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SAM consolide sa position de leader avec une progression record à l’export de +43%

25. Juni 2025 um 10:45
SAM consolide sa position de leader avec une progression record à l’export de +43%La société Atelier du Meuble Intérieurs (SAM) a clôturé l’exercice 2024 avec un total bilan de 28.850.098 DT ainsi qu’un résultat bénéficiaire de 2.671.212 DT. Elle a enregistré un chiffre d’affaires record à l’export, en progression de 43% par rapport à l’exercice précédent, pour s’établir à 1.5 millions de dinars. L’assemblée générale ordinaire réunie le 24 juin 2025 à l’hôtel « The Nine Lifestyle Experience », a approuvé les états financiers et décidé la distribution d’un dividende de 0.450 dinar par action, soit 45% du nominal. La mise en paiement en dividende a été fixée au vendredi 29 août 2025. Par ailleurs, une assemblée générale ...

Tribune – 24 Juin 2025, 69e Anniversaire de l’Armée Nationale : Hommage à l’Armée nationale et gloire au soldat tunisien (2e partie)

Nous, les  officiers, appartenant à la 1ère promotion d’officiers de la Tunisie indépendante, la promotion Bourguiba, de retour au pays, début 1958, après avoir terminé notre formation à l’Ecole spéciale militaire inter-armes de  St Cyr Coëtquidan (France), avons été affectés aux unités implantées à la frontière tuniso-algérienne, alors que la guerre d’indépendance de l’Algérie battait son plein depuis 1954, avons eu l’opportunité et le plaisir de commander des soldats du contingent de la classe 58/1 qui, à trois ou quatre ans près, avaient le même âge que nous.

Une grande complicité était née avec ces jeunes soldats et indépendamment du grand respect qu’ils nous portaient, ils étaient très proches de nous et pendant les moments de repos, il nous arrivait de jouer ensemble au foot, et nous prenions ensemble et régulièrement le même repas, ce qui nous rapprochait les uns des autres, et cela était excellent pour le moral et pour le bon accomplissement de la mission. 

J’ai eu la chance de faire partie du groupe d’officiers, composé de sept officiers d’infanterie et d’un officier du génie qui a été désigné pour servir au valeureux 2e bataillon dont le poste de commandement était situé à Aïn Draham  et dirigé par le Commandant Lasmar Bouzaiane et qui couvrait les gouvernorats de Souk Larbaa devenue Jendouba, et du Kef, avec des compagnies implantées à Aïn Draham, à Ghardimaou, à Souk Larbaa (Jendouba), au Kef, à Sakiet Sidi Youssef, à Boujabeur (une mine de plomb désaffectée située à un km de la frontière et à six Km de Kalaat Senane), et un remarquable centre d’instruction à Tabarka.

Celui-ci occupe une très belle caserne qui surplombe la ville et sa plage. Je me souviens que notre Commandant de Bataillon, le Commandant Lasmar Bouzaiane, chef remarquable et très proche de ses hommes, devenu célèbre auprès de l’ONU suite à sa brillante réussite lorsqu’il a commandé une Brigade de Casques Bleus tunisiens au Congo (au Kassai et à Léopoldville) en 1960-61, a, dès notre arrivée au corps, eu l’intelligence et la pédagogie nécessaires pour nous détacher, durant trois mois, au Centre d’Instruction de Tabarka, pour nous permettre, comme il l’avait dit lui-même, de nous familiariser avec le commandement en arabe d’une part et d’autre part avec les cadres sous-officiers que nous côtoyons pour la première fois de notre carrière.

Son idée, ingénieuse, a été très intéressante puisqu’elle nous facilita, énormément la tâche. Je n’oublierai jamais que dans ce centre d’instruction et pour pallier le manque d’armement adéquat, dans les exercices de combat, le tir du fusil mitrailleur ou de la mitrailleuse était remplacé par le sifflet d’arbitre qui, en ronronnant, faisait un bruit représentant le tir des mitrailleuses ! 

Quant à nos amis de l’ALN, l’Armée de libération nationale algérienne, le fait d’être en Tunisie, leur permettait de bénéficier des conditions très favorables pour qu’ils se consacrent entièrement à leur mission sacrée. L’armement, les munitions et tous genres d’équipements militaires commençaient à leur parvenir de l’extrême sud tunisien grâce aux moyens de transport militaires tunisiens du fait de la présence, encore, de certaines troupes françaises dans plusieurs villes tunisiennes (Bizerte, Tunis, Sousse, Sfax, Gabès, Tataouine, Remada, etc.).

Cependant, jamais, ni le gouvernement tunisien, ni les autorités régionales, ni l’Armée ne se sont impliqués dans leurs affaires qu’ils avaient la liberté absolue de mener à leur guise. D’autre part, leurs effectifs augmentaient d’année en année, leur organisation et leur formation s’amélioraient progressivement et à un certain moment, l’ALN, en Tunisie, qui ressemblait à une armée régulière par sa formation, son organisation et surtout par sa discipline, est arrivée à un effectif de près de 25.000 combattants.

Ceci est dû au résultat de l’excellent travail réalisé par feu le Colonel Haouari Boumediene (le futur 2e président de la République algérienne) qui a été désigné, en 1959, chef d’état-major de l’Armée des frontières et qui a eu le courage d’utiliser la douzaine d’officiers algériens (de brillants capitaines pour la plupart) qui ont déserté l’armée française, depuis la France et l’Allemagne mais qui ont été mis à l’écart durant une bonne période.

L’implantation de l’ALN dans les gouvernorats de Jendouba, du Kef et de Kasserine, s’étendant de la région de Tabarka jusqu’au Djebel Chaambi inclus, était conditionnée par le terrain. D’ailleurs, les dizaines de grottes découvertes au Djebel Chaambi, ces dernières années, sont l’œuvre de nos frères algériens pour se protéger du froid et du soleil, en hiver comme en été. La trentaine de positions qu’ils occupaient, du nord au sud, et avec poste de commandement de l’Armée  des frontières à Ghardimaou, étaient comme suit : 

A- Gouvernorat de Jendouba : 1er sous-secteur : région de Tabarka, PC à El Mankoura avec les unités implantées comme suit :

1-El Mankoura, 2-Ain Tacha, 3-Gomd Ezzen, 4-Oued Frour,

2e sous-secteur : région d’Ain Draham, PC à Djebel Dinar avec les Unités implantées comme suit:

5- Djebel Dinar, 6-Djebel Dhelma, 7- Djebel Adissa, 8- Ain Sarouia, 9- Oued Bou Adila,

