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Heute — 09. Mai 2025Leconomiste Maghrebin

Bizerte : Réunion de pilotage autour de l’organisation des examens nationaux

La totalité des dispositions d’ordre logistique, pédagogique et sécuritaire ont été rigoureusement mises en place en prévision des examens nationaux, a déclaré le gouverneur de Bizerte, Salem Ben Yacoub, lors d’une séance de travail sectorielle tenue, jeudi 8 mai, consacrée à l’évaluation de l’état d’avancement des préparatifs.

Selon les précisions de la commissaire régionale à l’Éducation, Houda Chkir, les épreuves pratiques du baccalauréat en informatique se dérouleront du 19 au 26 mai, tandis que les travaux pratiques de technologie sont programmés entre le 15 et le 26 mai. L’épreuve orale d’éducation musicale, quant à elle, aura lieu le 15 mai.

La session principale des épreuves écrites du baccalauréat se tiendra, pour sa part, les 2, 3, 4, 9, 10 et 11 juin prochains. Elle réunira un total de 8 246 candidats, dont 6 889 issus des établissements publics, 1 012 relevant du secteur privé et 345 se présentant à titre individuel.

L’ensemble des épreuves seront organisées dans 27 centres d’examen, avec la mobilisation de 3 200 enseignants chargés de l’encadrement et de la surveillance.

En ce qui concerne le concours national d’accès aux collèges pilotes (concours de la sixième année), prévu les 16, 17 et 18 juin, il enregistrera la participation de 3 096 élèves, dont 2 336 issus des écoles publiques, 759 du privé et un candidat libre. Les épreuves se dérouleront dans 14 centres, avec la mobilisation de 618 enseignants pour assurer la surveillance.

Par ailleurs, les examens de fin d’études de l’enseignement de base (neuvième année), dans leurs filières générale et technique, sont fixés aux 19, 20 et 21 juin. Ces épreuves concerneront 1 593 candidats, répartis entre 1 206 élèves du secteur public et 387 du privé, et auront lieu dans 9 centres d’examen sous la supervision de 302 enseignants.

La réunion a également été l’occasion de passer en revue les différents scénarios organisationnels arrêtés, visant à créer un environnement optimal au bon déroulement des examens.

Ont été examinés, entre autres, l’aménagement et la sécurisation des abords et des enceintes des centres d’épreuves, le renforcement des dispositifs de vigilance, l’organisation des transports scolaires, ainsi que les volets relatifs à la santé publique, à la restauration et à l’hébergement des intervenants mobilisés.

Avec TAP

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Mise à niveau industrielle : adoption de 3 dossiers d’une valeur de 55 MDT

La Commission consultative du Programme de mise à niveau industrielle (PMN) des entreprises a approuvé, vendredi 9 mai 2025, 3 dossiers d’entreprises industrielles pour un montant global d’investissement estimé à 55 millions de dinars (MDT) et des subventions de 7 MDT.

Ces entreprises opèrent, essentiellement, dans les secteurs de l’agroalimentaire, des matériaux de construction et de l’emballage, a fait savoir le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie.

Et de préciser que les investissements approuvés permettront d’accroître la compétitivité des produits tunisiens.

La réunion de la commission, présidée par la ministre de l’Industrie, des Mines et de l’Énergie, Fatma Thabet Chiboub, a permis également d’adopter les travaux de la commission restreinte du PMN tenue le 7 mai 2025. Il s’agit d’approuver 27 dossiers de mise à niveau d’investissements d’une valeur de 51 MDT et des subventions de 8 MDT.

De même, la commission a adopté 60 dossiers d’investissements technologiques prioritaires d’une valeur de 5 MDT et des subventions de 2 MDT.

Avec TAP

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Les barrages remplis à 39,4%

09. Mai 2025 um 15:19

D’après le bulletin quotidien de l’Observatoire national de l’agriculture (Onagri), les barrages sont remplis le vendredi 9 mai à 39,4% avec 932,576 millions m3 contre 801,723 millions m3 en 2024.

Voici la répartition du taux de remplissage des barrages selon la région :

  • Nord : 45,8% avec 849,103 millions m3 contre 750,768 millions m3 en 2024.
  • Centre : 14,4% avec 64,878 millions m3 contre 45,927 millions m3 en 2024.
  • Cap-Bon : 30,1% avec 18,596 millions m3 contre 5,028 millions m3 en 2024.

