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Diplomatie énergétique : La Belgique s’engage aux côtés de la Tunisie pour l’hydrogène vert

11. Dezember 2024 um 16:13

Lors du petit-déjeuner-débat organisé mercredi 11 décembre 2024 par la Chambre de commerce tuniso-belgo-luxembourgeoise, l’ambassadeur de la Belgique en Tunisie, François Dumont, a mis en lumière l’engagement de son pays en faveur du développement de l’hydrogène vert en Tunisie.

François Dumont a rappelé que la Belgique, dans le cadre de l’Union européenne, a signé plusieurs mémorandums d’entente (MoU) en 2023 et 2024, dont un accord spécifique sur les énergies renouvelables en juin 2024. Ces accords visent à renforcer les partenariats dans le domaine de l’hydrogène vert, où la Belgique dispose d’une expertise reconnue.

Ces MoU ne sont pas de simples déclarations d’intention, mais des bases solides pour attirer les entreprises belges à investir en Tunisie. En 2023, plusieurs accords avec des entreprises belges ont marqué un premier engagement dans ce secteur stratégique. « Ces accords sont une étape clé pour explorer des projets communs dans les énergies renouvelables et l’hydrogène vert », a souligné François Dumont.

Le diplomate a également insisté sur les atouts naturels de la Tunisie pour la production d’énergie verte. Sa proximité géographique avec l’Europe, son ensoleillement et son potentiel éolien en font une destination idéale pour les investisseurs européens.

Pour la Belgique, l’hydrogène vert représente non seulement une opportunité économique, mais aussi un outil stratégique de coopération bilatérale.

François Dumont a décrit ces initiatives comme faisant partie d’une « diplomatie de l’hydrogène », une démarche visant à renforcer les liens économiques entre la Belgique et la Tunisie. Ces projets pourraient consolider la position de la Tunisie comme hub régional de l’énergie verte et celle de la Belgique comme acteur incontournable de la transition énergétique européenne.

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Hydrogène vert : entre opportunités et défis réglementaires en Tunisie

11. Dezember 2024 um 15:52

Lors du petit-déjeuner-débat organisé mercredi 11 décembre 2024 par la Chambre de commerce tuniso-belgo-luxembourgeoise, Ramzi Jelalia, CEO de RNJ Advisory, a livré une analyse approfondie des enjeux de l’hydrogène vert en Tunisie.

Malgré un cadre réglementaire bien établi pour les énergies renouvelables, notamment le solaire et l’éolien, la Tunisie souffre de l’absence d’une réglementation spécifique pour l’hydrogène vert. Les projets doivent actuellement se conformer aux règles de droit commun, souvent inadaptées à cette industrie émergente.

Ramzi Jelalia a toutefois signalé qu’un code spécifique pour les énergies renouvelables et l’hydrogène est en cours d’élaboration, ce qui pourrait remédier à cette faiblesse et attirer davantage d’investissements.

Le potentiel en énergies renouvelables de la Tunisie est énorme, selon des études récentes, et cet atout suscite un vif intérêt de la part des investisseurs. Plusieurs lettres d’intention ont déjà été signées, témoignant d’un engouement croissant pour des projets d’hydrogène. « La Tunisie doit saisir cette opportunité unique pour capter des investisseurs dotés de capacités financières importantes », a souligné Jelalia.

Cependant, la concrétisation de ces projets reste confrontée à des contraintes majeures. La problématique foncière, en particulier, est un obstacle important. La production d’hydrogène nécessite de vastes terrains, mais le cadre juridique actuel, notamment pour la gestion des terres collectives, manque de clarté et pourrait freiner le développement de ces projets.

La concurrence régionale constitue une autre difficulté. Des pays voisins, comme l’Algérie, se lancent également dans la production d’hydrogène et pourraient détourner les investisseurs. Ramzi Jelalia a évoqué le précédent du gazoduc algérien des années 1980, rappelant que la Tunisie doit rester compétitive pour éviter d’être marginalisée.

Malgré ces défis, la position stratégique de la Tunisie en Méditerranée offre des perspectives prometteuses. Jelalia a rappelé que le pays, historiquement qualifié de « grenier de Rome », pourrait devenir un fournisseur clé d’énergie renouvelable et d’hydrogène pour l’Europe. Il plaide en faveur de partenariats équilibrés et de projets « win-win » entre les pays du nord et du sud de la Méditerranée pour réussir cette transition énergétique.

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Kaïs Fekih : « L’hydrogène vert est une opportunité unique pour la Tunisie »

11. Dezember 2024 um 15:34

La Tunisie se positionne comme un acteur clé dans la transition énergétique mondiale grâce à son potentiel de production d’hydrogène vert. C’est ce qu’a affirmé Kaïs Fekih, président de la Chambre de commerce tuniso-belgo-luxembourgeoise, lors d’un petit-déjeuner-débat organisé mercredi 11 décembre 2024 par cette même institution.

Dans son intervention, Kaïs Fekih a détaillé un plan ambitieux prévoyant une production de 8 millions de tonnes d’hydrogène vert d’ici à 2050. Ce volume inclut 2 millions de tonnes pour répondre aux besoins domestiques et 6 autres millions destinés à l’exportation, principalement vers l’Union européenne.

L’avantage géographique de la Tunisie, à proximité immédiate du marché européen, est un atout de taille pour développer ce secteur stratégique. « Nous avons une opportunité historique de devenir un fournisseur majeur d’énergie verte pour l’Europe », a souligné Kaïs Fekih.

