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Heute — 09. Juli 2025Leconomiste Maghrebin

Mauritanie : Mattel connecte les frontières du pays

09. Juli 2025 um 08:52

L’entreprise des télécommunications mauritano-tunisienne “Mattel“, premier opérateur de téléphonie mobile du pays, a récemment signé, avec l’autorité de régulation, une convention visant à exploiter le nouveau réseau dédié à la couverture des zones frontalières du sud-est du pays.

Selon le site Sahara Medias qui rapporte l’information, « ce projet stratégique, qui s’inscrit dans le cadre des efforts de l’Etat pour renforcer la connectivité des zones frontalières de la Mauritanie, a été attribué à Mattel à l’issue d’une consultation lancée par l’autorité de régulation auprès des trois opérateurs télécoms nationaux ».

On rappelle au passage que la mauritano-tunisienne Mattel avait également été sélectionnée pour la mise en œuvre de la première phase du projet, qui couvrait les zones frontalières de Ndiago à Ould Yengé.

Concernant le nouveau projet, il prévoit la construction de 123 sites pour couvrir toutes les collectivités le long de l’axe frontalier de Oul Yengé à N’Beïkit Lahwach, permettant aux citoyens de bénéficier des services de téléphonie et d’internet 4G à haut débit.

A travers ce projet, Mattel réaffirme son rôle de partenaire de l’Etat dans la mise en œuvre de la Stratégie nationale d’accès universel et d’inclusion numérique.

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Bank of Africa : Said Adren consacré « leader africain de l’année »

09. Juli 2025 um 08:40

Lors de la cérémonie des Business Chamber Awards, qui s’est tenue le 3 juillet 2025 à Londres, Bank of Africa a reçu deux distinctions. Rassemblant des ambassadeurs africains, des dirigeants britanniques ainsi que des personnalités du milieu culturel et économique, la manifestation a mis en lumière la contribution de la banque au développement économique de l’Afrique.

A l’occasion de cet événement, Bank of Africa a été nommée “Entreprise Africaine de l’Année“. Ce prix met en lumière son engagement stratégique dans le financement des économies africaines, sa quête d’excellence et son influence grandissante en dehors du continent.

Ainsi, l’établissement bancaire, qui opère dans une vingtaine de pays du continent, réaffirme sa position en tant qu’acteur majeur de la finance panafricaine.

Un autre moment fort de la soirée a été la remise du prix du “Leader Africain de l’Année“ à Said Adren, directeur général de Bank of Africa UK.

Choisi parmi une centaine de postulants, M. Adren a été récompensé pour son leadership éclairé, sa gestion révolutionnaire de la filiale britannique et son dévouement durable à promouvoir la finance africaine depuis le Royaume-Uni.

Une banque qui s’inscrit dans l’innovation

La Bank of Africa (BOA) a été la première institution au Maroc et dans la région MENA à adhérer à l’Alliance africaine pour le capital naturel (ANCA), une plateforme de référence dédiée à la promotion du progrès économique et du développement financier sur le continent. Un événement qui a eu lieu en avril dernier.

Selon un communiqué, cette adhésion sous la direction de son président Othman Benjelloun confirme l’engagement avant-gardiste de BOA en matière de finance durable, notamment en soutenant des économies africaines favorables à l’environnement et en renforçant la reconnaissance des risques et opportunités liés à la nature dans le secteur financier.

Depuis 2015, Bank of Africa a élaboré une série novatrice de produits financiers afin d’accompagner ses clients dans des secteurs essentiels comme l’efficacité énergétique, la gestion de l’eau et l’économie circulaire. Le Groupe a aussi inclus la gestion des risques environnementaux, sociaux et, plus récemment, climatiques dans l’administration de son portefeuille.

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Ridha Chkoundali : « Les taxes US répondent au rapprochement Tunisie-BRICS »

09. Juli 2025 um 08:35

Selon une analyse de l’économiste Ridha Chkoundali, les droits de douane américains sur les importations tunisiennes s’inscrivent dans un contexte de tensions géopolitiques et commerciales.

L’administration Trump, dans le cadre de sa politique commerciale « America First », a annoncé une hausse généralisée des droits de douane sur les importations en provenance de plusieurs pays, dont la Tunisie. Alors que la majorité des États seront soumis à un taux de 10 %, Tunis se voit imposer une taxe de 25 %, une décision interprétée comme une forme de pression économique et politique. L’économiste Ridha Chkoundali, dans une publication sur son compte Facebook officiel, avance que cette mesure pourrait s’expliquer par plusieurs facteurs.

