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Heute — 12. Oktober 2025Haupt-Feeds

Moyen-Orient : trêve à Gaza, OPEP+ prudente, marchés toniques

Von: hechmi
12. Oktober 2025 um 19:57

Au Moyen-Orient, la semaine a été marquée par la trêve à Gaza et la perspective d’un échange d’otages/détenus, un contexte pétrolier piloté par l’OPEP+, et des signaux macro mitigés. La Banque mondiale relève sa projection de croissance régionale 2025, tandis que les marchés du Golfe réagissent aux facteurs externes et aux prix du pétrole.

Gaza : trêve qui tient, libérations attendues

La trêve entre Israël et le Hamas se poursuit. Des libérations d’otages et de détenus sont attendues, tandis que des responsables internationaux annoncent des déplacements dans la région. Les retours de civils vers des zones détruites se poursuivent et des convois d’aide sont annoncés.

Énergie : OPEP+ prudente, cours du Brent encadrés

Les prix du pétrole ont progressé après l’annonce d’une hausse d’offre plus contenue que prévu par l’OPEP+, dissipant une partie des craintes de surabondance. Le Brent évolue dans une fourchette 60–70 $/b depuis le printemps.

Entreprises : Aramco ajuste ses priorités

Saudi Aramco met en pause plusieurs projets d’expansion dans la chimie, privilégiant d’autres investissements et arbitrant dans un contexte de prix plus faibles ; par ailleurs, les prix contractuels LPG d’octobre ont été réduits.

Indicateurs : Banque mondiale plus optimiste, bourses du Golfe volatiles

La Banque mondiale relève sa croissance 2025 pour la région MENAAP à 2,8 %, tout en pointant les risques liés aux conflits et à l’incertitude. Les places du Golfe ont été partagées sur la semaine, entre soutien des prix de l’énergie et nervosité externe.

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Tunisie : une embellie de croissance fragile…

10. Oktober 2025 um 06:00

La Banque mondiale (BM) entrevoit une légère amélioration de la croissance tunisienne en 2025, estimée à 2,6 %, contre 1,6 % en 2024. Cette progression, portée par une bonne campagne agricole et la relance du secteur de la construction, pourrait donner l’impression d’un regain de vitalité économique. Mais à y regarder de plus près, cette embellie apparaît fragile, conjoncturelle et peu transformative.

Selon le rapport de la Banque mondiale sur la région MENAAP, la croissance tunisienne bénéficiera d’une reprise dans l’agriculture — notamment l’huile d’olive et les céréales — et d’un regain d’activité dans le bâtiment. Ces deux moteurs demeurent cependant hautement volatils : l’agriculture reste tributaire du climat; tandis que la construction dépend d’un financement public limité et d’un investissement privé en repli.

Lire aussi : La BM s’attend à une croissance de 2,6 % pour la Tunisie en 2025

Cette dynamique traduit donc un rebond technique plutôt qu’une relance structurelle. L’économie tunisienne reste à la merci des aléas saisonniers et des contraintes de liquidité; sans qu’une nouvelle base productive ou technologique ne prenne le relais.

Des perspectives déjà en ralentissement

L’institution de Bretton Woods prévoit un ralentissement dès 2026, avec une croissance de 2,5 %, puis 2,2 % en 2027. Le diagnostic reste inchangé : contraintes de financement, déséquilibres macroéconomiques et vulnérabilités structurelles.

Ces signaux confirment l’incapacité du pays à enclencher un cycle de croissance auto-entretenue. L’endettement public, la rigidité de la dépense et la faible productivité du secteur privé continuent d’étouffer l’initiative économique. Autrement dit, la Tunisie avance, mais sans cap clair ni moteur durable.

 

L’institution de Bretton Woods prévoit un ralentissement dès 2026, avec une croissance de 2,5 %, puis 2,2 % en 2027. Le diagnostic reste inchangé : contraintes de financement, déséquilibres macroéconomiques et vulnérabilités structurelles.