Ce projet repose sur une approche environnementale rigoureuse, utilisant des eaux usées et envisageant le dessalement pour éviter un stress hydrique supplémentaire. Un écosystème global se met en place, incluant la formation de spécialistes en hydrogène vert au sein des universités tunisiennes et le renforcement des capacités du secteur privé.

Kaïs Fekih a également appelé les entreprises tunisiennes à saisir cette chance unique, en tirant parti des subventions et des investissements étrangers. « Il est essentiel d’utiliser cette période d’étude, qui s’étend jusqu’en 2030, pour se préparer et capter une part de marché significative dans ce secteur émergent », a-t-il insisté.

Les études de faisabilité technique et environnementale sont actuellement en cours, menées par le gouvernement tunisien en collaboration avec des partenaires privés. Ces efforts visent à garantir la réussite d’une transition énergétique ambitieuse qui pourrait positionner la Tunisie comme un pionnier régional de l’hydrogène vert.

 

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La Tunisie, futur leader de l’hydrogène vert en Méditerranée?

11. Dezember 2024 um 15:11

Le petit-déjeuner-débat organisé le mercredi 11 décembre 2024 par la Chambre de commerce tuniso-belgo-luxembourgeoise à Tunis a mis en lumière les opportunités et défis associés au développement de l’hydrogène vert en Tunisie. Cette rencontre a réuni des experts et des décideurs pour discuter de la stratégie nationale en matière d’énergie, du rôle clé de la Tunisie dans la transition énergétique, et des impacts des projets d’hydrogène vert sur les échanges avec l’Union européenne.

En bon maître de cérémonie, Kaïs Fekih, président de la Chambre de commerce tuniso-belgo-luxembourgeoise, met en avant le potentiel de l’hydrogène vert pour la Tunisie en raison de sa proximité géographique avec l’Union européenne, qui facilite l’exportation.

Le potentiel stratégique de l’hydrogène vert pour la Tunisie
Le président de la chambre évoque un plan ambitieux visant une production de 8 millions de tonnes d’hydrogène vert d’ici à 2050, répartie entre 2 millions de tonnes pour une consommation intérieure et 6 millions de tonnes destinées à l’exportation. Et d’affirmer que cette transition énergétique s’inscrit dans un cadre de respect des normes environnementales, avec une utilisation prioritaire des eaux usées et des possibilités de dessalement d’eau de mer, évitant un impact environnemental négatif. Un écosystème complet est en cours de développement, incluant des initiatives éducatives dans les universités pour former des spécialistes en hydrogène vert. Ce projet vise également à renforcer les capacités du secteur privé tunisien. Kaïs Fekih insiste sur l’urgence pour les entreprises tunisiennes de saisir cette opportunité, en bénéficiant de subventions et d’investissements étrangers, et de tirer profit de la période d’étude qui s’étend jusqu’en 2030. Les études nécessaires sont actuellement réalisées par le gouvernement tunisien en partenariat avec des acteurs privés, pour garantir la faisabilité technique et environnementale du projet, rappelle-t-il.   
Solutions hydriques pour la production d’hydrogène
De son côté, Belhassen Chiboub, directeur général de l’Électricité et des Énergies renouvelables au ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, a exposé les solutions proposées par la Tunisie face aux défis hydriques liés à la production d’hydrogène vert. Il s’exprime en réponse à des questions concernant l’impact de l’hydrogène vert sur la biodiversité et les ressources hydriques qui sont de plus en plus rares. Selon lui, le pays ne compte pas utiliser ses ressources en eau naturelles, en raison du stress hydrique actuel. L’intervenant propose deux solutions. Il s’agit de la réutilisation des eaux usées et du dessalement de l’eau de mer. Concernant le dessalement, Chiboub précise que, bien que cette solution puisse sembler énergivore, elle reste bien plus modérée en termes de consommation énergétique par rapport à la production d’hydrogène vert. Il explique que la consommation énergétique pour le dessalement est de 3 kWh par mètre cube, tandis que pour la production d’un kilogramme d’hydrogène, cela nécessite environ 50 kWh. Ce qui représente ainsi moins de 5% de la consommation énergétique nécessaire pour l’hydrogène. Le programme de dessalement de la Sonede prévoit une capacité de 1,5 million de mètres cubes par jour d’ici à 2035 pour répondre aux besoins en eau potable du pays. Selon les projections, d’ici à 2050, pour produire les 8 millions de tonnes d’hydrogène vert visées, il faudra 250 000 mètres cubes par jour, soit environ 10% des besoins en dessalement d’ici à 2050. En ce qui concerne les impacts environnementaux, Chiboub insiste sur la nécessité de mener des études d’impact environnemental et social pour chaque projet de dessalement, afin de respecter les normes internationales. Il souligne également l’importance de l’engagement de la société civile dans la compréhension et l’accompagnement des projets, notamment par le biais de consultations publiques. Il appelle ainsi à un dialogue ouvert pour garantir que la transition énergétique s’effectue de manière transparente et équilibrée. Chiboub met également en avant l’importance des partenariats public-privé pour la transition énergétique, précisant que 90% du programme de transition énergétique de la Tunisie pourrait être réalisé dans ce cadre.