Parmi eux figurent les relations commerciales croissantes de la Tunisie avec les membres du BRICS, un groupement perçu par Washington comme un rival stratégique, dominé par la Chine. L’Algérie, qui a officiellement demandé à rejoindre cette alliance, est quant à elle frappée par des droits de 30 %. Par ailleurs, la Tunisie enregistre un déficit commercial significatif avec les pays du BRICS et leurs partenaires, atteignant 11,3 milliards de dinars sur les cinq premiers mois de 2025, un déséquilibre qui pourrait avoir pesé dans la décision américaine.

Des considérations politiques pourraient également jouer un rôle. Le soutien affiché par la Tunisie à la cause palestinienne, notamment à travers des initiatives comme la « Caravane de la Résistance », aurait mécontenté les États-Unis, qui utiliseraient ainsi les droits de douane comme un outil de pression pour infléchir les positions tunisiennes, en particulier dans le cadre du projet controversé de « Nouveau Moyen-Orient ».

Retour sur l’impact direct

Sur le plan économique, l’impact direct de cette mesure reste relativement limité, les exportations tunisiennes vers les États-Unis ne représentant que 3,2 % du total en 2024. Néanmoins, certains secteurs clés, tels que les dattes, l’huile d’olive et le textile, pourraient perdre en compétitivité. Ce qui pourrait inciter certains investisseurs à se tourner vers des marchés moins taxés, comme celui du Maroc.

Les autorités tunisiennes disposent d’un délai restreint pour engager des négociations avec Washington. Les discussions devraient porter sur des ajustements tarifaires, notamment un accord de réciprocité, ainsi que sur des réformes structurelles visant à améliorer le climat des affaires. Cette situation pourrait également conduire la Tunisie à réévaluer l’ensemble de ses accords internationaux, en particulier avec l’Union européenne et la Turquie, afin de rééquilibrer ses échanges commerciaux.

En attendant, des mesures d’urgence sont à l’étude, notamment un soutien temporaire aux agriculteurs et une accélération des réformes administratives pour attirer davantage d’investisseurs étrangers. Une réflexion plus large sur la diversification des marchés d’exportation apparaît indispensable pour réduire la dépendance aux partenaires traditionnels.

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Affaire du Complot 2 : détails des peines prononcées contre 21 personnes

09. Juli 2025 um 07:37

La 5e chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme a rendu, mardi 8 juillet 2025, son jugement dans l’affaire dite du “complot 2”, à l’encontre de 21 accusés.

Les peines prononcées contre les détenus varient entre 12 et 14 ans de prison. Quant aux accusés en fuite, ils ont été condamnés par contumace à 35 ans de prison, avec exécution immédiate, indique une source judiciaire.

Ci-dessous les détails des peines prononcées

Accusés en détention :

Rached Ghannouchi : 14 ans;

Kamel Bedoui : 14 ans;

Rayan Hamzaoui : 12 ans;

Abdelkarim Laâbidi : 12 ans;

Habib Ellouze : 12 ans!

Fathi Beldi : 12 ans;

Samir Hannachi: 12 ans;

Mehrez Zouari : 12 ans.

Accusés en fuite (35 ans avec exécution immédiate) :

Mouadh Ghannouchi;

Nadia Akacha;

Chahrazed Akacha;

Abdelkader Farhat!

Kamel Guizani;

Lotfi Zitoun;

Maher Zid;

Mustapha Khedher;

Adel Daâdaâ;

Rafik Bouchlaka;

Tasnim Ghannouchi.

En revanche, le tribunal a prononcé un non-lieu à l’encontre de Ridha Ayari, et ordonné le retrait du dossier de Youssef Chahed et Rafik Yahya, suite à leur recours en cassation contre la décision de la chambre d’accusation.

Par ailleurs, le tribunal a ordonné de soumettre tous les condamnés au contrôle administratif pour une durée de cinq ans, et ce pour des chefs d’accusation liés à la formation d’une entente terroriste, à l’adhésion volontaire sur le territoire tunisien à une organisation terroriste, à l’utilisation du territoire tunisien pour commettre des crimes terroristes, pour recruter et entraîner des personnes à commettre de tels crimes, ainsi que pour divulgation, fourniture et diffusion d’informations dans le cadre d’un complot contre la sûreté intérieure de l’État.

Avec TAP

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Gestern — 08. Juli 2025Leconomiste Maghrebin

Condamnation de Rached Ghannouchi à 14 ans de prison

08. Juli 2025 um 21:10

Le tribunal a condamné Rached Ghannouchi, président du parti Ennahdha, à 14 ans de prison dans l’affaire dite de la « conspiration contre la sûreté de l’État ». Cette affaire porte sur des accusations de terrorisme et de complot visant à déstabiliser la sécurité intérieure du pays.

