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Heute — 18. Dezember 2024Haupt-Feeds

Automobile : l’Inde développe le premier moteur fonctionnant à l’alcool

18. Dezember 2024 um 10:33

On n’arrête pas le progrès, notamment dans l’industrie automobile. L’Inde développe actuellement un moteur fonctionnant entièrement à l’alcool.

Trois pays – tous asiatiques presque limitrophes – se sont lancés dans d’importantes innovations en matière d’automobile, dont un a inventé le moteur fonctionnant à l’alcool.

En effet, si jusqu’à une date récente tous les véhicules fonctionnaient à l’essence ou au diesel, les choses sont en train de changer, avec le développement de moteurs électriques, la Chine étant très en avance. Il faudra désormais y ajouter le Japon qui mise sur l’hydrogène, mais aussi l’Inde qui vient de « provoquer un séisme mondial avec le premier moteur exploitant totalement ce carburant futuriste », en l’occurrence l’alcool, plus précisément l’éthanol, comme le révèle mobeez.fr.

Le pays de Gandhi a récemment annoncé la production de voitures et de motocyclettes roulant à 100 % à l’éthanol. « Plusieurs entreprises indiennes, soutenues par le ministre des Transports routiers et des Autoroutes, Nitin Gadkari, se lancent dans l’établissement de ces technologies pionnières, marquant un tournant potentiel pour l’industrie automobile mondiale », écrit notre source.

Explication

Si les Indiens ont choisi les moteurs qui fonctionnent avec de l’éthanol pur à 100 %, c’est parce qu’ils représentent une alternative propre. Etant donné que l’éthanol brûle de manière plus propre que l’essence, réduisant ainsi les émissions nocives telles que le monoxyde de carbone, le dioxyde de carbone et les particules fines, explique mobeez.fr. « Ces moteurs non seulement soutiennent l’agriculture en utilisant des produits comme le jus de canne à sucre, la mélasse et le maïs, mais ils offrent également une meilleure performance et une efficacité énergétique accrue ».

D’ailleurs, certains grands constructeurs se sont engagés dans ce chemin. C’est le cas entre autres de Tata Motors et Suzuki qui développent des voitures à moteur flexible capable de fonctionner entièrement à l’éthanol. Alignant ainsi l’Inde sur des normes d’émissions strictes comme celles de l’Euro 6.

Il s’agit de véhicules à « zéro émission lorsqu’ils fonctionnent à l’éthanol », selon Nitin Gadkari. De ce fait, ils pourraient par conséquent « jouer un rôle crucial dans la transition vers des transports durables et respectueux de l’environnement ».

Toyota n’est pas en reste

Il faut aussi rappeler que Toyota a dévoilé, en août 2023,  un prototype du Toyota Innova HyCross et qui a été développé par Toyota Kirloskar. « Equipé d’un moteur flexible fonctionnant à 100 % à l’éthanol, ce modèle est conforme à la norme BS VI et capable de parcourir 40 % de sa distance à l’éthanol et les 60 % restants à l’électricité. L’objectif est de passer à une production de masse, montrant ainsi l’engagement de Toyota envers les innovations diversifiées ».

Ceci étant, on peut se demander comment les constructeurs indiens pourraient vendre leurs productions dans certains pays musulmans… qui ont un réel problème avec le mot « alcool ». Mais passons!

Malheureusement, nos pays se contenteront encore longtemps de consommer les technologies développées et produites par les autres pays qui ne sont pas forcément très développés mais qui ont misé sur la R&D. En somme le nerf de tout développement.

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Gestern — 17. Dezember 2024Haupt-Feeds

Tunisie – LF 2025 : bonne nouvelle pour les utilisateurs de cartes bancaires

17. Dezember 2024 um 16:44

2025 serait une bonne année pour les détenteurs de cartes bancaires, en termes d’utilisation. C’est en tout cas ce qu’a affirmé, Mohamed Nekhili, expert en droit bancaire, alors qu’il intervenait sur les ondes d’une radio privée, lundi 16 décembre 2024.

Selon lui, «… plusieurs services bancaires sont désormais offerts gratuitement aux clients », stipulés par la loi de finances 2025. A commencer par «… l’ouverture et la clôture des comptes, la consultation et la demande de relevés bancaires, ainsi que les opérations de transfert entre comptes au sein d’une même agence ».

Toujours selon l’expert, « les retraits effectués via les distributeurs automatiques ou les guichets du même établissement, ainsi que les paiements en ligne, sont également concernés par cette gratuité. Aucune commission ne sera appliquée pour ces prestations ».

Litiges…

Dans ce cadre et pour avoir le cœur net, Mohamed Nekhili invite cependant les usagers/clients à consulter le site web de la Banque centrale de Tunisie (BCT) afin de connaître en détail les services gratuits et ceux soumis à des commissions.

D’ailleurs, le spécialiste n’a pas de préciser que les services gratuits feront l’objet d’une révision et que ceux payants seront plafonnés. Ainsi, « Les clients qui rencontrent des litiges avec leur banque auront la possibilité de déposer des réclamations auprès des structures dédiées à cet effet dans chaque établissement bancaire », a-t-il expliqué.

Quid de la loi sur les chèques ?

Outre les cartes bancaires, Mohamed Nekhili est revenu sur autre moyen de paiement qui fait couler beaucoup d’encre ces derniers mois, à savoir les chèques. La nouvelle loi sur les chèques, numéro 41 de l’année 2024, explique-t-il, « son article 412 prévoit que toutes les commissions bancaires payantes seront plafonnées par une directive de la Banque centrale, qui sera publiée trois mois après l’entrée en vigueur de ladite loi ».

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Les vétérinaires privés à la rescousse de la vaccination contre la dermatose nodulaire

17. Dezember 2024 um 10:27

Les vétérinaires privés sont désormais impliqués dans la campagne de vaccination contre la dermatose nodulaire contagieuse des bovins, en vertu d’une convention de coopération, signée lundi 16 décembre 2024 à Tunis, entre la Direction générale des services vétérinaires, le Conseil national de l’ordre des médecins vétérinaires de Tunisie et la Chambre syndicale nationale des médecins vétérinaires.

