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Heute — 29. Juli 2025Haupt-Feeds

Les tarifs douaniers de Trump coûteront 2 000 milliards de dollars à l’économie mondiale

29. Juli 2025 um 18:33

La politique commerciale du président américain ralentit les investissements et remodèle les chaînes d’approvisionnement, selon Bloomberg.

Les retombées mondiales des droits de douane imposés par Donald Trump devraient anéantir 2 000 milliards de dollars de l’économie mondiale d’ici 2027 en raison des perturbations du commerce et des investissements, rapporte Bloomberg lundi 28 juillet.

Le FMI et l’OCDE ont tous deux revu à la baisse leurs prévisions de croissance mondiale, invoquant les perturbations liées aux tarifs douaniers.

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Trump s’est lancé dans une campagne de taxes douanières visant à protéger les fabricants américains et à combler les déficits commerciaux. En avril, il a instauré un droit de douane général de 10 % sur toutes les importations et des droits de douane plus élevés pour certains pays jugés comme ayant des pratiques commerciales déloyales envers les Etats-Unis. Certains droits de douane ont été suspendus pour des raisons de négociations commerciales, mais devraient entrer en vigueur le 1er août.

Selon Bloomberg, le niveau global des droits de douane américains est désormais le plus élevé depuis les années 1930, soit environ six fois plus qu’à l’arrivée de Trump au pouvoir. Cette politique pousse déjà les entreprises à geler leurs dépenses d’investissement, à réorienter leurs chaînes d’approvisionnement et à réduire leurs marges pour absorber la hausse des coûts.

« Le coup porté à l’économie mondiale atteindra 2 000 milliards de dollars d’ici la fin de 2027 par rapport à sa trajectoire d’avant la guerre commerciale », indique l’article.

À l’échelle mondiale, les investissements directs étrangers, considérés comme essentiels à la croissance économique à long terme, devraient connaître une nouvelle baisse cette année…

Les négociations tarifaires sont « mauvaises pour l’investissement », a déclaré Daniel Harenberg, économiste en chef chez Oxford Economics, les qualifiant de « taxe qui met du sable dans les roues des chaînes d’approvisionnement et du commerce mondial ».

A noter qu’à l’approche de la date limite pour l’imposition des droits de douane, des responsables américains rencontreront des représentants chinois cette semaine. D’autres accords majeurs, notamment avec le Canada, le Mexique, l’Inde et la Corée du Sud, sont toujours en suspens.

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Allemagne : déficit budgétaire de 172 milliards d’euros dans le budget 2027-2029

29. Juli 2025 um 17:21

Un déficit de 172 milliards d’euros pour le budget 2027-2029, soit 28 milliards de plus que l’estimation précédente du gouvernement. C’est la somme enregistrée dans la planification budgétaire fédérale de l’Allemagne jusqu’en 2029. Laquelle devrait être approuvée par le cabinet demain, mercredi 30 juillet.

Les précédents calculs du gouvernement faisaient état d’un déficit de 144 milliards d’euros. Mais selon de nouveaux chiffres révélés le 28 juillet par les médias allemands citant des sources gouvernementales, il s’élèvera finalement à 172,1 milliards. Selon la première chaîne de télévision publique allemande, le projet souligne l’existence d’un « besoin d’action particulièrement important ».

Le déficit budgétaire de l’Allemagne s’est creusé en partie grâce au « stimulant de la croissance » que constituent les allégements fiscaux pour les entreprises. Mais aussi à l’augmentation du nombre de bénéficiaires de la « pension de maternité » à compter du 1er janvier 2027, soit un an plus tôt que prévu initialement.

Le journal BILD, citant des sources au sein du ministère fédéral des Finances, rapporte que le gouvernement devra économiser 34 milliards d’euros en 2027, 63 milliards en 2028 et 74 milliards en 2029.

Selon l’accord de la coalition, le gouvernement vise à réduire le nombre de fonctionnaires ministériels de 2 % par an et à diminuer les coûts administratifs de 10 %. Les programmes de financement ont déjà été réduits d’un milliard d’euros, tout comme les dépenses de développement.

Le ministre des Finances, Lars Klingbeil, a déclaré que ses efforts d’économies s’appuieraient sur les propositions des commissions de la protection sociale concernant les coupes dans les soins de santé, les retraites et la politique sociale dans son ensemble.

Le débat budgétaire débutera le 23 septembre et devrait s’achever avec l’approbation du plan le 28 novembre. Son montant total s’élève à 520,5 milliards d’euros. Soit une augmentation de 3,5 % par rapport à 2025.

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OPEP+ met la pression : respect strict des quotas exigé

29. Juli 2025 um 13:30

Le Comité ministériel conjoint de suivi de l’OPEP+ (JMMC) s’est réuni par vidéoconférence, lundi 28 juillet. Et ce, pour discuter des conditions du marché et de l’engagement des États membres à ajuster leur production.

Selon un communiqué de presse obtenu par la Plateforme ‘Energy’ basée à Washington, le Comité  de l’OPEP+

a réitéré l’importance de parvenir au plein respect des quotas de production et des compensations.

Le Comité ministériel a appelé les pays qui n’ont pas atteint la pleine conformité à soumettre des plans de compensation mis à jour au secrétariat de l’OPEP d’ici le 18 août 2025.