Plusieurs dirigeants d’Ennahdha ainsi que d’autres figures politiques et sécuritaires sont impliqués, accusés d’avoir formé un réseau terroriste, de comploter contre la sûreté de l’État et d’être mêlés à des actes violents, notamment des tentatives d’assassinats politiques.
Parmi les chefs d’accusation les plus graves figure la direction d’un « dispositif secret » au sein du mouvement Ennahdha, soupçonné d’être impliqué dans des crimes d’assassinats.

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Sami Tahri appelle à la reprise des négociations dans le privé

08. Juli 2025 um 20:53

Le porte-parole officiel de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Sami Tahri, a souligné ce mardi, la nécessité de relancer les négociations dans le secteur privé, actuellement « suspendues ».

Dans une déclaration à l’agence TAP, lors d’une session de formation au siège de l’Union régionale du travail de Monastir, il a rappelé l’importance que l’organisation syndicale accorde à ces négociations, en raison de leur impact positif sur le pouvoir d’achat des travailleurs.

Il a estimé que cette interruption risque d’aggraver la situation sociale, notamment dans un contexte de dégradation du pouvoir d’achat et de conditions difficiles pour les salariés. Par ailleurs, Sami Tahri a annoncé le lancement d’une série d’actions et de réunions de mobilisation visant à reprendre ces négociations de manière sérieuse et responsable.

Avec TAP

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ARP : Report de la clôture du budget au 10 juillet

08. Juli 2025 um 20:34

L’Assemblée des représentants du Peuple (ARP) a décidé de reporter à jeudi 10 juillet la séance plénière initialement prévue pour adopter le projet de clôture du budget de l’État pour l’exercice 2025. Ce report fait suite à une demande de la ministre des Finances, Mechket Slama Khaldi, qui a sollicité un délai supplémentaire de 48 heures.

La ministre a expliqué que les changements politiques et économiques survenus depuis 2021, ainsi que la pandémie de Covid-19, ont retardé l’adoption du budget. Son département travaille actuellement à accélérer les délais de clôture des budgets et à revoir les normes comptables, notamment la comptabilité en partie double, afin de rattraper ce retard. Elle a aussi souligné que les délais de clôture des autres budgets de l’État seront réduits.

Mechket Slama Khaldi a insisté sur les difficultés rencontrées dans la digitalisation des systèmes financiers, rappelant que certains pays moins développés ont progressé grâce à la numérisation. Elle a insisté sur l’importance de l’interopérabilité entre ministères pour limiter les défaillances et dépassements dans ce domaine.

Concernant la titularisation des agents du ministère de l’Intérieur, la ministre a précisé que 2952 agents sont concernés et attendent la publication du décret relatif, actuellement soumis à la Présidence du gouvernement. Les fonds nécessaires seront prévus dans le budget 2026.

Elle a également indiqué que plusieurs décrets liés aux personnes à besoins spécifiques et aux éleveurs de bovins, prévus par la loi de finances 2025, sont prêts mais que leur promulgation a été retardée volontairement pour garantir leur applicabilité. Certaines dispositions de la loi de finances 2025 pourraient être réexaminées.

Sur la question des biens confisqués par l’État depuis 2011, la ministre a reconnu que, malgré 14 ans depuis la publication du décret-loi sur la confiscation, les objectifs ne sont pas atteints. Seules une ou deux sommes ont été récupérées, en raison notamment du refus de certains États de coopérer. Cela a conduit le président de la République à proposer une démarche internationale pour traiter ce dossier.

La commission de gestion des biens confisqués, présidée par la ministre des Finances, ainsi que la commission de confiscation, dirigée par le ministère des Domaines de l’État et des Affaires foncières, ont été chargées d’inventorier tous les biens cédés ou encore détenus par l’État.

Enfin, la ministre a souligné la nécessité de prendre une décision concernant les entreprises confisquées, aujourd’hui sans rôle économique, rappelant qu’il s’agit principalement de sociétés à responsabilité limitée (SARL) ou d’entreprises unipersonnelles. Elle a insisté sur le fait que cette décision devra être prise en collaboration avec l’ARP.

Avec TAP

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Plus de 4,3 millions visiteurs au cours du premier semestre 2025

08. Juli 2025 um 19:56

Le directeur général de l’Office national du tourisme tunisien (ONTT), Mohamed Mehdi Haloui, a indiqué ce mardi 8 juillet, sur les ondes de Mosaïque FM, que les résultats de la saison touristique 2025 sont positifs à fin juin.

Le pays a enregistré l’arrivée de plus de 4,3 millions de touristes, ce qui constitue une progression remarquable de 11 % par rapport à la même période en 2024.