Les défis réglementaires et fonciers pour le développement de l’hydrogène vert
Ramzi Jelalia, CEO de la société RNJ Advisory, a partagé une analyse détaillée des enjeux liés à la production d’hydrogène en Tunisie et des défis auxquels le pays est confronté. Selon lui, bien que le cadre réglementaire des énergies renouvelables, notamment pour le solaire et l’éolien, soit bien établi, il y a un manque de cadre spécifique pour l’hydrogène vert. Actuellement, les projets d’hydrogène doivent se conformer aux règles de droit commun, qui ne sont pas forcément adaptées à cette nouvelle industrie. L’intervenant  évoque un projet en cours de création d’un code spécifique pour les énergies renouvelables et l’hydrogène, mais souligne que l’absence d’un tel cadre constitue une faiblesse pour le développement de ce secteur en Tunisie. En revanche, Jelalia met en avant les nombreuses opportunités pour la Tunisie, principalement liées à son potentiel en énergies renouvelables. Le spécialiste rappelle que les études ont confirmé l’énorme potentiel du pays dans ce domaine, ce qui suscite un intérêt croissant des investisseurs. Plusieurs lettres d’intention ont été signées avec des investisseurs, marquant un fort engouement pour les projets d’hydrogène. Jelalia précise que la Tunisie doit exploiter cette opportunité, car elle attire des investisseurs avec des capacités financières considérables. Cependant, plusieurs contraintes pèsent sur la réalisation de ces projets.

La  principale contrainte réside dans le volet foncier, car la production d’hydrogène nécessite de vastes superficies de terrain. Le cadre réglementaire actuel, jugé trop classique et mal adapté à ces projets, pourrait poser un problème, notamment en ce qui concerne la gestion des terres collectives et l’absence de clarté juridique. Il espère que la réforme en cours du code des énergies renouvelables et de l’hydrogène permettra de clarifier et d’assainir cette situation, afin d’attirer davantage d’investisseurs. En outre, Jelalia évoque la concurrence régionale comme une autre contrainte majeure. D’autres pays voisins se lancent également dans la production d’hydrogène, et si ces projets prennent de l’ampleur, la Tunisie risque de perdre des investisseurs au profit d’autres sites plus attractifs. Il cite l’exemple du gazoduc algérien construit dans les années ’80, qui a permis à la Tunisie de se positionner en pionnier dans la région, mais souligne que si la Tunisie ne reste pas compétitive, elle pourrait se retrouver reléguée derrière d’autres pays.

Jelalia met en avant la position stratégique de la Tunisie, qui, à travers sa vocation historique de «grenier de Rome», pourrait devenir un producteur majeur d’énergie renouvelable et d’hydrogène pour l’Europe. Toutefois, il insiste sur l’importance de projets win-win et de partenariats équilibrés entre les pays du sud et du nord de la Méditerranée pour réussir cette transition énergétique.

L’engagement de la Belgique et les opportunités de partenariat
L’ambassadeur de Belgique en Tunisie, François Dumont, a abordé les opportunités liées à l’hydrogène vert en Tunisie. Il a rappelé l’engagement de la Belgique dans le cadre de l’Union européenne, avec plusieurs mémorandums d’entente  signés en 2023 et 2024, dont un mémorandum spécifique en juin 2024 sur les énergies renouvelables. Ces accords visent à renforcer les partenariats et à promouvoir l’hydrogène vert, un domaine où la Belgique possède une expertise reconnue. François Dumont a souligné que la Belgique, à travers ces MOU, cherche à attirer les entreprises belges à investir dans les secteurs des énergies renouvelables et de l’hydrogène vert en Tunisie. En 2023, plusieurs accords ont été signés avec des entreprises belges, marquant un premier engagement avec la Tunisie. Il a expliqué que ces mémorandums d’entente étaient des marques d’intérêt et de premières étapes dans l’exploration de projets dans ces domaines stratégiques. L’ambassadeur a également mis en avant les avantages naturels de la Tunisie pour le développement des énergies renouvelables, rappelant les multiples opportunités qu’offre le pays en matière de production d’énergie verte. Pour lui, ces projets d’hydrogène vert font partie d’une diplomatie de l’hydrogène, visant à renforcer les liens économiques entre la Belgique et la Tunisie.

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Djerba, une fierté tunisienne à l’honneur des destinations incontournables

10. Dezember 2024 um 21:04

La Tunisie se distingue une fois de plus sur la scène touristique internationale grâce à l’île de Djerba. Cette fois, elle est mise en avant par le prestigieux magazine Condé Nast Traveler parmi les destinations phares de l’année à venir.

Située au sud du pays, Djerba est célébrée pour son mélange unique de plages idylliques, de patrimoine culturel riche et de villages pittoresques. Le magazine souligne l’équilibre remarquable entre l’authenticité de l’île et le développement de ses infrastructures touristiques, qui séduisent les voyageurs en quête de charme et de modernité. Cette reconnaissance confirme le rôle central de Djerba dans le paysage touristique tunisien, mettant en lumière son potentiel à attirer une clientèle internationale exigeante. Avec ses maisons blanchies à la chaux, ses souks animés et ses lieux emblématiques comme la synagogue de la Ghriba, Djerba continue d’incarner l’essence même de la diversité tunisienne.