Comité ministériel conjoint de suivi de l’OPEP+

Selon les détails fournis par le communiqué, le Comité a examiné les données de production de pétrole brut pour mai et juin 2025 et a noté la conformité globale des pays de la coalition.

Le Comité assure vouloir continuer de surveiller le respect des ajustements de production décidés lors de la 38e réunion ministérielle, tenue le 5 décembre 2024, et des ajustements de production volontaires supplémentaires annoncés par certains pays de l’OPEP+, comme convenu lors de la 52e réunion ministérielle tenue par le Comité ministériel le 1er février 2024.

Le secrétariat de l’OPEP a publié une déclaration précisant que la réunion du Comité ministériel conjoint de suivi de l’OPEP+ n’a pas le pouvoir de prendre des décisions sur les niveaux de production.

Il a précisé que les affirmations liant la réunion du Comité ministériel conjoint à des changements de production ou à des ajustements volontaires effectués par le G8 sont inexactes et ne relèvent pas de sa compétence.

Plan visant à éliminer progressivement les réductions volontaires de production

Le groupe, qui comprend l’Arabie saoudite, la Russie, les Émirats arabes unis, le Koweït, l’Irak, l’Algérie, Oman et le Kazakhstan, a décidé d’accélérer encore le plan en augmentant la production d’environ 548 000 barils par jour en août 2025, par rapport aux augmentations précédentes de 411 000 barils par jour convenues pour mai, juin et juillet.

Ce rythme est quatre fois plus rapide que le plan initial de l’alliance, qui prévoyait d’éliminer 2,2 millions de barils par jour de réductions volontaires de la production pétrolière à un rythme de 137 000 barils par jour par mois entre avril 2025 et septembre 2026.

L’approbation par les huit pays de cette augmentation plus importante signifie qu’ils récupéreront près de 80 % de l’augmentation prévue, qui comprend un ajustement de 300 000 barils par jour lié au niveau de référence des Émirats arabes unis, en seulement cinq mois.

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Medvedev : chaque nouvel ultimatum de Trump est un pas vers la guerre

29. Juli 2025 um 12:45

Chaque nouvel ultimatum de Donald Trump est une menace et un pas vers une guerre russo-américaine. C’est ce qu’a déclaré, lundi 28 juillet, le vice-président du Conseil de sécurité et ancien président russe, Dmitri Medvedev, commentant la menace du président américain qui donne 10 à 12 jours pour un cessez-le-feu entre la Russie et l’Ukraine.

Medvedev, dans un message sur X diffusé lundi soir, a accusé Trump de jouer au jeu de l’ultimatum avec la Russie. Mais il a averti le président américain que « la Russie n’est pas Israël, ni même l’Iran ».

Son message en détail : « Trump joue au jeu de l’ultimatum avec la Russie : 50 jours ou 10… Il devrait se rappeler deux choses :

  1. La Russie n’est ni Israël ni même l’Iran.
  2. Chaque nouvel ultimatum est une menace et un pas vers la guerre. Non pas entre la Russie et l’Ukraine, mais contre son propre pays. Ne suivez pas la voie de Joe l’endormi », a écrit Medvedev avec humour.

Un accord « anti-russe » 

Dmitri Medvedev avait auparavant indiqué que le cadre de l’accord conclu entre l’Union européenne et les États-Unis était « anti-russe ». Le comparant à une interdiction de facto d’acheter du pétrole et du gaz russes.

La Russie a répété à plusieurs reprises que le GNL américain était bien plus cher que le GNL russe. L’UE, qui a imposé des sanctions draconiennes à Moscou en raison de sa guerre en Ukraine, cherche depuis longtemps à réduire ses achats de pétrole et de gaz russes. Il a prédit que l’impact sur l’Europe et ses citoyens serait désastreux, car ils devraient payer plus cher leur énergie.

« Bien sûr, l’accord est clairement anti-russe en interdisant l’achat de notre propre pétrole et de notre propre gaz », a écrit Medvedev.

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L’Inde devient le 1er exportateur de smartphones vers les États-Unis, devant la Chine

29. Juli 2025 um 12:07

L’Inde a dépassé la Chine pour devenir le premier exportateur de smartphones vers les États-Unis. Et ce, dans un contexte d’incertitude concernant les tarifs douaniers. C’est ce qu’il ressort des données du leader mondial de la technologie « Canalys » publiées mardi 29 juillet. 

Plus précisément, les smartphones assemblés en Inde ont représenté 44 % des importations de smartphones aux États-Unis au deuxième trimestre; contre seulement 13 % à la même période en 2024. En fait, le volume total de smartphones fabriqués en Inde a augmenté de 240 % par rapport à l’année précédente, révèle Canalys.

En revanche, la part de la Chine dans les exportations de smartphones vers les États-Unis a chuté à 25 % au cours du trimestre clos en juin, indique la même source.

La part du Vietnam dans les exportations de smartphones vers les États-Unis était également supérieure à celle de la Chine, à 30 %.

Une implantation accélérée d’Apple

A cet égard, l’augmentation des expéditions en provenance d’Inde est en grande partie due à l’accélération de l’implantation d’Apple dans ce pays, dans un contexte d’incertitude commerciale accrue entre les États-Unis et la Chine. C’est ce qu’a déclaré Sanyam Chaurasia, analyste principal chez Canalys. Une première pour l’Inde qui exporte davantage de smartphones vers les États-Unis que vers la Chine.