 

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Placements de Tunisie SICAF versera 3 dinars de dividende par action

09. Mai 2025 um 15:05

La Société Placements de Tunisie SICAF a annoncé, à l’issue de son Assemblée générale ordinaire, tenue le 8 mai 2025, la distribution d’un dividende de 3,000 dinars par action au titre de l’exercice 2024.

La date de détachement a été fixée au 14 mai 2025. Le règlement des dividendes interviendra via Tunisie Clearing pour les titres déposés, et sera effectué par les intermédiaires en Bourse ainsi que les teneurs de comptes dépositaires.

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La Manouba : accord de partenariat entre le CCK et l’Université d’Oman

Un accord de partenariat scientifique a été signé entre le Centre de calcul El Khawarizmi (CCK) au campus universitaire de La Manouba et l’Université nationale des sciences et technologies du Sultanat d’Oman.

La convention a été conclue, via visioconférence, par la directrice générale du Centre de calcul El Khawarizmi (CCK), Saoussen Krichen, et le président de l’Université nationale du Sultanat d’Oman, Ali Ben Massoud Al Baimani.

Le chargé de l’information au CCK, Jamel Aloui, a indiqué à l’agence TAP que l’accord vise à promouvoir l’échange de données académiques et technologiques entre les deux institutions.

Il s’agit également d’œuvrer à assurer la transformation numérique en milieu universitaire en matière de développement, de recherche et d’innovation, dont notamment le développement informatique, la data science, la cybersécurité et la gestion des systèmes, a ajouté la même source.

La convention prévoit aussi l’organisation de workshops sur l’intelligence artificielle, la blockchain et l’analyse des données.

 

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René Trabelsi appelle à l’unité après l’agression d’un bijoutier juif à Djerba

09. Mai 2025 um 14:50

Un vent d’inquiétude a soufflé sur l’île de Djerba jeudi 8 mai 2025. En plein jour, dans un quartier commerçant habituellement paisible, un bijoutier djerbien de confession juive a été violemment agressé à l’arme blanche. L’attaque, aussi soudaine qu’inexpliquée, a rapidement fait le tour des réseaux sociaux, alimentant une vague d’indignation, de spéculations et d’émotions.

Les premières images ont circulé peu après les faits : on y voit la victime, visiblement blessée, recevoir des soins d’urgence dans un établissement hospitalier. Selon des sources locales, son état est désormais stable. Mais des questions restent entières.

Pourquoi cet homme a-t-il été attaqué ? Est-ce un banal fait divers, un vol qui a mal tourné ? Ou faut-il y voir une motivation plus sombre, plus symbolique ? L’absence de communication officielle dans les heures qui ont suivi n’a fait qu’alimenter les doutes, d’autant plus que l’agression est survenue le jour même de la visite du ministre tunisien des Affaires religieuses à Djerba, un fait troublant pour beaucoup.

Les réactions s’enchaînent

La résonance de l’affaire dépasse rapidement les frontières de l’île. À Tunis, mais aussi à l’international, les réactions s’enchaînent. L’ancien ministre du Tourisme, René Trabelsi, lui-même originaire de Djerba et profondément lié à la communauté juive tunisienne, a publié un message fort sur ses réseaux sociaux.

« La Tunisie reste un pays de coexistence et de tolérance », affirme-t-il. Dans un ton résolument apaisant, il insiste : « Ces actes isolés ne reflètent en rien l’esprit du peuple tunisien, reconnu pour sa solidarité et son unité ». Il évoque une île soudée, où toutes les communautés vivent ensemble depuis des siècles, et exprime sa confiance dans les institutions sécuritaires et judiciaires du pays. « La Tunisie va bien et restera toujours une terre de paix et d’harmonie », conclut-il.

Mais tous ne partagent pas cette sérénité. Le ministre israélien des Affaires étrangères a, quant à lui, dénoncé avec vigueur « une agression contre un citoyen juif à Djerba », appelant les autorités tunisiennes à garantir la sécurité de la communauté juive. Sa déclaration, relayée notamment par Al Jazeera, a ravivé les tensions et jeté une lumière internationale sur une affaire encore floue.

Des versions contradictoires

Car les motivations de l’agresseur demeurent incertaines. Des témoins évoquent une tentative de vol. D’autres redoutent un acte antisémite, voire un geste terroriste. Dans ce climat trouble, certaines voix locales, proches de la victime, avancent une tout autre version : il s’agirait d’un différend personnel, d’un vieux contentieux entre deux hommes qui se connaissaient depuis longtemps. Un règlement de comptes, en somme, bien plus qu’un acte à portée communautaire.

