❌

Normale Ansicht

Es gibt neue verfĂŒgbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 05. Juli 2025Leconomiste Maghrebin

Éthiopie – Le barrage de la Renaissance terminĂ© avant l’échĂ©ance

05. Juli 2025 um 10:27

MalgrĂ© les protestations du Caire et de Khartoum, Addis-Abeba a qualifiĂ© le mĂ©ga-barrage « Renaissance Â» d’« opportunitĂ© partagĂ©e ».

L’Éthiopie a annoncĂ© le 4 juillet l’achĂšvement du Grand barrage de la Renaissance Ă©thiopienne (GERD), un projet hydroĂ©lectrique de plusieurs milliards de dollars sur le Nil Bleu, au cƓur d’un conflit qui dure depuis dix ans avec l’Égypte et le Soudan. Le barrage sera officiellement inaugurĂ© en septembre, a indiquĂ© le cabinet du Premier ministre Ă©thiopien dans un communiquĂ©.

En construction depuis 2011, le GERD est conçu pour produire jusqu’à 5,15 gigawatts d’électricitĂ©, ce qui en fait la plus grande centrale hydroĂ©lectrique d’Afrique. Mais si l’Éthiopie prĂ©sente ce projet comme une source d’énergie transformatrice pour la rĂ©gion, l’Égypte et le Soudan ont exprimĂ© Ă  plusieurs reprises leurs inquiĂ©tudes quant Ă  son impact sur les dĂ©bits d’eau en aval.

Et dans un message partagĂ© sur X, le gouvernement Ă©thiopien a tentĂ© de rassurer ses voisins en dĂ©crivant le GERD comme « un symbole de coopĂ©ration rĂ©gionale et d’intĂ©rĂȘt mutuel », insistant sur le fait qu’« il n’est pas une menace, mais une opportunitĂ© partagĂ©e ».

Le barrage est construit sur le Nil Bleu, principal affluent du Nil. Selon diverses sources, le Nil fournit environ 97 % de l’approvisionnement en eau douce de l’Égypte. Le Caire et Khartoum craignent donc que la rĂ©tention d’eau en amont n’affecte gravement l’agriculture et la sĂ©curitĂ© hydrique de leurs pays.

En septembre 2024, le gouvernement Ă©gyptien avait dĂ©posĂ© une plainte auprĂšs du Conseil de sĂ©curitĂ© de l’ONU, accusant l’Éthiopie de violer le droit international et de menacer la stabilitĂ© rĂ©gionale par ses actions unilatĂ©rales concernant le projet GERD. Cette dĂ©cision faisait suite Ă  l’annonce par le Premier ministre Abiy Ahmed de la cinquiĂšme phase de remplissage du barrage.

Au milieu de dĂ©saccords persistants sur les droits Ă  l’eau, l’Éthiopie a fait avancer la mise en place d’un cadre rĂ©gional de gouvernance de l’eau. En octobre, le Premier ministre Abiy a confirmĂ© la mise en Ɠuvre de l’Accord-cadre de coopĂ©ration (CFA), un traitĂ© visant Ă  Ă©tablir une Commission permanente du bassin du Nil (NRBC) entre les pays en amont; traitĂ© qui a Ă©tĂ© signĂ© par l’Ouganda, le Rwanda, le Kenya, la Tanzanie, l’Éthiopie et le Burundi, le Soudan du Sud – l’ayant rejoint en 2012


L’Égypte a averti qu’une rĂ©duction mĂȘme modeste de seulement 2 % de ses rĂ©serves en eau du Nil pourrait entraĂźner la perte d’environ 80 000 hectares de terres agricoles, ce qui constituerait une grave menace pour la sĂ©curitĂ© alimentaire nationale.

Le Soudan a quant à lui exprimé des craintes similaires, invoquant le rÎle vital du fleuve dans son secteur agricole.

L’article Éthiopie – Le barrage de la Renaissance terminĂ© avant l’échĂ©ance est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Orge fourragÚre : le délai de dépÎt pour la prime de livraison accélérée prolongé au 12 juillet

05. Juli 2025 um 10:09

Le ministĂšre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la PĂȘche annonce la prolongation, jusqu’au 12 juillet 2025, du dĂ©lai pour bĂ©nĂ©ficier de la prime exceptionnelle pour la livraison rapide des quantitĂ©s d’orge acceptĂ©es dans les centres de collecte des cĂ©rĂ©ales.

Dans un communiquĂ© publiĂ© samedi 5 courant, le ministĂšre prĂ©cise que cette dĂ©cision s’inscrit dans le cadre du suivi de la campagne de la rĂ©colte et de collecte des cĂ©rĂ©ales, et fait suite aux demandes des agriculteurs de prolonger le dĂ©lai pour bĂ©nĂ©ficier de cette prime exceptionnelle, initialement fixĂ© au 5 juillet 2025.

L’article Orge fourragĂšre : le dĂ©lai de dĂ©pĂŽt pour la prime de livraison accĂ©lĂ©rĂ©e prolongĂ© au 12 juillet est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Football, pétrodollars, bling-bling et argent roi

05. Juli 2025 um 09:59

Le football est-il devenu une affaire de business, ainsi qu’un levier de puissance douce, « soft power Â» aux mains des monarchies pĂ©troliĂšres du Golf ? Certains avancent que le sport roi est en train de perdre son Ăąme ; on ne joue plus pour le maillot mais pour l’argent roi


 

Le football, un « software Â» au service du pouvoir dans les monarchies pĂ©troliĂšres du Golfe ? Depuis quelques annĂ©es, l’Arabie Saoudite investit massivement dans le football en attirant par des contrats stratosphĂ©riques des stars planĂ©taires comme Cristiano Ronaldo, Karim Benzema, Sado ManĂ© ou Neymar Junior.