Quant aux dépenses des touristes, elles se sont élevées à plus de 3 milliards de dinars, en hausse de plus de 8 %.

Selon Haloui, le tourisme reste le principal pourvoyeur de devises étrangères pour l’économie tunisienne. Il a toutefois insisté sur le fait que la priorité ne repose pas uniquement sur le volume des visiteurs, mais aussi sur la qualité des services et la satisfaction des clients.

Dans ce cadre, des équipes de contrôle et de suivi sont ainsi déployées pour accompagner les établissements touristiques et garantir des standards élevés d’accueil et de prestation.

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Chantal Goya fait son comeback au Festival international de Carthage

08. Juli 2025 um 19:08

Chantal Goya, icône de l’ enfance, fera son grand retour en Tunisie le 3 août 2025 lors du Festival international de Carthage.

Cependant, il est vrai que les enfants d’aujourd’hui connaissent peu ses chansons, étant davantage exposés à la culture anglophone, contrairement à notre génération qui garde un souvenir nostalgique de ses mélodies. Parmi ses titres les plus aimés figure notamment « Bécassine », un classique qui continue de toucher les cœurs.

Pour ceux qui souhaitent revivre un extrait de sa magie, une vidéo est disponible ici : extrait Chantal Goya.

Ce retour promet d’être un moment fort pour les  souvenirs d’enfance, réunissant plusieurs générations .

Ainsi, Chantal Goya incarne une artiste dont la vitalité et la fidélité du public reposent sur un lien affectif profond avec l’enfance et la transmission entre générations.

Dès ses débuts, les enfants ont été attirés par elle grâce à une énergie enfantine naturelle, une voix, un visage, et surtout grâce aux chansons écrites par Jean-Jacques qui parlent directement aux enfants.

Chantal Goya fait son grand retour… et les enfants d’aujourd’hui vont enfin découvrir que Bécassine n’est pas une influenceuse TikTok !

Après tout, qui sait ? Peut-être qu’à la fin du spectacle, petits et grands repartiront en chantant… ou demanderont de leur passer « Pandi-Panda » pour la première fois. Pour l’anecdote, Chantal Goya s’est fait dérober son costume de « Pandi Panda » à Mulhouse il y a quelques semaines.

Après avoir lancé un appel pour récupérer ce précieux costume, elle a finalement décidé, ce mercredi 2 juillet, de porter plainte auprès de la gendarmerie afin de tenter de le retrouver.

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Audition ministérielle au Conseil national sur les services sociaux

08. Juli 2025 um 18:17

La commission des services et du développement social du Conseil national des régions et des districts a organisé mardi une séance d’audition avec les représentants du ministère de la Famille, de la Femme, de l’Enfance et des Personnes âgées, consacrée à l’autonomisation économique des femmes.

Lors de cette réunion, présidée par Haithem Trabelsi, les représentants du ministère ont présenté les différents programmes visant à renforcer l’autonomie économique des femmes. Parmi eux figurent le programme de leadership féminin, le soutien à l’investissement et à l’inclusion économique des femmes, des filles et des familles, ainsi que des projets spécifiques tels que le programme « Raidet », le lancement des groupements de développement féminins en zones rurales, et le programme « Samida », destiné à protéger les femmes victimes de violences, selon un communiqué officiel du ministère.

Au cours des échanges, plusieurs députés ont insisté sur l’importance de l’autonomisation économique des femmes pour leur permettre de gérer leur vie quotidienne de manière indépendante. Ils ont souligné la nécessité d’encourager particulièrement les femmes rurales à s’engager dans des activités économiques, afin qu’elles puissent bénéficier d’opportunités d’emploi, accéder aux financements et aux marchés.

Certaines propositions ont été avancées, notamment le lancement par le ministère de campagnes de sensibilisation sur les thèmes de la violence, de la santé, ainsi que de l’autonomisation économique et sociale des femmes.

Enfin, plusieurs intervenants ont insisté sur l’importance de soutenir les microprojets et de réhabiliter les femmes dans divers secteurs, en accordant une priorité particulière aux femmes vulnérables, notamment celles vivant en milieu rural et les victimes de violences.

Avec TAP

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L’inflation en Égypte devrait chuter à 16,2 % en juin

08. Juli 2025 um 17:46

Le taux d’inflation urbaine en Egypte devrait avoir légèrement ralenti en juin à 16,2 %. Alors que les prix de certains produits alimentaires et boissons ont baissé, selon un sondage Reuters publié le 7 juillet.

Selon les prévisions moyennes de 15 analystes interrogés par Reuters, l’inflation urbaine en Égypte devrait être tombée à 16,2 % en glissement annuel en juin, contre 16,8 % en mai. Les données de l’enquête ont été recueillies du 2 au 7 juillet.

