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Disparue et retrouvée en Tunisie, une Italienne retourne à Cagliari

27. Juli 2025 um 13:07

Valentina Greco, 42 ans, une Italienne originaire de Cagliari, est rentrée en Sardaigne hier soir, samedi 26 juillet 2025. Elle a été retrouvée à son domicile de Sidi Bou Saïd (photo) le 19 juillet, après avoir été annoncée disparue par sa famille pendant une dizaine de jours.

Profondément bouleversée physiquement et psychologiquement, elle a demandé, par l’intermédiaire de son avocat, Me Gianfranco Piscitelli, à ne pas être bombardée de questions sur ce qui s’est passé en Tunisie et à ne pas être récupérée à son arrivée.

Il ne s’agit pas d’une position hostile aux médias, a expliqué Me Piscitelli, mais d’une «demande compréhensible et humaine compte tenu de son état physique». Elle ne fournira des éclaircissements et des précisions qu’ultérieurement et par l’intermédiaire de son avocat, a rapporté l’agence italienne Ansa.

I. B.

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Italie | La police bloque l’exportation d’une Audi 7 volée vers la Tunisie

27. Juli 2025 um 12:49

Lors de contrôles effectués au port pour lutter contre le trafic international de véhicules volés à destination de la Tunisie, la police de Gênes a mené une opération conjointe avec le personnel de l’agence européenne Frontex, bloquant l’exportation d’une voiture de luxe.

Selon l’agence italienne Ansa, l’enquête, caractérisée par sa rapidité et sa complexité, a permis l’identification et la saisie d’une Audi A7, estimée à environ 90 000 euros (plus de 300 000 dinars tunisiens).

Le véhicule, identifié parmi les véhicules embarquant sur un ferry à destination du port de La Goulette en Tunisie, a été volé en Suède. Des contrôles ultérieurs ont confirmé que le véhicule avait été réimmatriculé en France et qu’il était muni de faux documents d’immatriculation.

Le conducteur du véhicule, un citoyen tunisien résidant légalement dans l’Union européenne, a été signalé en fuite à l’autorité judiciaire compétente pour blanchiment d’argent.

Simultanément, et dans le cadre de la lutte contre la falsification de documents, un faux permis de conduire belge a également été saisi. Le propriétaire, un citoyen belge d’origine tunisienne, a également été dénoncé aux autorités judiciaires locales.

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Tunisie | La crise culturelle, un miroir brisé

27. Juli 2025 um 11:20

La Tunisie traverse une crise politique, sociale et économique profonde, que nul n’ignore. Les chiffres parlent, les visages l’expriment, les rues le crient. Mais au cœur de cette tourmente, un autre pan de notre être collectif s’effondre plus discrètement : la culture. Un effondrement plus silencieux, mais peut-être plus grave. Car si les crises politiques se traitent par des réformes, les fractures économiques par des mesures de redressement, une crise culturelle, elle, altère la conscience même d’un peuple.

Ilyes Bellagha *

Dans une société où l’architecture, la littérature, la musique et les arts étaient autrefois le souffle discret d’une résistance, la culture semble désormais reléguée à l’ornement, au folklore, à la distraction, au futile.

L’architecture est un prisme. Elle révèle le lien d’un peuple à son histoire, à son imaginaire collectif, à son avenir. En Tunisie, ce prisme est brisé. L’espace bâti, naguère porteur de sens, d’identité et de beauté, est aujourd’hui livré à l’anarchie, au cynisme spéculatif, à la perte de repères. L’urbanisme n’est plus un projet, mais une fatalité. Le patrimoine, un fardeau. La beauté, une option.

Une crise imbriquée

Comment ne pas voir dans cette dégradation de nos villes, de nos paysages et de nos gestes architecturaux, le symptôme d’une crise culturelle profonde ? Car bâtir, c’est déjà penser. Et ce que nous bâtissons aujourd’hui dit tout de notre vide intérieur.

Il serait naïf de croire que cette crise culturelle est isolée. Elle est le fruit — mais aussi la matrice — des autres crises. Une société privée de rêves, de récits, de repères symboliques, est une société vulnérable. La culture n’est pas un luxe. Elle est ce qui donne sens à l’économie, dignité à la politique, humanité au social.

La disparition des lieux de débat, le rétrécissement des espaces de création, la marginalisation des penseurs et artistes, la désertification intellectuelle des institutions : tout cela crée un vide dans lequel prospèrent l’ignorance, la résignation et parfois la violence.

Des responsabilités à assumer

Il est temps que les acteurs culturels — architectes en tête — assument leur part de responsabilité dans ce naufrage. Trop souvent, nous avons fui en avant. Trop souvent, nous avons préféré le confort des colloques aux actes courageux, les discours aux engagements concrets.

Cette responsabilité est double.

La première est directe : nombreux sont ceux qui ont accepté de servir un système qui les humilie. Ils se sont mis à la table du pouvoir, même lorsqu’on ne leur offrait que du pain noir. Ils ont renoncé à leur rôle de conscience pour devenir des techniciens dociles, des décorateurs du déclin, des gestionnaires du renoncement.

La seconde est indirecte, mais tout aussi destructrice : elle consiste à se draper dans une posture de victime permanente. À chaque nouveau bâton dans les roues, on lève les bras au ciel, on proteste, on simule le refus, mais sans jamais aller au bout de la rupture. On joue à préserver sa dignité… tout en piétinant celle des citoyens. Ce théâtre de la plainte empêche toute refondation.

Et entre les deux, il faut nommer ce qui étouffe : la responsabilité du politique, bien sûr — mais aussi l’ego ignorant des décideurs, incapables d’envisager la culture comme un enjeu stratégique.

L’un des héritages les plus pernicieux de Ben Ali dans le champ des arts aura été de nous laisser une élite administrative aussi inculte que le plus simple des citoyens, qui n’aurait pas compris cette phrase de Victor Hugo : «L’architecture, c’est le grand livre de l’humanité.»

Alors oui, face à cela, il devient vital de réhabiliter le militantisme culturel, et de l’incarner pleinement. Les architectes, en particulier, ne peuvent plus détourner le regard pendant que leur pays est vandalisé — par l’argent, par l’indifférence, par l’ignorance.

Que faire ? Continuer à expatrier nos jeunes architectes brillants pendant que l’on importe des modèles urbains préfabriqués, des produits chinois, un béton sans âme ? Sommes-nous devenus incapables de bâtir nous-mêmes notre propre avenir ?

Refaire société par la culture

Le chantier est immense. Mais il est vital. La Tunisie de demain ne se bâtira pas seulement avec des plans économiques ou des réformes institutionnelles. Elle devra retrouver ce souffle, cette dignité culturelle qui faisait d’elle, jadis, un phare. Redonner à l’architecture sa poésie. À la parole sa puissance. À la mémoire sa profondeur.

Et cela commence par un acte simple, mais difficile : se tenir debout. Ne plus déléguer à d’autres ce que nous seuls pouvons porter.

