et une causes, il est prématuré d’évaluer la cause »…

L’opérateur de réseau électrique espagnol REE a imputé un échec de connexion avec la France à l’origine d’un effet d’entraînement. « L’ampleur de la perte d’électricité a dépassé ce que les systèmes européens sont censés gérer et a provoqué une déconnexion des réseaux espagnol et français, ce qui a conduit à son tour à l’effondrement du système électrique espagnol », selon Eduardo Prieto.

Pour leur part, des régions de France frontalières d’Espagne ont subi une brève panne de courant. RTE, le gestionnaire du réseau électrique français, a annoncé avoir pris des mesures pour alimenter en électricité certaines zones du nord de l’Espagne après la panne.

Puissance restaurée

En Espagne, le courant a commencé à revenir dans le Pays basque et à Barcelone en début d’après-midi, ainsi que dans certaines parties de la capitale Madrid lundi soir. Selon le gestionnaire du réseau national, environ 61 % du courant avait été rétabli.

Dans une vidéo publiée sur X, le maire de Madrid, José Luis Martinez-Almeida, a déclaré que l’éclairage public de la ville n’avait pas été entièrement rétabli et a donc recommandé aux gens de rester chez eux, ajoutant : « Il est essentiel que les services d’urgence puissent circuler ».

L’électricité était également progressivement rétablie dans plusieurs municipalités du Portugal lundi soir, notamment dans le centre-ville de Lisbonne. L’opérateur du réseau électrique REN a indiqué que 85 des 89 sous-stations électriques étaient de nouveau en service.

Des pannes de courant d’une telle ampleur sont rares en Europe. En 2003, un problème sur une ligne hydroélectrique entre l’Italie et la Suisse avait provoqué une panne majeure sur toute la péninsule italienne pendant environ 12 heures.

En 2006, un réseau électrique surchargé en Allemagne avait provoqué des coupures de courant dans certaines régions d’Europe et jusqu’au Maroc.

Par ailleurs et selon le groupe de réflexion sur l’énergie Ember, environ 43 % de l’énergie espagnole provient de l’énergie éolienne et solaire, le nucléaire représentant 20 % supplémentaires et les combustibles fossiles 23 %.

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L’économie américaine n’a réalisé que 0,4 % de croissance au premier trimestre

28. April 2025 um 13:25

L’économie américaine, qui avait enregistré une forte croissance en 2024, a perdu de son élan au premier trimestre 2025. Elle n’a réalisé que 0,4 % de croissance, a rapporté dimanche 27 avril Bloomberg.

L’agence estime que cette baisse s’est produite en raison de la fatigue des consommateurs et d’un déficit commercial croissant dû aux entreprises qui se précipitent pour augmenter les importations de biens dont les prix risquent d’augmenter en raison des tarifs douaniers du président américain, notamment les importations de voitures.

Les premières estimations du gouvernement américain pour le PIB du premier trimestre devraient montrer une croissance de 0,4 %, le niveau le plus bas en trois ans. « Étant donné que les marchés financiers sont très sensibles aux perspectives de croissance de l’économie, la stagnation du PIB risque d’accroître les inquiétudes de Wall Street quant au risque de récession », précise Bloomberg.

Jusqu’à présent, le rythme des embauches a toutefois légèrement ralenti et il n’y a aucun signe de licenciements massifs. Les données mensuelles sur l’emploi seront publiées et devraient montrer que 130 000 emplois ont été créés. Soit environ 100 000 de moins que l’augmentation plus importante que prévu en mars. Le taux de chômage devrait rester à 4,2 %.

Les chiffres de croissance du PIB qui seront publiés mercredi 30 avril constitueront la première évaluation de l’économie au cours du premier trimestre du second mandat de Donald Trump, et seront révélateurs de l’impact des tarifs douaniers et de la politique commerciale plus large du président Trump, avant la vague beaucoup plus importante de tarifs douaniers annoncée le 2 avril.

