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Heute — 20. Oktober 2025Haupt-Feeds

Projet Medusa : Une liaison numérique Europe-Afrique-Asie en plein essor

Von: hechmi
20. Oktober 2025 um 22:17

Cable MedusaUn nouveau câble sous-marin de très haute capacité se déploie en Méditerranée : le projet Medusa relie l’Europe et l’Afrique du Nord, avec un point d’ancrage stratégique à Bizerte (Tunisie). Il ouvrira des perspectives renforcées de connectivité vers l’Asie via des interconnexions avec d’autres grands systèmes.

Un corridor numérique élargi

Le système Medusa s’étend sur environ 8 700 km, avec 24 paires de fibres optiques et une capacité nominale annoncée de 480 Tb/s.

Le coût estimé s’élève à 342 millions €.

La Tunisie confirme son rôle de hub numérique : un accord signé le 11 mai 2023 entre Orange Tunisia et Medusa prévoit l’atterrissage du câble à Bizerte.

Impacts pour la Tunisie et la connectivité internationale

La liaison Bizerte–Marseille (France) est prévue avec une capacité dédiée de 20 Tb/s selon un accord signé en février 2025 avec Tunisie Telecom.

Le câble vient s’ajouter aux infrastructures existantes en Tunisie (ex. PEACE Cable, SEA‑ME‑WE 4) et renforce la souveraineté numérique du pays.

Calendrier & prochaines étapes

La mise en service est anticipée pour fin 2025 / début 2026.
Le projet prévoit de relier Lisbonne à Port Said (Égypte), via de nombreux pays méditerranéens.

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Pluxee Tunisie : Hazar Chebbi nommée Directrice Générale, Slim Ben Ammar préside le Conseil d’administration

20. Oktober 2025 um 21:51

Pluxee Tunisie renforce sa gouvernance pour accélérer sa croissance et son innovation : Hazar Chebbi est nommée Directrice Générale et Slim Ben Ammar couronne son parcours en accédant à la présidence du Conseil d’administration.

Pluxee Tunisie, filiale du Groupe Pluxee International et leader des solutions d’avantages sociaux et d’engagement des employés, annonce une évolution de sa gouvernance pour soutenir sa dynamique de croissance et d’innovation.

Hazar Chebbi est nommée Directrice Générale de Pluxee Tunisie. Jusqu’ici Directrice Marketing, Produits et Expérience Client, elle a été un pilier dans la transformation de l’entreprise, en développant de nouvelles offres et en plaçant l’expérience client au cœur de la stratégie.

Dans ses nouvelles fonctions, elle aura pour mission de poursuivre la trajectoire de croissance de Pluxee Tunisie, de renforcer son positionnement digital et d’enrichir ses solutions au service des entreprises et de leurs collaborateurs.

Slim Ben Ammar, qui a joué un rôle déterminant dans la construction d’une solide position de leader sur le marché tunisien depuis 1998, et plus récemment au Maroc, est désormais porté à la tête du Conseil d’administration de Pluxee Tunisie. Il continuera parallèlement à se consacrer au développement de la filiale marocaine en tant que Directeur Général de Pluxee Maroc.

Cette nouvelle gouvernance illustre la volonté du groupe de s’appuyer sur des leaders engagés pour renforcer la proximité client, accélérer la transformation digitale et consolider le rôle de Pluxee comme acteur majeur du bien-être au travail en Tunisie.

À propos de Pluxee Tunisie

Pluxee Tunisie est le leader national des solutions d’avantages aux salariés (titres repas, cartes cadeaux, loisirs, habillement…). En tant que pionnière de la digitalisation de ses services depuis 2010, l’entreprise a été la première à lancer une carte multi-services, permettant de passer du format papier à une expérience 100 % numérique.

Engagée aux côtés des entreprises tunisiennes, Pluxee les accompagne dans la valorisation de leur marque employeur et la promotion du bien-être au travail grâce à des solutions innovantes, personnalisées et responsables.