Stratégie nationale

Caprice de riches investisseurs en quĂȘte de sensations fortes ? Au-delĂ  de la passion sportive, l’engouement des Saoudiens pour le ballon rond est rĂ©el. Ce nouvel intĂ©rĂȘt pour le sport, le plus populaire au monde, s’inscrit dans une stratĂ©gie beaucoup plus vaste : celle de l’instrumentalisation du sport comme un « software Â» au service d’objectifs politiques, Ă©conomiques et culturels. Le football devient ainsi un levier de puissance douce pour la “Vision 2030“, un projet titanesque de transformation Ă©conomique portĂ© par le prince hĂ©ritier Mohammed ben Salmane, dirigeant de facto du royaume. Lequel projet ambitionne de sortir le royaume de sa dĂ©pendance aux hydrocarbures, de diversifier les revenus et de repositionner la richissime monarchie pĂ©troliĂšre sur la carte du monde.

Lire aussi : L’Arabie saoudite devient leader sur le marchĂ© mondial du travail

Cette stratĂ©gie commence Ă  porter ses fruits : Ă  quelques mois d’intervalle, Riyadh a accueilli Donald Trump pour sa premiĂšre visite officielle Ă  l’étranger, et Djedda a abritĂ© les pourparlers ukraino-amĂ©ricains. Signe que le royaume wahabite joue dĂ©sormais dans la cour des grands.

Soupape

Ainsi, le football est utilisĂ© comme vitrine destinĂ©e Ă  lisser l’image du pays ternie par les violations rĂ©pĂ©titives des droits de l’Homme, notamment ceux des femmes.

De mĂȘme, dans un pays constituĂ© essentiellement de jeunes enchaĂźnĂ©s par les pesanteurs sociales ainsi que par une Ă©touffante main de fer politique, le football et l’ouverture des stades Ă  la gente fĂ©minine jouent un rĂŽle de soupape, mais dans un espace public surveillĂ© en permanence par un Big Brother implacable.

L’argent, nerf de la guerre

C’est dans ce cadre que le Fonds souverain saoudien (ou Public Investment Fund ou PIF – PIF), une redoutable force de frappe financiĂšre estimĂ©e Ă  environ 925 milliards de dollars et propriĂ©taire majoritaire d’Al Hilal, a investi massivement pour aider les clubs saoudiens Ă  recruter plusieurs stars europĂ©ennes.

ParallĂšlement, le PIF a injectĂ© plus d’un milliard de dollars dans DAZN, propriĂ©taire des droits de diffusion de la Coupe du Monde des Clubs Fifa 2025 oĂč le club saoudien Al-Hilal s’est illustrĂ© dans ce tournoi en se qualifiant aux quarts de finale. Et ce, en se permettant le luxe de faire match nul devant le Real Madrid et de battre Manchester City coachĂ© par Pep Guardiola. Une victoire historique bien mĂ©ritĂ©e face au gĂ©ant britannique qui a permis Ă  Simone Inzaghi et Ă  son Ă©quipe non seulement de faire connaĂźtre le football saoudien dans le monde mais Ă©galement d’empocher plus de 13,7 millions de dollars de bonus.

De plus, les prouesses du club saoudien tout au long du tournoi sont de nature Ă  donner un coup de fouet considĂ©rable au football saoudien ; lequel n’est plus une destination de retraite, mais est capable de rivaliser Ă  armes Ă©gales avec les gĂ©ants europĂ©ens. Ainsi qu’un atout pour le projet d’organisation de la Coupe du Monde 2034.

Lire Ă©galement : Coupe du monde 2034 en Arabie saoudite : un choix largement contestĂ©

Notons au passage qu’Al-Hilal s’est inclinĂ© en quarts de finale de cette Coupe du monde des clubs dans la nuit de vendredi Ă  samedi face aux BrĂ©siliens de Fluminense (1-2)

Moyens quasi illimités

Rappelons enfin que la direction d’Al-Hilal 🇾🇩 a dĂ©cidĂ© d’accorder une prime financiĂšre, tenez-vous bien, de 500 000 dollars Ă  chaque joueur aprĂšs la victoire contre Manchester City et sa brillante qualification pour les quarts de finale de la Coupe du Monde des Clubs !

Rien d’étonnant puisqu’Al Hilal peut s’appuyer sur des moyens financiers quasi illimitĂ©s. En effet, Ă  l’instar de quatre autres Ă©quipes de la Saudi Pro League (Al-Ahli, Al-Ittihad, Al-Nassr, Neom), le club le plus prestigieux du pays (19 titres de champion, 4 Ligue des champions asiatique) est en effet gĂ©rĂ© directement par le Fonds souverain saoudien (PIF), sponsor majeur de la compĂ©tition et actionnaire de son diffuseur, la plateforme britannique DAZN, qui en a acquis les droits exclusifs pour un montant d’environ un milliard d’euros. Sachant que le PIF est pilotĂ© par le prince hĂ©ritier Mohammed Ben Salmane qui a, ces derniĂšres annĂ©es, multipliĂ© les investissements massifs dans le sport et le divertissement pour diversifier une Ă©conomie trop dĂ©pendante de l’or noir.

A titre d’exemple, Al-Hilal avait rĂ©ussi en2023 Ă  s’adjuger la star brĂ©silienne Neymar pour 90 millions d’euros.

Or, en un an et demi et pour seulement sept matches jouĂ©s, la star brĂ©silienne aura touchĂ© au total 190 millions d’euros de salaires plus 163 millions d’euros de revenus commerciaux. Selon le magazine sportif L’Équipe, l’ancien joueur du PSG disposait Ă©galement d’une flotte de huit vĂ©hicules avec un chauffeur 24h/24 ainsi que des gardes du corps dĂ©diĂ©s. Il recevait aussi 500 000 dollars par message vantant l’Arabie saoudite sur son compte Instagram.

Tout a Ă©tĂ© dit sur le trio diabolique : foot, argent et politique.

L’article Football, pĂ©trodollars, bling-bling et argent roi est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Tunisie – MĂ©tĂ©o: il fera encore chaud ce samedi 5 juillet 2025

Selon les prĂ©visions de l’INM (Institut national de la mĂ©tĂ©orologie) pour samedi 5 juillet 2025, beaucoup de passages nuageux sont attendus dans la matinĂ©e, mais qui deviendront progressivement plus denses l’aprĂšs-midi sur les rĂ©gions ouest du nord et du centre, avec quelques pluies localisĂ©es.

