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Gestern — 26. Juli 2025Haupt-Feeds

8,5 milliards DT de devises grĂące aux TRE et au tourisme Ă  fin juillet 2025

Selon les derniers indicateurs monĂ©taires et financiers publiĂ©s par la Banque centrale de Tunisie (BCT), les revenus extĂ©rieurs issus des transferts des Tunisiens RĂ©sidant Ă  l’Étranger (TRE) et des recettes touristiques ont franchi la barre des 8,5 milliards de dinars entre le dĂ©but de l’annĂ©e et le 20 juillet 2025.

Ces flux importants permettraient de couvrir Ă  hauteur de 95,5 % les engagements cumulĂ©s en matiĂšre de service de la dette extĂ©rieure, estimĂ©s Ă  8,9 milliards de dinars sur la mĂȘme pĂ©riode.

Croissance soutenue des recettes des TRE et du tourisme

  • Les revenus du travail, principalement constituĂ©s des transferts des TRE, ont atteint 4,6 milliards de dinars, soit une hausse de 8,2 % par rapport Ă  la mĂȘme pĂ©riode de 2024.

  • Les recettes touristiques, quant Ă  elles, ont progressĂ© de 8,1 %, pour s’établir Ă  3,9 milliards de dinars.

Ces deux composantes continuent de jouer un rĂŽle clĂ© dans l’équilibre des comptes extĂ©rieurs du pays, en apportant des devises essentielles dans un contexte Ă©conomique marquĂ© par une pression sur les rĂ©serves.

Baisse des avoirs en devises

MalgrĂ© la bonne tenue des revenus extĂ©rieurs, les avoirs nets en devises se sont repliĂ©s de 6,3 %, atteignant 23 milliards de dinars au 24 juillet 2025, contre 24,6 milliards Ă  la mĂȘme date en 2024. Cette baisse se traduit Ă©galement en nombre de jours d’importation, passant de 112 jours Ă  100 jours.

Hausse marquée de la circulation fiduciaire

Par ailleurs, la BCT signale une augmentation de 14,5 % des billets et monnaies en circulation, qui sont passés de 22 milliards de dinars au 23 juillet 2024 à 25,3 milliards de dinars actuellement. Cette progression reflÚte une demande accrue de liquidité, notamment en période estivale, ainsi que des dynamiques monétaires internes à surveiller de prÚs.

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Tunisie : recettes touristiques et transferts des Tunisiens Ă  l’étranger dĂ©passent 8,5 milliards de dinars

26. Juli 2025 um 13:59

Les revenus du travail et les recettes touristiques ont drainĂ© un enveloppe dĂ©passant les 8,5 milliards de dinars, depuis le dĂ©but de l’annĂ©e et jusqu’au 20 juillet 2025, d’aprĂšs les indicateurs monĂ©taires et financiers, publiĂ©s, samedi, par la Banque Centrale de Tunisie (BCT).

L’ensemble de ces recettes permettraient de couvrir les services de la dette extĂ©rieure cumulĂ©s (dont la valeur s’élĂšve Ă  8,9 milliards de dinars), Ă  hauteur de 95,5%.

En fait, les revenus du travail (principalement les transferts des Tunisiens rĂ©sidant Ă  l’étranger), ont enregistrĂ© une hausse de 8,2%, Ă  4,6 milliards de dinars, par rapport Ă  la mĂȘme pĂ©riode de l’annĂ©e 2024. De mĂȘme, les recettes touristiques ont augmentĂ© de 8,1%, Ă  3,9 milliards de dinars.

Pour ce qui est des avoirs nets en devises, ils ont rĂ©gressĂ© de 6,3%, pour se situer au niveau de 23 milliards de dinars (l’équivalent de 100 jours d’importation), Ă  la date du 24 juillet 2025, contre 24,6 milliards de dinars (112 jours d’importation), une annĂ©e auparavant.

Sur un autre registre, l’institut d’émission a fait Ă©tat de l’accroissement des billets et monnaies en circulation, de 14,5%, passant de 22 milliards de dinars, le 23 juillet 2024, Ă  25,3 milliards de dinars, actuellement.

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Tunisie : accord BCT-CGA pour renforcer la lutte contre le financement du terrorisme

Von: walid
26. Juli 2025 um 11:27

Une convention de coopĂ©ration visant Ă  contribuer au renforcement du dispositif national de lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme et de la prolifĂ©ration des armes, a Ă©tĂ© signĂ©e par la Banque Centrale de Tunisie (BCT) et le ComitĂ© GĂ©nĂ©ral des Assurances (CGA), a indiquĂ©, jeudi, l’institut d’émission.

Cette convention s’inscrit dans le cadre du renforcement de la coopĂ©ration et de la coordination bilatĂ©rales entre les autoritĂ©s de rĂ©gulation du secteur financier. Elle contribuera Ă  la prĂ©servation de la stabilitĂ© financiĂšre et Ă  la promotion de la soliditĂ© des secteurs bancaire et des assurances et Ă  la mise en place d’un cadre d’échange d’informations, de maniĂšre systĂ©matique ou sur demande, Ă  des fins statistiques ou pour l’exercice des missions de supervision.

L’accord permettra de structurer la coopĂ©ration dans les domaines d’intervention communs, notamment en matiĂšre de missions d’inspection, d’échange d’expertises et d’assistance technique et favorisera la concertation autour des projets de textes rĂ©glementaires relatifs Ă  la supervision conjointe et Ă  la protection des usagers des services financiers.

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STB Bank : Une hausse de 11 % du PNB à mi-2025, contre vents et marées

Au premier semestre 2025, STB Bank a confirmĂ© la soliditĂ© de sa trajectoire financiĂšre, en affichant une forte performance dans un environnement Ă©conomique on ne peut plus exigeant. BĂ©nĂ©ficiant d’un effet ciseau favorable, la Banque a su maĂźtriser ses charges tout en consolidant ses revenus, traduisant une rentabilitĂ© opĂ©rationnelle en nette amĂ©lioration.

