Une convention a été signée, mardi 3 juin, entre l’Ordre des experts-comptables de Tunisie (OECT) et Tunisie Clearing, dépositaire central des titres et gestionnaire du système de règlement/livraison des titres. Ce partenariat vise à promouvoir la transparence financière.
Selon l’OECT, l’accord permettra un échange d’expertise et une collaboration dans plusieurs domaines, notamment l’élaboration de référentiels de comptabilité matière pour les instruments financiers, la validation des données dans le cadre des missions d’audit, ainsi que la tenue et le suivi des registres des valeurs mobilières.
L’objectif de cette convention est de promouvoir une véritable culture de la transparence financière, de renforcer la sécurité des marchés de capitaux, et de soutenir les actions d’étude et de formation.
L’OECT, créé en 1983 et placé sous la tutelle du ministère des Finances, regroupe les professionnels habilités à exercer la profession d’expert-comptable. Il veille au bon fonctionnement de la profession, au respect de ses règles déontologiques, et à la préservation de son indépendance.
Tunisie Clearing, quant à elle, est un acteur clé du marché financier tunisien. Créée en 1993 sous le nom de STICODEVAM, elle assure la conservation centralisée des valeurs mobilières, garantit l’intégrité des émissions, et organise la circulation des titres dans le cadre du système de règlement/livraison.
Une séance de travail consacrée aux préparatifs de la rentrée scolaire 2025-2026 s’est tenue le lundi 2 juin 2025, au siège du ministère du Commerce et du Développement des exportations, sous la présidence de Samir Abid, ministre du Commerce et du Développement des exportations.
À cette occasion, il a été annoncé que la Société nationale de cellulose et de papier alfa (SNCPA) assurera la production de 5 000 tonnes de papier destinées à la fabrication des cahiers scolaires subventionnés, contre 4 000 tonnes lors de la précédente rentrée. Cette augmentation de la capacité de production vise à répondre aux besoins croissants du marché et à garantir une disponibilité suffisante des fournitures scolaires.
Par ailleurs, les prix des cahiers subventionnés ainsi que ceux des manuels scolaires resteront inchangés, conformément à la volonté des autorités de préserver le pouvoir d’achat des citoyens.
Les participants ont passé en revue les dispositions prises par les différentes structures administratives concernées, en insistant sur la nécessité de renforcer la coordination et la synergie entre les intervenants afin d’assurer le bon déroulement de la rentrée scolaire et de prévenir toute difficulté éventuelle.
Une opération blanche de grande envergure a eu lieu, mardi 3 juin, au port commercial de Sfax, simulant l’extinction d’un incendie sur un conteneur chargé de matières dangereuses, avec propagation à une unité adjacente.
Cet exercice a pour objectif d’évaluer la réactivité des intervenants, l’efficacité du plan d’urgence, la coordination interinstitutionnelle ainsi que la gestion des risques de pollution marine.
Sous la supervision du directeur du port, Nabil Karoui, cette manœuvre a mobilisé la Protection civile, l’Office de la Marine Marchande et des Ports, les forces de sécurité et les équipes portuaires, notamment la Société Tunisienne d’Acconage et de Manutention (STAM).
Le scénario simulait un départ de feu lors de la manutention d’un conteneur, nécessitant une intervention rapide et coordonnée afin de circonscrire l’incendie, sécuriser la zone, prendre en charge les blessés fictifs et contenir la pollution.
Sami Menani, contremaître à la STAM, a souligné l’importance cruciale de cet exercice au regard de la dangerosité des matières manipulées et la nécessité d’une préparation rigoureuse face aux risques d’incidents majeurs.
Les employés de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP) a observé, mardi 3 juin, un mouvement de protestation au siège de l’organisation, pour réclamer le paiement de leurs salaires et des arriérés accumulés depuis 2022.
Dans un communiqué, les manifestants de l’UTAP ont appelé le président de la République, Kais Saied, à intervenir d’urgence afin d’accélérer le versement de leurs salaires, déplorant la dégradation de leur situation socio-économique et la difficulté de leurs conditions de vie.
Ils ont également demandé le paiement de leurs primes de rendement pour les années 2022, 2023 et 2024, ainsi que la prime du treizième mois pour ces mêmes années.