Pour l’heure, ni la thèse de l’antisémitisme ni celle du conflit privé n’ont été confirmées. L’enquête suit son cours, mais l’attente d’une parole officielle se fait de plus en plus pressante, dans un contexte où le moindre silence nourrit les interprétations les plus diverses.

Une île en quête d’apaisement

À Djerba, la communauté retient son souffle. L’île, qui accueille chaque année des milliers de pèlerins à la Ghriba, plus ancienne synagogue d’Afrique, est un symbole de coexistence. L’agression de jeudi a fragilisé cette image, sans pour autant l’effondrer. Beaucoup, comme René Trabelsi, veulent croire que l’unité prévaudra, que les faits seront éclaircis et que justice sera rendue — sans instrumentalisation ni précipitation.

Lire aussi: Djerba, les bébés viennent bronzer et les flamants roses déposer leurs œufs

Mais dans l’intervalle, l’affaire rappelle à quel point, dans un climat régional instable, chaque incident peut devenir le foyer d’une crise plus vaste. Et combien il est crucial, dans de tels moments, de séparer l’émotion de l’information, et la rumeur de la vérité.

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La roupie indienne au plus bas niveau en quatre semaines

09. Mai 2025 um 14:40

La roupie indienne a chuté face au dollar lors des échanges européens jeudi 8 mai, dans un contexte d’inquiétudes croissantes concernant les répercussions de l’escalade des tensions entre l’Inde et le Pakistan et leur impact sur l’appétit pour le risque des investisseurs.

Ainsi, la roupie indienne est tombée jeudi face au dollar à son plus bas niveau en près de quatre semaines, enregistrant 85,8 roupies pour un dollar. Si la monnaie indienne poursuit sa tendance baissière, elle se stabilisera relativement autour de 87 roupies pour un dollar.

Concernant le conflit proprement dit, le Bureau d’information du gouvernement indien indique dans un communiqué de presse que les forces armées indiennes ont ciblé des radars et des systèmes de défense aérienne à plusieurs endroits au Pakistan, neutralisant avec succès une cible importante : un système de défense aérienne stationné dans la ville pakistanaise de Lahore.

Des sources de la défense ont rapporté que l’armée de l’air indienne a déployé dans soirée de jeudi 8 mai des systèmes de missiles de défense aérienne S-400 Sudarshan Chakra pour contrer les cibles s’approchant de l’espace aérien indien.

Pour sa part, le Pakistan indique avoir intensifié ses tirs à travers la ligne de contrôle (LoC) en utilisant des mortiers et de l’artillerie lourde dans les zones des secteurs de Kupwara, Baramulla, Uri, Poonch, Mendhar et Rajouri de la région contestée du Jammu-et-Cachemire entre les deux pays.

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Légère hausse de la production nationale d’électricité à fin mars 2025

La production nationale d’électricité a enregistré, à fin mars 2025, une hausse de 1 % pour se situer à 4 211 gigawattheures (GWh) (y compris autoproduction renouvelable) contre 4 175 GWh à fin mars 2024, selon le rapport sur la conjoncture énergétique publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

La production destinée au marché local a enregistré, par contre, une baisse de 2 %. Ainsi, les achats d’électricité, principalement de l’Algérie, ont couvert 13% des besoins du marché local, à fin mars 2025.

La STEG conserve toujours la part du lion dans la production électrique avec 95% de la production nationale à fin mars 2025. L’électricité produite à partir du gaz naturel a enregistré une quasi-stabilité, à 5,5%.

Par ailleurs, environ 300 MW de toitures photovoltaïques ont été installés à fin 2024, dans le secteur résidentiel et 323 autorisations ont été octroyées pour une puissance totale de 125 MW dans les secteurs industriels, tertiaire et agriculture. La pointe a enregistré une hausse de 5% pour se situer à 3 211 MW à fin mars 2025, contre 3 073 MW à fin mars 2024.

Baisse de 2% des ventes d’électricité à fin mars 2025 

Les ventes d’électricité ont enregistré une baisse de 2% entre fin mars 2024 et fin mars 2025. Les ventes des clients de la haute tension ont enregistré une augmentation de 15 %, celles des clients de la moyenne tension ont enregistré, par contre, une baisse de 3 %.

Pour les ventes, basse tension, destinées majoritairement au secteur résidentiel (près de 75 % en moyenne), les statistiques basées sur la facturation bimestrielle, dont près de la moitié est estimée, ne permettent pas d’avoir une idée exacte sur la consommation réelle.

