Le Japon, où IQOS a été lancé pour la première fois en 2014, a connu une baisse de 46 % du tabagisme à l’échelle nationale. Philip Morris International (PMI) célèbre le 10ème anniversaire de l’introduction de son dispositif de tabac chauffé, IQOS. Le lancement de cette innovation sans fumée a marqué un moment décisif vers […]
Une circulaire de la plus haute importance sur laquelle les médias ne se sont pas trop attardés alors que son impact devrait être assez conséquent sur la redynamisation de l’économie nationale. Une circulaire qui œuvre à la relance des projets publics budgétisés bloqués depuis des années et dont les montants s’élèvent à des dizaines de milliards de dinars.
Il s’agit de la circulaire 27 édictée au mois de novembre dernier dont les principales mesures visent l’activation des projets publics dont la réalisation tarde à venir mais pas seulement, ceux privés aussi. Le grand titre de la circulaire est : Efficience, célérité, évaluation et redevabilité.
L’une des mesures les plus importantes prises dans le cadre de la circulaire se rapporte à la révision exceptionnelle des contrats Etats-prestataires, après la guerre en Ukraine s’agissant principalement du secteur du BTP.
Lorsque les prix du PVC, du bois, du cuivre et surtout du bitume et de l’acier ont flambé, ils ont entrainé une crise profonde mettant en souffrance les entreprises de construction s’agissant de l’enrobé noir désigné sous le vocable de “béton bitumineux noir”.
Les petites et moyennes entreprises, non soutenues par les banques, ont été dans l’incapacité de finaliser leurs projets et d’honorer leurs engagements bancaires et ont fait faillite. Les grandes entreprises ont pu relativement sauver les meubles : « Dans leur cas, tout dépendait des garanties données aux banques, celles dont les garanties ne sont pas suffisantes n’ont pas non plus résisté », explique un opérateur dans le secteur du BTP.
“La circulaire 27 : un signal fort de l’État pour une administration plus réactive et au service de l’investissement.”
Alors que dans d’autres pays, en 6 mois, des mesures ont été prises pour soutenir les entreprises, en Tunisie, on a attendu la promulgation d’une loi et la préparation d’un manuel de procédures très complexe.
Kamel Madouri, Chef du Gouvernement a eu le courage de prendre des décisions que ses prédécesseurs ont omises. Il a été réactif. Il a renforcé l’équipe en charge du pilotage des projets publics et leur a donné un pouvoir décisionnel. La circulaire 27 autorise la révision des prix et l’abandon des pénalités de retard y compris pour l’année 2025 pour donner du souffle à des entreprises en crise depuis la pandémie covid 19.
Un changement considérable dans la façon de voir les choses prouvant la détermination de l’Etat à relancer les investissements. Par pareilles mesures, Kamel Madouri œuvre à transformer le mindset de l’Administration publique l’incitant à prendre en compte des difficultés des entreprises et l’associant à leur sauvetage.
Dans la circulaire, il a abordé la problématique de la caution bancaire qu’il a divisé par deux. Il a laissé la caution définitive au même niveau, faisant passer la garantie de 10 à 5%, ce qui allège le poids des engagements financiers des entreprises et aussi ceux des banques.
Le Chef du Gouvernement est allé plus loin, il a touché au détail s’agissant de la libération des cautions accordant à l’opérateur 2 mois pour régulariser sa situation dans le cas où il n’a pas respecté les délais et c’est nouveau.
Remettre sur pied les projets résiliés !
Autre nouveauté, celle relative aux marchés résiliés. 90% des marchés résiliés ne trouvent plus preneurs. Un marché aux arrêts part en fumée même si on y perd des montants substantiels parce qu’on ne veut pas assumer sa responsabilité, parce que les prix sont devenus plus élevés ou à cause de tensions sociales. Les exemples des chantiers des piscines publics lancés après 2011, presque tous à l’arrêt, « irrécupérables à ce jour » ou encore le centre culturel de Jendouba dont la construction n’a pas été achevée, sont plus qu’édifiants.
Grâce à la circulaire 27, on peut désormais opérer une sorte de repêchage des projets en suspens, invitant de nouveau les entrepreneurs, en charge initialement des travaux, à reprendre les chantiers sans leurs imposer des pénalités tout en révisant les clauses contractuelles à l’origine des blocages.