Le Produit Net Bancaire (PNB) s’est Ă©tabli Ă  351 millions de dinars Ă  fin juin 2025, contre 315 millions un an auparavant, soit une croissance de 11,22 %. Cette accĂ©lĂ©ration notable par rapport au premier trimestre (+2,66 %) souligne l’efficacitĂ© de la stratĂ©gie dĂ©ployĂ©e par la Banque.

Cette performance rĂ©sulte de la progression des produits d’exploitation bancaires (+4,81 %, Ă  728 millions de dinars) et d’une lĂ©gĂšre contraction des charges d’exploitation (-0,53 %, Ă  376 millions de dinars).

Structure des revenus : prĂ©dominance des intĂ©rĂȘts

Les produits d’exploitation se rĂ©partissent comme suit :

  • 451 MDT (62 %) provenant des produits d’intĂ©rĂȘts,

  • 210 MDT (29 %) issus du portefeuille titres,

  • 66 MDT (9 %) au titre des commissions perçues.

Les produits d’intĂ©rĂȘts restent dominĂ©s par l’activitĂ© de crĂ©dit, qui gĂ©nĂšre 416 MDT, soit 92,3 % du total. Toutefois, l’encours des crĂ©ances nettes sur la clientĂšle s’est contractĂ© Ă  9 216 MDT, en recul de 556 MDT par rapport Ă  fin 2024. Ce repli rĂ©sulte d’une politique de crĂ©dit sĂ©lective et prudente, axĂ©e sur l’assainissement du portefeuille et la qualitĂ© des actifs.

Renforcement de la position sur le marché financier

ParallĂšlement, la Banque a renforcĂ© sa prĂ©sence sur le marchĂ© financier, avec un encours de portefeuille titres atteignant 4,5 milliards de dinars, en hausse de 18,4 % (+712 MDT). Cette progression s’explique principalement par l’acquisition de Bons du TrĂ©sor Assimilables (BTA), classĂ©s en portefeuille d’investissement, tĂ©moignant de l’engagement de la STB dans le financement de la dette publique.

Maßtrise du coût des ressources

Les charges d’exploitation bancaires se sont Ă©levĂ©es Ă  376 MDT, dominĂ©es Ă  98 % par les charges d’intĂ©rĂȘts :

  • 320 MDT (87 %) liĂ©es aux dĂ©pĂŽts de la clientĂšle, contre 297 MDT Ă  fin juin 2024,

  • 32 MDT (8,5 %) pour les opĂ©rations interbancaires, en forte baisse (52 MDT en 2024),

  • 18 MDT (4,9 %) pour les emprunts et ressources spĂ©ciales, contre 22 MDT un an plus tĂŽt.

Cette Ă©volution reflĂšte une gestion optimisĂ©e du coĂ»t des ressources, grĂące Ă  une rĂ©duction du recours aux financements Ă  court terme et une meilleure maĂźtrise des taux sur les dĂ©pĂŽts. Cette dĂ©marche s’inscrit dans la stratĂ©gie globale d’amĂ©lioration de l’efficience financiĂšre.

Progression des dépÎts et solidité des ratios réglementaires

Les dĂ©pĂŽts de la clientĂšle ont progressĂ© de 3,1 %, atteignant 11 757 MDT. La structure des dĂ©pĂŽts reste dominĂ©e par les dĂ©pĂŽts Ă  vue et l’épargne, avec une attention constante portĂ©e au coĂ»t moyen.

Sur le plan réglementaire, la Banque affiche des niveaux de liquidité trÚs confortables :

  • Le ratio Loan to Deposit (LTD) s’établit Ă  91,0 %, bien en deçà de la limite rĂ©glementaire de 120 %,

  • Le ratio de liquiditĂ© Ă  court terme (LCR) reste largement supĂ©rieur Ă  la norme minimale de 100 %.

AmĂ©lioration continue de l’efficience opĂ©rationnelle

L’évolution favorable du PNB s’est traduite par une amĂ©lioration sensible du coefficient d’exploitation, qui recule Ă  47,1 % Ă  fin juin 2025, contre 51 % un an plus tĂŽt. Ce gain de prĂšs de 4 points reflĂšte une gestion rigoureuse des charges opĂ©rationnelles, dont la hausse a Ă©tĂ© contenue Ă  2,66 % (soit 4,3 MDT), notamment grĂące Ă  une progression maĂźtrisĂ©e des frais de personnel (+1,61 % seulement).

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BCT/CGA : Accord pour renforcer la lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme

La Banque Centrale de Tunisie (BCT) et le ComitĂ© GĂ©nĂ©ral des Assurances (CGA) ont signĂ©, jeudi 24 juillet, une convention de coopĂ©ration visant Ă  renforcer le dispositif national de lutte contre le blanchiment d’argent, le financement du terrorisme et la prolifĂ©ration des armes.

Cet accord s’inscrit dans une dĂ©marche de coordination accrue entre les deux autoritĂ©s de rĂ©gulation du secteur financier. Il vise Ă  consolider la stabilitĂ© du systĂšme financier tunisien, Ă  renforcer la rĂ©silience des secteurs bancaire et assurantiel, ainsi qu’à formaliser les mĂ©canismes d’échange d’informations, aussi bien de maniĂšre systĂ©matique que ponctuelle, Ă  des fins statistiques ou de supervision.

Cette convention prĂ©voit Ă©galement une collaboration structurĂ©e dans les domaines d’intĂ©rĂȘt commun, notamment les missions d’inspection, le partage d’expertises, l’assistance technique et la concertation autour des projets de textes rĂ©glementaires relatifs Ă  la supervision conjointe et Ă  la protection des usagers des services financiers.

