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États-Unis : chute de 28,3 % des importations de conteneurs en provenance de Chine 

09. Juli 2025 um 17:30

Les importations de conteneurs américains en provenance de Chine ont chuté de 28,3 % en glissement annuel en juin. Alors que les droits de douane plus élevés sur les marchandises en provenance du principal partenaire commercial maritime du pays ont prolongé une forte baisse qui a commencé en mai.

Les importations totales de conteneurs aux États-Unis ont diminué de 3,5 % en juin 2025 par rapport à juin 2024, pour atteindre 2,2 millions d’équivalents 20 pieds (EVP). Les importations en provenance de Chine ont totalisé 639 300 EVP, selon l’analyse de Descartes des données des documents d’expédition des douanes américaines.

La part de la Chine dans les importations américaines a atteint 28,8 % en juin, bien en deçà du pic de 40 % atteint en juillet 2024. En conséquence, les importations populaires en provenance de Chine, des meubles et jouets aux textiles et chaussures, ont diminué en juin.

Dans le même temps, les importations en provenance de divers pays d’Asie du Sud-Est, tels que le Vietnam, l’Indonésie et la Thaïlande, ont fortement augmenté, les détaillants et autres entreprises importatrices diversifiant leurs approvisionnements.

Les importations maritimes américaines semblent se stabiliser après avoir chuté de 7,2 % sur un an en mai, a déclaré Jackson Wood, directeur de la stratégie industrielle chez Descartes, rapporte Reuters.

Depuis le début de l’année, les importations totales jusqu’en juin sont supérieures de 3,8 % à celles de 2024. Bien que la croissance ait ralenti par rapport au début de l’année, précise Descartes.

« Ce n’est pas aussi grave que cela aurait pu l’être ou que nous le pensions ». Néanmoins, l’incertitude concernant les tarifs douaniers américains devrait persister. Car, la trêve commerciale entre les États-Unis et la Chine, qui a réduit les tarifs punitifs, expire le 10 août.

A cet égard, notons que Trump a signé lundi 7 juillet un décret visant à prolonger la suspension partielle des tarifs douaniers américains sur plusieurs pays, la déplaçant du 9 juillet au 1er août.

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La Bulgarie intégrera la zone euro dès le 1er janvier 2026

09. Juli 2025 um 16:35

Le Conseil de l’Union européenne a officiellement approuvé, mardi 8 juillet 2025, l’adhésion de la Bulgarie à la zone euro, à compter du 1er janvier 2026, fixant le taux de conversion du lev bulgare à 1,95583 pour un euro. Il s’agit du taux central actuel du lev dans le mécanisme de change II (MCE II), auquel la Bulgarie a adhéré le 10 juillet 2020.

La Banque centrale européenne (BCE) et la Banque nationale bulgare ont convenu de surveiller l’évolution du lev par rapport à l’euro sur le marché des changes jusqu’à la date d’adhésion.

Dans le cadre de la mise en œuvre du régime de coopération étroite entre les deux institutions, la BCE a assumé, à compter du 1er octobre 2020, la surveillance directe de quatre établissements bancaires importants en Bulgarie, ainsi que le suivi prudentiel de 13 établissements moins importants.

L’entrée de la Bulgarie dans la zone euro intervient à un moment où la présidente de la Banque centrale européenne, Christine Lagarde, soulève la question du pouvoir mondial de l’euro, dans un contexte de politique commerciale américaine qui a érodé l’influence internationale du dollar.

Impacts attendus

Les gouvernements successifs de Sofia ont affirmé que l’adoption de l’euro contribuerait à améliorer le niveau de vie dans le pays le plus pauvre de l’UE. Mais l’opinion publique est divisée, l’abandon du lev et les éventuelles hausses de prix suscitant des inquiétudes croissantes.

Le mois dernier, la BCE et la Commission européenne ont confirmé que la Bulgarie remplissait désormais les critères formels d’adhésion à la zone euro. Le Parlement européen devrait approuver l’adhésion et soumettre la décision aux ministres des Finances de l’UE.

« Nous sommes sur le point d’atteindre un objectif stratégique pour notre pays », a déclaré la ministre bulgare des Finances, Temenuzhka Petkova, à Bruxelles. « Rien ne peut arrêter la Bulgarie sur la voie de l’adhésion à la zone euro ».

La Bulgarie sera le deuxième État membre à rejoindre la zone euro au cours de la dernière décennie, après la Croatie, et l’un des rares à le faire depuis que la crise de l’euro a remis en question la viabilité de l’union monétaire.

Malgré l’engagement juridique de tous les pays de l’UE d’adopter l’euro lorsqu’ils remplissent les critères, plusieurs États, comme la Pologne, la République tchèque et la Hongrie, ont choisi de maintenir, pour le moment, leur indépendance monétaire.

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Trump poursuit sa guerre commerciale mondiale

09. Juli 2025 um 12:23

Le président américain Donald Trump a élargi mardi 8 juillet sa guerre commerciale mondiale en annonçant une taxe de 50 % sur le cuivre importé. Tout en déclarant que des taxes longtemps menacées sur les semi-conducteurs et les produits pharmaceutiques seraient bientôt mises en place.

Un jour après avoir fait pression sur 14 partenaires commerciaux, dont de puissants fournisseurs américains comme la Corée du Sud et le Japon, en leur imposant des tarifs douaniers nettement plus élevés, Trump a réitéré sa menace d’imposer des tarifs douaniers de 10 % sur les produits en provenance du Brésil, de l’Inde et d’autres membres du groupe des BRICS.

