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Gestern — 21. Dezember 2025Haupt-Feeds

Pourquoi les diplômés peinent-ils à répondre aux attentes du marché du travail ?

21. Dezember 2025 um 15:14

Le chômage des diplômés en Tunisie découle principalement d’un décalage entre la formation universitaire et les attentes du marché du travail. Ce constat a été formulé par Walid Mchirgui, enseignant-chercheur à l’Université de Carthage, lors de son intervention sur les ondes de RTCI le 19 décembre 2025. Selon lui, de nombreux employeurs peinent à recruter, non par manque de postes, mais par absence de profils suffisamment préparés.

Les diplômés et les étudiants tunisiens maîtrisent globalement les savoirs académiques fondés sur la mémorisation et la restitution. En revanche, ils éprouvent des difficultés dans l’analyse, la réflexion critique et la résolution de problèmes. Ces compétences relèvent du savoir-faire et du savoir-être, désormais essentiels dans le monde professionnel. Les recruteurs accordent une importance croissante aux comportements. Une lacune technique peut se corriger. Un déficit comportemental beaucoup moins.

Les enquêtes internationales, notamment PISA, mettent en évidence des faiblesses en autonomie, discipline et coopération. Le système éducatif valorise principalement la note et la conformité aux consignes. Il accorde peu de reconnaissance à l’effort, à l’initiative et à la capacité à développer une méthode de travail personnelle.

Une culture scolaire peu favorable à l’autonomie

Le parcours scolaire reste fortement encadré. L’enseignant indique souvent chaque étape à suivre. Cette approche limite l’apprentissage de l’autonomie et de la prise d’initiative. Les étudiants apprennent à appliquer des consignes plutôt qu’à construire leur propre raisonnement. L’innovation et les approches alternatives sont rarement encouragées.

L’intervenant estime que cette organisation nourrit également une forte peur de l’erreur. L’échec est perçu comme une faute et non comme une étape d’apprentissage. Cette perception freine la prise de risque, l’innovation et l’esprit entrepreneurial. Elle limite aussi la capacité à assumer des responsabilités dans le monde professionnel.

Des difficultés persistantes en communication et en travail d’équipe

Les employeurs signalent régulièrement des lacunes en communication orale chez les jeunes diplômés. Les cursus universitaires accordent peu de place à l’expression, à l’argumentation et à la prise de parole. Or, le diplôme ne suffit pas à convaincre. Le candidat doit savoir présenter ses compétences, défendre ses idées et interagir efficacement.

Le travail en équipe pose également problème. Le système éducatif privilégie le travail individuel. Cette approche complique l’apprentissage de la coopération. Dans le monde de l’entreprise, cette difficulté se traduit par des tensions, une mauvaise répartition des tâches et un manque de coordination.

Le choc de l’entrée dans le monde professionnel

Le passage de l’université à l’entreprise constitue souvent une rupture brutale. Le cadre académique repose sur des consignes claires et des évaluations prévisibles. Le monde professionnel impose l’imprévu, l’analyse et la prise de décision rapide. De nombreux jeunes diplômés se retrouvent démunis face à ces exigences.

Le diplôme demeure un atout important, notamment pour l’accès à l’emploi et la négociation salariale. Toutefois, il ne garantit plus l’employabilité à lui seul. Les entreprises évaluent désormais les compétences techniques et comportementales de manière indissociable.

Face à ce constat, Walid Mchirgui appelle à une réforme en profondeur des méthodes d’enseignement et d’évaluation. Il plaide pour des approches pédagogiques qui valorisent l’analyse, l’apprentissage par l’erreur et le développement des compétences transversales. Il encourage également les étudiants à adopter une démarche proactive. Les stages, l’engagement associatif et les formations complémentaires constituent des leviers essentiels pour renforcer l’employabilité. Selon lui, l’adaptation au marché du travail repose sur un équilibre entre qualification académique et savoir-être. Cet équilibre conditionne désormais l’insertion et l’évolution professionnelles.

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Tunisie : l’ARP examine une loi pour le recrutement exceptionnel des diplômés en chômage longue durée

16. Dezember 2025 um 12:39

Les travaux d’une séance plénière consacrée à l’examen de la proposition de loi n°23 de l’année 2023, relative à des dispositions exceptionnelles pour le recrutement des diplômés de l’enseignement supérieur en situation de chômage de longue durée dans le secteur public et la fonction publique, ont démarré ce mardi matin au siège de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).

Composée de huit articles, cette proposition, a été présentée par un groupe de députés et confiée pour examen à la Commission de la planification stratégique, du développement durable, du transport, des infrastructures et de l’aménagement du territoire.

Dans sa version amendée, l’article premier de la proposition, stipule que « la situation des diplômés de l’enseignement supérieur en chômage de longue durée est traitée par un recrutement exceptionnel dans les différents secteurs publics de l’État, au sein du secteur public et de la fonction publique, et ce dossier est placé sous la tutelle du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle ».