Globalement, les températures connaßtront une légÚre hausse, avec des maximales variant entre 31 et 35 °C sur les régions cÎtiÚres et les hauteurs, et entre 36 et 41 °C ailleurs dans le pays.

Le vent soufflera du secteur est, faible à modéré, se renforçant quelque peu en fin de journée dans le sud.

La mer sera peu agitée.

L’article Tunisie – MĂ©tĂ©o: il fera encore chaud ce samedi 5 juillet 2025 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Renforcement des liens économiques et commerciaux tuniso-congolais

05. Juli 2025 um 08:19

Lors d’un entretien tĂ©lĂ©phonique, le ministre des Affaires Ă©trangĂšres, Mohamed Ali Nafti, et son homologue congolais, Denis Christel Sassou Nguesso, ont convenu, vendredi 4 juillet 2025, de renforcer la coopĂ©ration entre leurs pays, en l’occurrence la Tunisie et le Congo, particuliĂšrement dans les domaines Ă©conomique et commercial, lors d’un entretien tĂ©lĂ©phonique.

Pour ce faire, les deux ministres ont dĂ©cidĂ© d’élargir les domaines de coopĂ©ration pour inclure l’industrie, dĂ©sormais, l’agriculture, la santĂ©, la formation professionnelle et l’enseignement supĂ©rieur, indique le dĂ©partement des Affaires dans un communiquĂ©.

Nafti a mis l’accent sur l’importance d’une bonne prĂ©paration de la deuxiĂšme session de la Haute Commission mixte tuniso-congolaise, afin d’actualiser le cadre juridique bilatĂ©ral et d’ouvrir de nouvelles opportunitĂ©s de partenariat.

De son cĂŽtĂ©, le ministre congolais de la CoopĂ©ration internationale et de la Promotion du partenariat public-privĂ© a saluĂ© le niveau exceptionnel des relations entre les deux pays, exprimant la volontĂ© de son gouvernement de s’inspirer de l’expertise tunisienne dans des domaines tels que la recherche scientifique, les PME, les technologies de l’information et de la communication, du bĂątiment et de l’urbanisme.

L’article Renforcement des liens Ă©conomiques et commerciaux tuniso-congolais est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

La Tunisie et le Japon renforcent leur coopération sécuritaire

La quatriĂšme session du dialogue tuniso-japonais sur la sĂ©curitĂ© et la lutte contre le terrorisme s’est tenue jeudi 3 juillet 2025 Ă  Tokyo, dans le but de renforcer la coopĂ©ration bilatĂ©rale dans ces domaines clĂ©s, lit-on dans la plateforme InfoHub du ministĂšre des Affaires Ă©trangĂšres, de la Migration et des Tunisiens Ă  l’étranger.

Les Ă©changes ont portĂ© sur les menaces sĂ©curitaires Ă  l’échelle rĂ©gionale et internationale, ainsi que sur les dynamiques actuelles en matiĂšre de sĂ©curitĂ© en Tunisie et au Japon, explique le dĂ©partement des Affaires Ă©trangĂšres. A ce titre, les deux dĂ©lĂ©gations ont explorĂ© les pistes de renforcement de leur collaboration, notamment en matiĂšre de formation, d’échange d’informations, de lutte contre la criminalitĂ© organisĂ©e, de sĂ©curisation des frontiĂšres et des infrastructures aĂ©roportuaires, sans oublier la prĂ©vention de la cybercriminalitĂ©.

A noter que c’est Abdelraouf Atallah, premier conseiller auprĂšs du prĂ©sident de la RĂ©publique chargĂ© de la sĂ©curitĂ© nationale, qui a conduit la dĂ©lĂ©gation tunisienne, laquelle comprenait des reprĂ©sentants des ministĂšres des Affaires Ă©trangĂšres, de l’IntĂ©rieur et de la Justice. Et du cĂŽtĂ© japonais, les discussions ont Ă©tĂ© conduites par Hiro Minami, ambassadeur chargĂ© de la coopĂ©ration internationale dans la lutte contre le terrorisme.

Les deux parties ont soulignĂ© l’importance de ce dialogue comme un mĂ©canisme structurant de coordination continue, et ont rĂ©affirmĂ© leur volontĂ© commune de le faire perdurer face Ă  des menaces sĂ©curitaires en constante Ă©volution.

La session a Ă©galement permis d’aborder la gestion des crises, le renforcement des capacitĂ©s d’intervention rapide, ainsi que l’intĂ©gration de technologies avancĂ©es pour optimiser l’efficacitĂ© des dispositifs sĂ©curitaires.

Pour rappel, la troisiĂšme Ă©dition de ce dialogue s’était tenue en Tunisie les 5 et 6 dĂ©cembre 2023.

L’article La Tunisie et le Japon renforcent leur coopĂ©ration sĂ©curitaire est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Le 5e de la Résistance et de la Liberté

SimĂłn BolĂ­var : « La moralitĂ© et l’instruction sont nos premiers besoins. »

Le 5 Juillet, et ce depuis 214 ans, le Venezuela cĂ©lĂšbre l’un des moments les plus significatifs de son histoire : la signature de l’Acte d’IndĂ©pendance en 1811. En ce jour, les pĂšres fondateurs de l’anti-impĂ©rialisme — SimĂłn BolĂ­var, Francisco de Miranda et Antonio JosĂ© de Sucre — dĂ©clarĂšrent la rupture irrĂ©vocable du Venezuela avec la domination coloniale, faisant de lui la premiĂšre RĂ©publique indĂ©pendante d’AmĂ©rique du Sud et ouvrant la voie aux mouvements de libĂ©ration sur tout le continent.