Les investissements des entreprises dans les équipements – principalement les avions commerciaux – peuvent être un point positif qui contribuera positivement au PIB. Toutefois, les entreprises sont devenues de plus en plus prudentes quant à leurs dépenses, en attendant que le paysage s’éclaircisse concernant les tarifs douaniers, les accords commerciaux et la politique fiscale.

Les consommateurs, dont beaucoup s’inquiètent de la sécurité de leur emploi, semblent également limiter leurs achats.

L’indice des prix des dépenses de consommation personnelle, hors alimentation et carburant – qui est la mesure de l’inflation sous-jacente suivie par la Fed -, devrait augmenter de 2,6 % sur une base annualisée, soit sa plus faible augmentation annuelle depuis juin 2024.

Cependant, la Fed, qui se réunit les 6 et 7 mai, une semaine après la publication des données du PIB, n’a pas encore signalé son intention de réduire les taux d’intérêt.

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France : vers une fusion massive des agences publiques

28. April 2025 um 12:04

Le gouvernement français va proposer de regrouper ou de supprimer un tiers des agences gouvernementales d’ici la fin de l’année; et ce, afin de réaliser des économies. C’est ce qu’a annoncé dimanche 27 avril 2025 le ministre des Comptes publics.

« Nous allons, d’ici la fin de l’année, proposer dans le budget qu’un tiers des agences et opérateurs publics qui ne sont pas des universités soient fusionnés ou supprimés ». Ainsi a déclaré Amélie de Montchalin, ministre des Comptes publics, dans un entretien à CNews/Europe 1. Cela permettrait d’économiser deux à trois milliards d’euros, a-t-elle ajouté.

« Aujourd’hui, on a 180 000 personnes qui travaillent dans les agences et les opérateurs; plus que de gendarmes dans le pays. Elles sont toutes un métier, une mission. Notre rôle, c’est de considérer que […] les choses ne sont pas immuables », a-t-elle complété.

Cependant, la ministre des Comptes publics n’a pas spécifié quels agences et opérateurs allaient être fusionnés ou supprimés.

En 2024, le déficit public s’est creusé à 5,8 % du produit intérieur brut (PIB). Le Premier ministre français, François Bayrou, espère le ramener à 5,4 % cette année. Et ce, au prix d’un effort budgétaire d’une cinquantaine de milliards d’euros, renforcé récemment par 5 milliards supplémentaires.

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La hausse de l’euro pourrait freiner les bénéfices des entreprises européennes de 2 à 3 %

28. April 2025 um 10:42

L’euro a connu une hausse inattendue depuis l’annonce par le président américain, Donald Trump, de taxes douanières importantes, qui devraient réduire d’au moins deux points de pourcentage les bénéfices des entreprises européennes, aggravant ainsi l’impact des taxes elles-mêmes.

Un rapport de Goldman Sachs, publié ce lundi 28 avril, indique qu’alors que les économistes s’attendent à ce que les monnaies des pays s’affaiblissent lorsqu’elles sont frappées par des droits de douane, limitant ainsi quelque peu les dégâts, le contraire s’est produit avec l’euro depuis que la bombe de Trump du 2 avril a déclenché le chaos sur les marchés et fait chuter le dollar, valeur refuge.

En effet, l’euro, également porté par un changement radical en Allemagne vers des dépenses massives, a progressé d’environ 10 % depuis début mars et a atteint un niveau record sur une base pondérée des échanges commerciaux, un indicateur clé pour la Banque centrale européenne. La moitié de cette hausse a été enregistrée en avril, mettant la monnaie sur la voie de son mois le plus fort depuis fin 2022.

C’est une mauvaise nouvelle pour l’économie européenne, dépendante des exportations, où les entreprises de l’indice STOXX 600 tirent 60 % de leurs revenus de l’étranger, dont les États-Unis représentent près de la moitié, estime Goldman Sachs.