En outre, ils ont souligné l’urgence de régulariser toutes les situations professionnelles précaires au sein de l’organisation.
L’ambassadeur de Tunisie en France, Dhia Khaled, a reçu, mardi 3 juin, au siège de l’ambassade à Paris, le ministre français de l’Intérieur, Bruno Retailleau. Ce dernier lui a présenté ses condoléances suite au meurtre odieux du citoyen tunisien Hichem Miraoui, survenu le samedi 31 mai 2025 à Puget-sur-Argens, dans le département du Var.
À cette occasion, le ministre français a fermement condamné cet acte à caractère raciste, désormais pris en charge par le Parquet national antiterroriste (PNAT), après l’arrestation de l’auteur présumé. Il a également exprimé sa solidarité avec la famille de la victime, selon un communiqué publié mardi par l’ambassade de Tunisie en France.
De son côté, l’ambassadeur Dhia Khaled a souligné l’importance d’accélérer la procédure judiciaire afin de garantir les droits de Hichem Miraoui et de ses ayants droit. Il a insisté sur la nécessité de prévenir toute récidive de ce type de crimes racistes et ignobles visant la communauté tunisienne établie en France.
Pour rappel, le drame s’est produit dans la soirée du samedi 31 mai à Puget-sur-Argens. Un Français de 53 ans a ouvert le feu sur son voisin tunisien, le tuant sur le coup, avant de blesser un jeune homme de nationalité turque. Il a été rapidement interpellé par la gendarmerie et placé en détention.
L’École Nationale d’Administration a organisé un séminaire de lancement d’une formation Kaizen en partenariat avec la JICA et le ministère de l’Industrie, marquant l’extension de cette méthode d’amélioration continue japonaise vers l’administration publique tunisienne.
Cette initiative s’inscrit dans la troisième phase du projet Kaizen (2024-2028), qui vise à élargir l’application de cette approche d’amélioration de la qualité et de la productivité au-delà du secteur industriel où elle était jusqu’alors concentrée.
Un panel d’experts internationaux
Les élèves de l’ENA ont bénéficié des interventions de quatre experts : un chef de projet japonais spécialisé dans la phase 3 du Kaizen en Tunisie, un maître formateur tunisien, une experte philippine dans l’application du Kaizen au secteur public et une dirigeante d’entreprise tunisienne expérimentée dans cette méthode.
« Durant les précédentes phases du projet Kaizen, la dissémination de ce concept s’est principalement limitée au secteur industriel et un peu au secteur de la santé », a expliqué Mme Mayumi Miyata, Représentante Résidente de la JICA en Tunisie. Elle s’est montrée optimiste quant à l’extension vers l’administration publique grâce au « public cible distingué » que représentent les élèves de l’ENA.
Une collaboration qui s’inscrit dans la durée
Ce séminaire constitue le premier volet d’un partenariat entre le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Energie et l’ENA. Des formations spécialisées destinées aux élèves de l’école sont programmées prochainement.
Un projet aux résultats probants
La coopération nippo-tunisienne sur le Kaizen remonte à 2006 avec une étude préparatoire. La première phase opérationnelle (2009-2013) a été suivie d’une deuxième phase (2016-2021) qui a permis de former 86 formateurs tunisiens, dont 23 maîtres formateurs, d’accompagner 99 entreprises industrielles et de former 20 professeurs universitaires.
La troisième phase, lancée en 2024, ambitionne désormais de conquérir de nouveaux secteurs, l’administration publique constituant un terrain d’expansion stratégique pour cette méthode d’amélioration continue.
Le Centre national de la promotion scientifique et de l’innovation (CNPSI) annonce la tenue de la 3ᵉ Conférence internationale sur les sciences appliquées et l’innovation (CISAI-2025), qui se déroulera du 6 au 9 juillet 2025 à Hammamet.
Organisée en collaboration avec plusieurs universités et laboratoires internationaux, cette rencontre scientifique réunira des chercheurs, ingénieurs, enseignants-chercheurs et professionnels autour des dernières avancées dans des domaines stratégiques tels que l’environnement, la biotechnologie, les énergies renouvelables, l’économie, entre autres.