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Indicateurs d’activitĂ© : AMEN BANK confirme sa dynamique de croissance et d’innovation

Von: hechmi
24. Juli 2025 um 16:31

Amen bankAMEN BANK poursuit sa trajectoire ascendante. Au terme du premier semestre 2025, la banque affiche des rĂ©sultats solides, traduisant Ă  la fois sa stabilitĂ© financiĂšre et sa capacitĂ© Ă  innover. Les crĂ©dits nets Ă  la clientĂšle ont lĂ©gĂšrement progressĂ© (+1,04 %) pour atteindre 7 170,6 millions de dinars, tandis que les dĂ©pĂŽts et avoirs ont bondi de prĂšs de 9 %, frĂŽlant les 8,7 milliards de dinars. Si les ressources longues ont reculĂ©, le Produit Net Bancaire enregistre une hausse de 4,5 %, Ă  308,2 millions de dinars, confirmant une rentabilitĂ© maĂźtrisĂ©e. Le coefficient d’exploitation reste stable, Ă  38,28 %.

Mais au-delĂ  des chiffres, c’est la reconnaissance internationale qui vient saluer la stratĂ©gie d’AMEN BANK. La banque confirme sa certification MSI 20000, un label dĂ©livrĂ© par COFICERT qui atteste de sa soliditĂ© financiĂšre et de la rigueur de sa gestion des risques. Elle est Ă©galement doublement primĂ©e : Global Banking and Finance Review la consacre “Meilleure Banque Verte en Tunisie” pour la deuxiĂšme annĂ©e consĂ©cutive, et Global Finance lui attribue, pour la sixiĂšme fois, le titre enviĂ© de “Meilleure Banque en Tunisie”.

Cette reconnaissance ne s’arrĂȘte pas lĂ . L’ambassade d’Italie en Tunisie a saluĂ© l’engagement d’AMEN BANK dans le programme PRASOC, une initiative qui vise Ă  mobiliser des ressources financiĂšres au service du dĂ©veloppement. Autre fait marquant : en tant que chef de file d’un consortium de six banques, AMEN BANK a structurĂ© un crĂ©dit syndiquĂ© de 180 millions de dinars en faveur d’Enda Tamweel, renforçant ainsi son rĂŽle d’acteur engagĂ© dans le financement inclusif.

La banque mise aussi sur la digitalisation pour simplifier le quotidien de ses clients. Elle propose désormais, via sa plateforme @mennet, une solution de crédit à la consommation accessible 100 % en ligne, 24h/24. Un pas de plus vers la banque de demain.

Enfin, fidÚle à ses engagements en matiÚre de durabilité, AMEN BANK a organisé le 23 juin un événement consacré à la transition énergétique et aux énergies renouvelables. Objectif : favoriser le dialogue, partager les bonnes pratiques et accompagner les entreprises tunisiennes vers un avenir plus vert.

 

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Les transferts des TRE et les recettes touristiques se sont élevés à plus de 8,5 milliards de dinars en 2024

24. Juli 2025 um 13:39

Les recettes touristiques sont en hausse de 8,1 % et les transferts des Tunisiens Ă  l’étranger de 8,2 %. Tandis que le service de la dette extĂ©rieure recule lĂ©gĂšrement. C’est ce qu’indiquent les derniers indicateurs monĂ©taires et financiers de la Banque centrale de Tunisie, arrĂȘtĂ©s au 20 juillet 2024.

Les recettes touristiques cumulĂ©es ont atteint 3 899,1 millions de dinars, enregistrant une hausse de 8,1 % par rapport Ă  la mĂȘme pĂ©riode de 2023. Les revenus du travail, principalement les transferts des Tunisiens rĂ©sidents Ă  l’étranger (TRE), ont Ă©galement progressĂ© de 8,2 %. Ils passent ainsi de 4 286,2 millions de dinars (MDT) en 2023 Ă  4640,5 MDT en 2024.

En parallÚle, le service de la dette extérieure a légÚrement diminué de prÚs de 3 %, se situant à 8890,9 millions de dinars.

Ces chiffres confirment une dynamique positive dans les secteurs du tourisme et de la diaspora, deux sources essentielles de devises pour le pays.

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Change devises en dinar tunisien : Cours du 24 juillet 2025

24. Juli 2025 um 12:59

Change devises en dinar tunisien. Cours d’achats et de vente.

MONNAIE SIGLE UNITE ACHAT VENTE
Dollar US USD 1 2.889 2.966
Euro EUR 1 3.388 3.466
Yen Japonais JPY 1000 19.543 20.279
Livre Sterling GBP 13 3.878 4.024
Franc Suisse CHF 10 35.877 37.419

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Le PNB de la BNA progresse de 9 % Ă  fin juin

La Banque Nationale Agricole (BNA) vient de publier ses indicateurs d’activitĂ© pour le deuxiĂšme trimestre 2025. Lesquels font Ă©tat d’une croissance soutenue de ses principaux agrĂ©gats.

Ainsi, au 30 juin 2025, le produit net bancaire (PNB) de la BNA Bank a enregistrĂ© une hausse de 9 % par rapport Ă  la mĂȘme pĂ©riode en 2024.

L’encours des crĂ©ances sur la clientĂšle, net de provisions et d’agios rĂ©servĂ©s, s’est Ă©tabli Ă  13,974 milliards de dinars; contre 13,598 milliards un an auparavant.

Idem pour les dĂ©pĂŽts de la clientĂšle qui eux aussi se sont Ă©levĂ©s Ă  427 millions de dinars. Soit une croissance de 3,4 % par rapport Ă  la mĂȘme pĂ©riode de 2024.

Concernant le portefeuille titres d’investissement, il a connu une forte expansion. Ainsi, il passe de 6,185 milliards de dinars Ă  8,750 milliards. Et ce, notamment grĂące Ă  des souscriptions Ă  l’emprunt national et Ă  l’acquisition de Bons du TrĂ©sor Assimilables (BTA).

