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Heute — 22. Februar 2025Haupt-Feeds

Tunisie | Cinq ans de prison pour l’homme d’affaires Samir Jaieb

22. Februar 2025 um 10:00

L’homme d’affaires Samir Jaieb, président du groupe Alliance, a été condamné à cinq ans et un mois de prison ferme pour possession illégale de devises étrangères et ouverture d’un compte bancaire à l’étranger sans autorisation de la Banque centrale de Tunisie, comme le stipule le Code de change encore en vigueur.

C’est ce qu’a rapporté hier soir, vendredi 21 février 2025, Mosaïque.

Opérant dans les secteurs de l’hôtellerie et de l’immobilier, Samir Jaieb avait fait l’objet, courant 2024, d’un mandat d’arrêt émis à son encontre par le parquet général près le pôle judiciaire économique et financier et avait été déféré devant la sixième chambre criminelle, spécialisée dans les affaires de corruption financière, près le tribunal de première instance de Tunis qui a décidé de le condamner à cinq ans et un mois de prison ferme.

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L’acteur et cinéaste Habib Chaâri tire sa révérence

22. Februar 2025 um 09:37

L’acteur et producteur de cinéma Habib Chaâri, père du regretté acteur et comédien Sofiane Chaâri, est décédé, vendredi 21 février 2025. Il était venu au cinéma dans les années 1960 grâce au défunt cinéaste Omar Khlifi, décédé en 2017.

Le défunt, qui avait été accablé par la mort de son fils Sofiane Chaâri, en 2011, à 59 ans, était un acteur principal dans un grand nombre de films tunisiens, notamment le premier long métrage de fiction tunisien réalisé après l’indépendance par Omar Khlifi, ‘‘Al Fajr’’ (1966), suivi de ‘‘Al-Moutamarred’’ (1968) et ‘‘Al-Fallaga’’ (1970), la trilogie du même réalisateur consacrée à la lutte nationale, ou encore ‘‘Le Cri’’ (1972) et ‘‘Le Défi’’ (1986).

Habib Chaâri a également joué dans de nombreux autres films et séries tunisiennes, dont ‘‘Les Magiciens’’ de Claude Chabrol (1975) et ‘‘Le Nombril du Monde’’ de Ariel Zitoun (1992), contribué à la production d’œuvres cinématographiques et supervisé le tournage de nombreuses séries télévisées.

Avec sa mort, c’est une page de la mémoire cinématographique nationale qui est tournée, celle des pionniers.

I. B.

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Des étudiants boursiers tunisiens sommés de quitter les Etats-Unis

22. Februar 2025 um 08:37

Un bulldozer nommé Donald Trump est passé par là : onze étudiants tunisiens bénéficiant du programme de bourses «Thomas Jefferson» (TJSP) aux États-Unis, ont reçu, vendredi 21 février 2025, une notification de suspension immédiate de leurs études dans les universités américaines et une demande de quitter le territoire américain dans un délai d’une semaine. (Photo : Avec Trump et Musk aux commandes, les Etats-Unis mettent le monde sens dessus-dessous).

Le programme TJSP, qui est mis en œuvre par l’organisation Irex, en collaboration avec le Département d’État américain, offre aux étudiants inscrits dans les universités et instituts étrangers l’opportunité de suivre une année d’études non diplômante dans des universités et collèges américains, le but étant de favoriser l’intégration des étudiants dans leur communauté d’accueil, tout en leur permettant d’acquérir compétences et expériences.

Depuis son lancement en 2013, ce programme a permis à plus de 630 étudiants tunisiens de poursuivre leurs études dans plus de 100 établissements aux États-Unis.

Cette suspension n’intéresse pas seulement les étudiants tunisiens puisqu’elle intervient dans le contexte de la fermeture de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), décidée par l’administration Trump et mise en œuvre par le milliardaire Elon Musk, qui a gelé la majeure partie de son financement.

Dès son premier jour en fonction, Trump a ordonné le gel des aides étrangères pour une durée de 90 jours, entraînant la fermeture de milliers de programmes à travers le monde et le licenciement d’un grand nombre d’employés,  certains programmes financent des programmes critiques liés à la santé (sida, cancer, malaria, etc.), et ce sont surtout les pays du tiers-monde qui vont être affectés par ces décisions aussi brutales qu’irresponsables.

Le secrétaire d’État Marco Rubio a certes annoncé le maintien de certains programmes jugés «vitaux», mais le flou entourant les exemptions et la crainte d’une suppression définitive des aides américaines paralysent toujours les efforts humanitaires et de développement à l’échelle mondiale.

En parallèle, des dizaines de hauts responsables ont été mis en congé forcé, des milliers de contractuels ont été licenciés et l’accès au siège de l’USAID à Washington a été interdit aux employés. Le site web et le compte officiel de l’agence sur la plateforme «X» ont, également,  été désactivés, par décision de son patron, l’inénarrable Elon Musk qui ne craint pas les mélanges de genres et les conflits d’intérêt.

Ces mesures s’inscrivent dans une politique de restrictions plus large menée par l’administration Trump à travers les agences fédérales et leurs programmes, avec l’USAID et l’aide internationale parmi les secteurs les plus touchés.