3e Sous-Secteur : région de Ghardimaou, PC à Ghardimaou avec les unités implantées comme suit: 

10- Ghardimaou, (P.C. de l’état-major de l’Armée des frontières), 11- El Ghorra, 12- El Oummajen, 13- Ain Soltane ( c’était la base du Bataillon dont le chef était le Commandant Chedli Ben Jedid, le futur Président de la République), 14- El Faija, 15- Kalaat el Frass, 16- Les quatre Chemins, 17-Kef el Brel, 18- Chemtou (centre de santé et hôpital de campagne au site archéologique de Chemtou),

B – Gouvernorat du Kef :

19- Bases logistiques au Kef et à Tajerouine,

20- Ecole des cadres à la ferme Beni à 15 Km du Kef et centre d’instruction à Mellègue, et des unités implantées comme suit :

– région de Touiref : 21-Djebel Soudane et Ain Zana,

– région de Sakiet Sidi Youssef : 22-mine de Sakiet, 23- Djebel Koucha (nord est d’Ain Karma),

– région de Tajerouine : 24-Garn Halfaya, 25-Jebel Sidi Ahmed,

– région de Kalaat Essnam : 26-Ain Anègue,

C– Gouvernorat de Kasserine : 

27- Jebel Chaambi, 28- région de Rmila (secteur de Feriana).

La Tunisie, compte tenu de ses positions solidaires avec l’Algérie combattante, et consciente de  l’avenir commun du Maghreb, s’attendait aux réactions violentes de l’armée française d’Algérie, du fait de l’aide qu’elle apportait à l’ALN. En effet, les incursions des troupes françaises ont été fort nombreuses et parfois d’une intensité et d’une violence inimaginables et je citerai, entre autres : 

Le 22 octobre 1956, des troupes françaises ont franchi la frontière tunisienne, ont tenté d’occuper, sans y parvenir,  le poste de police de Ben Gardane pour s’emparer des documents et des dossiers qui s’y trouvaient.  

Le même jour, le 22 octobre 1956, l’armée française d’Algérie s’empara, en plein vol, de l’avion qui transportait du Maroc une délégation algérienne de très haut niveau devant assister au sommet maghrébin de Tunis et composée de Mohamed Boudiaf, d’Ahmed ben Bella, de Houcine Aït Ahmed, de Mohamed Khider et de Mustapha Lachref. 

Le 24 octobre 1956, des soldats français voulant forcer des barrages dressés entre  Aïn Draham et Jendouba par la population pour les empêcher de se déplacer sans autorisation, des accrochages se produisirent et entrainèrent des blessés.

Trois semaines plus tard, et sans demander l’autorisation au gouvernement tunisien, les autorités militaires françaises présentes en Tunisie installèrent des équipements radar sur les hauteurs de Bir Drassen (Cap Bon). Les populations ont protesté et il y eut deux morts et des blessés.

Dans le but d’éviter les frictions et de rapprocher les points de vue des deux gouvernements, la France, en vue de prouver ses bonnes intentions, décide de remettre au gouvernement tunisien la caserne de La Kasbah à Tunis le 21 mars 1957.

Le 31 mai 1957, fuyant les ratissages, les arrestations, les tortures, les assassinats et les massacres, des Algériens, hommes, femmes et enfants, se sont réfugiés en Tunisie. Des unités de l’armée française d’Algérie, pour les en empêcher, les ont poursuivis dans les cheikhats tunisiens des Ouled Mssallem et des Khemairia, dans la région d’Aïn Draham.

L’Armée tunisienne et la Garde nationale tentant de les protéger et leur porter secours se sont trouvées face à face avec elles, et ce fut l’affrontement qui eut pour résultat la mort de neuf membres et la blessure de plusieurs autres du côté des forces de l’ordre tunisiennes ainsi que du côté français.

Monsieur Khemaies Hajri, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, qui se rendait pour examiner la situation des réfugiés algériens en vue d’en rendre compte au HCR ( Haut Commissariat pour les réfugiés à Genève) et qui était, malencontreusement, de passage par là, a été gravement blessé et succomba à ses blessures quelques jours plus tard. Il était accompagné de Monsieur Béji Caïd Essebsi, directeur général de l’Administration régionale au ministère de l’Intérieur.

Début juin 1957, un accrochage à El Hamma de Gabès eut lieu et coûta la vie à deux soldats français. 

Ces  graves incidents eurent pour conséquences l’arrangement proposé par le Gouvernement de M. Bourgès-Maunoury permettant l’évacuation de tout le territoire tunisien, à l’exception de Bizerte, El Aouina, Gafsa, Sfax et Remada. L’application de l’évacuation commença en juillet par Tozeur, Kairouan, Jendouba, Sbeïtla et Le Kef.

Le 1er septembre 1957, une incursion de l’armée française eut lieu du côté de Hydra et s’attaqua à des forces de l’Armée tunisienne et de la Garde nationale qui se portèrent à sa rencontre. 

Le 5 septembre 1957, une incursion de l’A.F. au cheikhat des Khemairia, région d’Ain Draham, a fait deux morts parmi les Tunisiens.

Le 11 septembre 1957, une incursion  de l’A.F. eut lieu dans la région de Kasserine et quatre citoyens tunisiens furent enlevés ; quatre autres  l’ont été à Redeyef.  

Cependant, le commandement de l’armée française à Alger veut aller plus loin; il veut étendre le droit de poursuite, en Tunisie, à une profondeur de 25 km et a préparé le plan d’une « reprise du contrôle temporaire du territoire tunisien ».  Son plan n’a pu être exécuté.

Les 1er et 2 octobre 1957, les troupes françaises d’Algérie soumettent le village de Sakiet Sidi Youssef à des tirs d’artillerie lourde et violent l’espace aérien, usant d’armes automatiques, tuant une jeune fille et blessant une dizaine de civils pour la plupart des enfants.

En vue de détendre l’atmosphère, le gouvernement de Bourgès-Maunoury autorise le transfert aux autorités tunisiennes des casernes d’El Hamma de Gabès, des locaux restant de la caserne Forgemol à Tunis et l’armée française se retire, début décembre des casernes de Médenine, de Tataouine, de Ben Guerdane et de Zarzis.

Cependant, les différents gouvernements français, soucieux de relancer les négociations avec le gouvernement tunisien, ont vu leurs efforts bloqués par l’attitude du commandement militaire français d’Algérie. Celui-ci procéda, le 2 janvier 1958, avec une colonne de vingt blindés, au franchissement de la frontière, du côté de Sendes, dans la région de Redeyef, encercla la localité de Foum el Khanga, procéda à des perquisitions, puis se retira emportant effets et argent trouvés dans le village, enleva dix hommes et en tua trois autres.   