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Histoire des vols au Louvre : de la Joconde au braquage des joyaux (1911–2025)

Von: hechmi
20. Oktober 2025 um 21:42

Louvre ParisLe Louvre a connu plusieurs vols marquants, du rapt de la Mona Lisa en 1911 au braquage éclair des bijoux napoléoniens le 19 octobre 2025. Les modes opératoires vont du voleur isolé aux bandes organisées, ciblant tant les chefs-d’œuvre que des objets plus faciles à écouler.

1911 : la Joconde disparaît

Le 21 août 1911, Vincenzo Peruggia, ancien employé, soustrait la Mona Lisa du Salon Carré. Le tableau est retrouvé en Italie en décembre 1913. L’affaire, très médiatisée, renforce durablement la sécurité du musée.

Années 1907–1939 : l’ère des « petits objets » et l’affaire Watteau

En 1906–1907, le Belge Géry Pieret vole des antiquités ibériques, profitant d’une sécurité lacunaire. En 1939, L’Indifférent de Watteau est dérobé puis restitué après l’aveu du peintre Serge Bogousslavsky.

1990–1998 : vols ciblés et faille d’inventaire

En juillet 1990, un petit Renoir est découpé de son cadre ; un inventaire révèle l’absence de 12 bijoux romains anciens. En mai 1998, Le Chemin de Sèvres (Corot) est volé au mur ; l’œuvre n’a jamais été retrouvée. Ces incidents provoquent audits et réformes sécurité.

2025 : braquage en bande organisée des bijoux de la Couronne

Le 19 octobre 2025, quatre malfaiteurs utilisent un engin élévateur pour accéder à la Galerie d’Apollon, fracturent deux vitrines et emportent huit pièces de bijoux historiques en 4 à 8 minutes. Un diadème d’Eugénie est abandonné ; le diamant Régent reste en place. L’enquête, confiée aux unités spécialisées, privilégie la piste d’une équipe structurée.

Tendances observées

Cibles : des peintures « iconiques » (1911) puis, de plus en plus, des objets portables monétisables (bijoux, petites antiquités).

Modes opératoires : du solitaire opportuniste (1911) à la bande organisée, logistique légère et fuite motorisée (2025).

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Gabès : demain, grève des avocats et manifestations contre la pollution des unités chimiques

20. Oktober 2025 um 22:40
Gabès : demain, grève des avocats et manifestations contre la pollution des unités chimiques

Demain, les avocats de Gabès organiseront une grève régionale dans l’ensemble des tribunaux du gouvernorat, sous le slogan « Appliquez la loi, démantelez les unités ». Cette action, annoncée par la branche locale de l’Ordre des avocats, intervient en soutien aux habitants et à la lutte contre les unités industrielles polluantes du complexe chimique tunisien. […]

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Tunisie : 400 Dinars le gramme d’or, les bijoutiers n’ont pas vendu depuis un mois !

20. Oktober 2025 um 22:31
Tunisie : 400 Dinars le gramme d’or, les bijoutiers n’ont pas vendu depuis un mois !

Le 19 octobre 2025, Hatem Ben Youssef, président de la Chambre nationale des négociants en bijoux, a confirmé que le prix de l’or connaît une hausse significative au niveau mondial, se répercutant directement sur le marché tunisien, où le gramme d’or de 18 carats atteint désormais environ 400 dinars. Selon lui, le métal précieux suit […]

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Fériana : fin octobre, des élèves de première année restent sans enseignant depuis la rentrée !

20. Oktober 2025 um 22:17
Fériana : fin octobre, des élèves de première année restent sans enseignant depuis la rentrée !

