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Heute — 03. Juli 2025Leconomiste Maghrebin

ZOOM – Tunisie : l’économie tourne en rond… et s’enfonce

03. Juli 2025 um 06:13

Peut-on encore parler de relance quand la dette explose, que l’inflation ne fléchit pas, que la croissance piétine et que les politiques publiques s’annulent mutuellement ? Derrière les discours rassurants et les indicateurs fragmentés, une réalité s’impose : la Tunisie n’avance plus (*). Elle tourne sur elle-même, enfermée dans une mécanique sans issue où les solutions d’hier deviennent les problèmes d’aujourd’hui.

Une spirale sans fin

Depuis plus d’une décennie, le pays semble piégé dans un engrenage destructeur : plus la dette augmente, plus les prix s’emballent. Cette spirale, où le surendettement nourrit l’inflation et inversement, mine les équilibres économiques. La dépense publique, censée relancer l’activité, devient au contraire une source d’instabilité. Le pouvoir d’achat des Tunisiens recule, les marges de manœuvre de l’État se réduisent, et les investisseurs s’éloignent. Le moteur tourne… mais sans avancer (**).

Une politique monétaire sous anesthésie

Face à la hausse des prix, la Banque centrale a réagi en relevant ses taux directeurs, espérant ainsi freiner l’inflation. Mais cette stratégie, classique sur le papier, perd toute efficacité dans un contexte de stagnation. Augmenter les taux revient à freiner le crédit, décourager l’investissement et ralentir encore plus une économie déjà essoufflée. Et pendant ce temps, les prix continuent de grimper. Comme si la médecine empirique n’agissait plus sur un patient devenu résistant.

Le piège des politiques qui se neutralisent

En réalité, la Tunisie est tombée dans ce que les économistes appellent une « trappe dette-monnaie » : la dette est si lourde qu’elle empêche toute politique budgétaire de relance, tandis que la politique monétaire, devenue rigide, n’a plus de levier réel. D’un côté, l’État coupe dans ses dépenses pour rassurer ses créanciers ; de l’autre, la Banque centrale bride la liquidité pour contenir les prix.

Résultat : les deux politiques se contredisent, et le pays s’enlise.

 

Des institutions trop faibles pour changer la donne

Mais le problème ne tient pas seulement à la technique économique. Il est aussi profondément institutionnel. Les politiques publiques, souvent dictées par des urgences électorales ou des arbitrages à court terme, manquent de cohérence. Les décisions sont prises dans l’urgence, sans concertation, sans vision commune entre le gouvernement et la Banque centrale. Et surtout, sans tenir compte du contexte réel : instabilité politique, tensions sociales, volatilité mondiale.

L’illusion du mouvement

Quand un expert affirme que « ça tourne », il ne se trompe pas : oui, la machine fonctionne… mais elle tourne sur elle-même. Le pays bouge sans avancer. Les réformes annoncées se répètent, les ajustements deviennent des habitudes, et le débat économique s’épuise dans des diagnostics déjà connus. Ce n’est plus une crise passagère, c’est une routine de stagnation… sur fond d’inflation.

Sortir du piège, enfin

Rompre avec cette spirale suppose un changement de méthode. Il faut, de toute urgence, rétablir une coordination réelle entre les politiques monétaire et budgétaire. Il faut redonner de la lisibilité à l’action publique, restaurer la confiance, et bâtir des institutions solides, capables de penser le long terme. Sans cela, la Tunisie ne fera que prolonger un statu quo insoutenable. Ce n’est plus une question de chiffres, mais de choix.

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Références :

(*) l’auteur fait référence à un modèle empirique, (un SVAR puis un DSGE simplifié), appliqué au contexte tunisien. Ces modèles visent à analyser l’efficacité croisée des politiques budgétaire et monétaire, en tenant compte de leur interaction, de la crédibilité institutionnelle et des périodes de crise (2000-2010 vs 2011-2020). Ils mettent en évidence que des politiques mal coordonnées dans un environnement instable peuvent générer des effets contre-productifs.

(Pour plus de précisions, contacter l’auteur : tahar.elalmi@gmail.com ).

(**) Étude de l’évolution des salaires réels en Tunisie Avant et après la révolution 2005-2015  https://library.fes.de/pdf-files/bueros/tunesien/14391.pdf

 

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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Gestern — 02. Juli 2025Leconomiste Maghrebin

La société chinoise « Asia Potash » intéressée par le site Tunisie

02. Juli 2025 um 22:19

Des représentants de la société chinoise Asia Potash International Investment Guangzhou, spécialisée dans l’extraction de potasse et le développement de l’agriculture moderne, se disent intéressés à investir en Tunisie, notamment dans les domaines de la prospection et de l’exploitation minière.

Accueillie par la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, la délégation, conduite par le vice-président de la société, Zheng Youye, a fait part de son intérêt à développer le projet d’exploitation de la mine de phosphate de « Sra Ouertane », située dans le gouvernorat du Kef, et à établir un partenariat avec la Tunisie dans la production d’engrais, indique un communiqué du ministère.

Il est à souligner que cette entreprise chinoise joue un rôle actif dans l’industrie de la potasse et du phosphate, et contribue au développement des filières agricoles et industrielles connexes.

Pour sa part, la ministre de l’Industrie a réaffirmé la volonté de son département à créer un climat favorable à l’investissement, soulignant l’importance de soutenir les projets innovants susceptibles de dynamiser l’économie nationale et de générer des opportunités d’emploi.

A rappeler que c’est la deuxième visite de la délégation d’Asia Potash en Tunisie, dans le cadre des discussions visant à renforcer la coopération dans le secteur minier.

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Le marché boursier termine la séance en légère baisse (-0,1%)

02. Juli 2025 um 22:14

Le marché boursier a clôturé la séance sur une note négative, avec le principal indice en recul de 0,1% à 11 574,5 points. Le volume total des échanges a atteint 5,6 millions de dinars, selon Tunisie Valeurs.

Le titre UNIMED a enregistré la meilleure performance de la séance, progressant de 5% à 8,400 dinars, soutenu par un flux important de 1,6 million de dinars.

Sans transaction durant la séance, le titre ASTREE a néanmoins terminé en hausse de 4,5% à 48,420 dinars.

En revanche, BH a été le titre le plus pénalisé du TUNINDEX, reculant de 4,3% à 9,000 dinars, avec un volume de 60 000 dinars.

Enfin, MAGASIN GENERAL a également subi une baisse notable de 3,1% à 6,780 dinars, dans un volume d’échanges très faible de 2 000 dinars.

Avec TAP

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Vivre mieux sans se ruiner, mythe ou réalité ?

02. Juli 2025 um 22:01

En ces temps de réflexion, la question du pouvoir d’achat interpelle. Car chacun de nous cherche les meilleures opportunités pour mieux vivre, c’est-à-dire profiter au mieux de son pouvoir d’achat. D’ailleurs, il n’y a pas que le fait d’avoir un coût de la vie abordable. C’est dans ce contexte que la plateforme Numbeo a mis l’accent sur le coût de la vie un peu partout dans le monde.