La conférence constituera un espace privilégié pour le partage de connaissances, la présentation de résultats de recherche, la mise en réseau des différents acteurs du secteur, ainsi que le développement de collaborations internationales.
Un prix « Best Paper Award » sera décerné par le CNPSI afin de récompenser les meilleures contributions scientifiques présentées lors de l’événement.
À travers ce rendez-vous annuel, le CNPSI réaffirme son engagement en faveur de la recherche appliquée et de l’innovation multidisciplinaire à l’échelle mondiale.
Le ministre de l’Education, Nourreddine Nouri, a effectué, mardi 3 juin, une série de visites de terrain. Et ce, pour suivre le déroulement du deuxième jour de la session principale de l’examen baccalauréat 2025, dans plusieurs établissements éducatifs.
Accompagné du gouverneur de l’Ariana, Walid Sandid, et du délégué régional de l’éducation, Foued Bellatif, il s’est rendu au lycée Abou Kacem Chebbi à Ettadhamen. Il y a salué les efforts du personnel éducatif mobilisé et souligné l’importance de l’accompagnement psychologique, sanitaire et pédagogique des candidats lors de cet examen.
M. Nouri a également exprimé sa reconnaissance envers tous les intervenants engagés dans l’organisation de l’examen du Bac 2025, de la surveillance à la correction. Tout en insistant sur la nécessité de garantir un climat serein et efficace pour cette échéance nationale.
Le ministre s’est ensuite déplacé dans le gouvernorat de la Manouba, visitant le lycée de la délégation de Jdaida ainsi que le collège Remel à Tebourba. Etaient présents : le gouverneur Mahmoud Chaïeb et de la déléguée régionale de l’éducation, Naïma Seblaoui.
Au cours de ces visites, il a inspecté les conditions de travail, le respect des procédures de sécurisation des sujets et les mesures exceptionnelles mises en place. Au final, il a appelé à maintenir la mobilisation pour offrir les meilleures conditions possibles aux élèves et au personnel éducatif.
La saison des moissons a été officiellement lancée, mardi 3 juin, dans le gouvernorat de Gafsa. Et ce, au sein d’un domaine agricole situé à El-Aguila, dans la délégation d’El Ksar. Et en présence du chef de cabinet du ministre de l’Agriculture et du gouverneur de Gafsa.
D’après les premières estimations, la récolte céréalière dans le gouvernorat de Gafsa devrait atteindre environ 181 950 quintaux, dont 156 750 de blé et 25 200 d’orge.
Le chef du service de la production végétale au sein du Commissariat régional au développement agricole (CRDA) de Gafsa a précisé que les superficies semées cette saison dépassent les 5 000 hectares. Les rendements moyens sont évalués à 40 quintaux par hectare pour le blé et 25 quintaux par hectare pour l’orge.
Il a également indiqué à l’Agence TAP que la capacité totale de stockage des centres de collecte dans la région est de 125 000 quintaux. Ce volume se répartit entre le centre relevant de l’Office des céréales à Belala (délégation d’El Ksar), qui peut accueillir jusqu’à 100 000 quintaux, et le centre de Sidi Aïch, doté d’une capacité de 25 000 quintaux.
À l’occasion de l’Aïd Al-Idha, un point de vente « du producteur au consommateur » a été mis en place, mardi 3 juin, au marché municipal situé sur l’avenue Ennasr, à Kébili.
Selon les déclarations du directeur régional du commerce, Azouz Saleh, à l’agence TAP, une quantité de 1,6 tonne de bananes et 1 tonne de sucre subventionné sera écoulée à des prix plafonnés à 7,500 dinars le kilo pour les bananes et 1,400 dinar le kilo pour le sucre. Chaque client pourra acheter un maximum de 2 kg de chaque produit.
D’autres points de vente similaires seront également ouverts dans la région afin de dynamiser l’activité commerciale du marché local, a précisé la même source.
À l’approche de l’Aïd al-Idha, l’Instance nationale de sécurité sanitaire des produits alimentaires (INSSPA) a publié, mardi 3 juin, un communiqué destiné à sensibiliser les citoyens sur les bonnes pratiques à adopter pour garantir la sécurité sanitaire des sacrifices, préserver la qualité de la viande et protéger la santé publique.