Les industriels restent les plus grands consommateurs d’électricité avec 62 % de la totalité de la demande des clients haute tension (HT) et moyenne tension (MT), à fin mars 2025. La majorité des secteurs ont enregistré une baisse des ventes, principalement le pompage agricole (-13 %), les industries métallurgiques de base (-6 %) et les industries du textile et de l’habillement (-6 %) contre une hausse des ventes de l’industrie du papier et de l’édition (+22 %) et l’industrie chimique et du pétrole (+6 %).

Avec TAP

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Baisse de 5% de la production de pétrole brut à fin mars 2025

La production nationale de pétrole brut s’est située à 328 kilotonnes (kt), à fin mars 2025, soit une baisse de 5% par rapport à la même période 2024, selon le rapport sur la conjoncture énergétique publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.

Cette baisse a touché la plupart des principaux champs, à savoir : Ashtart (-15%), Miskar (-32%), El Hajeb/Guebiba (-11%), Hasdrubal (-15%), Nawara (-21%) et Gherib (-17%).

D’autres champs ont enregistré, par contre, une amélioration de production, à savoir El Borma (+15%), M.L.D (+24%) et Adam (+3%). La moyenne journalière de la production de pétrole a régressé de 32,2 mille barils/j, à fin mars 2024 à 27,2 mille barils/j, à fin mars 2025.

La demande nationale de produits pétroliers a enregistré, entre fin mars 2024 et fin mars 2025, une quasi-stabilité pour se situer à 1093 ktep.

L’observatoire a fait état d’une hausse des essences de 3% et du jet d’aviation de 10%. Par contre, la demande du fuel a enregistré une diminution de 35% et du gasoil de 3%.

S’agissant de la structure de la consommation de produits pétroliers, elle n’a pas connu de changement significatif, entre fin mars 2024 et fin mars 2025, à l’exception de quelques produits, notamment le fuel dont la part est passée de 4% à 3%, le gasoil (de 45% à 44%), durant la même période et le jet d’aviation (de 4% à 5%).

Pour ce qui est des carburants routiers, leur consommation a connu, à fin mars 2025, une légère baisse de 1% par rapport à la même période de l’année écoulée. Elle représente 62% de la consommation totale des produits pétroliers.

La consommation de GPL a enregistré, à fin mars 2025, une hausse de 8% par rapport à la même période 2024.

En ce qui concerne le coke de pétrole (produit utilisé exclusivement par les cimenteries, substituable par le gaz naturel et le fuel lourd), sa consommation a enregistré une quasi-stabilité entre fin mars 2024 et fin mars 2025.

Pour la consommation de jet d’aviation, elle a enregistré une hausse de 10% à fin mars 2025 par rapport à la même période de l’année précédente.

Avec TAP

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ARP: décès du député Nabih Thabet

Le député et président de la commission de la santé, Nabih Thabet, est décédé vendredi, annonce un communiqué publié par l’ARP.

Le défunt est élu de la circonscription de Degache-El Hamma du Jerid-Tamaghza, dans le gouvernorat de Tozeur.

Paix à son âme.

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Kébili : l’écolier Elyes Maâli deuxième au championnat du monde de calcul mental

L’écolier tunisien Elyes Maâli a réussi à décrocher la deuxième place au championnat du monde de calcul mental organisé, en début de ce mois, à Taiwan avec la participation de vingt pays.

La coordinatrice de l’équipe nationale de calcul mental, Wided Abdelkader, a indiqué, vendredi 9 mai, à l’agence TAP que la Tunisie a été représentée par quatre prodiges, dont Elyes Maâli qui a obtenu la deuxième place avec un score de 430 points.

Elle a ajouté que le finaliste Elyes Maâli, inscrit en 4e année dans une école privée à Kébili, a pris part à cette compétition internationale après avoir réussi à atteindre la phase éliminatoire tenue en Turquie.

Le championnat du monde de calcul mental se déroule en six groupes de 150 participants. Chaque candidat doit résoudre cinquante épreuves mathématiques en deux minutes, puis cinquante autres en trois minutes.

Le classement final se base sur le total des points obtenus par chaque matheux.

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Un bénéfice de 13,9 MDT en 2024 pour la SOTUVER

09. Mai 2025 um 12:58

La SOTUVER a dégagé un bénéfice de 13,9 millions de dinars (MDT) au terme de l’exercice 2024; contre 38,2 MDT l’année précédente.