Toutefois, ce qui nous intéresse, qu’en est-il pour la Tunisie ? Selon les dernières données, le coût de la vie en Tunisie est nettement inférieur à celui des États-Unis. Ce qui veut dire que pour une famille de quatre personnes, les dépenses mensuelles estimées hors loyer s’élèvent à environ 5 078,7 dinars, tandis que les dépenses mensuelles estimées d’une personne seule, également hors loyer, sont d’environ 1 434,7 dinars. En moyenne, le coût global de la vie en Tunisie est inférieur de 57,4% à celui des États-Unis, les prix des loyers étant notamment plus abordables – environ 87,1% de moins en moyenne.

Les prix typiques des dépenses quotidiennes reflètent cette accessibilité. Un dîner dans un restaurant bon marché coûte environ 10 dinars par repas, tandis qu’un repas de trois plats pour deux personnes dans un restaurant de milieu de gamme coûte en moyenne 60 dinars Un repas combiné chez McDonald’s coûte environ 15 dinars. Le litre de lait coûte 1,44  dinar , le pain de 500 g, 500 millimes, le kilogramme de riz 4,57 dinars, le kilogramme d’escalope de poulet coûte  17,61  dinars et le kilogramme de pommes 5,70 dinars.

Les frais de transport sont également peu élevés : un aller simple dans les transports publics coûte 1 dinar et un abonnement mensuel coûte environ 30 dinars. Le prix de l’essence est d’environ 2,52 dinars  le litre. Les charges mensuelles pour un appartement de 85 m², comprenant l’électricité, l’eau, le chauffage et le ramassage des ordures, s’élèvent en moyenne à 157,64 dinars , tandis que le service Internet (60 Mbps ou plus) coûte environ 58,56 dinars par mois.

En clair, des prix bas ne garantissent toutefois pas toujours une qualité de vie idéale, et inversement, des coûts plus élevés ne signifient pas nécessairement un meilleur niveau de vie. Autrement dit, il suffit juste de trouver le juste milieu! 

 

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Lancement de l’application Jibaya pour la déclaration des avoirs non réclamés

02. Juli 2025 um 21:52

L’application informatique « Jibaya », conçue pour la déclaration et le transfert des montants, dépôts, comptes titres et avoirs non réclamés au profit de l’État, développée par les services de l’administration fiscale, est désormais accessible et opérationnelle, a annoncé mercredi le Conseil du Marché Financier (CMF).

Son utilisation doit se faire conformément au cahier des charges disponible dans la section dédiée à la déclaration, précise le CMF.

La mise en place de cette application s’inscrit dans le cadre des efforts continus du CMF pour sensibiliser les établissements concernés par les dispositions des articles 43 à 48 de la loi n° 2024-48 du 9 décembre 2024, relative à la loi de finances pour l’année 2025.

Le CMF invite les intermédiaires en bourse, les banques, les sociétés émettrices de valeurs mobilières, les intermédiaires agréés mandatés ainsi que toutes les personnes soumises à ces obligations, à adopter cette plateforme pour le dépôt de leurs déclarations. Il leur recommande de prendre les mesures nécessaires afin de respecter les délais impartis et d’éviter tout retard ou manquement aux dispositions légales.

Avec TAP

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Mustapha Mezghani: La Tunisie est appelée à tracer une voie équilibrée en valorisant ses talents

02. Juli 2025 um 20:26

L’intelligence artificielle comme amplificateur des capacités humaines, c’est l’idée véhiculée par Mustapha Mezghani, directeur général de la Société de Gestion de la Technopole de Sfax (SGTS). L’entretien sera aussi l’occasion de s’arrêter sur la nécessité d’un usage réfléchi et éthique de cette technologie.

Quels sont les facteurs clés de l’IA ?

L’intelligence artificielle va permettre de développer les capacités cognitives de l’homme, d’accélérer sa manière de raisonner et d’obtenir des résultats plus rapides en prenant en compte une quantité considérable d’informations. Ce qu’un individu seul ne pourrait pas faire avec ses seules capacités.

Aujourd’hui, on peut synthétiser des millions de documents ou traiter un sujet en considérant le contenu de millions de livres, de documents, d’images ou de photos, ce qui était impossible auparavant.

Quels sont les risques d’une dépendance aveugle à l’IA ?

En effet, on peut parler de dérives possibles. Le fait de prendre des résultats fournis par un moteur d’intelligence artificielle peut conduire à ce que ce moteur introduise des biais dans le raisonnement. On peut alors se retrouver avec des résultats qui ne sont pas conformes à la réalité, ou qui sont entachés d’erreurs. Il est donc essentiel de comprendre comment le raisonnement de l’intelligence artificielle est construit.

Tout comme il convient de rappeler que l’intelligence artificielle est composée de deux grandes parties : d’une part, les données qui vont être traitées ou à partir desquelles on va extraire les connaissances, et d’autre part, la manière dont le raisonnement va être conduit. Cette dernière partie est très importante. À long terme, on risque de se retrouver face à deux grandes écoles de pensée, deux manières de réfléchir.

Aujourd’hui, peut-on parler d’une dépendance à l’IA ?

Je pense qu’à trop se baser sur l’intelligence artificielle, ceux qui l’utilisent deviennent de plus en plus dépendants de cet outil. Cette dépendance est telle que, même lorsqu’ils font un raisonnement pour aboutir à un résultat, ils vont directement poser la question à l’intelligence artificielle pour comparer et voir s’ils sont arrivés au même résultat ou non.

J’ajouterai que ceux qui utilisent l’intelligence artificielle s’en servent pour acquérir de l’expertise et remplacer principalement le travail des juniors. Or, l’intelligence artificielle est construite par des seniors. Et pour avoir des seniors, il faut des juniors. À terme, si tout le monde se base sur l’intelligence artificielle, on n’aura plus de juniors pour faire le travail. Donc, on ne pourra plus avoir de seniors puisqu’on n’aura plus de juniors.

Cette situation pourrait mener à une forme de pensée unique. Et dans ce cas, il y a un problème : l’intelligence artificielle va réfléchir pour tout le monde.

Peut-on alors parler d’un prêt-à-penser ?

Si tout le monde se contente d’un prêt-à-penser, c’est un seul grand système qui pensera pour tous. C’est le risque d’une « bêtise humaine » programmée. Car si l’on n’apprend plus aux gens à construire leur raisonnement et qu’on leur enseigne seulement à se baser sur celui d’une machine, on perdra l’intelligence humaine.

Le raisonnement se construit progressivement, avec l’expérience, les différents cas rencontrés, etc. Il faut comprendre qu’il y a une guerre technologique entre les deux écoles, et l’une pourrait finir par dominer l’autre.

Je cite l’exemple de Cambridge Analytica aux États-Unis, accusée d’avoir manipulé les votes lors du premier mandat de Donald Trump grâce à l’analyse des données issues des réseaux sociaux.

Aujourd’hui, certains veulent être dépendants de l’intelligence artificielle. Le résultat sera donc pire que si cela était imposé à des gens qui ne le souhaitaient pas. Ce qui fait que cette dépendance excessive empêche la réflexion et l’innovation.

En outre, on ne cherche plus à innover, à créer de nouvelles solutions ou de nouvelles situations. Si l’on ne cherche plus à trouver des solutions par soi-même, mais que l’on se base sur l’intelligence artificielle pour les obtenir, on tuera notre intelligence humaine. Ce Forum a ainsi mis en lumière les immenses potentialités de l’intelligence artificielle pour la Tunisie.