À l’approche de l’Aïd al-Idha, l’Instance nationale de sécurité sanitaire des produits alimentaires (INSSPA) a publié une série de recommandations pour garantir la salubrité du sacrifice et prévenir les risques sanitaires.
Un animal sain, premier garant d’une viande de qualité
L’INSSPA appelle à choisir un mouton en bonne santé, vif, sans écoulements ni signes visibles de maladies (plaies, abcès, gonflements, toux ou diarrhée). Le transport et l’hébergement de l’animal doivent se faire dans de bonnes conditions : un espace propre, aéré, ombragé, avec un accès constant à de l’eau potable. Dans les 24 heures précédant le sacrifice, seule l’eau doit être apportée ; les aliments concentrés sont à éviter.
Hygiène et précautions pendant le sacrifice
Le jour de l’Aïd, l’abattage doit avoir lieu dans un endroit propre, à l’abri du soleil. Il est recommandé de faire appel à une personne compétente, munie d’outils propres et bien aiguisés. L’animal doit être entièrement saigné avant l’écorchage, qui doit être effectué dans le respect strict des règles d’hygiène.
L’INSSPA déconseille de gonfler la carcasse par la bouche, méthode à risque de contamination. Un appareil adapté est à privilégier. La viande ne doit pas être lavée à l’eau afin d’éviter la prolifération bactérienne.
Viscères, conservation et signes d’alerte
Les viscères doivent être retirés rapidement, placés dans des récipients propres et les intestins (daouara) soigneusement lavés puis conservés à une température ne dépassant pas +4 °C. La carcasse, quant à elle, doit rester suspendue à l’ombre pendant trois heures maximum.
Il est recommandé de vérifier l’aspect de la viande et des organes (foie, poumons, cœur) : une couleur rosée et l’absence de kystes ou d’infections sont des indicateurs clés. En cas de doute, il est préférable de consulter un vétérinaire.
La présence de kystes hydatiques impose de faire bouillir les organes atteints pendant au moins dix minutes avant de les enterrer profondément.
Découpe et stockage : rigueur absolue
Enfin, l’INSSPA souligne l’importance d’une hygiène irréprochable au moment de la découpe et de la conservation : lavage régulier des mains et des ustensiles; espace propre; sacs alimentaires adaptés; et respect de la chaîne du froid — au réfrigérateur ou au congélateur — selon la durée de conservation souhaitée.
La Banque de Tunisie (BT) se voit aujourd’hui consacrée par la prestigieuse distinction « The Most Active Issuing Bank in Tunisia Award 2024 », décernée par la Banque Européenne pour la Reconstruction et le Développement (BERD), dans le cadre de son Trade Facilitation Program (TFP). Ce prix, remis lors des TFP Awards à l’occasion de l’Assemblée annuelle de la BERD tenue à Londres du 13 au 15 mai 2025, vient saluer une année exceptionnelle de mobilisation et de performance au service du commerce extérieur tunisien.
Une reconnaissance méritée pour un acteur de référence
Cette distinction n’est pas simplement honorifique : elle reflète l’engagement profond de la Banque de Tunisie dans l’accompagnement des flux commerciaux internationaux et sa capacité à maintenir une dynamique soutenue, même dans un contexte économique et géopolitique mondial complexe. L’année 2024, jalonnée de défis, a mis à l’épreuve la solidité des institutions financières. La BT a su non seulement résister, mais également démontrer un niveau élevé d’agilité, de fiabilité et de proactivité.
Ce prix couronne ainsi le mérite d’une institution qui s’impose comme un maillon essentiel dans les chaînes de valeur internationales, en sécurisant les transactions de ses clients et en fluidifiant leurs échanges à l’export comme à l’import.
Une stratégie tournée vers le commerce extérieur et l’accompagnement des opérateurs
Au-delà de cette reconnaissance, la Banque de Tunisie affirme désormais une orientation stratégique claire : devenir le partenaire bancaire de référence pour les opérateurs actifs dans le commerce international.
EBRD Annual Meeting, Canary Wharf, London, UK.