Le 11 janvier 1958, un accrochage très important eut lieu au djebel El Ousta, en Algérie, non loin de Sakiet, entre un élément de l’ALN et un groupe de militaires français. Les résultats ont été terribles : quatorze soldats français tués et quatre faits prisonniers. 

Conscient de la gravité de la situation, le Président Bourguiba soutient que l’engagement s’est produit loin de notre territoire alors que le général Salan met en cause l’entière  responsabilité de la Tunisie qui héberge et aide les combattants algériens et leur permet d’utiliser son territoire comme base de départ. 

 Le Président du Conseil, Felix Gaillard, voulant montrer son énergie et son mécontentement, dépêcha, par avion spécial, le général Buchalet et son chef de cabinet, porteurs d’un message au Président Bourguiba relatif à cet accrochage. Il voulait aussi demander au gouvernement tunisien de mettre fin à l’aide fournie aux combattants algériens d’une part, et d’autre part de libérer les soldats français faits prisonniers par l’ALN.

L’envoi de pareille délégation ayant été considéré, par la Tunisie, comme un ultimatum, Bourguiba refusa de la recevoir. Celle-ci rentra à Paris bredouille. Cette situation envenima davantage les relations entre les deux pays. La presse conservatrice française parle d’affront diplomatique et de  «  nouvelle version des coups d’éventail ».

Non satisfaite de ce revers, la France maintient sa pression, arrête sa coopération financière, suspend les négociations en cours, et rappelle son ambassadeur, M. George Gorse. Comme souvent un malheur n’arrive jamais seul, c’est encore sur la frontière algéro-tunisienne, au djebel Tarf, à l’ouest de Tebessa, que vers la mi-janvier 1958, eut lieu l’un des plus importants accrochages entre des éléments de l’ALN et des unités de l’armée française fortement appuyées par l’aviation et des hélicoptères.

Le bilan était lourd et  catastrophique : des dizaines de soldats français tués, et une grande quantité d’armes légères et collectives récupérée. Cet accrochage eut pour résultat la multiplication de la violation du territoire tunisien par l’aviation française. D’ailleurs, un avion T6 a été touché le 30 janvier 1958 par la D.C.A. (défense contre-avions) tunisienne et a été obligé  de  se poser  en rase campagne en Algérie, non loin des frontières.

De même, un autre avion T6 a été l’objet de  tirs tunisiens dans la région de Sakiet le 7 février 1958. Le 8 février vers 09h00, un autre avion a été gravement atteint par des tirs provenant de l’Armée tunisienne implantée à Sakiet, et a subi d’importants dégâts qui l’obligèrent à se poser en détresse à Tébessa. C’est alors que le général Salan, Commandant en chef en Algérie, donna l’ordre d’attaquer Sakiet Sidi Youssef.

Et l’irréparable eut lieu ce même jour vers 11h00 : plusieurs escadrilles d’avions français d’Algérie ont bombardé, durant une bonne heure, le paisible village de Sakiet Sidi Youssef. Les résultats étaient de près de 100 morts et 400 blessés, tous des civils sans armes ainsi que d’énormes dégâts matériels.      

Les conséquences politico-stratégiques du raid sur Sakiet Sidi Youssef étaient fort importantes :

a- d’abord, il y a eu, du côté tunisien, une mobilisation du front intérieur, une mobilisation de l’opinion française ainsi qu’une mobilisation internationale,

b- ensuite, sur le plan international, la guerre d’Algérie n’est plus, comme la France l’a toujours soutenu, une affaire intérieure française, 

c- enfin, le C.C.E algérien (le Comité de coordination et d’exécution) qui deviendra le 9 septembre 1958 le Gouvernement provisoire de la République Algérienne, exprime sa solidarité totale avec le peuple tunisien et ses dispositions pour mettre ses forces militaires aux côtés des forces tunisiennes afin de défendre l’indépendance tunisienne.

Le bombardement de Sakiet a rendu d’énormes services non seulement à l’Algérie combattante puisqu’il a permis l’internationalisation de «l’affaire algérienne» mais  encore  au raffermissement des relations entre nos deux pays dont le passé, le présent et l’avenir sont communs.  

La Tunisie, profitant, avec beaucoup de subtilité, de cette agression caractérisée, prit les mesures suivantes :

1- une plainte fut déposée auprès du Conseil de sécurité de l’ONU, 

2- une mesure d’interdiction à l’armée française, stationnée en Tunisie, de quitter ses casernements fut prise, 

3- des barrages furent dressés devant toutes les casernes françaises par les jeunes destouriens appartenant au Parti au pouvoir ; ceux-ci étaient munis de gourdins, de bâtons et se relayaient jour et nuit. La population voisine était chargée de leur alimentation et souvent les femmes venaient, tout près d’eux, pousser des youyous pour les encourager ; par ailleurs, ces jeunes étaient appuyés, d’assez près, par des éléments de l’armée placés non loin de là, 

4- la Tunisie demanda officiellement l’évacuation de toutes les troupes françaises stationnées sur son territoire, 

5- une campagne de presse, savamment orchestrée, maintenait la pression sur les troupes françaises d’une part et d’autre part gonflait à bloc notre moral.Cependant, des renseignements dignes de foi nous parvenaient de l’extrême sud tunisien confirmant que les instructions du gouvernement tunisien quant à l’interdiction de mouvement des troupes françaises n’étaient pas appliquées par le Colonel Mollot, commandant la zone saharienne, et ses patrouilles arrivaient même jusqu’à Bir Amir, à mi-chemin entre Remada et Tataouine. Ce comportement a été la cause de la bataille de Remada qui eut lieu le 25 mai 1958 et au cours de laquelle le capitaine Zaier, commandant la compagnie de Tataouine, attaqua, de nuit, en utilisant des mortiers, le casernement de Remada, lui occasionnant d’importants dégâts.

D’autre part, d’anciens résistants dont Mosbah Jarbou3 qui ont, sans coordination avec l’armée, attaqué, en plein jour, la caserne de Remada ont été, sauvagement, éliminés  par les troupes françaises, lors de leur décrochage, ainsi que le directeur de l’école primaire, son épouse et ses enfants.