L’objectif de cette convention, signée en présence du ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche, Ezzeddine Ben Cheikh, est de soutenir l’effort national de lutte contre cette maladie virale, transfrontalière et à fort impact qui touche les bovins et se caractérise par de la fièvre et l’apparition de nodules sur la peau et les organes internes.

Selon le ministère de l’Agriculture, la campagne impliquera, volontairement, des vétérinaires privés dans la vaccination d’urgence contre la dermatose nodulaire contagieuse bovine afin de limiter sa propagation et préserver la santé du cheptel.

Vacciner le plus grand nombre de bovins

Elle vise à assurer la vaccination du plus grand nombre possible de bovins dans les différentes régions le plus rapidement possible, à renforcer la coopération entre les services vétérinaires publics et les vétérinaires privés et à sensibiliser les éleveurs à l’importance de la vaccination du cheptel contre les maladies épidémiques.

La coordination entre les trois parties permettra, selon le département de l’Agriculture, d’accélérer le rythme de la campagne de vaccination et d’immuniser le plus rapidement possible l’ensemble du cheptel bovin contre cette maladie.

La dermatose nodulaire contagieuse bovine, une maladie virale

Le ministère de l’Agriculture avait annoncé, en novembre dernier, que des cas de dermatose nodulaire contagieuse bovine ont été détectés en Tunisie, appelant les éleveurs à alerter immédiatement les services vétérinaires régionaux (relevant des commissariats régionaux au développement agricole) en cas de suspicion de contagion.

Le département de l’Agriculture a précisé que la dermatose nodulaire contagieuse bovine est une maladie virale qui n’affecte que les bovins et ne se transmet pas à l’homme. Elle se transmet d’un animal à l’autre par l’intermédiaire de vecteurs (insectes piqueurs tels que les mouches, les moustiques, les puces, les tiques, etc.).

Pour limiter la propagation de la maladie, les éleveurs sont appelés à contacter immédiatement un vétérinaire privé dès l’apparition des signes de la maladie et à ne pas recourir à des traitements sans prescription préalable.

Appliquer les règles de biosécurité

Ils sont aussi appelés à appliquer les règles de biosécurité, en procédant au nettoyage des environs des installations d’élevage, en drainant les eaux stagnantes et en évitant l’accumulation d’engrais naturels à proximité des exploitations.

D’autres mesures sont nécessaires pour protéger les bovins sont recommandées par le département de l’Agriculture. Il s’agit de la lutte contre les insectes vecteurs à travers la pulvérisation des pesticides recommandés par les services vétérinaires, l’isolation des animaux suspectés d’être infectés ou malades des animaux sains, l’éloignement des animaux des zones infectées et surtout l’acquisition des animaux d’origine connue et jamais d’origine inconnue.

Avec TAP

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Le Ballon d’or africain pour le Nigérian Ademola Lookman

16. Dezember 2024 um 22:09

C’est encore un Nigérian, comme en 2023, qui a été sacré « Ballon d’or africain » ou tout simplement Joueur africain de l’année 2024, en la personne d’Ademola Lookman, l’attaquant de l’Atalanta Bergame. Il succède ainsi à son compatriote Victor Osimhen au palmarès.

La cérémonie de remise des trophées s’est déroulée à Marrakech, au Maroc. Par conséquent on imagine bien la frustration du Marocain Achraf Hakimi, défense qui était pourtant donné favori.

C’est également une frustration pour l’avant-centre guinéen de Stuttgart puis Dortmund, Serhou Guirassy. En effet, nos confrères de RFI ont écrit : « Le Guinéen Serhou Guirassy l’a rêvé, le Marocain Achraf Hakimi l’a espéré, mais c’est bien le Nigérian Ademola Lookman qui a décroché le plus prestigieux titre individuel du football africain ce lundi 16 décembre. Au cours d’une cérémonie des CAF Awards organisée à Marrakech, le Super Eagle a « conservé le titre » pour le Nigeria, un an après le sacre de son compatriote Victor Osimhen ».

 Pour sa part, la Zambienne Barbra Banda a décroché le titre chez les femmes, alors que l’Ivoirien Emerse Faé a été sacré meilleur entraîneur africain de l’année.

Enfin, Rowen Williams a réussi le doublé en remportant le titre de meilleur gardien et celui de meilleur joueur évoluant en Afrique…

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Cinq Africaines parmi les femmes les plus puissantes (Forbes)

16. Dezember 2024 um 17:02

Dans son classement, Forbes fait figurer cinq (5) femmes africaines dans son Top 100 des femmes les plus puissantes.

En effet, de plus en plus l’Afrique affirme sa richesse et sa diversité à travers des personnalités féminines qui marquent leurs domaines respectifs. Ainsi, « cette année (2024), le paysage du leadership féminin s’est enrichi de parcours remarquables, avec des femmes qui transcendent les frontières et redéfinissent les contours du pouvoir et de l’influence », écrit lanouvelletribune.info.

Le prestigieux classement Forbes met en lumière cinq femmes africaines dont les trajectoires professionnelles illustrent l’excellence et la détermination. Leurs réalisations couvrent plusieurs secteurs stratégiques, de la politique à l’économie, en passant par les médias et la diplomatie internationale, ajoute le site.

« Le classement Forbes ne se veut pas simplement un palmarès, mais un témoignage de l’évolution dynamique du rôle des femmes africaines dans des domaines stratégiques. Chaque parcours raconte une histoire de transformation, de courage et d’ambition ».

Il s’agit de :

  • Judith Suminwa Tuluka incarne le leadership politique en République démocratique du Congo, devenant la première femme à occuper le poste de Première ministre. Sa nomination symbolise une avancée significative pour la représentation féminine dans les instances dirigeantes.
  • Mpumi Madisa se distingue comme directrice générale du Bidvest Group en Afrique du Sud. Son parcours témoigne de la capacité des femmes africaines à diriger des entreprises complexes et à générer une influence économique substantielle.
  • Ngozi Okonjo-Iweala, qui dirige l’Organisation mondiale du commerce. Son expertise et son positionnement international contribuent à donner une voix forte au continent africain sur la scène économique mondiale.
  • Samia Suluhu Hassan, présidente de la Tanzanie, représente l’engagement politique féminin. Son leadership illustre la transformation progressive des dynamiques de gouvernance sur le continent.
  • Mo Abudu, fondatrice d’EbonyLife, premier groupe de médias panafricain. Son entreprise contribue significativement à la narration contemporaine africaine et à la visibilité culturelle du continent.