« Si vous avez une croissance beaucoup plus faible et un euro beaucoup plus fort, cela représente un double coup dur pour l’Europe », a déclaré Emmanuel Cau, responsable de la stratégie actions européennes chez Barclays.

Historiquement, une hausse soutenue de 10 % de l’euro réduit les bénéfices des entreprises de 2 à 3 %, a déclaré Dennis Jose, stratégiste en chef des actions de BNP Paribas. Cela ne fera qu’accroître l’incertitude, les tarifs douaniers pesant déjà sur les perspectives de bénéfices du premier trimestre.

L’Allemagne, poids lourd des exportations et première économie de l’UE, pourrait souffrir d’une « légère récession » en 2025, a récemment déclaré le président de la Bundesbank, Joachim Nagel. Tandis que le Fonds monétaire international a réduit ses prévisions de croissance pour l’ensemble du bloc pour cette année et l’année prochaine.

 Douleur plus profonde

Alors que certaines banques s’attendent à ce que l’euro atteigne 1,20 dollar cette année, la douleur pourrait être plus profonde. Et les entreprises tirent déjà la sonnette d’alarme sur les résultats du premier trimestre.

Même avant la dernière étape de la hausse de l’euro, le chiffre d’affaires d’Unilever du premier trimestre a diminué, l’impact des devises ayant contribué à compenser la croissance des ventes.

SAP, l’entreprise la plus valorisée d’Europe, prédit que pour chaque hausse d’un centime de l’euro, son chiffre d’affaires annuel pourrait diminuer d’environ 30 millions d’euros (34,05 millions de dollars).

L’Oréal estime que le maintien du niveau de 1,15 $ atteint par l’euro la semaine dernière pendant toute l’année pourrait entraîner une baisse de ses ventes nettes allant jusqu’à 2,9 %.

Pour les entreprises, le risque porte également atteinte à leur compétitivité, un domaine dans lequel le bloc avait désespérément besoin d’un coup de pouce, même avant toutes les turbulences liées aux tarifs douaniers.

« Nous sommes un continent exportateur, et cela signifie que, net sur net, nous verrons une demande moindre », a déclaré Marieke Blom, économiste en chef d’ING. Elle s’attend à ce que la croissance de la zone euro souffre même si la force de la monnaie soutient les consommateurs, réduisant les coûts des importations, y compris l’énergie.

L’un des principaux points faibles des constructeurs automobiles est leur position dominante. Les voitures constituent un produit d’exportation européen essentiel et ont subi la pression de la concurrence chinoise avant même d’être frappées par un nouveau tarif douanier américain.

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Maroc : amélioration significative des ressources en eau

28. April 2025 um 09:24

Le Maroc connaît une amélioration de sa situation hydrique après sept années consécutives de sécheresse, qui ont eu un impact négatif sur les ressources en eau et entraîné un stress hydrique qui a contraint le gouvernement à déclarer l’ »état d’urgence hydrique ».

Les pluies et les chutes de neige des dernières semaines ont reconstitué les réserves des barrages, le taux de remplissage total atteignant 40,1% au 21 avril, avec un total de 6 718 millions de mètres cubes, selon les dernières données du ministère de l’Équipement et de l’Eau publiées dimanche 27 avril par le site marocain SHAFAQNA.

Contrairement aux années précédentes, où le taux de remplissage des barrages ne dépassait pas 28 %, les nouveaux chiffres semblent rassurants, indiquant une amélioration significative des ressources en eau.

A cet égard, le ministre de l’Équipement et de l’Eau, Nizar Baraka, a déclaré au Parlement marocain, le 21 avril 2025, que « cet été sera différent des années précédentes, où nous avons connu une crise liée à la disponibilité de l’eau potable dans plusieurs régions. L’amélioration dont nous parlons n’est pas la fin de la crise de la sécheresse, mais plutôt une sécheresse moins grave ».