L’impact sous-estimé du contexte international

Le rapport évoque aussi les effets indirects des nouvelles taxes commerciales américaines, susceptibles de réduire les exportations tunisiennes de 0,5 %. Cette estimation reste prudente. Car au-delà des échanges directs avec les États-Unis, la Tunisie pourrait subir indirectement les répercussions du ralentissement européen, principal débouché de ses exportations industrielles.

Dans un contexte de tensions commerciales globales et de durcissement monétaire, la marge de manœuvre extérieure du pays demeure extrêmement étroite.

Femmes et emploi : un potentiel inexploité

Intitulé « Emploi et Femmes : Talents inexploités, croissance non réalisée », le rapport met en lumière un autre frein majeur : la faible participation féminine au marché du travail, la plus basse au monde, avec seulement une femme active sur cinq.

Pour la Tunisie, cette donnée est particulièrement alarmante. Alors que le niveau d’éducation des femmes dépasse désormais celui des hommes dans plusieurs disciplines, leur marginalisation économique prive le pays d’un levier de croissance inclusive. Une meilleure intégration des femmes dans les circuits productifs pourrait accroître la richesse nationale de manière significative, selon plusieurs études de la Banque mondiale et du FMI.

 

Le rapport met en lumière un autre frein majeur : la faible participation féminine au marché du travail, la plus basse au monde, avec seulement une femme active sur cinq.

Une embellie sous perfusion

En définitive, la prévision de croissance de 2,6 % constitue une bouffée d’air, mais non un signal de redressement. Elle repose sur des ressorts temporaires et s’inscrit dans un environnement économique toujours contraint.

 

Pour consolider la trajectoire de croissance, le pays devra surtout miser sur la diversification de ses moteurs économiques, la mobilisation du capital humain féminin, et la restauration de la confiance des investisseurs. C’est à ce prix que l’embellie de 2025 pourrait devenir le point de départ d’une véritable relance.

 

In fine, au risque de se répéter, sans réformes profondes — modernisation des entreprises publiques, révision du système de subventions, réforme fiscale, et amélioration du climat des affaires — la Tunisie continuera d’enchaîner des cycles de reprise sans transformation.

Pour consolider la trajectoire de croissance, le pays devra surtout miser sur la diversification de ses moteurs économiques, la mobilisation du capital humain féminin et la restauration de la confiance des investisseurs. C’est à ce prix que l’embellie de 2025 pourrait devenir le point de départ d’une véritable relance.

 

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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Tunisie : la Banque mondiale prévoit une baisse du déficit budgétaire d’ici 2027

09. Oktober 2025 um 16:11
Tunisie : la Banque mondiale prévoit une baisse du déficit budgétaire d’ici 2027

Selon le dernier rapport de la Banque mondiale publié le 7 octobre 2025, la Tunisie devrait enregistrer une amélioration progressive de ses équilibres macroéconomiques d’ici 2027. Le déficit budgétaire, estimé à 5,7 % du PIB en 2025, devrait reculer à 4,4 % en 2027, grâce notamment à une meilleure maîtrise de la masse salariale et […]

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La BM décaisse 7 milliards $ pour soutenir la transformation économique du Sénégal

09. Oktober 2025 um 09:50

Le Forum Invest in Senegal 2025 s’est déroulé les 7 et 8 octobre au Centre international de conférences Abdou Diouf (CICAD). Avec un message fort : la Banque mondiale  confirme son rôle de catalyseur en faveur de la croissance économique et de l’investissement privé au Sénégal.

L’institution de Bretton Woods, à travers ses bras opérationnels, à savoir IFC, IDA et MIGA, a annoncé un engagement global de près de 7 milliards de dollars. Cette enveloppe, considérée comme stratégique, est destinée à appuyer des projets structurants, stimuler l’innovation, accélérer le développement de l’AgTech, et accompagner la Vision Sénégal 2050, rapporte le site sénégalais senego.com.