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L’OTEF d’accord pour interdire les smartphones dans les établissements scolaires

16. Dezember 2024 um 10:19

L’Organisation tunisienne pour l’éducation et la famille (OTEF) a approuvé la décision d’interdire l’usage des smartphones dans les établissements scolaires. Et ce, en vue de protéger les élèves contre les méfaits de l’utilisation non sécurisée de ces appareils. Elle se dit même inquiète face à la recrudescence des comportements à risques à cause des smartphones au sein de ces établissements d’enseignement.

L’OTEF exprime, dans un communiqué, ses préoccupations face à la prolifération des phénomènes de la violence et des comportements à risques au sein des établissements scolaires qui pourraient, selon elle, impacter négativement le rendement du secteur éducatif.

Dans ce cadre, l’organisation tunisienne a appelé le ministère de l’Education à interdire aux élèves l’utilisation des smartphones, de manière à protéger le milieu scolaire. Tout en incitant les parents à assumer leur rôle dans la prise en charge de leurs enfants, en coordination avec les cadres éducatifs.

Au final, l’OTEF a souligné l’importance de l’action commune. Et ce, en vue de favoriser l’ouverture des établissements scolaires sur la société civile. Elle relève enfin le rôle des différentes sections de l’OTEF dans une éducation saine et équilibrée des enfants, sur la base de valeurs telles que la tolérance et de la coexistence.

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TAV-Tunisie, 15 bougies, et un plan d’expansion

15. Dezember 2024 um 12:53

La société TAV-Tunisie vient d’étendre ses partenariats touristiques visant à renforcer davantage les progrès réalisés dans le développement du trafic aérien de l’aéroport international Enfidha-Hammamet.

C’est dans ce cadre que des accords ont été signés entre TAV-Tunisie – qui exploite l’aéroport international Enfidha-Hammamet avec l’aéroport Habib Bourguiba de Monastir, la compagnie aérienne TUI Airlines-Irlande, l’agence Kenooz Travel et l’Office national de l’artisanat tunisien (ONAT).

Les trois nouveaux partenaires, ainsi qu’une délégation chinoise composée de représentants d’agences de voyages, de journalistes et d’influenceurs sur les réseaux sociaux, ont effectué une visite de découverte des installations de l’aéroport international Enfidha-Hammamet à cette occasion.

En coordination avec l’Office national de l’artisanat tunisien (ONAT), un espace d’exposition a également été aménagé dans la salle des départs de l’aéroport pour présenter et promouvoir des produits artisanaux tunisiens, reflétant l’identité culturelle authentique de la Tunisie

Pour rappel, l’aéroport international d’Enfidha-Hammamet espère finir 2024 avec la réception d’environ 1,5 million de passagers, ce qui constituerait une hausse considérable par rapport à l’année 2023 durant laquelle 827 000 voyageurs étaient entrés dans le pays à travers ses portes.

Ces améliorations s’expliquent par le fait que cet aéroport est parvenu à développer et opérer, durant l’année en cours, plus de 15 nouvelles lignes aériennes et à lancer plus de 15 nouvelles dessertes vers des destinations déjà existantes.

A signaler qu’avec une capacité de 7 millions de passagers, l’aéroport reste inexploité à sa juste valeur bien qu’il soit parmi les meilleurs en Afrique du Nord puisqu’il est équipé aux standards internationaux avec ses 18 passerelles télescopiques, les mires de guidage, les systèmes d’information FIDS, AODB, BRS, CUTE, les 15 carrousels pour bagages, les 2 tomographes et les 4 EDS assurant 5 niveaux de sûreté, outre les 8 xrays pour le contrôle des bagages….

C’est pour cela qu’afin de suivre l’évolution du nombre de passagers et du trafic aérien, un plan stratégique de développement des ressources humaines a été élaboré, lequel sera nécessitera le recrutement de plus de 200 employés – soit 50 emplois de plus par rapport l’objectif fixé auparavant qui était de 150 agents – à l’occasion du 15ème anniversaire de la mise en service de l’aéroport.

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Syrie: Wanted !

15. Dezember 2024 um 10:57

Wanted. Pardon, « recherchés ». C’est notre mot du jour. Et il concerne « les  fugitifs du régime déchu » syrien. Et ils sont sans doute très très nombreux. Mais dans cet article, nous ne citerons que les quelques noms les plus connus, ceux qui faisaient partie du cercle très rapproché de Bachar Al-Assad

Selon nos confrères de RFI, « … des dizaines d’officiers de l’armée et des services de renseignements sont devenus des fugitifs. Certains ont été condamnés ou inculpés à l’étranger, la plupart sont visés par des sanctions internationales », et ce après la chute et la fuite de Bachar Al-Assad.

La première interrogation consiste à se demander si les principales figures du régime macabre de Bachar sont encore dans le pays ou bien si elles ont fui à l’étranger comme lui. « Cadres de l’armée ou des services de renseignements, plus ou moins proches de la famille Assad, ils sont impliqués dans de graves violations des Droits humains commises au cours des dernières décennies ».

Ce premier article est axé sur 5 personnages clés du régime déçu syrien. Il s’agit de Maher Al-Bachar, Ali Mamlouk, Jamil Hassan, Abdel Salam Mahmoud, Qahtan Khalil. Il faut sans doute y ajouter Ghassan Ismaïl, Mohammed Dib Zaitoun, Souheil Hassan…

Frère cadet de Bachar Al-Assad, comme son nom l’indique, Maher Al-Bachar commandait la 4ᵉ Division de l’Armée syrienne.

On lui reproche d’avoir joué « un rôle direct dans les attaques chimiques de 2013 dans la région de la Ghouta. C’est à ce titre qu’il est visé par une plainte et un mandat d’arrêt international émis par la France pour « complicité de crimes contre l’humanité » (son frère Bachar el-Assad et deux autres officiers syriens sont également concernés) », rappelle la radio française. Mais il serait également « … l’un des personnages-clé de la production et du trafic de captagon (une amphétamine qui se consomme sous forme de pilules). L’homme est sous le coup de sanctions internationales ».