D’ailleurs, certaines informations montrent qu’Apple accélérerait ses projets de fabrication de la plupart des iPhones vendus aux États-Unis dans des usines en Inde.

A noter que le président américain Donald Trump a menacé Apple de droits de douane supplémentaires et a exhorté le PDG de la société, Tim Cook, à fabriquer ses iPhones aux États-Unis. Ce qui, selon les experts, serait presque impossible, car cela ferait grimper les prix des iPhones.

Alors que de nombreux produits clés d’Apple, notamment les iPhones et les ordinateurs portables Mac, ont bénéficié d’exemptions des « tarifs réciproques » de Trump, les responsables ont averti qu’il pourrait s’agir d’un répit temporaire.

Ses concurrents mondiaux, Samsung Electronics et Motorola, tentent également de déplacer l’assemblage des smartphones destinés aux États-Unis vers l’Inde. Bien que leur démarche ait été nettement plus lente et limitée en termes d’échelle par rapport à celle d’Apple, relève Canalys.

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Gestern — 28. Juli 2025Haupt-Feeds

Moody’s relève la note de crédit de la Turquie de « B1 » à « Ba3 »

28. Juli 2025 um 14:39

L’économie de la Turquie revient à un cercle vertueux, surmontant les turbulences du marché survenues en mars dernier. C’est ce qu’a déclaré le ministre des Finances, Mehmet Simsek.

Tous les indicateurs économiques, y compris les réserves de change du pays et l’indice boursier BIST 100, sont revenus aux niveaux où ils étaient à la mi-mars, suite aux mesures prises pour surmonter cette crise. Ainsi a affirmé Mehmet Simsek, sur la chaîne de télévision Kanal 7.

Il est rappelé que les turbulences à la Bourse turque ont été provoquées par l’arrestation du maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, principal opposant politique du président, Tayyip Erdogan, le 19 mars. Elles avaient conduit à l’épuisement des réserves de change du pays, obligeant la Banque centrale à relever les taux d’intérêt.

La Banque centrale turque a récemment réduit la semaine dernière son taux d’intérêt de 300 points de base, à 43 %, poursuivant un cycle d’assouplissement monétaire qu’elle avait été contrainte d’interrompre temporairement en mars.

L’agence de notation Moody’s a relevé vendredi 25 juillet la note de crédit de la Turquie de « B1 » à « Ba3 », invoquant une meilleure crédibilité de la politique monétaire, une baisse de l’inflation et une réduction des déséquilibres économiques.

Le gouvernement turc prévoit que l’inflation se situera en fin d’année « dans la fourchette moyenne à élevée des prévisions de la banque centrale. Nous anticipons un taux inférieur à 29 % », a déclaré Mehmet Simsek.

L’inflation a ralenti à 35 % en Turquie en juin. La banque centrale estime que l’inflation sera contenue à 24 % d’ici la fin de l’année, avec une fourchette de prévision comprise entre 19 % et 29 %.

Toutefois, la croissance économique est restée inférieure aux prévisions ces derniers mois. Et il existe une « forte probabilité » d’un écart limité des recettes publiques par rapport à l’objectif, a déclaré M. Simsek.

Sur la base d’une feuille de route triennale pour l’économie turque annoncée en septembre dernier, le gouvernement turc prévoit une croissance du PIB de 4 % cette année. Selon les prévisions médianes de 34 économistes interrogés par Reuters entre le 18 et le 23 juillet, la croissance du PIB turc sera de 2,8 % cette année. Soit moins que les 3,2 % prévus en 2024.

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L’accord commercial entre les États-Unis et l’UE est déséquilibré, estime Benjamin Haddad

28. Juli 2025 um 11:26

Benjamin Haddad, ministre français délégué chargé de l’Europe, a déclaré ce lundi 28 juillet que le cadre commercial négocié par la Commission européenne avec les États-Unis comporte certains éléments positifs – comme des exemptions pour des secteurs français clés à l’instar des boissons alcoolisées -, mais reste « déséquilibré ».

« L’accord commercial négocié par la Commission européenne avec les États-Unis offrira une stabilité temporaire aux opérateurs économiques menacés par l’escalade des tarifs douaniers américains; mais il est déséquilibré », a écrit M. Haddad sur la plateforme X.

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Merz : l’accord UE-États-Unis empêche une guerre commerciale

28. Juli 2025 um 11:22

Le projet d’accord commercial conclu dimanche 27 juillet entre le président américain, Donald Trump, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, est bon. Car il évite une guerre commerciale et un coup dur pour le secteur automobile. C’est ce qu’a déclaré le chancelier allemand, Friedrich Merz, à l’annonce à partir de l’Ecosse dudit accord.

« Cet accord a permis d’éviter un conflit commercial qui aurait durement touché l’économie allemande, tournée vers l’exportation », rapporte un communiqué.

« Cela est particulièrement vrai pour l’industrie automobile, où les droits de douane actuels de 27,5 % seront réduits de près de moitié, à 15 % », ajoute-t-il.

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Trump gèle les restrictions à l’exportation de technologies vers la Chine

28. Juli 2025 um 11:17

Le président américain Donald Trump a décidé de geler les restrictions sur les exportations de technologies américaines vers la Chine pour éviter d’entraver les négociations commerciales de Washington avec Pékin et pour lui permettre de rencontrer son homologue chinois Xi Jinping, prochainement. C’est ce que rapporte le Financial Times, citant des sources proches du dossier.