Un classement qui valorise la Tunisie

Ce classement, qui valorise la Tunisie, représente une opportunité de renforcer l’attractivité de la destination sur les marchés touristiques mondiaux. Djerba s’impose ainsi non seulement comme un joyau méditerranéen, mais aussi comme une vitrine de ce que la Tunisie peut offrir de meilleur aux voyageurs. En février 2024, Éric Falt, directeur régional de l’Unesco pour le Maghreb, a remis le certificat d’inscription de l’île sur la liste du patrimoine mondial à Hayet Guettat Guermazi, ministre des Affaires culturelles, à Djerba.

S’étendant sur une superficie de 514 km², l’île de Djerba occupe l’une des positions les plus stratégiques au cœur de la Méditerranée. Cette île de la côte sud est devenue le 9ᵉ site tunisien classé au patrimoine mondial, avec sept sites culturels et un site naturel.

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La Tunisie prépare l’avenir avec 1 700 MW d’électricité renouvelable

10. Dezember 2024 um 20:35

Selon une publication de la page officielle de la Présidence du gouvernement, la Commission supérieure de la production privée d’électricité, présidée par le chef du gouvernement, Kamel Maddouri, a approuvé le 10 décembre 2024, deux appels d’offres pour la production de 1 700 mégawatts d’électricité dans le cadre du régime des concessions. La réunion s’est tenue au Palais du gouvernement à la Kasbah et a réuni plusieurs ministres, dont ceux de la Défense, des Finances, de l’Industrie, ainsi que de l’Environnement.

Lors de l’ouverture de la séance, Maddouri a souligné l’importance de mettre en œuvre la vision du président de la République concernant la souveraineté énergétique, en adoptant une approche de développement durable et équitable. Il a insisté sur la nécessité de lever les obstacles administratifs et procéduraux afin de garantir l’efficacité des projets, en particulier dans le secteur des énergies renouvelables. Le chef du gouvernement a également rappelé l’objectif ambitieux de la stratégie énergétique nationale, qui vise à atteindre 35 % d’énergies alternatives dans le mix énergétique d’ici 2030. Retour sur la production de l’électricité.

Les travaux de la commission ont permis de valider les propositions du comité technique concernant les projets des appels d’offres n°01 et n°03, qui ont été attribués à des investisseurs sélectionnés. Les projets devraient débuter dès 2027, avec des retombées économiques et environnementales significatives. Il est attendu que ces projets génèrent environ 1 000 gigawattheures par an, représentant ainsi 5 % de la production nationale d’électricité.

Les bénéfices escomptés sont multiples. Ces projets permettront d’économiser près de 250 000 tonnes de gaz naturel par an, pour une valeur d’environ 125 millions de dollars. En outre, la production d’électricité verra une réduction des coûts estimée à 200 millions de dinars par an. D’un point de vue environnemental, ces initiatives contribueront à éviter l’émission de 500 000 tonnes de dioxyde de carbone par an. De plus, elles devraient soutenir le développement régional et favoriser la création d’emplois durables dans des secteurs comme les énergies renouvelables. Cette démarche s’inscrit dans une volonté claire du gouvernement tunisien de renforcer sa transition énergétique, en misant sur l’efficacité énergétique et la durabilité environnementale.

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Discipline et violence : 85 % des Tunisiens disent non aux punitions corporelles

10. Dezember 2024 um 19:55

Une étude réalisée par le ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées, en collaboration avec l’UNICEF, a révélé que 85 % des Tunisiens estiment que les punitions corporelles ont des répercussions négatives sur l’éducation des enfants.

L’étude, menée auprès de 1 002 jeunes adultes des deux sexes, âgés de plus de 18 ans et issus de plusieurs gouvernorats, s’appuie sur des données quantitatives et qualitatives pour analyser les pratiques disciplinaires en Tunisie. Ces résultats ont été présentés mardi, lors d’une séance de travail organisée au siège du ministère de la Famille. À cette occasion, la ministre de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées, Asma Jebri, a affirmé que ces chiffres serviront à enrichir les programmes de lutte contre la violence et à élaborer des documents de sensibilisation à destination des familles, des enfants et des professionnels de l’enfance, dans le but de promouvoir une éducation positive. Il s’agit ainsi de la perception des Tunisiens des punitions corporelles.

Dans le cadre de ces efforts, le ministère travaille également à institutionnaliser une commission nationale multisectorielle pour prévenir la violence contre les enfants. Cette initiative s’inscrit dans la mise en œuvre de sa stratégie intitulée « Prévention-Protection », conformément aux recommandations du premier atelier national organisé le 20 novembre 2024.

Le représentant de l’UNICEF en Tunisie, Michel Le Pechoux, a également salué les progrès réalisés dans ce domaine. Il a souligné l’importance des mécanismes de protection tels que le numéro vert 1809 ou encore le rôle crucial des délégués à la protection de l’enfance, qui contribuent à prévenir la violence à l’égard des enfants.

Avec ces 85 % d’avis défavorables aux punitions corporelles et les 1 002 répondants ayant participé à l’étude, le ministère et ses partenaires disposent désormais de données solides pour renforcer la protection de l’enfance en Tunisie.

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La Tunisie à l’épreuve : Gérer le retour des islamistes radicaux syriens

10. Dezember 2024 um 19:25

L’Observatoire national pour la défense du caractère civil de l’État a publié, le mardi 10 décembre 2024, un communiqué signé par son président, Mounir Charfi, dans lequel il a alerté sur le risque de retour de terroristes tunisiens après la chute du régime syrien de Bachar Al-Assad.