“Des milliards de dinars bloqués enfin débloqués grâce à la vision audacieuse de la circulaire 27.”
L’objectif final étant d’achever la réalisation des projets d’intérêt public en usant d’un pouvoir discrétionnaire utile pour leur redémarrage avec la couverture du chef du gouvernement, sans pénaliser financièrement les prestataires et allant jusqu’à les indemniser, dans quelques cas, quand ils ne sont pas à l’origine des retards ou des blocages.
Soit une nouvelle manière de traiter les problématiques n’acculant pas systématiquement les prestataires mais faisant en sorte que l’Administration publique, qui n’était jamais sujette aux questionnements, assume sa part de responsabilité quand elle est défaillante. Le contrat sous Kamel Madouri ne revêt plus une dimension sacrée intouchable mais doit plus que tout répondre à des impératifs d’intérêt public.
La résiliation à tort laquelle menaçait l’existence même d’un prestataire donnant un coup fatal à son image et le mettant sur la liste des infréquentable des banques n’est plus d’actualité.
“La circulaire 27 : une rupture avec les dogmes administratifs pour une économie tunisienne plus dynamique.”
L’utilité fait donc loi loin des dogmes administratifs, lesquels peuvent être une entrave au développement d’un pays surtout lorsqu’entre 40 et 60% des appels d’offres dans les régions sont déclarés infructueux pour manque ou absence de soumissionnaires. La raison en est bien entendu la destruction du tissu entrepreneurial victime d’un contexte économique défavorable depuis 2011 et d’un climat d’affaires défavorable. La solution la plus évidente est de reconstruire ce tissu, ce à quoi s’attellent Kamel Madouri et son gouvernement.
Autre aspect abordé dans la circulaire, les mesures concernant l’aspect foncier, et la facilitation de l’obtention des terrains. Aujourd’hui quand il s’agit de projet publics, l’accord doit pouvoir se faire de manière automatique sans passer par la procédure complexe d’expropriation soit le passage par plusieurs administrations ou ministères. Ceci concernant les terrains appartenant directement ou indirectement à l’État dans l’attente de la révision des lois lorsqu’il s’agit de terrains privés ou communautaires.
la logique de performance et de l’efficience doit prévaloir
La circulaire 27 est presqu’à elle seule un code d’investissement et pour la bonne raison. En Tunisie si on estime le montant des lignes de financements non débloquées à 35 ou 40 milliards de dinars, nous réglons chaque année entre 1 et 1,5 Milliard de dinars en tant que commission d’engagement alors que nous n’injectons pas plus de 2 milliards de dinars dans les projets budgétisés et financés.
Hallucinant ! Cela explique l’empressement du Chef du gouvernement à promulguer la circulaire 27 qui permet de dépoussiérer tous les projets publics en instance et aussi de redéployer les fonds au profit de projets réalisables, en accord avec les bailleurs si ceux initiaux ne peuvent pas démarrer pour une raison ou une autre.
D’autres mesures ont été prises pour accélérer les autorisations dépendant de nombre d’administrations et leur activation, dont l’engagement de la responsabilité du ministère de l’Economie et de la planification dans la conduite et l’exécution de tous les projets publics en coordination avec toutes les institutions concernées, tous secteurs confondus ainsi qu’avec les bailleurs de fonds.
“Plus qu’une circulaire, un code d’investissement : la circulaire 27 redéfinit les règles du jeu en Tunisie.”
Il s’agit en prime de fixer les délais de réalisation des projets, négocier à la hausse les participations des bailleurs de fonds dans les financements pour alléger leur poids sur le budget de l’Etat et programmer une avance d’au moins 30% du coût total des projets financés dans le cadre de la coopération internationale pour fournir des liquidités aux banques et aux entreprises.
Mais plus que tout et cela arrive pour la première fois depuis bien longtemps, dans la circulaire, nous voyons de nouveau ce que nous avons perdu depuis quelques années, une exigence d’efficacité qui plus que l’optimisation des ressources devrait opérer un changement considérable sur la façon de voir et d’agir de l’Administration.