A Stockholm, les représentants des gouvernements des deux plus grandes économies du monde doivent se réunir à nouveau pour des négociations commerciales – leur troisième cycle, après ceux précédents à Genève et à Londres. La Chine doit se résoudre à un accord final avec les États-Unis jusqu’au 12 août. Et ce, après les accords préliminaires conclus entre Pékin et Washington en mai et juin, mettant fin à l’escalade des échanges tarifaires.

Selon Reuters, peu de progrès sont attendus dans les négociations entre les États-Unis et la Chine. Les analystes estimant qu’une nouvelle prolongation de 90 jours de la trêve sur les tarifs douaniers et les contrôles à l’exportation conclue à la mi-mai est probable.

Une éventuelle prolongation permettrait d’éviter une nouvelle escalade. De même qu’elle faciliterait la planification d’une éventuelle rencontre entre Trump et le président chinois Xi Jinping fin octobre ou début novembre.

Par ailleurs, notons que l’administration Trump s’apprête à imposer de nouveaux tarifs douaniers qui affecteront la Chine dans quelques semaines. Avec dans le viseur, notamment, les semi-conducteurs, les produits pharmaceutiques, les grues de chargement de navires et d’autres produits.

« Nous sommes très proches d’un accord avec la Chine. Nous avons effectivement conclu un accord avec elle; mais nous verrons comment cela se passe », a déclaré Trump aux journalistes dimanche.

Enfin, soulignons que les discussions d’aujourd’hui entre les États-Unis et la Chine se déroulent dans le sillage de l’accord commercial conclu avec l’UE pour des droits de douane de 15 % sur la plupart des produits européens.

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Ursula von der Leyen : l’accord avec les USA « apporte de la certitude en période d’incertitude »

28. Juli 2025 um 09:46

« L’accord apporte de la certitude en ces temps incertains ». C’est ce qu’a déclaré, dimanche 27 juillet 2025, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Et ce, peu après sa rencontre avec le président américain Donald Trump à Turnberry, en Écosse. Laquelle a abouti à un accord commercial entre l’UE et les États-Unis, qui comprend des droits de douane de 15 % sur les exportations européennes.

Ursula von der Leyen a souligné que l’accord conclu « offre stabilité et prévisibilité aux citoyens et aux entreprises des deux côtés de l’Atlantique ». Tout en ajoutant qu’il s’agit d’un accord entre les deux plus grandes économies du monde, avec des transactions commerciales de 1,6 billion d’euros par an.

« Quelques semaines seulement après le sommet de l’OTAN, il s’agit du deuxième élément constitutif réaffirmant la coopération transatlantique », souligne la présidente de la Commission européenne.

Que prévoit l’accord ?

Se référant spécifiquement aux détails de l’accord commercial, Mme von der Leyen a souligné qu’un « taux tarifaire unique de 15 % » est prévu pour la grande majorité des exportations de l’UE. Il s’applique à la plupart des secteurs, y compris les voitures, les semi-conducteurs et les produits pharmaceutiques.

Elle a également indiqué que des droits de douane nuls avaient été convenus sur un certain nombre de produits stratégiques : tous les aéronefs et leurs composants, des produits chimiques, des médicaments génériques, des produits agricoles, les ressources naturelles et les matières premières essentielles. « Nous continuerons à œuvrer pour ajouter davantage de produits à cette liste », a indiqué Ursula von der Leyen.

Concernant l’acier et l’aluminium, elle a déclaré que l’UE et les États-Unis étaient confrontés au défi extérieur commun de la surcapacité mondiale. Dans ce contexte, ils collaboreraient pour garantir une concurrence mondiale équitable et réduire les obstacles entre eux.

Enfin,  Mme von der Leyen a souligné qu’il avait été convenu de renforcer la coopération UE-États-Unis dans le secteur énergétique. « L’achat de produits énergétiques américains diversifiera nos sources d’approvisionnement et contribuera à la sécurité énergétique de l’Europe ». Le gaz naturel et le pétrole russes seraient remplacés par d’importants achats de gaz naturel liquéfié, de pétrole et de combustible nucléaire américains, d’une valeur de 750 milliards de dollars sur trois ans.

Interrogée sur sa rencontre avec le président américain, qui a duré environ une heure, la présidente de la Commission européenne a déclaré que les discussions avaient été « difficiles » mais « équitables », qualifiant le résultat de « bon » et « satisfaisant ». Elle a admis que les droits de douane de 15 % constituent certes un défi pour certains, mais qu’ils permettent de maintenir l’accès au marché américain.

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Chevron peut reprendre ses opérations au Venezuela

26. Juli 2025 um 19:03

Le président vénézuélien Nicolas Maduro a annoncé, vendredi 25 juillet, que le géant pétrolier américain Chevron avait obtenu l’approbation du gouvernement américain pour reprendre ses activités dans le pays, notamment le pompage de brut, qu’il avait suspendu en mai, après la révocation d’un permis spécial qui lui avait été accordé par une décision de Donald Trump.

« Chevron a été informée de la délivrance de permis qui lui permettent de reprendre ses activités au Venezuela », a affirmé Maduro lors d’une interview avec la chaîne de télévision teleSUR.

En effet, le président américain a annoncé fin février la révocation de la licence accordée à Chevron en novembre 2022 par son prédécesseur, Joe Biden, pour maintenir des opérations limitées au Venezuela. Le géant pétrolier a toutefois été autorisé à garantir le maintien de ses installations dans ce pays d’Amérique latine.