A noter que le Maroc fait partie des pays confrontés à une pénurie d’eau importante et, selon la Banque mondiale, se rapprochant rapidement du seuil absolu de pénurie d’eau de 500 mètres cubes par personne et par an.

Impacts de la sécheresse sur l’économie marocaine

Pour la Banque africaine de développement (BAD), la sécheresse est devenue une réalité à laquelle le Maroc doit s’adapter, impactant tous les aspects de l’activité économique, notamment l’agriculture, l’industrie, les services et le tourisme.

La Banque africaine de développement expliquait dans un article publié en mars 2024 que « les ressources en eau du Maroc sont dans une situation difficile en raison de la baisse du niveau des nappes phréatiques et du faible remplissage des barrages. Les citoyens consomment désormais un peu plus de 600 mètres cubes d’eau par an, soit un quart de ce qu’ils consommaient il y a moins de 60 ans ».

Taux de remplissage des barrages : l’espoir

Mustafa Benramel, président de l’Association Phares Écologiques pour le Développement et le Climat, estime que « l’amélioration notable du taux de remplissage des barrages, variable d’un barrage à l’autre et d’un bassin hydrographique à l’autre, suscite optimisme et espoir, et aura un impact positif significatif à plusieurs niveaux, notamment en matière de sécurité hydrique. Cette augmentation contribuera à fournir l’eau d’irrigation nécessaire à la prochaine campagne agricole et à améliorer la productivité des cultures. Ce qui aura un impact positif sur la sécurité alimentaire et l’économie nationale, ainsi que sur la sécurisation de l’approvisionnement en eau potable et la réduction de la pression sur d’autres ressources telles que les eaux souterraine. Contribuant ainsi à leur préservation et à leur pérennité pour les générations futures ».

Et d’ajouter : « Il est important de rappeler que ces pluies et la montée des eaux constituent une avancée positive, mais les défis liés à la pénurie d’eau et au changement climatique demeurent. Il est donc essentiel de continuer à adopter des politiques et des mesures visant à rationaliser la consommation d’eau, à développer les infrastructures hydrauliques et à rechercher des solutions innovantes pour garantir la sécurité hydrique à long terme ».

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Algérie : lancement d’un programme de renouvellement des allocations chômage

28. April 2025 um 08:51

Le gouvernement algérien a annoncé, dimanche 27 avril 2025, le lancement d’un programme d’allocation chômage pour soutenir les citoyens incapables de trouver du travail en Algérie.

Les personnes souhaitant bénéficier de cette aide en Algérie peuvent s’inscrire via le site de l’Agence nationale de l’emploi (ANEM) en utilisant le lien dédié sur la plateforme officielle, rapporte l’APS.

L’allocation chômage est un pilier fondamental du soutien aux groupes les plus vulnérables de la société algérienne, leur fournissant un revenu mensuel qui allège leurs frais de subsistance.

Grâce à cette subvention, le gouvernement cherche également à encourager les bénéficiaires à participer à des programmes de formation professionnelle et de réadaptation, augmentant ainsi leurs chances d’entrer sur le marché du travail à l’avenir.

Pour ce faire, l’Agence nationale de l’emploi a publié dimanche sur son site officiel les étapes à suivre pour renouveler les allocations chômage. Toutes les procédures sont entièrement réalisées par voie électronique afin de faciliter le processus pour les bénéficiaires.

A rappeler que la plateforme numérique d’inscription aux allocations chômage a été lancée pour la première fois en 2022 en Algérie. À l’époque, plus d’un million de personnes s’étaient inscrites, dont 92 % avaient obtenu un rendez-vous immédiat avec les agences locales pour l’emploi. Mais 9 % des demandes d’allocations chômage avaient été rejetées parce qu’elles ne remplissaient pas les conditions d’éligibilité.

A la fin du premier trimestre 2025, environ 2,5 millions de personnes ont bénéficié des allocations. Lesquelles se sont élevées à environ 457 milliards de dinars algériens.

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