Par ailleurs, parmi les principales annonces, on retiendra l’agriculture en Afrique (AAAP), un chantier phare pour digitaliser l’agriculture, améliorer les rendements et booster la compétitivité du secteur.

– La signature d’un mandat de conseil entre l’IFC et l’ONAS (Office national de l’assainissement du Sénégal), visant à moderniser les infrastructures à travers un partenariat public-privé (PPP).

– L’octroi d’un prêt de l’IFC à la Banque Islamique du Sénégal (BIS), destiné à renforcer le financement des PME et à soutenir l’économie locale.

AgTech en vedette

Le 8 octobre a été consacré à la “Journée AgTech“, placée sous le signe de la technologie au service de l’agriculture. Dans ce cadre, start-up, investisseurs et partenaires internationaux se sont réunis pour explorer des solutions innovantes et favoriser les connexions entre les porteurs de projets et les bailleurs, indique encore le site senego.com.

In fine, avec cette nouvelle édition du FII, le Sénégal s’affirme comme un pôle d’attraction pour l’investissement international, en misant sur la modernisation, la transition numérique et une agriculture durable. La Banque mondiale, en ligne avec ses priorités pour l’Afrique, entend faire de ce forum une plateforme concrète de partenariats et de financements au service du développement.

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Un vent de reprise souffle sur l’économie tunisienne

08. Oktober 2025 um 09:25

Après plusieurs années de croissance atone, la Tunisie semble amorcer une phase de stabilisation et de redressement économique. Selon la Banque mondiale, le pays devrait enregistrer une croissance de 1,9 % en 2025, contre 1,4 % en 2024, portée par le tourisme, l’agriculture et les industries exportatrices. Le Fonds monétaire arabe anticipe même une hausse jusqu’à 3,2 %, à condition de poursuivre les réformes structurelles et d’améliorer le climat des affaires. (Ph. Port de Radès : la connectivité portuaire et logistique demeurent le talon d’Achille de l’économie tunisienne).

Sabrine Bouzeriata *

La Tunisie a lancé sa stratégie nationale d’industrialisation et d’innovation 2035, en partenariat avec la Banque africaine de développement (BAD). Les objectifs : créer 840 000 emplois industriels et porter la valeur des exportations à 36 milliards de dinars d’ici 2035. Et les axes clés : innovation, durabilité, internationalisation et intégration régionale.

Un potentiel industriel solide

Selon la BAD, «la Tunisie dispose d’un potentiel industriel solide, à condition de soutenir les PME et de renforcer les chaînes de valeur locales».

En plus de l’Union européenne (UE), son partenaire historique stratégique qui représente encore entre 70 à 80% de ses échanges, la Tunisie développe des alliances économiques régionales et internationales avec l’Afrique par l’intégration au Marché commun de l’Afrique orientale et australe (Comesa) et à la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf) pour accéder à de nouveaux marchés.

Au Moyen-Orient, elle relance ses anciens partenariats avec les Émirats arabes unis et l’Arabie Saoudite pour l’investissement et l’innovation technologique, notamment dans l’intelligence artificielle.

Ces initiatives renforcent la diversification économique et positionnent le pays comme un hub régional pour les PME et les jeunes talents.

PME et innovation, moteurs du renouveau

Les PME, représentant plus de 90 % du tissu économique tunisien, bénéficient désormais d’une attention particulière.

La stratégie nationale vise à simplifier les procédures administratives ; faciliter l’accès au financement ; et encourager l’innovation et l’internationalisation.

Ces mesures sont essentielles pour stimuler l’emploi et renforcer la résilience économique face aux défis internationaux.

