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Gestern — 08. September 2025Haupt-Feeds

La Chine intensifie ses achats du GNL russe, quitte à fâcher Trump

08. September 2025 um 14:39

La Chine semble mettre en place un système pour importer régulièrement des cargaisons de gaz naturel liquéfié (GNL) en provenance de Russie qui a été sanctionné par les États-Unis. Cette mesure mettra à l’épreuve la volonté de l’administration Trump de punir Pékin pour ses efforts visant à freiner les revenus énergétiques de Moscou.

Après avoir réalisé sa première exportation dans le cadre du projet russe « Arctic LNG 2 » fin août, la Chine s’apprête à acheter davantage de GNL russe, inscrit sur la liste noire. Et elle a désigné le terminal de Beihai, dans le sud de la Chine, pour réceptionner les cargaisons, rapporte lundi 8 septembre Bloomberg. En choisissant un port unique avec une exposition internationale limitée, Pékin devrait pouvoir protéger son secteur gazier de toutes représailles.

Les achats sont également effectués par l’intermédiaire d’une société peu connue afin de dissimuler l’utilisateur final réel. C’est ce qu’indiquent des sources qui ont demandé l’anonymat.

Parallèlement, les importateurs chinois, dont l’entreprise publique Cnooc, détournent leurs livraisons habituelles de Beihai pour éviter d’être bloqués dans les échanges commerciaux et d’entrer en conflit avec les États-Unis, premier exportateur mondial de GNL. Plusieurs négociants étrangers évitent le port pour la même raison, ont-ils ajouté.

La première cargaison chinoise d’Arctic LNG 2 est arrivée avant la rencontre de Vladimir Poutine avec son homologue chinois. Ce qui a été largement perçu comme un geste symbolique. En continuant d’accepter ces livraisons, Pékin envoie un message plus fort et menace également de se joindre aux efforts de Washington pour faire pression sur Moscou au sujet de la guerre en Ukraine.

Alors que l’administration Trump a pointé du doigt l’Inde pour son commerce pétrolier avec Moscou, Pékin a jusqu’à présent échappé à des critiques similaires ou à des sanctions économiques.

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L’OPEP+ augmentera sa production quotidienne de 137 000 barils en octobre

08. September 2025 um 11:45

Huit pays membres de l’OPEP+, réunis dimanche 7 septembre, ont convenu d’augmenter leur production quotidienne de pétrole en octobre de 137 000 barils. C’est ce qu’annonce l’organisation dans un communiqué

Le marché pétrolier est en équilibre et la mise en œuvre de l’accord s’effectuera à un très haut niveau. Ainsi déclare le vice-Premier ministre russe, Alexandre Novak, s’exprimant à la télévision d’État après la conférence de l’OPEP+.

D’ailleurs, les marchés parient que les prix du pétrole Brent tomberont même en dessous des 60 dollars le baril d’ici décembre. Et ce, en raison de l’offre excédentaire qui résultera de l’augmentation de la production des membres de l’OPEP+, rapporte Bloomberg.

A cet égard, notons que le prix du brut Brent s’établissait à 65,50 dollars le baril vendredi 5 septembre, en baisse de 2,22 %. Tandis que le brut américain West Texas Intermediate clôturait à 61,87 dollars, en baisse de 2,54 %.

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Pas de rupture postale entre la Tunisie et les USA

07. September 2025 um 15:23

Si l’on en croit l’agence postale de l’ONU, dans un communiqué publié samedi 6 septembre, environ 90 pays ont suspendu totalement ou partiellement leurs services postaux avec les États-Unis « jusqu’à ce qu’une solution soit mise en œuvre ».

Suite à la décision de Donald Trump d’imposer des taxes sur les colis postaux en provenance des pays étrangers – mesure qui s’inscrit dans sa guerre commerciale mondiale -, une centaine d’opérateur postaux à travers le monde ont préféré soit suspendre totalement ou partiellement leurs services vers les États-Unis.

En effet, Donald Trump a supprimé l’exemption « de minimis » – c’est-à-dire “trop petits pour avoir de l’importance,” en latin – depuis le 29 août, une mesure qui exonérait de droits de douane les marchandises d’une valeur inférieure ou égale à 800 dollars (moins de 2 500 dinars). Il faut dire que ces dernières représentaient plus de quatre millions de colis par jour. Mais ça c’était avant.