Selon ce communiqué, cet événement, accompagné de l’intensification des conflits au Moyen-Orient, constitue un bouleversement majeur dans la géopolitique régionale. Il est affirmé que ce changement repose sur l’exploitation d’éléments islamistes extrémistes dans le cadre d’un projet américano-sioniste désormais clairement identifié.

L’Observatoire a exprimé son inquiétude face à la détérioration de la situation dans la région, où des mercenaires terroristes sont impliqués, et a mis en garde contre un possible retour en masse de Tunisiens ayant été envoyés en Syrie par des islamistes radicaux pour rejoindre des factions de l’opposition syrienne liées à divers groupes extrémistes.

Le communiqué a également souligné que, ces individus ayant été libérés des prisons syriennes, il était impératif pour les autorités tunisiennes de redoubler de vigilance à l’égard de leur retour. Il a recommandé l’élaboration de plans adaptés pour gérer cette situation, en mettant l’accent sur la menace que représente leur extrémisme religieux violent pour le caractère civil de l’État tunisien, ainsi que sur les éventuelles missions qui pourraient leur être confiées par des forces colonialistes dominatrices.

Bachar al-Assad a officiellement démissionné et quitté la Syrie, selon le ministère russe des Affaires étrangères, cité par le média Russia Today.Cette annonce intervient après une offensive rapide des rebelles islamistes, qui ont déclaré la chute de son régime après 24 ans au pouvoir.

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Signature d’un accord clé entre la Tunisie et la Banque mondiale

10. Dezember 2024 um 18:31

Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, s’est entretenu  lundi 9 décembre 2024, avec  Ousmane Dione, vice-président de la Banque mondiale pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, qui effectue une visite de travail en Tunisie.

Selon un communiqué du ministère, la rencontre, à laquelle ont également assisté Moustapha Ndiaye, directeur régional des pays du Maghreb et de Malte, et Alexandre Arrobbio, directeur du bureau de la Banque en Tunisie, a été l’occasion d’évoquer l’évolution de la coopération financière et technique entre la Tunisie et la BM, ainsi que les programmes de travail pour la période à venir.

Le ministre a souligné l’importance des domaines sur lesquels se concentreront les futures actions de coopération, considérant qu’il s’agit de domaines prioritaires au niveau national, en particulier dans les secteurs sociaux tels que la santé, l’éducation et la sécurité sociale. Cela inclut également d’autres secteurs vitaux comme l’eau, l’énergie, les transports et le soutien aux petites et moyennes entreprises, selon le texte du communiqué.

Le ministre a également abordé les principales réformes en cours par le gouvernement tunisien pour améliorer le climat des investissements et des affaires, ainsi que les mesures prises pour accélérer l’exécution des projets, notamment ceux financés dans le cadre de la coopération internationale.

De son côté, Ousmane Dione a exprimé sa satisfaction quant au niveau de coopération entre les deux parties, réaffirmant la volonté de la Banque de renforcer le partenariat existant, afin d’aider la Tunisie à atteindre ses objectifs de développement économique et social, selon le même communiqué.

Il a également souligné l’importance des domaines de coopération définis pour la période à venir et leur cohérence avec les orientations de la Banque, saluant les efforts de réformes visant à stimuler l’activité économique et les mesures prises pour améliorer le rythme de l’exécution des projets.

Le ministre de l’Économie et de la Planification et le directeur du bureau de la Banque en Tunisie ont signé un mémorandum concernant l’utilisation du mécanisme mis en place par la Banque mondiale pour une réponse rapide aux crises. Ce mécanisme, récemment adopté pour les pays en développement, permet à ces derniers de bénéficier de 10 % des fonds non tirés de leur portefeuille, dans le cadre d’une réponse rapide et flexible en cas de situations d’urgence.

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Tunisie – Banque mondiale : 70 ans de coopération fructueuse, selon Kaïs Saïed

10. Dezember 2024 um 16:53

La présidence de la République indique que le président Kaïs Saïed a reçu ce mardi matin 10 décembre 2024, au palais de Carthage, Ousmane Dione, vice-président du Groupe de la Banque mondiale pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord.

Le président de la République a rappelé, au début de cette rencontre, les solides relations de coopération établies entre la Tunisie et le Groupe de la Banque mondiale depuis plus de 70 ans, en particulier avec l’Association internationale de développement (IDA). Cette coopération a permis de financer de nombreux projets et programmes de développement réussis dans plusieurs domaines, notamment dans le secteur de l’éducation.

Le président a souligné que le monde traverse aujourd’hui de profondes et complexes transformations, nécessitant l’adoption de nouvelles approches économiques, basées sur des concepts et des méthodes innovants. Ces approches doivent permettre de franchir des étapes décisives dans l’histoire, tout en rompant avec des pratiques antérieures dont l’expérience a démontré les limites et l’échec. Elles doivent également donner la priorité à la dimension sociale, en plaçant l’être humain au centre de l’action économique et du développement.

Lors de cette réunion, le président de la République a réaffirmé les orientations de l’État tunisien dans le domaine social, notamment dans les secteurs de la santé, de l’éducation, des transports et de la sécurité sociale. Il a également souligné que les perspectives de coopération entre la Tunisie et le Groupe de la Banque mondiale doivent s’inscrire dans les choix du peuple tunisien, et non dans le cadre des injonctions inacceptables du Fonds monétaire international.