Le mot de la fin

Il est nécessaire de faire un usage réfléchi et éthique de cette technologie. Entre opportunités économiques et risques sociétaux, la Tunisie est appelée à tracer une voie équilibrée en valorisant ses talents, tout en préservant la capacité humaine à penser, raisonner et innover.

Cette interview est disponible dans le mag de l’Economiste maghrébin du 18 juin au 2 juillet 2025

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Audition parlementaire : stabiliser le coût de l’électricité et renforcer la STEG

02. Juli 2025 um 19:33

Lors d’une audition devant la commission des Finances et du Budget, des responsables du ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie ont indiqué que le prix moyen du kilowattheure (kWh) s’élève à environ 472 millimes, dont 70% sont liés au gaz naturel. Ce dernier est approvisionné à hauteur de 50% par des importations algériennes, 15% par des redevances, le reste provenant de la production locale.

La séance a également porté sur l’accord de « mourabaha » conclu entre la Société tunisienne de l’électricité et du gaz (STEG) et la Société internationale islamique de financement du commerce, destiné à financer l’importation du gaz naturel et à soutenir la trésorerie de la STEG.

Les responsables ont souligné que 40% du coût réel de l’électricité est couvert par des subventions publiques, et que 85% des consommateurs utilisent moins de 200 kWh par mois. Ils ont insisté sur la nécessité de stabiliser le prix de l’électricité en développant les énergies renouvelables et en améliorant l’autonomie énergétique nationale. Toute augmentation tarifaire devra être précédée d’une étude approfondie, tandis que la STEG est appelée à réduire ses coûts de production.

Les députés ont relevé les difficultés financières de la STEG, demandant un renforcement de la gouvernance et une meilleure activation des mécanismes de recouvrement. Certains ont exprimé des réserves sur le recours à l’endettement via la « mourabaha », notamment en raison de l’absence d’un cadre clair sur les intérêts appliqués et de la baisse actuelle du prix du pétrole.

Enfin, les élus ont demandé des précisions stratégiques supplémentaires à la ministre de l’Industrie concernant la transition énergétique, le développement des sources d’énergie propres et le maintien du rôle de la STEG dans le paysage énergétique national.

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STEG: grève annoncée pour le 17 juillet 2025

02. Juli 2025 um 19:01

La commission administrative sectorielle de l’électricité et du gaz, affiliée à l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), annonce une journée de grève nationale qui aura lieu le jeudi 17 juillet 2025

Selon le communiqué de l’UGTT, les revendications sont claires. Ainsi le communiqué mentionne que les autorités de tutelle devraient permettre de mener à bien sa part des projets publics dans le domaine des énergies renouvelables. Tout en demandant l’allocation des reliquats du soutien complémentaire de 2016 à 2023. Ce qui contribue en l’occurrence budget d’investissement public destiné aux énergies renouvelables.
Autre élément, la commission exige le paiement immédiat des primes d’économie de gestion au titre de l’année 2020, la mise en œuvre du procès-verbal de la réunion du 28 avril 2025, ainsi que l’intégration des augmentations salariales des années 2023, 2024 et 2025 dans le salaire de base.

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L’UGTT appelle à relancer sans délai les négociations dans le secteur public

02. Juli 2025 um 18:42

L’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT) a réclamé, mercredi, l’ouverture urgente de nouvelles négociations sociales dans le secteur public et la fonction publique, estimant que tout retard équivaut à un refus des autorités d’engager un véritable dialogue social, ce qui freine les avancées dans ce domaine.

Dans un communiqué publié à l’issue de la réunion de sa commission administrative tenue mardi, l’UGTT a insisté sur la nécessité de mettre en œuvre les accords déjà conclus, notamment ceux du 6 février 2021 et du 15 septembre 2022, de finaliser les négociations relatives aux statuts de base des secteurs public et privé, ainsi que de procéder à une révision des salaires.

Le syndicat a également appelé à une revalorisation du salaire minimum garanti (SMIG) afin de renforcer le pouvoir d’achat des travailleurs.

Par ailleurs, l’UGTT a dénoncé le blocage persistant des négociations sociales dans le secteur privé et le manque de sérieux dans leur traitement, tenant pour responsables les partenaires sociaux, à savoir le gouvernement et l’Union Tunisienne de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA), de la persistance des tensions sociales.

Le syndicat a réaffirmé son attachement à la reprise rapide des négociations sectorielles, portant à la fois sur les aspects financiers et réglementaires, dans le but de garantir justice aux travailleurs et d’améliorer leur pouvoir d’achat.

L’UGTT a également exprimé son soutien au mouvement de protestation des jeunes médecins résidents et condamné la poursuite de la guerre menée par l’alliance sioniste-américaine contre le peuple palestinien, dénonçant la « complicité officielle arabe ». Elle a appelé à l’arrêt des massacres et à une opposition ferme aux politiques de déplacements forcés.

Avec TAP

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Ons Trabelsi : Sidi Molière ou le processus d’appropriation du théâtre tunisien

02. Juli 2025 um 18:00

Première Tunisienne lauréate du prestigieux prix Diane Potier-Boès de l’Académie française en décembre 2024, Ons Trabelsi, maîtresse de conférences à l’Université de Lorraine, revient pour L’Économiste Maghrébin sur son ouvrage Sīdī Molière, une exploration captivante des adaptations arabes du dramaturge français. Entre héritage colonial, quête identitaire et innovation scénique, son travail révèle comment Molière a été « arabisé » pour devenir une figure clé du théâtre moderne au Liban, en Égypte et en Tunisie.

Vous êtes la première Tunisienne à avoir reçu le prix Diane Potier-Boès, décerné par l’Académie française en décembre 2024. Comment avez-vous vécu cette expérience ?

Je ne m’y attendais pas. C’est l’éditeur « Classiques Garnier » qui avait envoyé mon ouvrage à l’Académie française et je n’étais pas au courant. C’était ce qu’on appelle une agréable surprise. J’étais donc contente que l’ouvrage soit reconnu par un prix dans la catégorie histoire, qui récompense les travaux explorant les relations entre l’Égypte et la France, ou plus largement l’histoire et la civilisation des pays méditerranéens. Le théâtre au Caire à partir de la deuxième partie du XIXe siècle est un axe principal dans cette étude. Donc voilà, un prix permet toujours plus de visibilité et permet de partager mon ouvrage avec plus de lecteurs.

Pouvez-vous présenter votre livre Sīdī Molière? Traduire et adapter Molière en arabe (Liban, Égypte, Tunisie, 1847-1967) aux lecteurs de L’Économiste Maghrébin?

L’ouvrage est le fruit d’un travail d’une thèse de doctorat en arts du spectacle dirigée par Christian Bietet, soutenue en 2017, et il est préfacé par Laurence Denooz à sa publication chez Classiques Garnier en 2023.

La genèse du théâtre arabe moderne à la deuxième moitié du XIXe siècle est directement liée à la découverte du théâtre de forme occidentale. Dès ses débuts, il se trouve associé à Molière et à un discours prônant le redressement et la modernité. À partir d’un corpus composé des premières adaptations de Molière au Liban, en Égypte et en Tunisie, l’ouvrage observe le processus d’appropriation du théâtre de Molière et la mise en place d’une tradition théâtrale moderne à travers une démarche composite consistant essentiellement à emprunter des procédés à la comédie moliéresque et aux formes héritées du théâtre traditionnel arabe afin de répondre à un horizon d’attente en constante mutation.