Malgré des défis persistants (surendettement, infrastructures vétustes, instabilité politique…), plusieurs indicateurs sont encourageants : une inflation en baisse à 5,6 % en avril 2025, son plus bas niveau depuis 2021 ; un déficit du compte courant réduit à 1,7 % du PIB ; une possibilité d’augmenter le PIB de 4 à 5 % grâce à l’amélioration de la connectivité portuaire et logistique, qui demeure le talon d’Achille de l’économie tunisienne et tarde à être améliorée comme le préconise les experts et les partenaires internationaux.

Une économie qui se relève

Ces chiffres traduisent sinon une reprise économique après une des années de croissance atone, du moins de redressement progressif et de consolidation d’un modèle économique plus résilient et qui demeure attractif pour les investisseurs dans certains secteurs, comme les énergies renouvelables et l’innovation technologique.

Les initiatives récentes montrent que la Tunisie se redresse avec détermination, avec un modèle économique qui allie industrialisation, innovation et ouverture internationale. Les alliances africaines et arabes, la promotion des PME et l’accent mis sur les startups innovantes constituent autant de leviers pour transformer cette reprise fragile en croissance durable et inclusive.

La Tunisie avance avec prudence mais détermination. Un nouveau souffle économique traverse le pays, porté par la jeunesse, les entrepreneurs et la volonté de créer un avenir stable et prospère.

* Journaliste et écrivaine.

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Banque mondiale : La Tunisie attendue à 2,6% de croissance en 2025

07. Oktober 2025 um 14:55

L’économie tunisienne devrait enregistrer une croissance de 2,6% en 2025, soutenue par la reprise de la production agricole – notamment de l’huile d’olive et des céréales – et par une relance du secteur de la construction, selon le dernier rapport de la Banque mondiale (BM) sur la région MENAAP (Moyen-Orient, Afrique du Nord, Afghanistan et Pakistan).

La Banque mondiale prévoit un léger rebond de l’activité économique tunisienne après une année 2024 marquée par des tensions budgétaires et une sécheresse persistante.

L’agriculture devrait constituer le principal moteur de cette croissance, grâce à une meilleure campagne oléicole et à des récoltes céréalières plus abondantes. Le secteur de la construction, dopé par quelques projets d’infrastructure, contribuerait également à ce regain.

À moyen terme (2026–2027), la croissance se stabiliserait autour de 2,4%, freinée par des conditions de financement limitées et des barrières structurelles à l’entrée sur les marchés.

Finances publiques : un déficit en légère amélioration

Le déficit budgétaire devrait s’établir à 5,7% du PIB en 2025, avant de se réduire à 4,4% en 2027, sous l’effet d’une meilleure maîtrise de la masse salariale et des subventions.

La dette publique, actuellement proche de 84,5% du PIB, baisserait légèrement pour atteindre 83,6% en 2027, traduisant une amélioration marginale de la trajectoire d’endettement.

Le déficit du compte courant devrait s’élargir à 2,7% du PIB en 2025, en raison d’un déséquilibre commercial accru, malgré la progression modérée des recettes touristiques et la baisse du prix du pétrole.

La Banque mondiale anticipe une détérioration graduelle jusqu’à 3,1% du PIB en 2027, en lien avec la stagnation des investissements étrangers et les contraintes persistantes sur le financement extérieur.

Face à ce contexte, les autorités tunisiennes pourraient être amenées à recourir à de nouveaux emprunts en devises auprès de la Banque centrale pour combler les besoins de financement.

Réformes nécessaires pour consolider la croissance

Le rapport souligne que les perspectives économiques demeurent vulnérables à plusieurs risques : la rareté du financement extérieur, la poursuite de la sécheresse et les incertitudes du commerce international.

Toutefois, une amélioration notable serait envisageable si la Tunisie accélérait les réformes structurelles, notamment la modernisation des entreprises publiques, la discipline budgétaire et la stimulation de la concurrence.

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La BM s’attend à une croissance de 2,6 % pour la Tunisie en 2025

07. Oktober 2025 um 08:07

La Banque mondiale a relevé ses prévisions de croissance pour les économies de la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord à 2,8 % en 2025. Soit une légère augmentation par rapport à ses estimations publiées en juin dernier.