En revanche, à notre connaissance, la Tunisie n’a pour le moment pas officiellement annoncé la suspension de ses services postaux avec les États‑Unis. Et aucune source n’indique que La Poste tunisienne aurait interrompu les envois ou réceptions des colis vers ou depuis les États‑Unis.

A rappeler toutefois que pendant la pandémie du Covid-19, la Poste tunisienne avait suspendu momentanément l’expédition et la réception des colis internationaux en raison de fermetures de frontières et de restrictions sanitaires ; mesures sont désormais obsolètes.

Mais pour avoir le cœur net, et si vous avez un souci concernant un envoi spécifique, mieux contacter directement La Poste tunisienne ou utiliser le site de suivi « Rapid Poste » pour vérifier l’état de votre colis.

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Trump agite la carte des droits de douane pour forcer la main au Japon

06. September 2025 um 15:29

Les exportations japonaises pourraient être confrontées à des droits de douane plus élevés si le pays ne parvenait pas à financer les choix d’investissement de Donald Trump, selon un document décrivant une initiative de financement de 550 milliards de dollars convenue par les deux pays.

Trump sélectionnera les projets sur la base des recommandations d’un comité d’investissement dirigé par le secrétaire américain au Commerce, Howard Lutnick, selon le protocole d’accord pour le mécanisme signé par Lutnick et son homologue japonais, Ryosei Akazawa, à Washington jeudi 4 septembre.

Lutnick a déclaré que les tarifs sur les produits japonais « augmenteraient à nouveau » si le pays ne respectait pas les termes de l’accord – qui fait partie d’un pacte commercial plus large conclu par les deux pays en juillet.

« Disons qu’à mi-chemin, après avoir investi 250 milliards de dollars, ils s’arrêtent et disent : « Je ne veux plus vous envoyer d’argent ». Les tarifs douaniers, vous savez, remontent aussitôt », a noté Lutnick dans l’émission Surveillance de Bloomberg Television.

Le comité d’investissement intégrera la contribution du Japon par le biais d’un comité distinct, tandis que les investissements seront effectués jusqu’au 19 janvier 2029, selon le mémorandum, une période qui coïncide avec la fin du mandat de Trump.

« L’idée est de créer des chaînes d’approvisionnement au sein des États-Unis », a indiqué Akazawa à Washington dans la soirée de jeudi 4 septembre. « Il est donc naturel que les intentions américaines, et plus particulièrement celles du président Trump, soient fortement reflétées », a-t-il souligné.

Le fonds d’investissement fait partie d’un accord commercial conclu avec les États-Unis qui plafonne à 15% les droits de douane globaux sur les produits japonais et les droits de douane sectoriels sur les automobiles. L’administration Trump a inclus des modalités de financement similaires dans d’autres accords commerciaux, notamment celui des États-Unis avec la Corée du Sud.

Bien que l’accord américano-japonais ait été conclu le 22 juillet, les droits de douane sur les automobiles sont restés à 27,5%, les droits existants s’ajoutant aux nouveaux droits imposés cette année. Trump a signé jeudi un décret visant à réduire les droits de douane à 15% et à mettre un terme à leur accumulation, une mesure qui offre une victoire limitée au Premier ministre japonais, Shigeru Ishiba, en difficulté, alors qu’il lutte pour conserver le pouvoir à Tokyo, face aux appels à sa démission.

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L’or vers sa meilleure hausse hebdomadaire depuis trois mois

05. September 2025 um 09:55

Le cours de l’or est en passe d’enregistrer sa meilleure hausse hebdomadaire depuis trois mois. Et ce, stimulé par les anticipations croissantes d’une baisse des taux d’intérêt américains ce mois-ci.

Tôt ce matin du 5 septembre, l’or au comptant est en hausse de 0,1 % à 3 550,41 $ l’once, se rapprochant de son plus haut historique de 3 578,50 $ atteint mercredi.

Le métal jaune a augmenté de 3 % depuis le début de la semaine du 1er août, selon Reuters. Les contrats à terme sur l’or américain pour livraison en décembre ont augmenté de 0,1 % à 3 609,10 $.