Enfin, les produits d’exploitation bancaires ont atteint 1,225 milliard de dinars Ă  fin juin 2025; contre 1,139 milliard Ă  la mĂȘme date en 2024. Soit une progression de 7,5 %.

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STEG : 204 MD pour renforcer l’approvisionnement en gaz via un financement islamique Mourabaha

Von: walid
24. Juli 2025 um 09:52

L’AssemblĂ©e des reprĂ©sentants du peuple (ARP) a adoptĂ©, mercredi, en plĂ©niĂšre, un projet de loi portant approbation de l’accord de garantie, conclu le 12 mars 2025 entre la Tunisie et la SociĂ©tĂ© Internationale Islamique de Financement du Commerce (SIIFC) et relatif au financement “Mourabaha” contractĂ© par la STEG, pour l’importation du gaz naturel, avec 73 voix pour, 14 abstentions et 12 voix contre.

L’accord “Mourabaha”, de 70 millions de dollars (environ 204 millions de dinars), est conclu entre la STEG et la SIIFC. Ces fonds qui seront mobilisĂ©s Ă  travers le mĂ©canisme de la Mourabaha (formule de vente au prix de revient majorĂ© d’une marge bĂ©nĂ©ficiaire connue et convenue entre l’acheteur et le vendeur, utilisĂ©e par la finance islamique), permettront Ă  la STEG d’augmenter ses achats en gaz naturel pour la production d’électricitĂ© face Ă  la demande estivale croissante.

Cet accord vise à mobiliser les fonds nécessaires afin que la STEG puisse honorer ses obligations contractuelles envers ses fournisseurs et contribuer, ainsi, à la réalisation de la sécurité énergétique en Tunisie.

RĂ©agissant aux interventions des dĂ©putĂ©s, le ministre de l’Economie et de la Planification, Samir Abdelhafidh a soulignĂ© l’importance stratĂ©gique d’approvisionner la STEG en gaz naturel pour produire de l’électricitĂ© nĂ©cessaire Ă  l’usage domestique et industriel.

Il a indiquĂ© que le recours au financement “Mourabaha” s’inscrit dans l’orientation prise par l’Etat vers la diversification de ses sources de financement et de ses partenaires financiers, ajoutant que ce mĂ©canisme offre une flexibilitĂ© de remboursement et une stabilitĂ© des coĂ»ts.

S’agissant de la situation actuelle de la STEG, le ministre a rappelĂ© que, la sociĂ©tĂ© est engagĂ©e dans un contrat-objectif avec l’État tunisien pour la pĂ©riode 2025-2028. Ce contrat couvre la modernisation de ses infrastructures, l’amĂ©lioration de ses performances techniques et financiĂšres, le renforcement de sa gouvernance et sa solvabilitĂ© et l’accompagnement de la transition Ă©nergĂ©tique du pays.

InterrogĂ© sur la stratĂ©gie Ă©nergĂ©tique du pays, Abdelhafidh a rappelĂ© l’objectif principal de produire 35% de l’électricitĂ© Ă  partir de sources renouvelables et de baisser la consommation nationale en Ă©nergie primaire de 30% d’ici 2030, exprimant son optimisme quant Ă  la capacitĂ© du pays d’atteindre ces objectifs ou du moins de s’en approcher.

Il s’est Ă©galement longuement arrĂȘtĂ© sur les projets Ă©nergĂ©tiques en cours et prĂ©vus dans le pays. Lesquels concernent la production d’électricitĂ© verte, la rĂ©habilitation du rĂ©seau de transfert d’électricitĂ©, le transfert d’énergie par pompage, le stockage d’énergie


Il a Ă©galement Ă©voquĂ© le projet d’alimentation en gaz naturel de 11 communes du nord-ouest (BĂšja, Maakoula, Nefza, Tabarka, Bouselem, Jendouba, Kef, Dahmeni, Ksour, Tejerouine, Jerissa), prĂ©cisant que ce projet, dont le coĂ»t global s’élĂšve Ă  58 millions de dinars, a atteint un taux d’avancement de 60% et que la fin des travaux est prĂ©vue pour dĂ©cembre 2026.

Le ministre a, par ailleurs, affirmĂ© l’intĂ©rĂȘt exprimĂ© par un investisseur chinois pour l’exploitation du site minier de Sra Ouertane au Kef, indiquant que ce dossier est au niveau du comitĂ© d’autorisations relevant du ministĂšre de l’Industrie.

 

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Wifak Bank inaugure une nouvelle agence Ă  El Yasminet pour renforcer son engagement dans la finance islamique

Von: hechmi
24. Juli 2025 um 09:27

Wifak BankDans le cadre de sa stratĂ©gie d’expansion visant Ă  rapprocher ses services de sa clientĂšle, Wifak bank a inaugurĂ©, mercredi 23 juillet 2025, une nouvelle agence dans la rĂ©gion d’El Yasminet, dans le gouvernorat de Ben Arous. Il s’agit de la 52e agence de son rĂ©seau national, une ouverture qui consolide sa prĂ©sence dans la rĂ©gion du Grand Tunis.

La cĂ©rĂ©monie d’inauguration s’est dĂ©roulĂ©e en prĂ©sence du directeur gĂ©nĂ©ral adjoint, Thamer Derbal, entourĂ© de hauts cadres de la banque, de membres de son comitĂ© de conformitĂ©, ainsi que de plusieurs collaborateurs.

Dans son allocution, Thamer Derbal a soulignĂ© que le choix du quartier d’El Yasminet n’était pas anodin, mais le fruit d’une Ă©tude approfondie de la dynamique Ă©conomique locale, marquĂ©e par une forte activitĂ© artisanale et commerciale. Ces catĂ©gories socio-professionnelles constituent le cƓur de cible des services bancaires proposĂ©s par Wifak BANK, conçus selon les principes de la finance islamique.