Le 1er juin 1958, le Général de Gaulle a été investi par l’Assemblée nationale française comme Président du Conseil des ministres. L’une de ses premières actions a été d’assainir la situation avec la Tunisie et le Maroc. Par un accord signé le 17 juin 1958, le général de Gaulle s’engage  que toutes les troupes françaises, encore stationnées en Tunisie, soient évacuées au plus tard le 1er octobre 1958, exception faite de Bizerte. Les Unités sahariennes tunisiennes ont pris alors la relève et s’investirent totalement, malgré leurs faibles moyens, dans ce Sahara majestueux.

 Compte tenu de tous ces évènements et pour y faire face, l’Armée nationale a mis sur pieds d’autres unités, entre 1957 et 1960 : le 4e bataillon d’infanterie à Gafsa commandé par le capitaine Salah Hachani, le 5e bataillon à Bizerte commandé par le commandant Mohamed Kortas, les 6e et 7e bataillons à Tunis, le 8°bataillon au Kef commandé par le commandant Kaddour Ben Othman, les 9e et 10e Bataillon ( commandés par les commandants Mohamed Limam et Ahmed Elabed) mis à la disposition de l’ONU au Congo ainsi que les bataillons des transmissions (commandant Bechir Bouaich), du génie (commandant Bechir Hamza), et du transport (commandant Sadok Ben Mansour). 

Les effectifs de l’Armée qui étaient de 1700 hommes en juin 1956 ont été portés à 10.000 hommes en 1958 et à 30.000 hommes en 1960.              

Notre pays, en seulement quatre ans d’indépendance et grâce à l’immense  stature et prestige du Président Bourguiba, a acquis une notoriété internationale. Fervent défenseur de l’amitié et de l’entente entre les peuples, et grâce à sa diplomatie active et positive qui tend à rapprocher les peuples et renforcer leur solidarité, et à ne jamais intervenir dans les affaires intérieures des autres pays, sa politique était tellement appréciée que l’Organisation des Nations unies n’a pas hésité à nous demander de participer à la mission de maintien de la paix qu’elle a décidée, à la demande du gouvernement congolais, dans ce pays.

Et c’est ainsi que la Tunisie, malgré ses faibles moyens et ses préoccupations à la frontière tuniso-algérienne, participa, en  1960,  à cette mission par l’envoi d’un contingent de deux mille cinq cents hommes commandés par le Colonel  Lasmar  Bouzaiane et qui fut, à la demande du regretté Mongi Slim, le représentant de la Tunisie aux Nations unies et candidat à la Présidence de la 16e Assemblée générale de l’ONU qui allait avoir lieu dans quelques semaines, et qui la présidera, en effet deux mois plus tard, le premier à fouler le sol congolais le 15 juillet 1960 et c’est ce qui s’est passé.

La Brigade tunisienne a été chargée de la province du Kassai où, dès son arrivée, elle a été, aussitôt, déployée sur le terrain. Les villes tenues par nos unités étaient les suivantes : Luluabourg (capitale de la province)-Port Franqui- Mweka- Lac Makamba- Tshikapa- Bakwanga- Gandajika- Luputa et Mwene Ditu.  La mission reçue par la Brigade tunisienne était «d’assurer le maintien de la sécurité et de l’ordre public dans la province du Kassai tout en neutralisant l’ANC (Armée nationale congolaise) en la désarmant ». Cette dernière mission a été accomplie en très peu de temps.

Le Commandement des Forces de l’ONUC a été surpris par la rapidité avec laquelle nous avions accompli la mission qui nous a été confiée et qui était la suivante : pacifier très rapidement cette province, de loin plus vaste que notre pays et y maintenir la paix et la sécurité. C’est pourquoi  le Commandant en Chef des Forces de l’ONU au Congo, le Général Suédois Carl Von Horn, en reconnaissance de l’excellent travail effectué par nos hommes, attribua, au Colonel Lasmar, commandant de la Brigade tunisienne, le surnom prestigieux et symbolique de « Prince du Kassai » ; d’ailleurs, il parle longuement, et en de termes flatteurs, du contingent tunisien et de son chef dans son livre «  Soldering for peace » dont le paragraphe suivant : 

« A Léopoldville, j’avais l’excellente brigade ghanéenne commandée par le général Michel en l’absence d’Alexander. Pendant un certain temps, les deux bataillons tunisiens lui furent subordonnés, mais il y eut des frictions parce que leur chef, le Colonel Lasmar, très décoré, supérieur en tout sauf par le grade, en fut mécontent. Ultérieurement, nous les envoyâmes au Kassai, alors en ébullition dont le premier ministre Albert Kalongi, était sur le point de proclamer l’indépendance.

Le Colonel Lasmar, qui ne portait jamais une de ses nombreuses décorations, pas même un ruban, mais dont on apercevait les cicatrices sur le col ouvert de sa chemise, conduisit ses troupes à Luluabourg, désarma l’A.N.C, et, par ses méthodes fermes mais justes, mérita le titre de « Prince du Kassai ». J’étais très fier de lui et il devint l’un des officiers en qui j’avais le plus confiance. »

C’est aussi l’une des raisons pour lesquelles, devant les problèmes de sécurité qui commençaient à devenir sérieux à Léopoldville, capitale du Congo, le Commandant en Chef des  Forces de l’ONU décida, en octobre 1960, de permuter la Brigade tunisienne avec la Brigade ghanéenne. Il voulait en même temps éloigner la Brigade ghanéenne de Léopoldville, la capitale du Congo ex-belge, pour l’empêcher de s’immiscer davantage dans les affaires congolo-congolaises, le Ghana ayant, dès le départ, pris fait et cause pour le Premier ministre Patrice Lumumba qui a été démis de ses fonctions, arrêté et emprisonné ; s’étant enfui avec certaines complicités, il a été repris et remis à son pire ennemi, le président du Katanga, Moïse Tshombe, qui le fit exécuter aussitôt.     

N.B. : L’opinion émise dans cette tribune n’engage que son auteur. Elle est l’expression d’un point de vue personnel.

Cérémonie du lever du drapeau national à la Kasbah pour le 69ᵉ anniversaire de l’armée nationale

Von: La Presse
25. Juni 2025 um 10:12

Le ministre de la Défense nationale, Khaled Shili, a présidé ce mercredi matin, sur la place de la Kasbah à Tunis, la cérémonie solennelle de lever du drapeau national, à l’occasion de la célébration du 69 anniversaire de la création de l’armée nationale.

Le cérémonial militaire s’est déroulé en présence du gouverneur de Tunis, des membres du Conseil supérieur des armées ainsi que de plusieurs officiers supérieurs et officiers des forces armées.