Rappelons que les relations entre Caracas et Washington sont tendues depuis des années. Les deux pays n’ont plus de relations diplomatiques depuis 2019, lorsque les États-Unis et leurs alliés ont contesté la réélection de Maduro. Washington a imposé des sanctions et un embargo sur le pétrole vénézuélien.

Néanmoins, les canaux de communication restent ouverts, comme le démontre la récente libération de prisonniers américains au Venezuela en échange de plus de 200 citoyens de ce pays latino-américain qui ont été expulsés des États-Unis et transférés dans une prison de haute sécurité au Salvador au début de cette année.

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L’interdiction du diesel russe dans l’UE fait grimper les prix, selon TotalEnergies

26. Juli 2025 um 18:47

Les augmentations de coûts persisteront après que Bruxelles a coupé les principales routes d’approvisionnement liées à la Russie, avertit le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné.

Les dernières sanctions de l’Union européenne interdisant les importations de produits pétroliers fabriqués à partir de brut russe font grimper les prix du diesel dans le monde entier, selon le patron de TotalEnergies, le plus grand raffineur de pétrole européen, Patrick Pouyanné.

L’UE a dernièrement introduit son 18e train de sanctions contre la Russie à cause la guère en Ukraine… Elle a également abaissé le prix plafond du pétrole russe à 47,60 dollars et sanctionné plus de 100 navires appartenant à ce que Bruxelles qualifie de « flotte fantôme » transportant du pétrole russe pour contourner les restrictions.

Les contrats à terme sur le diesel européen ont grimpé en flèche ces dernières semaines, atteignant parfois l’équivalent de 110 dollars le baril, les traders se tournant vers des fournisseurs alternatifs suite à l’interdiction de l’UE, a déclaré le PDG de TotalEnergies, lors de la conférence téléphonique sur les résultats du deuxième trimestre de la société jeudi.

« Nous pensons que la hausse des prix du diesel va perdurer sur le marché mondial », a indiqué Pouyanné, cité par Bloomberg. « Le diesel provient désormais du Moyen-Orient ou de raffineries américaines plus éloignées, ce qui augmente les coûts. »

Le PDG a souligné que le basculement des approvisionnements russes a conduit les raffineries à s’appuyer sur du brut plus léger, qui produit moins de diesel. Ainsi, de nombreuses usines de l’UE ont remplacé le brut russe de l’Oural par des barils américains plus légers, ce qui complique la production de diesel.

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UK -Inde : important accord de libre-échange après le Brexit

26. Juli 2025 um 11:23

L’Inde et le Royaume-Uni (ou UK pour United Kingdom) ont signé, jeudi 24 juillet 2025, un accord de libre-échange qui supprime les droits de douane sur des produits tels que les voitures et les boissons alcoolisées, et ce au moment où les politiques tarifaires du président Donald Trump continuent de perturber le commerce mondial.

La cérémonie de signature de l’accord par le secrétaire d’État britannique au Commerce, Jonathan Reynolds, et le ministre indien du Commerce, Piyush Goyal, a été retransmise en direct sur les télévisions des deux pays. Étaient également présents la chancelière de l’Échiquier britannique, Rachel Reeves, le ministre indien des Affaires étrangères, Subrahmanyam Jaishankar, ainsi que les Premiers ministres indien et britannique, respectivement Narendra Modi et Keir Starmer.

Fruit de trois années de négociations sur des questions difficiles telles que les visas, les tarifs douaniers et les allégements fiscaux, l’accord a été conclu en mai, ce qui en fait le plus gros accord commercial du Royaume-Uni depuis le Brexit et le plus important pour l’Inde depuis une décennie.

« L’accord entre le Royaume-Uni et l’Inde est désormais signé, scellé et prêt à être appliqué », a déclaré Starmer. Il a ajouté cet accord apporterait « d’énormes avantages aux deux pays », notamment une augmentation des salaires, une amélioration du niveau de vie et une baisse des prix à la consommation.

Pour sa part, Modi a déclaré que les produits indiens, notamment les textiles, les bijoux, les produits agricoles et industriels, bénéficieraient d’un meilleur accès au marché britannique. « Il ne s’agit pas seulement d’un partenariat économique, mais d’une feuille de route pour une prospérité partagée », assure-t-il.

Le Premier ministre indien estime que cet accord renforce sa stratégie visant à faire de l’Inde un pôle alternatif dans la chaîne d’approvisionnement mondiale. Il témoigne de la volonté du pays d’abaisser les barrières commerciales pour attirer les investissements, tant en amont des négociations avec les États-Unis que dans le cadre de la poursuite des discussions avec l’Union européenne.

Starmer dira pour sa part que l’accord s’inscrit dans sa volonté de stimuler la croissance de l’économie britannique. Bien qu’il soit estimé à 4,8 milliards de livres sterling par an (environ 6,5 milliards de dollars) – un faible pourcentage par rapport à la taille globale de l’économie –, le gouvernement travailliste espère que ces succès progressifs renforceront la confiance des investisseurs.

Que prévoit l’accord ?