Ces propos de Trump pourraient ajouter encore plus d’instabilité à une économie mondiale qui a été secouée par les tarifs douaniers qu’il a imposés ou menacés d’imposer sur les importations vers le plus grand marché de consommation du monde.

Par ailleurs, les contrats à terme sur le cuivre américain ont bondi de plus de 10 % après l’annonce par Trump de nouvelles taxes sur un métal essentiel aux véhicules électriques, au matériel militaire, au réseau électrique et à de nombreux biens de consommation. Ces taxes s’ajouteraient aux taxes déjà en vigueur sur les importations d’acier, d’aluminium et d’automobiles.

Les actions pharmaceutiques américaines ont également chuté par rapport aux sommets de la journée. Et ce, suite à la menace de Trump d’imposer des droits de douane de 200 % sur les importations de médicaments. Lesquels, estime-t-il, pourraient être retardés d’environ un an.

L’administration Trump a promis « 90 accords en 90 jours » après avoir dévoilé début avril une série de droits de douane spécifiques à chaque pays. Toutefois, à ce jour, seuls deux accords ont été conclus, avec le Royaume-Uni et le Vietnam.

« Il est temps que les États-Unis d’Amérique commencent à collecter de l’argent auprès des pays qui nous arnaquaient… et à rire dans notre dos de notre stupidité », a-t-il déclaré.

Les plus hauts niveaux depuis 1934

Suite à l’annonce par Trump d’une hausse des tarifs douaniers pour les 14 pays, y compris la Tunisie, le groupe de recherche américain Yale Budget Lab a estimé que les consommateurs sont confrontés à un taux de droits de douane effectif de 17,6 %, contre 15,8 % auparavant et le plus élevé depuis 1934.

Goldman Sachs a déclaré que les mesures prises lundi ajouteraient 1,4 point de pourcentage au taux de droit de douane effectif des États-Unis.

L’administration Trump a présenté ces droits de douane comme une source de revenus importante. Le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, a déclaré que Washington avait engrangé environ 100 milliards de dollars jusqu’à présent et pourrait atteindre 300 milliards de dollars d’ici la fin de l’année. Les États-Unis ont engrangé environ 80 milliards de dollars par an de recettes douanières ces dernières années.

Dans ce contexte, les marchés mondiaux n’ont pas réagi de manière significative aux dernières mesures tarifaires, qui interviennent après des mois de turbulences. L’indice américain S&P 500 était légèrement en baisse dans les échanges de l’après-midi suite aux commentaires de Trump.

Trump a déclaré qu’il dirait « probablement » à l’Union européenne dans les deux jours à quel taux elle peut s’attendre pour ses exportations vers les États-Unis. Tout en ajoutant que le bloc des 27 membres avait traité son administration « très gentiment » dans les négociations commerciales.

L’UE, principal partenaire commercial bilatéral des États-Unis, souhaite conclure un accord avant le 1er août prévoyant des concessions pour certains secteurs d’exportation clés, tels que l’aéronautique, le matériel médical et les spiritueux, selon des sources européennes. Bruxelles envisage également un accord qui protégerait les constructeurs automobiles européens disposant d’importantes installations de production aux États-Unis.

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Bourse du Caire : reprise après un incendie

09. Juli 2025 um 10:29

La Bourse égyptienne a repris, mercredi 9 juillet, ses échanges après une panne de communication causée par un incendie au Caire.

La Bourse égyptienne annonce la reprise de ses activités mercredi après une panne de communication et d’Internet causée par un incendie dans un important centre de communication du centre-ville du Caire connu sous le nom de Ramses Central.

« C’est l’aboutissement des efforts inlassables et de la coordination entre tous les acteurs du marché et toutes les autorités compétentes, œuvrant pour assurer la stabilité et la continuité des opérations du marché dans un environnement équitable et ordonné », lit-on dans un communiqué de la Bourse égyptienne.

A noter que la vie en Égypte a été temporairement paralysée depuis le soir du lundi 7 juillet, suite à cet incendie, qui a causé la mort de quatre ingénieurs, gravement perturbé les services de télécommunications et d’internet dans plusieurs gouvernorats et retardé les départs de vols à l’aéroport international du Caire. Les services bancaires et financiers ont également été perturbés.

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Algérie : tension record, mais pas de coupures de courant

09. Juli 2025 um 10:25

Des sources privées ont révélé mardi 8 juillet la vérité sur les coupures de courant dans certaines régions du sud de l’Algérie, alors que le pays connaît des pics de consommation record due à une forte hausse des températures. Certains ont spéculé sur la possibilité d’un plan de délestage.

Suite à ces spéculations, Sonelgaz a affirmé qu’elle n’avait pas eu recours au délestage et que la coupure de courant dans certaines zones pourrait être le résultat d’une défaillance technique.

Des sources ont indiqué mardi à la plateforme énergétique ‘Énergy’ basée à Washington que les informations faisant état de pannes de courant étaient fausses et ne relevaient que de simples « rumeurs ». Le pic de consommation record n’aurait pas empêché la société (Sonelgaz) d’exporter l’électricité vers la Tunisie.

Demande d’électricité

Le lundi 7 juillet, Sonelgaz, à travers sa filiale (qui transporte l’électricité et exploite le système), a enregistré un niveau record de demande d’électricité, atteignant 19 580 mégawatts, à exactement 15h03 heure locale.

En plus de sa réponse qualitative à la demande locale record en électricité, Sonelgaz souligne avoir continué à maintenir les mêmes niveaux d’exportation vers la Tunisie (500 mégawatts), et ce via une ligne électrique reliant les deux pays. L’Algérie adhère à cet accord même pendant les pics de consommation estivale.