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Loi de finances 2025 : une indépendance vis-à-vis des lobbies?

10. Dezember 2024 um 15:04

Le député à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP), Tarek Mahdi, a déclaré aujourd’hui, mardi 10 décembre 2024, que les députés avaient élaboré la loi de finances à partir de propositions locales issues du peuple tunisien et venant de toutes les régions. Il a tenu également à préciser que, selon lui, la grande majorité des personnes votant les lois n’avait aucun lien avec les lobbies.

Lors d’une intervention téléphonique dans l’émission Politica, M. Mahdi a expliqué que plusieurs lois, notamment celle relative à l’importation de voitures, n’avaient pas été adoptées en raison de leur incompatibilité avec les équilibres généraux de l’État et avec le Code des changes. Il a ajouté que cela constituait une infraction monétaire passible de sanctions légales.

En outre, il a aussi rappelé que la proposition de la loi de finances n’avait pas été présentée par le pouvoir exécutif, mais directement par les députés, qui en étaient les auteurs.

Par ailleurs, notons que le président de la République a fait savoir qu’il avait préféré promulguer la loi de finances dans les délais prévus par la Constitution. Tout en soulignant toutefois que certaines dispositions de cette loi restaient discutables. Elles pourraient être ainsi, si nécessaire, soumises à modifications ultérieures.

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Une vision 2035 : Les réformes pour une croissance durable en Chine

09. Dezember 2024 um 21:00

 Cai Fang, expert chinois  en études sur la croissance économique chinoise, a présenté les  sept priorités fondamentales  du troisième plénum du 20e Comité central du Parti communiste chinois qui s’est tenu du 15 au 18 juillet 2024 visant à guider le développement du pays. Ces priorités incluent la mise en place d’un système avancé d’économie de marché socialiste, le développement d’une démocratie populaire complète, le renforcement de la puissance culturelle socialiste, l’amélioration des conditions de vie des citoyens, la transition vers une Chine écologique, la construction d’un pays plus sûr et l’amélioration des capacités de leadership et de gouvernance du Parti. Ces axes visent à moderniser le pays tout en renforçant son système unique basé sur le socialisme à caractéristiques chinoises.

Le plénum a défini une stratégie claire pour atteindre les objectifs de développement fixés pour 2035 par la Chine. Cette stratégie repose sur un équilibre entre l’offre et la demande afin d’assurer une croissance économique durable et raisonnable. Les actions prioritaires comprennent l’innovation et l’amélioration de la productivité, l’élargissement de la demande intérieure, la réforme du système économique, la stimulation de nouvelles dynamiques économiques et l’augmentation des capacités de consommation des ménages. Ces priorités s’accompagnent d’une prévision de croissance annuelle du PIB chinois, située entre 4,5 % et 4,8 %, un rythme supérieur à celui des économies comparables.

Les défis démographiques : vieillissement et faible consommation

Un des défis majeurs pour la Chine reste son rapide vieillissement démographique. Selon Cai Fang, environ 51 % de la population sera âgée d’ici 2035, un phénomène survenu avant que la Chine n’atteigne un niveau élevé de richesse. Parallèlement, le faible taux de consommation des ménages, limité à 73 %, constitue un frein à la croissance intérieure.

Pour remédier à ces enjeux, le gouvernement encourage des politiques natalistes, marquant la fin de la politique de l’enfant unique. L’âge de la retraite augmente progressivement, avec une volonté accrue des seniors de rester actifs. En outre, le plus grand système de sécurité sociale au monde couvre 1,7 milliard de personnes, garantissant une assurance vieillesse de base.

Les défis économiques et le rôle de l’urbanisation

Malgré l’éradication de l’extrême pauvreté depuis 2020, la Chine fait face à des défis structurels, notamment une baisse continue de la main-d’œuvre, qui impacte l’emploi des jeunes. Le gouvernement travaille sur des mécanismes pour améliorer le recrutement et dynamiser l’économie.

L’urbanisation est un autre levier majeur. Elle crée de nouvelles opportunités d’investissement, stimule les importations et favorise des projets haut de gamme pour renforcer la coopération économique, notamment avec les pays du Sud et les nations africaines.

Renforcement des relations avec les pays en développement

Cai Fang a mis en avant l’importance des relations de la Chine avec les pays en développement, y compris la Tunisie. Ces partenariats visent à promouvoir une croissance partagée et à renforcer les échanges commerciaux et économiques.

En conclusion, les mesures stratégiques et les priorités adoptées lors de ce plénum montrent la volonté de la Chine de relever ses défis structurels tout en consolidant son rôle de moteur dans l’économie mondiale.

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UTAP : la lenteur des indemnisations agricoles menace la saison des semailles

09. Dezember 2024 um 15:23

Dans une déclaration accordée à Mosaïque FM, le porte-parole de l’Union Tunisienne de l’Agriculture et de la Pêche (UTAP), Fathi Ben Khalifa, a exprimé son étonnement face au retard dans le versement des compensations du Fonds d’indemnisations pour l’année écoulée. Bien qu’un conseil ministériel tenu en octobre dernier ait validé ces indemnisations, leur mise en œuvre tarde toujours.

« Malgré ce retard, les agriculteurs restent prêts à poursuivre la saison des semailles », a-t-il affirmé. Fathi Ben Khalifa a insisté sur l’urgence de publier le décret réglementaire nécessaire au versement des compensations. Tout en soulignant l’importance de mettre à disposition des agriculteurs les semences et les engrais en quantités suffisantes. Car, estime-t-il, ces mesures sont cruciales pour garantir le succès de la saison des grandes cultures.