Agé de 78 ans, Ali Mamlouk est un général de l’armée syrienne et, par conséquent, a occupé différents postes dans les services de renseignements syriens, depuis Hafedh Al-Assad. Ces dernières années il est devenu conseiller à la Sécurité intérieure de Bachar el-Assad. A l’instar de Maher Al-Assad, lui est visé par plusieurs sanctions internationales. D’ailleurs, il est « condamné (par contumace) en France en 2024 à la réclusion criminelle à perpétuité pour complicité de crimes contre l’humanité et délit de guerre … pour son rôle dans la disparition forcée et la mort de deux Franco-Syriens, Mazzen Dabbagh et son fils Patrick ».

Le troisième personnage clé du régime des Bachar n’est autre que Jamil Hassan, ancien chef des Renseignements de l’Armée de l’Air (le plus redouté des services secrets syriens). Comme Maher Al-Bachar, Hassan est accusé d’avoir activement participé à « la répression du soulèvement de 2011 » dans la foulée des Printemps arabes.

Le 25 mai 2024, Jamil Hassan a été condamné en France « à la réclusion criminelle à perpétuité pour complicité de crimes contre l’humanité et délit de guerre, pour avoir joué un rôle dans la disparition forcée et la mort de deux Franco-Syriens, père et fils ».

Abdel Salam Mahmoud est un ancien directeur du département des enquêtes des renseignements de l’Armée de l’Air.

Enfin, il y a Qahtan Khalil, dont l’évocation du seul nom donne des frissons à beaucoup de Syriens. Surtout dans les rangs de ceux qui sont passés par la case « prison » mais qui ont la chance d’en sortir. Pour s’en convaincre; sachez chers lecteurs que Qahtan Khalil est surnommé « Le Boucher de Daraya », et ce « pour son rôle dans la répression sanglante dans cette ville en 2012. Il était devenu chef des renseignements de l’Armée de l’Air depuis janvier 2024 ».

Et à l’inverse des les quatre noms précédents, lui est « … sous sanctions dans le cadre du « Cesar Act », en lien avec le « Dossier César » qui documente, photos à l’appui, des milliers d’assassinats et d’actes de tortures commis par le régime Al Assad » écrit RFI.

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Le groupe Mango en deuil, son fondateur est mort samedi dans un accident de montagne

15. Dezember 2024 um 00:01

Isak Andic, le fondateur de la marque espagnole de vêtements Mango, est mort «dans un accident survenu samedi». C’est le groupe du l’a annoncé.

«C’est avec un profond regret que nous annonçons la mort brutale d’Isak Andic, notre président du conseil d’administration non exécutif et le fondateur de Mango, dans un accident survenu samedi», a déclaré Toni Ruiz, le directeur général de cette société, dans un communiqué.

A noter que Mango est l’un des plus importants d’Europe dans le secteur de l’habillement.

 

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Pouvoir d’achat en Afrique: la Tunisie figure dans le Top 10

14. Dezember 2024 um 19:08

Avec un indice de 25,7, la Tunisie occupe la 9ème place en Afrique en termes du pouvoir d’achat local le plus élevé en 2024. C’est ce que révèle la plateforme de données en ligne Numbeo, spécialisée dans l’élaboration d’informations socio-économiques.

Les 5 premiers rangs du classement africain sont occupés respectivement par l’Afrique du Sud avec un indice de pouvoir d’achat local de 84,7, le Botswana (2ème – 56,5), la Namibie (3ème – 51,4), la Libye (4ème – 33,7) et de l’Ile Maurice (5ème – 32,8).

Ces cinq pays sont suivis par le Kenya (6ème – 30,6), la Somalie (7ème – 30,5), le Maroc (8ème – 30,4), la Tunisie (9ème – 25,7) et l’Algérie (10ème – 25,4).

Au niveau mondial, le Luxembourg arrive en tête avec un indice de pouvoir d’achat local de 148,9, suivi du Koweït (2ème – 128,5), Qatar (3ème – 127,4), de la Suisse (4ème – 118,9), d’Oman (5ème – 109,6), des États-Unis (6ème – 120,9, des Émirats arabes unis (7ème – 103,3), du Danemark (8ème – 103,2), de la Norvège (9ème – 94,9) et de l’Australie (10ème – 93,6).

A noter que la plateforme Numbeo mesure le pouvoir d’achat dans une ville par rapport au salaire net moyen. Un indice de 40 signifie que les résidents de cette ville, avec un salaire moyen, peuvent acheter en moyenne 60 % de biens et services en moins que ceux de New York, qui ont un salaire moyen.

Dans ce cas, on se demande comment la Somalie peut occuper la 7ème place en Afrique devant le Maroc, la Tunisie, l’Algérie, ou la Côte d’Ivoire, le Gabon, etc. D’ailleurs, il suffit de jeter un coup d’œil sur le classement des pays les plus pauvres de la planète et voir quelle est la position de la Somalie. C’est hilarant ;

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180 millions de dollars levés par les startups africaines en novembre 2024

14. Dezember 2024 um 18:34

Selon les données publiées par la plateforme Africa « The Big Deal », 180 millions de dollars américains ont été levés en novembre 2024 par les start-ups africaines.

Voici comment se répartit ce montant : hors sorties (exits), il s’agit de 122 millions de dollars en dette (soit 68 % du montant total), 55,5 millions en capital-investissement (31 %) et 2,5 millions en subventions (1 %), rapportent confrères d’Espace Manager.

Quand on comptabilise les montants levés depuis janvier 2024 par les startups africaines, ils ont atteint 1,86 milliard de dollars américains, dont 1,2 milliard de dollars en capital-investissement (64 %), 635 millions en dette (34 %) et 33 millions en subventions (2 %). Et c’est une baisse par rapport aux montants collectés en 2023 qui s’élevaient à 2,8 milliards de dollars.

Par pays, deux pays accaparent 76 % des montants levés, en l’occurrence le Nigeria et le Kenya. En effet, en novembre 2024, l’opération de levée de fonds la plus importante a été à l’actif de Sun King, une entreprise nigériane spécialisée dans l’énergie solaire hors réseau, qui a obtenu un prêt de 80 millions de dollars de la Société financière internationale (SFI, relevant de la Banque mondiale).

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L’Algérie promet annuellement 2 500 bourses aux étudiants africains

13. Dezember 2024 um 15:57

2 500. C’est notre chiffre du jour. Et c’est le nombre de bourses d’études que l’Algérie va offrir annuellement à des étudiants africains.