Production d’électricité en Algérie

La capacité de production d’électricité installée en Algérie s’élève à environ 27 330 mégawatts, avec une consommation quotidienne moyenne d’environ 17 000 mégawatts.

Le pays dépend du gaz pour la production d’électricité, qui contribue à environ 99 % du mix électrique national, selon les dernières données de l’Unité de recherche sur l’énergie.

Lors de sa participation à un épisode de l’émission « Energy Insights », Abderrahman Salah, rédacteur en chef d’Energy Platform, a expliqué que malgré la forte dépendance de l’Algérie au gaz pour la production d’électricité, elle n’a pas connu de pannes de courant importantes depuis des années.

Il a exclu la possibilité d’une panne de courant en Algérie à l’avenir, citant deux facteurs : la disponibilité du carburant, notamment du gaz naturel, pour les centrales électriques, et la maintenance continue des centrales électriques pendant l’hiver.

La demande d’électricité en Algérie a augmenté au cours de l’année écoulée (2024), atteignant des niveaux historiques pendant les mois d’été, avec des attentes de croissance continue dans les années à venir.

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L’inflation en Égypte devrait chuter à 16,2 % en juin

08. Juli 2025 um 17:46

Le taux d’inflation urbaine en Egypte devrait avoir légèrement ralenti en juin à 16,2 %. Alors que les prix de certains produits alimentaires et boissons ont baissé, selon un sondage Reuters publié le 7 juillet.

Selon les prévisions moyennes de 15 analystes interrogés par Reuters, l’inflation urbaine en Égypte devrait être tombée à 16,2 % en glissement annuel en juin, contre 16,8 % en mai. Les données de l’enquête ont été recueillies du 2 au 7 juillet.

« La principale raison en est la volatilité des prix des aliments et des boissons, qui contribuent généralement à la variation de l’IPC », a déclaré Amr Al-Alfy, analyste chez Thunder Securities.

A noter que l’Égypte s’est engagée à relever les prix du carburant à un niveau permettant de couvrir les coûts d’ici la fin de l’année. C’est ce dans ce cadre que le gouvernement a augmenté les prix du carburant jusqu’à 15 % en avril, une mesure exigée par le Fonds monétaire international.

L’inflation est sur une trajectoire descendante depuis qu’elle a atteint un sommet historique de 38 % en septembre 2023. L’économie égyptienne a reçu un plan de soutien financier de 8 milliards de dollars signé par Le Caire avec le Fonds monétaire international (FMI) le 6 mars 2024.

Cependant, l’inflation devrait augmenter en juillet après que le gouvernement a approuvé des amendements à la loi sur la taxe sur la valeur ajoutée pour inclure davantage de biens et de services.

« Nous nous attendons à quelques pressions inflationnistes en juillet après que le Parlement égyptien a approuvé (la semaine dernière) quelques amendements à la loi sur la taxe sur la valeur ajoutée pour certains produits, notamment les cigarettes et le tabac », a déclaré Hiba Mounir, de HC Securities.

Elle a ajouté : « Les prix des cigarettes devraient augmenter d’environ 16 % dans quelques jours, en plus d’une augmentation potentielle des prix de l’électricité en raison de la hausse des prix du gaz naturel ».

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Plus de 15 % des Français vivent sous le seuil de pauvreté

08. Juli 2025 um 14:30

Plus de 15 % de la population de la France métropolitaine vivait sous le seuil de pauvreté en 2023 ; un pourcentage inédit depuis 1996, année de mise en place de l’indice annuel de l’Institut national de la statistique (INSEE), qui parlait lundi 7 juillet d’une « forte hausse » des inégalités.

En un an, le pourcentage de pauvres a augmenté d’une unité, passant de 14,4 % en 2022 à 15,4 % en 2023. Concrètement, en 2023, 9,8 millions de personnes se trouvaient en état de pauvreté économique, c’est-à-dire que leur revenu mensuel était inférieur au seuil de pauvreté, fixé à 1 288 euros pour un ménage d’une seule personne (60 % du revenu moyen).

En un an, 650 000 personnes ont basculé dans la pauvreté, selon cette étude, qui exclut les résidents des territoires d’outre-mer, les sans-abri et les personnes vivant en institution. L’enquête précédente, portant sur l’ensemble de la population française, estimait à 11,2 millions le nombre de personnes en situation de pauvreté en 2021.

« Il faudrait remonter au début des années 1970 pour retrouver des niveaux de pauvreté à peu près comparables », a déclaré Michel Dieu, chef du département des revenus et des conditions de vie des ménages à l’INSEE. « Cette augmentation s’explique par la suppression des allocations exceptionnelles, comme celle couvrant l’inflation, mises en place en 2022 pour soutenir le pouvoir d’achat » des Français, a-t-il ajouté. « Une autre explication est l’augmentation, parmi les travailleurs indépendants, du nombre de petits entrepreneurs à très faibles revenus ».

La Fondation pour le Logement des défavorisés (anciennement Fondation Abbé Pierre) a évoqué des chiffres « inquiétants » qui « ne sont pas surprenants » compte tenu de la suppression des mesures de soutien au pouvoir d’achat. « Les coupures d’électricité et de gaz dues aux factures impayées ont explosé, le nombre de personnes déclarant avoir froid chez elles a presque doublé et nous constatons une forte augmentation des expulsions », selon le porte-parole de la fondation, Manuel Domergue, appelant à la mise en œuvre de « mesures structurelles ».

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La Chine fait main basse sur d’importantes mines mondiales

08. Juli 2025 um 12:49

Pékin se précipiterait pour sécuriser ses approvisionnements en minéraux essentiels alors que l’Occident restreint les investissements chinois.