En remontant le fil de l’histoire qui n’en finit pas de livrer ses propres mystĂšres, Hannibal Barca, qui prĂȘta serment sur les rivages de la Tunisie (Carthage Ă  cette Ă©poque) de se frayer un chemin s’il n’en trouvait pas, incarne un esprit de rĂ©sistance, de dignitĂ© et de libertĂ© qui dĂ©fia le plus puissant empire de son temps. Cet esprit transcende les limites du temps et de l’espace et se rĂ©incarne avec BolĂ­var. Des chercheurs comme MarĂ­a Eugenia Aubet, dans Les PhĂ©niciens et l’Occident, retracent comment les Ă©tablissements phĂ©niciens et carthaginois ont profondĂ©ment influencĂ© la pĂ©ninsule IbĂ©rique, de Cadix Ă  CarthagĂšne.

 

À travers l’histoire et vers l’avenir, on trouve — et on trouvera — un fil invisible reliant continents et siĂšcles. C’est le fil qui unit le peuple pacifique de Tunisie, descendant d’une civilisation qui dĂ©fia les empires, Ă  ses frĂšres et sƓurs du Venezuela, hĂ©ritiers de la vision de BolĂ­var pour la libertĂ©, la dignitĂ© et l’autodĂ©termination.

 

Bien que la famille noble de BolĂ­var fĂ»t d’origine basque, certains historiens et Ă©crivains, dont Gabriel GarcĂ­a MĂĄrquez dans Le GĂ©nĂ©ral dans son labyrinthe, ont soulignĂ© comment la stature mythique du libĂ©rateur incarne des siĂšcles de rĂ©sistance hĂ©ritĂ©e.

À travers l’histoire et vers l’avenir, on trouve — et on trouvera — un fil invisible reliant continents et siĂšcles. C’est le fil qui unit le peuple pacifique de Tunisie, descendant d’une civilisation qui dĂ©fia les empires, Ă  ses frĂšres et sƓurs du Venezuela, hĂ©ritiers de la vision de BolĂ­var pour la libertĂ©, la dignitĂ© et l’autodĂ©termination.

Aujourd’hui, plus de deux siĂšcles aprĂšs cette dĂ©claration historique Ă  Caracas, le 5 Juillet demeure non seulement une fĂȘte nationale, mais aussi un rappel universel que la lutte pour la justice dĂ©passe les frontiĂšres. En cousins de valeurs et de principes, les peuples tunisien et vĂ©nĂ©zuĂ©lien cĂ©lĂšbrent ce jour et leur patrimoine porteur d’espoir.

En ce jour, nous rendons un hommage sincĂšre Ă  ceux qui ont assurĂ© l’indĂ©pendance du Venezuela et, surtout, au peuple vĂ©nĂ©zuĂ©lien, dont la rĂ©silience continue de façonner l’avenir, fidĂšle Ă  l’hĂ©ritage d’Hannibal, de BolĂ­var et de tous ceux qui se sont dressĂ©s contre l’oppression au nom de l’humanitĂ©.

 

Mouhab Henchiri, diplÎmé en Relations Internationales.

L’article Le 5e de la RĂ©sistance et de la LibertĂ© est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

IA et Ă©conomie informelle, un mĂȘme combat ?

05. Juli 2025 um 06:00

L’intelligence artificielle et l’économie informelle, deux mondes que tout oppose ? Pas si sĂ»r. L’une comme l’autre fonctionnent souvent en marge des rĂšgles, contournent les institutions et crĂ©ent de la valeur dans l’ombre. Un mĂȘme combat, face Ă  un monde Ă©conomique de plus en plus chaotique. Voyons cela de plus prĂšs !

À premiĂšre vue, tout semble opposer l’économie de l’intelligence artificielle – pilotĂ©e par les gĂ©ants technologiques, structurĂ©e par des algorithmes complexes et façonnĂ©e par des milliards de dollars d’investissements – au secteur informel, souvent perçu comme marginal, non rĂ©gulĂ©, et Ă©loignĂ© des centres de pouvoir Ă©conomique. Pourtant, Ă  y regarder de plus prĂšs, des similaritĂ©s Ă©tonnantes apparaissent. Et elles s’articulent autour d’un mot-clĂ© qui dĂ©range : l’absence de traçabilitĂ©.

Deux mondes, un mĂȘme brouillard financier ?

L’économie informelle, prĂ©sente partout, du vendeur de rue aux plateformes d’ubĂ©risation sauvage, fonctionne frĂ©quemment en dehors des circuits bancaires, fiscaux et juridiques classiques. Les flux d’argent y sont non dĂ©clarĂ©s, fluctuants, difficilement mesurables. Ce manque de transparence reprĂ©sente un dĂ©fi majeur pour les autoritĂ©s monĂ©taires et fiscales, qui peinent Ă  y imposer des normes.

L’économie de l’IA, bien qu’à l’opposĂ© dans ses moyens techniques, reproduit certains de ces traits. Non pas dans sa vitrine visible, celle des interfaces raffinĂ©es, des chatbots performants ou des assistants vocaux intĂ©grĂ©s, mais dans ses couches profondes : les cryptomonnaies, les plateformes dĂ©centralisĂ©es, les modĂšles en open source utilisĂ©s sans contrĂŽle, les transferts de donnĂ©es massifs, globalisĂ©s, souvent non rĂ©gulĂ©s.

DerriÚre les lignes de code, se dissimule une économie difficile à suivre, difficile à fiscaliser et parfois difficile à comprendre.

Une valeur créée hors des radars

Dans ces deux mondes, la valeur Ă©conomique naĂźt souvent sans passer par les canaux institutionnels. Une vidĂ©o gĂ©nĂ©rĂ©e par IA, monĂ©tisĂ©e via une plateforme qui Ă©chappe Ă  la rĂ©gulation locale, un NFT vendu sur une blockchain anonyme, du microtravail effectuĂ© via une marketplace Ă©trangĂšre : autant d’activitĂ©s qui produisent de la richesse tout en Ă©chappant aux radars des autoritĂ©s.

LĂ  encore, le parallĂšle avec l’économie informelle est saisissant : une Ă©conomie parallĂšle, qui oscille entre lĂ©galitĂ©, opacitĂ© et innovation sauvage.