* Architecte.

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Rencontre de l’ambassadeur Hood avec le réalisateur Majdi Smiri  

27. Juli 2025 um 10:34

L’ambassadeur des Etats-Unis en Tunisie Joey Hood a rencontré le cinéaste et réalisateur de renom Majdi Smiri afin d’explorer les possibilités de collaboration dans des projets cinématographiques en anglais et des initiatives culturelles communes.

C’est ce qu’indique l’ambassade des Etats-Unis dans un post Facebook publié ce dimanche 27 juillet 2025 sans préciser ni le lieu, ni la date, ni la circonstance dans laquelle s’est déroulée cette rencontre. «De la narration à l’écran, la conversation a mis en lumière le pouvoir du cinéma pour rapprocher les peuples et les cultures», lit-on dans le post qui ajoute : «Nous sommes enthousiastes quant aux perspectives à venir.»

Que l’on ne s’y trompe pas : il s’agit d’«un échange d’idées dynamique avec l’une des voix les plus créatives de Tunisie», comme le souligne le titre du post. Et qu’on n’aille pas voir y voir le signe avant-coureur d’un nouveau complot contre l’Etat !

Majdi Smiri, pour sa part, n’a pas encore communiqué sur cette rencontre qui pourrait lui valoir quelque désagrément si des patriotes autoproclamés se mettent dans la tête de lui chercher noise en lui collant un procès…  

Le cinéaste serait bien inspiré de clarifier l’«affaire» avant qu’elle n’en devienne une, pour de bon.   

I. B.   

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Sra Ouertane | Veillons à ce que le sel de la terre ne devienne un poison !

27. Juli 2025 um 09:49

Dans les entrailles de la Tunisie, là où la roche sédimente des millénaires de mémoire, le Kef abrite le gisement de Sra Ouertane : une promesse de richesse mais aussi possible répétition d’un traumatisme collectif. Alors que le projet d’exploitation du phosphate dans cette région du nord-ouest tunisien a refait surface, il convient d’ouvrir les yeux… et les archives. 

Manel Albouchi

Le vice-président de la société chinoise Asia-Potash International Investment Guangzhou, Zheng Youye, en visite à Sra Ouertane le 27 juin 2025, a exprimé la volonté de son groupe d’accélérer les démarches pour obtenir les autorisations nécessaires au lancement du projet d’exploitation du gisement de phosphate de Sra Ouertane, au sud du gouvernorat du Kef.

Les Chinois, tout comme les Tunisiens, n’étant pas particulièrement regardants sur les impacts environnementaux de leurs activités industrielles, on pourrait avoir du souci à se faire à propos de ce projet. Et pour cause…     

Pendant des décennies, le Sud a été exploité, au prix de troubles sociaux, psychiques et environnementaux (Gafsa en porte encore les cicatrices), tandis que le Nord restait dans une dissociation silencieuse. Un oubli structurel, presque volontaire. 

Découvert dans les années 1970, le gisement de Sra Ouertane contiendrait 1 milliard de tonnes de réserves estimées, avec 12 % de teneur en P2O5, soit l’un des plus importants gisements encore inexploités du pays. Pourtant, plus de 50 ans après sa découverte, son activation reste en suspens, balançant entre rêve de développement et cauchemar environnemental. 

Les derniers rapports évoquent une relance du projet, avec à la clé un investissement initial chinois estimé à 800 millions de dinars, une capacité de transformation annuelle d’un million de tonnes de phosphate dès sa première phase de mise en œuvre, et à terme, plus de 1500 emplois directs. Mais à quel prix ? 

L’ombre de Gafsa plane encore 

Les habitants du Kef observent Gafsa comme on regarde un miroir brisé. Dans cette région minière, le phosphate a laissé des stigmates profonds : maladies respiratoires, cancers, infertilité, anxiété chronique, stress post-traumatique. La dépression s’y est propagée comme un nuage de poussière. Les chiffres parlent : selon une étude de l’Institut national de la statistique (INS) en 2016, 1 habitant sur 3 dans le bassin minier souffre de troubles anxieux ou dépressifs. 

Le phosphate n’épuise pas que les sols. Il érode les corps, rompt les liens sociaux, fragilise les structures psychiques. Les enfants nés dans ces zones portent, souvent à leur insu, une mémoire traumatique transgénérationnelle. 

Des responsables de la société chinoise Asia-Potash International Investment Guangzhou en visite à Sra Ouertane.

Ce que le corps retient 

Nous sommes en présence d’un projet probablement rentable sur le plan économique mais stratégiquement risqué : car tout développement qui nie le symbolique et le lien au vivant court à sa propre destruction. Le mauvais exemple de Gabès meurtri par les impacts catastrophiques des industries chimiques en est une autre preuve. Et la République ne peut pas fonder sa modernité sur l’extractivisme, l’oubli et la dissociation collective. 

En effet, le corps qui il soit individuel ou social est une archive vivante. Il se souvient de l’injustice, de l’humiliation, de la dépossession. A Sra Ouertane, le corps social est pris en tenaille entre promesse d’emploi et menace d’effondrement.  

Dans cette perspective, ignorer les effets psychosomatiques d’un tel projet est une forme de violence symbolique.  

Ce que le projet oublie 

Le projet Sra Ouertane est riche en promesses… mais pauvre en études d’impact indépendantes. Les risques hydriques (le phosphate étant très consommateur en eau), les pollutions de l’air et du sol, les risques pour la santé mentale et physique, ainsi que les mouvements migratoires induits n’ont pas été suffisamment étudiés. 

Aucune enquête psychosociale sérieuse n’a été menée auprès des populations locales. Il n’y a pas eu de dialogue éthique ni de protocole de suivi psychologique anticipé. On a oublié que l’aménagement du territoire ne peut se faire sans soin du territoire psychique. 

Une République du soin ou de l’oubli ? 

On vient de célébrer, avant-hier, 25 juillet 2025, la fête de la République, osons poser la question fondamentale : quelle souveraineté exercera-t-on si l’on sacrifie une partie de sa population sur l’autel de la rentabilité ? Le développement ne peut être fondé sur le déni. Une véritable stratégie républicaine impliquerait : 

– des études d’impact pluridisciplinaires; 

– un accompagnement psychologique des populations concernées; 

– des mécanismes de réparation pour les victimes des erreurs passées (comme à Gafsa); 

– et un débat citoyen, éthique et transparent, car la Tunisie mérite une écologie de la justice. 

Le sel de la terre 

Le phosphate est le sel de la terre. Il peut fertiliser… ou brûler. À nous de choisir si nous voulons en faire une graine ou une cendre. Mais souvenons-nous que le sol parle, que le corps parle, et que la République n’est pas qu’un régime politique. Elle est aussi une promesse : celle de la dignité pour tous les citoyens, de la justice, de l’écoute et de la reconnaissance. Un État qui creuse la terre doit d’abord sonder les âmes. Car la terre, elle, hurle déjà en silence. 