L’or, qui ne génère pas de rendement, prospère généralement dans un environnement de taux d’intérêt bas.

Parmi les autres métaux précieux, l’argent au comptant a augmenté de 0,1 % à 40,70 $ l’once, le platine a gagné 1,1 % à 1 382,18 $ et le palladium a progressé de 0,1 % à 1 129,12 $.

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L’Afrique du Sud renforce ses liens commerciaux avec l’Inde

04. September 2025 um 18:56

Un accord préliminaire a été signé mercredi 3 septembre entre les chambres de commerce d’Afrique du Sud et d’Inde, établissant un cadre de partenariat.

La Chambre de commerce Inde-Afrique du Sud (ISACC) et l’India Commonwealth Trade Council (ICTC) ont annoncé la signature d’un protocole d’accord visant à renforcer les liens économiques. Cette initiative fait suite à la visite de travail du ministre sud-africain du Commerce, de l’Industrie et de la Concurrence, Parks Tau, à New Delhi.

Un protocole d’accord est un document qui décrit un accord entre deux ou plusieurs parties, exprimant une intention commune ou un cadre pour un partenariat ou une action commune.

La signature du protocole d’accord entre l’ISACC et l’ICTC vise à promouvoir la coopération économique mutuelle et le partenariat entre les entreprises indiennes et sud-africaines.

Pradeep Ramlall, de la Chambre de commerce Inde-Afrique du Sud (ISACC), a déclaré qu’il était nécessaire de collaborer avec les chambres de petites entreprises en Inde, « parce que nous avons besoin d’une stratégie ciblée plutôt que d’une approche à grande échelle ».

« Il s’agit de contacts interpersonnels, interentreprises, car de nombreux investisseurs envisagent de pénétrer le marché sud-africain, mais ce protocole d’accord leur permettra de passer par la chambre, où ils ont l’influence appropriée ».

Ramlall a ajouté que la signature de protocoles d’accord avec diverses chambres plus petites à travers l’Inde leur permet également d’impliquer des groupes d’intérêt plus petits, plutôt que de les exclure de la conversation. « Nous avons des objectifs spécifiques et nous nous intéressons également aux infrastructures, car les énergies renouvelables sont un enjeu majeur, et il existe d’autres projets d’infrastructure dans le secteur médical, car l’Inde est devenue une plaque tournante pour les fabricants de génériques à bas prix.

Il a expliqué qu’une chambre joue un rôle important pour attirer les investisseurs et que l’Afrique du Sud accueille favorablement les capitaux propres dans le pays.  « Le marché est ouvert, mais il faut gérer l’entrée sur ces marchés, car il y a toujours la peur d’être dupé, et c’est là que ces chambres jouent un rôle important. »

« De nombreux pays sont isolés et subissent l’impact des droits de douane. Nous souhaitons intervenir et être le point de contact privilégié pour répondre aux besoins financiers de ces pays. Nous ouvrons des portes pour que leur développement ne soit pas affecté », a-t-il conclu.

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IATF 2025: « Faire de la ZLECAF le moteur de la transformation économique du continent »

04. September 2025 um 15:23

 Le secrétaire général de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF) Wamkele Keabetswe Mene  a souligné lors de son allocution de la  4e édition de la Foire Commerciale Intra-Africaine que « le leadership de l’Algérie dans la co-organisation de cet événement emblématique témoigne non seulement de sa position stratégique comme pont entre l’Afrique du Nord, le reste du continent et les marchés mondiaux, mais aussi de son engagement profond envers l’agenda d’intégration de l’Afrique. »

Il estime que la Foire Commerciale Intra-Africaine est le véritable marché du continent, un lieu où se rencontrent entreprises, investisseurs, gouvernements et innovateurs pour transformer la politique en actions concrètes.