Une administration encouragée et poussée aujourd’hui à solutionner les problèmes en rapport avec l’investissement public et privé et non à être elle-même le problème. La circulaire 27 stipule à ce propos, qu’en cas de blocage dans l’une des phases de réalisation d’un projet, il revient à la commission supérieure des projets publics sise à la présidence du Gouvernement de statuer.
“Avec la circulaire 27, le contrat n’est plus sacré, c’est l’intérêt public qui prime.”
Désormais la capacité des décideurs publics de dénouer les fils complexes des réglementations qui freinent la réalisation des projets représente un facteur important dans l’évaluation de leur exercice et peut les soumettre au questionnement en cas de défaillance.
D’autres mesures assez importantes pour rehuiler la machine des investissements et des projets publics ont été prises dans le cadre de la circulaire 27, reste que pour mettre en œuvre toutes les mesures, reconnaissons-le, plus que le courage décisionnel du Chef du Gouvernement, il va falloir des politiques publiques pour conduire les actions et les harmoniser et unir les efforts de tous les intervenants pour atteindre les objectifs escomptés.
Un nouveau chantier sur lequel doit plancher Kamel Madouri qui a encore du pain sur la planche pour achever le processus de l’appropriation de la logique de performance et de l’efficience par l’Administration avec un grand A.
Un rapport publié par le Comité panafricain du commerce et de l’investissement du secteur privé (PAFTRAC) révèle que 91,2% des chefs d’entreprise africains ne bénéficient d’aucun soutien pour tirer parti des opportunités offertes par la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf). Ce constat provient d’une enquête menée auprès de 1388 dirigeants d’entreprise dans 49 pays du continent, dont la majorité sont des PME.
Selon les répondants, les institutions financières (68,86%), le secrétariat de la Zlecaf (62,88%) et les gouvernements (50,18%) devraient être les principaux acteurs mobilisés pour offrir ce soutien. Les priorités incluent la diffusion d’informations sur les opportunités commerciales (66,18%), les bénéfices de l’accord (60,20%), l’accès au financement à long terme (56,17%) et le renforcement des capacités (49,08%).
Le rapport met également en lumière un faible niveau de connaissance de la Zlecaf: 60% des chefs d’entreprise interrogés déclarent en savoir peu ou rien sur cet accord, tandis que près de la moitié n’ont jamais entendu parler du système panafricain de paiement et de règlement (PAPSS) ou de l’initiative de commerce guidé.
Malgré ces lacunes, 70,8% des sondés estiment que la ZLECAf pourrait avoir un impact positif sur leur entreprise, grâce à un marché élargi (70,87%), de nouvelles opportunités d’investissement (67,06%) et une réduction des coûts opérationnels (50,65%). Cependant, ils redoutent une intensification de la concurrence et des pertes financières liées à la saturation du marché et à la fiscalité.
Les chefs d’entreprise africains pointent aussi l’inflation (67,61%), l’endettement (63,03%) et la hausse des taux d’intérêt (54,12%) comme leurs plus grandes inquiétudes. Malgré ces défis, 67% des dirigeants se disent confiants quant à l’avenir économique du continent.
Le PAFTRAC, à l’origine de ce rapport, s’efforce de mobiliser le secteur privé pour renforcer le commerce intra-africain et maximiser les opportunités offertes par la ZLECAf.
A partir du 1er janvier 2025, les agriculteurs bénéficieront de 11 nouvelles mesures inscrites dans le cadre de la loi de finances 2025. Il s’agit, notamment , de la mise en place d’une ligne de financement de 7 millions de dinars pour l’octroi de prêts à moyen et long termes aux petites et moyennes entreprises, y compris les startups et celles actives dans le secteur de l’agriculture et de la pêche, afin de financer leurs investissements à des conditions favorables.
Selon les données publiées, mercredi, par la présidence du gouvernement sur son site électronique, l’exécutif accordera un financement dans le cadre d’une ligne de financement de 10 millions de dinars aux petites et moyennes entreprises, y compris les Startups et les entreprises actives dans le secteur de l’agriculture et de la pêche, pour financer leurs besoins de gestion et d’exploitation à des conditions favorables.