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Commerce et investissement | La Tunisie met le cap sur la Chine

27. Juli 2025 um 08:52

Tap, l’agence officielle d’information tunisienne, a publié l’article suivant intitulé «La Tunisie cherche à construire des relations commerciales et d’investissement avec la Chine au-delà des marchés traditionnels» où elle souligne le nouveau tropisme chinois de la Tunisie qui cherche à diversifier ses partenariats internationaux et sortir du tête à tête harassant avec ses deux partenaires historiques : l’Union européenne et les Etats-Unis.  

Ces derniers mois, les entreprises chinoises ont renforcé leur présence en Tunisie, tant en fournissant des produits de haute technologie qu’en investissant dans plusieurs secteurs clés tels que l’exploitation minière.

Les observateurs considèrent cette tendance comme s’inscrivant dans les efforts plus vastes déployés par la Tunisie pour diversifier ses partenariats et s’implanter au-delà des marchés traditionnels.

Un événement récent important a été la visite d’une délégation du groupe public chinois Wuhan Yangluo Port Services Co., Ltd., conduite par son PDG Xu Baowei. La délégation a rencontré des représentants du gouvernement, dont le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid, afin d’explorer de nouvelles pistes de coopération en matière de commerce et d’investissement.

Tap présente dans ce rapport les étapes clés de l’évolution des relations sino-tunisiennes, notamment le premier déploiement de bus de fabrication chinoise, ainsi que l’avancement de projets majeurs tels que le pont de Bizerte et le stade olympique d’El Menzah.

Visite d’une délégation chinoise et nouveaux horizons

La délégation chinoise de haut niveau de Wuhan Yangluo Port Services Co., Ltd. est arrivée à Tunis pour explorer les opportunités de coopération commerciale et d’investissement.

Selon le ministère du Commerce, cette visite, prévue jusqu’au 29 juillet 2025, s’inscrit dans le prolongement des discussions menées lors de la 4e Exposition économique et commerciale Chine-Afrique à Changsha en juin 2025, où M. Abid a conduit la délégation tunisienne.

M. Abid a souligné l’importance de cette visite, qui constitue une opportunité d’accroître les échanges commerciaux et d’établir des partenariats mutuellement bénéfiques.

Xu Baowei, pour sa part, a souligné l’intérêt du groupe pour l’exploration de diverses opportunités d’investissement et la promotion de produits tunisiens à fort potentiel, tels que l’huile d’olive et les dattes, sur le marché chinois.

Le groupe chinois a exprimé sa volonté de soutenir les entreprises tunisiennes sur les plans logistique, financier et procédural afin de garantir un meilleur accès au marché chinois.

La délégation a également rencontré les responsables du Centre de promotion des exportations (Cepex) et environ 25 entreprises tunisiennes à fort potentiel d’exportation.

Des opportunités inexploitées mais prometteuses

En 2024, les échanges commerciaux entre la Tunisie et la Chine ont atteint 9,2 milliards de dinars tunisiens, soit une croissance de 8 % par rapport à 2023. [Mais la balance commerciale entre les deux pays reste très déséquilibrée en faveur de la Chine, premier déficit commercial de notre pays depuis de nombreuses années. Ce que la Tap n’a pas cru devoir rappeler].   

Le Cepex estime que la Tunisie dispose d’un potentiel d’exportation inexploité de plus de 214 millions de dollars américains sur le marché chinois, dont près de 20 millions de dollars américains pour l’huile d’olive, 15 millions de dollars américains pour les produits de la mer et 2,5 millions de dollars américains pour les dattes [En attendant leur réalisation, ces performances espérées restent du domaine des wishful thinking].

L’Institut national de la statistique fait état d’une croissance constante des échanges commerciaux entre les deux pays, malgré les difficultés liées à la géographie et aux coûts de transport.

L’Institut a également souligné les possibilités de renforcement des transferts de technologie et des investissements, notamment compte tenu de l’adhésion de la Tunisie à la Zone de libre-échange continentale africaine (Zleca).

Pour s’adapter aux réglementations commerciales strictes de la Chine, la Tunisie intensifie ses efforts de promotion, alignant ses exportations sur les normes chinoises de qualité et d’authenticité culturelle.

Visite d’État et changements stratégiques

La visite d’État de cinq jours du président Kaïs Saïed en Chine (du 28 mai au 1er juin 2024), à l’invitation du président Xi Jinping, a marqué un tournant dans les relations bilatérales.

Elle a été couronnée par plusieurs accords de coopération, notamment sur la coopération économique et technique, le développement vert et les groupes de travail sur l’investissement.

Lors de la réunion annuelle de la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures (BAII) à Pékin (du 24 au 26 juin 2025), le projet d’une mission technique en Tunisie a été confirmé afin d’évaluer les opportunités de projets de développement.

Les discussions ont également porté sur la coopération financière, sous le thème : «Connectivité pour le développement, coopération pour la prospérité».

L’ambassadeur de Chine en Tunisie, Wan Li, a déclaré en mars 2025 que les visites de haut niveau avaient contribué à la mise en œuvre d’accords bilatéraux importants, tels que le nouveau centre de traitement du cancer à l’hôpital universitaire de Gabès.

La Chine était également l’invitée d’honneur de la 39e Foire internationale du livre de Tunis (25 avril-4 mai 2025), témoignant de liens culturels profonds.

Commerce et investissement au cœur des opportunités

Les Tunisiens ont récemment commencé à utiliser 300 nouveaux bus chinois commandés par la société de transport Transtu, pour un coût de 152 millions de dinars tunisiens. La flotte comprend 140 bus standards et 160 bus articulés, permettant de répondre aux besoins d’environ 3 millions d’habitants du Grand Tunis.

Huawei, acteur majeur des TIC en Tunisie depuis 1999, s’est récemment rendu à Fipa-Tunisie pour discuter de ses projets d’expansion.

Par ailleurs, l’entreprise chinoise Sinoma a acquis une participation majoritaire brésilienne dans une cimenterie de Djebel Oust (Zaghouan), pour un montant de 418 millions de dinars tunisiens.

Autres investissements chinois

Le projet d’usine de dérivés du brome de Shandong Haiwang Chemicals, d’un montant de 95 millions de dollars américains.

La participation d’Asia Potash dans la production de phosphate et d’engrais, en partenariat avec la Tunisie.

Le projet de Taikang Electronics de créer une nouvelle usine de composants automobiles, suite à des visites sur site et des réunions avec les autorités tunisiennes.

Le 17 juin 2025, l’entreprise chinoise chargée de la phase principale du nouveau pont de Bizerte s’est engagée à achever toutes les fondations profondes d’ici la fin de l’année. Le coût initial du projet était estimé à 761 millions de dinars tunisiens.

Dans le secteur des sports, le ministre de la Jeunesse et des Sports, Sadok Mourali a rencontré des experts chinois le 3 juin 2025 afin de finaliser les aspects techniques de la reconstruction du stade olympique d’El Menzah.

Conclusion d’accords de financement.