Des unités issues des trois armées ont pris part à cette cérémonie symbolique, marquant la souveraineté et l’indépendance du pays. D’une durée d’environ une demi-heure, l’événement a été ponctué par une salutation du ministre aux officiers participants, avec des échanges de félicitations à l’occasion de cet anniversaire.

Djerba Slush’D 2025 : Un carrefour d’innovation, d’entrepreneuriat et d’investissement au cœur du sud tunisien

Von: La Presse
25. Juni 2025 um 10:09

L’île de Djerba a accueilli, du 19 au 21 juin, la seconde édition de Djerba Slush’D, confirmant son statut de rendez-vous incontournable de l’innovation, de l’entrepreneuriat et de l’investissement en Afrique. Inspiré du format finlandais Slush, l’événement a su rassembler startups tunisiennes, investisseurs internationaux et institutions engagées.

Avec des centaines de participants venus de toutes les régions de la Tunisie, plus de 120 startups, et plus de 20 investisseurs internationaux, Djerba Slush’D 2025 s’est démarqué comme un véritable catalyseur de rencontres, de dialogues et de nouvelles opportunités.

Le programme s’est articulé autour de trois grands axes thématiques :

  • Investissement & globalisation
  • Croissance verte & innovation durable
  • Entrepreneuriat féminin & inclusion économique

Des panels de haut niveau, des keynotes inspirantes et des workshops pratiques ont rythmé les journées, avec un accent particulier sur les ateliers d’investissement sous des formats immersifs et concrets. Ces workshops ont permis aux entrepreneurs d’approfondir leur stratégie de levée de fonds, leur positionnement marché, et leur vision d’expansion à l’international et en particulier en Afrique.

Djerba Slush’D 2025 a proposé une programmation parallèle riche constituée d’une exposition de 30 startups, des espaces et performances culturelles et créatives, et des sessions de networking.

Un moment fort a également été le Job Fair de Tech216 qui a accueilli une centaine de jeunes talents de la région du sud pour une rencontre avec des entreprises à la recherche de profils dynamiques et motivés, organisé au Centre Elife Djerba de la Fondation Tunisie pour le Développement.

Le centre a aussi accueilli un atelier pratique en intelligence artificielle générative dans le cadre du partenariat de la GIZ Tunisie avec GOMYCODE dans le projet Tatooine qui vise à former dix milles jeunes Tunisiens sur les compétences numériques. 

Djerba Slush’D 2025 est organisé par Westerwelle Startup Haus Tunis et Westerwelle Foundation, sous l’égide du ministère des Technologies de Communication, en partenariat avec le Centre de Transformation Digitale de la GIZ Tunisie soutenu par l’Initiative spéciale « Emploi décent pour une transition juste » – Invest for jobs et mandatée par le Ministère Fédéral Allemand de la Coopération Économique et du Développement BMZ, ainsi que la Caisse des Dépôts et Consignations Tunisie (CDC), Smart Capital, Impact Partner, Smart Tunisian Technoparks (S2T), la Banque Mondiale, l’ambassade de Finlande, Fondation Orange Tunisie, Fondation Friedrich Naumann, Tunisia Investment Authority, et le British Council à travers le projet Maghroum’in.

 

SAM consolide sa position de leader avec une progression record à l’export de +43%

Von: La Presse
25. Juni 2025 um 09:55

La société Atelier du Meuble Intérieurs (SAM) a clôturé l’exercice 2024 avec un total bilan de 28.850.098 DT ainsi qu’un résultat bénéficiaire de 2.671.212 DT. Elle a enregistré un chiffre d’affaires record à l’export, en progression de 43% par rapport à l’exercice précédent, pour s’établir à 1.5 millions de dinars.

L’Assemblée générale ordinaire réunie le 24 juin 2025 à l’hôtel « The Nine Lifestyle Experience », a approuvé les états financiers et décidé la distribution d’un dividende de 0.450 dinar par action, soit 45% du nominal. La mise en paiement en dividende a été fixée au vendredi 29 août 2025.

Par ailleurs, une assemblée générale extraordinaire sera convoquée le mardi 2 septembre 2025, afin de délibérer sur une proposition d’augmentation de capital par incorporation de réserves, à hauteur de 523 448 dinars, par l’émission de 523 448 actions nouvelles. Ces dernières seront attribuées gratuitement aux actionnaires, à raison de huit (8) actions nouvelles pour quatre-vingt-cinq (85) actions anciennes, portant ainsi le capital de 5 561 635 dinars à 6 085 083 dinars. Les nouvelles actions porteront jouissance à partir du 1er janvier 2025.

Lors de son intervention, le directeur général de SAM, Aziz Ben Slimane a salué l’engagement des employés de la société et a remercié les actionnaires et les membres du Conseil d’Administration pour leur confiance « Forte de plus de 40 ans d’expertise dans le domaine de la fabrication, le montage, l’assemblage et la commercialisation de tout genre de meubles et d’articles bureautiques, La société Atelier du Meuble Intérieurs s’est imposée comme un acteur majeur sur les marchés local et international. »

Il a ajouté que « la société poursuivra sa stratégie de croissance solide et durable, en misant sur l’innovation, le savoir-faire, tout en affirmant pleinement son rôle sociétal et citoyen à travers diverses initiatives dans les domaines du sport, de la culture, de la santé et de l’environnement ».

Trump veut un « accord avec la Russie »

25. Juni 2025 um 09:23

Donald Trump a déclaré qu’il souhaitait voir un accord avec la Russie qui mettrait fin à la guère en Ukraine. C’était mardi 24 juin en s’adressant aux journalistes à bord d’Air Force One en route vers le sommet de l’OTAN à La Haye, aux Pays-Bas.

Interrogé sur sa réaction si la déclaration finale du sommet incluait une condamnation de la Russie, Trump a répondu : « Je vais devoir y réfléchir. Mais, vous savez, j’aimerais voir un accord avec la Russie ».

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Trump a cherché à rétablir les liens avec la Russie, largement rompus sous son prédécesseur, Joe Biden. Moscou a salué ce changement et s’est déclaré prêt à normaliser les relations.

L’effort diplomatique de Trump a permis de relancer les négociations directes entre la Russie et l’Ukraine, abandonnées par Kiev en 2022, apparemment à la demande de ses soutiens occidentaux. Deux nouveaux cycles de négociations ont ainsi débuté en Turquie le mois dernier.