Cette révision est soutenue par la suppression progressive des réductions de l’offre de pétrole décidées par l’alliance OPEP+, ainsi que par une forte expansion des activités non pétrolières dans les pays du Golfe, offrant ainsi une double impulsion aux économies de la région.

La BM prévoit que l’activité économique au Moyen-Orient et en Afrique du Nord continuera de s’améliorer en 2026 pour atteindre une croissance d’environ 3,3 %. Toutefois, cela représente une baisse de 40 points de base par rapport à ses prévisions de la mi-année, qui avaient également fait l’objet d’une révision à la baisse du même ordre.

Les pays du Golfe accélèrent

Les pays du Golfe sont les principaux moteurs de la croissance régionale, en tête desquels l’Arabie saoudite, qui devrait enregistrer une croissance de 3,2 % en 2025, portée par une augmentation de la production pétrolière et une forte activité dans les secteurs non pétroliers, en particulier les services. Ces prévisions représentent une révision à la hausse de 0,4 % par rapport aux estimations de juin pour la plus grande économie arabe.

La croissance devrait s’accélérer au cours des deux années suivantes pour atteindre 4,3 % en 2026 et 4,4 % en 2027. Ce qui constitue toutefois une légère baisse par rapport aux prévisions précédentes.

Quant aux Émirats arabes unis, ils maintiendront un rythme de croissance stable à moyen terme, avec une expansion de leur économie de 4,8 % en 2025. Soit une révision à la hausse de 0,2 point de pourcentage par rapport aux prévisions précédentes, grâce à des contributions notables des secteurs des services financiers, de la construction, du transport et de l’immobilier.

S’agissant de l’ensemble de la région du Golfe, la Banque mondiale a rehaussé ses prévisions de croissance économique de 20 points de base, pour atteindre 3,5 % en 2025, notant que la croissance devrait s’accélérer dans l’ensemble des pays de la région.

L’Egypte commence à voir le bout du tunnel

Pour l’Afrique, l’Egypte a bénéficié d’une vision optimiste. Le pays suit depuis l’année dernière un programme de réformes en accord avec le Fonds monétaire international.

La Banque prévoit une croissance de 4,5 % de l’économie égyptienne pour l’exercice budgétaire 2024-2025, qui s’est terminé en juin dernier — soit une hausse de 0,7 % par rapport aux prévisions précédentes.

Ces perspectives positives s’expliquent par le fait que l’Égypte commence à récolter les premiers bénéfices des réformes convenues avec le FMI. Lesquelles incluent la libéralisation du taux de change, le renforcement de la discipline budgétaire par l’instauration de plafonds aux investissements publics et la rationalisation des subventions. Sur cette lancée, la croissance moyenne devrait atteindre 4,6 % jusqu’en 2026-2027.

2,6 % de croissance pour la Tunisie en 2025

En ce qui nous concerne, la Tunisie devrait enregistrer une croissance de 2,6 % en 2025, tirée par une reprise de la production agricole, notamment de l’huile d’olive et des céréales, ainsi que par une augmentation de l’activité dans le secteur de la construction. Toutefois, sur la période 2026–2027, la croissance devrait se modérer à une moyenne de 2,4 %, en raison d’un environnement de financement restreint. Elle serait de 2,5 % en 2026 et 2,2 % en 2027.

Le rapport a également estimé l’impact des droits de douanes américains sur nos exportations. Dans le scénario qui suppose l’application de droits de douane à la fois spécifiques aux pays et aux produits, la Tunisie pourrait voir ses exportations reculer de 0,5 %. Dans un scénario alternatif où les droits de douane spécifiques aux pays sont suspendus, mais où les tarifs sur certains produits, l’effet est négligeable.