Distancée par son voisin de l’ouest depuis quelques années dans la coopération avec les pays d’Afrique subsaharienne, l’Algérie serait en train de reprendre le rôle qui était le sien jusque dans les années ’80-’90 du siècle dernier.

L’annonce a été faite mardi 10 décembre 2024 par le président de la République algérienne, Abdelmadjid Tebboune, lui-même, alors qu’il se trouvait à Nouakchott, la capitale de la Mauritanie, pour participer aux travaux de la Conférence continentale sur l’éducation, la jeunesse et l’employabilité.

Il a souligné « l’engagement de l’Algérie à offrir annuellement 2 000 bourses d’études dans l’enseignement supérieur et 500 bourses dans la formation professionnelle aux étudiants africains, et à ouvrir une banque dédiée à l’éducation en Afrique ». Rien que cela.

Toujours côté chiffres, Tebboune a indiqué que le nombre d’étudiants africains en Algérie avoisine les 6 000, « donc 6 000 bourses d’études », rapporte al24news.com.

Et le chef de l’État algérien de poursuivre : « Partant de l’esprit authentique de sa politique extérieure reposant sur la priorité attachée à la solidarité africaine, l’Algérie n’a ménagé aucun effort pour contribuer au développement de l’éducation, de l’enseignement et de la formation dans le continent, accueillant des étudiants de différents pays africains frères dans ses universités, instituts de formation et centres d’apprentissage ».

Dans ce cadre, il a fait état de la fierté de son pays d’avoir offert d’importantes opportunités d’études et de formation, depuis son Indépendance, « à 65 000 jeunes étudiants africains dans diverses spécialités », promettant que l’Algérie « s’emploie à construire et à mettre à niveau des écoles dans nombre de pays africains ».

Le chef de l’État algérien compte aller plus loin, soulignant que l’Algérie va « œuvrer à augmenter ces chiffres ». Pour ce faire, l’Agence algérienne de coopération internationale pour la solidarité et le développement (AACI) « ouvrira une banque dédiée à l’éducation selon la demande des frères africains ».

Abdelmadjid Tebboune clôture son allocution par ces termes : « Tout cela reflète notre contribution aux efforts collectifs visant à promouvoir les systèmes éducatifs dans notre continent et traduit notre volonté indéfectible de renforcer la coopération et la solidarité continentale et d’établir des passerelles de communication dans sa dimension humaine à travers l’échange d’étudiants entre les peuples africains ».

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Tunisie-BM : 600 millions de dollars de financement par an

13. Dezember 2024 um 14:28

Le vice-président de la Banque mondiale pour la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord, Ousmane Dione, est en visite en Tunisie pour la seconde fois depuis sa nomination à ce poste.

Ce vendredi 13 décembre, il a été reçu dans l’émission Expresso sur Express FM. Il a saisi cette occasion pour évoquer les relations entre la BM et la Tunisie. « Ce partenariat est fort, solide et sain, dit M. Dione, et il s’inscrit dans une dynamique de résultats et de consultation continue, sur la base des priorités du gouvernement tunisien, pour pouvoir l’accompagner dans son agenda de développement », a-t-il déclaré.

Ensuite, l’invité de l’émission est revenu ses « entretiens fructueux » avec le président de la République, Kaïs Saïed, le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, et d’autres membres du gouvernement.

 

Entretiens entre M. Dione et les autorités tunisiennes

Les échanges que le vice-président de la BM a eus avec les responsables étaient basés sur la vision de la Tunisie et sur la manière dont la Banque mondiale pourrait accompagner le pays dans sa dynamique de développement, notamment le « contrat social » et les moyens de soutenir la Tunisie dans ses priorités de développement. 

Et M. Dione de souligner : « Ce contrat social est l’engagement basé sur les priorités définies par le gouvernement, et ces engagements touchent des secteurs comme la santé, l’éducation, l’accès à l’eau potable et l’assainissement, la sécurité alimentaire, ainsi que la modernisation numérique. Ce programme inclut des réformes pour attirer davantage d’investissements, créer des emplois de qualité et soutenir les PME. Il comprend également la modernisation des infrastructures, comme la mobilité urbaine et les ports, dans une approche intégrée visant à renforcer la justice sociale, afin que tous les Tunisiens bénéficient des fruits de la croissance ». 

Le programme comprend également la modernisation des infrastructures, comme la mobilité urbaine et les ports, dans une approche intégrée visant à renforcer la justice sociale, afin que tous les Tunisiens bénéficient des fruits de la croissance ».

 

Les secteurs clés du partenariat

Concernant la coopération entre la Tunisie et la BM, Ousmane Dione précise : « Nous travaillons sur des secteurs clés, comme la transition énergétique et les énergies renouvelables, avec des projets comme ElMed. Nous avons aussi des programmes dans l’éducation, notamment pour améliorer les universités et assurer la formation continue de la jeunesse tunisienne. Le secteur de l’eau est également crucial, car la Tunisie fait face à un stress hydrique important. Assurer une sécurité hydrique est essentiel pour l’agriculture, l’alimentation en eau potable et l’assainissement. Ce secteur est lié à la sécurité énergétique, et une meilleure gestion de l’eau et de l’énergie peut attirer des investissements et des transferts de technologie, comme le dessalement de l’eau et les énergies renouvelables. Cela contribuera à la création des industries du futur en Tunisie, permettant ainsi à l’économie de se redynamiser et de s’exporter ».

Assurer une sécurité hydrique est essentiel pour l’agriculture, l’alimentation en eau potable et l’assainissement. Ce secteur est lié à la sécurité énergétique, et une meilleure gestion de l’eau et de l’énergie peut attirer des investissements et des transferts de technologie, comme le dessalement de l’eau et les énergies renouvelables.

Cependant, Ousmane Dione estime nécessaire une réforme de l’administration tunisienne : « Nous travaillons avec le gouvernement pour l’aider à moderniser et digitaliser l’administration, ce qui réduira les coûts de transaction, améliorera la gouvernance et permettra une plus grande efficacité dans certains secteurs ».