Les échanges humanitaires menés depuis ces négociations ont également inclus le rapatriement des dépouilles de soldats tués. La Russie a restitué les dépouilles de plus de 6 000 soldats ukrainiens et en a reçu 59 en retour…

Malgré les négociations, Russes et Ukrainiens ont multiplié les attaques sur leurs territoires respectifs… Trump a exprimé sa frustration envers les deux camps, avertissant que Washington pourrait imposer des sanctions à la Russie et à l’Ukraine si le conflit ne prenait pas fin. Il a jusqu’à présent résisté aux pressions des dirigeants européens visant à imposer de nouvelles mesures punitives à Moscou, affirmant que celles-ci pourraient compromettre les pourparlers de paix.

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Tunisie : La dixième édition de Dream City en octobre

25. Juni 2025 um 10:14

La dixième édition de Dream City aura lieu à Tunis du 3 au 19 octobre 2025 avec une forte participation internationale.

Dream City revient pour sa dixième édition et investira plusieurs lieux de Tunis. Festival pluridisciplinaire enraciné dans la cité, Dream City est une invitation à cheminer entre danse, théâtre, films, expositions, concerts et programme pour enfants.

Selon les organisateurs, le programme complet de la dixième édition sera dévoilé « pas à pas en juillet, comme une œuvre en devenir ». Ce qui est bel et bien dans l’esprit de ce festival plébiscité par le public culturel.

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Nucléaire : L’Iran suspend toute coopération avec l’AIEA

L’escalade des tensions au Moyen-Orient franchit une nouvelle étape. Le Parlement iranien a voté, ce mercredi, la suspension de toute coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), en réaction aux récentes frappes israéliennes et américaines ayant visé plusieurs sites nucléaires sur le territoire iranien.

L’annonce a été faite par la télévision d’État iranienne, citant une déclaration du président du Parlement, Mohammad Bagher Ghalibaf. « L’AIEA, qui n’a même pas daigné condamner les attaques contre nos installations nucléaires, a gravement entamé sa crédibilité sur la scène internationale », a-t-il affirmé à l’issue du vote.

Le responsable politique a indiqué que la suspension des échanges avec l’agence onusienne resterait en vigueur « tant que la sécurité de nos sites nucléaires ne sera pas pleinement assurée ». Cette décision, qui marque un tournant dans les relations déjà tendues entre Téhéran et l’Occident, est perçue comme une riposte politique forte à l’inaction supposée de l’AIEA face aux frappes ciblées.

Cette mesure survient au douzième jour d’un conflit armé entre l’Iran et Israël, auquel les États-Unis ont pris part. Depuis le début des hostilités, plusieurs installations sensibles iraniennes ont été la cible de bombardements, exacerbant les inquiétudes autour du programme nucléaire iranien et de son encadrement international.

En suspendant son dialogue avec l’AIEA, Téhéran envoie un signal clair à la communauté internationale : il n’entend plus coopérer tant que sa souveraineté et la sécurité de ses infrastructures nucléaires ne sont pas garanties. Cette rupture de coopération pourrait compliquer davantage les efforts de contrôle du programme nucléaire iranien, relançant les craintes d’un isolement accru et d’une potentielle reprise d’activités sensibles à l’abri de toute surveillance.

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Tunisie : Cap sur l’aéronautique pour devenir un hub industriel régional

La Tunisie renforce son ambition industrielle. À l’occasion de la deuxième édition des rencontres sectorielles du CETIME, organisée mardi 24 juin 2025 à Sousse, la cheffe de cabinet du ministère de l’Industrie, Afef Chachi, a annoncé le lancement de l’élaboration d’un pacte de compétitivité pour l’industrie des composants aéronautiques. Un cadre stratégique calqué sur celui déjà mis en œuvre pour le secteur automobile.

Objectif affiché : structurer une vision intégrée pour ces deux filières à fort potentiel, inscrites comme prioritaires dans la stratégie nationale de l’industrie et de l’innovation. Le ministère veut accélérer la transition vers une industrie intelligente fondée sur la recherche, le développement et les technologies avancées.

Le secteur des industries mécaniques et électriques, pilier de l’économie industrielle tunisienne, représente à lui seul 46 % des exportations nationales. Dans ce panorama, l’aéronautique occupe une place croissante, avec près de 80 entreprises et plus de 7 000 emplois créés. Ce segment a vu son chiffre d’affaires multiplié par 15 en dix ans, selon les données officielles.

L’industrie des composants automobiles n’est pas en reste. Forte de plus de 280 entreprises, dont 140 entièrement exportatrices, elle a généré 3,1 milliards d’euros d’exportations en 2024, soit une hausse de 16 % par rapport à 2023.

Afef Chachi a appelé à renforcer les synergies entre PME, grandes entreprises, centres de recherche et institutions publiques. Le but : créer une nouvelle dynamique industrielle, mieux alignée avec les mutations technologiques mondiales.

Lors de cette rencontre, organisée à Novation City à Sousse, plusieurs ateliers ont permis d’identifier les besoins du secteur, d’imaginer des projets communs et de renforcer les passerelles entre industrie, innovation et formation.

Le CETIME, fondé en 1982, joue un rôle central dans cette stratégie. Doté de 15 laboratoires techniques, dont 13 accrédités ISO 17025, il s’affirme comme un levier pour l’industrialisation intelligente et la montée en gamme des compétences tunisiennes.

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Tunisie : « Accompagnant de vie », un métier avec emploi garanti

La Tunisie se dote d’un nouveau métier à fort potentiel d’employabilité : l’accompagnant de vie. Annoncée par le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Riadh Chaoued, cette nouvelle filière de formation professionnelle se présente comme une réponse directe à la fois aux besoins croissants en matière d’aide sociale et à la nécessité de renforcer l’insertion des jeunes dans le monde du travail.

Un métier humainement essentiel, professionnellement porteur

La fonction d’accompagnant de vie cible un public souvent vulnérable : personnes âgées, en situation de handicap, souffrant de maladies chroniques ou atteintes de troubles du spectre de l’autisme. Il s’agit de leur offrir un soutien adapté, aussi bien sur le plan physique que psychologique et social, dans une logique d’accompagnement global.

Selon le ministre, cette formation est conçue pour répondre à des standards élevés. Elle mise sur l’acquisition de compétences en communication, en soins de base, en accompagnement psychosocial, ainsi qu’en gestion des situations sensibles. « Ces compétences ne peuvent être développées que dans un cadre rigoureux, mêlant apprentissage théorique et immersion pratique », a-t-il insisté.

Une insertion professionnelle quasi assurée

Fait remarquable : le programme affiche un taux d’insertion professionnelle pouvant atteindre les 100 %. Cela s’explique par une forte demande, tant sur le plan national qu’international, pour ce type de profils qualifiés. Le ministère prévoit également une évaluation continue du parcours afin de garantir la qualité de la formation et de l’adapter en permanence aux besoins du marché.