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Mohammed Al-Bachir : un nouveau visage pour la transition politique en Syrie

09. Dezember 2024 um 15:14

L’opposition syrienne a chargé l’ingénieur Mohamed Al-Bachir, qui administrait Idleb depuis plusieurs années, de former un nouveau gouvernement de salut national syrien pour gérer la phase de transition, selon le site Al Jazeera.

Cela suit une réunion où les participants ont défini les arrangements pour la passation de pouvoir et cherché à éviter que la Syrie ne tombe dans le chaos. Ahmad Al-Charaa, chef des opérations militaires de l’opposition armée, Al-Bachir et Mohammed Al-Jallali, ancien Premier ministre du gouvernement du régime déchu, ont participé à cette réunion, au cours de laquelle ils ont confié à Al-Jallali la gestion des affaires courantes du gouvernement.

Qui est Al-Bachir?

Le futur chef du gouvernement syrien, dont les autorités devraient annoncer la nomination prochainement, est né dans le gouvernorat d’Idleb en 1983. Il possède un diplôme de génie électrique et électronique, spécialisé en télécommunications, qu’il a obtenu à l’Université d’Alep en 2007, ainsi qu’un diplôme en charia et droit, obtenu à l’Université d’Idleb en 2021. Il a exercé les fonctions de directeur des affaires des associations, puis celles de ministre du Développement et des affaires humanitaires au sein du gouvernement de salut de la révolution à Idleb en 2022.

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Crise en Syrie : des ressortissants tunisiens sollicitent l’intervention de l’ambassade

09. Dezember 2024 um 14:35

Cent Tunisiens présents en Syrie ont demandé une intervention urgente pour leur rapatriement, en raison des récents événements qui secouent le pays. Parmi eux, Mohamed Maghraoui, directeur de la photographie, un tunisien qui a indiqué être en contact avec l’ambassade de Tunisie à Damas. Laquelle n’a ménagé aucun effort pour l’aider dans ses démarches.

Dans une déclaration à Jawhra FM, il a précisé qu’il se trouve en Syrie depuis plusieurs mois. Et ce, pour le tournage d’une série dramatique. Il affirme que la situation s’est récemment aggravée, ce qui incite à quitter le pays.

M. Maghraoui a ajouté qu’il souhaite retourner en Tunisie. Il indique qu’il n’a pas été victime d’intimidation, ni de menace durant son séjour en Syrie. Une centaine de Tunisiens partagent la même demande. Ils souhaitent également être rapatriés dans les plus brefs délais.

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Focus sur la répartition du financement bancaire par secteur

09. Dezember 2024 um 13:43

Le secteur bancaire tunisien a réalisé un résultat net de 1,5 milliard de dinars en 2023, selon le rapport annuel de la Banque centrale de Tunisie (BCT). Ce rapport, commenté par le professeur en économie, Bassem Ennaifer, souligne l’importance du secteur dans la contribution fiscale, avec un impôt sur les sociétés de 879 millions de dinars. Le gouvernement introduira une nouvelle imposition de 4 % dans la loi de finances 2025.

Intervenant sur les ondes d’Express FM, M. Ennaifer a précisé que le secteur bancaire a financé l’économie nationale à hauteur de 86,6 milliards de dinars en 2023, dont 71 milliards pour les entreprises privées et 15,6 milliards pour les institutions publiques.

Pour leur part, les particuliers ont bénéficié de 28,7 milliards de dinars, principalement pour des crédits immobiliers et à la consommation.

Par secteur d’activité, 52,3 % des financements ont été alloués aux services, suivis de l’industrie (43,1 %) mais seulement 4,6 % pour l’agriculture.

Le financement de l’État a atteint 34,9 milliards de dinars, avec une majorité en bons de trésor et emprunts obligataires. Cependant, le secteur fait face à des risques, s’inquiète l’économiste, notamment une augmentation des créances classées, qui ont atteint 16,6 % en 2023 contre 12,6 % en 2022. Les impayés des PME représentent 25,8 % des créances.

Malgré ces défis, note M. Ennaifer, le secteur est plutôt solide, avec un ratio de solvabilité moyen de 14,5 % et un ratio de Tier One de 11,5 %. Ces résultats sont le fruit de régulations strictes en préparation des normes Bâle III et IFRS.

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Le DEMO DAY de TACIR récompense les projets les plus prometteurs

09. Dezember 2024 um 12:23

Le Programme TACIR organise son tout premier DEMO DAY. C’est un événement consacré à l’innovation, la créativité et l’entrepreneuriat dans les industries culturelles et créatives (ICC). Il se tiendra le vendredi 13 décembre 2024, de 10h à 14h, à la Salle RIO de Tunis. Seront réunies les deux premières cohortes du programme. A savoir : celles de Tunis#1 et du Kef, en partenariat avec l’Association CIRTA pour la Culture et la Jeunesse.

Après neuf mois d’incubation, 10 porteurs de projets innovants, issus des Créathons « Né Well Kef#1 & #2 » et « Tunis#1 », présenteront leurs réalisations. Ces entrepreneurs ont bénéficié d’un accompagnement personnalisé, grâce à l’expertise de mentors, d’experts et des coordinatrices des composantes Créa, Innov et Training. Les projets à découvrir, lors du Demo Day couvrent une gamme variée, allant de courts-métrages et plateformes digitales à des expériences gamifiées, jeux vidéo et podcasts. Ces initiatives mettent en lumière la dynamique et la diversité de l’écosystème des ICC en Tunisie.