Cette ouverture s’inscrit dans l’ambition de la banque de dĂ©mocratiser la finance islamique en Tunisie, en offrant des produits et services rigoureusement conformes Ă  la charia.

À la fin de son discours, Derbal a tenu Ă  remercier l’ensemble des Ă©quipes de la banque pour leurs efforts continus qui ont permis de maintenir un niveau de performance Ă©levĂ©. Il a exprimĂ© sa confiance dans les compĂ©tences et le dynamisme des jeunes talents de la banque, qu’il considĂšre comme le principal moteur de sa croissance future.

Wifak BankWifak Bank propose des produits financiers Ă©thiques, sans intĂ©rĂȘts usuraires, et privilĂ©gie des mĂ©canismes fondĂ©s sur la participation aux rĂ©sultats de la Banque. Ce modĂšle la positionne comme un acteur majeur du secteur de la finance islamique dans le pays.

À travers chaque nouvelle ouverture, la banque rĂ©affirme son engagement en faveur d’une inclusion financiĂšre Ă©quitable, tout en accompagnant les catĂ©gories Ă©conomiques actives telles que les artisans et les commerçants. Une dĂ©marche alignĂ©e sur sa mission de promotion d’un systĂšme bancaire islamique moderne, accessible et durable.

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WIFAK BANK renforce l’expansion de son rĂ©seau et annonce l’ouverture de sa 52ᔉ agence : « Agence WIFAK BANK El Yasminet »

23. Juli 2025 um 17:42

FidĂšle Ă  sa mission d’excellence, Wifak Bank rĂ©affirme son engagement Ă  ĂȘtre un partenaire incontournable du dĂ©veloppement Ă©conomique, en proposant des solutions de finance islamique innovantes pour accompagner la croissance des secteurs clĂ©s de l’économie tunisienne.

Dans cette dynamique ambitieuse, la banque poursuit une extension maĂźtrisĂ©e de son rĂ©seau d’agences, avec un objectif de renforcer sa couverture territoriale et d’optimiser sa prĂ©sence gĂ©ographique Ă  travers l’ensemble des gouvernorats. Cette stratĂ©gie vise Ă  rapprocher davantage Wifak Bank de ses clients, tout en consolidant sa position comme acteur majeur du paysage bancaire islamique.

À cet effet, Wifak Bank annonce l’ouverture officielle de sa 52ᔉ agence, « Agence WIFAK BANK El Yasminet », situĂ©e au 22, rue des PhĂ©niciens, Nouvelle MĂ©dina 2063, El Yasminet, Ben Arous, Ă  partir du mercredi 23 juillet 2025.

Cette nouvelle implantation renforce la prĂ©sence de WIFAK BANK dans le Grand Tunis et constitue une Ă©tape majeure vers une couverture territoriale Ă©largie, permettant de mieux servir ses clients — particuliers, TRE, professionnels et entreprises — en rĂ©pondant Ă  leurs besoins avec des produits et services adaptĂ©s aux principes de la finance islamique : solutions digitales sĂ©curisĂ©es, cartes, comptes, offres, placements et investissements, financements, plans d’épargne, services de transfert d’argent, opĂ©rations internationales, et bien plus encore.

À travers ce nouveau point de contact, WIFAK BANK confirme son orientation vers une expĂ©rience client de qualitĂ©, considĂ©rĂ©e comme un indicateur clĂ© de performance et de crĂ©ation de valeur. La banque veille Ă  offrir Ă  ses clients une expĂ©rience unifiĂ©e, fluide et personnalisĂ©e, en leur apportant conseils et accompagnement adaptĂ©s.

L’agence « WIFAK BANK El Yasminet » est Ă©quipĂ©e d’un DAB pour permettre aux clients d’effectuer les opĂ©rations de retrait d’argent 7jours/7 et 24h/24 ainsi que des Ă©crans dynamiques pour communiquer sur les cours de change, les produits et services et d’autres informations utiles.

Toute l’équipe de WIFAK BANK sera honorĂ©e de vous accueillir dans sa nouvelle agence «WIFAK BANK El Yasminet » et espĂšre vous compter parmi sa nouvelle clientĂšle et profiter de la gratuitĂ© des frais de tenue de compte pour les 50 premiers clients.

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ARP : Examen en plĂ©niĂšre de l’accord Mourabaha entre la STEG et la SIIFC

L’AssemblĂ©e des reprĂ©sentants du peuple (ARP) a entamĂ©, lors d’une sĂ©ance plĂ©niĂšre tenue, mercredi 23 juillet, l’examen du projet de loi portant approbation de l’accord de garantie signĂ© le 12 mars 2025 entre la RĂ©publique tunisienne et la SociĂ©tĂ© internationale islamique de financement du commerce (SIIFC), membre du groupe de la Banque islamique de dĂ©veloppement (BID). Cet accord est liĂ© Ă  une convention de Mourabaha conclue entre la STEG et l’ITFC pour contribuer au financement des importations de gaz naturel.

D’un montant de 70 millions de dollars (environ 200 millions de dinars), ce financement vise Ă  stabiliser les prix de l’électricitĂ©, tout en soutenant le dĂ©veloppement des Ă©nergies renouvelables et en renforçant l’indĂ©pendance Ă©nergĂ©tique Ă  moyen et long terme.

Ce prĂȘt, mobilisĂ© selon le mĂ©canisme de la Mourabaha — une formule de vente au prix de revient majorĂ© d’une marge bĂ©nĂ©ficiaire convenue Ă  l’avance, utilisĂ©e dans la finance islamique — ne comporte pas de taux d’intĂ©rĂȘt.

Le montant ne sera pas dĂ©bloquĂ© en une seule fois, mais de maniĂšre progressive, en fonction des demandes d’approvisionnement adressĂ©es Ă  l’institution financiĂšre. Cette modalitĂ© permet de garantir la transparence et le contrĂŽle, puisque les dĂ©caissements seront effectuĂ©s uniquement si les demandes rĂ©pondent aux critĂšres techniques et financiers fixĂ©s dans l’accord.