Le cursus sera disponible dans les centres de formation professionnels publics et privés, conformément à une stratégie plus large de modernisation de la formation professionnelle. Celle-ci vise à mieux répondre aux réalités sociales du pays et aux mutations du marché du travail, en développant des métiers à la fois utiles et porteurs.

En investissant dans ce nouveau métier, la Tunisie ouvre ainsi une double voie : celle de l’inclusion sociale des personnes fragiles, et celle d’un avenir professionnel prometteur pour de nombreux jeunes en quête de perspectives concrètes.

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Mamelodi Sundowns vs Fluminense : Lien streaming, chaîne tv pour regarder le match

Von: walid
25. Juni 2025 um 10:21

FootballLa tension monte dans le groupe F de la Coupe du monde des clubs FIFA 2025, avec une dernière journée décisive entre les Mamelodi Sundowns et Fluminense FC. Un affrontement crucial pour la qualification en huitièmes de finale, à ne surtout pas manquer. Le match sera diffusé en direct et gratuitement sur DAZN.

📅 Infos pratiques :

Date : Mercredi 25 juin 2025

Heure : 21h00 (heure française)

Lieu : Hard Rock Stadium, Miami

Diffusion : En direct et gratuitement sur DAZN.

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Forum arabe pour l’égalité : la Tunisie présente sa nouvelle législation contre l’exploitation de la main-d’œuvre

Von: walid
25. Juni 2025 um 10:00

La Tunisie a renforcé son arsenal juridique contre l’exploitation de la main-d’œuvre avec la promulgation d’une nouvelle loi réglementant les contrats de travail et interdisant la sous-traitance dans les secteurs public et privé, a annoncé le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, lors du quatrième Forum arabe pour l’égalité à Alger.

Le ministre a participé mardi à la deuxième session consacrée à “La garantie d’une protection sociale au secteur informel”, organisée par la Commission économique et sociale des Nations unies pour l’Asie occidentale (CESAO). La nouvelle législation criminalise la sous-traitance et interdit les contrats à durée déterminée, excepté pour les emplois saisonniers.

Issam Lahmar a présenté deux décrets-lois majeurs adoptés par la Tunisie. Le premier concerne le régime de sécurité sociale des ouvrières agricoles, prévoyant une prise en charge par l’État des cotisations sociales pendant les trois premières années d’activité, sous condition d’adhésion obligatoire à la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Le second porte sur les entreprises communautaires, favorisant l’installation à son propre compte et la création d’entreprises spécialisées dans des activités traditionnelles ou innovantes pour les femmes.

Ces mesures garantissent une protection sociale individuelle ou collective et contribuent à lutter contre l’économie informelle. Selon le ministre, elles s’inscrivent dans l’engagement tunisien contre l’exploitation et le trafic de la main-d’œuvre.

Le Forum, inauguré par le Premier ministre algérien Nadir Larbaoui, a réuni plusieurs ministres et experts internationaux spécialisés dans la protection sociale et l’économie informelle, témoignant de l’importance régionale de ces enjeux.

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Politiques publiques du livre dans le monde arabe : une cartographie inédite dévoilée à Tunis

25. Juni 2025 um 09:33

Les recommandations du projet d’étude sur les politiques publiques du livre dans le monde arabe portent sur l’importance de réformer le cadre juridique en matière d’édition, promouvoir la liberté d’expression, consolider la culture de respect de la propriété intellectuelle ainsi que de lutter contre le piratage.

Le soutien aux éditeurs, – en particulier les éditeurs indépendants-, la traduction et l’édition électronique, la réalisation de statistiques officielles fiables et des études ainsi que le renforcement du dialogue entre les acteurs intervenants dans la mise en place de politiques dans le secteur du livre et de l’édition sont également au cœur des recommandations.

Dévoilée mardi à la Cité de la Culture à Tunis, «la Cartographie des politiques publiques du livre dans le monde arabe” constitue un évènement majeur dans l’histoire du secteur du livre et de l’édition dans la région.

Trente maisons d’édition représentant 17 pays ainsi que des institutions publiques et des acteurs et professionnels du secteur du livre du monde arabe et de la francophonie prennent part au lancement de ce projet réalisé sur cinq ans. Organisé du 23 au 27 juin, cet événement se tient à l’initiative de l’Alliance internationale de l’édition indépendante (AIEI), en partenariat notamment avec le ministère des Affaires culturelles, de l’Alecso et de l’OIF.

L’Alliance internationale de l’édition indépendante est un collectif professionnel qui réunit plus de 980 maisons d’édition indépendantes présentes dans 60 pays dans le monde. Créée sous forme d’association en 2002, elle s’articule en 6 réseaux linguistiques (anglophone, arabophone, francophone, hispanophone, lusophone et persanophone) et en groupes thématiques. Les membres de l’Alliance sont des maisons d’édition et des collectifs d’éditeurs nationaux.

Contraintes dans la réalisation de la cartographie

La cartographie des politiques publiques du livre dans le monde arabe est présentée par Samar Haddad (Atlas Publishing, Syrie), coordinatrice de ce projet pour le monde arabe et du réseau arabophone de l’Alliance, ainsi que par Hani Altelfah, auteur de l’étude.

L’objectif de la cartographie consiste notamment à fournir des données sur les politiques publiques du livre dans les pays concernés, favoriser le dialogue et le échanges entre les éditeurs et les institutions et renforcer la circulation des livres et des idées. Une partie de cette étude a été consacrée au thème de la propriété intellectuelle en présentant un arsenal de lois locales, d’accords internationaux et des traités relatifs au sujet.

Cette étude de 130 pages fait référence au paradoxe entre les textes de loi et leur application dans la plupart des pays arabes, en particulier les lois relatives à la propriété intellectuelle, la lutte contre le piratage du livre numérique et imprimé ainsi que celles relatives aux droits du traducteur.

L’étude a révélé la faiblesse du système d’enseignement et de la formation professionnelle constitue l’une des grandes lacunes dans l’industrie du livre dans le monde arabe où elle n’est pas enseignée, le plus souvent.

L’éditrice syrienne Samar Haddad a présenté le contexte dans lequel a été réalisée ce projet d’étude entamé en 2017, à partir de la collecte de données via un formulaire en ligne, les bases de données en ligne et des entretiens avec des éditeurs et représentants des instituions publiques intervenantes dans le secteur du livre et de l’édition.