Une logique de débrouille
 à grande échelle

L’économie informelle repose sur une logique de survie : crĂ©er de la valeur malgrĂ© l’exclusion des systĂšmes Ă©conomiques dominants. C’est une rĂ©ponse pragmatique Ă  la prĂ©caritĂ©. L’économie de l’IA, elle, active une logique parfois comparable, mais sur un mode plus stratĂ©gique : dĂ©tourner les rĂšgles, contourner les institutions, exploiter les zones grises pour gĂ©nĂ©rer du profit.

Créateurs de contenu génératif, codeurs de bots, spéculateurs sur les tokens IA ou micro-prestataires de services algorithmiques : tous participent à une économie de la débrouille mondialisée, désormais amplifiée par la puissance computationnelle.

Concentration contre dispersion

Une diffĂ©rence majeure demeure : l’économie de l’IA est hyperconcentrĂ©e, alors que l’économie informelle est par essence dispersĂ©e. Quelques acteurs, Ă  l’instar d’OpenAI, Google, Meta, Microsoft dĂ©tiennent les clĂ©s de l’écosystĂšme : serveurs, donnĂ©es, modĂšles, interfaces. Tout le reste gravite autour, dans un modĂšle de dĂ©pendance asymĂ©trique qui rappelle le fonctionnement informel des petits vendeurs sous contrĂŽle de grossistes ou de rĂ©seaux locaux.

Là encore, une stratification économique apparaßt : les puissants définissent les rÚgles du jeu, les autres improvisent pour survivre.

Une fiscalité à la peine

Comme dans le secteur informel, la fiscalitĂ© est en souffrance. Les États sont dĂ©munis face Ă  des activitĂ©s transfrontaliĂšres, dĂ©sintermĂ©diĂ©es, oĂč la valeur se crĂ©e dans les interstices des systĂšmes existants. Le rĂ©sultat est double : un manque Ă  gagner fiscal considĂ©rable et un sentiment d’injustice croissante pour ceux qui, dans l’économie classique, n’ont pas d’autre choix que de se soumettre Ă  l’impĂŽt.

Vers une économie hybride, mais instable ?

L’hybridation entre IA et Ă©conomie informelle dessine les contours d’un nouveau paradigme : une Ă©conomie partiellement centralisĂ©e, massivement automatisĂ©e, profondĂ©ment connectĂ©e, mais dĂ©connectĂ©e des structures classiques. Une Ă©conomie qui valorise la fluiditĂ© plus que la soliditĂ©, l’expĂ©rimentation plus que la rĂ©gulation.

Ce systĂšme soulĂšve alors des questions fondamentales :

Comment assurer une redistribution équitable ?

  • Qui dĂ©tient le contrĂŽle des infrastructures ?
  • Quel modĂšle de gouvernance peut encadrer des flux Ă©conomiques sans frontiĂšres ?
  • Faut-il rĂ©guler ou laisser faire, au risque d’amplifier les fractures ?

Une rupture dans un monde chaotique

L’économie de l’intelligence artificielle, en apparence futuriste et technologique, reproduit en rĂ©alitĂ© certaines logiques anciennes de contournement, d’opacitĂ© et d’asymĂ©trie, typiques de l’économie informelle. Mais ce qui rend cette convergence particuliĂšrement inquiĂ©tante, c’est qu’elle se produit dans un monde dĂ©jĂ  plongĂ© dans une forme de chaos systĂ©mique : instabilitĂ© climatique, fragmentation gĂ©opolitique, dĂ©rĂšglement des marchĂ©s, perte de confiance dans les institutions.

DĂšs lors, l’économie de l’IA et celle informelle n’incarnent pas seulement une Ă©volution parallĂšle, mais une rupture profonde avec les fondements de l’économie classique : transparence, rĂ©gulation, redistribution, rationalitĂ©. Elles marquent l’entrĂ©e dans une Ă©conomie post-rĂ©gulatoire, fragmentĂ©e, fluide et insaisissable, reflet d’un monde qui obĂ©it de moins en moins aux lois linĂ©aires de l’économie, et de plus en plus Ă  la thĂ©orie du chaos.

——————-

Mahjoub Lotfi Belhedi

Chercheur en rĂ©flexion stratĂ©gique optimisĂ©e IA  // Data Scientist & Aiguilleur d’IA

L’article IA et Ă©conomie informelle, un mĂȘme combat ? est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Gestern — 04. Juli 2025Leconomiste Maghrebin

Report du Rached Ghannouchi

04. Juli 2025 um 21:10

La quatriĂšme chambre criminelle du tribunal de premiĂšre instance de Tunis a dĂ©cidĂ© de reporter, au 30 septembre, l’examen du dossier impliquant Rached Ghannouchi, prĂ©sident du mouvement Ennahdha, ainsi que plusieurs cadres du parti, selon MosaĂŻque Fm.

Ce report intervient Ă  la suite d’une dĂ©cision de la chambre d’accusation prĂšs la cour d’appel de Tunis, qui a ordonnĂ© le renvoi de Ghannouchi et de plusieurs figures du mouvement devant la justice. Parmi les accusĂ©s figurent Rafik Bouchlaka, Mohamed Goumani, Ahmed Mechergui et Maher Zid – ancien dĂ©putĂ© du Parlement aujourd’hui dissous.

A rappeler que le chef spirituel du mouvement des FrĂšres musulmans Ennahdha, Rached Ghannouchi, a Ă©tĂ© arrĂȘtĂ© lundi 17 avril 2023.

L’article Report du Rached Ghannouchi est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Services publics : la Tunisie dans le top 10 africain, selon la BAD

La Tunisie figure parmi les pays les plus performants du continent africain en matiĂšre de services publics, occupant la 8ᔉ position avec un score de 53,68, selon le dernier rapport de la Banque africaine de dĂ©veloppement (BAD) sur l’indice de fourniture des services publics (PSDI).

En Afrique du Nord, la Tunisie, l’Égypte et le Maroc se dĂ©marquent, affichant des scores supĂ©rieurs Ă  la moyenne rĂ©gionale, Ă©tablie Ă  50,55.

