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Question de la semaine : Vieillissement démographique, comment s’adapter ?
Tribune – Importance du journalisme dans le débat autour des lois de finances
Tunisie : inflation à 5 %, réserves à 105 jours, Bourse en hausse
Inflation en léger repli, vigilance renforcée de la BCT sur la LBC/FT, réserves en devises autour de 105 jours d’importations et Tunindex en hausse hebdomadaire. En toile de fond, des tensions sociales à Gabès autour du complexe chimique, secteur clé pour les exportations.
Inflation : nouveau recul à 5 % en septembre
L’INS annonce un taux d’inflation de 5 % en septembre 2025 contre 5,2 % en août. Le repli est porté notamment par un ralentissement des prix de l’alimentation.
Système financier : alerte conformité de la BCT
Le 10 octobre 2025, la Banque centrale de Tunisie appelle banques et établissements financiers à renforcer leurs dispositifs LBC/FT à la lumière d’une évaluation nationale des risques actualisée.
Réserves en devises : autour de 105 jours d’importations
Selon les indicateurs BCT du 9–10 octobre 2025, les avoirs en devises couvrent ~105 jours d’importations (environ 24,5–24,6 Mds TND). Ces chiffres marquent une légère amélioration par rapport au début de mois.
Marché financier : Tunindex en légère progression hebdomadaire
Sur la semaine du 6 au 10 octobre 2025, le Tunindex gagne ~0,6 %, portant sa performance annuelle proche de +25 %.
Industrie et climat social : focus phosphate à Gabès
Des protestations ont visé le complexe chimique de Gabès, avec des revendications liées à la pollution. Le gouvernement rappelle son objectif de relance du phosphate, un pilier des exportations.
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Mauritanie : gouvernance, numérique, main-d’œuvre
Le rapport général 2022-2023 de la Cour des comptes a été remis au président de la République, exposant des pratiques de mauvaise gouvernance dans plusieurs secteurs publics. Le document pointe des lacunes dans l’exécution budgétaire, des retards dans les marchés publics et des déficiences dans le contrôle interne des ministères.
Cette révélation intervient dans un contexte où le gouvernement cherche à rassurer les bailleurs de fonds internationaux sur la rigueur de ses finances publiques.
Numérique & infrastructure : inauguration du « Nouakchott Data Hub »
Mauritanie a officiellement inauguré en mai 2025 son premier centre national de données (« Nouakchott Data Hub »).
Ce datacenter vise à renforcer la souveraineté numérique, l’hébergement local des données, et à fournir des services cloud sécurisés au niveau national, en lien avec les dorsales fibre optique et les câbles sous-marins.
À moyen terme, cela devrait stimuler le secteur numérique, l’innovation locale et réduire la dépendance aux services étrangers.
Pression migratoire : économie informelle et main-d’œuvre en tension
Sous la pression de l’Union européenne, la Mauritanie a renforcé ses politiques migratoires, multipliant les expulsions et démantèlement de réseaux de passeurs.
Cette évolution a un impact concret sur l’économie informelle : de nombreuses entreprises (BTP, pêche artisanale, services domestiques) dépendent de la main-d’œuvre étrangère. Certaines sont contraintes de fermer, faute de personnel.
Les observateurs dénoncent aussi des abus (détentions arbitraires, extorsions), ce qui crée un climat d’incertitude pour les investisseurs et acteurs du secteur informel.
Contexte macroéconomique : une croissance qui ralentit, mais maîtrisée
Selon la Banque mondiale, la croissance économique mauritanienne a ralenti : elle aurait été de 5,2 % en 2024, contre 6,4 % en 2023, du fait d’un recul de l’activité extractive et d’une consommation publique affaiblie.
Toutefois, l’inflation a diminué, passant à 2,5 % en 2024 contre environ 5 % en 2023, grâce à la baisse des prix alimentaires et énergétiques à l’échelle internationale.
La Banque africaine de développement anticipe une reprise, avec une croissance du PIB de 5,5 % prévue pour 2025.
La dépendance aux secteurs extractifs (minerai de fer, or) et aux ressources halieutiques reste forte, ce qui rend l’économie vulnérable aux chocs externes.