L’accord de Mourabaha conclu entre la STEG et l’ITFC s’inscrit dans une dĂ©marche de diversification des sources de financement. Il vise Ă  permettre Ă  la sociĂ©tĂ© d’honorer ses engagements envers ses fournisseurs et Ă  contribuer Ă  la rĂ©alisation de la sĂ©curitĂ© Ă©nergĂ©tique en Tunisie.

L’article ARP : Examen en plĂ©niĂšre de l’accord Mourabaha entre la STEG et la SIIFC est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

ClÎture en hausse pour le marché boursier ce mercredi 23 juillet

Le marchĂ© boursier a clĂŽturĂ© la sĂ©ance de mercredi 23 juillet, en territoire positif. L’indice de rĂ©fĂ©rence, le Tunindex, a enregistrĂ© une progression de 0,2 %, atteignant 11 853 points, dans un volume d’échanges de 5 MD, selon l’intermĂ©diaire en Bourse, Tunisie Valeurs.

Le titre SOTRAPIL a signĂ© la meilleure performance de la sĂ©ance. Dans un volume limitĂ© de 8 mille dinars, l’action a grimpĂ© de 6 % pour s’établir Ă  25,440 D.

Le titre TPR a Ă©galement figurĂ© parmi les plus fortes hausses. L’action de l’extrudeur d’aluminium a progressĂ© de 5,9 % Ă  11,270 D, avec un volume d’échanges de 310 mille dinars.

L’UIB a Ă©tĂ© la valeur la plus active de la sĂ©ance. L’action de la filiale du groupe SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale a clĂŽturĂ© quasiment Ă  l’équilibre (+0,05 %) Ă  21,010 D, gĂ©nĂ©rant un volume de 619 mille dinars.

Le titre Wifack International Bank a enregistrĂ© la plus forte baisse de la journĂ©e. L’action de la banque islamique a reculĂ© de 6 %, Ă  7,050 D, dans un volume restreint de 4 mille dinars.

Enfin, le titre MPBS a figurĂ© parmi les principales baisses. L’action du spĂ©cialiste du bois a cĂ©dĂ© 3,8 % pour s’établir Ă  8,980 D.

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Le député Sébastien Delogu est en Tunisie

23. Juli 2025 um 15:23
Le député Sébastien Delogu est en Tunisie

SĂ©bastien Delogu, dĂ©putĂ© marseillais connu pour son engagement indĂ©fectible en faveur de la cause palestinienne et sa dĂ©nonciation sans relĂąche du gĂ©nocide en cours Ă  Gaza depuis le 7 octobre, a une nouvelle fois attirĂ© l’attention, cette fois-ci en apparaissant sur les rĂ©seaux sociaux depuis la Tunisie, oĂč il a choisi de passer ses vacances. [
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Crise de la dette : la rĂ©volution blockchain peut-elle sauver les États ?

23. Juli 2025 um 14:02

« SOS Économie en dĂ©tresse
 Les chiffres sont lĂ . La dette publique amĂ©ricaine s’élĂšve aujourd’hui Ă  prĂšs de 37 000 milliards de dollars. Un chiffre vertigineux, qui ne surprend plus vraiment tant il est devenu une constante du paysage Ă©conomique global. Pourtant, derriĂšre cette inertie apparente se cache un poids structurel considĂ©rable, qui ne freine pas seulement les finances publiques, mais Ă©touffe aussi l’innovation du secteur privĂ© ».

VoilĂ  l’entame d’un article intitulĂ© “Bitcoin et blockchain : Les solutions Ă  la crise de la dette des Etats ?“ qui Ă  la fois alerte et Ă©claire. Il est paru dans le site du Journal Du Coin.

C’est un autre article publiĂ© par Forbes qui aurait attirĂ© l’auteure – une certaine Magali Bourdou – dudit article. En effet, Brian Domitrovic, historien et auteur du livre “Free Money“, suggĂšre l’hypothĂšse suivante : « Et si la blockchain, et plus prĂ©cisĂ©ment le Bitcoin, pouvait contribuer Ă  sortir de cette impasse ? (entendez la “
 crise de la dette des Etats“, ndlr). Non pas en annulant magiquement les dettes, mais en ouvrant une brĂšche dans le monopole des obligations d’État comme rĂ©fĂ©rence “sans risqueâ€œâ€ŻÂ».

 

La dette publique amĂ©ricaine a atteint un niveau vertigineux de prĂšs de 37 000 milliards de dollars, exerçant une pression considĂ©rable sur l’innovation financiĂšre. Le Bitcoin et la blockchain pourraient offrir une alternative au monopole des obligations d’État en crĂ©ant des instruments financiers dĂ©centralisĂ©s, traçables et programmables.

 

Pour rentrer dans le vif du sujet, Magali Bourdou prĂ©sente deux idĂ©es-forces de son article, Ă  savoir : la dette publique amĂ©ricaine a atteint un niveau vertigineux de prĂšs de 37 000 milliards de dollars, exerçant une pression considĂ©rable sur l’innovation financiĂšre; le Bitcoin et la blockchain pourraient offrir une alternative au monopole des obligations d’État en crĂ©ant des instruments financiers dĂ©centralisĂ©s, traçables et programmables.

Selon notre consƓur, Brian Domitrovic s’inquiĂšte moins du «  montant astronomique de la dette », que du «  fait qu’elle soit devenue la norme mondiale de la sĂ©curitĂ© financiĂšre ». Pour Ă©tayer ses propos, elle rappelle que « les obligations du TrĂ©sor amĂ©ricain sont utilisĂ©es comme Ă©talon dans le calcul des taux d’intĂ©rĂȘt. Cette domination empĂȘche l’émergence de vĂ©ritables alternatives privĂ©es », ajoute-t-elle.