À Fériana, dans le gouvernorat de Kasserine, la colère gronde parmi les parents d’élèves de l’école primaire « 1er Juin 1955 ». Depuis la rentrée scolaire, les élèves de première année se retrouvent sans enseignant, privés de leur droit fondamental à l’éducation. Face à cette situation jugée inacceptable, plusieurs parents ont entamé un sit-in devant […]

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Scandale au Kef : deux fonctionnaires du ministère de l’Éducation accusés d’escroquerie à l’embauche

20. Oktober 2025 um 21:47
Arrestation

Le parquet du tribunal de première instance du Kef a ordonné la mise en détention de deux fonctionnaires relevant du ministère de l’Éducation, soupçonnés d’être impliqués dans une affaire de falsification, d’usage de faux et d’escroquerie. Selon les premiers éléments de l’enquête, l’un des suspects travaille à l’inspection de l’enseignement primaire et l’autre à la […]

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Association «Tourathna» : Kharjet El Alam célèbre le patriotisme et l’histoire tunisienne

20. Oktober 2025 um 22:09
La Presse — Depuis 2015, la date du 20 octobre est devenue un rendez-vous incontournable à Tunis pour les passionnés d’histoire, d’identité et de patrimoine. À l’initiative de l’association «Tourathna» (Notre Patrimoine) œuvrant pour la sauvegarde du patrimoine tunisien, la capitale accueille chaque année la marche du drapeau, connue sous le nom de « Kharjet …

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Tunesien: Neue Steuern sollen die soziale Sicherheit ab 2026 stärken

Von: Redaktion
20. Oktober 2025 um 22:24

Um eine bessere soziale Sicherheit zu gewährleisten und die Krankenversicherung für alle zu finanzieren, sieht der Entwurf des Finanzgesetzes 2026 die Einführung neuer Steuern und die Mehr

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Plusieurs personnes blessées dans la collision entre deux métros des lignes 3 et 5

20. Oktober 2025 um 22:01
Plusieurs personnes ont été blessées, mardi, dans une collision entre deux rames de métro de la ligne 3 et de la ligne 5, dont un employé de l’équipe de sécurité et de sureté relevant de la société des Transports de Tunis (Transtu), qui a subi une double fracture.D’après un communiqué, publié par la Transtu, cet accident, […]

Tunisie | Saisie de plus de 29 tonnes de produits alimentaires impropres à la consommation

Von: Yusra NY
20. Oktober 2025 um 21:57

Plus de 29 tonnes de produits alimentaires et plus de 4.000 litres d’eau impropres à la consommation ont été saisis dans plusieurs régions du pays.

C’est ce qu’annonce l’Instance nationale de la sécurité sanitaire des produits alimentaires (INSSPA) après une nouvelle vague de campagnes de contrôle menée par ses équipes en coordination avec les forces sécuritaires et les autorités municipales.

L’INSSPA indique que les équipes ont saisi des légumes avariés, notamment plus de 13 tonnes de citrouilles à Nabeul, 210 kg de pêches à Bizerte ou encore du fromage à Béja.

Les équipes ont aussi saisi de la viande à Zaghouan, à Ben Arous et à Fouchana, du poisson à Sidi Bouzid ainsi que 10 tonnes d’olives, de harissa et d’épices à Tunis, parmi d’autres saisies effectuées lors de ces récentes campagnes.

L’INSSPA a aussi annoncé la saisie de 3.117 litres d’eau minérale exposée au soleil et mille litres d’eau de puits vendue sans autorisation et de source inconnue.

Y. N.

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Quel est le secret de la réussite marocaine dans le football mondial ?