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BM – FMI : comment sortir les petits agriculteurs de la pauvreté

06. Oktober 2025 um 10:20

80 % des aliments que le monde consomme sont à leur actif. Ils sont pourtant « confrontés à la pauvreté ». Vous l’avez deviné, il s’agit des petits agriculteurs qui, malheureusement, manquent souvent d’outils modernes et sans accès aux marchés.

Peut-être pas plus longtemps, car, les prochaines assemblées annuelles de la Banque mondiale et du FMI ont décidé de s’y pencher en consacrant une thématique : « Comment les leviers des financements et des technologies peuvent-ils transformer la petite agriculture en un moteur de croissance durable, d’emplois et de sécurité alimentaire ? ». C’est ce qu’on peut lire sur le site de l’institution de Bretton Woods, sous le titre “Financer l’agroalimentaire pour stimuler l’emploi“.

Dans cet ordre d’idées, le groupe de la Banque mondiale (BM) a lancé une nouvelle initiative dénommée “AgriConnect“. Son objectif est de transformer la petite agriculture en un moteur de croissance durable, d’emplois et de sécurité alimentaire.

Pour ce faire, la BM et le FMI réuniront, le 14 octobre prochain, des experts et d’autres financiers pour apporter des solutions à la question suivante : « Comment les leviers des financements et des technologies peuvent-ils doper l’agriculture et créer de bons emplois ? »

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Le FMI prévoit une situation mitigée en matière d’inflation mondiale 

03. Oktober 2025 um 11:46

Le Fonds monétaire international (FMI) s’attend à une situation mitigée en ce qui concerne l’inflation mondiale. Pour cause, les entreprises aux États-Unis et dans d’autres pays qui ont augmenté leurs tarifs douaniers ont jusqu’à présent absorbé une grande partie de ces derniers. Tandis que la demande reste faible dans les principaux pays exportateurs comme la Chine.

C’est ce qu’a déclaré, jeudi 2 octobre, la porte-parole du FMI, Julie Kozack, qui s’exprimait lors d’une conférence de presse régulière. Elle souligne que l’économie mondiale a fait preuve de résilience face à l’incertitude concernant les tarifs douaniers. Et ce, alors que le FMI et la Banque mondiale se préparent à leurs réunions annuelles à Washington dans les prochaines semaines.

« Nous constatons que la croissance mondiale est restée solide au premier semestre. Mais nous commençons à observer des signes de ralentissement à l’échelle mondiale. En matière d’inflation, le tableau mondial est plutôt contrasté », ajoute Mme Kozack.

Si la répercussion de certains droits de douane sur les hausses de prix contribue à la hausse de l’inflation sous-jacente aux États-Unis, l’inflation globale progresse plus rapidement au Royaume-Uni, en Australie et en Inde. Cependant, les pressions inflationnistes sont « très contenues » en Chine et dans d’autres pays asiatiques. Reflétant ainsi l’impact des droits de douane sur la demande de leurs exportations.

« Nous constatons que les entreprises absorbent une partie de l’impact des droits de douane. Ce qui semble expliquer en partie l’effet relativement limité sur l’inflation aux États-Unis jusqu’à présent », estime Julie Kozack. « La question est de savoir combien de temps cela va durer », poursuit-elle.

Par ailleurs, elle note que le prochain rapport sur les Perspectives de l’économie mondiale du FMI, qui sera publié le 14 octobre, examinera les effets des tarifs douaniers sur l’économie américaine et l’inflation.

Interrogé sur l’impact économique du shutdown aux États-Unis, Mme Kozack indique que « l’impact dépendra en grande partie de la durée et des modalités de la fermeture. Et nous espérons qu’un compromis pourra être trouvé pour garantir le financement complet du gouvernement fédéral ».

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Tunisie – croissance 2025 : Le Fonds Monétaire Arabe nettement plus optimiste que le FMI et la BM

08. August 2025 um 11:00

Le Fonds Monétaire Arabe (FMA) a récemment annoncé une prévision de croissance d’environ 3,2 % pour la Tunisie en 2025, information qui vient d’être relayée aujourd’hui par l’agence TAP. Cette projection contraste avec les estimations plus prudentes d’autres institutions internationales telles que le Fonds monétaire international (FMI) ou la Banque mondiale.