Et elle poursuit l’explication. « Depuis des dĂ©cennies, le gouvernement amĂ©ricain pousse les banques Ă  intĂ©grer ces obligations dans leurs bilans, souvent au dĂ©triment de produits financiers innovants. Le marchĂ© privĂ© est ainsi dans l’incapacitĂ© de dĂ©velopper ses propres titres “sans risque”, pourtant nĂ©cessaires Ă  une diversification saine de l’économie Â».

 

Lire aussi : Le GENIUS Act marque un tournant majeur pour la crypto aux États-Unis

 

Cependant, tout n’est pas perdu, notamment avec le dĂ©veloppement technologique. Ainsi, sous l’intertitre “Blockchain : Des titres financiers dĂ©centralisĂ©s Ă  portĂ©e de clic“, Magali Bourdou pense que «  grĂące Ă  la technologie blockchain, il devient techniquement possible de crĂ©er des instruments financiers dĂ©centralisĂ©s, traçables, transparents et programmables. On parle dĂ©jĂ  de smart bonds, ces obligations intelligentes dont le cycle de vie est entiĂšrement automatisĂ© par des contrats intelligents Â».

Et ce qui paraissait ou Ă©tait de la science-fiction il y a de cela quelques annĂ©es, ne l’est pas aujourd’hui. La preuve? « En 2018, la Banque mondiale lançait le projet Bond-i pour Ă©mettre des obligations sur une infrastructure blockchain », rappelle l’auteure. Six ans plus part, en fĂ©vrier 2024, Hong Kong franchissait une nouvelle Ă©tape avec l’émission de 750 millions de dollars via une blockchain privĂ©e dĂ©veloppĂ©e par HSBC. « La transaction, d’une efficacitĂ© redoutable, s’est rĂ©glĂ©e en une journĂ©e, contre cinq habituellement ». Sans doute, cela avait poussĂ© la BEI (Banque europĂ©enne d’investissement) Ă  s’engouffrer elle aussi dans la brĂšche, toujours selon Magali Bourdou.

 

« En 2018, la Banque mondiale lançait le projet Bond-i pour Ă©mettre des obligations sur une infrastructure blockchain Â», rappelle l’auteure. Six ans plus part, en fĂ©vrier 2024, Hong Kong franchissait une nouvelle Ă©tape avec l’émission de 750 millions de dollars via une blockchain privĂ©e dĂ©veloppĂ©e par HSBC.

 

En tout cas, toutes Ă©tudes montrent que « la blockchain offre une rĂ©duction de coĂ»ts, une accĂ©lĂ©ration des rĂšglements (T+1), une meilleure traçabilitĂ© et une transparence accrue. Bref, tout ce que la finance traditionnelle rĂ©clame depuis des annĂ©es Â».

Comment desserrer les freins politiques et juridiques?

Toutefois, cette avancĂ©e technologique se heurte Ă  des entraves rĂ©elles, tient Ă  le rappeler Mme Bourdou. « D’abord, les systĂšmes bancaires actuels, dits legacy, sont rarement compatibles avec les blockchains. Ensuite, il n’existe pas encore de cadre juridique harmonisĂ© pour reconnaĂźtre et encadrer ces nouveaux instruments. Quel statut donner Ă  une obligation entiĂšrement gĂ©rĂ©e par code? Comment l’intĂ©grer dans le droit financier classique? », s’interroge-t-elle.

Mais quid des intĂ©rĂȘts gĂ©opolitiques? « Car admettre que le privĂ©, via des protocoles dĂ©centralisĂ©s comme Ethereum ou Bitcoin, puisse Ă©mettre des actifs sĂ»rs revient Ă  remettre en cause le monopole implicite des États sur la confiance ».

Dans ce sens, notre consƓur rappelle une citation de l’ancien prĂ©sident de la Fed, Alan Greenspan : « Il serait poignant que les titres de la dette fĂ©dĂ©rale mordent la poussiĂšre, alors que l’innovation des titres privĂ©s prendrait le relais ».

A partir de lĂ , on arrive Ă  la “nouvelle hiĂ©rarchie de la confiance“, Ă  savoir la crypto et la blockchain.

Notre journaliste-analyste souligne : « La blockchain propose de reconstruire la confiance autrement. Non plus en s’appuyant sur la parole de l’État, mais sur la rigueur d’un protocole informatique, immuable et transparent. À condition, bien sĂ»r, que cette confiance soit partagĂ©e, comprise et adoptĂ©e ».

 

« La blockchain propose de reconstruire la confiance autrement. Non plus en s’appuyant sur la parole de l’État, mais sur la rigueur d’un protocole informatique, immuable et transparent. À condition, bien sĂ»r, que cette confiance soit partagĂ©e, comprise et adoptĂ©e ».

 

Dans ce cadre, elle rappelle que de nombreuses initiatives Ă©mergent ici et lĂ  pour construire ce pont entre finance traditionnelle et finance dĂ©centralisĂ©e. L’International Capital Market Association (ICMA) travaillerait sur des standards pour l’émission de titres blockchain. Dans la mĂȘme optique, des banques centrales testent actuellement des Ă©missions pilotes. Et de son cĂŽtĂ©, le TrĂ©sor britannique a mĂȘme Ă©voquĂ© la possibilitĂ© de lancer ses propres gilts tokenisĂ©s, prĂ©cise Mme Bourdou.

Cependant, «  ce mouvement reste lent, fragmentĂ© et parfois freinĂ© par des rĂ©ticences idĂ©ologiques ou corporatistes. Pour que la promesse devienne rĂ©alitĂ©, il faudra une impulsion coordonnĂ©e : des rĂ©gulateurs audacieux, des institutions bancaires prĂȘtes Ă  Ă©voluer et des investisseurs convaincus que la confiance ne rĂ©side plus uniquement dans le drapeau imprimĂ© sur un bon du TrĂ©sor ».