Pourquoi avoir choisi la formule Sīdī Molière pour titrer votre ouvrage?

Les questionnements sur le phénomène d’intégration d’une œuvre étrangère dans le contexte d’accueil au point de devenir partie intégrante du patrimoine théâtral et culturel ont guidé mes premières recherches. Le titre « Sīdī Molière » est un titre qui résume pour moi le processus d’appropriation et d’arabisation. Un processus qui ne passe pas seulement par la traduction ou l’adaptation du texte mais par la création d’un rapport à Molière le dramaturge, l’homme de théâtre comme modèle d’inspiration. En effet, Molière joue un rôle essentiel dans la genèse du théâtre moderne arabe et occupe une place importante dans la production des premiers textes. On parle de Molièrunā (notre Molière), de Molière al-šahīr, (le célèbre Molière), du Molière égyptien, de Sī Molière le tunisien et de Sīdī Molière.

En quoi consistent l’apport et la valeur ajoutée de votre ouvrage?

En relevant les aspects communs et récurrents à toutes les pièces, les emprunts systématiques, le traitement des personnages, les critères des choix des pièces, les transpositions politiques, sociales et religieuses, la redistribution des rôles et la portée des discours, j’ai pu dégagé un modèle de référence en dépit des variations observées et des spécificités de la démarche de chaque dramaturge : il n’existe pas de rupture nette et claire entre les éléments héritées des spectacles traditionnelles et les procédés empruntés à Molière. En effet, les deux esthétiques se croisent et s’entremêlent. Les auteurs placent leurs pièces dans le cadre de la comédie moliéresque tout en renouant avec les formes connues du public. Ainsi les éléments nouveaux et anciens s’intègrent dans un dispositif scénique qui reprend le schéma européen.

L’étude du corpus révèle que loin d’une simple imitation du théâtre occidental, les adaptations de Molière figurent le développement d’un modèle autonome et propre aux dramaturges arabes. L’analyse des pièces et du travail d’adaptation dans des contextes historiques différents m’a permis d’appréhender d’un côté, la circulation des modèles, et de l’autre la construction des troupes, du répertoire, l’évolution des lieux de représentations, l’évolution du rapport social puis politique à l’art dramatique dans des sociétés en gestation devant des publics différents.

Je voulais également montrer qu’en parallèle aux expériences dramatiques des pionniers du théâtre arabe moderne, il existe des démarches « annexes » permettant d’avoir une vue d’ensemble sur les différentes initiatives politiques, culturelles, et sociales qui ont permis à la société égyptienne puis tunisienne d’exprimer son besoin de créer son propre théâtre et d’y injecter une expression qui lui est spécifique et particulière. Ainsi, d’une adaptation à l’autre, le rapport au théâtre de Molière change et on peut lire la transformation des codes sociaux, des convenances et l’évolution de la langue et des expressions. Les différents rapports et démarches face au théâtre de Molière montrent l’évolution de la place et de l’image du dramaturge par rapport à la scène, au public, et aux autorités en place dans les trois pays étudiés. Ce travail a permis de voir que la place particulière attribuée à Molière est le résultat d’éléments internes relatifs à la dramaturgie de Molière et d’éléments externes qui concernent le contexte culturel et socio-politique de la genèse du théâtre arabe moderne. Molière devient, alors, une source qui permet aux dramaturges de présenter à travers un dispositif scénique moderne, des personnages vivants et non des modèles désuets étrangers au public.

Quelle a été l’influence de Molière sur le théâtre tunisien?

Au début du XXe siècle, la scène tunisienne, alors en construction, se situe entre un modèle dramatique européen imposé par la présence coloniale française et un modèle arabe revendiqué pour affirmer son identité et son appartenance à la culture arabo-musulmane. Molière est d’abord joué en Tunisie, à travers le modèle français et le modèle syro-égyptien destiné aux Tunisiens. Il est joué, traduit, retraduit, revisité. Nous trouvons la même version par plusieurs troupes, deux versions différentes du même texte par le même auteur, plusieurs combinaisons qui renseignent sur les expérimentations et le champ des possibilités que le théâtre de Molière offre aux Tunisiens à la recherche d’un texte qui les représente.

Après l’indépendance du pays, la Troupe de la Ville de Tunis sous la direction de Aly Ben Ayed fait de Molière la source principale des comédies accessibles et destinées à tous les Tunisiens dans l’objectif de créer une tradition théâtrale populaire dans toutes les régions du pays.

Ben Ayed marque une rupture avec la tradition théâtrale tunisienne et notamment l’héritage du modèle syro-égyptien. Il refuse le recours aux imitations et aux traductions égyptiennes, et prend les pièces directement à leurs sources. Il convient donc, de retraduire un même répertoire mais avec une nouvelle vision tenant compte des changements politiques et de la nécessité d’actualiser les textes classiques et de moderniser les mises en scènes. Ce choix crée alors un nouveau mouvement de traduction permettant de découvrir des talents parmi les membres de la T.V.T à l’instar de Noureddine Qasbāouī et Ḥassan Zmerli.

Dans ce contexte culturel et politique différent, l’apport des comédies de Molière à la création d’un théâtre ciblant tous les Tunisiens va se révéler décisif. Désormais, jouer les pièces de Molière en dialectal devient de plus en plus fréquent et représentant le modèle de la comédie tunisienne.

Dans Jeune Afrique, Qasbāouī explique qu’en interprétant le rôle d’Arnolphe, il finit par comprendre le caractère de ce vieux jaloux qui s’accroche à la jeunesse et rapporte que le public le trouve très proche de lui et de son époque : « La pièce convient justement à ce qui se passe en ce moment en Tunisie. Pour moi Molière n’a pensé qu’aux Tunisiens en écrivant cette pièce ».

Les thèmes moliéresques restent-ils d’actualité aujourd’hui? Ses œuvres peuvent-elles encore captiver les lecteurs et les amateurs de théâtre en 2025?

Les thèmes, oui, sont toujours d’actualité. On continue à jouer Molière en France mais beaucoup moins dans le monde arabe.

Certains orientalistes et chercheurs soutiennent que le théâtre n’a été introduit dans le monde arabe qu’après l’invasion de Napoléon Bonaparte en Égypte en 1798. Cette idée est-elle fondée et d’où provient-elle?

Cette idée vient en partie du mythe napoléonien et maintenue par une connaissance insuffisante ou une « ignorance » de l’histoire du théâtre arabe, par exemple :  IbnūIyās cite dans son Histoire de l’Égypte qu’après la chute des mamelouks (1517), le soir même, le sultan ottoman Selim Ier assiste à une représentation de théâtre d’ombres célébrant sa victoire, en mettant en scène le mamlouk vaincu Ṭūmay bey, pendu à la porte de Zouwila au Caire. À son retour à Istanbul, Selim Ier prend avec lui les artisans et les montreurs les plus habiles dans cet art.

Le théâtre d’ombres, avec ses différents genres, a presque disparu dans la totalité du monde arabo-musulman. Il a survécu jusqu’au début du XXe, mettant fin à une tradition théâtrale inscrite dans la société depuis les premiers siècles de l’Islam. La plus ancienne mention parait dans des poèmes attribués à Ibn Hadjāj (1001) sous le nom de bābāt qui, paraît-il, fut la première des formes connues des pièces d’ombres chez les Arabes depuis le quatrième siècle de l’hégire et nommée Zilliāt.