Consciente de l’importance du secteur extérieur pour la croissance économique du pays, la BT a renforcé son dispositif d’appui aux entreprises exportatrices et importatrices. Elle propose des solutions de financement adaptées, des garanties internationales, ainsi qu’un accompagnement personnalisé fondé sur une expertise approfondie des marchés et des instruments financiers.
Cette stratégie s’inscrit dans une volonté plus large d’intégration à l’économie mondiale, à travers la digitalisation progressive des services bancaires, l’optimisation des processus d’émission de garanties et l’introduction de nouveaux produits facilitant les échanges commerciaux.
EBRD Annual Meeting, Canary Wharf, London, UK.
Loin de se limiter à une posture réactive, la BT anticipe les besoins des opérateurs économiques et œuvre à créer un environnement favorable à leur développement, y compris dans les zones à risque ou à faible bancarisation. Cette approche proactive permet aux entreprises tunisiennes, notamment les PME, de saisir des opportunités dans des marchés émergents à fort potentiel tout en atténuant les risques opérationnels.
Un partenariat renforcé avec la BERD : levier de croissance et d’innovation
Le prix attribué par la BERD symbolise également un partenariat stratégique en pleine expansion. La Banque de Tunisie entretient depuis plusieurs années une collaboration fructueuse avec la BERD dans le cadre du Trade Facilitation Program. Ce partenariat a permis d’élargir les capacités de financement du commerce extérieur tout en renforçant la crédibilité internationale de la banque.
Aujourd’hui, les deux institutions envisagent de donner un nouvel élan à cette coopération. Les perspectives d’intensification du partenariat sont nombreuses : augmentation des lignes de crédit; développement de produits conjoints; partage d’expertise technique et accompagnement de la transition vers une finance plus durable. La BERD, par son réseau et ses ressources, offre à la Banque de Tunisie un levier précieux pour accéder à des marchés à fort potentiel et pour soutenir les entreprises tunisiennes dans leur quête de compétitivité internationale.
Cette distinction consacre la résilience, l’agilité et la fiabilité dont a fait preuve la BT face aux défis géo économiques. Dans un contexte de tensions sur les chaînes d’approvisionnement et de renchérissement du crédit, la Banque a maintenu un niveau de service optimal pour ses clients exportateurs et importateurs.
Ce prix décerné à la Banque de Tunisie par la BERD marque l’aboutissement d’un engagement constant et confirme une dynamique renouvelée pour l’accompagnement de nos entreprises à l’international.
Forte de cette distinction, la BT entend consolider son rôle d’acteur incontournable du commerce extérieur, en capitalisant sur des partenariats solides, une vision stratégique affirmée et une capacité prouvée à répondre aux exigences d’un marché globalisé.
Le président de la République, Kaïs Saïed, a déclaré, lors d’une réunion tenue lundi 2 juin avec la cheffe du gouvernement Sarra Zaâfrani Zenzri, que la Tunisie a besoin de nouvelles lois dans tous les domaines. Il a également insisté sur l’importance d’avoir des responsables pleinement conscients de leurs devoirs et déterminés à surmonter tous les obstacles. Et ce, contrairement à la situation actuelle observée dans certains services.
Le chef de l’État a dénoncé le fait que certains individus se servent des procédures administratives comme prétexte pour entraver le bon fonctionnement des services publics et porter préjudice, de manière délibérée, aux citoyens. Il a affirmé que de tels comportements doivent être sanctionnés par la loi en cas de faute ou de négligence. Il a rappelé que les agents publics, rémunérés par l’argent du peuple, sont là pour servir ce dernier et non pour défendre les intérêts de lobbies opérant discrètement au sein de plusieurs administrations, selon un communiqué de la présidence.
Kaïs Saïed a également indiqué que de nombreuses institutions font actuellement l’objet d’une restructuration, soulignant que leur valeur ne réside pas simplement dans leur existence, mais dans leur capacité à réaliser les objectifs pour lesquels elles ont été créées.
Une question à plusieurs millions de dollars – pardon de dinars : comment les entreprises tunisiennes peuvent-elles conquérir les marchés africains?