Et de poursuivre: « Depuis sa création, cette foire a permis de combler les lacunes d’information sur le commerce et l’investissement en Afrique. Elle a facilité l’accès aux marchés, la mise en valeur des produits et services africains, ainsi que l’attraction d’investissements indispensables. Plus encore, elle est devenue le cadre privilégié où se forgent de réels partenariats, où se concluent des accords et où se renforcent les chaînes de valeur régionales. »

Selon lui, les résultats parlent d’eux-mêmes. Lors de la troisième édition au Caire en 2023, près de 28 000 participants et quelque 2 000 exposants ont généré des accords commerciaux et d’investissement de plus de 43 milliards de dollars US. Ces chiffres illustrent notre ferme volonté d’intensifier nos échanges intra-africains. Ici à Alger, nous attendons plus de 35 000 participants, 2 000 exposants, et des accords dépassant 44 milliards de dollars US. Mais le réel succès de la Foire s’évalue aussi en emplois créés, PME autonomisées, femmes et jeunes intégrés aux chaînes de valeur, et nouvelles opportunités de marché ouvertes.

Par ailleurs, il faut dire que le thème de cette année, « Porte d’entrée vers de nouvelles opportunités », est particulièrement approprié. Ainsi il souligne le rôle de l’Algérie comme hub connectant les marchés africains, ainsi que notre ambition collective de faire de la ZLECAF le moteur de la transformation économique du continent.

Cette ambition est d’une urgence majeure. Le contexte mondial actuel, marqué par de nombreuses incertitudes et des recompositions des échanges, rappelle que l’Afrique doit avancer unie et rapidement. Pour renforcer notre résilience et défendre nos intérêts communs, il nous faut accélérer la mise en œuvre de la ZLECAF.

Il convient de noter que la ZLECAF porte déjà ses fruits. En 2024, les échanges intra-africains ont connu une forte reprise, atteignant 220,3 milliards de dollars, soit une hausse de 12,4% par rapport à 2023, selon le rapport sur le commerce africain 2025 de la BAD. Cette dynamique traduit une confiance croissante dans notre modèle d’intégration.

Au-delà des chiffres, on observe une diversification progressive de la nature des échanges. Si les matières premières restent prépondérantes, les secteurs de la machinerie, de l’automobile, de l’agroalimentaire, des produits chimiques et de l’électronique connaissent une croissance significative. Ce changement traduit la transition du continent vers une industrialisation plus diversifiée, soutenue par des chaînes logistiques et manufacturières renforcées.

À travers l’adoption de huit protocoles et d’instruments de mise en œuvre tels que les règles d’origine, le certificat électronique d’origine, le système panafricain de paiement et de règlement, la stratégie d’engagement du secteur privé et le Fonds d’ajustement de la ZLECAF, il conclut dans ce contexte que le Protocole sur le commerce digital ouvre en particulier de nouvelles perspectives pour le commerce électronique, la fintech et les services TIC. Bien exploité, il peut générer des millions d’emplois et garantir que le continent ne soit pas marginalisé dans l’économie numérique. 

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La Russie sous pression : la rente pétro-gazière s’effondre, le budget vacille

03. September 2025 um 19:22

La Russie est en train de vivre un choc économique majeur. En 2025, ses exportations de pétrole, de gaz et de charbon se sont effondrées de 50%, privant l’État d’un tiers de ses revenus budgétaires. Une conséquence directe de la guerre en Ukraine et des sanctions internationales. C’est ce qu’indique le site legaz.fr.

  • -50% d’exportations fossiles depuis le début de la guerre
  • 1/3 du budget national envolé
  • 60% des exportations russes dépendent encore du pétrole, du gaz et du charbon
  • 40% du budget de l’État va à l’armée.

 

Ce n’est pas étonnant en ce sens que le pétrole représente à lui seul 72% des exportations fossiles russes, suivi du gaz (18%) et du charbon (10%). Ensemble, ils forment 60% des exportations totales du pays. Autrement dit, comme la structure des pays sous-développés.

Il faut souligner que cette rente a longtemps financé l’appareil d’État russe — et surtout les dépenses militaires, qui comptent désormais pour 40% du budget fédéral. Du coup, cette dépendance au secteur énergétique se retourne aujourd’hui contre Moscou.

Sanctions et réalignement mondial

En effet, depuis l’invasion de l’Ukraine, les sanctions économiques ont frappé de plein fouet les capacités d’exportation russe. Même si la Chine et l’Inde restent de gros clients – qui sans doute bénéficient d’un “prix d’ami“ -, la baisse des prix mondiaux et les restrictions technologiques freinent les revenus.