La Chine achète plus de mines à l’étranger qu’elle ne l’a fait depuis plus d’une décennie pour sécuriser ses matières premières essentielles, alors que les pays occidentaux limitent leurs investissements, rapporte le Financial Times.

Dix accords d’une valeur de plus de 100 millions de dollars chacun ont été signés en 2024, le plus haut niveau depuis 2013, selon le média, citant une analyse des données de S&P et de Mergermarket.

« L’augmentation des transactions reflète en partie les efforts de la Chine pour anticiper la détérioration du climat géopolitique, qui la rend de plus en plus indésirable en tant qu’investisseur dans des pays clés comme le Canada et les États-Unis », soulignent des analystes et des investisseurs cités par le Financial Times.

Du Kazakhstan au Brésil en passant par le Ghana, la Côte d’Ivoire, la Zambie…

Les transactions majeures auraient porté sur des mines d’or au Kazakhstan, au Ghana et en Côte d’Ivoire, une mine de cuivre en Zambie, une mine de cuivre-or au Brésil et une participation de 50 % dans un projet de terres rares en Tanzanie.

A noter que la Chine est le premier raffineur de terres rares, responsable de 90 % de la capacité de traitement mondiale, et détient les plus grandes réserves mondiales de ces éléments critiques.

Pékin a fait de la sécurité minérale une priorité stratégique nationale, alors que la demande mondiale de lithium, de cobalt et de nickel augmente avec la croissance de l’énergie propre et de la fabrication de haute technologie.

Les gouvernements occidentaux tentent de restreindre l’accès de la Chine aux minéraux et aux technologies de transformation clés, afin de sécuriser leurs propres chaînes d’approvisionnement et de réduire leur dépendance. Les États-Unis et leurs alliés ont bloqué les investissements chinois, imposé des restrictions à l’exportation et lancé de nouveaux partenariats pour s’approvisionner en minéraux ailleurs.

La guerre des terres aura bien lieu

De son côté, le président américain Donald Trump a fait lui aussi de l’accès aux ressources minières une priorité stratégique, le liant à la diplomatie et à la résolution des conflits.

Dans cette optique, en juin dernier, le Rwanda et la République démocratique du Congo (RDC) ont signé un accord de paix négocié par les États-Unis, qui, selon Trump, garantissait les droits américains sur les richesses minières congolaises.

En avril, Washington a également signé un accord minier avec l’Ukraine, présenté comme un remboursement partiel de l’aide militaire.

Enfin, Washington et Pékin ont conclu en juin 2025 un accord pour reprendre les exportations de terres rares. La Chine avait auparavant imposé des restrictions à l’exportation sur ces matériaux en représailles aux droits de douane américains, perturbant ainsi les chaînes d’approvisionnement mondiales.

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L’UE veut un accord gagnant-gagnant avec les USA sur les tarifs douaniers

08. Juli 2025 um 11:26

Un porte-parole de la Commission européenne a évoqué, lundi 7 juillet, les progrès réalisés dans les négociations commerciales entre l’Union européenne et les États-Unis, soulignant dans le même temps qu’Ursula von der Leyen a contacté le président américain Donald Trump dimanche. 

Plus précisément, alors que l’incertitude entourant les tarifs douaniers et l’issue des négociations commerciales s’intensifie, Bruxelles a indiqué que l’objectif de parvenir à un accord gagnant-gagnant avant la date limite du 9 juillet demeure, notant que l’UE a fait des progrès dans les négociations pour un accord de principe avec les États-Unis.

Dans le même temps, comme l’a rapporté un porte-parole de la Commission européenne, la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, s’est entretenue dimanche 6 juillet par téléphone avec Donald Trump. « Nous souhaitons parvenir à un accord avec les États-Unis. Nous voulons éviter les droits de douane. Nous voulons obtenir des résultats gagnant-gagnant, et non perdants-perdants », a-t-il déclaré, selon Reuters.

Le président américain a annoncé que le gouvernement commencerait lundi à envoyer des lettres aux partenaires commerciaux des États-Unis, les informant du niveau des tarifs douaniers. Alors qu’une confusion s’est installée autour de la date de leur mise en œuvre.

Alors que le délai fixé par Trump pour conclure des accords commerciaux avant l’augmentation des tarifs expire le 9 juillet, le secrétaire au Trésor, Scott Bessent, a mis sur la table le 1er août comme date d’entrée en vigueur des nouveaux tarifs…

De son côté, le président américain, a ajouté : « Je pense que nous en aurons terminé avec la plupart des pays d’ici le 9 juillet. Qu’il s’agisse d’une lettre ou d’un accord ».

En avril, Trump a annoncé des droits de douane de 10 % sur la plupart des pay. Tandis que des droits de douane supplémentaires atteignent jusqu’à 50 %, bien qu’il ait reporté l’augmentation au 9 juillet. La nouvelle date du 1er août marque une « pause » de trois semaines, mais prolonge également l’incertitude, en raison d’un manque de clarté autour des droits de douane.

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Trump déclenche une offensive tarifaire mondiale tous azimuts 

08. Juli 2025 um 10:23

Le président américain Donald Trump a annoncé lundi 7 juillet qu’il imposerait des droits de douane de 25 % sur les marchandises en provenance du Japon et de Corée du Sud à compter du 1er août.

Les indices de Wall Street sont en baisse tandis que le dollar se renforce après l’annonce par Trump de droits de douane de 25 % sur le Japon et la Corée du Sud, entraînant la chute du yen et du won. Le S&P 500, en particulier, a perdu environ 1 %, alors que le rendement de la dette américaine à 30 ans dépasse 4,9 %.