Le gouvernement accordera, également, une subvention de 1000 dinars répartis en tranches aux éleveurs de vaches à la naissance d’une génisse. Dans le même contexte, des efforts seront focalisés sur la facilitation de l’accès des petites et moyennes entreprises et des micro-entreprises du secteur agricole aux sources de financement. Les efforts seront en outre axés l’annulation des taxes appliquées sur l’importation par les petits éleveurs des vaches, veaux et des génisses jusqu’à la fin 2028.
Les mesures prévues dans la loi de finances de l’année prochaine comprennent des changements dans la gestion du fonds d’indemnisation pour les dommages agricoles causés par les catastrophes naturelles et l’allocation de 10 millions de dinars, dont 50 % seront accordés sous forme de subvention exceptionnelle pour soutenir l’autofinancement de l’acquisition des vaches reproductrices dans le cadre du soutien aux petits agriculteurs.
Et pour encourager les petits éleveurs, la loi de finances a institué une mesure leur permettant de combiner l’aide exceptionnelle avec les avantages financiers qui sont attribuées conformément à la législation en vigueur et réduisent le taux d’impôts sur la valeur ajoutée utilisée pour les produits agricoles orientés vers la transformation
Le ministre de l’Agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche, Ezzeddine Ben Cheikh a fait savoir que son département entamera, prochainement, l’évaluation de la saison écoulée des dattes et les problèmes rencontrés afin de prendre les précautions et les mesures nécessaires pour la saison 2025.
Dans une déclaration aux médias, en marge d’une visite effectuée mercredi au gouvernorat de Tozeur, Ben Cheikh a souligné que des instructions ont été données au Groupement Interprofessionnels des dattes (GIDATTES) pour s’approvisionner en quantités importantes de moustiquaires (elles couvriront deux ans) pour l’emballage des dattes.
L’objectif est d’éviter le retard accusé pendant la saison actuelle et la pénurie enregistrée par les agriculteurs en cette matière, a-t-il expliqué.
Evoquant les projets bloqués dans la région, le ministre a fait remarquer que les difficultés seront examinées aux niveaux local et central, ajoutant que certains problèmes nécessiteront une coordination et un examen approfondi.
Lors de sa visite de terrain, Ben Cheikh a pris connaissance des inquiétudes des agriculteurs et d’un certain nombre de projets bloqués.
Dans la délégation de Hezoua, Ben Cheikh a visité le périmètre irrigué Mzara qui couvre 99 hectares répartis entre palmiers et cultures géothermiques et qui fait face à plusieurs problèmes au niveau de l’infrastructure et des canaux d’irrigation.
Il a, par ailleurs, visité l’unité de pasteurisation et de conditionnement du lait de chamelle à Hezoua, les cultures sous serre dans la zone irriguée « ennafliyat 2 » à Tozeur.
La ministre de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées, Asmaa Jabri, a souligné mercredi, au cours d’une séance de travail tenue au siège du ministère, la nécessité d’accélérer le rythme de modernisation des centres intégrés de la jeunesse et de l’enfance et d’améliorer leur rendement.
Au cours de cette réunion, elle a mis l’accent sur la nécessité d’adopter une nouvelle approche qui tient compte des besoins spécifiques des enfants ayant des troubles du comportement, appelant les intervenants à redoubler d’efforts en matière de prise en charge des enfants et en priorité les familles.
Par ailleurs, la séance de travail a permis de débattre de la situation des centres intégrés de la jeunesse et l’enfance pour l’élaboration d’un plan d’action participatif visant le développement et la gouvernance de ces établissements.
Cette réunion a permis également de débattre des défis à relever par les centres intégrés au niveau de la restructuration, l’organisation, les ressources humaines, l’infrastructure, les équipements, le développement des capacités des intervenants, la coordination et le suivi de la situation des enfants pris en charge dans ces centres et leur droit à la participation aux propositions d’intervention, au cours de l’année 2025.
La ministre de la Famille a souligné que la prise en charge des enfants menacés et sans soutien familial, bénéficie d’un intérêt majeur de la part de l’Etat social tunisien.
À ce titre, elle a salué les efforts des responsables, chargés de la gestion des 22 centres intégrés mis en place par le ministère de la famille à travers tous les gouvernorats du pays, qui prennent en charge 318 enfants pensionnaires et 1516 enfants en milieu naturel.