  • L’Inde réduit les droits de douane sur 90 % des lignes tarifaires pour les importations de produits britanniques, 85 % d’entre elles qui seront complètement éliminées d’ici une décennie.
  • La Grande-Bretagne réduit les droits de douane sur 99 % des produits exportés d’Inde vers le Royaume-Uni.
  • Les droits sur le whisky et le gin seront réduits de 150 % à 75 %, puis à 40 % sur une décennie.
  • Les tarifs douaniers dans le secteur automobile seront réduits de 110% à 10% dans le cadre de quotas.

Les entreprises des deux pays ont salué l’accord comme une base pour des partenariats à long terme.

A noter que les échanges commerciaux bilatéraux entre les deux pays s’élevaient à 21,9 milliards de dollars en 2024 et devraient augmenter de 25,5 milliards de livres sterling par an à long terme.

Enfin, les deux dirigeants se sont engagés à coopérer plus étroitement dans les domaines de la défense, des migrations, de la technologie, du changement climatique, de l’éducation et de la santé, avec une vision pour 2035. Leur déclaration commune comprenait des plans de développement de technologies de propulsion électrique et de moteurs d’avion.

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Une personne sur trois passe des jours sans manger à Gaza

26. Juli 2025 um 09:56

Environ un tiers des habitants de la bande de Gaza n’ont pas mangé depuis des jours et la malnutrition est en hausse. C’est ce qu’a indiqué, vendredi 25 juillet, le Programme alimentaire mondial (PAM), l’agence des Nations unies qui gère l’aide alimentaire.

« La crise alimentaire à Gaza a atteint des niveaux de désespoir sans précédent. Près d’une personne sur trois n’a pas mangé depuis plusieurs jours. La malnutrition est en hausse, et 90 000 femmes et enfants ont besoin de soins urgents », souligne le PAM dans un communiqué de presse reçu par l’Agence France-Presse.

Toujours selon cette agence onusienne, 470 000 personnes ont été ou seront confrontées à une « famine catastrophique » entre mai et septembre dans l’enclave palestinienne sous siège israélien.

« Des gens meurent faute d’aide humanitaire », avertit le Programme alimentaire mondial, rappelant que « c’est le seul moyen pour les populations d’accéder à la nourriture, car les prix des denrées alimentaires ont grimpé en flèche ».

De son côté, Médecins sans frontières (MSF) a annoncé que 25 % des enfants âgés de 6 mois à 5 ans et des femmes enceintes ou allaitantes examinés dernièrement dans ses installations dans la bande de Gaza souffrent de malnutrition, dénonçant « l’utilisation délibérée de la faim comme arme de guerre par les autorités israéliennes à Gaza ».

L’aide humanitaire larguée sur Gaza « dans les prochains jours » ?

Par ailleurs, un responsable israélien cité par l’AFP assure que les largages d’aide humanitaire reprendraient bientôt dans la bande de Gaza. « Les largages reprendront dans les prochains jours, sous la coordination des Emirats arabes unis et de la Jordanie », a-t-il précisé.

A rappeler que les Émirats, la Jordanie, la France et d’autres pays ont participé à des largages d’aide humanitaire sur Gaza en 2024. Ces opérations ont été critiquées, notamment parce que des personnes ont été tuées par le largage des colis mais aussi parce qu’il faut beaucoup d’organisation pour livrer une quantité limitée d’aide.

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Trump taxe, l’UE contre-attaque à 100 milliards d’euros

24. Juli 2025 um 14:30

L’Union européenne (UE) prévoit d’imposer immédiatement aux États-Unis des droits de douane de 30 % sur des marchandises d’une valeur d’environ 100 milliards d’euros. Et ce, s’il n’y a pas d’accord et si le président américain met à exécution sa menace d’imposer des droits de douane de 30 % sur la plupart des exportations européennes après le 1er août, rapporte Bloomberg.

Dans le cadre d’une première vague de contre-mesures, l’UE combinera en un seul paquet une liste déjà approuvée de droits de douane sur des produits américains d’une valeur de 21 milliards d’euros et une liste précédemment proposée de produits américains supplémentaires d’une valeur de 72 milliards d’euros. C’est ce qu’a déclaré un porte-parole de la Commission européenne.

Les exportations américaines, qui comprennent des produits industriels tels que des avions Boeing, des voitures de fabrication américaine et du bourbon, seront soumises à des droits de douane équivalents au tarif de 30 % de Trump, indiquent des sources proches du dossier.

Toutefois, les tarifs douaniers n’entreront en vigueur le mois prochain que s’il n’y a pas d’accord et que les États-Unis mettent leurs menaces à exécution après la date limite d’août.

Cette nouvelle survient alors que les États membres de l’UE, dont l’Allemagne, ont durci leur position en réponse au durcissement de la position de négociation des États-Unis.

Berlin serait même disposé à soutenir l’activation du Mécanisme anti-coercition de l’UE, ou ACI, en cas de non-accord, a déclaré un responsable gouvernemental à Bloomberg. Cet outil ne serait activé qu’en cas d’échec de la conclusion d’un accord.

L’ACI est l’outil commercial le plus puissant du bloc et un nombre croissant d’États membres réclament son application. Conçu principalement comme un moyen de dissuasion, il n’est actuellement pas à l’ordre du jour des négociations, nécessitant une majorité qualifiée d’États membres pour être activé.

 

Lire aussi : L’UE envisage d’activer le « bazooka commercial » contre les États-Unis

 

L’ACI permettrait à l’UE de lancer une large gamme de mesures de rétorsion, notamment de nouvelles taxes sur les géants technologiques américains, des restrictions ciblées sur les investissements américains et une limitation de l’accès au marché de l’UE.