« Cette étude dont l’objectif était de collecter des informations relatives à 18 pays arabes, a permis de collecter des données relatives à 11 pays uniquement, a indiqué la coordinatrice du projet. Elle a expliqué des contraintes qui sont dues au manque de connaissances relatives au cadre juridique par les professionnels du secteur du livre et de l’édition, la divergence entre les lois et leur application aussi bien que le manque d’information sur les données relatives au secteur, en particulier les statistiques officielles. »

Absence de politiques publiques nationales dans le secteur

Son compatriote Hani Talfah, chercheur sur les médias, éditeur et auteur de l’étude a évoqué « le lien étroit entre les politiques publiques en région arabe en matière d’édition et la liberté d’expression, citant à cet effet la censure imposée à certaines institutions arabes, en particulier la censure d’ordre administratif, judiciaire et électronique aussi bien que l’autocensure ».

S’agissant de l’importance des politiques publiques dans le secteur du livre et de l’édition dans le monde arabe, le chercheur a évoqué « des politiques qui sont le plus souvent exclusivement élaborées par des organismes officiels et qui sont en même temps l’autorité définissant les politiques culturelles nationales ».

Il a souligné le cas de certains pays où « les politiques dans le secteur de l’édition sont quasi absentes alors que d’autres pays ne disposent même de politiques culturelles, citant à cet égard des pays comme le Yémen et le Soudan ».

Il ressort de cette étude que « les politiques d’édition concernent l’éditeur et les acteurs directs dans l’industrie du livre aussi bien que toute la chaîne du secteur du livre et de l’édition ».

Ce constat témoigne d’une faible implication des maisons d’édition et de la société civile dans l’élaboration des politiques publiques en matière d’édition et du livre. A cela s’ajoute, des contraintes en lien avec la non conformité des procédures fiscales et juridiques en vigueur avec la spécificité du secteur, avec notamment la plainte des éditeurs de taux de TVA à l’importation du livre.

Interventions d’éditeurs et un penseur tunisiens

Certains éditeurs tunisiens membres de l’Alliance internationale de l’édition indépendante, à l’instar de Nouri Abid et Elizabeth Daldoul, ont souligné les enjeux dans le secteur de l’édition et du livre, notamment l’Intelligence Artificielle dont l’usage pose une question d’ordre éthique en lien avec les droits d’auteur et de propriété intellectuelle.

« Auparavant lancée en Amérique latine et en Afrique subsaharienne, le projet de la cartographie des politiques publiques du livre dans le monde arabe est l’aboutissement d’un travail de longue haleine au sein de l’Alliance qui œuvre à la préparation de la carte mondiale des politiques éditoriales », a indique Nouri Abid.

Elizabeth Daldoul a évoqué rappelé les rencontres professionnelles de solidarité organisées lundi consacrées aux partenariats éditoriaux solidaires entre maisons d’édition arabes et francophones, avec un accent particulier mis sur les ouvrages consacrés à la Palestine ou publiés par des éditeurs palestiniens.

Pour sa part, le professeur de philosophie Hamadi Jaballah est revenu sur l’histoire de la publication des livres et les restrictions et harcèlement auxquels faisaient face les penseurs contraints au déplacement pour la diffusion de leurs idées, citant les grandes étapes au cours desquelles des livres ont été détruits des bibliothèques et lieux de culte incendiés.

 

 

 

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Aéronautique : GITAS et GIFAS scellent un accord stratégique pour renforcer la filière franco-tunisienne

Von: walid
25. Juni 2025 um 09:30

Le Groupement des Industries Tunisiennes Aéronautiques et Spatiales (GITAS) et le Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales (GIFAS), ont signé un mémorandum d’entente (MoU) stratégique dans le secteur aéronautique, annonce, mardi, la Chambre de Commerce et d’Industrie tuniso-française (CCITF).

Conclu à l’occasion du Salon International de l’Aéronautique et de l’Espace «Le Bourget», qui s’est tenu du 16 au 22 juin courant, à Paris, cet accord vise à accélérer le développement de la chaîne logistique aéronautique franco-tunisienne, à travers plusieurs axes structurants. Ces derniers concernent le déploiement du programme «AeroExcellence », dédié à la montée en compétences et en performance industrielle et la mise en œuvre du programme Air Cyber, pour renforcer la cybersécurité au sein des chaînes de valeur aéronautiques, précise la CCITF.

Un autre axe s’article autour du développement de la formation professionnelle et universitaire, afin de mieux répondre aux besoins croissants en compétences et main-d’œuvre qualifiée. Cet accord vise à renforcer la compétitivité, la résilience et l’intégration régionale de la filière aéronautique.

«Le mémorandum d’entente s’inscrit dans un contexte de forte dynamique industrielle : la France est aujourd’hui le principal investisseur aéronautique en Tunisie, et les entreprises françaises présentes sur le territoire tunisien poursuivent leur croissance pour accompagner les augmentations de cadences des grands donneurs d’ordres », indique la même source.

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Football : Neymar prolonge son contrat avec Santos jusqu’à la fin de l’année

Von: walid
25. Juni 2025 um 09:53
Football : Neymar prolonge son contrat avec Santos jusqu’à la fin de l’année

L’attaquant brésilien Neymar a prolongé mardi jusqu’à la fin de l’année son contrat avec Santos, le club de ses débuts, où il espère se refaire une santé à un an du Mondial-2026. “J’ai pris une décision et j’ai écouté mon coeur. Santos n’est pas seulement mon équipe, c’est ma maison, mes racines, mon histoire et […]

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Football: l’OL va faire appel de sa rétrogradation en Ligue 2

Von: walid
25. Juni 2025 um 09:41
Football: l’OL va faire appel de sa rétrogradation en Ligue 2

L’Olympique lyonnais a annoncé mardi soir qu’il ferait “immédiatement appel” de sa rétrogradation en Ligue 2 décidée par la DNCG, jugeant “incompréhensible” la décision du gendarme financier du football professionnel français. “Nous ferons appel pour démontrer notre capacité à apporter les ressources nécessaires en termes de trésorerie pour garantir le maintien de l’OL en Ligue […]

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Football – Mondial des clubs: résultats et classement du groupe C

Von: walid
25. Juni 2025 um 09:38
Football – Mondial des clubs: résultats et classement du groupe C

Résultats et classement du groupe C du Mondial des clubs: Mardi 24 juin Benfica – Bayern Munich 1 – 0 Auckland City – Boca Juniors 1 – 1 Classement: Pts J G N P Bp Bc Dif 1. Benfica 7 3 2 1 0 9 2 7 QUALIFIE 2. Bayern Munich 6 3 2 0 […]

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