Von: balkis T
20. Oktober 2025 um 22:37

Le football marocain vit depuis 2022 une véritable révolution. Porté par une stratégie claire, une vision à long terme et une confiance assumée envers les compétences locales, le royaume chérifien s’impose comme une puissance sportive africaine et mondiale. Après l’exploit du Mondial 2022 au Qatar, les succès se sont enchaînés dans toutes les catégories — jusqu’au couronnement historique du Maroc champion du monde U20 en 2025, sous la houlette de techniciens marocains. Une stratégie visionnaire menée par Fouzzi Lekjaa Ce tournant n’est pas le fruit du hasard. Le président de la Fédération royale marocaine de football, Fouzi Lekjaa, a mis […]

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jusqu’à 1 100 dinars d’amende pour les infractions sur les routes et trottoirs

Von: balkis T
20. Oktober 2025 um 22:22

Le ministère de l’Équipement a annoncé la mise en place d’un nouveau barème d’amendes financières destiné à lutter contre les infractions commises sur le domaine public routier, notamment les occupations illégales, les dépôts sauvages ou encore l’installation de ralentisseurs non autorisés. Selon Ali Ben Mohamed, directeur de l’exploitation et de l’entretien des routes, ces sanctions ont pour objectif de protéger la sécurité des usagers et de mettre fin à l’exploitation anarchique des routes et des trottoirs, précisant que le domaine public routier comprend la chaussée, les trottoirs, les accotements, les ouvrages hydrauliques et les équipements routiers. Entré en vigueur récemment, […]

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Par Henda HAOUALA – JAD de Jamil Najjar : Et si on pouvait changer quelque chose ?

Von: balkis T
20. Oktober 2025 um 21:37

Jamil Najjar signe son premier long-métrage de fiction JAD, actuellement dans les salles tunisiennes. Après plusieurs courts métrages et séries puisés dans le registre de la comédie, Jamil s’attaque à un registre plus sérieux, celui de la santé. Et pour cause, il traite plus précisément de la structure de la santé publique en Tunisie. Le film raconte une histoire vraie, vécue par le porteur – producteur de ce projet. J’ai eu l’occasion de voir ce film lorsqu’il a été en sélection officielle au festival du film de Casablanca au mois de juin dernier. Cette sélection a été triomphée par le […]

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La Tunisie face à son paradoxe agricole : vers une Bourse Verte pour libérer la valeur des filières

20. Oktober 2025 um 20:20

La Tunisie dispose d’un patrimoine agricole exceptionnel, mais sa richesse reste prisonnière d’un système fragmenté et vulnérable : filières désarticulées, stress hydrique, faiblesse de la transformation locale, manque d’outils financiers et absence de transparence des prix.

Face à ces freins structurels, ce plaidoyer propose la création d’une Bourse Verte des Commodités Agricoles, conçue comme une plateforme publique-privée de fixation des prix, de contractualisation et de traçabilité environnementale.

Soutenue par des instruments financiers innovants (contrats à terme, warrants, green bonds, certificats carbone et hydriques), cette Bourse donnerait aux producteurs des revenus sécurisés, aux investisseurs des flux transparents, et à l’État un levier fiscal équitable avec la formalisation des échanges.

Le Corridor ELMED (interconnexion Tunisie–Italie) viendrait renforcer ce dispositif en fournissant une énergie verte compétitive, indispensable au dessalement, à la transformation agroalimentaire et à la conservation des récoltes.

La filière huile d’olive, déjà reconnue au niveau international, peut servir de projet pilote pour démontrer l’efficacité de cette approche, avant son extension aux agrumes, amandes, figues de barbarie, dattes, etc.

En réinventant la gouvernance, la traçabilité et le financement agricoles à l’aune du Nexus WEFE(Water–Energy–Food–Ecosystems), la Tunisie a l’opportunité de devenir le premier hub africain de la finance verte agricole et un modèle reproductible de durabilité circulaire.

I. Le paradoxe agricole tunisien

La Tunisie est à la fois une terre d’abondance et de contradictions. Depuis l’Antiquité, son terroir est célébré pour la richesse de son oléiculture millénaire et la diversité de ses productions agricoles. Aujourd’hui encore, elle conserve son rang de premier producteur mondial d’huile d’olive biologique, un label qui lui ouvre les portes des marchés européens, nord-américains et asiatiques.