D’ailleurs, en mai 2025, les exportations fossiles russes ont atteint leur niveau le plus bas depuis une décennie.

Quelles conséquences pour Moscou ?

Les analystes soulignent que la chute des recettes énergétiques met sous pression les finances publiques. Le Kremlin est contraint de réduire ses ambitions ou de puiser dans ses réserves. Et dans un contexte de transition énergétique mondiale accélérée, ses marges de manœuvre se réduisent, disent-ils.

Dans ce contexte, la Russie doit désormais choisir : réformer son modèle économique ou s’enfoncer dans l’isolement.

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La Tunisie classée derrière les leaders africains en nombre de datacenters

03. September 2025 um 15:12

Selon le rapport « Africa digital leap : cloud, connectivity and IA in the next decade » publié par Heirs Technologies, la Tunisie compte quatre datacenters opérationnels, se classant ainsi derrière la majorité des pays africains en la matière. Le continent africain totalise 211 datacenters, une capacité représentant moins de 1% des infrastructures mondiales et seulement 0,5% du marché global du cloud computing.

L’Afrique du Sud domine largement le paysage avec 49 datacenters, soit près du quart du total continental. Elle est suivie du Kenya (18), du Nigeria (16) et de l’Égypte (14), ces quatre pays concentrant à eux seuls près de 46% des installations. Viennent ensuite l’Angola et le Maroc avec huit datacenters chacun, le Ghana et le Sénégal avec sept chacun, puis l’Éthiopie, l’Algérie et la Côte d’Ivoire avec cinq datacenters chacun.

Le développement de ces infrastructures reste très inégal selon les régions. L’Afrique australe, portée par l’Afrique du Sud, constitue le marché le plus mature et le plus attractif, accueillant des opérateurs internationaux tels qu’Amazon Web Services, Microsoft Azure ou Equinix. En Afrique du Nord, l’Égypte et le Maroc se distinguent grâce au soutien d’opérateurs télécoms et d’intégrateurs cloud régionaux. Le Nigeria domine en Afrique de l’Ouest, avec des infrastructures principalement situées à Lagos et Abuja, tandis que le Kenya s’impose en Afrique de l’Est, avec des datacenters concentrés à Nairobi et Mombasa.

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Afreximbank en hausse : +6% d’actifs à 42,5 milliards USD au premier semestre 2025

03. September 2025 um 14:00

Au premier semestre 2025, la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) affiche une performance solide malgré un environnement marqué par des tensions géopolitiques, une inflation persistante et une volatilité financière. 

Le groupe enregistre une augmentation de 2,04% de son revenu brut, qui atteint 1,6 milliard de dollars US, et un revenu net de 412,7 millions de dollars, en progression par rapport à 2024. Le ratio coût/revenus reste maîtrisé à 19%, traduisant une gestion efficace des dépenses malgré leur hausse liée à l’expansion stratégique et aux pressions inflationnistes.

Le bilan d’Afreximbank a crû de 6%, atteignant 42,5 milliards de dollars, avec un renforcement notable des liquidités, passant à 22% des actifs totaux contre 13% l’an dernier. Le portefeuille de prêts s’élève à 27,7 milliards de dollars, légèrement en retrait en raison de remboursements anticipés par des emprunteurs souverains, tandis que la qualité des actifs demeure saine avec un taux de prêts non performants à 2,48%. Les fonds propres progressent à 7,3 milliards de dollars, soutenus par des bénéfices internes et une levée de capital en cours.

Commentant ces résultats, Denys Denya, premier vice-président exécutif d’Afreximbank, a déclaré que le groupe avait enregistré une performance satisfaisante au premier semestre 2025, démontrant agilité et résilience malgré un contexte difficile.

En outre, il a souligné que la Banque continue de soutenir ses États membres grâce à des solutions financières innovantes, en s’appuyant sur une base de capitaux solide et un bon accès aux marchés des capitaux, comme en témoigne la situation de liquidité saine et la connaissance approfondie des marchés africains et caribéens par la direction.

Selon lui, l’engagement ferme de la direction dans son mandat de développement, visant à promouvoir le commerce, l’industrialisation et l’intégration économique en Afrique et dans la région des Caraïbes, reste la clé du succès du groupe.