Les seuls textes conservés de pièces médiévales du théâtre d’ombres arabe sont composés au XIIe siècle par un médecin originaire d’Irak (Mossoul) et installé au Caire, Šamsad-dīn Ibn Yūsūf al-Ḫuza’ī, connu sous le nom d’Ibn Danyal (1248-1311). Les pièces mettent en scène la société cairote sous la dictature des mamelouks, et en particulier au temps du Sultan al-Zāhir Baybars. Il s’agit de trois pièces réunies dans un recueil intitulé « ṭayfu al-ḫayāl » signifiant, l’esprit de l’ombre ou l’esprit de l’imagination, ainsi qu’une brève apparition. Ce recueil de trois pièces représente « les premières véritables pièces de théâtre arabe » avec un traitement dramatique des personnages, une intrigue, une évolution qui tient compte des différentes péripéties pour aboutir progressivement à un dénouement.

Pour revenir à Bonaparte après ces quelques exemples : le premier numéro du Courrier de l’Égypte, publié le 28 août 1798, marque la naissance de la presse de langue française en Égypte. Le principal centre d’intérêt du journal était évidemment les batailles de l’armée française contre Mamelouks, Turcs et Anglais. Le journal contenait également des articles scientifiques, des descriptions de la vie et des traditions des Égyptiens ainsi que quelques pages sur la littérature et les activités culturelles pendant l’Expédition. C’est bien au moyen du Courrier de l’Égypte que nous pouvons avoir une idée de l’activité théâtrale destinée aux Français.

Une activité importante puisque le journal lui consacre une rubrique nommée « société dramatique » dans plusieurs numéros. Dès les premiers mois de l’occupation, le journal annonce les mesures prises par Bonaparte pour reproduire les festivités et les mondanités françaises en Égypte dans le but de divertir l’armée. Dans la perspective d’appuyer la présence militaire par une présence culturelle, le Courrier de l’Égypte annonce la construction d’un théâtre à côté des jardins d’al -Esbékieh. En effet, à la fin de la première année de l’occupation, le numéro 50 du 24 décembre 1799, publie, dans un petit paragraphe, un rapport sur la première représentation de théâtre français en Égypte.

Ce premier théâtre est détruit lors de la révolte du printemps de 1800 mais le général Menou le reconstruit et le nomme le Théâtre de la République. Le Courrier annonce alors l’ouverture du nouveau théâtre le 31 décembre 1800, avec les représentations de Philoctète des Deux billets , et de Gilles le ravisseur, interprétés par la société dramatique définie par l’article comme «  une réunion d’amateurs qui veulent bien concourir aux plaisirs de leurs concitoyens » . Le Courrier consacre une page dans une autre chronique pour parler de l’architecture de la nouvelle salle, des sujets des pièces, des comédiens et des musiciens.

Cependant, à ce stade il serait trop tôt d’affirmer une connaissance du théâtre français par les Égyptiens et encore moins d’établir un lien direct entre le théâtre français sous l’Expédition et la naissance du théâtre moderne en Égypte. En effet, ces représentations destinées d’abord aux Français ne pouvaient pas exercer une action directe sur une société arabophone. Pour les Égyptiens, les Français restent des étrangers qui viennent participer à ces forces qui se partagent le pays sans se soucier du peuple. Ils étaient souvent indifférents et « sceptiques » à leurs « nouveautés » par peur ou par défiance.

À part votre cursus académique, comment décririez-vous votre expérience et votre participation au théâtre en tant que comédienne?

Je ne me considère pas comme comédienne professionnelle. J’ai eu quelques expériences au théâtre, à la télévision et au cinéma. Comment décrire? Alors, je peux dire que mes recherches dictent en quelques sortes mes choix. La dernière expérience a nourri mes recherches sur le théâtre contemporain. J’ai joué puis écrit un article sur Intersections (Théâtre/Public n°236) : un spectacle mis en scène par Mireille Camier et Ricard Soler (Théâtre La Chapelle-Scènes contemporaines-Montréal), qui revient sur les soulèvements des années 2009-2014, et questionne l’acte militant, ou l’acte politique, ou encore la simple action de suivre le mouvement en sortant du privé pour s’occuper, avec d’autres, du public et du politique.

Je travaille en ce moment sur les différents processus de création de la troupe al-Warcha au Caire. Je passe beaucoup de temps avec Hassan el- Gueretly et je participe, quand je peux, aux différents ateliers de conte et de chant. (LiCArC- Littérature et culture arabes contemporaines, n° 12). Je voudrais donc continuer à concilier les deux disciplines universitaires et pratiques en études théâtrales et participer par exemple à un projet visant à valoriser la période florissante des théâtres khédiviaux, à diffuser et à faire connaitre les premières adaptations de Molière en arabe par la mise en scène ou l’interprétation de l’un des personnages que j’ai connus et étudiés. Je pense au personnage de Mariam par exemple, dans la princesse d’Alexandrie de YaʿqūbṢannūʿ (1870-1872). Ces personnages qui ont peuplé avec leurs différentes langues, dialectes, cultures ainsi que leurs humours mes longues journées de doctorante.

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Le gouverneur de la BCT plaide pour la simplification des services financiers

02. Juli 2025 um 17:58

Le gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie (BCT), Fethi Zouheir Nouri, a appelé mercredi à simplifier les démarches d’accès aux services financiers et à développer des produits adaptés aux réalités locales.

S’exprimant à l’ouverture de la 4ᵉ édition de la Conférence arabe sur l’épargne et l’éducation financière, tenue à Tunis, il a également souligné l’importance d’intégrer la culture financière dans les programmes éducatifs et d’en faire une pratique sociale plutôt qu’un simple concept abstrait.

Selon lui, la culture financière est aujourd’hui un pilier essentiel du développement, condition indispensable à la justice sociale et à la stabilité économique.

Il a insisté sur le rôle fondamental de l’éducation financière, devenue un des piliers de la sécurité sociale, particulièrement dans un contexte de changements économiques rapides, marqué par l’inflation, l’endettement, la transformation numérique et les crises bancaires.

Cette conférence constitue une opportunité pour renforcer les échanges et construire une vision arabe unifiée, capable de relever les défis, de promouvoir la justice financière et de valoriser le capital humain ainsi que les technologies dans la région.

Ibrahim Khalil Ibrahim, directeur général de « Mena Money », a souligné la nécessité de renforcer la sensibilisation à la culture financière à tous les niveaux — familial, individuel, institutionnel et gouvernemental —, rappelant que cette culture contribue à améliorer la sécurité sociale et économique dans les sociétés arabes.

Il a plaidé pour l’intégration de la culture financière et des compétences en gestion dans les programmes officiels du ministère de l’Éducation, en tant que matière nationale.

Raja Dahman, directrice générale de l’Observatoire de l’Inclusion Financière (OIF), a indiqué que des recommandations seront adoptées à l’issue de la conférence pour unifier les efforts des pays arabes en matière de culture financière et de promotion de l’épargne.

Elle a expliqué que la culture financière aide les citoyens à prendre des décisions éclairées et responsables, à mieux gérer leur budget familial et à planifier leur avenir.