« Nous approchons désormais de la phase décisive du conflit tarifaire avec les États-Unis. Nous avons besoin d’un accord équitable et crédible, assorti de tarifs douaniers bas ». C’est ce qu’a affirmé pour sa part, mardi, le chancelier allemand, Friedrich Merz, après avoir rencontré le Premier ministre tchèque, Petr Fiala.

« Sans un tel accord, nous risquons de nous retrouver face à une incertitude économique à un moment où nous avons besoin exactement du contraire ».

Néanmoins, les pays sont actuellement favorables à la poursuite des négociations avec Washington, dans le but de trouver une solution à l’impasse avant la date limite du mois prochain.

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Trump augmente le tarif minimum à 15 % et jusqu’à 50 % pour certains pays

24. Juli 2025 um 13:43

Donald Trump a laissé entendre qu’il ne descendrait pas en dessous des 15 % lors de la fixation de « tarifs réciproques » avant la date limite du 1er août.

« Nous allons imposer des droits de douane simples et directs, entre 15 % et 50 %, a déclaré Trump mercredi 23 juillet lors d’un événement sur l’intelligence artificielle à Washington. 50 %, car nos relations avec ces pays ne sont pas très bonnes ».

Plus tôt ce mois-ci, Trump a indiqué que plus de 150 pays recevraient une lettre qui inclurait un taux de droits de douane de « probablement 10 ou 15 %, nous n’avons pas encore décidé ».

Le secrétaire au Commerce, Howard Lutnick, a souligné, dimanche 20 juillet sur CBS News, que les petits pays, y compris « les pays d’Amérique latine, les pays des Caraïbes, de nombreux pays africains », auront un tarif de base de 10 % – lors du déploiement initial des tarifs en avril (connu sous le nom de « Jour de la libération »). Trump a présenté un tarif fixe de 10 % pour presque tous les pays.

Mercredi 23 juillet, Trump a déclaré qu’il imposerait des droits de douane très simples à certains pays. Car il y a tellement de pays avec lesquels il est impossible de négocier des accords.

Il a ajouté que les négociations avec l’Union européenne étaient « sérieuses ». « S’ils acceptent d’ouvrir l’Union aux entreprises américaines; alors nous leur permettrons de payer un tarif plus bas ».

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Trump à la Fed jeudi 24 juillet 2025

24. Juli 2025 um 12:45

Donald Trump, fervent critique de Jerome Powell, se rend ce jeudi 24 juillet à la Réserve fédérale (Fed). C’est ce qu’a annoncé dans la soirée de mercredi 23 juillet la Maison Blanche. Une initiative surprise qui intervient au moment où les tensions entre l’administration et la Fed sont à leur comble.

A plusieurs reprises, Trump a critiqué Powell pour ne pas avoir réduit les taux d’intérêt américains de manière plus agressive. Il est allé même jusqu’à le qualifiant d’« idiot »…

A cet égard, notons que lors de son premier mandat (2017-2020), le président républicain avait nommé Powell à la tête de la Fed. Mais, il a depuis changé d’avis; et ce, en raison de désaccords sur les taux d’intérêt et l’économie. Entre les mandats de Trump, le président démocrate Joe Biden a nommé Powell pour un second mandat.

Pour attiser la colère de Trump, des responsables de la Maison Blanche ont accusé la Fed d’avoir mal géré la rénovation de deux bâtiments historiques à Washington, D.C. Tout en suggérant un manque de surveillance et une possible fraude. Ainsi, le directeur du budget de la Maison Blanche, Russell Vought, a estimé le dépassement de coûts à « 700 millions de dollars et plus ».

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Sommet UE – Chine : Xi Jinping appelle à une « gestion appropriée des frictions »

24. Juli 2025 um 11:44

Le président chinois Xi Jinping exhorte, ce jeudi 24 juillet, les hauts responsables de l’Union européenne à « gérer correctement les différends et les frictions ». Alors qu’il critique Bruxelles pour les mesures prises contre des entreprises chinoises accusées d’aider la Russie à contourner les sanctions occidentales, suite à la guerre en Ukraine.

Les attentes étaient faibles au sommet dans la capitale chinoise marquant 50 ans de relations diplomatiques. Et ce, après des semaines de tensions croissantes et de querelles sur son format. Sa durée ayant été brusquement réduite de moitié à une seule journée, à la demande de Pékin.

« Les défis actuels auxquels l’Europe est confrontée ne viennent pas de Chine », a déclaré Xi Jinping à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et au président du Conseil européen, Antonio Costa, en visite en Chine, rapporte l’agence de presse officielle Xinhua.

Il a exhorté l’UE à « adhérer à une coopération ouverte et à gérer correctement les différences et les frictions ». Et ce, après que Mme Von der Leyen a appelé plus tôt à un rééquilibrage des liens commerciaux avec la Chine, la deuxième plus grande économie du monde.

Le président chinois estime que « l’amélioration de la compétitivité ne peut pas se résumer à la construction de murs et de forteresses. Le découplage et la rupture des chaînes ne mèneront qu’à l’isolement ».

Lors de la réunion au Grand Palais du Peuple à Pékin, Mme Von der Leyen a déclaré à Xi Jinping : « À mesure que notre coopération s’est approfondie, les déséquilibres se sont également approfondis », selon un rapport de l’UE. « Nous avons atteint un point d’inflexion », a-t-elle ajouté, exhortant la Chine à « proposer de vraies solutions ».