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La Presse de Tunisie
- Tunisie : Près de 18 mille tonnes d’huile d’olive attendues à Monastir cette saison
Tunisie : Près de 18 mille tonnes d’huile d’olive attendues à Monastir cette saison
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La Presse de Tunisie
- Tunisie : les marges des promoteurs immobiliers ne dépassent pas 30 %, selon Mubawab
Tunisie : les marges des promoteurs immobiliers ne dépassent pas 30 %, selon Mubawab
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Leconomiste Maghrebin
- La Tunisie modernise ses ports avec l’arrivée de six nouveaux remorqueurs maritimes
La Tunisie modernise ses ports avec l’arrivée de six nouveaux remorqueurs maritimes
La Tunisie devrait recevoir progressivement le reste des remorqueurs maritimes neufs d’ici la fin janvier 2026, dans le cadre d’un contrat portant sur six unités destinées à soutenir les capacités des ports commerciaux et à renforcer leur préparation logistique et sécuritaire.
Le vendredi 26 septembre 2025, à destination du port de La Goulette, l’Office de la marine commerciale et des ports a réceptionné le premier remorqueur nommé « Bullarigia », première tranche de ce lot dont le coût total est estimé à environ 168 millions de dinars.
Selon le ministère des Transports, cet investissement vise à renouveler la flotte de remorqueurs, à assurer les opérations d’entrée et de sortie des navires tout en garantissant les normes de sécurité les plus élevées au sein des infrastructures portuaires, ainsi qu’à renforcer la préparation pour les interventions d’urgence dans les domaines de l’assistance, du remorquage, de la recherche et du sauvetage.
Le projet s’inscrit dans le cadre des efforts d’accompagnement de la transition énergétique et écologique, de la croissance rapide de la taille des navires commerciaux internationaux, ainsi que du soutien au système national de protection des côtes tunisiennes et de la rationalisation des coûts d’exploitation.
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Webmanagercenter
- Réserves de change en Libye : la BCL confirme leur stabilité à plus de 97 milliards de $
Réserves de change en Libye : la BCL confirme leur stabilité à plus de 97 milliards de $
La Banque centrale de Libye (BCL) a communiqué sur le niveau de ses réserves de change, qu’elle juge stable, et sur le maintien de ses taux de change officiels. L’institution poursuit une politique monétaire prudente afin de préserver la valeur du dinar libyen dans un contexte économique encore fragile.
Change officiel : stabilité du dinar
Le taux de change officiel s’est inscrit autour de 5,44 LYD/USD et 6,32 LYD/EUR le 12/10 selon la CBL.
Réserves et actifs extérieurs : cap au-dessus de 97 Mds$
Au 31/08, la CBL indique des actifs étrangers d’environ 97,3 Mds$ et un déficit devises de 5,9 Mds$ sur 8 mois, financé par des revenus d’investissement et un tirage de 400 M$. La CBL a, le 08/10, réuni son comité Risques/Investissement et évoqué le suivi des réserves et de nouveaux instruments d’investissement pour les banques ; des médias locaux ont rapporté un total proche de 98,8 Mds$ fin septembre.
Marché parallèle : reflux du dollar observé
Sur le marché parallèle à Tripoli, des sources locales ont relevé un recul ponctuel du USD/LYD vers ~6,9 autour du 04/10, après la fin du délai de retrait d’anciens billets. Indication de marché, non officielle.
Environnement régional : pétrole et perspectives MENA
L’OPEP+ a opté le 05/10 pour une hausse modérée de 137.000 b/j en novembre, décision qui a soutenu brièvement les prix et reste un repère externe pour les recettes libyennes.
Parallèlement, la Banque mondiale a relevé le 07/10 sa prévision 2025 pour la région MENA, tout en notant un risque baissier pour 2026 lié notamment aux réductions de production en Libye.
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OpenAI révèle : 44 métiers déjà transformés par l’IA
Pauvreté en Tunisie : pourquoi les politiques d’assistance échouent depuis 1956
Pour se donner bonne conscience et masquer leur incapacité à éradiquer la pauvreté, et ce, depuis l’accès du pays à l’indépendance, les exécutifs des régimes politiques qui se sont succédé à la tête du pays, ont cette tendance à faire beaucoup de bruit autour des quelques mesurettes qu’ils instituent, chaque année, dans le cadre des lois de finances en faveur des pauvres appelées chastement personnes vulnérables.