Et pourtant, cette réussite emblématique masque une réalité beaucoup moins valorisante : la faible capture de valeur. Hormis la part conditionnée destinée au marché bio et premium, près de 85% des exportations d’huile d’olive tunisienne quittent encore le pays en vrac, sans indication géographique ni traçabilité.

La plupart des étapes de valorisation, raffinage, conditionnement, embouteillage, labellisation carbone ou d’origine, sont réalisées à l’étranger. Du coup, quand bien même la filière reste excédentaire en devises, elle ne capte pas toute la valeur ajoutée et peine à offrir aux producteurs une rémunération équitable ou à attirer des investissements structurants en aval.

Une agriculture encore marquée par la précarité structurelle

Cette fuite de valeur ne se limite pas à l’oléiculture. Elle traverse aussi d’autres filières stratégiques, comme les agrumes, les amandes, les abricots, les plantes aromatiques et médicinales (PAM), les dattes, les tomates, etc(voir encadré ci-après). Ces filières partagent les mêmes handicaps, à savoir :

  • Asymétrie d’information entre producteurs et acheteurs.
  • Faible intégration logistique (stockage, conditionnement, chaîne du froid).
  • Accès limité au financement pour les petits exploitants.
  • Prix instables et vulnérabilité accrue face au changement climatique.

Un paradoxe à transformer en opportunité

La Tunisie dispose pourtant d’atouts considérables :

  • un savoir-faire agricole séculaire,
  • un climat méditerranéen diversifié,
  • une proximité avec l’Europe et l’Afrique,
  • et surtout une jeunesse avide d’innovation et d’entrepreneuriat vert.

Le véritable paradoxe tunisien est donc le suivant : un potentiel agricole exceptionnel, mais une structuration défaillante des filières. S’il est bien exploité, ce contraste peut devenir un levier de transformation systémique, ouvrant la voie à une agriculture compétitive, inclusive et résiliente.

Quelques chiffres clés des principales filières agricoles tunisiennes

Huile d’olive : ~220 000 t produites en 2023/24 ; jusqu’à 340 000 t attendues en 2024/25.

  • Plus de 85 % des exportations en vrac, seulement 14–15 % conditionnées.
  • Empreinte carbone : ~1,5–2,0 kg CO₂e/L (variable selon pratiques et énergie – IOC, 2021).
  • Empreinte hydrique : ~3 000–4 400 L d’eau/L d’huile (WFN, 2019).
    Agrumes (oranges, etc.) : ~360 000 t produites en 2023/24 (+25 % vs saison précédente).
  • Exportations limitées : 12 455 t en 2025.
  • Empreinte carbone : ~0,35–0,40 kg CO₂e/kg d’oranges (FAO, 2020).
  • Empreinte hydrique : ~560–700 L/kg (WFN, 2019).

Amandes : ~70 000 t/an (2022, FAO) .

  • Faible transformation locale, valeur souvent perdue sur les marchés internationaux.
  • Empreinte carbone : ~0,8–1,0 kg CO₂e/kg (FAOSTAT, 2020).
  • Empreinte hydrique : très élevée, ~16 000 L/kg d’amandes décortiquées (WFN, 2019).

Abricots : ~37 000 t/an (2022, FAO) .

  • Potentiel important pour la 4ᵉ gamme (jus, surgelés, séchage) non exploité.
  • Empreinte carbone : ~0,3–0,4 kg CO₂e/kg (LCA – Eurostat, 2020).
  • Empreinte hydrique : ~1 200 L/kg (WFN, 2019).

Figues de barbarie (cactus) : ~600 000 ha cultivés, Tunisie = 2ᵉ producteur mondial.

  • Fort potentiel dans les cosmétiques (huile de pépins) mais structuration industrielle limitée.
  • Empreinte carbone : très faible, ~0,15–0,20 kg CO₂e/kg (ICARDA, 2021).
  • Empreinte hydrique : très faible, ~180–250 L/kg de fruits (WFN, 2018).

Plantes aromatiques et médicinales (PAM) : >500 espèces recensées.