Dans ses lettres, Trump met en garde les deux pays contre toute riposte et tout risque de droits de douane supplémentaires de la part du gouvernement américain. « Si, pour une raison quelconque, vous décidez d’augmenter vos droits de douane, le montant que vous choisirez d’augmenter s’ajoutera aux 25 % que nous facturerons », précise-t-il dans sa lettre.

Il précise également que le taux de 25 % n’inclut pas les tarifs sectoriels que son gouvernement a déjà appliqué ou appliquera séparément aux biens importés dans des secteurs clés.

Le Japon et la Corée étaient les cinquième et septième plus grandes sources d’importations américaines en 2024, représentant près de 9 % du total, selon Bloomberg.

A noter qu’à ce jour, la Maison Blanche n’a annoncé que deux accords commerciaux : avec le Royaume-Uni et le Vietnam.

Peu après, le président américain a publié d’autres lettres menaçant d’imposer des droits de douane élevés, à savoir :

  • 25 % de droits de douane sur la Malaisie, le Kazakhstan et la Tunisie.
    • 30 % de droits de douane sur l’Afrique du Sud.
    • 40 % de droits de douane sur le Laos et le Myanmar. 

Parmi les pays arabes déjà concernés par ces hausses tarifaires figurent la Jordanie (20 %), l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, l’Égypte et le Maroc (10 %).

La porte-parole de la Maison Blanche, Caroline Levitt, avait annoncé plus tôt qu’une douzaine de pays recevraient mardi 8 juillet des lettres concernant les droits de douane, et que d’autres lettres suivront dans les prochains jours.

L’Union européenne ne recevra toutefois pas ce mardi de lettre des États-Unis concernant les tarifs douaniers, ont indiqué à Reuters des sources au courant de la situation.

10 % supplémentaires pour les actions anti-américaines 

Dans le même temps, l’administration Trump n’a pas l’intention d’imposer immédiatement un tarif de 10 % aux membres des BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud), mais elle ira de l’avant si certains pays adoptent des actions politiques « anti-américaines », rapporte Reuters, citant une source proche du dossier.

A rappeler que Donald Trump a déclaré dimanche soir que les États-Unis imposeraient un tarif supplémentaire de 10 % à tout pays qui s’alignerait sur les soi-disant « politiques anti-américaines » du groupe BRICS.

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Trump qualifie Musk de « catastrophe »

07. Juli 2025 um 16:40

Le président américain Donald Trump s’en est pris à Elon Musk à propos de son projet de lancer un nouveau parti politique. Et ce, en l’accusant de promouvoir « la perturbation et le chaos » et de saper la stabilité du système politique américain.

Dans un message publié sur Truth Social dans la soirée du 6 juillet, Trump a critiqué Musk pour ce qu’il a décrit comme un comportement erratique au cours des dernières semaines. Tout en qualifiant le magnat de la technologie de « catastrophe ».

Il a également prédit que la proposition de Musk de former un troisième parti – l’America Party – échouerait et ne servirait qu’à diviser les électeurs. « Je suis attristé de voir Elon Musk dérailler complètement, se transformer en véritable catastrophe ces cinq dernières semaines », a écrit Trump. « Il veut même créer un troisième parti politique, alors qu’il n’a jamais réussi aux États-Unis – le système ne semble pas conçu pour lui. »…

Trump a également défendu son plan de dépenses de plusieurs milliards de dollars récemment signé, surnommé le One Big Beautiful Bill, qui a suscité de vives critiques de la part d’Elon Musk.

Le président a affirmé que le milliardaire de la technologie s’oppose au projet de loi uniquement parce qu’il élimine les mandats fédéraux sur les véhicules électriques qui profitent à l’entreprise de Musk.

Le chef de la Maison Blanche a également contesté la tentative de Musk de nommer l’un de ses associés à la tête de la NASA. Tout en soulignant que le candidat était un démocrate et que la nomination aurait soulevé des inquiétudes quant à un conflit d’intérêts, étant donné les liens de Musk avec l’industrie spatiale. « Ma mission numéro un est de protéger le public américain ! » a écrit Trump.

Ces remarques font suite à l’annonce faite vendredi par Musk selon laquelle il allait de l’avant avec la création de l’America Party, s’engageant à « rendre la liberté au peuple » et attaquant les deux principaux partis pour avoir « ruiné » le pays.

« La façon dont nous allons briser le système unipartite est d’utiliser une variante de la façon dont Epaminondas a brisé le mythe de l’invincibilité spartiate à Leuctres : une force extrêmement concentrée à un endroit précis du champ de bataille », a déclaré Musk…

Rappelons que Musk et Trump se sont livrés à une guerre des mots, le président accusant son ancien allié de recevoir plus de subventions gouvernementales « que n’importe quel être humain dans l’histoire », menaçant de lui lancer DOGE et envisageant même l’expulsion potentielle de l’entrepreneur né en Afrique du Sud.

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Le pétrole chute alors que l’OPEP+ augmente sa production d’août

07. Juli 2025 um 12:59

Les prix du pétrole ont chuté ce lundi 7 juillet après que l’OPEP+ a surpris les marchés en annonçant une augmentation de sa production plus que prévu en août. Tandis que l’incertitude concernant les tarifs douaniers américains et leur impact potentiel sur la croissance économique mondiale a pesé sur les prévisions de la demande.

Les contrats à terme sur le brut Brent étaient en baisse ce matin de 47 cents, soit 0,69 %, à 67,83 dollars le baril. lors que le brut américain West Texas Intermediate était en baisse de 0,95 dollar, soit 1,42 %, à 66,05 dollars.

L’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés, un groupe connu sous le nom d’OPEP+, ont convenu samedi 5 juillet d’augmenter la production de 548 000 barils par jour en août.

