Le Conseil Bancaire et Financier (CBF) a réaffirmé, jeudi 27 mars 2025, l’engagement du secteur bancaire en faveur des orientations générales de l’État, rappelant que le taux de réponse aux 86 mille demandes de révision du taux d’intérêt (conformément à la nouvelle législation en vigueur), reçues jusqu’au 25 mars 2025, a atteint 93 % pour les dossiers répondant aux critères.
Le Conseil s’emploie à accélérer le traitement des autres dossiers dans les plus brefs délais, précisant que les banques islamiques ont adhéré à cette démarche malgré l’imprécision du texte législatif, peut-on lire dans un communiqué publié jeudi par le CBF.
Il a également souligné que les banques ayant enregistré des bénéfices au titre de l’exercice 2024 prévoient de lancer des lignes de financement au profit des porteurs de petits projets, représentant 8 % de leurs bénéfices.
Le Conseil a indiqué que, conformément aux dispositions du premier alinéa du nouvel article 412 du Code de commerce, cette mesure entrera en vigueur dès la publication du décret gouvernemental fixant les conditions et critères d’octroi.
Le CBF a souligné qu’en coordination avec le gouvernement, les banques ont contribué au financement des budgets de l’État via la souscription aux emprunts obligataires et aux bons du Trésor, dans le respect des conditions fixées par le ministère des Finances.
Selon le Conseil, les banques allouent des financements aux petites et moyennes entreprises (PME) pour les inciter à investir, en leur proposant des crédits d’exploitation et de gestion afin d’améliorer leur compétitivité, de leur permettre d’accéder aux marchés extérieurs et de renforcer leurs exportations, grâce à des liquidités bancaires adaptées.
Le Conseil a également rappelé que les banques continuent de proposer de nouveaux produits aux PME rencontrant des difficultés en raison de la baisse de leur chiffre d’affaires, réaffirmant leur soutien à l’investissement et à la création d’emplois, notamment à travers les sociétés d’investissement à capital-développement et l’octroi de crédits préférentiels.
Concernant le financement des particuliers, le Conseil a fait valoir que les banques accordent des crédits à la consommation et des crédits immobiliers.
Il a ajouté que, conformément à la loi n° 41-24 portant révision de certaines dispositions du Code de commerce, les banques ont proposé des alternatives au chèque comme moyen de paiement.
Enfin, le CBF a réaffirmé que le secteur bancaire reste ouvert aux propositions responsables et constructives, tout en réservant son droit d’engager des poursuites judiciaires en cas d’atteinte à sa réputation, de remise en cause de son engagement à appliquer la loi, ou de menace pour la stabilité financière du pays.
Avec TAP
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