Il a également indiqué que les fondamentaux d’Afreximbank restent solides, et que la direction se concentre sur la création de valeur à long terme tout en préservant la souveraineté financière de l’Afrique.

Enfin, Afreximbank accueille le Dr George Elombi comme nouveau président, succédant au professeur Benedict Oramah, renforçant ainsi la continuité de sa gouvernance. Le groupe reste focalisé sur son mandat de soutien au développement économique de l’Afrique et de la région des Caraïbes, en favorisant la croissance via le commerce, l’industrialisation et l’intégration économique.

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Sous Trump, 1,2 million d’immigrés ont disparu des radars de l’emploi

02. September 2025 um 14:49

Plus de 1,2 million d’immigrants ont « disparu » de la population active américaine entre janvier et fin juillet 2025, selon les données préliminaires analysées par le PewResearch Center.

Ce chiffre comprend les personnes qui se trouvent dans le pays illégalement ainsi que les résidents titulaires d’un permis de séjour, selon un rapport de l’Associated Press publié lundi 1er septembre.

Les immigrants représentent près de 20 % de la main-d’œuvre américaine, et les données montrent que 45 % des travailleurs dans l’agriculture, la pêche et la foresterie sont des immigrants, selon Stephanie Cramer, chercheuse au PewResearch Center. Environ 30 % des travailleurs du secteur de la construction sont des immigrants, et 24 % des travailleurs du secteur des services le sont également, a-t-elle ajouté.

Cette perte survient alors que le pays connaît le premier déclin de sa population immigrée globale depuis que le nombre de personnes illégalement présentes aux États-Unis a atteint un sommet record de 14 millions en 2023.

« On ne sait pas précisément dans quelle mesure la baisse observée depuis janvier est due aux départs volontaires pour saisir d’autres opportunités ou éviter une expulsion, une relocalisation ou d’autres problèmes techniques », a déclaré Mme Cramer. « Cependant, nous ne pensons pas que les chiffres préliminaires indiquant une migration nette négative soient si éloignés de la réalité que cette baisse ne soit pas réelle ».

Pia Orenius, économiste à la Réserve fédérale de Dallas, a déclaré que les immigrants contribuent à au moins 50 % de la croissance de l’emploi aux États-Unis. « L’afflux de migrants à la frontière, à notre connaissance, a pratiquement cessé, et c’est de là que venaient des millions d’immigrants ces quatre dernières années », a-t-elle déclaré. « Cela a eu un impact considérable sur la création d’emplois ».

Les entrepreneurs du secteur agricole rapportent que les récoltes et les cultures « ont été gaspillées » en raison du manque de travailleurs pour les récolter.

Parallèlement, les emplois dans le secteur de la construction ont chuté dans environ la moitié des zones métropolitaines américaines, selon une analyse des données gouvernementales sur l’emploi réalisée par l’Associated General Contractors of America. La perte la plus importante, soit 7 200 emplois, a été enregistrée dans la région de Riverside-San Bernardino-Ontario, en Californie. La région de Los Angeles-Long Beach-Glendale a perdu 6 200 emplois.

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Christine Lagarde: l’Italie proche de sortir de la procédure pour déficit excessif

01. September 2025 um 20:39

Christine Lagarde, présidente de la Banque centrale européenne (BCE), a indiqué ce matin lors d’une interview sur Radio Classique que l’Italie accomplit actuellement des progrès significatifs dans la gestion de son budget. Selon elle, l’Italie est proche de sortir de la procédure européenne liée au déficit excessif, se rapprochant du plafond légal de 3%.

Lors de cette interview, Christine Lagarde a également évoqué la situation budgétaire en France, soulignant le risque d’un vote de défiance contre le gouvernement Bayrou à l’Assemblée nationale, prévu le 8 septembre, ce qui a provoqué une hausse importante du spread sur la dette française.

Enfin, elle a mis en garde contre un risque majeur pour l’économie mondiale si Donald Trump venait à prendre le contrôle de la politique monétaire des États-Unis.