  • 85–90 % collectées à l’état sauvage, sans organisation ni traçabilité.
  • Empreinte carbone : ~0,2–0,3 kg CO₂e/kg de biomasse sèche (moyenne méditerranéenne – FAO, 2020).
  • Empreinte hydrique : ~500–800 L/kg selon l’espèce (WFN, 2019).

Dattes (Deglet Nour, etc.) : Tunisie = 2ᵉ exportateur mondial.

  • 2024/25 : ~108 000 t exportées (≈687 MDT), dont 6 700 t de bio (≈59,5 MDT).
  • Filière énergivore et hydrovore (~20 000 m³/ha pour Deglet Nour).
  • Empreinte carbone : ~0,6–0,8 kg CO₂e/kg (ICARDA, 2022).
  • Empreinte hydrique : ~2 800–3 500 L/kg (WFN, 2019).

Tomates (fraîches, concentrées, séchées) :

  • Production annuelle : ~1,2 million de tonnes (filière stratégique).
  • Transformées : ~250–300 000 t en concentré, dont une part exportée vers l’Europe et l’Afrique.
  • Tomates séchées : spécialité tunisienne en croissance, ~15–20 000 t exportées par an.
  • Empreinte carbone :
  • Tomate fraîche : ~0,2–0,3 kg CO₂e/kg,
  • Tomate concentrée : ~0,6–0,7 kg CO₂e/kg,
  • Tomate séchée (séchage conventionnel) : jusqu’à 2 kg CO₂e/kg (FAO, 2020).
  • Empreinte hydrique : ~200 L/kg (frais) à 1 600 L/kg (séché – WFN, 2019).
  • Forte valeur ajoutée potentielle via l’énergie solaire (séchage dé-carboné) et la certification durable.

CHIFFRES CLÉS

  • 85 % — part des exportations d’huile d’olive tunisienne expédiée en vrac.
  • 400 m³/hab/an — disponibilité en eau douce, seuil de rareté absolue.
  • 30 % — part de l’énergie dans le coût de production irriguée.
  • 35 % — objectif d’énergies renouvelables dans l’agriculture d’ici 2035.
  • 10–12 % — contribution du secteur agricole au PIB national.

II. Pourquoi le Nexus WEFE comme nouveau référentiel stratégique

À l’heure où les systèmes agricoles sont confrontés à une triple crise -climatique, économique et sociale-la Tunisie ne peut plus penser son avenir agricole dans des logiques sectorielles cloisonnées. Adopter une approche systémique peut aider à relier les ressources, les usages et les acteurs de manière cohérente et durable. Et c’est précisément ce que propose le Nexus WEFE : une grille de lecture intégrée qui articule Eau, Énergie, Alimentation et Écosystèmes dans une dynamique circulaire.

A) Une interdépendance croissante entre les ressources
L’agriculture tunisienne illustre pleinement les tensions du Nexus WEFE:

  • L’eau, rare et surexploitée, indispensable à l’irrigation mais aussi à la transformation agroalimentaire. La Tunisie est aujourd’hui classée parmi les pays en stress hydrique extrême, avec moins de 400m³ d’eau douce renouvelable par habitant et par an, bien en deçà du seuil de rareté absolue (1 000 m³).
  • L’énergie, indispensable au pompage, au dessalement, au conditionnement et à la logistique. Les coûts énergétiques représentent parfois jusqu’à 30 % du coût de production dans certaines filières irriguées.
  • La sécurité alimentaire, enjeu stratégique, dépend directement de la résilience de ces deux ressources. Une hausse du prix du pétrole ou une sécheresse prolongée peut déstabiliser l’ensemble de la chaîne agroalimentaire.
  • Les écosystèmes (sols, biodiversité, couverture végétale), qui assurent des fonctions vitales : régénération, pollinisation, stockage hydrique et capture du carbone. Leur dégradation fragilise tout le système productif.