Des perspectives contrastées selon les institutions

Le FMA mise sur une croissance plus dynamique, conditionnée par la poursuite des réformes économiques, notamment en matière de financement, de maîtrise du déficit budgétaire et d’amélioration du climat des investissements.

En revanche, le FMI prévoit une croissance plus faible, autour de 1,4 % pour 2025 et 2026, avec une inflation encore élevée. La Banque mondiale estime quant à elle une croissance intermédiaire à 1,9 %, portée par une amélioration sectorielle limitée.

De son côté, la Banque africaine de développement (BAD) anticipe une croissance similaire à celle de la Banque mondiale, tandis que des analystes privés tablent sur une croissance plus modeste, autour de 1,5 %.

InstitutionPrévision de croissance en 2025
Fonds Monétaire Arabe (FMA)~3,2 %
Banque mondiale1,9 %
Banque africaine de développement1,9 %
Allianz Trade (privé)1,5 %
FMI1,4 %

L’importance cruciale des réformes pour la trajectoire économique

Ces différences illustrent l’impact des hypothèses et approches diverses des institutions. Le FMA fait preuve d’optimisme conditionnel aux réformes, tandis que le FMI et les autres restent prudents face aux défis économiques et sociaux.

La réussite des réformes et la stabilité macroéconomique détermineront la trajectoire future de la Tunisie.

Lire aussi:

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Tunisie – Banque mondiale : Cap sur les réformes et les investissements pour l’emploi

La Tunisie renforce son partenariat stratégique avec la Banque mondiale et l’IFC, dans le cadre de son prochain Plan national de développement. Au cœur des discussions : gouvernance, justice sociale et projets créateurs d’emplois, notamment dans les énergies renouvelables et l’agroalimentaire.

Le Secrétaire d’État auprès du ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ben Ayed, a reçu ce lundi 30 juin 2025 le Représentant résident de la Banque mondiale en Tunisie, Alexandre Arobbio, ainsi que Sarah Morsi, Représentante résidente de la Société financière internationale (IFC). Une rencontre qui s’inscrit dans une dynamique de consolidation des relations avec les institutions financières internationales, à l’heure où la Tunisie prépare son Plan national de développement 2026-2030.

À cette occasion, le Secrétaire d’État a salué la solidité d’un partenariat vieux de plus de soixante ans entre la Tunisie et la Banque mondiale. Il a appelé à l’intensification de l’appui international dans la mise en œuvre d’un programme de réformes « ambitieux », fondé sur une amélioration de la gouvernance, la réduction des disparités régionales et la promotion d’une justice sociale équitable.

Ce programme est directement lié aux grandes orientations du futur Plan national de développement, actuellement en cours d’élaboration selon une approche participative et inclusive. L’enjeu est de traduire ces priorités en actions concrètes et en investissements structurants, avec l’appui des partenaires internationaux.

Des projets à fort impact dans des secteurs stratégiques

Pour leur part, les représentants de la Banque mondiale et de l’IFC ont réaffirmé leur engagement à soutenir la Tunisie, tant sur le plan technique que financier. Ils ont insisté sur l’importance de la coordination et de l’efficience dans la mise en œuvre des projets en cours, notamment ceux réalisés dans le cadre de partenariats public-privé (PPP).

Sarah Morsi, de l’IFC, a particulièrement mis en avant les investissements dans des secteurs porteurs comme les énergies renouvelables et les industries agroalimentaires, reconnus pour leur potentiel en matière de création d’emplois durables. Elle a également exprimé la volonté de l’IFC de renforcer son soutien aux projets alignés sur les priorités nationales, dans un esprit de co-construction avec les autorités tunisiennes.

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