La Tunisie souhaite également dynamiser le tourisme chinois, comme en témoigne sa participation au Salon international du tourisme de Shanghai (27-29 mai 2025), où les responsables ont promu le tourisme culturel et durable, ainsi que les investissements hôteliers.

Malgré un déséquilibre commercial persistant en faveur des importations chinoises, la Tunisie s’emploie activement à inverser cette tendance en développant ses exportations et en capitalisant sur sa position géographique stratégique, véritable pont entre l’Afrique, l’Europe et l’Asie.

Ces efforts s’inscrivent dans la vision présidentielle de la Tunisie, initiée le 25 juillet 2021, visant à favoriser les relations avec les pays de l’Est, notamment la Chine, la Russie, l’Indonésie et l’Égypte.

Agence Tap.

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Abdallah rentre au Liban après 41 ans de détention en France

27. Juli 2025 um 07:47

Le militant libanais pro-palestinien Georges Ibrahim Abdallah est rentré au Liban ce vendredi 25 juillet 2025, après avoir passé plus de quatre décennies dans les prisons françaises. L’avion le transportant a atterri à l’aéroport international de Beyrouth en provenance de France, où il était incarcéré depuis 1984 pour complicité dans l’assassinat de deux diplomates, l’un américain, l’autre israélien.

Âgé de 74 ans, Abdallah est considéré comme l’un des plus anciens prisonniers politiques d’Europe. Son incarcération, aussi longue qu’exceptionnelle, a suscité pendant des années de nombreuses mobilisations en France, au Liban et ailleurs, en particulier au sein des cercles de solidarité avec la cause palestinienne.

Vendredi matin, il a quitté la prison de Lannemezan dans le sud-ouest de la France sous escorte policière. Un convoi de six véhicules l’a conduit à l’aéroport de Tarbes, d’où il a embarqué à bord d’un vol Air France à destination de Beyrouth. À son arrivée, plusieurs dizaines de personnes étaient présentes pour l’accueillir, tandis que sa famille préparait une réception à Qoubaiyat, son village natal dans le nord du pays.

Malgré le recours engagé en début de semaine par le parquet général de Paris contre sa libération, la justice a confirmé la levée immédiate de sa détention, à condition qu’il quitte définitivement le territoire français. Une victoire pour ses soutiens, mais aussi un symbole fort pour les milieux militants.

(FILES) French policemen escort Georges Ibrahim Abdallah (C), a Lebanese national sentenced to life in prison, as he leaves Pau’s Courthouse, southwestern France, on February 18, 2010 after a prosecutor demanded a three months sentence at the Appeal Court for having refused a DNA sample. A Paris Court of Appeal ordered the release of Georges Ibrahim Abdallah, a Lebanese national sentenced to life in prison and detained in Lannemezan on July 17, 2025. Abdallah, one of the country’s longest-serving inmates,was sentenced to life imprisonment in France in 1984 for his part in the 1982 murders of two diplomats, Charles Robert Day, an Georges Ibrahim Abdallah après sa libération escorté par deux policiers français.

Membre fondateur des Factions armées révolutionnaires libanaises, un groupuscule marxiste, laïc et anti-impérialiste, Georges Abdallah n’a jamais exprimé de regrets, qualifiant les assassinats de 1982 d’actes de résistance dans le contexte des guerres civiles et de l’occupation israélienne du Sud-Liban. Une position qui lui a valu l’hostilité durable des autorités françaises, malgré son éligibilité à une libération conditionnelle dès 1999.

Sa cellule, décorée d’un drapeau rouge à l’effigie de Che Guevara, a été vidée ces derniers jours. Il a confié ses livres et effets personnels à son comité de soutien. Selon son avocat Jean-Louis Chalanset, «il souhaite désormais passer ses derniers jours dans son village et s’impliquer, peut-être, dans la vie politique locale».

Si pour ses partisans il incarne l’intégrité d’un engagement sans concessions, pour d’autres, il demeure une figure polémique d’un passé violent. Son retour au Liban intervient dans un contexte régional tendu, où la question palestinienne reste au cœur des rapports de force, mais aussi des mémoires encore vives.

Guettala Djamal 

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Le poème du dimanche | ‘‘Commémoration de Chebbi’’ de Moufdi Zakaria

27. Juli 2025 um 07:43

Moufdi Zakariya est patriote, nationaliste, anticolonialiste, il est considéré comme le poète de la Révolution algérienne. (Ph. Moufdi Zakaria / Mémorial Aboulkacem Chebbi à Tozeur).

Né en 1908 aux environs de Ghardaïa, dans la région mozabite, en

Algérie, a fait ses études à la Zitouna en Tunisie. Il se lie d’amitié avec Aboulkacem Chebbi et Rachid Hammoud. Il compose de nombreux chants et hymnes au souffle épique, dont celui, de l’hymne national algérien, Le serment, ‘‘Qaçamen’’.

La Tunisie, où il a vécu, compte beaucoup dans son œuvre. Il lui rend hommage dans un recueil, ‘‘Tahta dhilal az-zaytoun’’ (A l’ombre des oliviers), paru en 1965. Il décède en Tunisie, en 1977.

Tahar Bekri

Vivant tu resteras même si le linceul te couvre *

Eternel malgré ce qu’ils firent pour te rabaisser et te diminuer

Ton monde ô poète est douleurs remplies

de ton être. Nous ne fûmes ni eux ne furent

Tu n’as pas dit ta poésie pour satisfaire un sentiment

Ni tu as faibli. Comme dans leur faiblesse ils trahirent !

Tu n’as point courtisé suppliant une aide d’un frère

Combien de frères par leurs poèmes courtisèrent !

Hélas ! Comme la poésie chez certains est devenue

Une marchandise sans fierté ni gloire !

Celui-ci commerce avec les poèmes en professionnel

Celui-là par la poésie ambitionne des médailles

Cette débauche dans les Lettres est répandue

Ses filles sont de nos jours poésies et musiques

Réunies dans la mollesse et le déclin

Dans l’âme vile mesures et rythmes

La poésie est devenue efféminée comme son auteur

Ni le poème n’est poème ni l’artiste artiste

Chaque peuple par la poésie cherche un gain

Sa chance de la vie fière est perte

O poète de l’éternité laisse-les dans leurs errements

Le poème éternel leur résiste où qu’ils soient

L’éternité te le remplace mieux que leur amitié

Te suffit l’éternité comme amis et camarades.**

Tahta dhilal az-zaytoun (A l’ombre des oliviers)

Traduit de l’arabe par Tahar Bekri

* Le poète a une anecdote amusante à propos de ce poème : il était en visite à Paris. Cela coïncida avec un programme de commémoration de Chebbi, préparé par le regretté Mohamed Laribi (Ibn Toumert) qui travaillait à Radio France. Il téléphona à son ami Moufdi Zakariya et le fit venir à la Maison de la radio pour un fait de grande importance. Ce qu’il fit rapidement et fut, à son arrivée, étonné que Laribi l’attendît sur les escaliers vers le studio. Il le fit entrer et ferma la porte, en disant : «Tu ne sortiras de cette prison que si tu composes un poème pour la commémoration de Chebbi qu’on enregistrera». Le poète n’avait de salut pour acheter sa liberté que d’écrire ce poème. (Note de l’auteur).