Cette question n’est pas une hypothèse de travail, mais concerne les moyens que les entreprises tunisiennes doivent mettre en œuvre pour saisir les immenses opportunités qu’offre le continent.
Lors d’une rencontre organisée, lundi 2 juin à Tunis, par le projet Qawafel, financé par l’Agence Française de Développement (AFD) et mis en œuvre par Expertise France, il a été souligné que trois critères sont nécessaires pour y parvenir. A savoir : la compréhension des marchés, l’établissement de relations de confiance et l’adoption d’une vision à long terme.
Quant aux secteurs considérés comme porteurs sur le continent africain, il s’agit entre autres de : l’agro-industrie, les bureaux d’études, les BTP, la santé, le digital et la formation. C’est ce qu’assurent les organisateurs de la rencontre.
Placé sous l’égide du ministère de l’Économie et de la Planification et en partenariat avec des opérateurs publics et le secteur privé, le projet Qawafel vise à soutenir le renforcement, la structuration et la valorisation de l’écosystème tunisien de l’internationalisation. Contribuant ainsi à la visibilité du pays et à l’émergence d’initiatives innovantes tunisiennes sur les marchés prioritaires du continent, rapporte l’agence TAP.
A rappeler que Qawafel a tenu fin mai 2025 une nouvelle session de « Qawafel Gathering », une initiative conçue pour soutenir l’internationalisation des PME et startups tunisiennes sur le continent africain, axée sur les dynamiques des marchés africains.
La discussion a permis de montrer que pour l’entreprise, l’implantation d’une filiale en Afrique, si elle est plus coûteuse initialement, s’avère souvent plus rentable à long terme. Il importe de « comprendre le pays », en commençant « par exporter pour tester le marché ».
Il s’agit, aussi de « commencer par des partenaires locaux pour travailler à moyen ou long termes ». Si le soutien institutionnel est utile, « la volonté de faire des affaires en Afrique subsaharienne » prime pour un entrepreneur qui ambitionne de conquérir le marché africain.
Le ministre des Affaires étrangères tunisien, Mohamed Ali Nafti, entame du 2 au 5 juin une tournée officielle en Finlande, au Danemark et en Norvège. Cette visite vise à renforcer la coopération bilatérale avec ces pays nordiques dans plusieurs secteurs clés.
Selon le communiqué de la page du ministère des Affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti a souligné que cette tournée s’inscrit dans le cadre du renforcement des relations d’amitié et de coopération avec les pays nordiques. Elle vise à insuffler une nouvelle dynamique aux échanges bilatéraux, notamment dans les secteurs économique, commercial et éducatif.
La Banque de financement des petites et moyennes entreprises (BFPME) a conclu à Sfax une convention de coopération avec des institutions publiques engagées dans le domaine du développement des start-ups, de l’innovation et des technologies de l’information et de la communication.
Ce partenariat scelle le rapprochement stratégique récemment engagé avec le ministère des Technologies de la communication, souligne la BFPME dans un communiqué publié lundi 2 juin.
Il représente également un tournant décisif dans la mise en place de la future offre dédiée au financement et à l’accompagnement des start-up, en ligne avec les orientations de la loi de finances 2025.
À l’arrêt depuis plus de cinq ans, la ligne ferroviaire n°13, reliant Métlaoui (gouvernorat de Gafsa) aux gares de Degache et Tozeur, s’apprête à reprendre du service. Selon la direction régionale sud-ouest de la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT), la remise en service est prévue avant la fin du mois de juin, sous réserve de l’achèvement des travaux de maintenance actuellement en cours.
Selon la Direction régionale sud-ouest de la Société nationale des chemins de fer tunisiens (SNCFT), une circulation d’essai sera programmée prochainement, en prélude à la reprise progressive du trafic régulier, conformément au plan d’exploitation de la société.
À l’arrêt depuis plus de cinq ans, cette ligne a été au cœur de nombreuses revendications citoyennes. Des habitants et des activistes de la société civile ont mené plusieurs mouvements de protestation pour exiger sa réactivation.