Le ministre des Affaires Etrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’Étranger Mohamed Ali Nafti s’est entretenu, mercredi, avec le secrétaire Général de la Ligue des États Arabes, Ahmed Aboul Gheit.
Le ministre se trouve actuellement au Caire pour une visite de travail de deux jours à l’invitation de son homologue égyptien, Badr Abdelatty, lit-on dans un communiqué.
« L’entrevue a permis de passer les relations de coopération entre la Tunisie et la Ligue des États Arabes, ainsi que l’attachement de notre pays à les renforcer davantage et à conforter le rôle de cette institution dans la promotion de l’action arabe commune, » apprend-on de même source.
Selon le département des Affaires étrangères, les discussions ont également porté sur les principales questions arabes ainsi que sur les évolutions actuelles dans la région.
Les deux parties ont réaffirmé leur engagement à consolider les fondements de la sécurité et de la stabilité dans le Monde Arabe et à contribuer à la promotion de l’action arabe commune.
La Tunisie œuvre à renforcer le système de protection sociale dans le cadre d’une approche globale, visant à réduire la pauvreté multidimensionnelle et à promouvoir les mécanismes d’inclusion économique et de protection sociale”, a indiqué, mercredi, le ministre des Affaires sociales Issam Lahmar dans un discours prononcé, à l’occasion de la 44e session du Conseil des ministres Arabes des Affaires Sociales, qui se tient du 22 au 25 décembre courant à Bahreïn.
Le ministre des affaires sociales a souligné que la Tunisie a misé sur l’élément humain en tant qu’axe du processus de développement global, sur la promotion des conditions de vie et de la couverture sociale et sanitaire et le renforcement des compétences scientifiques et cognitives, selon un communiqué publié par le ministère des affaires sociales.
Il a précisé que la nouvelle approche de la politique sociale de la Tunisie s’inscrit dans le cadre des objectifs de développement durable à l’horizon 2030, conformément aux recommandations de l’Organisation Internationale du Travail (OIT) sur la mise en place d’une plateforme nationale de protection sociale.
Lahmar a passé en revue les programmes sociaux visant à garantir un revenu minimum aux citoyens, à favoriser l’accès aux services de santé à titre gratuit ou à faible tarif et à encourager le lancement des projets par le biais d’aides financières, dans le cadre de la contribution de l’Etat à l’inclusion économique et sociale.
Par ailleurs, il a souligné l’intérêt particulier accordé par la Tunisie aux personnes handicapées à travers la mise en place d’un système éducatif spécialisé à travers la création de 312 centres spécialisés, qui sont soutenus financièrement et techniquement par l’Etat afin d’assurer leur pérennité au service d’environ 14.000 enfants.
Le ministre a souligné également qu’un taux de 3% au moins des postes de formation a été réservé aux personnes handicapées dans les centres publics de formation professionnelle, précisant que 2% des recrutements annuels dans les établissements publics et privés ont été consacrés aux handicapés.
Dans ce contexte, le ministre des affaires sociales a mis l’accent sur la nécessité de réviser le système législatif en matière de promotion des personnes handicapées pour qu’il soit adapté aux nouvelles approches issues des recommandations du “Forum arabe sur la deuxième décennie arabe pour les droits des personnes handicapées” qui s’est tenu, au cours du mois d’octobre 2023 en Tunisie, notamment en ce qui concerne la reclassification du handicap, en tenant compte des aspects sociaux et juridiques.
A noter que, le Directeur général de la promotion des personnes handicapées Atef Kammoun, représentant le ministère des Affaires sociales, a participé, lundi 23 décembre 2024, aux travaux de la réunion du Conseil au niveau des hauts fonctionnaires.
A cette occasion, il a présenté un certain nombre de propositions, dont deux propositions émises par ministère des Affaires sociales: La première concerne la stratégie arabe moderne pour le développement des statistiques sur « Les Systèmes avancés au service du développement global et durable » et la deuxième porte sur « la diversification des sources de financement de la sécurité sociale dans les pays arabes ».