L’année 2024 a été principalement marquée par la baisse des revenus de l’entreprise SOTUVER. Et ce, avec un chiffre d’affaires, au 31 décembre 2024, de 100,8 MDT contre 166 MDT au 31 décembre 2023. Soit une régression de 39 %. Cette baisse s’explique par l’arrêt du four 2 pour une période de quatre mois (d’avril à juillet 2024), suite à la révision programmée.

Les indicateurs d’activité au quatrième trimestre de 2024 du spécialiste de l’emballage en verre montrent que la valeur de la production a totalisé 116 millions de dinars; contre 175 millions de dinars en 2023. Ce qui correspond à une baisse de 34 %.

En outre, la SOTUVER réalise un résultat d’exploitation de 23,6 MDT en 2024; contre près de 45 MDT l’année précédente. C’est-à-dire un repli de près de 47 %.

Parallèlement, les charges financières nettes ont augmenté, passant de 10,1 à 13,6 MDT, en raison de l’augmentation des intérêts des emprunts et de ceux des opérations de financements.

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Services : fin de course pour l’appli Bolt en Tunisie

09. Mai 2025 um 12:56

Une page se tourne en Tunisie dans l’utilisation de l’application Bolt. Radiée le 24 mars 2025 du registre des entreprises en Tunisie, l’application continuait tout de même de fonctionner normalement.

Mais cela c’était avant. En effet, Bolt a été suspendue, et de manière définitive, ce vendredi 9 mai 2025. Car, en dépit de la saisie de ses comptes bancaires et l’ouverture d’une enquête judiciaire à son encontre, Bolt avait continué de fonctionner.

Désormais, dès qu’un utilisateur tente de lancer l’application, voici le message qui s’affiche sur son écran : « Bolt n’est pas encore disponible ici ». C’est ce que rapporte un site de la place.

A cet égard, l’entreprise Bolt est accusée de « fraude fiscale et de blanchiment d’argent ». Des accusations qu’elle a toujours niées. Son management assurant, dans un communiqué, avoir toujours « respecté scrupuleusement la législation tunisienne ».

Pourtant, malgré la saisie de ses comptes bancaires et l’ouverture d’une enquête judiciaire à son encontre, Bolt ne s’était pas arrêté de fonctionner. Ce ne sera dorénavant plus le cas avec cette décision définitive. Alors ne vous laissez pas tromper par des chauffeurs de taxis peu scrupuleux qui vous proposeraient des tarifs basés sur cette application de transport à la demande. Ce ne serait que de la pure arnaque, passible de poursuites.

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Le Bitcoin franchit la barre des 100 000 dollars pour la première fois depuis février

09. Mai 2025 um 12:45

Les données de Binance ont montré jeudi 8 mai que le prix du Bitcoin a augmenté de 3,01 % au cours de la séance de négociation, atteignant 100 710 dollars, suite à l’annonce d’un accord commercial entre les États-Unis et le Royaume-Uni sur les droits de douane.

La plus grande crypto-monnaie du monde, le Bitcoin, a poursuivi ses forts gains de la session précédente, soutenue par des nouvelles positives concernant le début des négociations commerciales entre Washington et d’autres pays sur les tarifs douaniers.

Le Bitcoin avait atteint un niveau record de 109 241 $ le 20 janvier, alimenté par l’optimisme concernant le soutien de Trump aux crypto-monnaies. Cependant, avec l’annonce par ce dernier des tarifs douaniers, le prix du Bitcoin a chuté de près de 32 % par rapport à son plus haut historique, à moins de 75 000 dollars début avril.

Le Dr Mohamed Abdel-Mottaleb, associé directeur de X-pay, a déclaré que la raison de la hausse des crypto-monnaies, et du Bitcoin en particulier, est la clarté entourant les tarifs imposés par les États-Unis sur leurs importations et l’annonce du début d’un dialogue entre Washington et Pékin, qui rassure les marchés et réduit le risque de hausse de l’inflation.

Il a ajouté que les facteurs à l’origine de la montée en puissance des crypto-monnaies sont tous liés à l’économie. Tout en soulignant l’intérêt institutionnel important pour le marché des crypto-monnaies depuis le début de 2024. Cela était dû à la présence d’ETF, ainsi qu’à certains changements dans la législation comptable aux États-Unis, permettant aux entreprises d’inclure les crypto-monnaies dans leurs livres et bilans.