Le projet de loi de finances 2026, tel qu’il est présenté récemment par le gouvernement de Sarra Zenzeri, n’a pas échappé à la règle avec une importante nuance, voire une nouveauté.
Pour comprendre les tenants et aboutissants de la pauvreté
Avant d’expliquer cette nuance, rappelons à nos lecteurs trois éléments d’information majeurs sur la pauvreté dans le monde et en Tunisie.
Selon la Banque mondiale, la pauvreté est, principalement, définie en termes monétaires, en utilisant un seuil de revenu par jour pour mesurer l’extrême pauvreté. Ce seuil international, actuellement de 2,50 dollars en parité de pouvoir d’achat, sert de référence pour suivre les progrès mondiaux.
La Banque, tout comme des agences spécialisées de l’ONU (PNUD…), utilisent aussi le taux de pauvreté multidimensionnelle qui inclut des aspects non monétaires comme l’accès à l’éducation, la santé, l’eau et l’électricité pour obtenir une vision plus complète de la pauvreté.
Le deuxième élément d’information concerne le nombre de pauvres en Tunisie.
Selon les critères de la Banque mondiale, sur une population totale de 11 millions environ, la Tunisie compte, officiellement, 1,7 million de pauvres qui vivent en dessous du seuil de pauvreté (7 dinars par jour) dont un demi-million environ vit dans l’extrême pauvreté avec seulement 4 dinars par jour.
Ce chiffre est effrayant. Et pour cause. La Chine, dont le peuple était rationné dans les années 50 et avait le même degré de développement que la Tunisie, a annoncé, en 2020, l’éradication totale de la pauvreté à la faveur d’une vision claire. Il s’agit d’un véritable exploit lorsqu’on sait que ce pays compte 1,4 milliard d’habitants.
Le troisième élément porte sur l’effort déployé, depuis l’accès du pays à l’indépendance en 1956, pour encadrer la pauvreté. D’après l’ancien ministre des Affaires sociales, Mohamed Trabelsi (2020-2021) « depuis l’accès du pays à l’indépendance en 1956, la Tunisie n’a jamais eu de véritable politique de lutte contre la pauvreté ». Le ministre qui intervenant sur la chaîne de télévision privée Attessia, a jouté que « les gouvernements qui se sont succédé à la tête de pays n’ont fait qu’instituer des mesures d’accompagnement pour venir en aide aux pauvres du pays et non pour extirper la pauvreté ».
La nouveauté du PLF 2026
Pour revenir à la nouveauté du PLF 2026, ce projet met l’accent sur l’autonomisation effective des catégories vulnérables en pariant sur l’inclusion financière, la formation, et l’élargissement des sphères de l’économie sociale et solidaire.
Dans d’autres pays qui ont lutté avec efficacité contre la pauvreté, cas du Mexique, ils ont exigé en contrepartie des aides matérielles, l’engagement de leurs bénéficiaires à scolariser leurs enfants, à les vacciner et à les orienter vers la formation professionnelle en cas de décrochage scolaire. L’ultime but étant de leur donner les moyens de vivre dignement. La règle est simple : un adulte pauvre ne doit plus enfanter des progénitures aussi pauvres que lui. La pauvreté n’est pas une fatalité.
Quant aux chances de mener à terme cette nouvelle politique d’éradication de la pauvreté avec comme corollaire l’autonomisation et la responsabilisation des bénéficiaires, nous pensons qu’elle a peu de chance de réussir en raison de l’instabilité politique et gouvernementale qui prévaut dans le pays. Comprendre : l’instrumentalisation des pauvres par les régimes politiques comme filon électoral pour perdurer sera toujours hélas à l’ordre du jour. C’est le commerce sordide des pauvres.
ABOU SARRA
CHIFFRES CLÉS
- 2,50 $ : c’est le seuil mondial d’extrême pauvreté, défini par la Banque mondiale, qui sert de référence pour mesurer les progrès économiques.
- 7 dinars par jour : seuil tunisien de pauvreté monétaire, en dessous duquel vivent près de 1,7 million de citoyens.