Le juge d’instruction près le tribunal de première instance de Kairouan a ordonné la mise en détention d’une femme et de son fils, soupçonnés d’être impliqués dans un meurtre remontant à l’année 2001. Selon les premières informations, après 23 ans d’une affaire de meurtre survenue dans la région de Naayriya, dans la délégation de Sbikha […]
Des unités sécuritaires des corps de la police et de la garde nationale ont mené, à l’aube de ce jeudi, une vaste opération sécuritaire simultanée dans les gouvernorats du Grand Tunis, en coordination avec le ministère public. Cette opération a abouti à l’arrestation de 269 individus criminels dangereux, selon le ministère de l’Intérieur. Le ministère […]
À l’aube de ce jeudi, cinq Palestiniens ont perdu la vie et d’autres ont été blessés à la suite d’un bombardement mené par l’armée d’occupation israélienne dans la zone d’Al-Sabra, située au sud de la ville de Ghaza, rapporte l’agence Wafa. L’artillerie israélienne a également intensifié ses frappes sur des zones situées à l’est du […]
À la suite d’une proposition du conseil d’administration de la Sotipapier, l’Assemblée générale ordinaire (AGO) a approuvé la distribution de dividendes d’un montant total de 9,02 Mtnd au titre de l’exercice 2023.
Cela correspond à un dividende de 0,320 Tnd par action, représentant 29,36% du nominal. La mise en paiement est prévue pour le 3 janvier 2025.
Pour l’exercice clos au 31 décembre 2023, la Sotipapier a enregistré un résultat net de 2,69 Mtnd.
Temps passagèrement nuageux à parfois très nuageux avec des pluies sporadiques et localement orageuses sur les côtes est l’après-midi. Vent de secteur nord au nord et au centre et de secteur ouest au sud fort à relativement fort près des côtes est et sur les hauteurs et faible à modéré sur le reste des régions. […]
Selon Schengen News, l’Union européenne a prononcé plus de 327 000 mesures d’expulsion de migrants au cours des neuf premiers mois de 2024, avec une accélération notable au troisième trimestre (112 335 expulsions).
Les Algériens représentent 10% des expulsions, faisant d’eux la première nationalité maghrébine concernée, suivis des Marocains (7%). Cette prédominance reflète la forte présence de ces communautés dans l’UE et la coopération active de leurs pays d’origine pour faciliter les retours.
La France se distingue comme principal acteur, avec 30 800 expulsions au troisième trimestre, représentant près d’un quart du total européen. Elle devance l’Allemagne et l’Espagne et enregistre également le plus grand nombre de retours effectifs.
Par ailleurs, les Marocains forment une communauté importante en France, avec 1,5 million de résidents et plus de 700 000 ayant obtenu la nationalité française avant 2021. Cette dynamique complexe souligne l’enjeu stratégique des relations migratoires entre l’UE et les pays du Maghreb.
Les représentants des fédérations professionnelles du secteur touristique se sont engagés, mercredi, dans une déclaration aux médias, à accorder aux Tunisiens des réductions réelles et tangibles, allant de 10 à 45 %, pendant les vacances scolaires et universitaires, ainsi, que les fêtes de fin d’année, et ce, dans le cadre de l’initiative lancée par le Ministère du Tourisme en coordination avec les fédérations pour encourager le tourisme intérieur.
Le membre de la Fédération Tunisienne de l’Hôtellerie (FTH), Mohamed Ben Ezzeddine a souligné, lors d’une séance de travail conjointe organisée sous la tutelle du ministre du Tourisme, que les réservations tunisiennes dans les hôtels représentent actuellement le taux le plus élevé et qu’il ne serait pas possible de parler d’une véritable destination touristique où le marché intérieur ne serait pas pris en compte.
Il a fait observer que les destinations qui ont enregistré une grande affluence dans cette période résident dans le Nord, à l’instar d’Aïn Drahem et le Sahara au sud de la Tunisie.
De son coté, le Président de la Fédération Tunisienne des Agences de Voyages et de Tourisme (FTAV), Ahmed Bettaieb, a indiqué que les réductions qui seront réelles et tangibles, se situeront entre 10 et 45%.
Il a abordé, à cette occasion, les problèmes liés au paiement pour les touristes tunisiens, notamment après la promulgation de la nouvelle loi relative aux chèques en Tunisie tout en appelant les pouvoirs publics à trouver des mécanismes pour compenser l’adoption de l’outil de paiement différé à l’instar de la carte de paiement électronique ou de traites de change pour les Tunisiens ayant un compte bancaire ou à identifier de nouveaux mécanismes tels que les cartes de séjours ou les chèques vacances.