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Réforme du CSP en Tunisie : attention danger… pour les femmes !

09. Mai 2025 um 11:44

Le juge administratif Omar Oueslati met en garde contre un projet de loi visant à modifier le Code du statut personnel (CSP), estimant qu’il constitue une menace pour les droits acquis des femmes en Tunisie.

Dans un message publié sur sa page Facebook officielle, Omar Oueslati, juge du tribunal administratif, a exprimé son opposition au projet de réforme du Code du statut personnel (CSP), estimant que celle-ci représente un recul grave pour les acquis de la femme tunisienne et une atteinte aux fondements de l’État civil. Le juge s’alarme notamment de la proposition visant à confier la compétence du divorce par consentement mutuel aux adoul (notaires), en dehors du cadre judiciaire.

Selon lui, cette modification pourrait entraîner une perte de protection légale pour les femmes, en particulier dans les relations déséquilibrées où le soutien judiciaire est essentiel. En retirant le divorce du contrôle des tribunaux, il estime qu’on ouvre la porte à des abus, à des situations d’injustice et à une insécurité juridique accrue, notamment sur les plans financier et social.

Le magistrat souligne qu’une telle réforme affaiblit les garanties offertes par les procédures actuelles, qui placent le divorce sous supervision judiciaire. Il appelle à maintenir le divorce par consentement mutuel sous l’égide des juges de la famille, dans le cadre de procédures urgentes. Ce qui garantirait à la fois efficacité et protection.

Par ailleurs, le juge plaide pour que toute réforme du CSP intègre une égalité totale dans l’héritage entre les sexes, conformément aux principes constitutionnels. Il note aussi que le projet de loi actuel omet de modifier l’article 40 de la loi sur l’état civil, qui impose l’enregistrement judiciaire des décisions de divorce. Ce qui rend la réforme juridiquement incohérente.

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Le cri d’alarme du Pr Mohamed Louadi : comment l’IA tue notre capacité à penser ?

09. Mai 2025 um 11:20

« Et si l’intelligence artificielle nous rendait… moins intelligents ? » C’est le paradoxe glaçant que dévoile le Pr Mohamed Louadi, professeur à l’ISG, dans une interview percutante sur RTCI ce 9 mai 2025. Alors que l’IA génère des réponses en un clic, l’universitaire alerte : nous sommes en train de perdre l’art du questionnement, cette étincelle qui a toujours propulsé l’humanité.

Le Pr Mohamed Louadi a ouvert son intervention par une analogie musicale éloquente, comparant l’évolution des modes d’apprentissage à la disparition des soirées dansantes des années 1960-1970. « À l’époque, un morceau de neuf minutes permettait des rencontres, des échanges, une construction progressive de la relation. Aujourd’hui, nous zappons d’une réponse à l’autre sans jamais prendre le temps de comprendre. »

Cette métaphore illustre un phénomène plus large : le déclin de la patience cognitive. L’universitaire rappelle que les anciennes générations apprenaient par cœur les tables de multiplication, exercice aujourd’hui rendu obsolète par les calculatrices. « Nous avons externalisé notre mémoire. Pire : nous perdons la capacité même de mémoriser. » Cette tendance s’accélère avec les chatbots comme ChatGPT, où lesvétudiants « réussissent moins bien à long terme parce qu’ils ne retiennent rien », selon une étude de mars 2025 citée par M. Louadi.

L’urgence éducative : réapprendre à questionner dans un monde de réponses toutes faites

Le cœur de l’intervention a porté sur ce que M. Louadi nomme « la crise existentielle de la question ». Avec Google, Wikipédia et l’IA générative, « les réponses sont devenues un bien gratuit, mais la vérité, elle, devient de plus en plus chère ». L’universitaire établit un parallèle historique saisissant :

« Socrate craignait que l’écriture ne tue la mémoire. Les Arabes ont résisté à l’imprimerie par peur de perdre l’art de la transmission orale. Aujourd’hui, nous devons résister à la tentation de déléguer notre curiosité aux machines. »

Le phénomène du prompt engineering (l’art de formuler des requêtes pour l’IA) symbolise cette inversion des valeurs : « Avant, c’était à la machine d’apprendre notre langage. Maintenant, c’est à nous d’apprendre le sien. C’est une capitulation intellectuelle. »

Le paradoxe ultime : une humanité dépassée par ses propres créations ?