La 4ᵉ Conférence arabe sur l’épargne et l’éducation financière se tient à Tunis du 2 au 3 juillet 2025, sous le thème « Vers l’instauration d’une culture financière inclusive dans les pays arabes ».

Organisée sous l’égide de l’OIF, cette rencontre réunit un large panel d’acteurs de l’écosystème arabe de l’inclusion financière, dans le but de promouvoir l’éducation et l’inclusion financière dans la région.

Avec TAP

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TUNISAIR : ajustements des vols vers et depuis la France

02. Juli 2025 um 17:15

La compagnie aérienne nationale TUNISAIR a annoncé, mercredi, que certains vols à destination ou en provenance de France pourraient subir des réajustements en raison d’un préavis de grève des contrôleurs aériens français prévu les 3 et 4 juillet 2025.

Dans ce contexte, TUNISAIR invite ses passagers à consulter régulièrement leurs e-mails et SMS afin de rester informés des éventuelles modifications concernant leurs vols.

Pour toute information complémentaire, les voyageurs peuvent également contacter le centre d’appel de la compagnie aux numéros suivants :

Numéro Platine (Tunisie) : 81 10 77 77

Numéro international : +216 70 019 160

Avec TAP

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Tunisie-Canada: 70 ans de coopération et d’échanges culturels

02. Juli 2025 um 16:00

Comme chaque 1er juillet, l’Ambassade du Canada célèbre le Jour de la Confédération, qui commémore la formation du Canada. Il s’agit de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique, connu sous le nom de Loi constitutionnelle de 1867, ayant donné naissance au Canada.

Lors de cette célébration, l’ambassadrice du Canada en Tunisie, Lorraine Diguer, a mis l’accent sur l’importance de  la solidité des relations diplomatiques entre la Tunisie et le Canada. Tout en rappelant les liens d’amitié unissant le Canada et la Tunisie.

Il est important de rappeler que la Tunisie et le Canada ont établi des relations diplomatiques en 1957.  La diaspora tunisienne au Canada compte environ 35 000 personnes, principalement au Québec. Par ailleurs, le Canada attire chaque année de nombreux étudiants tunisiens.

Dans son allocution, l’ambassadrice a également évoqué la fin prochaine de son mandat et a partagé quelques réflexions sur son expérience au cours des trois dernières années. Elle a souligné que le Canada est un pays multiculturel engagé à accueillir les nouveaux arrivants et à se réconcilier avec les peuples autochtones. Elle précise dans ce contexte: « être Canadien signifie diversité, liberté avec responsabilité, inclusion, compassion et espoir, des valeurs particulièrement célébrées en cette période de turbulences mondiales ». 

Elle ajoute entre autres que le Canada demeure aux côtés de ses partenaires pour promouvoir la paix, la résolution des conflits et soutenir les jeunes en favorisant le dialogue. Et ce dans le but de freiner la propagation de la haine et de la peur aux nouvelles générations.

Il convient de rappeler que la Tunisie et le Canada  célèbrent plus de 70 ans de relations diplomatiques, mais leur partenariat dépasse largement ce cadre. Tout en ajoutant la contribution de la société civile ainsi que la coopération multilatérale avec de nombreuses organisations internationales. De ce fait, Mme Lorraine Diguer  a salué  les réalisations accomplies ensemble, tout en reconnaissant que face aux défis climatiques et aux conflits actuels, « beaucoup reste à faire », poursuit-elle. 

Elle a conclu en remerciant l’équipe de l’ambassade pour leur soutien et leur engagement dans le renforcement des relations bilatérales et multilatérales. Elle a également souligné que l’échange culturel demeure l’un des domaines les plus importants de la coopération entre les deux pays.

Présent lors de cet événement, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mondher Belaïd, a quant à lui insisté sur l’importance de favoriser la mobilité des talents tunisiens vers le Canada dans une approche équilibrée et mutuellement bénéfique.

Il a évoqué l’importance de promouvoir les formations universitaires et professionnelles, ainsi que la reconnaissance réciproque des diplômes pour une meilleure intégration des jeunes dans la société canadienne. Il a également rappelé   la coopération universitaire et scientifique entre les deux pays a atteint   plus de 70 accords de partenariat entre établissements d’enseignement supérieur.

Il  a aussi rappelé l’accord cadre de coopération signé avec les fonds de recherche du Québec, couvrant les domaines de la nature et technologie, santé, sociétés et cultures. Cet accord, ratifié en novembre 2022 lors du sommet de la francophonie à Djerba, a permis le lancement d’appels à projets conjoints. Et ce dans le but pour mieux encourager la recherche collaborative. 

Sur le plan économique

Le ministre a souligné l’importance d’un partenariat inclusif, notamment dans les échanges commerciaux entre la Tunisie et le Canada. Tout en évoquant  qu’en termes de chiffres, les exportations et importations ont atteint respectivement 596 millions et 206,2 millions de dinars, même si  ces derniers demeurent en deçà des attentes.

Evoquant la récente mission des entrepreneurs du secteur textile à Montréal et Toronto reflète une volonté d’explorer de nouvelles opportunités d’affaires. A savoir, renforcer l’environnement réglementaire et les mécanismes d’accompagnement des secteurs privés des deux pays. Il a salué  la reconduction, à compter du 1er janvier 2025, de la Tunisie parmi les pays bénéficiaires du tarif de préférence général canadien.

Il a également mis en avant des secteurs stratégiques à développer, tels que l’agriculture durable, la valorisation de la recherche scientifique et le tourisme médical, ce dernier attirant environ 34 500 touristes canadiens en 2024.

Mondher Belaïd a également souligné  que les deux pays partagent une vision commune fondée sur le multilatéralisme, la solidarité, la diversité culturelle et linguistique, la paix, la démocratie et le développement durable. La participation active de la ministre des Affaires culturelles à la cinquième conférence des ministres de la Culture et de la Francophonie, tenue en mai dernier à Québec, en est l’exemple. 

L’année 2025, marquée par le 80e anniversaire de la fondation de l’ONU, verra également la Tunisie renforcer son action multilatérale et sa coopération avec le système des Nations unies, réaffirmant ainsi son attachement à une gouvernance mondiale plus juste, équitable et solidaire.

Ainsi le partenariat entre la Tunisie et le Canada prend toute sa signification dans le cadre de l’intérêt affirmé du Canada pour le continent africain. La Tunisie, grâce à sa position géographique et son engagement en faveur de l’intégration régionale et économique africaine, représente un partenaire fiable pour un partenariat trilatéral entre le Canada, la Tunisie et l’Afrique.

Enfin, il a conclu l’importance de renforcer le partenariat avec le Canada  dans des domaines essentiels tels que l’enseignement, la culture, la recherche scientifique et l’innovation.

In fine, à Tunis, au Québec ou ailleurs dans le monde, le 1er juillet est une date importante pour les Canadiens, qui célèbrent l’anniversaire de la création de la Confédération canadienne. 

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Allemagne : le chômage augmente en juin

02. Juli 2025 um 15:20

Selon les données de l’Office allemand du travail publiées mardi 1er juillet, le nombre de chômeurs en Allemagne a enregistré une augmentation plus faible que prévu en juin.