D’autre part, il a souligné l’implication de divers professionnels du secteur dans l’effort de numérisation des services. Il a annoncé, à cette occasion, l’ouverture d’une plateforme numérique au cours du mois de janvier prochain.
Le 21 décembre 2024, le ministère du Tourisme a annoncé, dans un communiqué, que les familles et les touristes tunisiens bénéficieront de tarifs préférentiels à l’occasion des vacances scolaires et universitaires ainsi que les fêtes de fin d’année.
Et de préciser que cette initiative vise à soutenir le tourisme intérieur et à renforcer l’activité touristique dans le pays.
Le compte financier de la Tunisie a dégagé un besoin de financement de 1,3 milliard de dinars en 2023, contre un besoin de 9,1 milliards de dinars en 2022, c’est ce qui ressort du rapport publié, mercredi, la Banque Centrale de Tunisie (BCT) sur la « Balance des paiements et position extérieure globale de la Tunisie».
En effet, la balance courante s’est soldée, en 2023, par un déficit en net repli pour revenir à 2,3% du PIB (contre -8,8% une année auparavant). Ceci est expliqué, essentiellement, par le fort déclin du solde débiteur « des investissements de portefeuille et autres investissements » (-2.368 MDT contre -6.758 MDT une année auparavant).
Les avoirs nets en devises se sont aussi consolidés (26,408 MD, soit l’équivalent de 120 jours d’importation, au terme de l’année 2023, contre 22,949 MD et 100 jours d’importation, respectivement, à la fin de l’année 2022).
Le rapport a fait ressortir une évolution du secteur extérieur, au cours de l’année 2023, dans un environnement économique international difficile, marqué par l’accentuation des tensions géopolitiques, les risques dus au changement climatique et la persistance des répercussions des crises successives.
Parallèlement, la croissance économique a été accablée dans la plupart des pays par la persistance des pressions inflationnistes et ce, en dépit de la détente de la majorité des cours internationaux des produits de base.
Pour sa part, la conjoncture économique nationale s’est fortement ressentie de l’atonie de l’activité mondiale, notamment, celle des principaux pays de la Zone Euro, impactant notablement la demande de produits manufacturiers qui représentent le potentiel d’exportation le plus important.
Aussi, la poursuite de l’amenuisement des ressources énergétiques a rehaussé le déficit commercial de ce secteur à un niveau toujours excessif, malgré une légère contraction par rapport à 2022.
Cependant, la balance alimentaire s’est notablement redressée, dégageant un déficit infime par rapport à ceux enregistrés auparavant, tirant profit, principalement, de l’expansion de la valeur des expéditions d’huile d’olive tirée par la flambée des prix.
Parallèlement au fort allègement du déficit commercial, la reprise confirmée des flux en devises générés par l’activité touristique et le maintien des transferts des Tunisiens résidents à l’étranger à un niveau appréciable ont permis d’abaisser le déficit courant, rapporté au PIB, à un niveau soutenable, jamais réalisé depuis 2007.
Le comité de défense de la présidente du Parti destourien libre (PDL), Abir Moussi, a annoncé, mercredi, que la chambre d’accusation près la cour d’appel de Tunis a décidé, mardi, de clôturer l’instruction dans l’affaire connue sous le nom de l’affaire du bureau d’ordre. Elle a décidé de renvoyer Moussi, détenue depuis le 3 octobre […]
L’Espérance sportive de Tunis s’est imposée devant El Gawafel sportives de Gafsa 3-0, dans un match en retard de la 11e journée du championnat de la Ligue 1 du football professionnel, disputé mercredi à Gafsa. Les buts espérantistes ont été signés Zineddine Kada à la 28e, Elias Mokwena à la 59e et Keba Sowe à […]
Une explosion survenue, mercredi après-midi, dans une fosse destinée à l’enfouissement des déchets chimiques d’une usine de conditionnement de médicaments et d’engrais agricoles à Bargou (Gouvernorat de Siliana), a fait cinq blessés de gravité variable, selon une source responsable de la protection civile. La même source a souligné, à l’Agence TAP, que les blessés (3 […]