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Tunisie – Iran : Coopération bilatérale et soutien à la Palestine au centre des discussions

11. September 2025 um 09:50

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu mercredi 10 septembre 2025, au palais de Carthage, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghchi, en visite de travail en Tunisie à l’invitation de Mohamed Ali Nafti, ministre tunisien des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger. Cette visite a été marquée par une double dimension : le renforcement des relations bilatérales et la réaffirmation du soutien à la cause palestinienne.

Dès l’ouverture de son entretien avec le ministre iranien, Kaïs Saïed a dénoncé un « ciblage systématique de la sécurité et de la stabilité de la région », pointant les offensives israéliennes à Gaza et en Cisjordanie. Il a réitéré le soutien « constant et inébranlable » de la Tunisie au peuple palestinien.

Le président a qualifié la guerre en cours de « guerre d’extermination » et affirmé que ni les bombardements, ni les missiles, ni les plans de déplacement forcé ne viendront à bout de la détermination palestinienne. Il a également mis en garde contre les tentatives de division orchestrées par Israël, estimant qu’elles sont vouées à l’échec.

Une coopération bilatérale en expansion

Parallèlement, Abbas Araghchi et Mohamed Ali Nafti ont tenu une séance de travail élargie, en présence des délégations des deux pays. Les discussions ont porté sur l’évaluation de la coopération existante et les moyens de la renforcer dans divers secteurs : sciences, culture, tourisme, santé et économie.

Les deux parties ont salué le rythme actuel de leurs relations et ont convenu d’activer les mécanismes de coopération, notamment à travers la bonne préparation de la prochaine Commission mixte tuniso-iranienne.

Dialogue régional et sécurité internationale

Le ministre tunisien a salué l’accord conclu le 9 septembre entre l’Iran et l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), espérant qu’il permettra d’apaiser les tensions régionales et de favoriser le règlement des crises par la voie diplomatique.

Les deux ministres ont insisté sur l’importance d’une concertation régulière au sein des instances islamiques et onusiennes afin de renforcer la sécurité et la stabilité régionales, tout en défendant les causes justes, au premier rang desquelles la Palestine.

Lire aussi :

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Nucléaire iranien : Paris, Londres et Berlin menacent de rétablir les sanctions d’ici fin août

13. August 2025 um 09:34

L’Allemagne, la France et le Royaume-Uni menacent de rétablir les sanctions internationales contre l’Iran si aucun accord n’est trouvé avant la fin août. Dans une lettre adressée au secrétaire général de l’ONU, António Guterres, et au Conseil de sécurité, les ministres Johann Wadephul, Jean-Noël Barrot et David Lammy rappellent que la voie diplomatique reste leur priorité. Cependant, ils préviennent qu’ils déclencheront le mécanisme prévu par la résolution 2231 si Téhéran refuse de saisir cette dernière chance.

Lire également : Nucléaire : L’Iran suspend toute coopération avec l’AIEA

Cette position intervient deux mois après des frappes israéliennes et américaines contre des sites nucléaires iraniens. Ces attaques ont stoppé les discussions entre Téhéran, Washington et les capitales européennes. Par la suite, l’Iran a suspendu sa coopération, déjà limitée, avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA).

Les trois pays rappellent que l’accord de 2015 imposait des limites strictes au programme nucléaire iranien en échange d’une levée progressive des sanctions. Toutefois, les États-Unis s’en sont retirés en 2018, sous la présidence de Donald Trump, et ont rétabli leurs sanctions. Depuis, Téhéran a largement dépassé les seuils fixés.

Selon l’AIEA, l’Iran détient aujourd’hui un stock d’uranium enrichi quarante fois supérieur au plafond autorisé. De plus, le taux d’enrichissement atteint 60 %, alors que l’accord fixait la limite à 3,67 %. Plus de soixante rapports publiés depuis 2019 confirment ces écarts, que les Européens jugent très préoccupants.

Téhéran affirme que les Européens n’ont pas la légitimité pour réactiver les sanctions. Pourtant, Paris, Londres et Berlin estiment disposer d’une base juridique claire pour agir. Ils avaient proposé de repousser l’échéance si l’Iran reprenait les négociations et rétablissait sa coopération avec l’AIEA. Néanmoins, aucune réponse n’est parvenue à ce jour.

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