 

« Bitcoin et la blockchain ne rĂšgleront pas la crise de la dette d’un coup de baguette magique. Mais ils offrent une opportunitĂ© : celle de dĂ©sĂ©tatiser partiellement la sĂ©curitĂ© financiĂšre
 Â»

 

Voici la conclusion qui mĂ©rite d’ĂȘtre considĂ©rĂ©e dans sa juste valeur : « Bitcoin et la blockchain ne rĂšgleront pas la crise de la dette d’un coup de baguette magique. Mais ils offrent une opportunitĂ© : celle de dĂ©sĂ©tatiser partiellement la sĂ©curitĂ© financiĂšre. En laissant au privĂ© la capacitĂ© de crĂ©er des titres alternatifs crĂ©dibles, adossĂ©s Ă  des mĂ©canismes technologiques robustes, on pourrait enfin sortir d’un systĂšme hypertrophiĂ© et redonner Ă  l’innovation financiĂšre l’espace qu’elle mĂ©rite.

La blockchain ne sauvera pas les États. Mais elle pourrait bien sauver la finance de ceux-ci Â».

A bon entendeur, salut !

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Tunisie : l’ARP examine un accord Mourabaha de 70 millions $ entre la STEG et l’ITFC

23. Juli 2025 um 14:36

L’AssemblĂ©e des reprĂ©sentants du peuple (ARP) a entamĂ©, lors d’une plĂ©niĂšre tenue mercredi, l’examen du projet de loi relatif Ă  l’approbation de l’accord de garantie conclu le 12 mars 2025 entre la RĂ©publique Tunisienne et la SociĂ©tĂ© Internationale Islamique de financement du commerce (ITFC), membre du groupe de la Banque Islamique de DĂ©veloppement (BID), relatif Ă  la convention de la Mourabaha conclue entre la STEG et l’ITFC pour contribuer au financement de l’importation du gaz naturel.

D’un montant de 70 millions de dollars (environ 200 millions de dinars), ce financement contribuera Ă  maintenir la stabilitĂ© des prix de l’électricitĂ©, via le dĂ©veloppement des Ă©nergies renouvelables et l’amĂ©lioration de l’indĂ©pendance Ă©nergĂ©tique Ă  moyen et long terme.

Le prĂȘt qui sera mobilisĂ© Ă  travers le mĂ©canisme de la Mourabaha (formule de vente au prix de revient majorĂ© d’une marge bĂ©nĂ©ficiaire connue et convenue entre l’acheteur et le vendeur, utilisĂ©e par la finance islamique), ne comporte pas de taux d’intĂ©rĂȘt.

Le montant ne sera pas retirĂ© en totalitĂ©, mais progressivement, en fonction des demandes d’approvisionnement soumises Ă  l’institution financiĂšre. L’objectif est de garantir la transparence et le contrĂŽle, vu que le dĂ©caissement sera effectuĂ© si les demandes rĂ©pondent aux conditions techniques et financiĂšres convenues dans l’accord.

L’accord de Mourabaha, conclu entre la STEG et la SIIFC s’inscrit dans le cadre de la diversification des sources de financement, pour mobiliser les fonds nĂ©cessaires afin que la sociĂ©tĂ© puisse honorer ses obligations contractuelles envers ses fournisseurs et contribuer, ainsi, Ă  la rĂ©alisation de la sĂ©curitĂ© Ă©nergĂ©tique en Tunisie.

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Change devises en dinar tunisien : Cours du 23 juillet 2025

23. Juli 2025 um 13:35

Change devises en dinar tunisien. Cours d’achats et de vente.

MONNAIE SIGLE UNITE ACHAT VENTE
Dollar US USD 1 2.892 2.943
Euro EUR 1 3.385 3.457
Yen Japonais JPY 1000 19.502 20.237
Livre Sterling GBP 13 3.875 4.021
Franc Suisse CHF 10 35.950 37.494

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Instrument Financier : Le Diaspora Bond c’est quoi ?

Von: hechmi
23. Juli 2025 um 10:43

ObligationsUn Diaspora Bond (ou « obligation diaspora » en français) est un instrument financier Ă©mis par un État pour emprunter de l’argent auprĂšs de ses ressortissants vivant Ă  l’étranger (la diaspora). L’objectif est de mobiliser leur Ă©pargne pour financer des projets de dĂ©veloppement ou des besoins budgĂ©taires.

Objectifs :

  • Attirer les transferts d’épargne de la diaspora vers des investissements productifs dans leur pays d’origine.
  • RĂ©duire la dĂ©pendance aux bailleurs de fonds internationaux (comme le FMI).
  • Renforcer les liens Ă©conomiques et affectifs entre la diaspora et leur pays.

Comment ça fonctionne ?

  • Le gouvernement Ă©met un emprunt obligataire libellĂ© en devise Ă©trangĂšre (souvent dollars ou euros).
  • Il propose Ă  ses ressortissants vivant Ă  l’étranger d’acheter ces obligations.
  • En Ă©change, l’État leur verse un taux d’intĂ©rĂȘt et rembourse le capital Ă  l’échĂ©ance.

Avantages :

  • Moins de conditions que les emprunts auprĂšs d’institutions internationales.
  • Forte motivation Ă©motionnelle ou patriotique chez les membres de la diaspora.
  • StabilitĂ© des transferts : la diaspora continue souvent d’envoyer de l’argent mĂȘme en temps de crise.

Défis :

  • Besoin de confiance dans la gestion des fonds et la gouvernance publique.
  • Taux d’intĂ©rĂȘt attractifs mais pas excessifs.
  • Infrastructure rĂ©glementaire et logistique (canaux d’achat, fiscalité ).

Exemples :

  • L’Inde, et le Nigeria ont Ă©mis avec succĂšs des diaspora bonds.
  • Ces pays ont levĂ© des milliards de dollars grĂące Ă  cet outil.

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