« La principale raison en est la volatilité des prix des aliments et des boissons, qui contribuent généralement à la variation de l’IPC », a déclaré Amr Al-Alfy, analyste chez Thunder Securities.

A noter que l’Égypte s’est engagée à relever les prix du carburant à un niveau permettant de couvrir les coûts d’ici la fin de l’année. C’est ce dans ce cadre que le gouvernement a augmenté les prix du carburant jusqu’à 15 % en avril, une mesure exigée par le Fonds monétaire international.

L’inflation est sur une trajectoire descendante depuis qu’elle a atteint un sommet historique de 38 % en septembre 2023. L’économie égyptienne a reçu un plan de soutien financier de 8 milliards de dollars signé par Le Caire avec le Fonds monétaire international (FMI) le 6 mars 2024.

Cependant, l’inflation devrait augmenter en juillet après que le gouvernement a approuvé des amendements à la loi sur la taxe sur la valeur ajoutée pour inclure davantage de biens et de services.

« Nous nous attendons à quelques pressions inflationnistes en juillet après que le Parlement égyptien a approuvé (la semaine dernière) quelques amendements à la loi sur la taxe sur la valeur ajoutée pour certains produits, notamment les cigarettes et le tabac », a déclaré Hiba Mounir, de HC Securities.

Elle a ajouté : « Les prix des cigarettes devraient augmenter d’environ 16 % dans quelques jours, en plus d’une augmentation potentielle des prix de l’électricité en raison de la hausse des prix du gaz naturel ».

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Droits de douane : Marouane Ben Jemaa explique pourquoi Washington a assoupli sa position

08. Juli 2025 um 17:01

Le président américain Donald Trump a annoncé, lundi 7 juillet 2025, une surtaxe douanière pour plusieurs pays, dont la Tunisie. L’Économiste maghrébin s’est entretenu avec Marouane Ben Jemaa, président de la Chambre de commerce américaine en Tunisie (AmCham), qui a accepté de répondre à nos questions sur les conséquences de cette mesure.

L’affaire remonte au 2 avril dernier, lorsque l’administration Trump a dévoilé une taxe de 55 % ciblant les pays affichant un excédent commercial important avec les États-Unis. Toutefois, dès le 8 avril, le président Trump est revenu sur sa décision. Le taux a d’abord été abaissé à 28 %, avant qu’une mesure plus favorable à la Tunisie ne soit annoncée : les exportateurs tunisiens seraient désormais soumis à un droit de 10 %.

À noter que ce taux de 10 % est celui appliqué à plusieurs autres pays, sachant que la Tunisie bénéficiait jusque-là d’une exonération totale de ses exportations sur le marché américain (0 %). Une première échéance de négociation avait été fixée au 8 juillet. L’accord initial prévoyait que, faute d’accord à cette date, le taux de 28 % serait rétabli pour les exportations tunisiennes.

Pour M. Ben Jemaa, des avancées significatives ont été enregistrées. D’une part, les délais de négociation ont été prolongés jusqu’au 1er août 2025. D’autre part, et c’est là un développement crucial, si aucun accord n’est trouvé après cette prolongation, le taux appliqué ne serait pas de 28 %, mais de 25 %.

Lire aussi : Trump impose 25% de droits de douane sur les produits tunisiens

Pour notre interlocuteur, ces mesures envoient un signal positif. Cette évolution favorable s’explique par le sérieux et la détermination dont a fait preuve la délégation tunisienne lors des négociations. Les efforts conjoints du ministère du Commerce, des autres ministères, de la présidence du gouvernement et de l’ensemble des parties prenantes témoignent d’un travail acharné pour aboutir à une solution. Les propositions tunisiennes semblent, en effet, prises au sérieux par la partie américaine. L’objectif des discussions reste de trouver un terrain d’entente satisfaisant pour les deux parties, préservant ainsi l’équilibre et permettant aux exportateurs tunisiens de maintenir leur présence sur le vaste marché américain.

A noter que la Tunisie exporte une gamme variée de produits vers les États-Unis, couvrant plusieurs secteurs clés de son économie, à savoir le textile/habillement, l’huile d’olive, les dattes, le concentré de tomate, les conserves et les fruits de mer.

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70% des migrants subsahariens défiants envers les organisations internationales

08. Juli 2025 um 16:47

Une étude récente intitulée « Les migrants d’Afrique subsaharienne en Tunisie : profils, conditions de vie et dérives des politiques migratoires », présentée à Tunis par le Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES) et l’Université de Sfax, révèle que 70% des migrants en situation irrégulière ne font pas confiance aux organisations internationales de la migration. Ces migrants les perçoivent comme complices des régimes européens et incapables d’apporter des solutions humanitaires.