Défis

En outre, Ousmane Dione a abordé les défis qui pourraient servir de moteurs à la croissance tunisienne, notamment les énergies renouvelables où le potentiel de la Tunisie dans ce domaine est énorme, dit-il. Toujours selon lui, la Tunisie est capable de « bâtir toute une industrie basée sur ce secteur, l’utiliser pour la croissance et l’exporter, tout en veillant à favoriser le transfert de technologies ».

Dans cette optique, il souligne que la position géographique de la Tunisie, son savoir-faire et ses compétences constituent une opportunité de créer des industries comme celle des panneaux photovoltaïques, un secteur qui n’existe pas encore sur le continent africain.

Les opportunités dans le domaine numérique et digital ne manquent pas non plus, selon lui, et devraient être appuyées par « une vision claire, forte et soutenue », afin de générer des milliers d’emplois et relancer la croissance économique.

Le secteur agricole lui aussi possède un certain nombre d’atouts, notamment dans l’arboriculture (oliviers et dattiers), et ce, d’autant plus que la Tunisie est l’un des principaux exportateurs d’huile d’olive au monde.

Un autre atout nommé urbanisme

Ousmane Dione considère également a que l’urbanisation est un moteur potentiel de la croissance, d’où l’importance d’investir dans la mobilité urbaine, afin de donner à la Tunisie l’image d’un pays doté d’un transport public fiable, sûr et propre, dit-il.

Le Singapour de l’Afrique

« La Tunisie a cette opportunité d’être un Singapour africain, non seulement en termes de technologie de pointe, de logistique, mais aussi grâce à des gens très bien formés et très bien équipés. C’est dans ce contexte que nous travaillons et accompagnons la Tunisie », a-t-il affirmé.

Partenariat Tunisie-BM pour les cinq prochaines années

Ousmane Dione a affirmé que la Banque mondiale prévoit un partenariat avec la Tunisie pour les cinq prochaines années, avec un financement annuel de 600 millions de dollars pour soutenir des secteurs comme l’éducation, la santé, le digital et l’eau, et ce dans le cadre du partenariat-pays. « Nous soutenons également l’amélioration de l’environnement des affaires, un facteur clé pour attirer les investissements ».

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Antonio Guterres : l’Afrique aura des sièges permanents au Conseil de sécurité

13. Dezember 2024 um 12:20

Le secrétaire général des Nations unies, Antonio Guterres, s’est engagé à ce que l’Afrique dispose de deux sièges permanents au Conseil de sécurité de l’ONU avant la fin de son second mandat qui expire en décembre 2026. M. Guterres a affirmé que « l’obstacle le plus difficile » à la représentation adéquate du continent a été « surmonté ».

Le chef de l’ONU a pris cet engagement mercredi 11 décembre 2024 lors d’une rencontre avec des journalistes à Pretoria, la capitale sud-africaine, où il est en visite. L’Afrique du Sud est devenue, ce mois-ci, le premier pays du continent à prendre la présidence tournante du G20 (Groupe des 20 principales économies).

« À l’heure actuelle, nous avons, je dirais, un consensus des cinq membres permanents sur la nécessité de deux membres africains permanents au Conseil de sécurité. L’obstacle le plus difficile est donc surmonté », a-t- il déclaré.

Le Conseil de sécurité compte 15 membres, dont cinq sont permanents – la Russie, la Chine, les États-Unis, le Royaume-Uni et la France – et disposent d’un droit de veto sur toute résolution. L’Algérie, le Mozambique et la Sierra Leone représentent actuellement l’Afrique en tant que membres non permanents.

L’Union africaine (UA), qui compte 55 pays, cherche depuis longtemps à obtenir une représentation permanente au Conseil de sécurité de l’ONU. En 2005, le bloc a formé le groupe C-10, dont la mission principale est de présenter, de défendre et de rallier des soutiens à la position commune africaine sur les réformes du Conseil de sécurité.

Il y a quatre mois, le président sierra-léonais, Julius Maada Bio, a déclaré au Conseil que le continent souhaitait deux sièges permanents et deux sièges non permanents supplémentaires.

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a également récemment insisté sur la nécessité de réformes au Conseil de sécurité de l’ONU. En soulignant que la sécurité mondiale ne devait pas être laissée à « quelques grandes puissances ».

Le président russe Vladimir Poutine a déclaré que le siège de l’UA au Conseil de sécurité de l’ONU et au G20 refléterait le désir des pays africains de faire entendre leur voix. L’année dernière, le bloc a été officiellement admis au G20 lors d’un sommet à New Delhi, en Inde, rappelle-t-on.

Antonio Guterres, qui a critiqué à plusieurs reprises la structure actuelle du Conseil de sécurité de l’ONU, la qualifiant d’obsolète, a jugé inacceptable la sous-représentation du continent au sein de l’organisation. Lors d’un débat au Conseil de sécurité à New York en août 2024, il a appelé à des réformes qui incluraient l’attribution d’un siège permanent à l’Afrique.

Mardi, M. Guterres a déclaré aux journalistes qu’un comité qui oeuvre à l’Assemblée générale sur la réforme du Conseil de sécurité « travaille sérieusement ».

« J’espère que je ne terminerai pas mon mandat de secrétaire général sans voir des membres permanents africains au Conseil de sécurité », a-t-il conclu.

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La BCE abaisse ses taux directeurs

12. Dezember 2024 um 16:34

Comme attendu, la BCE (Banque centrale européenne) vient de rendre publique sa décision de politique monétaire de l’année 2024. Elle a réduit son loyer de l’argent de 25 points de base.

Dans son communiqué de presse publié jeudi 12 décembre, la banque enlève du coup la mention du « maintien des taux à des niveaux suffisamment restrictifs aussi longtemps que nécessaire ».

Et s’il en est ainsi, c’est parce que la banque des banques européennes perçoit des « risques baissiers qui pèsent sur la croissance de la zone euro« , comme le rapporte le site Les Echos investir.

On y reviendra.

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La Tunisie dans le Top 10 des puissances militaires africaines en 2024

12. Dezember 2024 um 16:24

C’est une certitude, le continent africain est en retard ou en marge dans beaucoup de domaines, mais pas dans celui lié à l’armement. Le site américain spécialisé dans la défense Global Fire Power souligne que beaucoup de pays africains œuvrent à l’amélioration de leurs équipements militaires.

Dans ce cadre, le site vient de publier le classement des plus grandes puissances militaires au monde en 2024, dont 38 pays africains.