En conclusion, le Pr Louadi a abordé la question brûlante de la superintelligence artificielle (AGI). Tout en rejetant l’idée d’une IA dotée de conscience (« C’est de l’anthropomorphisme naïf »), il met en garde contre ses dangers indirects : « Le vrai problème n’est pas que la machine devienne intelligente, mais que l’humain renonce à l’être. Quand un algorithme de TikTok décide à notre place quelle vidéo regarder ensuite, quand ChatGPT rédige nos mails avant même que nous ayons formulé notre pensée, nous sortons progressivement de la boucle cognitive. »

Sa solution? Un retour aux fondamentaux : cultiver la curiosité infantile (« Un enfant qui demande pourquoi le ciel est bleu fait œuvre de philosophe »); valoriser les questions sans réponses immédiates; et surtout, « réapprendre à vivre avec l’incertitude – cette compétence que les machines ne maîtriseront jamais. »

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Médiation chinoise dans le conflit russo-ukrainien ?

09. Mai 2025 um 11:06

Le président américain Donald Trump a déclaré, le 8 mai, qu’il pourrait solliciter la médiation chinoise pour faciliter la paix entre la Russie et l’Ukraine. Il estime que Pékin pourrait contribuer à rapprocher les positions de Moscou et de Kiev, rendant ainsi possibles les négociations de paix.

A une question d’un journaliste qui lui demandait s’il pouvait recourir à la médiation chinoise pour l’aider à combler le fossé entre la Russie et l’Ukraine, Trump a répondu: « Je pense que oui ».

A noter par ailleurs que les relations entre Washington et Pékin se sont récemment tendues suite à la décision de Trump d’imposer des droits de douane élevés, allant jusqu’à 145 %, sur les produits chinois. Il a invoqué des préoccupations de sécurité nationale et de déséquilibre commercial pour justifier cette décision.

Pékin accuse Washington de « harcèlement économique », en ripostant par des droits de douane de 125 % sur toutes les importations américaines et en instaurant des contrôles à l’exportation.

Trump a exprimé jeudi l’espoir que les deux pays parviendront à résoudre leurs différends et à conclure un accord bénéfique pour les deux parties. Le ministère chinois du Commerce a déclaré la semaine dernière qu’il étudiait la possibilité de négociations commerciales avec les États-Unis, mais a réaffirmé que Washington devait faire preuve de « sincérité » en supprimant ses droits de douane s’il souhaite un dialogue constructif.

La déclaration de Trump est intervenue alors que le président chinois Xi Jinping est en visite en Russie, aux côtés d’une trentaine de dirigeants mondiaux à Moscou pour commémorer le 80ème anniversaire de la victoire de la Russie sur l’Allemagne nazie.

Avant les entretiens, Xi Jinping a salué les relations étroites entre les deux pays. La Chine est prête à « assumer conjointement avec la Russie, en tant que grandes puissances mondiales et membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU, une responsabilité particulière » face aux « tendances négatives, aux actions unilatérales et à la coercition fondée sur le pouvoir dans le monde », a-t-il déclaré.

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Les exportations chinoises ont bondi de 8 % en avril

09. Mai 2025 um 10:30

Les exportations chinoises ont progressé de 8,1 % sur un an en avril. Tandis que les importations ont reculé de 0,2 %. C’est ce qu’il ressort des données douanières publiées ce vendredi 9 mai; contrairement à ceux qui tablaient sur un ralentissement beaucoup plus marqué des échanges commerciaux.

Les nouvelles données font suite à une hausse de 12,4 % des exportations chinoises en glissement annuel en mars, lorsque les usines chinoises ont accéléré leurs expéditions avant l’entrée en vigueur, le 9 avril, des droits de douane de 145 % imposés par le président américain Donald Trump sur les produits chinois.

Quant aux importations, elles avaient chuté de 4,3 % en mars.

La Chine a riposté aux droits de douane américains en portant à 125 % ses taxes sur les importations américaines. Cette guerre commerciale, menée de manière réciproque, menace les exportations chinoises, qui constituaient l’unique point positif de la reprise économique post-pandémique, pourtant inégale, du pays.

A noter que des responsables des deux pays se rencontrent ce week-end en Suisse pour entamer des négociations commerciales.

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Banques tunisiennes : entre héritage juridique et choc technologique

09. Mai 2025 um 10:22

Alors que le paysage financier mondial se redessine à coups de technologies émergentes, les banques tunisiennes vinent, elles aussi, leur propre révolution discrète. Dans les coulisses du secteur bancaire, un rééquilibrage s’opère entre les instruments de paiement historiques et les nouvelles solutions digitales. C’est ce que révèle Mohamed Nakhili, professeur en droit bancaire, qui dresse le portrait d’un système en pleine mutation, oscillant entre résurgence des lettres de change et montée en puissance des moyens de paiement électroniques.