L’indice PSDI Ă©value la performance des pays dans cinq domaines clĂ©s : l’énergie et l’électricitĂ©, la souverainetĂ© alimentaire, l’inclusion socioĂ©conomique, l’intĂ©gration rĂ©gionale et l’industrialisation.

Parmi ces dimensions, l’inclusion socioĂ©conomique enregistre le meilleur score en Tunisie (68,96), suivie de la souverainetĂ© alimentaire (55,34), de l’intĂ©gration rĂ©gionale (52,35), de l’industrialisation (52,35) et enfin de l’énergie et l’électricitĂ© (38,32). Le rapport souligne que les mĂ©nages tunisiens jugent la qualitĂ© des services modĂ©rĂ©e dans l’ensemble de ces domaines.

La BAD prĂ©cise Ă©galement que la Tunisie a quasiment atteint l’accĂšs universel Ă  l’électricitĂ©, avec un taux de couverture de 99,9 % en 2021. Toutefois, le secteur Ă©lectrique reste confrontĂ© Ă  plusieurs dĂ©fis : une forte dĂ©pendance au gaz naturel importĂ©, un mix Ă©nergĂ©tique peu diversifiĂ©, la fragilitĂ© financiĂšre de la STEG, le faible niveau d’investissement privĂ©, ainsi qu’une efficacitĂ© industrielle limitĂ©e.

MalgrĂ© ses acquis, le rapport pointe une performance globale en deçà du potentiel du pays, entravĂ©e par un faible niveau d’investissement, une productivitĂ© limitĂ©e, un manque de compĂ©titivitĂ©, une faible valeur ajoutĂ©e dans l’agriculture et des difficultĂ©s d’accĂšs au financement.

Concernant le secteur agricole, la Tunisie reste fortement tributaire des prĂ©cipitations et vulnĂ©rable aux alĂ©as climatiques, aux pĂ©nuries d’eau, ainsi qu’à un manque d’attractivitĂ© auprĂšs des jeunes.

Dans le domaine de l’industrialisation, la BAD souligne que la Tunisie fait partie des pays les plus industrialisĂ©s d’Afrique et bĂ©nĂ©ficie d’un climat d’affaires relativement favorable. Les zones industrielles et les parcs d’activitĂ©s y jouent un rĂŽle crucial dans le dĂ©veloppement Ă©conomique.

Enfin, la BAD alerte sur la grave pĂ©nurie d’eau que connaĂźt la Tunisie, exacerbĂ©e par les effets du changement climatique. Le secteur de l’eau et de l’assainissement, structurĂ© autour de plusieurs agences et ministĂšres, est conçu pour rĂ©pondre aux besoins urbains et ruraux. Le secteur privĂ© y contribue via des concessions ou des partenariats public-privĂ©, tandis que les entreprises publiques assurent le raccordement des foyers aux rĂ©seaux.

L’article Services publics : la Tunisie dans le top 10 africain, selon la BAD est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Les barrages remplis Ă  37,2%

04. Juli 2025 um 19:48

Selon le bulletin quotidien de l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI), le taux de remplissage des barrages s’élĂšve Ă  37,2 %.

La répartition par région est la suivante :

  • Nord : 43,5 % (807,9 millions mÂł contre 644,4 millions mÂł en 2024)

  • Centre : 12,4 % (55,9 millions mÂł contre 38,5 millions mÂł en 2024)

  • Cap Bon : 27,2 % (16,8 millions mÂł contre 5,3 millions mÂł en 2024).

Au total, les barrages contiennent 880,6 millions de mùtres cubes d’eau, contre 688,2 millions de en 2024.

 

L’article Les barrages remplis à 37,2% est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

L’Égypte Ă©lue prĂ©sidente du Conseil exĂ©cutif de la FAO

04. Juli 2025 um 19:46

L’Égypte a Ă©tĂ© Ă©lue Ă  l’unanimitĂ© Ă  la prĂ©sidence du Conseil exĂ©cutif de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) pour un mandat de quatre ans. Il s’agit d’une premiĂšre historique, tant pour l’Égypte que pour l’ensemble du monde arabe.

L’article L’Égypte Ă©lue prĂ©sidente du Conseil exĂ©cutif de la FAO est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Le CongrÚs américain adopte le projet de loi budgétaire de Trump

04. Juli 2025 um 19:44

Le projet de loi de rĂ©duction d’impĂŽts du prĂ©sident Donald Trump a franchi, jeudi 3 juillet, son dernier obstacle au CongrĂšs amĂ©ricain. La Maison Blanche a dĂ©clarĂ© que Trump signerait le projet de loi vendredi 4 juillet 2025, Ă  17 heures (GMT).

Le vote est une victoire majeure pour le prĂ©sident rĂ©publicain, qui financera sa campagne sur l’immigration, rendra permanentes ses rĂ©ductions d’impĂŽts de 2017 et fournira le nouvel allĂ©gement fiscal qu’il a promis lors de sa campagne de 2024, selon Reuters.

La loi rĂ©duit les programmes de santĂ© et de sĂ©curitĂ© alimentaire et Ă©limine des dizaines d’incitations Ă  l’énergie verte.

Le Congressional Budget Office estime que le projet de loi ajoutera 3,4 billions de dollars à la dette américaine de 36,2 billions de dollars.

Malgré les inquiétudes concernant le coût du projet de loi de 869 pages et son impact sur les programmes de santé, les républicains se sont largement ralliés à son soutien.

Ils ont déclaré que la législation réduirait les impÎts des Américains dans toutes les tranches de revenus et stimulerait la croissance économique.

La reprĂ©sentante rĂ©publicaine Virginia Foxx de Caroline du Nord a dĂ©crit le projet de loi comme offrant « un allĂ©gement fiscal historique pour les familles qui travaillent, un investissement massif pour sĂ©curiser les frontiĂšres de notre nation, un investissement durable de l’épargne gĂ©nĂ©rationnelle et une rĂ©duction du gaspillage, de la fraude et de l’abus des programmes gouvernementaux, leur permettant de fonctionner plus efficacement ».