Et c’est l’Egypte qui occupe la première marche en Afrique et 15ème au niveau mondiale (145 pays classés).

Pour établir son classement, Global Fire Power se base sur 60 critères, entre autres le nombre de militaires actifs, la force navale, la disponibilité du carburant pour les opérations militaires, le nombre d’avions de chasse, le budget consacré à la défense et la flexibilité logistique.

Par exemple, lEgypte dispose de 440 000 militaires actifs et de 480 000 réservistes, de 5 340 chars, 1 080 avions militaires et 140 navires et bâtiments de guerre.

Le pays des pharaons est suivi par l’Algérie en deuxième position en Afrique et 26ème au classement mondial. Puis vient l’Afrique du Sud (3ème en Afrique et 33ème mondial).

Par la suite on retrouve : le Nigeria (4ème, 39ème mondial); l’Ethiopie (5ème, 49ème); l’Angola (6ème, 55ème); le Maroc (7ème, 61ème); la RDC (8ème, 73ème); la Tunisie (9ème, 74ème); et le Soudan qui complète le Top 10 africain (76ème à l’échelle mondiale).

Voici les 15 premières puissances militaires africaines en 2024 :

1- Egypte (15e rang mondial);

2- Algérie (26e);

3- Afrique du Sud (33e);

4- Nigeria (39e);

5- Ethiopie (49e);

6- Angola (55e);

7- Maroc (61e);

8- République démocratique du Congo (73e);

9- Tunisie (74e);

10- Soudan (76e);

11- Libye (79e);

12- Kenya (89e);

13- Mozambique (92e);

14- Tchad (93e);

15- Zambie (97e).

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ZOOM – Trois Scénarios géopolitiques pour 2025 et implications pour le Maghreb

12. Dezember 2024 um 06:12

À l’aube de 2025, le monde pourrait s’engager dans trois trajectoires géopolitiques majeures, chacune influencée par des événements et des décisions stratégiques d’envergure mondiale.

Ces scénarios s’articulent autour du second mandat de Donald Trump, des ajustements économiques de la Chine et de l’escalade des tensions au Moyen-Orient.

Leurs implications, bien que globales, auront des effets tangibles sur le Maghreb, une région à la croisée des dynamiques économiques et sécuritaires internationales.

 

Scénario 1  – Trump réduit les impôts et augmente les droits de douane : un double effet, une stimulation nationale et une guerre commerciale mondiale

Les analystes prévoient que le second mandat de Donald Trump sera marqué par une importante réforme fiscale. Le Congrès devrait adopter, d’ici fin 2025, des réductions d’impôts représentant une impulsion de 0,9 % du PIB en 2026.

Toutefois, cette stimulation économique s’accompagnera d’une guerre commerciale exacerbée par une hausse des droits de douane, principalement ciblant les partenaires clés des États-Unis, dont la Chine.

Conséquences économiques :

  • Impact sur les ménages américains : bien que la réduction d’impôts puisse temporairement accroître le pouvoir d’achat des ménages, cette dynamique pourrait être annulée par la hausse des taxes douanières. Les revenus des ménages américains pourraient diminuer de 2,9 % à 6,3 %, annulant ainsi les gains fiscaux.
  • Effet sur les investissements : l’incertitude provoquée par cette guerre commerciale pourrait réduire les investissements, en particulier dans les secteurs dépendant des chaînes d’approvisionnement mondiales. Cela risquerait d’affecter le secteur technologique, les biens manufacturés et les marchés financiers.
  • Déficit budgétaire accru : les droits de douane ne suffiront pas à compenser les pertes fiscales liées à la réforme. Les analystes anticipent une hausse des déficits publics, ajoutant une pression économique interne.

Implications pour le Maghreb 

Le Maghreb, fortement dépendant des échanges commerciaux internationaux et des transferts de capitaux, pourrait ressentir indirectement les effets de cette guerre commerciale :

  • Une contraction de la demande globale en Chine et aux États-Unis réduirait les exportations maghrébines, notamment dans les secteurs de l’énergie (pétrole et gaz) et des matières premières.
  • Une volatilité accrue sur les marchés financiers mondiaux pourrait limiter les flux d’investissements directs étrangers (IDE) vers la région.
  • Enfin, la pression sur les balances commerciales et les devises locales pourrait exacerber les tensions économiques et sociales déjà présentes.

 

Scénario 2 – La Chine intensifie ses dépenses : une stratégie de résilience face aux tensions commerciales

La Chine, en réponse aux pressions commerciales et géopolitiques, pourrait adopter des mesures visant à limiter sa dépendance vis-à-vis des États-Unis tout en renforçant son économie interne. Les analystes anticipent des politiques budgétaires ciblées, mais Pékin évitera probablement un recours massif à des mesures de relance, préférant réserver ses marges de manœuvre pour une éventuelle récession mondiale.

Mesures envisagées :

  • Diversification commerciale : Pékin pourrait renforcer ses partenariats avec des pays non américains, notamment en Afrique, en Asie et en Amérique latine. Cette stratégie inclurait une intensification des échanges avec le Maghreb, favorisant des projets d’infrastructure et d’industrialisation.
  • Focus sur l’industrie nationale : la Chine cherchera à réduire sa dépendance à l’importation de technologies et à consolider son autonomie dans des secteurs stratégiques, tels que l’intelligence artificielle et la transition énergétique.
  • Expansion militaire et stratégique : les tensions en Asie de l’Est, notamment autour de Taïwan, pourraient augmenter, entraînant une redistribution des alliances internationales.

Implications pour le Maghreb

Le Maghreb pourrait tirer profit de cette diversification :

Renforcement des échanges commerciaux : La stratégie chinoise de réduction de la dépendance aux États-Unis pourrait ouvrir des opportunités pour les pays maghrébins dans le cadre de l’Initiative « Belt and Road ».

Investissements en infrastructures : Pékin pourrait intensifier son soutien financier aux projets régionaux dans les domaines des transports, de l’énergie et de la connectivité numérique.

Dépendances stratégiques : Cependant, un engagement renforcé avec la Chine pourrait également exposer les pays maghrébins à des pressions politiques ou à des déséquilibres économiques, notamment en matière de dettes contractées auprès de Pékin.