** Malheureusement ce poème n’est pas daté. (Note du traducteur)

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Piraterie d’État | Israël intercepte la flottille Handala en haute mer

27. Juli 2025 um 07:28

La marine israélienne a une fois de plus frappé en haute mer. Dans la nuit du 26 au 27 juillet 2025, le navire civil Handala, en route vers la bande de Gaza, a été intercepté dans les eaux internationales. À son bord, 21 civils – journalistes, militants, médecins et membres d’ONG – transportaient une aide symbolique, dont du lait infantile et des médicaments, destinée à une population gazaouie asphyxiée depuis 18 ans sous un blocus inhumain.

Djamal Guettala

L’opération, qualifiée par plusieurs ONG de piraterie d’État, s’est déroulée dans le plus grand secret, avec coupure brutale des communications et confiscation de tout matériel audiovisuel. Depuis, le Handala est remorqué vers le port israélien d’Ashdod, et l’équipage demeure entre les mains des autorités israéliennes.

La politique du silence

Cet assaut, qui se déroule en plein été 2025, souligne une nouvelle fois la stratégie israélienne : empêcher à tout prix que la solidarité internationale ne franchisse la ligne de feu, ne diffuse la vérité sur le terrain et ne brise l’isolement imposé à Gaza.

Les autorités israéliennes n’ont pas officiellement communiqué sur cette opération, tandis que les médias arabes et les ONG dénoncent une violation flagrante du droit international.

La flottille Handala symbolise ce combat civil et pacifique qui refuse de plier face à l’injustice. Le choix de son nom n’est pas innocent : Handala, l’enfant rebelle créé par le caricaturiste palestinien Naji Al-Ali, reste le symbole d’une résistance populaire face à l’oppression.

Gaza, une prison à ciel ouvert

Depuis 2007, la bande de Gaza est enfermée dans un siège total. L’aide humanitaire, les produits de première nécessité, les médicaments, tout est soumis à des contrôles drastiques. Ce blocus a transformé ce territoire en l’une des zones les plus fragiles et démunies au monde. Plus de 80 % de la population dépend de l’aide extérieure, selon les Nations unies.

Face à cette situation, la société civile internationale multiplie les initiatives pour dénoncer et briser ce blocus, malgré la répression. L’interception du Handala rappelle douloureusement celle de la flottille Mavi Marmara en 2010, où plusieurs militants avaient été tués. Cette fois, bien que non meurtrière, l’opération israélienne n’en est pas moins lourde de sens.

Silence des puissances, révolte des peuples

Alors que les grandes capitales gardent le silence, des mobilisations s’organisent déjà dans plusieurs villes du Maghreb, du Moyen-Orient et d’Europe. À Tunis, Marseille, Beyrouth, Oslo, des manifestants se rassemblent pour dénoncer cet acte de piraterie et réclamer la libération immédiate des membres de la flottille.

Ce drame silencieux met en lumière l’écart grandissant entre des États complices ou passifs, et des peuples qui refusent de se taire.

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Gestern — 26. Juli 2025Haupt-Feeds

La Tunisie achète 100 000 tonnes de blé tendre

26. Juli 2025 um 13:29

La Tunisie a finalisé, le 23 juillet 2025, l’achat de 100 000 tonnes de blé tendre toutes origines dans le cadre d’un appel d’offres pour une livraison du 10 août au 25 septembre 2025, au prix moyen de 262,86 $/tonne coût et fret (C&F), soit 10,6 $/tonne de plus que le prix d’achat de l’appel d’offres précédent du 9 juillet (également pour une livraison en août).

Plus précisément, les achats effectués sont les suivants : deux lots de 25 000 tonnes auprès de Bunge aux prix de 261,49 $ et 262,98 $/tonne C&F; deux lots de 25 000 tonnes auprès de Cargill au prix de 263,42 $/tonne C&F.

Les prix d’achat se sont avérés inférieurs aux prix de l’offre, qui ont atteint 269-278,77 $/t C&F, compte tenu du niveau de prix du blé de la mer Noire compris entre 245 et 250 $/t FOB (sans frais des transport et assurance).

Rappelons que, lors de l’appel d’offres du 13 juin, l’Office des céréales a acheté 100 000 tonnes de blé européen au prix moyen de 245,51 $/tonne C&F, avec livraison en juillet 2025.

I. B. (avec UkrAgroConsult).

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Des manifestations à Tunis à l’occasion du 25-Juillet

26. Juli 2025 um 13:06

Quelques centaines de Tunisiens ont défilé vendredi 25 juillet 2025, jour de célébration de la proclamation de la république, au centre de la capitale pour dénoncer «le régime de plus en plus autoritaire du président Kaïs Saïed», en scandant l’un des slogans de la révolution du 14 janvier 2011 : «Le peuple veut la chute du régime».

Les manifestants, qui se sont rassemblés à l’appel notamment de la famille de l’avocat Ahmed Souab, poursuivi pour… terrorisme, ont critiqué le président de la république pour avoir transformé le pays en une «prison à ciel ouvert», par allusion aux dizaines d’opposants politiques, de journalistes, d’activistes de la société civile et d’hommes d’affaires incarcérés et poursuivis pour diverses affaires.

Les manifestants ont déploré ce qu’ils ont qualifié de «procès à motivation politique visant à écraser toute dissidence.»

Rassemblés sous le slogan «La République est une grande prison», les manifestants, menés par des femmes, ont exigé la libération des dirigeants de l’opposition, des journalistes et des militants emprisonnés.

«La Tunisie est devenue une prison à ciel ouvert», a déclaré Saib Souab, dont le père, Ahmed Souab, avocat et critique de Saïed, est derrière les barreaux. Même ceux qui ne sont pas emprisonnés vivent dans la peur d’être arrêtés, a ajouté Souab.

Plus tôt dans la journée quelques dizaine de partisans du président Saïed s’étaient réunis devant le théâtre municipal de Tunis pour exprimer leur attachement au «dirigeant politique le plus intègre» et l’exhorter de poursuivre la lutte contre la corruption et l’assainissement du pays.

Ces derniers ne célébraient pas seulement la proclamation de la république. Ils célébraient aussi la prise du pouvoir par Kaïs Saïed après la proclamation de l’état d’exception, le 25 juillet 2021.    

A ce propos, l’avocat Samir Dilou, ancien dirigeant d’Ennahdha, a déclaré que Saied avait changé à jamais le sens de cette journée. «Le 25 juillet marquait autrefois la fondation de la République. Aujourd’hui, il marque son démantèlement. Le pouvoir absolu est synonyme de corruption absolue», a-t-il souligné aux médias.