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La Chine construit un réseau maritime mondial comme outil de puissance géopolitique

01. September 2025 um 16:45

« La Chine n’investit pas seulement dans le transport maritime et les ports. Elle a construit un réseau complet d’infrastructures commerciales et stratégiques qui lui permet d’influencer les chaînes d’approvisionnement et les échanges commerciaux essentiels à l’échelle mondiale ». C’est ce que souligne le professeur Isaac B. Kardon, chercheur au Carnegie Endowment for International Peace. Et ce, dans une interview avec GeoTrends publiée ce lundi 1er septembre. « Pékin considère le transport maritime comme un levier essentiel pour la sécurité nationale, le développement technologique et l’influence internationale ».

Les données montrent que les entreprises publiques chinoises sont présentes dans 96 ports étrangers. Tandis que les entreprises chinoises dominent la production de grues et de conteneurs.

Les hubs stratégiques comme le port du Pirée sont des exemples de cette politique. Puisque COSCO a acquis des participations qui lui confèrent un contrôle substantiel, le transformant en un point de référence pour le transport de marchandises vers l’Europe.

Cette stratégie s’inscrit dans le cadre de la politique de « double circulation » de la Chine, qui vise à réduire la dépendance aux marchés étrangers et à améliorer l’accès aux matières premières et à la technologie.

Selon M. Kardon, la Chine considère les ports non seulement comme des portes d’entrée commerciales, mais aussi comme des pôles d’information. Grâce aux télécommunications et aux infrastructures numériques associées à leur exploitation, elle garantit l’accès à des données critiques qui renforcent sa position géopolitique.

Parallèlement, les investissements chinois dans des ports situés hors de Chine offrent à la marine chinoise des opportunités de soutien et d’approvisionnement sans qu’il soit nécessaire de créer des bases militaires officielles. Ce qui provoquerait des réactions internationales. L’exemple de Djibouti, où coexistent infrastructures commerciales et militaires, illustre comment Pékin allie activité commerciale et puissance stratégique.

Cette évolution suscite des inquiétudes aux États-Unis et dans les pays européens, alors qu’une nouvelle réalité du commerce international se dessine. L’imposition éventuelle de restrictions ou de droits de douane sur les investissements chinois pourrait entraîner la séparation des réseaux maritimes mondiaux en deux blocs concurrents, avec de graves conséquences pour la mondialisation et la stabilité des chaînes d’approvisionnement.

La Chine utilise les ports et le transport maritime comme un outil de soft power et d’influence, en investissant dans des infrastructures qui offrent des avantages stratégiques à long terme.

Le modèle chinois ne repose pas sur une présence militaire manifeste, mais sur des investissements commerciaux, des systèmes technologiques et un accès aux données. Comme le souligne M. Kardon, « la Chine a réussi à créer un système unifiant ses politiques économiques et militaires grâce au transport maritime », transformant ainsi notre perception de la mer et du commerce mondial.

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Turquie : la dynamique de la croissance s’essouffle au deuxième trimestre

01. September 2025 um 14:10

La croissance économique de la Turquie est restée résiliente au deuxième trimestre. Et ce, malgré une hausse d’urgence des taux d’intérêt par la Banque centrale en mars.

Le produit intérieur brut (PIB) de la Turquie a progressé de 1,6 % au cours du trimestre; contre une croissance de 0,7 % au trimestre précédent. Laquelle est corrigée des variations saisonnières et des jours ouvrables. C’est ce qu’a annoncé le 1er septembre l’agence statistique turque (Turkstat).

L’économie a progressé à un taux annuel de 4,8 %; contre une estimation médiane de 4,1 % dans l’enquête et une révision de 2,3 % au trimestre précédent. Cette accélération est principalement due au nombre plus élevé de jours ouvrables en Turquie cette année par rapport à 2024. Ainsi indiquent les économistes de QNB Turquie, dans une note de recherche avant la publication des données.

La bonne surprise est survenue après que la Banque centrale turque. En effet, celle-ci a relevé ses taux d’intérêt lors d’une réunion d’urgence en mars. Et ce, afin d’atténuer l’impact de l’emprisonnement de l’opposant politique turc, Ekrem İmamoğlu. Inversant ainsi un cycle de baisses de taux qui venait de commencer. Malgré cela, la demande intérieure a progressé à son rythme le plus rapide depuis 12 mois, alimentant la croissance annuelle. La Banque centrale de Turquie a repris ses baisses de taux en juillet, ramenant son taux directeur de 46 % à 43 %.