« Il est clair que l’augmentation de la production représente une concurrence plus intense pour les parts de marché et une certaine tolérance à la baisse des prix et des revenus qui en résulte », a déclaré Tim Evans d’Evans Energy dans une note.

L’augmentation d’août représente un bond par rapport aux augmentations mensuelles convenues par l’OPEP+ pour mai, juin et juillet, qui s’élevaient à 411 000 barils par jour et 138 000 barils par jour en avril.

Les analystes de RBC Capital, dirigés par Helima Croft, ont indiqué dans une note que cette décision rétablirait sur le marché près de 80 % des réductions volontaires de 2,2 millions de barils par jour (bpj) décidées par huit producteurs de l’OPEP. Ils ont toutefois ajouté que l’augmentation réelle de la production était inférieure aux prévisions jusqu’à présent.

Quant aux analystes de Goldman Sachs, ils s’attendent à ce que l’OPEP+ annonce une augmentation finale de 550 000 barils par jour pour septembre lors de sa prochaine réunion le 3 août.

Incertitude concernant les tarifs douaniers américains et leur impact potentiel sur la croissance mondiale

Le pétrole a également été mis sous pression, les responsables américains ayant indiqué un report des tarifs douaniers, mais sans fournir de détails.

Donald Trump a déclaré dimanche 6 juillet que les États-Unis étaient sur le point de finaliser plusieurs accords commerciaux dans les prochains jours et qu’ils informeraient les autres pays des taux tarifaires plus élevés d’ici le 9 juillet. Lesquels devraient entrer en vigueur le 1er août.

En avril, Trump a annoncé un tarif de base de 10 % sur la plupart des pays et des tarifs « compensatoires » plus élevés pouvant atteindre 50 %, la date limite initiale étant fixée à mercredi prochain.

« Les inquiétudes concernant les tarifs douaniers de Trump restent le thème dominant au second semestre 2025, un dollar plus faible constituant le seul soutien au pétrole pour le moment », a affirmé Priyanka Sachdeva, analyste de marché senior chez Philip Nova.

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L’or recule sur fond de détente commerciale

07. Juli 2025 um 09:09

Les prix de l’or ont chuté ce lundi 7 juillet après que Donald Trump a indiqué des progrès sur plusieurs accords commerciaux et annoncé des extensions de tarifs douaniers pour plusieurs pays. Ce qui a freiné la demande de métal refuge.

L’or au comptant était en baisse ce matin du lundi 7 juillet de 0,6 % à 3 314,21 dollars l’once. Les contrats à terme sur l’or américain ont chuté de 0,6 % à 3 322 dollars, selon Reuters.

Selon Trump, les États-Unis étaient sur le point de finaliser plusieurs accords commerciaux dans les prochains jours et informeraient les autres pays des taux de droits de douane plus élevés d’ici le 9 juillet…

En avril, rappelle-t-on, Trump a annoncé un tarif douanier de base de 10 % pour la plupart des pays, assorti de droits de douane supplémentaires pouvant atteindre 50 %. Il a ensuite reporté la mise en œuvre de tous ces droits, excepté l’augmentation de 10 %, au 9 juillet.

« Ce retard à court terme (des États-Unis) est à l’origine de cette faiblesse quotidienne du prix de l’or en ce moment », a déclaré Kelvin Wong, analyste principal du marché chez OANDA.

Les craintes d’une inflation alimentée par les tarifs douaniers ont conduit à s’attendre à des baisses plus lentes des taux d’intérêt de la part de la Réserve fédérale.

Les contrats à terme sur taux d’intérêt montrent que les traders ne s’attendent plus à ce que la Fed réduise ses taux d’intérêt ce mois-ci et prévoient seulement deux baisses d’un quart de point d’ici la fin de l’année.

Quant aux autres métaux précieux, l’argent au comptant a chuté de 0,8 % à 36,81 $ l’once, le platine a chuté de 0,8 % à 1 380,55 $ l’once et le palladium a chuté de 1 % à 1 123,31 $ l’once.

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Sommet des BRICS au Brésil : Lula défend un nouvel ordre mondial

07. Juli 2025 um 08:54

À Rio de Janeiro, les dirigeants des BRICS — Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud, Iran, Éthiopie, Égypte, Indonésie et Émirats arabes unis — ont affiché leur volonté de promouvoir un ordre mondial multipolaire.

Le président brésilien Luiz Inacio Lula da Silva a ouvert le sommet dimanche 6 juillet en comparant les BRICS au Mouvement des non-alignés, défendant l’autonomie des pays du Sud global face aux pressions occidentales.

Dans une déclaration commune, les BRICS ont mis en garde contre les menaces que représentent les hausses tarifaires pour le commerce mondial, une critique à peine voilée des pratiques de Donald Trump, qui s’efforce actuellement de conclure plusieurs accords commerciaux bilatéraux avant la date butoir du 9 juillet.

Lula a insisté sur l’importance pour les BRICS de moderniser la gouvernance mondiale, citant l’ONU et le FMI comme institutions à réformer d’urgence. « Si la gouvernance internationale ne reflète pas la réalité multipolaire du XXIe siècle, il revient aux BRICS de la faire évoluer », a-t-il déclaré. Il a également souligné l’échec des interventions militaires occidentales, notamment au Moyen-Orient.

Le sommet a néanmoins exposé certaines tensions internes, en raison de la diversité croissante des membres. Alors que Vladimir Poutine n’a participé qu’en visioconférence, Xi Jinping a délégué son Premier ministre. Les dirigeants ont tout de même adopté une série de positions communes, dénonçant les attaques contre les infrastructures iraniennes, exprimant leur soutien au peuple palestinien et condamnant les violences au Cachemire.