L’article 2 prévoit la création d’une plateforme numérique sur laquelle seront déposées les données relatives aux candidats qui seront classés selon un ordre de priorité basé sur l’âge (priorité accordée aux personnes âgées de plus de 40 ans), l’année d’obtention du diplôme (priorité à ceux ayant plus de 10 ans depuis l’obtention du diplôme), le principe d’un seul membre par famille indépendamment de l’âge, ainsi que la situation sociale.

L’article 3 conditionne la candidature à l’inscription auprès des bureaux de l’emploi, à l’absence de bénéfice de mesures de régularisation de situations professionnelles, à la non-affiliation continue aux régimes de retraite et de sécurité sociale, à l’absence de numéro d’identification fiscale durant l’année précédant l’inscription sur la plateforme, ainsi qu’à l’absence d’un crédit dépassant 40 mille dinars contracté auprès d’institutions financières et bancaires au moment de l’inscription sur la plateforme.

Selon l’article 4, le recrutement des diplômés de l’enseignement supérieur en chômage de longue durée se fait sur dossier, et les personnes recrutées sont ensuite soumises à une période de stage selon le poste ou la fonction au sein des institutions concernées. L’article 5 précise que les postes vacants destinés à l’emploi des diplômés de l’enseignement supérieur en chômage de longue durée dans le secteur public et la fonction publique sont pourvus parmi les personnes inscrites sur la plateforme remplissant les conditions requises, tout en veillant à un équilibre dans la répartition des spécialités.

L’article 6 stipule que le recrutement s’effectue par tranches sur une période ne dépassant pas trois ans à compter de la date de promulgation de la loi, tandis que l’article 7 prévoit la mise à jour des données des inscrits sur la plateforme une fois par an.

Selon le document explicatif des motifs joint au texte de la proposition, cette initiative s’inscrit dans le cadre de la contribution à la mise en œuvre des articles 13, 18 et 46 de la Constitution, qui consacrent le droit au travail pour tout citoyen et citoyenne et obligent l’État à prendre les mesures nécessaires pour le garantir sur la base de la compétence et de l’équité.

Elle vise également à assurer les conditions favorables au développement des capacités des jeunes et à leur fournir tous les moyens afin qu’ils contribuent activement au développement global du pays, ainsi qu’à mettre à disposition des chômeurs tous les moyens juridiques et matériels nécessaires pour la création de projets de développement.

Cette initiative vise à instaurer une loi exceptionnelle permettant l’intégration des titulaires de diplômes universitaires supérieurs en chômage de longue durée, âgés de plus de quarante ans, ayant connu une période de chômage dépassant dix ans et inscrits auprès des bureaux de l’emploi.

Cette mesure permettrait d’accélérer la fin des souffrances d’une catégorie de diplômés de l’université tunisienne, privés de leur droit au travail durant de longues années.

Beaucoup d’entre eux sont aujourd’hui incapables de créer des projets privés, notamment en raison des conditions imposant un âge plafond pour l’obtention de crédits d’investissement privés, et ce malgré les dispositions exceptionnelles prévues à l’article 82 de la loi de finances pour l’année 2025 en leur faveur. Par ailleurs, les titulaires de diplômes supérieurs dans certaines spécialités littéraires, des sciences humaines et des sciences naturelles rencontrent des difficultés à répondre aux conditions exigées par les offres disponibles sur le marché du travail.

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Université de Carthage : lancement d’une plateforme officielle pour l’authentification des diplômes

13. Dezember 2025 um 13:02

L’Université de Carthage (UCAR) a officiellement lancé une plateforme numérique dédiée à l’authentification en ligne des diplômes, qui devient désormais le seul canal officiel pour valider tout document délivré par l’institution.

Accessible via le site officiel de l’université, ce service innovant s’adresse aux étudiants, aux enseignants, au personnel administratif, ainsi qu’aux institutions et aux particuliers souhaitant confirmer la validité d’un diplôme émis par l’UCAR. Il permet une vérification rapide, sécurisée et fiable de l’authenticité de tout diplôme délivré par l’université.

Pour utiliser la plateforme, les utilisateurs doivent d’abord créer un compte, puis renseigner les informations personnelles requises. Ils peuvent ensuite soumettre une demande d’authentification, à laquelle il est possible de joindre jusqu’à dix documents.

Chaque demande fait l’objet d’une double validation : l’établissement émetteur du diplôme et puis par l’Université de Carthage. Une fois le dossier traité, le demandeur en est informé par courriel et via son espace personnel sur la plateforme, et un rendez-vous lui est communiqué pour retirer son dossier.

Annoncé sur la page Facebook officielle de l’UCAR, ce nouveau service vise à simplifier les démarches administratives, réduire les délais de traitement et renforcer la transparence ainsi que la fiabilité du processus d’authentification.

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