Elle faisait ainsi référence au déficit commercial de l’UE avec la Chine, qui a atteint le chiffre historique de 305,8 milliards d’euros (360 milliards de dollars) l’année dernière.

Ainsi, des mesures commerciales prises par l’UE au cours de l’année écoulée ont ciblé les exportations chinoises de véhicules électriques, entre autres biens.

Ursula von der Leyen et Antonio Costa doivent rencontrer ultérieurement le Premier ministre chinois Li Qiang, dans l’espoir de parvenir à une déclaration commune modeste sur le climat, l’un des rares points forts de leur coopération.

A cet égard, notons qu’au début du second mandat du président américain, Donald Trump, les deux parties étaient davantage d’accord pour travailler ensemble afin de relever les défis commerciaux des États-Unis, a déclaré Cui Hongjian, professeur de politique étrangère à l’Université des études étrangères de Pékin. Mais « la situation a récemment changé. L’UE a continué à faire des compromis avec les États-Unis. Ce qui signifie qu’il y a actuellement un manque d’élan pour un rapprochement entre l’UE et la Chine ».

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L’UE envisage d’activer le « bazooka commercial » contre les États-Unis

23. Juli 2025 um 18:05

L’Union européenne envisage sérieusement d’activer l’Instrument Anti-Coercition (IAC). A savoir : un puissant outil de réponse commerciale qui a été décrit comme le « bazooka » de l’UE en matière commerciale. Et ce, contre les États-Unis, à l’approche de la date cruciale du 1er août. 

S’il n’y a pas d’accord avec les États-Unis d’ici là, l’administration du président Donald Trump a l’intention d’imposer des droits de douane de 30 % sur toutes les importations en provenance de l’UE, selon la position officielle de la Maison Blanche.

Comme le rapporte la chaîne américaine CBNC mardi 22 juillet, et selon des sources diplomatiques de Reuters, des États membres comme la France et l’Allemagne préconisent une réponse ferme en cas d’échec des négociations.

Des propositions sont sur la table :

  • Exclusion des entreprises américaines des marchés publics;
  • Obstacles à l’accès au marché unique;
  • Restrictions sur les investissements et les transactions commerciales.

Qu’est-ce que le mécanisme de coercition anti-économique (ACI) ?

L’ACI a été créée en 2023 et demeure inactive à ce jour. Son objectif est de prévenir le chantage économique exercé par des pays tiers qui tentent d’influencer la politique de l’UE par des pressions ou des menaces sur le commerce et l’investissement.

La Commission européenne souligne que l’objectif principal de l’ACI est la dissuasion. Mais lorsque cet objectif n’est pas atteint, l’UE peut réagir par des :

  • Tarifs et quotas;
  • Restrictions sur les exportations et les importations;
  • Contrôles sur les investissements directs étrangers;
  • Exclusions des marchés publics;
  • Restrictions sur les droits de propriété intellectuelle.

Le processus d’activation de l’ACI nécessite :

  1. Une enquête de la Commission sur la « coercition financière »;
  2. L’approbation par au moins 15 États membres;
  3. Une tentative de résolution diplomatique avec le pays concerné avant d’imposer des mesures.

Comme le précise la Commission, toutes les mesures doivent être ciblées, proportionnées et temporaires, aussi longtemps que dure la pratique coercitive.

En 2024, le total des échanges commerciaux entre l’UE et les États-Unis s’élevait à 1 680 milliards d’euros. L’UE conserve un excédent de biens, mais accuse un déficit de services. L’excédent commercial net de l’UE est estimé à 50 milliards d’euros.

Trump a accusé à plusieurs reprises l’UE de pratiques commerciales déloyales, citant cet excédent, et a proposé des droits de douane de 30 % s’il n’y avait pas d’accord commercial d’ici le 1er août. Bien que la Maison Blanche maintienne que la date est définitive, elle laisse ouverte la possibilité de poursuivre les négociations après l’imposition des mesures.

Le bazooka sur la table. Qu’est-ce qui est prévu ?

Les analystes d’Eurasia Group estiment que l’UE cherche à parvenir à un accord sur un tarif de base de 10 % avec des exceptions dans des secteurs stratégiques tels que : l’industrie automobile, l’agriculture, les équipements mécanique et l’industrie aérospatiale

Toutefois, si les États-Unis persistent à imposer des tarifs supérieurs à 15 %, l’UE envisage des représailles sur les importations américaines d’une valeur pouvant atteindre 116 milliards d’euros et le recours à l’ACI comme solution finale.

L’utilisation du bazooka de l’UE, c’est-à-dire l’ACI, pourrait inclure :

  • L’imposition de tarifs douaniers sur les services pour lesquels les États-Unis ont un excédent, comme ceux fournis par des entreprises comme Amazon, Microsoft, Netflix et Uber;
  • Des restrictions d’accès au marché européen des produits alimentaires et chimiques;
  • Des mesures d’exclusion des marchés publics.

« Si la situation dégénère en une guerre commerciale avec des tarifs douaniers de 10 % ou plus; alors la Commission sera prête à utiliser des outils de contrôle, des tarifs et des restrictions sur les services, déployant le bazooka en dernier recours ». C’est ce qu’affirment les analystes d’Eurasia Group.

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