Dirigée par le sociologue Zouhair Ben Jennat, cette recherche de terrain menée au premier semestre 2024 a couvert plusieurs régions, dont le Grand Tunis, Médenine et Sfax. Elle s’appuie sur 402 questionnaires, des entretiens approfondis et des groupes de discussion avec des migrants originaires de divers pays d’Afrique subsaharienne.

L’étude déconstruit les discours alarmistes qualifiant la migration irrégulière d’« invasion » ou de « conspiration internationale », montrant qu’aucune preuve tangible ne les étaye. Elle révèle que 85% des migrants irréguliers sont entrés en Tunisie par voie terrestre, principalement via la frontière algérienne (60%) ou libyenne (25%), tandis que 14% sont arrivés par avion, profitant de l’absence de visa pour plusieurs pays subsahariens.

Un changement notable dans le profil des migrants est observé : ils viennent désormais de plus de nationalités, avec des âges allant jusqu’à 48 ans. L’étude souligne aussi la présence importante d’enfants, accompagnés ou non, et l’émergence de la migration familiale. Par ailleurs, la « féminisation » de la migration progresse, les femmes représentant environ 27% des migrants irréguliers.

Le niveau d’instruction des migrants est globalement élevé : 27% ont un diplôme universitaire, contre 10% d’analphabètes. Selon la politologue Yasmine Oukrimi, 85% des migrants n’ont reçu aucune aide des organisations internationales. De plus, un migrant sur cinq subit une forme d’exploitation économique, 30% souffrent de stress post-traumatique et 40% ont été victimes de violences physiques.

Avec TAP

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BM: le Costa Rica rejoint le club des pays à revenu élevé

08. Juli 2025 um 16:12

Chaque année, le Groupe de la Banque mondiale( BM) met à jour la classification des pays selon leur revenu national brut (RNB) par habitant, un indicateur clé reflétant le niveau de développement économique. Cette classification, qui influence l’accès des pays à des financements à conditions préférentielles, est essentielle pour orienter les politiques publiques et les stratégies de développement.

Pour l’exercice 2025-2026, plusieurs pays ont vu leur catégorie de revenu évoluer, témoignant des dynamiques économiques mondiales actuelles.

BM: Le Costa Rica accède à la catégorie des pays à revenu élevé

Le Costa Rica a récemment été reclassé de la catégorie des économies à revenu intermédiaire supérieur à celle des économies à revenu élevé. Cette progression s’explique par une croissance économique vigoureuse et soutenue, avec un taux moyen de 4,7% sur les trois dernières années. En 2023, le RNB par habitant du Costa Rica approchait déjà le seuil supérieur de la tranche intermédiaire supérieure. En 2024, une croissance de 4,3%, portée par une forte demande intérieure notamment la consommation privée et l’investissement. Ce qui  a permis au pays de franchir ce seuil et d’intégrer la catégorie des pays à revenu élevé.

Autres évolutions notables

Cabo Verde et Samoa ont progressé de la tranche inférieure à la tranche supérieure des économies à revenu intermédiaire, grâce à une forte croissance du tourisme et une augmentation significative de leur RNB par habitant.

À l’inverse, la Namibie a été rétrogradée de la tranche supérieure à la tranche inférieure des revenus intermédiaires, en raison d’un ralentissement économique lié à la contraction du secteur minier et à une révision à la hausse de sa population, ce qui a diminué son RNB par habitant.

Impact sur les politiques publiques

Ces changements de classification ont des conséquences directes : ils modifient l’accès des pays à des financements concessionnels et orientent les priorités en matière de développement. Les décideurs sont donc invités à intégrer ces données pour mieux cibler leurs efforts, maîtriser l’inflation et renforcer l’intégration économique mondiale.

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L’éducation environnementale, un enjeu crucial

08. Juli 2025 um 14:52

Préserver notre environnement est la responsabilité de chacun d’entre nous. Aujourd’hui, il y a urgence à mettre en place une éducation environnementale qui touche aussi bien les grands que les petits. Sami Zouaieb, conseiller principal du Fonds mondial pour la nature en Afrique du Nord, a souligné que l’éducation à l’environnement est désormais une priorité majeure.

Lors de la cérémonie de clôture de la compétition nationale sur l’empreinte écologique pour l’année scolaire 2024-2025, il a indiqué que le Fonds appuie les petits projets des élèves et s’efforce de les concrétiser sur le terrain. Tout en annonçant la volonté de signer des accords avec le ministère de l’Environnement à cet effet.

Il a également précisé que le Fonds mondial pour la nature encourage les ministères de l’Éducation et de l’Environnement à promouvoir la culture environnementale dans les écoles, collèges et lycées. Et ce, en assurant le financement nécessaire à chaque programme environnemental.

