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Réforme administrative : l’ENA mise sur la méthode japonaise Kaizen

03. Juni 2025 um 17:10

L’École Nationale d’Administration a organisé un séminaire de lancement d’une formation Kaizen en partenariat avec la JICA et le ministère de l’Industrie, marquant l’extension de cette méthode d’amélioration continue japonaise vers l’administration publique tunisienne.

Cette initiative s’inscrit dans la troisième phase du projet Kaizen (2024-2028), qui vise à élargir l’application de cette approche d’amélioration de la qualité et de la productivité au-delà du secteur industriel où elle était jusqu’alors concentrée.

Un panel d’experts internationaux

Les élèves de l’ENA ont bénéficié des interventions de quatre experts : un chef de projet japonais spécialisé dans la phase 3 du Kaizen en Tunisie, un maître formateur tunisien, une experte philippine dans l’application du Kaizen au secteur public et une dirigeante d’entreprise tunisienne expérimentée dans cette méthode.

« Durant les précédentes phases du projet Kaizen, la dissémination de ce concept s’est principalement limitée au secteur industriel et un peu au secteur de la santé », a expliqué Mme Mayumi Miyata, Représentante Résidente de la JICA en Tunisie. Elle s’est montrée optimiste quant à l’extension vers l’administration publique grâce au « public cible distingué » que représentent les élèves de l’ENA.

Une collaboration qui s’inscrit dans la durée

Ce séminaire constitue le premier volet d’un partenariat entre le ministère de l’Industrie, des Mines et de l’Energie et l’ENA. Des formations spécialisées destinées aux élèves de l’école sont programmées prochainement.

Un projet aux résultats probants

La coopération nippo-tunisienne sur le Kaizen remonte à 2006 avec une étude préparatoire. La première phase opérationnelle (2009-2013) a été suivie d’une deuxième phase (2016-2021) qui a permis de former 86 formateurs tunisiens, dont 23 maîtres formateurs, d’accompagner 99 entreprises industrielles et de former 20 professeurs universitaires.

La troisième phase, lancée en 2024, ambitionne désormais de conquérir de nouveaux secteurs, l’administration publique constituant un terrain d’expansion stratégique pour cette méthode d’amélioration continue.

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Tunisie │ Kaïs Saïed s’impatiente et menace !

03. Juni 2025 um 11:10

Les rencontres entre Kaïs Saïed et Sara Zaâfrani Zenzeri se succèdent et se ressemblent. Le président de la république y dit pratiquement les mêmes choses à la Première ministre, qui, elle, écoute attentivement et ne dit rien, ni ne commente les reproches qui sont souvent faites au travail sinon du gouvernement, du moins de l’administration publique.

Ces redites qui, à la longue, deviennent lassantes, donnent aussi la désagréable impression que les choses ne bougent pas vraiment, que les dysfonctionnements dénoncés par le chef de l’Etat persistent et que le locataire du palais de Carthage s’impatiente et commence à perdre confiance dans un appareil étatique qui ne répond pas à ses exhortations, ou pas comme il l’aurait souhaité.

Recevant, lundi 2 juin 2025, au palais de Carthage, la cheffe du gouvernement, Saïed a déclaré, une nouvelle fois, que «la Tunisie a besoin d’une nouvelle législation dans tous les secteurs» et qu’elle a «également besoin de responsables qui soient réellement responsables et déterminés à surmonter tous les obstacles, contrairement à ce qui se passe actuellement dans plusieurs établissements publics», selon ses termes rapportés par un communiqué officiel.

Le chef de l’État a ajouté que, dans de nombreux cas, les procédures servent de prétexte pour perturber le fonctionnement normal des établissements publics et harceler délibérément les citoyens, reprenant des menaces déjà faites à plusieurs reprises au cours des derniers mois en déclarant que les cadres de l’administration publique «doivent être tenus responsables devant la loi de toute faute ou négligence», ajoutant que «les salaires que [ces derniers] perçoivent sur les fonds publics sont destinés à servir le peuple, et non les groupes d’intérêt qui opèrent en catimini dans les coulisses de nombreuses administrations.»

Dans ce contexte, le président a affirmé que des travaux de restructuration de plusieurs établissements publics sont en cours, car seule la réalisation des objectifs pour lesquels ils ont été créés pourrait justifier leur existence.

Cependant, ni M. Saïed ni Mme Zenzeri n’ont cru devoir nous indiquer de quels établissements publics il s’agit, ni nous éclairer sur la méthode suivie pour évaluer leur rendement et réorienter leur travail. «Il existe des établissements censés prévenir la corruption, laquelle est visiblement endémique», a déclaré le chef de l’Etat, «comme quelqu’un qui essaie de prévenir une maladie alors que ses symptômes sont clairement visibles sur son visage», a ironisé le président qui recourt au style imagé pour ne pas aller directement au but, en appelant les choses par leurs noms et en désignant nommément les responsables des défaillances qu’il n’a de cesse de dénoncer. C’est à se demander si les mots du président vont bientôt être suivis de décisions et d’actions, et si une réforme radicale des services publics est déjà en gestation. Auquel cas, nous autres citoyens avons le droit d’en savoir davantage, puisque nous en sommes les premiers concernés, que nous soyons des agents de l’Etat ou pas.

. I. B.

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Kaïs Saïed │ «La révolution législative ne réussira pas sans une révolution administrative»

29. Mai 2025 um 09:43

La «révolution administrative» que le président Kaïs Saïed appelle de tous ses vœux tarde à être mise en œuvre; d’où l’impatience qu’il montre face à ce qu’il considère comme des services publics réfractaires, récalcitrants et fonctionnant en vase clos.

Lors de sa rencontré mercredi 28 mai 2025 au palais de Carthage avec la Première ministre Sarra Zaâfrani Zenzeri pour examiner plusieurs projets de loi, le chef de l’Etat est revenu sur cette thématique qui lui tient tellement à cœur : la révolution législative qui ne saurait réussir, selon lui, sans une révolution administrative. Traduire : les politiques sociales qu’il est en train de promouvoir dans le pays ne sauraient réussir sans la promulgation de lois répondant à ce qu’il appelle «la volonté du peuple» et sans l’adhésion totale d’une administration plus proactive et réceptive des changements qu’il cherche à imprimer.

Saïed a aussi souligné que cette démarche doit être collective, car elle concerne le destin de la nation et celui d’un peuple déterminé à «construire une nouvelle histoire», a déclaré le président selon le communiqué officiel. «Il ne s’agit pas de résoudre des problèmes sectoriels isolés, les uns après les autres», a-t-il déclaré, soulignant que la justice et la dignité ne peuvent être instaurées que par une nouvelle législation accompagnée d’une révolution administrative.

Ceux qui négligent leurs responsabilités, qui sont un devoir national sacré, qui recherchent les privilèges au lieu d’incarner les aspirations du peuple, doivent céder la place à une jeune génération capable d’offrir de meilleures solutions et des idéaux plus élevés, conformes aux priorités nationales globales, a encore menacé le président, laissant ainsi entendre, pour la énième fois, que son combat pour la «libération nationale», autre concept qui lui est cher et qui reste vague et flou pour beaucoup de ses compatriotes, rencontre une certaine résistance de la part d’une partie de l’administration publique, plus soucieuse de ses privilèges que de l’intérêt des couches populaires de la population.

I. B.

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