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Gestern — 28. Juli 2025Haupt-Feeds

Sécurité routière : Peut-on perdre son permis pour un simple excès de 10 km/h ?

Von: hechmi
28. Juli 2025 um 16:44

circulation voitures autorouteLa répression s’intensifie sur les routes tunisiennes. Plusieurs infractions routières jugées jusque-là mineures vont désormais être requalifiées en délits, entraînant des suites judiciaires immédiates, selon MosiaqueFM. L’objectif : renforcer la dissuasion et enrayer l’hémorragie des comportements à risque.

Des contraventions qui deviennent des délits

Le non-port de la ceinture de sécurité ou l’usage du téléphone au volant ne seront plus de simples infractions passibles d’une amende. Elles seront désormais considérées comme des délits, avec procès-verbaux transmis directement au parquet. La conduite sous l’effet de stupéfiants est également à l’étude pour intégrer ce cadre juridique renforcé.

Conduite en état d’ivresse : la loi se durcit

Les sanctions liées à l’alcool au volant sont alourdies. Une conduite en état d’ébriété peut désormais valoir :

  • Une amende de 500 dinars et/ou 6 mois de prison.
  • Jusqu’à 3 000 dinars et 3 ans de prison en cas d’accident avec blessures.
  • Et jusqu’à 5 ans de prison et 5 000 dinars d’amende si un décès involontaire survient, selon les articles 89 et 90 du Code de la route.

Retrait immédiat du permis : nouvelles règles en vigueur

Le retrait du permis, jusque-là limité à quatre cas (alcool, homicide ou blessure involontaire, demi-tour sur autoroute), sera désormais élargi à d’autres infractions graves.

Objectif : instaurer une véritable peur du gendarme

Exemple : un excès de vitesse de seulement 10 km/h entraînera automatiquement un retrait du permis pour une durée d’un mois, accompagné d’un renvoi devant le parquet. Les amendes varieront de 120 à 500 dinars selon la gravité.

Ces nouvelles dispositions devraient être appliqués après un vote à l’Assemblée, probablement à la rentrée.

CHIFFRES CLÉS

  • 500 dinars — Amende maximale pour conduite en état d’ivresse.
  • 5 ans de prison — Peine maximale en cas de décès lié à l’alcool au volant.
  • 10 km/h — Dépassement entraînant un retrait immédiat du permis pendant un mois.
  • 120 à 500 dinars — Montant des amendes selon la gravité des excès de vitesse.
  • 4 infractions — Nombre de cas initialement concernés par le retrait de permis (étendu depuis).

 

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Tunisie | Les accidents de la route mortels en hausse de 9,9%

15. Juli 2025 um 09:03

Selon les données publiées par l’Observatoire national de la sécurité routière (ONSR), 598 personnes ont perdu la vie dans des accidents de la route entre le 1er janvier et le 10 juillet 2025, contre 544 à la même période l’année dernière, soit une hausse de 9,9%. Ceci malgré une baisse de 16,14% du nombre d’accidents, passant de 3 066 à 2 571.

Selon l’Observatoire, le nombre de blessés a diminué de 17,42%, avec 3 390 au 10 juillet de cette année, contre 4 105 à la même période l’année dernière.

Les principales causes d’accidents de la route sont la distraction et le manque d’attention (40,3%), l’excès de vitesse (15,3%) et le non-respect de la priorité (9%), indique la même source.

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Renforcement des radars et des caméras en Tunisie : De nouveaux détails révélés

23. Juni 2025 um 13:38

La Tunisie passe-t-elle à la vitesse supérieure en matière de sécurité routière ? Dans une récente déclaration, Aymen Ben Brahim, chef de la région Nord-Est à l’Observatoire national de la sécurité routière, a révélé qu’une nouvelle stratégie est en cours pour étendre significativement le nombre de radars et de caméras de surveillance sur tout le territoire. L’objectif : lutter contre les excès de vitesse, principal facteur de mortalité sur les routes tunisiennes.

S’exprimant sur les ondes de Mosaique FM, il a annoncé une augmentation massive : de 20 à près de 90 radars à l’échelle nationale. Ce plan ambitieux vise à couvrir un maximum de zones dangereuses, appelées « points noirs », identifiées en fonction des statistiques de sinistralité. À Tunis, la capitale ne sera pas en reste : jusqu’à sept nouveaux radars seront installés dans les prochains mois, marquant une intensification sans précédent des contrôles automatisés.

Des emplacements ciblés pour un maximum d’impact. Les autorités comptent privilégier les zones à risque, telles que l’entrée sud de la ville, la route rapide ouest ou encore certains grands axes urbains. Des études seront menées pour identifier les lieux exacts où les radars seront les plus efficaces, notamment en analysant les taux de mortalité liés à la vitesse excessive.

En plus des radars automatiques, des caméras intelligentes seront déployées, notamment aux abords des ronds-points. Leur mission : détecter automatiquement les infractions comme le non-port de la ceinture de sécurité ou l’usage du téléphone au volant, deux comportements dangereux encore trop fréquents sur les routes tunisiennes.

Une stratégie dissuasive avant tout. Selon Aymen Ben Brahim, il ne s’agit pas d’une politique punitive, mais bien d’un outil de prévention et de dissuasion. « Notre objectif est de sauver des vies, pas de verbaliser à tout prix », a-t-il précisé, en insistant sur le fait que la vitesse reste le facteur prédominant dans les accidents mortels.

Cette généralisation des radars s’inscrit dans une démarche plus large de sensibilisation à la sécurité routière. L’État veut désormais associer technologie, analyse des données et pédagogie pour faire évoluer les comportements des conducteurs tunisiens.

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