En revanche, tous les dĂ©mocrates du CongrĂšs ont votĂ© contre le projet de loi, le dĂ©crivant comme un cadeau aux riches qui priverait des millions de personnes d’assurance maladie


L’article Le CongrĂšs amĂ©ricain adopte le projet de loi budgĂ©taire de Trump est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Tunisie premiĂšre au Scandinavian International Olive Oil Competition (SIOOC)

Jeudi 3 juillet, la Tunisie a remportĂ© la premiĂšre place lors de la quatriĂšme Ă©dition du concours « Scandinavian International Olive Oil Competition » (SIOOC), organisĂ© en ligne du 27 au 29 juin par le groupe suĂ©dois « Global International Olive Oil Competitions » (GIOOC). Elle devance ainsi la Turquie, la GrĂšce et l’Italie.

La Tunisie s’est distinguĂ©e en remportant un total de 64 mĂ©dailles, dont 45 mĂ©dailles d’or et 4 d’argent dans la catĂ©gorie qualitĂ©, ainsi que 15 mĂ©dailles d’or dans la catĂ©gorie santĂ©.

Le groupe GIOOC a rappelĂ© dans un communiquĂ© publiĂ©, vendredi 4 juillet, que la SIOOC constitue la derniĂšre compĂ©tition de l’annĂ©e dans le cadre de la sĂ©rie des Global International Olive Oil Competitions.

Cette édition a rassemblé prÚs de 100 échantillons présentés par 80 entreprises venues de 14 pays : Tunisie, Algérie, Libye, Maroc, Arabie Saoudite, Jordanie, Oman, Turquie, GrÚce, Italie, Portugal, Espagne et Croatie.

Le jury, composĂ© de huit experts tunisiens et grecs, tous reconnus pour leur expertise en dĂ©gustation et Ă©valuation sensorielle des huiles d’olive vierge extra, a saluĂ© la qualitĂ© des produits prĂ©sentĂ©s.

Ces rĂ©sultats tĂ©moignent de la montĂ©e en puissance de l’huile d’olive tunisienne Ă  l’échelle mondiale, portĂ©e par un savoir-faire ancestral, des terroirs exceptionnels et l’engagement de ses producteurs Ă  atteindre les plus hauts standards internationaux, souligne le groupe.

Le groupe suĂ©dois GIOOC, spĂ©cialisĂ© dans l’organisation de compĂ©titions internationales d’huile d’olive vierge extra, s’emploie Ă  faire rayonner les meilleures huiles du monde et Ă  accompagner les producteurs des cinq continents dans leur positionnement sur le marchĂ© mondial.

Chaque année, il organise quatre grandes compétitions internationales : « The Global Olive Oil Competitions » à Abu Dhabi, « The European International Olive Oil Competition » (EIOOC) en Suisse, « The Scandinavian International Olive Oil Competition » (SIOOC) à Stockholm, et « The United States International Olive Oil Competition » (USIOOC) à Miami.

L’article Tunisie premiùre au Scandinavian International Olive Oil Competition (SIOOC) est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Adieu Chawki Gaddes

04. Juli 2025 um 18:43

Chawki Gaddes, universitaire et ancien prĂ©sident de l’Instance nationale de protection des donnĂ©es personnelles (INPDP), s’est Ă©teint ce vendredi 4 juillet 2025 aprĂšs une longue lutte contre la maladie.

Le défunt a été professeur de droit public à la Faculté des sciences juridiques et politiques de Tunis pendant 35 ans.

Ancien secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral puis vice-prĂ©sident de l’Association tunisienne de droit constitutionnel (ATDC), Chawki Gaddes s’est distinguĂ© par son expertise et son engagement en faveur des libertĂ©s individuelles Ă  l’ùre numĂ©rique.

À la tĂȘte de l’INPDP de 2015 Ă  2023, il a renforcĂ© le cadre rĂ©glementaire de la protection des donnĂ©es en Tunisie. Il a Ă©galement prĂ©sidĂ© l’Association francophone des autoritĂ©s de protection des donnĂ©es personnelles (AFAPDP) entre 2019 et 2023, consolidant la coopĂ©ration francophone dans ce domaine.

Paix Ă  son Ăąme

L’article Adieu Chawki Gaddes est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Huile d’olive : les exportations bondissent de 45 % à fin juin 2025

Le volume des exportations d’huile d’olive a atteint 183 000 tonnes au cours du premier semestre 2025, contre 126 000 tonnes durant la mĂȘme pĂ©riode de l’annĂ©e prĂ©cĂ©dente, enregistrant ainsi une hausse de 45 %.

Ces chiffres ont Ă©tĂ© prĂ©sentĂ©s lors d’une rĂ©union consacrĂ©e Ă  l’évaluation de la saison d’exportation de l’huile d’olive, prĂ©sidĂ©e, vendredi 4 juillet, par le ministre du Commerce et du DĂ©veloppement des exportations, Samir Abid.

En prĂ©sence des parties prenantes, notamment des reprĂ©sentants du secteur privĂ©, le ministre a soulignĂ© l’importance d’amĂ©liorer la qualitĂ© de l’huile d’olive et de renforcer sa compĂ©titivitĂ©, afin de prĂ©server les marchĂ©s traditionnels et de conquĂ©rir de nouveaux dĂ©bouchĂ©s, notamment en Asie et en Afrique.

Il a Ă©galement insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© de tirer parti des opportunitĂ©s d’exportation encore inexploitĂ©es et de rĂ©soudre les problĂšmes en amont de la prochaine saison, en s’appuyant sur des propositions concrĂštes et un suivi rigoureux.

Dans ce contexte, Samir Abid a mis en avant l’importance de tirer les enseignements de la campagne actuelle afin de mieux prĂ©parer la prochaine. Il a prĂ©cisĂ© que la prochaine session du Conseil supĂ©rieur de l’exportation constituera une occasion privilĂ©giĂ©e pour examiner l’ensemble des enjeux liĂ©s Ă  cette filiĂšre stratĂ©gique, essentielle Ă  la relance de l’économie nationale.