Le bureau a indiqué que le nombre de chômeurs avait augmenté de 11 000 en données corrigées des variations saisonnières, pour atteindre 2,97 millions. Les analystes interrogés par Reuters tablaient sur une hausse de 15 000.

A cet égard, notons que le nombre de chômeurs en Allemagne approche les trois millions pour la première fois depuis dix ans.

L’Allemagne s’apprête à augmenter progressivement le salaire horaire minimum à 14,60 euros (17,10 dollars) d’ici 2027. Ce qui pourrait rendre l’embauche de personnel moins attractive pour les entreprises.

En effet, le marché du travail allemand est sous pression après deux années de contraction économique. Alors même qu’il est aux prises avec une pénurie de main-d’œuvre de longue durée. Ce qui accroît la pression sur le chancelier conservateur Friedrich Merz, qui s’est engagé à redresser l’économie.

« Le marché du travail continue de montrer des signes de faiblesse économique. Le chômage continue d’évoluer défavorablement. Et les entreprises restent réticentes à embaucher », a déclaré Andrea Nahles, directrice de l’Agence du travail.

Ainsi, il y avait 632 000 postes vacants en juin, soit 69 000 de moins qu’il y a un an. Ce qui indique un ralentissement de la demande de main-d’œuvre, indique l’agence pour l’emploi.

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L’Université de la Manouba : 62 étudiants accèdent au statut d’étudiant entrepreneur

02. Juli 2025 um 14:28

62 étudiants issus de 11 établissements relevant de l’Université de la Manouba ont obtenu, ce mercredi, le statut national d’étudiant entrepreneur.

Lors d’une cérémonie organisée à l’occasion de la troisième édition du Pôle de l’étudiant entrepreneur, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mondher Belaïd, a mis en avant que cette initiative s’inscrit dans la nouvelle stratégie du ministère. Laquelle vise à transformer l’université en un espace dédié à la formation de porteurs de projets pour les étudiants et non plus seulement à la délivrance de diplômes.

Il a rappelé que l’Université de la Manouba est la première institution en Afrique et dans la région MENA à avoir obtenu, en 2024, l’accréditation d’université entrepreneuriale.

Sur 203 candidatures, 62 étudiants ont été sélectionnés pour le statut d’étudiant entrepreneur : 32 en tant qu’entrepreneurs émergents; 28 comme entrepreneurs innovants; et 2 en tant qu’entrepreneurs confirmés. La majorité des lauréats sont des femmes (36 étudiantes contre 26 étudiants).

L’École supérieure de l’économie numérique (ESEN) s’est illustrée en tête des établissements les plus dynamiques, suivie par l’Institut de presse et des sciences de l’information (IPSI).

La journée s’est conclue par la signature d’un partenariat entre l’Université de la Manouba et une entreprise spécialisée dans les technologies de l’information. Et ce, afin de consolider l’écosystème d’accompagnement des étudiants entrepreneurs.

À noter que la première édition du Pôle de l’étudiant entrepreneur, en 2022, avait enregistré la participation de 18 étudiants issus de six établissements universitaires.

Avec TAP

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Vers la fin du mouvement de protestation des jeunes médecins

02. Juli 2025 um 13:11

Wajih Dhakar, le président de l’Organisation tunisienne des jeunes médecins (OTJM), a indiqué lors de son intervention dans l’émission Ahla Sabah, mercredi 2 juillet 2025, que la crise les touchant semble s’orienter vers une issue favorable. Il a fait savoir que les négociations en cours se déroulaient dans un climat serein et sans obstacles majeurs.

Le président de l’organisation a rappelé que le mouvement de protestation avait été lancé dès le mois de février. Mais, la lenteur de la réaction des autorités compétentes avait contribué à aggraver la situation. Il estime donc que l’absence d’engagement initial des ministères concernés aurait contraint les jeunes médecins à hausser le ton; et ce, afin d’obtenir une réelle prise en compte de leurs revendications.

Dans ce contexte, M. Dhakar a souligné que les discussions manquaient, jusqu’à récemment, de sérieux de la part des autorités concernées. Ce qui a conduit au renforcement de la détermination des jeunes médecins à maintenir la pression.

Il a enfin précisé que la suppression des gardes supplémentaires ne devait pas être interprétée comme une faveur accordée par le ministère de la Santé aux médecins. Mais plutôt comme la restitution d’un droit légitime pour lequel les jeunes médecins se sont entièrement mobilisés.

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Trafic aérien : forte perturbation attendue jeudi en France

02. Juli 2025 um 12:57

Mardi, la Direction générale de l’aviation civile française a sollicité des compagnies aériennes qu’elles réduisent d’un quart leurs vols au départ ou à l’arrivée des principaux aéroports parisiens le jeudi, jour d’entame d’une grève des contrôleurs aériens.

A la veille des vacances estivales, une importante perturbation du trafic est prévue le jeudi 3 juillet dans les aéroports parisiens et du sud de la France. Deux syndicats d’aiguilleurs du ciel ont appelé à une grève pour défendre les conditions de travail des contrôleurs aériens.

Désagréments et délais significatifs en vue

Face à ce mouvement social, la Direction générale de l’aviation civile a exhorté mardi 2 juillet les compagnies aériennes à diminuer considérablement leurs horaires de vol. À Paris-Charles-de-Gaulle, Orly et Beauvais, un quart des vols ont été annulés, alors qu’à Nice, Bastia et Calvi, la moitié l’ont été, rapporte France24.

Dans un communiqué, l’administration a indiqué qu’elle s’efforce d’équilibrer le nombre de contrôleurs en poste et les vols à contrôler pour prévenir d’autres perturbations.

De plus, elle a demandé que 30 % des vols au départ et à l’arrivée de Lyon, Marseille, Montpellier, Ajaccio et Figari soient annulés. « Malgré ces actions de prévention, des désagréments et des délais significatifs sont anticipés sur tous les aéroports français », a signalé l’administration.

Elle ajoute également travailler « en collaboration avec le gestionnaire du réseau européen (Eurocontrol) pour proposer aux transporteurs aériens des stratégies de contournement de l’espace aérien national ».

Suite à deux rencontres « conciliatoires » avec la DGAC qui n’ont pas abouti, la dernière ayant eu lieu lundi, l’UNSA-ICNA, le second syndicat d’aiguilleurs du ciel, a décidé de poursuivre son appel à une grève jeudi et vendredi.

Une réforme au programme

La Direction a également exprimé « un profond regret pour la sélection de ces dates (les 3 et 4 juillet), qui coïncident avec les journées les plus chargées de l’année. Et ce, en raison du grand nombre de départs en vacances durant cette période ».

L’USAC-CGT, qui représente le troisième syndicat de contrôleurs avec 16 % des voix et qui a lui aussi dénoncé une « situation sociale très dégradée » à la DGAC, a rejoint l’UNSA-ICNA dans ce mouvement. Cependant, ils n’ont appelé à la grève que pour le jeudi 3 juillet.

En revanche, le principal syndicat de contrôleurs, le SNCTA (qui représente 60 % des voix), a déclaré à l’AFP qu’il ne prévoit pas de déclencher une grève.

Selon la DGAC, les revendications concernent « le suivi de présence des contrôleurs, les salaires et l’embauche ».

Suite à un « incident grave » à l’aéroport de Bordeaux fin 2022, lorsque deux avions avaient failli se heurter, une réforme a été mise en place pour instaurer un système de notation des contrôleurs lors de leur prise de service.