Les BRICS ont aussi abordé des sujets d’avenir, comme l’intelligence artificielle, appelant à des mécanismes de régulation pour protéger les données et assurer une répartition équitable des bénéfices.

Enfin, le Brésil a profité de ce sommet et de celui de l’ONU sur le climat prévu en novembre pour souligner les efforts des pays en développement contre le réchauffement climatique. Des discussions ont été entamées avec la Chine et les Émirats arabes unis autour d’un projet de fonds pour la conservation des forêts tropicales.

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Que signifierait pour la Chine une défaite de la Russie en Ukraine?

05. Juli 2025 um 18:39

Le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, a déclaré vendredi 4 juillet au chef de la diplomatie de l’Union européenne que Pékin ne pouvait pas accepter la défaite de la Russie dans la guerre avec l’Ukraine. Et selon un responsable interrogé par CNN, cela permettrait aux États-Unis de se tourner complètement contre la Chine. Ce qui donc contredit la position de neutralité de Pékin.

Cet aveu est intervenu lors de ce que le responsable a décrit comme une réunion de quatre heures avec la haute représentante de l’UE pour les affaires étrangères, Kaja Kallas, mercredi à Bruxelles, qui comprenait des « échanges de vues difficiles mais respectueux », couvrant un large éventail de questions, notamment la cybersécurité, les terres rares, les disparités commerciales, Taïwan et le Moyen-Orient.

Le responsable a déclaré que les propos privés de Wang suggéraient que Pékin pourrait préférer une guerre prolongée en Ukraine, ce qui empêcherait les États-Unis de se concentrer sur leur concurrence avec la Chine.

Vendredi, lors du point de presse régulier du ministère chinois des Affaires étrangères, la porte-parole Mao Ning a été interrogée sur les pourparlers et a réitéré la position de longue date de Pékin sur la guerre en Ukraine. « La Chine n’est pas partie prenante dans la question ukrainienne », a-t-elle rappelé. « La position de la Chine sur la crise ukrainienne est objective et cohérente : elle préconise la négociation, le cessez-le-feu et la paix. Une crise prolongée en Ukraine ne sert les intérêts de personne ».

La Chine a été présentée comme un médiateur potentiel pour la paix, mais comme l’a rapporté CNN, les intérêts géopolitiques de Pékin sont importants, principalement en raison de la possibilité de perdre un allié important qu’est la Russie.

Elle a également rejeté les accusations croissantes selon lesquelles elle fournirait un soutien militaire à la Russie. Dans ce cadre, l’Ukraine a d’ailleurs imposé des sanctions à plusieurs entreprises chinoises qui ont fourni à la Russie des composants de drones et des technologies de production de missiles.

Cette année, des accusations ont également été portées contre des citoyens chinois combattant aux côtés de la Russie en Ukraine. Pékin a nié toute implication et a réitéré ses appels précédents aux citoyens chinois pour qu’ils « s’abstiennent de participer à des actions militaires de quelque partie que ce soit ».

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L’UE réduit de 80 % ses importations de blé et de sucre ukrainiens

05. Juli 2025 um 17:57

L’Union européenne va réduire ses importations de blé et de sucre ukrainiens jusqu’à 80 % pour répondre aux inquiétudes de ses agriculteurs, dans le cadre de quotas annoncés vendredi 4 juillet.

En signe de solidarité après le début de la guerre en Ukraine en 2022, l’UE avait ouvert ses marchés alimentaires et temporairement supprimé les droits de douane et les quotas.

Mais alors que les agriculteurs de toute l’UE protestaient contre l’afflux de céréales, de sucre et de volaille en provenance d’Ukraine, Bruxelles a décidé de rétablir les quotas.

Les quotas annoncés seront plus élevés que ceux du premier accord de libre-échange entre l’UE et l’Ukraine en vigueur depuis 2016, mais nettement inférieurs aux quantités importées au cours des trois dernières années en franchise de droits.

Ils font suite à un accord provisoire conclu lundi qui fixe le quota annuel de blé à 1,3 million de tonnes métriques, soit une augmentation de 30 % par rapport aux niveaux d’avant-guerre de 1 million de tonnes, selon un responsable de l’UE.

Cela représente une baisse de 70 à 80 % par rapport aux trois dernières périodes, lorsque l’UE a importé environ 4,5 millions de tonnes de blé ukrainien au cours de la saison 2024/25 jusqu’au 30 juin, 6,5 millions de tonnes en 2023/24 et 6,1 millions de tonnes en 2022/23, selon les données de la Commission.

L’UE a fixé le quota de sucre ukrainien à 100 000 tonnes, contre 20 000 tonnes avant la guerre, mais inférieur à 400 000 tonnes sans quota en 2022/23 et supérieur à 500 000 tonnes en 2023/24.

Mais le lobby agricole ukrainien UCAB a annoncé le même jour que les quotas étaient trop bas, qualifiant la proposition de « pas en arrière ».

Ils devraient apporter un soulagement aux agriculteurs de l’Union européenne, dont beaucoup ont souffert de coûts plus élevés et de règles environnementales plus strictes et qui sont également inquiets d’un accord prévu entre l’UE et l’union sud-américaine du Mercosur.

Les négociants en céréales affirment que le blé ukrainien à des prix compétitifs pourra trouver des acheteurs alternatifs en Afrique du Nord et en Asie.

Pour l’orge, le quota d’importation de l’UE pour l’Ukraine passerait de 350 000 tonnes à 450 000 tonnes. Ce chiffre correspondrait aux importations de l’UE en 2024/25, mais ne représenterait qu’environ la moitié des quantités importées en 2022/23 et 2023/24.