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La sœur de Sonia Dahmani condamnée à deux ans de prison

08. Juli 2025 um 14:31

Ramla Dahmani aurait été condamnée par contumace à deux ans de prison avec exécution immédiate. C’est ce qu’il ressortirait d’un jugement rendu le 1er juillet 2025 par le tribunal de première instance de Tunis.

Voici la traduction de la publication de Maître Sami Ben Ghazi concernant cette nouvelle :

« Nous avons découvert aujourd’hui, en consultant les registres du tribunal de première instance de Tunis, qu’un jugement par contumace a été prononcé à l’encontre de Ramla Dahmani, sœur de Me Sonia Dahmani. Elle a été condamnée à deux ans de prison ferme, en vertu du décret n°54, en date du 1er juillet 2025. »

« C’est désormais officiel : j’ai été condamnée à deux ans de prison pour avoir fait ce que n’importe quelle sœur digne de ce nom aurait fait. Deux ans pour avoir défendu Sonia. Pour avoir raconté ce qu’elle subit. Pour avoir crié, écrit, dénoncé. Pour avoir mis des mots sur l’indicible. Deux ans pour avoir dérangé.
Pour avoir dénoncé la bassesse et la complicité des juges. » Ainsi a commenté Ramla Dahmani à la nouvelle de sa condamnation.

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Plus de 15 % des Français vivent sous le seuil de pauvreté

08. Juli 2025 um 14:30

Plus de 15 % de la population de la France métropolitaine vivait sous le seuil de pauvreté en 2023 ; un pourcentage inédit depuis 1996, année de mise en place de l’indice annuel de l’Institut national de la statistique (INSEE), qui parlait lundi 7 juillet d’une « forte hausse » des inégalités.

En un an, le pourcentage de pauvres a augmenté d’une unité, passant de 14,4 % en 2022 à 15,4 % en 2023. Concrètement, en 2023, 9,8 millions de personnes se trouvaient en état de pauvreté économique, c’est-à-dire que leur revenu mensuel était inférieur au seuil de pauvreté, fixé à 1 288 euros pour un ménage d’une seule personne (60 % du revenu moyen).

En un an, 650 000 personnes ont basculé dans la pauvreté, selon cette étude, qui exclut les résidents des territoires d’outre-mer, les sans-abri et les personnes vivant en institution. L’enquête précédente, portant sur l’ensemble de la population française, estimait à 11,2 millions le nombre de personnes en situation de pauvreté en 2021.

« Il faudrait remonter au début des années 1970 pour retrouver des niveaux de pauvreté à peu près comparables », a déclaré Michel Dieu, chef du département des revenus et des conditions de vie des ménages à l’INSEE. « Cette augmentation s’explique par la suppression des allocations exceptionnelles, comme celle couvrant l’inflation, mises en place en 2022 pour soutenir le pouvoir d’achat » des Français, a-t-il ajouté. « Une autre explication est l’augmentation, parmi les travailleurs indépendants, du nombre de petits entrepreneurs à très faibles revenus ».

La Fondation pour le Logement des défavorisés (anciennement Fondation Abbé Pierre) a évoqué des chiffres « inquiétants » qui « ne sont pas surprenants » compte tenu de la suppression des mesures de soutien au pouvoir d’achat. « Les coupures d’électricité et de gaz dues aux factures impayées ont explosé, le nombre de personnes déclarant avoir froid chez elles a presque doublé et nous constatons une forte augmentation des expulsions », selon le porte-parole de la fondation, Manuel Domergue, appelant à la mise en œuvre de « mesures structurelles ».

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Airbags Takata : les automobilistes tunisiens doivent-ils avoir peur?

08. Juli 2025 um 14:30

Les airbags Takata sous le feu des critiques en France : un problème de sécurité majeur. Les airbags japonais Takata font actuellement l’objet d’une vive inquiétude en France. Soulevant des interrogations chez les automobilistes et les autorités compétentes.

Le problème provient de leur propulseur à base de nitrate d’ammonium sans agent desséchant. Sous l’effet de la chaleur et de l’humidité, ce composant peut se dégrader, entraînant une explosion trop violente de l’airbag. Ce dysfonctionnement peut projeter des fragments métalliques dans l’habitacle, causant des blessures graves, voire mortelles.

Des chiffres alarmants

Le ministère français des Transports a annoncé, le 17 juin 2025, avoir ordonné l’immobilisation de 800 000 véhicules supplémentaires équipés de ces airbags défectueux. Ce qui porte à 1,7 million le nombre total de voitures concernées par une interdiction de circuler en France, toutes marques confondues.