La consommation des ménages, principal moteur de l’économie turque, a augmenté de 5,1%, marquant le taux le plus élevé depuis le premier trimestre 2024, selon Turkstat.

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Léger recul du pétrole sur fond de tensions russo-ukrainiennes

01. September 2025 um 10:44

Les prix du pétrole ont évolué dans une fourchette étroite ce lundi 1er septembre. Les inquiétudes concernant la hausse de la production et l’impact des tarifs américains sur la demande l’emportant sur les perturbations de l’approvisionnement causées par l’intensification des frappes aériennes russes sur l’Ukraine.

Tôt ce matin du 1er septembre, le Brent a perdu 12 cents, soit 0,18 %, à 67,36 dollars le baril. Le brut américain West Texas Intermediate a quant à lui perdu 13 cents, soit 0,2 %, à 63,88 dollars le baril.

Par ailleurs, il faut noter que le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, a promis, dimanche 31 août, de riposter en ordonnant de nouvelles frappes en Russie. Et ce, suite aux attaques de drones russes contre des installations énergétiques dans le nord et le sud du pays. En effet, les deux pays ont intensifié leurs frappes aériennes ces dernières semaines, ciblant les infrastructures énergétiques et perturbant les exportations de pétrole russe.

Les marchés restent préoccupés par les flux de pétrole russe. Les expéditions hebdomadaires depuis ses ports tombant à un plus bas de quatre semaines de 2,72 millions de barils par jour. C’est ce que révèlent les données de suivi des pétroliers citées par les analystes d’ANZ dans une note.

En outre, un sondage Reuters réalisé vendredi a montré que les prix du pétrole ne devraient pas connaître une hausse significative par rapport aux niveaux actuels cette année. Car la hausse de la production des principaux producteurs augmente le risque d’une surabondance de l’offre. Et la menace de tarifs douaniers américains pèse sur la croissance de la demande.

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Damas mise sur une agence dédiée pour redynamiser son tissu entrepreneurial

01. September 2025 um 09:45

Le ministre de l’Économie et de l’Industrie de la Syrie, Mohamed Nidhal Shâar, a annoncé que son département s’apprête à créer une nouvelle agence dédiée aux petites et moyennes entreprises (PME). Cet organisme aura pour objectif de fournir le financement nécessaire à cette catégorie d’activités économiques, en plus de former des cadres en adéquation avec les besoins du marché.

S’exprimant lors d’un séminaire en marge de la 62ème édition de la Foire internationale de Damas, le ministre a déclaré que cette mesure s’inscrivait dans les efforts du gouvernement pour élargir la base de la croissance économique et relever les défis du chômage en Syrie. Ceci passera par le soutien aux investissements ciblés et la création de nouveaux emplois, comme rapporté par Syrian Arab News Agency (SANA).

M. Shâar a précisé que tous les secteurs économiques en Syrie avaient besoin d’un soutien financier et technique pour contribuer à impulser le développement. Il a indiqué que le ministère considérait le secteur des petites et moyennes entreprises comme un levier essentiel pour la croissance et le développement. Contribuant ainsi à stimuler l’activité productive et à réduire la dépendance aux secteurs traditionnels.

Il a ajouté que la foire constituait une plateforme importante pour communiquer avec des investisseurs locaux et internationaux. De même qu’elle visait à encourager le retour des investissements sur le marché syrien dans divers domaines. Il a réaffirmé l’engagement du gouvernement à fournir les facilitations nécessaires pour créer un environnement des affaires attractif.

A cet égard, notons que la Syrie s’efforce ces dernières années de reconstruire son économie après des années de récession. Les données officielles indiquent que le pays a signé plusieurs accords de coopération avec divers États dans les domaines de l’industrie, de l’agriculture et de l’énergie. L’annonce de la création de cette nouvelle agence pour les PME s’inscrit dans le cadre de ces efforts visant à relancer l’activité économique et à diversifier les sources de revenus. La Foire internationale de Damas, qui voit la participation d’entreprises et d’institutions locales et internationales, doit se poursuivre jusqu’au 5 septembre.

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