I. B.

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Le smack qui met l’Egypte en émoi  

26. Juli 2025 um 11:57

L’Egypte est en émoi. L’artiste libanais Ragheb Alama y est désormais interdit de se produire en concert; il a même été convoqué par le syndicat égyptien des professions musicales pour une enquête disciplinaire. La cause : le fugace baiser échangé avec une admiratrice montée sur scène lors de son dernier gala dans ce pays qu’on avait connu moins bondieusard. Vidéo.

Mohamed Sadok Lejri *

Bien entendu, après ce petit baiser, ce «simple smack» comme on disait au collège, les endeuillés du slip, les aigries mal baisées et les conservateurs de tout poil sont montés au créneau pour crier au scandale et exiger des autorités égyptiennes une sanction à la mesure de la gravité du «crime» qui vient d’être commis.

Cela dénote une chose toute simple : la crainte des conservateurs égyptiens de voir leurs compatriotes s’affranchir de la tutelle de la religion et se frayer un chemin vers une plus grande liberté sexuelle.

Les conservateurs égyptiens, et arabes d’une façon générale, redoutent comme la peste la sécularisation de la société et l’émancipation des corps et des plaisirs.

En convoquant l’artiste libanais à son siège, en l’accablant à travers un communiqué qui dénonce un «comportement indécent contraire aux traditions et aux valeurs de la société égyptienne», en menaçant le propriétaire de la salle de spectacle de sanction, le syndicat égyptien des professions musicales n’a fait que légitimer et nourrir encore plus les diktats obscurantistes qui gangrène l’Egypte depuis plusieurs décennies.

«Ce concert est un affront clair et délibéré aux coutumes et traditions locales», a déclaré le président du syndicat en question. Cet état d’esprit poltron est indigne d’hommes qui se prétendent artistes car ils permettent aux bigots, aux bondieusards, aux islamo-obscurantistes, aux branleurs qui diabolisent un simple baiser et la moindre allusion au sexe car inaccessible pour eux, de conserver le monopole du contrôle de l’espace public au nom du respect des traditions, de l’islam, de la morale et des bonnes mœurs.

En effet, même les plus conservateurs savent pertinemment qu’il ne s’agit que d’un simple bécot, ils savent que ce baiser n’a rien de pornographique ou de contraire à la décence.

En réalité, ils craignent qu’un baiser donné en public reste impuni et soit la porte ouverte à la libéralisation des mœurs. C’est pourquoi ils ne comptent pas laisser passer ce baiser sous silence, aussi anodin soit-il.

Une conception totalitaire de la morale

En fait, cette confrontation dénote une chose toute simple : l’affrontement de deux visions antagonistes par rapport à la sexualité des Egyptiens et des Arabes. Il y a, d’abord, la crainte des conservateurs de voir leurs compatriotes s’affranchir de la tutelle de la morale religieuse et se frayer un chemin vers une plus grande liberté sexuelle.

En effet, comme tous les conservateurs arabo-musulmans, les conservateurs égyptiens redoutent comme la peste la sécularisation de la société et l’émancipation des corps et des plaisirs. Bondieusards et conservateurs de tout poil veulent conserver le monopole du contrôle de l’espace public au nom du respect de la religion, des traditions, des us et coutumes, de la morale et des bonnes mœurs.

Pour les conservateurs, le recours à l’appareil de l’Etat et à toutes les machines afférentes à l’appareil répressif de l’Etat (les syndicats des artistes font de cet appareil en Egypte) pour imposer dans l’espace public, aux médias, aux institutions artistiques et culturelles, une conception totalitaire de la morale, une conception moyenâgeuse et inquisitoriale des traditions et des bonnes mœurs. Et cela ne saurait faire l’objet d’une quelconque négociation.

Dans le camp d’en face, il y a les progressistes qui sont minoritaires et qui, sur le plan des mœurs, essayent de faire évoluer les choses sans trop se mouiller. Intimidés par les arguments d’autorité des conservateurs, ils ne font qu’obéir aux diktats de ces derniers depuis des décennies. La poltronnerie de beaucoup d’entre eux a permis aux bondieusards de conserver, durant tout ce temps, le monopole du contrôle de l’espace public au nom du respect de la morale et des bonnes mœurs.

La lâche démission des progressistes

Il faut que les progressistes comprennent que la provocation des conservateurs et le choc des consciences participent à la transformation de la société. Mais, hélas, nos progressistes, à quelques exceptions près, aussi bien en Egypte que dans les autres pays dits arabo-musulmans, se sont le plus souvent montrés lâches et timorés devant les tollés suscités par les affaires liées aux mœurs.

Pour que les mœurs évoluent sous nos cieux, les progressistes doivent faire face à certains tabous et arrêter de noyer le poisson lorsqu’on leur intime de se prononcer sur ce genre de sujets.

En effet, la remise en cause de la doxa et d’un certain conformisme est un passage obligé si l’on veut sortir du vieux dispositif qui sanctifie la morale religieuse et les bonnes mœurs et qui, de surcroît, s’appuie sur la répression sexuelle. Seul un électrochoc désinhibiteur affaiblira les tabous religieux et sexuels. Non seulement il faut résister aux assauts des conservateurs, à l’intimidation sociale et aux menaces proférées par les extrémistes, mais en plus il faut revendiquer sans la moindre équivoque la liberté sexuelle quand cela s’impose et le droit de se bécoter lors d’un concert, au cinéma, à la télé… Bref, en public !

C’est le seul moyen d’en finir avec la répression moralo-religieuse et les inhibitions qui lui sont liées d’une manière consubstantielle et qui sont à l’origine de tant de frustrations et de névroses en terre d’Islam…

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Tunisie | Le rappeur A.L.A de nouveau arrêté pour possession de drogue

26. Juli 2025 um 11:05

Arrêté, jeudi 25 juillet 2025, par des agents de la Garde nationale, en vertu d’un avis de recherche émis à son encontre, le rappeur A.L.A a été placé en garde à vue et est interrogé dans une affaire de drogue.

Le rappeur, qui avait déjà été arrêté en 2020 en possession de cannabis, va devoir comparaître de nouveau devant le juge d’instruction pour des faits similaires. Il devait animer un concert hier soir, dans le cadre du festival de Tataouine, et son absence a été fort remarquée. On peut parler d’un empêchement pour… force majeure.

I. B.

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Décès de Ziad Rahbani | Une icône de la musique arabe contemporaine

26. Juli 2025 um 10:44

Avec le décès, ce samedi 26 juillet 2025, du musicien libanais Ziad Rahbani, à l’âge de 69 ans, c’est l’un des plus audacieux novateurs de la musique arabe contemporaine qui tire sa révérence.

Fils de la diva Fairouz, Ziad Rahbani est considéré comme l’une des figures les plus marquantes de la musique et du théâtre dans le monde arabe, et comme l’héritier légitime de l’école Rahabani fondée par son père Assi, qui a connu son heure gloire dans les années 1960-1990.