Dans un compte-rendu, le Bureau d’enquêtes et d’analyses pour la sécurité de l’aviation civile (BEA) a attribué la responsabilité à une organisation défaillante du travail des contrôleurs, en dehors du cadre légal et sans respect du planning de service.

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Nouvelle hausse de l’inflation en Grèce à 3,6 % en juin

02. Juli 2025 um 12:45

L’inflation en Grèce a poursuivi sa tendance à la hausse pour le deuxième mois consécutif. C’est ce que relèvent les données préliminaires d’Eurostat publiées mardi 1er juillet. Tandis que dans l’ensemble de la zone euro, elle a affiché la hausse marginale attendue.

En particulier, l’indice des prix à la consommation (IPC) en Grèce a enregistré un taux annuel de 3,6 % en juin, en accélération par rapport aux 3,3 % de mai (2,6 % en avril). L’accélération de l’inflation a également été significative en comparaison mensuelle en Grèce, à un taux de 1,3 %, qui était également le plus élevé de la zone euro, après une légère hausse de 0,3 % un mois plus tôt.

Dans les différentes composantes de l’indice, suivant la tendance générale européenne, le secteur des services en Grèce a contribué le plus à l’accélération de l’indice avec un taux de croissance annuel de 5,4% (contre 5,2 % en mai).

En revanche, les pressions sur les prix alimentaires se sont légèrement atténuées, passant de 2,8 % à 2,5 %, et l’inflation des biens hors énergie a encore ralenti, passant de 1,4 % à 1,2 % sur un an. La principale différence provient de la composante énergétique, qui a progressé à 1,9 % sur un an après une baisse de 1,5 % en mai.

Dans l’ensemble de la zone euro, l’IPC s’est établi en juin à 2 % sur un an, comme prévu par l’estimation moyenne des analystes, en légère hausse par rapport aux 1,9 % du mois précédent.

Dans la comparaison juin-mai, l’IPC de la zone euro a augmenté de 0,3 % après être resté inchangé (0 %) lors de la comparaison mensuelle précédente.

Au niveau dit structurel, qui ne prend pas en compte la volatilité des prix de l’énergie, des produits frais et du tabac et est considéré comme un indicateur plus informatif des tendances futures des prix, il n’y a pas eu de changement au niveau annuel.

Concrètement, l’inflation dite de base s’est maintenue à un taux de croissance annuel de 2,3 %, confirmant l’estimation moyenne des analystes.

Dans la comparaison juin-mai, les prix dans la zone euro ont affiché au niveau structurel une hausse de 0,4 % (après 0 % mensuel lors de la mesure précédente).

Parmi les composantes individuelles de l’IPC dans la zone euro dans son ensemble, les services ont maintenu le taux de croissance le plus élevé à 3,3 % (contre 3,2 % en mai), suivis par la catégorie alimentation-alcool-tabac à 3,1 % (contre 3,2 %).

Les biens non énergétiques ont affiché un faible taux de croissance de 0,5 % (contre 0,6 %). Tandis que dans le secteur de l’énergie, les prix ont diminué de 2,9 % (après -3,6 % en mai).

Dans les mesures d’inflation pays par pays, le taux annuel le plus élevé en juin a été enregistré en Estonie à 5,2 %, suivi de la Slovaquie à 4,6 %, de la Croatie à 4,4 % et de la Lettonie à 4 %.

En revanche, l’IPC à Chypre s’est établi à seulement 0,5 % par an, en France à 0,8 % et en Irlande à 1,6 %.

Dans la plus grande économie de la zone euro, l’Allemagne, l’inflation s’est établie à 2 %, en Italie à 1,7 % et en Espagne à 2,2 %.

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Tarifs douaniers américains : l’Afrique du Sud demande un délai supplémentaire 

02. Juli 2025 um 11:14

Pretoria affirme négocier avec Washington un taux de droits de douane maximal de 10 % dans le pire des cas.

L’Afrique du Sud a demandé aux États-Unis une prolongation de l’échéance imminente pour l’application des droits de douane. Et ce, alors que les deux pays poursuivent les négociations sur un accord commercial. A souligner au passage que les relations entre Pretoria et Washington sont tendues depuis le retour de Donald Trump à la Maison Blanche en janvier 2025.

Le ministère sud-africain du Commerce, de l’Industrie et de la Concurrence (DTIC) a annoncé cette demande mardi 1er juillet. Sachant que le 9 juillet marque la date à laquelle un tarif de 31 % sur les exportations sud-africaines vers le marché américain doit entrer en vigueur.

Cette taxe s’inscrit dans le cadre des « tarifs réciproques » mondiaux annoncés par Trump en avril, visant à contrer ce qu’il a décrit comme des nations étrangères exploitant l’ouverture du marché américain et « escroquant » le peuple américain. A souligner toutefois que la mise en œuvre de cette mesure a été suspendue pendant 90 jours pour permettre la tenue de négociations.

Auparavant, le président sud-africain Cyril Ramaphosa avait qualifié cette mesure de « tarifs punitifs », affirmant qu’ils « constituent un obstacle au commerce et à la prospérité partagée ».

Un délai supplémentaire

Dans un communiqué publié mardi, le département sud-africain du Commerce indique que ses responsables avaient rencontré la représentante adjointe américaine au commerce pour l’Afrique, Connie Hamilton. A cette occasion, ils ont réitéré leurs appels à une prolongation du délai de 90 jours pour permettre à Pretoria et aux autres gouvernements africains de préparer leurs propositions d’accords conformément à un nouveau cadre commercial.

Selon le ministère, Ramaphosa a présenté le cadre proposé pour la première fois lors d’une rencontre avec Donald Trump à la Maison Blanche en mai dernier. A cette occasion, Trump l’avait confronté à propos d’accusations de « génocide » contre les agriculteurs blancs. Une allégation qui a poussé le président américain à suspendre tout financement fédéral à l’Afrique du Sud et à expulser l’ambassadeur du pays, l’accusant d’être « anti-américain ».

Espoir…

Cependant, Pretoria espère parvenir à un accord qui exempterait de la hausse des droits de douane des exportations clés telles que les véhicules, les pièces détachées automobiles, l’acier et l’aluminium. En échange, le pays a proposé d’importer du gaz naturel liquéfié (GNL) des États-Unis, a indiqué le DTIC.

Le ministre sud-africain du Commerce, Parks Tau, a exhorté les industries nationales à « faire preuve de patience stratégique et à ne pas prendre de décisions à la hâte ». Tout en promettant que le gouvernement « utiliserait tous les moyens pour inciter les Etats-Unis à trouver une solution à l’amiable afin de protéger les intérêts sud-africains sur le marché américain ».

A rappeler que Pretoria est le principal bénéficiaire de la loi phare de Washington, l’AGOA (African Growth and Opportunity Act, mise en place en 2000). Laquelle accorde aux pays d’Afrique subsaharienne éligibles un accès en franchise de droits au marché américain.

Par ailleurs, les États-Unis sont le deuxième partenaire commercial bilatéral de l’Afrique du Sud. L’industrie des agrumes – l’un des principaux secteurs d’exportation agricole du pays – pourrait perdre jusqu’à 35 000 emplois si ces droits de douane étaient appliqués, ont averti des responsables cités par Reuters.

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