Cette décision, qui a provoqué une vive réaction, vise notamment les véhicules considérés à risque en Corse et en Outre-mer; ainsi que ceux datant d’avant 2011 en métropole hors Corse.

L’ampleur du problème dépasse les frontières françaises. En effet, dès 2021, la National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) – qui est l’agence fédérale américaine de sécurité routière -, avait exigé le rappel de près de trois millions de véhicules Ford et Mazda. En septembre de la même année, une enquête a été ouverte sur 30 millions de voitures produites entre 2001 et 2019 par une vingtaine de constructeurs.

En février 2025, on estimait encore à 2,3 millions le nombre d’airbags Takata défectueux sur le territoire français, nécessitant des remplacements urgents. Une prise de conscience tardive mais nécessaire. L’accident mortel survenu à Reims le 11 juin dernier a précipité la réaction des autorités.

Le ministre chargé des Transports, Philippe Tabarot, a ordonné le 24 juin le rappel de tous les véhicules équipés d’airbags Takata à risque, « quel que soit leur âge et sur l’ensemble du territoire français ». Les marques Citroën et DS sont concernées, contrairement à Renault, Dacia et Peugeot.

Qu’en est-il de la Tunisie ?

La question se pose également pour les consommateurs tunisiens et les véhicules vendus et circulant dans le pays. Pour avoir le cœur net, notre rédaction a contacté plusieurs sources au sein de la Chambre des concessionnaires et fabricants de voitures, ainsi que le ministère du Transport. À ce jour, aucune réponse officielle ne nous a été apportée, laissant planer le doute sur l’éventuelle présence des véhicules équipés de ces airbags dangereux en Tunisie.

Ceci étant, loin de nous l’idée de faire peur aux conducteurs et autres automobilistes. Nous avons juste voulu attirer l’attention sur la question qui inquiète cependant ailleurs en France et aux Etats-Unis. Sachant que les marques de véhicules concernées sont vendues au consommateur tunisien.

Car, vous admettrez avec nous que cette affaire souligne un enjeu crucial de sécurité routière et de protection des usagers. En attendant, il est important d’être vigilant face à d’éventuels défauts techniques potentiellement mortels.

L’Economiste maghrébin va suivre de près cette question afin d’apporter toutes les réponses nécessaires dans l’objectif de préserver le maximum de vies humaines.

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Issam Sefi critique une démarche répressive du projet de loi portant sur l’e-commerce

08. Juli 2025 um 14:15

Issam Sefi, vice-président au sein du Syndicat des Editeurs de Vidéo à la Demande (Sevad), l’Organisation professionnelle représentant le secteur du e-commerce et de la vente à distance, est intervenu, ce mardi 8 juillet 2025 sur les ondes de radio Express FM, pour évoquer le projet de loi concernant l’e-commerce.

Il a d’abord reconnu une réaction favorable, à ses yeux, suite à la réunion organisée à l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et où la Sevad a été conviée par les députés signataires de l’initiative. Par la suite, Issam Sefi a mis l’accent sur le fait que ce projet de loi sur l’e-commerce favorise une démarche répressive plutôt qu’incitative. Il a rappelé l’impact du Startup Act dans son domaine et sur l’écosystème des startups. « Pourquoi ne pas emprunter les bonnes pratiques pour les appliquer dans des secteurs analogues ? », déplore-t-il. Et de poursuivre en critiquant : « Ce n’est pas la méthode idéale, surtout que plus de 60 % des intervenants ont fait le saut vers l’économie informelle ».

Le vice-président de la Sevad a par la suite exprimé le souhait de son organisation de collaborer. Elle prévoit, d’ailleurs, de soumettre ses idées et recommandations à l’ARP.

Trois principales orientations

Dans la même veine, Issam Sefi a aussi fixé trois orientations en vue d’optimiser le secteur. A savoir : la simplification des démarches administratives; les bénéfices; et les encouragements fiscaux. Ils sont à ses yeux les éléments essentiels pour la régularisation et la métamorphose du secteur. Il précise que l’initiative de la Sevad est entièrement basée sur le Startup Act.

Au passage, il fait état d’obstacles auxquels sont confrontés les intervenants du secteur pour se procurer des devises, qu’il considère comme l’élément crucial de la bataille. Ce passage est essentiel, en particulier pour créer du trafic.

Par ailleurs, le vice-président de la Sevad estime anormal que les entreprises tunisiennes soient limitées à dix mille dinars en termes de devises. Etant donné que cette somme ne couvre même pas une dizaine de jours de publicité. Alors que les sociétés étrangères établies en Tunisie jouissent d’un accès sans restriction. « C’est de la concurrence déloyale » a-t-il dénonce.

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