Six projets des deux cohortes se verront attribuer des Cashprizes TACIR’Innov, grâce au soutien de MicroCred et de la Fondation Abdelwaheb Ben Ayed.

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Ennahdha plaide pour un avenir démocratique en Syrie

09. Dezember 2024 um 11:44

Le Bureau exécutif du Mouvement Ennahdha a publié un communiqué dans lequel il appelle à un soutien envers le peuple syrien dans sa quête pour la liberté, la justice et la dignité. Ce message intervient suite à la chute du régime de Bachar al-Assad, dimanche 8 décembre 2024. Le parti islamiste tunisien insiste également sur la nécessité de construire un avenir basé sur des principes démocratiques solides.

Le Mouvement Ennahdha félicite le peuple syrien pour sa « victoire historique » après des « années de résistance face à un régime répressif ». Depuis le début de la révolution syrienne en 2011, le peuple syrien a défendu son droit à la liberté, la justice et la dignité humaine.

Le mouvement souligne que « la liberté et la justice sont le seul chemin vers un avenir digne pour la Syrie ».

Appel à l’unité nationale 

Le communiqué insiste sur l’importance de « l’unité nationale » en Syrie, appelant les différentes composantes de la société syrienne à s’unir pour éviter le risque de division et pour préserver l’intégrité du pays. Ennahdha souligne également que la Syrie doit se doter d’un « système démocratique » garantissant l’égalité, la liberté et les droits humains pour tous ses citoyens. Ce système, selon le mouvement, doit permettre de « dissiper les séquelles de plus de cinquante ans de répression et d’abus de pouvoir ».

Ennahdha appelle à la solidarité des nations arabes

Dans un contexte international marqué par des interventions extérieures et des tensions géopolitiques, Ennahdha invite aussi les nations arabes à soutenir activement le peuple syrien dans ses efforts pour retrouver la stabilité et la souveraineté nationale. Le mouvement appelle à « un soutien sans condition » pour que la Syrie puisse se reconstruire et prospérer en dehors des ingérences étrangères. Le communiqué met en garde contre les projets extérieurs qui risqueraient de compromettre l’indépendance et l’unité de la Syrie.

Un avenir commun fondé sur le respect et la justice

Ennahdha conclut son communiqué en réaffirmant sa conviction que la Syrie, « ancrée dans son identité arabe et islamique et illuminée par son histoire civilisationnelle », possède tous les atouts nécessaires pour surmonter ses défis. Le mouvement appelle à « l’unité et la réconciliation » pour permettre au peuple syrien de construire un futur partagé et démocratique, où les principes de justice, d’égalité et de liberté sont au cœur du projet politique.

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Coopération économique Tunisie-Libye : cap sur l’Afrique et les zones franches

09. Dezember 2024 um 11:18

Selon le ministère du Commerce et du Développement des exportations, les travaux de la Commission commerciale mixte tuniso-libyenne, tenus à Tripoli (Libye), les 7 et 8 du mois, ont débouché sur la signature de plusieurs accords de coopération. Et ce, dans des secteurs stratégiques, tels que les zones de libre-échange, la protection des consommateurs et le renforcement des échanges commerciaux vers l’Afrique.

La Commission commerciale mixte tuniso-libyenne a conclu ses travaux sur la signature d’importants accords visant à renforcer le partenariat économique entre les deux pays. Ces accords portent notamment sur l’orientation conjointe vers les marchés d’Afrique subsaharienne, la protection des consommateurs et l’établissement de zones de libre-échange.

Rencontre entre les ministres du Commerce des deux pays

Dans le cadre de cette collaboration, Abdelhamid Dbeibah, chef du gouvernement d’Union nationale libyen, a reçu Samir Abid, ministre tunisien du Commerce et du Développement des exportations. Ce dernier a mis en avant les relations historiques entre la Tunisie et la Libye et salué les résultats concrets de la Commission.

Modernisation du poste-frontière de Ras Jedir : une porte vers l’Afrique

Parmi les sujets abordés, la modernisation du poste-frontière de Ras Jedir s’est imposée comme une priorité. Ce projet vise à transformer ce point stratégique en une véritable porte d’entrée vers l’Afrique subsaharienne et en un axe central du corridor continental tuniso-libyen.

Digitalisation et simplification des procédures douanières

Les deux parties ont convenu de développer des applications électroniques pour améliorer la logistique au niveau des frontières. Elles ont également décidé d’unifier les normes et de mettre en œuvre un guichet douanier unique, facilitant ainsi les échanges commerciaux bilatéraux.

Des opportunités pour le secteur privé et l’huile d’olive en ligne de mire

En outre, les discussions ont mis en lumière le rôle crucial du secteur privé, représenté par des figures éminentes des deux pays. De nombreuses opportunités ont été identifiées, notamment dans les secteurs prometteurs comme l’exportation et la commercialisation de l’huile d’olive.

Présence de personnalités des deux pays

Cette rencontre a vu la participation de hauts responsables tunisiens et libyens, dont le président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat, Samir Majoul, et le ministre libyen de l’Économie et du Commerce, Mohamed Al-Hweij.

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