- 500 000 Tunisiens : un demi-million de personnes ne disposent que de 4 dinars par jour pour survivre.
- 2020 : année où la Chine a officiellement éradiqué la pauvreté, contrastant avec la stagnation tunisienne.
- 1956-2025 : près de 70 ans d’indépendance sans politique structurelle de lutte contre la pauvreté.
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La Presse de Tunisie
- La Tunisie, première destination sûre pour les touristes chinois selon Tongcheng Travel
La Tunisie, première destination sûre pour les touristes chinois selon Tongcheng Travel
Mondialisation en crise : dettes, divisions commerciales et choc numérique
Rebeca Grynspan donnera une conférence de presse lundi 13 octobre, forcement très attendue, sur « la fragmentation du commerce mondial, le poids de la dette et les mutations numériques », et ce à l’occasion de la réunion des leaders économiques mondiaux à Genève.
Cette conférence de presse en direct sur le lien suivant : Conférence de presse avant la 16e session de la conférence sur le commerce et le développement- UN Web TV
Alors que l’économie mondiale connaît des changements tectoniques dans les domaines du commerce, de la finance et de la technologie, lit-on sur le site de la Cnuced, les dirigeants mondiaux de l’économie et du développement se réuniront à Genève ce mois-ci pour définir la voie à suivre face à l’incertitude et à la fragmentation croissantes.
À l’approche de la 16e session de la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement (CNUCED16), la secrétaire générale, Rebeca Grynspan, informera les journalistes sur la manière dont les pays peuvent faire face à une dette record, aux perturbations sur les chaînes d’approvisionnement, à la volatilité des flux d’investissement et à l’accélération de la transformation numérique, explique l’organisme onusien.
Lire aussi : CNUCED 16 : tracer les voies d’un développement résilient et durable
Organisée par la Suisse, la CNUCED 16 (du 20 au 23 octobre, Genève, Palais des Nations) réunira des ministres en charge du Commerce et des Finances, des dirigeants d’organisations internationales, des lauréats du prix Nobel et des économistes de renom afin d’explorer les moyens de rendre l’économie mondiale plus prévisible, plus inclusive et plus durable.
« Le développement n’est pas un luxe, c’est une nécessité », déclare Mme Grynspan. « Nous devons rétablir la confiance dans une économie qui fonctionne pour tous ».
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La Presse de Tunisie
- 3e édition de l’African ESG Summit : L’industrie automobile au cœur de la transition durable
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STIP : baisse du bilan, recul des capitaux propres et pertes record en 2024
Météo – Attention aux fortes pluies et perturbations météorologiques
Des pluies sont attendues sur le nord de la Tunisie à partir de ce week-end, lesquelles pluies pourraient s’intensifier au cours de la semaine prochaine, selon Amer Bahbha, expert en météorologie et professeur agrégé de géographie.
Ainsi, entre samedi 11 et lundi 13 octobre, des averses faibles et localisées devraient toucher principalement le nord du pays ainsi que certaines zones du littoral est, notamment Nabeul, Sousse, Mahdia et Monastir. Ces précipitations marqueront le début d’une perturbation météorologique plus marquée à partir du mardi 14 octobre.
À partir de cette date, les pluies devraient gagner en intensité et s’étendre vers le centre du pays, affectant particulièrement les régions du nord-est et du centre-est, y compris le Sahel, Sfax et le Cap Bon. Selon Bahbha, cet épisode pluvieux pourrait se prolonger au-delà du 20 octobre, indiquant un retour d’une activité atmosphérique soutenue.
Face à cette situation, l’expert appelle les citoyens ainsi que les autorités locales à la vigilance, notamment dès dimanche et lundi où le risque de perturbations météorologiques commencera à s’accentuer. Il recommande également de suivre attentivement les bulletins de l’Institut national de la météorologie (INM) pour rester informé de l’évolution de la situation.
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La Presse de Tunisie
- Transition énergétique : le ministère de l’Industrie œuvre à finaliser le cadre législatif
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Investissements extérieurs : l’Espagne, quatrième partenaire de la Tunisie
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La Presse de Tunisie
- Semences de qualité supérieure : Hausse notable des quantités par rapport à l’année dernière