Pour la volaille, le quota d’importation a été augmenté de 90 000 tonnes à 120 000 tonnes.

L’accord commercial révisé entre l’UE et l’Ukraine comprend 40 produits et doit encore être approuvé par une majorité qualifiée des États membres.

En outre, l’accord permet aux différents pays de l’UE de prendre des mesures supplémentaires pour protéger leurs marchés s’ils sont déstabilisés par les volumes de quotas, a déclaré le responsable.

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Les réserves de la Russie atteignent 687,7 milliards de dollars fin juin

05. Juli 2025 um 15:35

Les avoirs du pays ont augmenté de près de 10 milliards de dollars au cours du mois dernier, selon les données officielles.

Les réserves internationales de la Russie ont atteint 687,7 milliards de dollars fin juin, a annoncé, le 4 juillet, la Banque centrale du pays. Plus de 300 milliards de dollars de ce montant restent toutefois gelés en Occident en raison de la guerre contre l’Ukraine…

Environ les deux tiers des fonds immobilisés sont détenus par la chambre de compensation Euroclear, basée à Bruxelles, et ont généré des milliards d’euros d’intérêts. Certains États occidentaux ont réclamé la confiscation pure et simple des fonds, bien que des préoccupations juridiques et politiques, notamment des questions d’immunité souveraine, aient jusqu’à présent bloqué cette démarche. Les dirigeants de l’UE ont néanmoins donné leur feu vert à l’utilisation des fonds gelés pour soutenir l’Ukraine.

A noter que les avoirs internationaux de la Russie comprennent des devises étrangères, des droits de tirage spéciaux du FMI et de l’or monétaire…

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Légère augmentation des prix mondiaux des denrées alimentaires en juin

05. Juli 2025 um 13:27

La FAO prévoit que la production mondiale de céréales atteindra 2,925 milliards de tonnes en 2025.

L’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a déclaré vendredi 4 juillet que les prix mondiaux des produits alimentaires ont légèrement augmenté en juin, en raison de la hausse des prix de la viande, des produits laitiers et des huiles végétales.

Ainsi, l’indice FAO des prix des produits alimentaires, qui suit les variations mensuelles des prix d’un panier de produits alimentaires commercialisés à l’échelle mondiale, s’est établi en moyenne à 128 points en juin, soit une hausse de 0,5 % par rapport à mai.

Dans un rapport distinct, l’organisation prévoit que la production mondiale de céréales atteindra 2,925 milliards de tonnes en 2025, soit une augmentation de 0,5 % par rapport à l’estimation précédente de 2,911 milliards de tonnes, selon Reuters.

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Éthiopie – Le barrage de la Renaissance terminé avant l’échéance

05. Juli 2025 um 10:27

Malgré les protestations du Caire et de Khartoum, Addis-Abeba a qualifié le méga-barrage « Renaissance » d’« opportunité partagée ».

L’Éthiopie a annoncé le 4 juillet l’achèvement du Grand barrage de la Renaissance éthiopienne (GERD), un projet hydroélectrique de plusieurs milliards de dollars sur le Nil Bleu, au cœur d’un conflit qui dure depuis dix ans avec l’Égypte et le Soudan. Le barrage sera officiellement inauguré en septembre, a indiqué le cabinet du Premier ministre éthiopien dans un communiqué.

En construction depuis 2011, le GERD est conçu pour produire jusqu’à 5,15 gigawatts d’électricité, ce qui en fait la plus grande centrale hydroélectrique d’Afrique. Mais si l’Éthiopie présente ce projet comme une source d’énergie transformatrice pour la région, l’Égypte et le Soudan ont exprimé à plusieurs reprises leurs inquiétudes quant à son impact sur les débits d’eau en aval.

Et dans un message partagé sur X, le gouvernement éthiopien a tenté de rassurer ses voisins en décrivant le GERD comme « un symbole de coopération régionale et d’intérêt mutuel », insistant sur le fait qu’« il n’est pas une menace, mais une opportunité partagée ».

Le barrage est construit sur le Nil Bleu, principal affluent du Nil. Selon diverses sources, le Nil fournit environ 97 % de l’approvisionnement en eau douce de l’Égypte. Le Caire et Khartoum craignent donc que la rétention d’eau en amont n’affecte gravement l’agriculture et la sécurité hydrique de leurs pays.

En septembre 2024, le gouvernement égyptien avait déposé une plainte auprès du Conseil de sécurité de l’ONU, accusant l’Éthiopie de violer le droit international et de menacer la stabilité régionale par ses actions unilatérales concernant le projet GERD. Cette décision faisait suite à l’annonce par le Premier ministre Abiy Ahmed de la cinquième phase de remplissage du barrage.

Au milieu de désaccords persistants sur les droits à l’eau, l’Éthiopie a fait avancer la mise en place d’un cadre régional de gouvernance de l’eau. En octobre, le Premier ministre Abiy a confirmé la mise en œuvre de l’Accord-cadre de coopération (CFA), un traité visant à établir une Commission permanente du bassin du Nil (NRBC) entre les pays en amont; traité qui a été signé par l’Ouganda, le Rwanda, le Kenya, la Tanzanie, l’Éthiopie et le Burundi, le Soudan du Sud – l’ayant rejoint en 2012…

L’Égypte a averti qu’une réduction même modeste de seulement 2 % de ses réserves en eau du Nil pourrait entraîner la perte d’environ 80 000 hectares de terres agricoles, ce qui constituerait une grave menace pour la sécurité alimentaire nationale.

Le Soudan a quant à lui exprimé des craintes similaires, invoquant le rôle vital du fleuve dans son secteur agricole.

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