Ce qui semblait relégué au passé fait aujourd’hui un retour remarqué : la lettre de change, cet instrument classique de crédit à paiement différé, regagne du terrain. Invité récemment sur les ondes d’Express FM, Mohamed Nakhili a dévoilé une statistique révélatrice : les lettres de change ont connu une hausse de 3,6 % en un an, avec près de 15 000 documents quotidiens, principalement entre entreprises.

Cette résurgence ne relève pas d’un simple attachement à la tradition. Elle découle, selon l’expert, d’un durcissement législatif encadrant les chèques, désormais limités dans leur usage et interdits comme garanties. Confrontées à ces nouvelles contraintes, de nombreuses entreprises ont redécouvert les vertus pratiques de la lettre de change, notamment pour gérer des paiements différés ou échelonnés. Plus qu’un simple outil, elle devient un levier de souplesse dans un contexte économique tendu.

Une mécanique juridique qui rassure les créanciers

Au-delà de son rôle dans les transactions commerciales, la lettre de change s’impose également comme un outil juridique redoutablement efficace, pour peu que les délais soient respectés. En cas de non-paiement, le bénéficiaire peut initier une procédure de protestation auprès d’un huissier dans les 48 heures. S’ensuit une ordonnance de paiement, exécutable dans les 24 heures.

Mais ce dispositif rigoureux ne tolère aucun retard. Si la banque ne notifie pas le défaut de paiement dans les délais, le créancier perd l’accès à cette procédure accélérée et se voit contraint d’engager une action judiciaire classique, bien plus longue. Une précision cruciale, martelée par M. Nakhili, pour souligner la rigueur de cette architecture légale.

Un cadre légal en pleine évolution

Conscient de la nécessité d’adapter le droit aux réalités du terrain, plusieurs députés ont récemment proposé de réformer l’article 286 du Code de procédure civile et commerciale. Objectif : renforcer la force exécutoire des lettres de change et accélérer leur mise en œuvre.

Pour notre spécialiste, cette initiative s’inscrit dans une dynamique plus large de modernisation du système de paiement en Tunisie. Car si la lettre de change refait surface, elle ne constitue qu’une pièce du puzzle.

En parallèle, les banques tunisiennes mènent une course à l’innovation pour séduire une clientèle de plus en plus connectée.

Les banques tunisiennes à l’heure de la concurrence numérique

Dans cette nouvelle ère, la digitalisation des paiements devient incontournable. Le concept de “Buy Now, Pay Later” (BNPL), qui permet d’échelonner ses achats sur plusieurs mois, séduit de plus en plus les consommateurs. Contrairement aux cartes de crédit classiques qui offrent des délais bien plus longs, le BNPL propose un compromis souple, rapide et mieux adapté à certains profils d’acheteurs.

À cela s’ajoute le virement bancaire que M. Nakhili décrit comme « une alternative de plus en plus populaire pour sécuriser les transactions entre partenaires économiques ». Il observe une hausse constante dans leur usage, y compris pour des opérations basées sur la confiance plutôt que sur des contrats formels.

Vers une stratégie nationale du paiement numérique

L’expert insiste aussi sur l’importance croissante des cartes électroniques, aujourd’hui plafonnées à 1 000 dinars pour les particuliers et 10 000 dinars pour les entreprises. Un plafond que les autorités s’efforcent de relever, en développant — avec l’appui du ministère des Technologies de la communication, du ministère des Finances et de la Banque centrale — un nouveau système de cartes à usage international.

Pour M. Nakhili, ce chantier est stratégique : il conditionne la capacité de la Tunisie à rattraper son retard et à se positionner comme un acteur crédible dans l’économie numérique. Le pays, dit-il, pourrait même suivre la trajectoire de l’Inde, devenue une référence mondiale dans l’architecture des paiements dématérialisés.

Une révolution discrète mais décisive

Derrière les chiffres et les mécanismes juridiques, c’est une transformation de fond qui se joue. Entre résilience des instruments traditionnels et percée du digital, le système bancaire tunisien cherche un équilibre. Reste à savoir si la législation saura suivre le rythme et créer un cadre suffisamment souple pour accompagner, sans freiner, cette double dynamique.

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