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Tout ce qu’il faut savoir sur l’amnistie sociale de la CNSS

09. Dezember 2024 um 19:02

Nadia Hadrouk Ben Abdallah, directrice du recouvrement à la Caisse national de sécurité social (CNSS), invitée de Midi Show, ce lundi 9 décembre, a fait part de son opinion sur l’amnistie sociale de la CNSS, qui se terminera le 31 mars 2025.

Elle a mentionné que la caisse compte 55 bureaux régionaux et locaux accessibles à tous les affiliés pour obtenir l’amnistie sociale récemment introduite, soulignant qu’elle concerne 4 millions de personnes concernées, entre entreprises et travailleurs indépendants.

D’après l’intervenante, les dettes se manifestent par le fait que chaque entreprise ne révèle pas les salaires de ses employés et ne verse pas les cotisations trimestrielles. En cas de retard de paiement, des pénalités de retard sont appliquées, allant de 1 à 1,5 %. Quand les entreprises sont confrontées à une accumulation de dettes et de pénalités de retard, elles ne peuvent plus payer leurs dettes.

La nouvelle amnistie sociale repose sur deux mécanismes, explique Nadia Hadrouk Ben Abdallah. L’un des principaux avantages est l’annulation automatique des pénalités de retard, ce qui revêt une grande importance.

En effet, il s’agit d’une dette publique qui offre aux entreprises la possibilité de régler le montant principal de la dette de manière flexible, que ce soit en un seul paiement, ce qui entraîne une annulation complète des pénalités, ou par un échéancier mensuel, pouvant aller jusqu’à cinq ans.

Lire aussi: Amnistie sociale : 10 000 affiliés à la CNSS bénéficient du rééchelonnement

Cependant, cette situation entraînera une réduction des pénalités qui oscillera entre 50 et 75%. Elle soutient que la CNSS met en avant le travail des entreprises organisées qui déclarent de dernière régulière les salaires et paient les cotisations, mettant en lumière l’importance de trouver un équilibre entre soutenir les entreprises en difficulté et obliger toutes les personnes affiliées à la sécurité sociale.

L’invitée de Midi Show a signalé l’importance de régulariser rapidement la situation des travailleurs indépendants, y compris les propriétaires de commerces, les détendeurs des cartes professionnelles et les chauffeurs de taxi. Selon elle, cette catégorie a une plus grande souplesse de paiement que les entreprises, avec la possibilité de prévoir le remboursement du principal sur une période maximale de 60 mois, en plus de l’annulation totale des pénalités de retard, à condition que les mensualités de paiement ne soient pas inférieures à la mensualité, habituellement versée.

En résumé, Nadia Hadrouk Ben Abdallah a expliqué que les buts de l’amnistie sociale sont d’offrir à l’affilié la possibilité de bénéficier de la couverture sociale er de faciliter la régularisation de sa situation au sein de l’entreprise.

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Les dettes extérieures publiques et privées ont totalisé 41,279 milliards de dollars fin 2023

05. Dezember 2024 um 06:30

La Banque mondiale vient de publier son rapport sur la dette internationale 2024, et qui traite les données relatives à l’année 2023. Les chiffres sont à la limite choquants, confirmant qu’une grande partie des problèmes de développement proviennent d’un surendettement qui n’a servi à rien.

Il s’avère que les pays en développement ont dépensé un montant inédit de 1 400 milliards de dollars au titre du service de leur dette extérieure, son niveau le plus élevé depuis 20 ans, et dont 406 milliards de dollars d’intérêts.

 

Un fardeau de dette mondiale

Les pays les plus pauvres et les plus vulnérables ont payé un total de 96,2 milliards de dollars en 2023 pour honorer leurs engagements financiers internationaux. Les remboursements au titre du principal ont diminué de 8% en glissement annuel à 61,6 milliards de dollars. Toutefois, la hausse des taux a coûté cher pour pousser ces charges à 34,6 milliards de dollars, 4 fois le chiffre d’il y a 10 ans.

En raison du resserrement des conditions de crédit, les institutions financières multilatérales sont devenues la principale bouée de sauvetage des économies les plus pauvres. Depuis 2022, les créanciers privés étrangers ont reçu près de 13 milliards de dollars de plus en remboursement de la dette contractée par des emprunteurs du secteur public des pays les plus pauvres. Au cours de la même période, les institutions multilatérales ont injecté près de 51 milliards de dollars de plus.

Les remboursements au titre du principal ont diminué de 8% en glissement annuel à 61,6 milliards de dollars. Toutefois, la hausse des taux a coûté cher pour pousser ces charges à 34,6 milliards de dollars, 4 fois le chiffre d’il y a 10 ans.

Jouer le rôle du prêteur en dernier ressort n’a jamais été le rôle de ces établissements, mais la défaillance du système de financement mondial les a poussés à l’être. Fin 2023, la dette extérieure totale de l’ensemble des pays à revenu faible et intermédiaire a atteint le chiffre record de 8 800 milliards de dollars, soit une augmentation de 8% par rapport à 2020. La progression en pourcentage a été deux fois plus importante pour les pays les plus pauvres, dont la dette extérieure totale a grimpé à 1 100 milliards de dollars, c’est-à-dire une hausse de près de 18%.

En 2023, les taux d’intérêt sur les prêts des créanciers publics ont doublé et excèdent 4%, tandis que les taux appliqués par les créanciers privés ont augmenté de plus d’un point pour atteindre 6%, leur pic en 15 ans. Si les taux d’intérêt mondiaux ont commencé à baisser, ils devraient rester supérieurs à la moyenne qui prévalait au cours de la décennie précédant la pandémie.

 

Chiffres de la Tunisie

En ce qui concerne la Tunisie, les chiffres montrent un encours de dette externe total de 41,279 milliards de dollars. Cela comprend la dette extérieure publique à long terme et garantie par l’État, la dette extérieure privée à long terme non garantie, l’utilisation des crédits du FMI et des droits de tirage spéciaux ainsi que la dette extérieure à court terme. C’est l’endettement de tous les opérateurs économiques. Elle représente 180% des exportations de 2023 et 87% du revenu national brut. Le service de la dette de 2023 a représenté 23% des exportations et 11% du revenu national brut.

En ce qui concerne la dette publique (22,663 milliards de dollars), elle est contractée auprès d’institutions financières multilatérales à hauteur de 58%, dont 18% de la Banque mondiale et 11% de la BAD.

En ce qui concerne la dette publique (22,663 milliards de dollars), elle est contractée auprès d’institutions financières multilatérales à hauteur de 58%, dont 18% de la Banque mondiale et 11% de la BAD. Les créanciers privés ont 17%, alors que les accords bilatéraux ont permis de financer 25% de la dette globale. Nous trouvons en tête de liste la France (5%), l’Allemagne (5%) et le Japon (3%).

Pour le moment, cela reste soutenable. En 2024, nous avons vu une accélération des remboursements nets, ce qui devrait pousser l’encours global à la baisse. Il y a de fortes chances de le passer sous la barre des 40 milliards de dollars d’ici la fin de 2025.

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