Ces dimensions ne peuvent plus être pensées isolément. Toute intervention sur l’une affecte les autres: développer l’irrigation sans énergies renouvelables aggrave la dépendance énergétique; intensifier la production sans préserver les sols accélère l’érosion et la désertification. La durabilité exige désormais une gestion concertée et intégrée du Nexus.

B) Une logique circulaire face au changement climatique
Le Nexus WEFE n’est pas seulement une contrainte : il ouvre une opportunité de régénération. Il invite à concevoir des modèles agricoles :

  • Qui réutilisent les eaux usées traitées pour l’irrigation.
  • Qui s’appuient sur des énergies vertes (solaire, éolien, biomasse) pour l’agro-transformation.
  • Qui valorisent les coproduits agricoles en biofertilisants, composts ou biogaz.
  • Qui réhabilitent les terres dégradées grâce à l’agroforesterie et à la gestion durable des bassins versants.

En intégrant ces logiques, la Tunisie peut passer d’une agriculture extractive à une agriculture circulaire, bas carbone et résiliente.

Elle peut aussi créer de nouveaux débouchés commerciaux adaptés aux exigences internationales comme la traçabilité environnementale, le Zéro Carbone et le Carbon Border Adjustment Mechanism(CBAM)de l’Union européenne.

C) Le Nexus comme boussole pour les politiques agricoles

Plus qu’un concept théorique, le Nexus WEFE doit devenir le référentiel stratégique des politiques agricoles et rurales tunisiennes.

Il permet de dépasser la vision productiviste et linéaire pour construire des territoires nourriciers interconnectés, où les infrastructures, les institutions et les innovations sont pensées ensemble, dans une cohérence avec les Objectifs de Développement Durable (ODD).

La Tunisie a aujourd’hui l’opportunité de se positionner comme pays pionnier en Méditerranée d’un modèle agricole nexus-compatible.

Mais ce saut qualitatif suppose une refondation profonde de ses outils de gouvernance, de financement et de contractualisation — qui seront exposés en détail dans ce qui suit.

Indicateurs Nexus WEFE en Tunisie

Eau

  • Ressources renouvelables : ≈ 4,6 km³/an, soit < 400 m³/habitant/an → seuil de rareté absolue (< 1 000m³).
  • Agriculture : consomme 80 % de l’eau disponible.
  • Perte par évaporation dans les périmètres irrigués : jusqu’à 30 %.

Énergie

  • Part des énergies fossiles dans l’irrigation et la transformation agroalimentaire : > 90 %.
  • Part de l’énergie dans le coût de production agricole irriguée : 20–30 % selon les cultures.
  • Cible nationale : 35 % d’énergies renouvelables en 2035 (contre ~3–5 % actuellement dans l’agriculture).

Alimentation

  • Dépendance aux importations céréalières : 50–60 % (blé tendre presque entièrement importé).
  • Contribution du secteur agricole au PIB : ≈ 10–12 %. Emploi : ≈ 15 % de la population active.

Écosystèmes

  • Superficie des sols menacés de désertification : ≈ 75 % du territoire.
  • Couverture forestière : 6,6 % du territoire (contre >30 % moyenne méditerranéenne).
  • Biodiversité agricole : plus de 500 espèces de PAM recensées, mais 85–90 % collectées en mode sauvage.

Par Mondher Khanfir, Conseiller en Politique Publique

EN BREF

  • La Tunisie veut créer une Bourse Verte des Commodités Agricoles pour formaliser et financer durablement ses filières.
  • Objectif : assurer des revenus stables, une traçabilité environnementale et une transparence des prix.
  • Le Corridor ELMED doit fournir l’énergie verte nécessaire à la transformation locale.
  • Le Nexus WEFE (Eau-Énergie-Alimentation-Écosystèmes) devient la nouvelle boussole stratégique.
  • L’huile d’olive servira de projet pilote, avant extension à d’autres produits agricoles.

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