 

Scénario 3 – Le risque géopolitique se déplace de la Russie à l’Iran : le Moyen-Orient, nouveau foyer de tensions

Avec l’apaisement attendu de la guerre en Ukraine et un probable cessez-le-feu en 2025, les tensions géopolitiques pourraient se concentrer sur le Moyen-Orient. Les analystes estiment à 75 % la probabilité d’une escalade militaire entre Israël et l’Iran, alimentée par les ambitions nucléaires de Téhéran et les sanctions américaines.

Facteurs clés :

  • Réseaux de mandataires iraniens : Téhéran pourrait intensifier son recours à des groupes alliés dans la région, augmentant l’instabilité en Irak, en Syrie et au Liban.
  • Riposte israélienne : Israël pourrait profiter d’une fenêtre stratégique pour tenter de démanteler les infrastructures nucléaires iraniennes.
  • Retour de Donald Trump : la politique de « pression maximale » de son administration pourrait exacerber les tensions régionales, aggravant les risques pour les partenaires commerciaux et énergétiques.

Implications pour le Maghreb 

Les répercussions d’une telle escalade se feraient sentir directement sur la région maghrébine :

Volatilité des prix de l’énergie : Une intensification des tensions au Moyen-Orient pourrait entraîner une hausse brutale des prix du pétrole, impactant les balances commerciales des pays importateurs comme la Tunisie et le Maroc.

Défis sécuritaires : Une instabilité accrue dans la région pourrait alimenter des flux migratoires ou des activités illicites à destination des côtes maghrébines.

Partenariats stratégiques : Les pays maghrébins, historiquement neutres dans ce type de conflit, pourraient être contraints de revoir leurs alliances en fonction des pressions internationales.

 

Le Maghreb face à des défis et des opportunités croisés

Les scénarios géopolitiques envisagés pour 2025 reflètent un monde en mutation rapide, où les rivalités croissantes et les ajustements stratégiques redessinent les rapports de force internationaux.

Dans ce contexte, le Maghreb se trouve à un carrefour critique, confronté à des défis immédiats mais aussi à des opportunités stratégiques à saisir.

  • Renforcement de la résilience économique face à la volatilité des marchés mondiaux.

La région maghrébine doit impérativement renforcer sa capacité à absorber les chocs externes, notamment ceux liés à la volatilité des prix des matières premières et des devises.

Les réformes structurelles, telles que la diversification des économies locales, l’amélioration de la gouvernance économique et le développement des secteurs stratégiques comme l’agriculture, l’énergie renouvelable et les technologies numériques, deviennent cruciales. Ces mesures permettront de réduire la dépendance excessive aux marchés internationaux et de renforcer l’autosuffisance économique.

  • Diversification des partenariats stratégiques

Les tensions croissantes entre les grandes puissances, notamment entre les États-Unis et la Chine, offrent une opportunité unique au Maghreb de diversifier ses alliances économiques et politiques.

L’intégration plus profonde dans des initiatives comme l’Initiative « Belt and Road » de la Chine ou le rapprochement avec les BRICS pourrait permettre à la région de bénéficier d’investissements massifs dans les infrastructures et la technologie.

Parallèlement, le maintien de relations équilibrées avec l’Europe, principal partenaire économique de la région, demeure une priorité pour garantir la stabilité des échanges commerciaux.

Anticipation des impacts sécuritaires et énergétiques.

L’instabilité croissante au Moyen-Orient, notamment en cas d’escalade des tensions entre Israël et l’Iran, pourrait avoir des répercussions directes sur le Maghreb.

Les pays importateurs d’énergie, comme la Tunisie et le Maroc, seraient particulièrement exposés à une flambée des prix du pétrole et du gaz, tandis que les producteurs, comme l’Algérie et la Libye, pourraient temporairement en tirer profit.

Cependant, ces avantages pourraient être contrebalancés par des risques sécuritaires accrus, notamment liés à l’augmentation des flux migratoires et aux activités transfrontalières illicites.

Les gouvernements doivent donc anticiper ces évolutions par une coordination régionale renforcée et une meilleure gestion des risques.

  • Une vision stratégique pour transformer les défis en opportunités.

Face à ces transformations globales, les pays maghrébins doivent développer une vision stratégique commune à long terme. Cela passe par :

  • La mise en place de politiques économiques axées sur la compétitivité, l’innovation et l’intégration régionale.
  • La création d’un environnement propice aux investissements étrangers tout en favorisant le développement des entreprises locales.
  • Une meilleure intégration régionale, notamment à travers l’Union du Maghreb Arabe, afin de créer un marché commun capable de rivaliser sur la scène internationale. 

En définitive, la région maghrébine dispose d’un potentiel unique pour transformer ces défis globaux en opportunités de développement.

En adoptant une approche proactive, les pays du Maghreb peuvent s’affirmer comme des acteurs stratégiques dans l’économie mondiale et construire un avenir durable pour leurs populations.

 

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

 

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UEFA LdC (J6) : Juventus vs Man City

11. Dezember 2024 um 18:00

Juventus de Turin vs Manchester City, c’est l’une des grosses affiches de la soirée de Ligue des champions d’Europe, mercredi 11 décembre, entre le 22ème et le 20ème, mais qui peinent également dans leur championnat.

Le match est à suivre sur BeIN Sports, RMC, Canal+ et sur le lien streaming Live Koora à partir de 21 heures.

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Kébili a déjà exporté 700 tonnes de dattes biologiques

11. Dezember 2024 um 13:26

Depuis le démarrage de la saison d’exportation des dattes en octobre et jusqu’au mois de décembre, environ 700 tonnes de dattes biologiques ont été exportées dans le gouvernorat de Kébili par deux entreprises installées dans la région, selon le chef du service de l’agriculture biologique au Commissariat régional au développement agricole, Mohamed Karrous.

D’après lui, la production de dattes biologiques dans le gouvernorat de Kébili a atteint 13 000 tonnes cette saison sur une superficie de 1 575 hectares exploitée par 700 agriculteurs, quantité cependant en baisse par rapport à la saison dernière qui avait enregistré une récole de 16 000e tonnes.

Cette baisse de la production est expliquée par deux raisons principales: la crainte des agriculteurs/producteurs de dattes biologiques de la propagation des insectes qui attaquent les palmiers, mais aussi la régression de la récolte des dattes dans la région d’environ 10%.

Avec TAP

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