Les participants Ă  la rĂ©union ont, de leur cĂŽtĂ©, insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© d’une coordination efficace entre tous les acteurs du secteur, ainsi que sur la levĂ©e des obstacles entravant son dĂ©veloppement.

Ils ont plaidĂ© pour un accompagnement renforcĂ© de l’ensemble de la chaĂźne, des agriculteurs aux exportateurs, en passant par les propriĂ©taires d’huileries, et ont appelĂ© Ă  des solutions concrĂštes pour garantir les financements nĂ©cessaires Ă  toutes les Ă©tapes de la campagne, de la production Ă  la commercialisation.

Enfin, ils ont estimĂ© indispensable de simplifier les procĂ©dures de contrĂŽle technique et les formalitĂ©s douaniĂšres, afin d’accĂ©lĂ©rer le rythme des exportations d’huile d’olive.

L’article Huile d’olive : les exportations bondissent de 45 % à fin juin 2025 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Remise des diplĂŽmes de la 29e promotion de l’École supĂ©rieure de guerre

Le ministre de la DĂ©fense nationale, Khaled Shili, a prĂ©sidĂ© ce vendredi 4 juillet, la cĂ©rĂ©monie de remise des diplĂŽmes de la 29e promotion de l’École supĂ©rieure de guerre, Ă  la base militaire de Bortal Haidar, en prĂ©sence de membres du Conseil supĂ©rieur des armĂ©es ainsi que de hauts cadres militaires et civils.

Dans un communiquĂ© publiĂ© par le ministĂšre, Khaled Shili a soulignĂ© l’importance de moderniser la formation au sein de l’école afin de renforcer les capacitĂ©s opĂ©rationnelles de l’armĂ©e, conformĂ©ment Ă  la vision stratĂ©gique du ministĂšre Ă  l’horizon 2030. Il a insistĂ© sur la nĂ©cessitĂ© d’adapter les programmes pĂ©dagogiques pour faire de l’établissement un pĂŽle d’excellence en stratĂ©gie militaire aux niveaux national, rĂ©gional et international.

Le ministre a Ă©galement appelĂ© Ă  un renforcement de l’ouverture sur les Ă©coles militaires Ă©trangĂšres, en encourageant la participation des Ă©lĂšves-officiers Ă  des confĂ©rences et exercices internationaux, dans le but d’amĂ©liorer la qualitĂ© de leur formation. Il a saluĂ© les efforts dĂ©ployĂ©s par l’école pour obtenir la certification ISO 21001 en management de la qualitĂ© et son engagement en faveur de la numĂ©risation de l’enseignement militaire.

À cette occasion, Khaled Shili a fĂ©licitĂ© les laurĂ©ats tunisiens et Ă©trangers, leur souhaitant plein succĂšs dans leurs futures missions, avant de leur remettre leurs diplĂŽmes et de prendre connaissance de leurs projets de recherche.

L’article Remise des diplĂŽmes de la 29e promotion de l’École supĂ©rieure de guerre est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Mahdia : l’adjudicataire reprend les travaux de la route cîtiùre à Salakta

Le projet de rĂ©habilitation de la route cĂŽtiĂšre reliant Salakta Ă  Ksour Essef, dans le gouvernorat de Mahdia, affiche un taux d’avancement infĂ©rieur Ă  25 %, selon la direction rĂ©gionale de l’Équipement.

Le retard observĂ© sur ce chantier s’explique par les difficultĂ©s financiĂšres rencontrĂ©es par l’entreprise adjudicataire, a dĂ©clarĂ©, vendredi 4 juillet, Ă  la TAP le chef de projet, Adel Mouelhi.

Il a prĂ©cisĂ© qu’une enveloppe supplĂ©mentaire pourrait ĂȘtre accordĂ©e Ă  l’entrepreneur, Ă  condition que sa situation financiĂšre soit rĂ©gularisĂ©e, afin de permettre la reprise effective des travaux.

Ce projet, d’un coĂ»t de 2,241 millions de dinars, concerne un tronçon de 1,550 km et a Ă©tĂ© lancĂ© le 1er novembre 2024.

L’article Mahdia : l’adjudicataire reprend les travaux de la route cîtiùre à Salakta est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Bourse : séance de vendredi 4 juillet, en hausse (+0,5%)

Le marchĂ© a clĂŽturĂ© la sĂ©ance de vendredi 4 juillet, en hausse. L’indice de rĂ©fĂ©rence a progressĂ© de 0,5 %, atteignant 11 643 points, pour un volume modeste de 5,2 millions de dinars, selon l’intermĂ©diaire en bourse, Tunisie Valeurs.

Le titre SOMOCER s’est distinguĂ© en tĂȘte, avec une progression de 4,1 % Ă  0,510 D, malgrĂ© l’absence de transactions. Le spĂ©cialiste des carreaux en cĂ©ramique a ainsi gagnĂ© en valeur sans Ă©change.

CITY CARS a Ă©galement rĂ©alisĂ© une bonne performance. L’action du concessionnaire automobile a progressĂ© de 3,4 % Ă  16 D, dans un flux trĂšs rĂ©duit de seulement 4 000 dinars.

À l’inverse, TUNINVEST SICAR a enregistrĂ© la plus forte baisse de la sĂ©ance. Dans un volume trĂšs faible, Ă  peine 1 000 dinars Ă©changĂ©s, l’action de cette sociĂ©tĂ© d’investissement a reculĂ© de 4,4 % Ă  8,600 D.

TAWASOL GROUP HOLDING n’a pas Ă©tĂ© en reste dans le rouge, avec un recul de 2,8 % Ă  0,700 D. Le titre a Ă©tĂ© Ă©changĂ© Ă  hauteur de seulement 9 000 dinars.

Enfin, SFBT a Ă©tĂ© la valeur phare de la sĂ©ance. Le leader des boissons gazeuses et alcoolisĂ©es a gagnĂ© 1,3 % Ă  12,500 D, soutenu par des Ă©changes d’un million de dinars.

L’article Bourse : sĂ©ance de vendredi 4 juillet, en hausse (+0,5%) est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

❌
❌