Les travaux en cours ont atteint un taux d’avancement d’environ 75%, pour un coût estimé à 700 mille dinars. Ils portent principalement sur la liaison, l’aménagement et l’équilibrage manuel et mécanique de la voie ferrée, ainsi que la réhabilitation de 52 ouvrages hydrauliques tout au long de la ligne dans le gouvernorat de Tozeur
Les autorités régionales, en particulier les délégations de Tozeur et Degache — où se situent les principales gares —, collaborent activement à la relance de la ligne. Elles effectuent des visites de terrain et organisent des campagnes de nettoyage des gares et de leurs alentours, comme l’indique un communiqué publié sur la page officielle Facebook du gouvernorat de Tozeur.
Dans ce cadre, la municipalité de Tozeur a mené, lundi 2 juin, une campagne de nettoyage aux abords de la gare, en collaboration avec la direction régionale de l’Équipement et l’Agence Nationale de Gestion des Déchets (ANGED).
Parallèlement, la SNCFT s’est engagée à procéder, dans les prochains jours, au retrait des équipements et débris ferroviaires devenus obsolètes.
La cinquième édition de la rencontre annuelle des professionnels du documentaire « Point Doc » aura lieu du 19 au 21 juin 2025 à la Cité de la culture Chedly Klibi à Tunis.
Organisé par Doc House-Tunisie, Point Doc 2025 revient avec une édition engagée, placée sous le signe du dialogue entre cinéma documentaire et écologie.
Avec une affiche qui illustre la diversité des regards, l’esprit critique et l’ouverture au monde — autant de valeurs qui enrichissent le documentaire — ce rendez-vous, annonce Doc House, est un appel à l’engagement collectif pour la préservation de notre planète, à travers un focus sur le documentaire. En réunissant cinéastes, experts et institutions, cette édition propose une réflexion approfondie sur les liens entre environnement et société, tout en mettant en lumière des récits qui rappellent l’urgence d’agir pour un avenir commun et durable.
« Point Doc » est une rencontre annuelle qui vise à renforcer l’écosystème de la production documentaire en Tunisie et au Maghreb. Pendant trois jours, professionnels, festivals, chaînes de télévision, mécènes, organisations et institutions tunisiennes, régionales et internationales se retrouvent pour explorer ensemble les enjeux majeurs du documentaire, dans un monde en constante évolution.
Fondée en 2018, l’association Doc House-Tunisie s’engage à promouvoir la production, la diffusion et le réseautage professionnel autour du documentaire en Tunisie et en Afrique du Nord.
Une campagne de nettoyage d’envergure a été lancée, lundi 2 juin, à Monastir, sous le slogan «vaincre la pollution plastique», avec pour objectif de redonner tout leur éclat à plusieurs sites patrimoniaux emblématiques de la ville.
Les interventions, qui se poursuivront jusqu’au 5 juin, à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement, portent sur le site archéologique de Ribat Essayda, les abords de la Grande Mosquée, ainsi que sur le Ribat de Monastir, hauts lieux de l’histoire et du patrimoine national.
Cette initiative est menée par l’Association Club des Générations de Monastir, en coordination avec la direction régionale de l’environnement du Centre-Est, la représentation régionale de l’Agence nationale de gestion des déchets, l’Institut national du patrimoine (INP), et la municipalité de Monastir, a précisé à l’agence TAP Fethi Besbes, président de l’association porteuse du projet.
Cette opération prévoit notamment l’arrachage des végétations adventices et la collecte des déchets plastiques, qui altèrent actuellement l’esthétique de ces espaces à haute valeur symbolique et touristique.
Les abords du Ribat, de la Grande Mosquée et de l’esplanade attenante sont particulièrement affectés par une prolifération d’herbes indésirables et une accumulation de détritus plastiques (sacs, bouteilles…), notamment dans le jardin jouxtant la mosquée et la partie non clôturée de Ribat Essayda, à proximité des commerces.
Les espaces verts environnants, autrefois véritables écrins de verdure sublimant ces monuments, seront également l’objet.
Les espaces verts entourant le Ribat, autrefois valorisant la beauté de ce joyau architectural, feront également l’objet de cette campagne de remise en valeur.
Il est par ailleurs prévu, selon la même source, une nouvelle intervention le 5 juin au niveau des remparts de la médina, avec la participation active de jeunes riverains de ce quartier historique.