Ses compositions, souvent interprétées par sa propre mère, marient avec bonheur la musique arabe à la musique occidentale et au jazz, donnant un souffle nouveau et une fraîcheur à la musique contemporaine.

I. B.

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Tunisie-Arabie Saoudite | Alliance cerveaux-capitaux pour développer l’IA arabe

26. Juli 2025 um 10:08

Comment le Public Investment Fund (PIF) saoudien, qui investit massivement dans l’Intelligence artificielle (IA), peut-il transformer la Tunisie en Silicon Valley du Maghreb et créer une souveraineté numérique panarabe.

Naâmen Bouhamed *

La Tunisie forme 8 000 ingénieurs IA par an (dont 38% de femmes, record mondial), publie plus de recherches IA que tous les pays du Golfe réunis (Nature Index), et voit ses startups lever 120 millions de dollars US (M$) depuis 2020.

Pourtant, 83% de ses cerveaux fuient vers l’Europe ou l’Amérique.

Solution clé : le PIF saoudien a 40 milliards de dollars pour l’IA. La Tunisie a les cerveaux. Leur mariage stratégique peut faire émerger un écosystème arabe disruptif.

Les atouts complémentaires (schéma proposé par IA DeepSeek) :

Projets concrets pour une alliance gagnant-gagnant :

1. Fonds « Brain & Brawn » (1 Md$)

Objectif : fixer les talents en Tunisie via → Salaires hybrides : 70% payés par employeur local + 30% par le PIF (contre engagement 5 ans) → Équity-for-Skills : cession d’actions des startups tunisiennes au PIF en échange de financement.

Impact : réduction de 60% de la fuite des cerveaux (modèle BCG).

2. Réseau de Centres d’excellence thématiques (schéma proposé par IA DeepSeek) :

3- Plateforme Halal Valley

Siège : Tunis (ingénierie) + Riyad (commercialisation).

Fonctions : → Labellisation Halal Tech pour l’IA éthique → Marketplace de services IA pour le monde musulman (1,8 Md de consommateurs) → Accélérateur commun startups tuniso-saoudiennes.

Simulation d’une feuille de route financière (schéma proposé par IA DeepSeek) :

Modèle économique : 15% des revenus reversés au PIF pendant 10 ans

Les Gains Géostratégiques

Pour la Tunisie → Transformation de la fuite des cerveaux en exportation de services IA (objectif : 2Mds$/an) → Ancrage comme hub africain de la deep tech.

Pour l’Arabie saoudite → Accès à des compétences premium à coût compétitif (économie : 400M$/an vs recrutement occidental) → Diversification économique hors pétrole via la propriété intellectuelle tunisienne.

Pour le Monde arabe → Souveraineté numérique (Modèles LLM en arabe, normes éthiques islamiques) → Émergence d’un 3e pôle IA mondial (devant l’Europe, derrière les Etats-Unis et la Chine).

Les pièges à éviter

Protection des intérêts tunisiens → Limiter la prise de participation du PIF à 35% dans les startups → Garantir le transfert technologique via des comités scientifiques mixtes

Agilité vs mégaprojets : «Pas de Neom à la tunisienne : privilégier 100 pépites agiles plutôt qu’un éléphant blanc» (Olfa Nasraoui, experte en IA éthique, Professor of Computer Science & Engineering, University of Louisville, USA).

Témoignage prophétique : «Avec 1% des fonds IA du PIF, la Tunisie pourrait former 50 000 experts et générer 15 licornes. C’est le meilleur ROI géopolitique du siècle » (Karim Beguir, Ceo d’InstaDeep (racheté par BioNTech pour 682M$).

Conclusion

L’alliance Tunisie-PIF n’est pas une option, mais une nécessité stratégique. La Tunisie y gagne en infrastructures et ancrage de ses talents. Le PIF y acquiert une agilité technologique et légitimité panarabe. Et le monde arabe y construit son indépendance numérique.

Cette complémentarité cerveaux/capitaux pourrait écrire l’une des plus belles réussites technologiques du 21e siècle : l’émergence d’un Silicon Valley arabe, irrigué par les cerveaux tunisiens et les pétrodollars saoudiens.

* International business consultant. Ceo Alwen International -France (article écrit en collaboration avec DeepSeek IA).

Précédent article de l’auteur sur le même sujet :

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Etat de Palestine l Le saut hésitant de Macron

26. Juli 2025 um 08:38

En voulant reconnaître l’État de Palestine «sans brusquer», Macron a choisi le chemin de la lenteur excessive. Mais l’Histoire – celle que Churchill et De Gaulle avaient lue – nous rappelle que, pour franchir certains fossés, il faut un seul élan, ferme et irréversible. Tout le reste n’est que temps offert à ceux qui espèrent que le saut n’aura jamais de résultat.

Khémaïs Gharbi *

Winston Churchill aimait rappeler qu’«un fossé se franchit mieux d’un seul saut». Ce n’était pas seulement une image de guerre, mais une leçon de stratégie : lorsqu’un pas est décisif, mieux vaut l’accomplir d’un élan ferme que d’y revenir par hésitations successives.

Le président français Emmanuel Macron semble aujourd’hui payer le prix d’avoir ignoré ce conseil du «vieux lion». Depuis des mois, il annonçait vouloir reconnaître l’État de Palestine – mais sans oser le faire franchement et clairement. Avant-hier, jeudi 25 juillet 2025, il a franchi une étape en annonçant officiellement cette reconnaissance dans une lettre adressée au président Mahmoud Abbas. Mais, en fixant la date de la proclamation solennelle à septembre prochain, lors de l’Assemblée générale des Nations unies, il a ouvert un nouveau cycle de palabres, de tergiversations et de résistances.

Cette démarche, pourtant honorable dans son affirmation, risque de se transformer en un piège politique. Car en multipliant les préannonces, Macron n’offre pas seulement du temps à la diplomatie : il en offre surtout à ses adversaires – de l’intérieur comme de l’extérieur – pour dresser de nouveaux obstacles, tisser de nouvelles pressions, nourrir de nouvelles polémiques.

L’Histoire fourmille d’exemples qui rappellent que certains gestes doivent être accomplis avec la netteté d’un couperet. En 1967, au lendemain de la guerre des Six Jours, le général de Gaulle avait choisi un mot – «agression» – et une décision – l’embargo sur les armes à destination d’Israël – qu’il annonça d’un bloc, sans flottement. Le geste fut controversé, mais sa clarté fit autorité.

À l’inverse, à tergiverser, on épuise l’élan, on fragilise le geste, et l’on transforme ce qui aurait pu être un moment de clarté en un long champ de tir pour les critiques.

En voulant reconnaître l’État de Palestine «sans brusquer», Macron a choisi le chemin de la lenteur excessive. Mais l’Histoire – celle que Churchill et De Gaulle avaient lue – nous rappelle que, pour franchir certains fossés, il faut un seul élan, ferme et irréversible. Tout le reste n’est que temps offert à ceux qui espèrent que le saut n’aura jamais de résultat. Et ils sont nombreux dans cet Occident qui se fait désormais complice du génocide perpétré par Israël dans les territoires palestiniens occupés.

Les 149 Etats qui ont déjà reconnu l’Etat de Palestine l’ont fait ce saut, et d’un seul élan, mus par la nécessité de l’Histoire et guidés par les principes du droit et de la justice.

* Ecrivain et traducteur.

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La diplomatie tunisienne face aux mutations géostratégiques

26. Juli 2025 um 08:05

La conférence annuelle des chefs de missions diplomatiques et consulaires tunisiens à l’étranger se tiendra très prochainement au siège de l’Académie diplomatique internationale à Tunis (Photo). Organisée pour la première fois en 1992, le but de cette conférence annuelle est de donner à nos chefs de poste diplomatiques et consulaires l’occasion de se rencontrer pour échanger entre eux, avec les hauts fonctionnaires du ministère et avec de hauts responsables de l’Etat et des entreprises publiques concernés par les relations extérieures, quant aux moyens permettant de mettre l’appareil diplomatique au service des intérêts de la Tunisie, de son développement et de sa présence internationale, compte tenu des enjeux et contraintes, dans un monde plus instable que jamais et extrêmement compétitif. 

Raouf Chatty *

Dans ce cadre et compte tenu de ces contraintes du temps, les intervenants à la conférence gagneraient à faire l’économie des généralités rébarbatives et des analyses fleuves de la situation politique et géostratégique internationale. Il serait mieux indiqué de focaliser leurs échanges sur certains thèmes majeurs devant constituer le cœur de leur travail quotidien et de leur feuille de route. 

Le premier thème est celui de la diplomatie économique et de la contribution des représentations diplomatiques à la réalisation des objectifs du pays dans ce domaine. 

Région par région, ou pays par pays, en fonction de leur poids économique, le rapporteur désigné pourrait faire le bilan des réalisations effectives ou celles en cours et l’état des difficultés objectives entravant la réalisation des objectifs assignés. 

Le deuxième thème concerne la communauté tunisienne à l’étranger, sa composition (environ 2 millions de personnes dont un grand nombre de compétences), les obstacles auxquels elle fait face et ses aspirations. Il s’agit d’identifier des procédés innovants pour l’impliquer plus fortement dans le développement du pays. 

La promotion des intérêts de la nation et de sa souveraineté

Le troisième axe concerne les constantes de la diplomatie tunisienne face aux enjeux politiques, sécuritaires et économiques changeants dans un monde en ébullition.

Le quatrième pourrait être consacré à la rationalisation des méthodes de travail et la gestion efficiente des personnels diplomatiques et consulaires et autres représentants à l’étranger. 

A cet égard, il est important de souligner que le Président de la République a toujours insisté sur les principes qui devront guider notre diplomatie, en particulier la promotion des intérêts de la nation, la défense des causes justes, la sauvegarde de la souveraineté nationale et la non-ingérence dans les affaires intérieures des États.  

Le chef de l’Etat a toujours insisté sur l’urgence pour la diplomatie tunisienne de se rénover, de faire preuve d’imagination et de créativité compte tenu des nouveaux défis géostratégiques et des grandes mutations actuelles dans le monde, générées par la révolution numérique et les technologies émergentes.  

Le renseignement économique et technologique

A cet égard, les participants devraient être animés d’un esprit pionnier et innovant, tout en étant attachés au rôle et à la mission du diplomate qui ont beaucoup changé aujourd’hui. 

Plus que par le passé, le travail du diplomate porte sur le renseignement économique et technologique, la coopération scientifique, la recherche des opportunités et la quête des marchés. Il porte aussi sur les questions sociales et culturelles et l’accompagnement des expatriés dans le pays d’accréditation…

L’opinion publique doit aussi être éclairée sur le rôle joué par notre diplomatie dans la promotion de la Tunisie et de sa présence sur la scène internationale, ainsi que sur les difficultés qu’elle rencontre dans l’accomplissement de ses missions. Ainsi, on se ferait une idée précise de son utilité et de son apport et lui en rendrait justice.

* Ancien ambassadeur.  

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Tunisie l Baisse des températures à partir du vendredi après-midi

25. Juli 2025 um 13:45

La vague de chaleur qui sévit en Tunisie depuis le début de la semaine se poursuit ce vendredi 25 juillet 2025, dans la plupart des régions du pays, avec des températures variant de 40 à 48 degrés C. Mais une accalmie s’annonce dans les heures qui viennent. Ainsi que des cellules orageuses et des vents forts.

Selon un bulletin de suivi de l’Institut national de la météorologie (INM), cité par l’agence Tap, les températures maximales varieront entre 45 et 48 degrés C dans le sud, Sidi Bouzid et Kairouan et entre 40 et 45 degrés dans le reste des régions avec des vents de sirocco.

Cependant, à partir de cet après-midi, une baisse des températures est attendue dans les régions du nord. Elle concernera progressivement le centre avec apparition de cellules orageuses accompagnées de vents forts dépassant temporairement 90 Km/h sous forme de rafales et susceptibles de provoquer des tourbillons de sable et de poussière.

Des pluies seront enregistrées sur les régions du nord-ouest et du centre et certaines régions de l’est. Elles seront parfois intenses notamment dans les gouvernorats du nord-ouest et sur les hauteurs.

Le vent soufflera fort, vendredi soir, avec une vitesse dépassant temporairement 80 Km/h sous forme de rafales sur les régions côtières, les hauteurs et au sud, où il suscitera des tourbillons de sable.

Les températures devraient enregistrer, à partir de samedi 26 juillet, une baisse notable dans la plupart des régions. Les maximales seront inférieurs aux moyennes enregistrées au mois de juillet.

I. B.

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Dr Houda Ben Jannet et la transition énergétique en Tunisie

25. Juli 2025 um 12:06

Lors d’une interview exclusive accordée à Energy Connects Studio lors du 9e séminaire international de l’Opep, qui s’est tenu les 9 et 10 juillet 2025 au Hofburg Palace, à Vienne, Autriche, le Dr Houda Ben Jannet, directrice générale de l’Observatoire méditerranéen de l’énergie (OME), a souligné la position de la Tunisie comme pont énergétique essentiel entre l’Afrique du Nord et l’Europe.

L’experte franco-tunisienne, figure de proue de la transition énergétique en Méditerranée, a appelé à une coordination régionale renforcée, à des infrastructures évolutives et à l’engagement du secteur privé pour libérer tout le potentiel énergétique de l’Afrique.

La Tunisie s’engage à promouvoir l’intégration transfrontalière et à placer le continent au cœur des flux énergétiques mondiaux, a-t-elle expliqué, en mettant l’accent sur l’interconnectivité, les voies de transition propre et la sécurité énergétique à long terme.

Le Dr Houda Ben Jannet a été nommée directrice générale de l’OME depuis le 1er janvier 2013.

I. B.

Vidéo de l’interview de Dr Ben Jannet en anglais.

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