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Ooredoo et l’avenir de la 5G en Tunisie

22. Februar 2025 um 08:05

Ooredoo Tunisie réaffirme son leadership dans la connectivité et l’innovation numérique en organisant un événement exceptionnel pour vivre une expérience unique de la 5G, rassemblant des décideurs clés, des leaders dans divers secteurs économiques, pour explorer l’impact transformateur de la technologie 5G.

L’événement, qui s’est tenu le 19 février 2025 à Tunis, a accueilli le ministre des Technologies de la Communication, Sofien Hemissi, le Ceo Régional Ooredoo Nord-Afrique et l’Asie de l’Est, Ahmed Al-Naema, l’ambassadeur du Qatar Zayed bin Saeed Al-Khayarin, le vice-président et des membres de l’Assemblée des Représentants, plusieurs ambassadeurs, ainsi que des dirigeants de divers secteurs économiques qui, par leur présence, ont souligné le rôle stratégique de la 5G pour stimuler la croissance économique, permettre les industries intelligentes et accélérer la transformation numérique de la Tunisie.

Dans son discours, Mansoor Rashid Al-Khater, CEO Ooredoo Tunisie, a mis en avant l’engagement de l’entreprise pendant des années en matière d’innovation, d’investissement dans les infrastructures et de services numériques de nouvelle génération, qui ont conduit au lancement réussi de la 5G. Il a déclaré : «Avec la 5G désormais disponible dans les 24 gouvernorats, nous entrons dans une nouvelle ère de possibilités numériques. Cette technologie ne concerne pas seulement la vitesse, elle révolutionne les industries, améliore la connectivité des entreprises et permet le développement de solutions de pointe. Ooredoo s’engage à façonner l’avenir numérique de la Tunisie, en veillant à ce que nos clients bénéficient d’une connectivité et d’une innovation de classe mondiale.»

M. Hemissi a salué le rôle de la collaboration public-privé dans l’avancement du paysage numérique de la Tunisie, affirmant : «Le déploiement réussi de la 5G à travers la Tunisie est une étape importante pour notre économie numérique. Nous félicitons Ooredoo Tunisie pour son engagement à étendre la connectivité et à favoriser l’innovation. La 5G servira de catalyseur pour la croissance dans des secteurs clés tels que la santé, l’éducation et l’industrie, positionnant ainsi la Tunisie comme un leader de la transformation numérique.»

Dans le cadre de sa vision de bâtir un écosystème numérique de pointe, Ooredoo a mis en place des partenariats stratégiques avec des leaders mondiaux de la technologie.

L’entreprise collabore, désormais, avec NVIDIA pour établir un centre régional pour l’IA, soutenant l’innovation dans divers secteurs et permettant la prochaine vague de services numériques.

De plus, Ooredoo Groupe a noué un partenariat avec Iron Mountain, un leader mondial du stockage de données et de la sécurité, afin d’améliorer les solutions cloud et l’infrastructure de données, garantissant ainsi aux entreprises l’accès à des services numériques sécurisés, évolutifs et performants.

L’événement a présenté des démonstrations en direct des applications 5G, mettant en lumière son impact sur les industries intelligentes, l’IoT, les services cloud et les solutions de connectivité avancée.

Les participants ont pu découvrir de première main comment l’infrastructure robuste d’Ooredoo Tunisie et son leadership technologique ouvrent la voie à un avenir plus connecté et innovant.

Parmi les applications présentées figurait Samsung, qui a montré ses objets connectés, illustrant comment la 5G améliore la performance de ses appareils pour la maison intelligente, ses wearables et ses smartphones, repoussant ainsi les limites de la connectivité personnelle. La voiture connectée BMW a également été présentée, démontrant la puissance de l’innovation automobile activée par la 5G.

Avec la 5G ouvrant de nouvelles opportunités dans les solutions B2B, les applications alimentées par l’IA et les services cloud de nouvelle génération, Ooredoo Tunisie continue de repousser les limites de l’innovation, façonnant ainsi l’avenir de la connectivité dans le pays.

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Partenariat Biat – IYU pour le transfert de fonds des Tunisiens

22. Februar 2025 um 07:47

La Biat a signé une convention de partenariat avec IYU Europe, établissement de paiement au service des banques mettant à la disposition des diasporas établies en Europe une plateforme technique pour des transactions vers leurs pays d’origine.

Ce partenariat a été complété par un accord de collaboration entre IYU Europe et Biat France permettant à Biat France de faire bénéficier ses clients des services IYU Europe. L’objectif est d’optimiser le traitement des opérations de transfert de fonds de l’étranger vers la Tunisie, d’une manière fluide, rapide et sécurisée à des tarifs compétitifs.

Une cérémonie a été organisée le 21 février 2025, au siège de la Biat à Tunis, à l’occasion de la signature des partenariats avec IYU Europe pour le développement des transferts de fonds des Tunisiens résidant en Europe à travers Biat France, filiale de la Biat basée à Paris.

Une approche hybride

IYU Europe est un acteur innovant de services de paiements internationaux agréé par l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) adossé à la Banque de France.

Il met à la disposition de ses partenaires une technologie robuste assurant une connexion entre les pays de l’Union Européenne et les pays d’Afrique, d’Asie et d’Amérique Latine en toute sécurité.

Il se distingue par son approche hybride combinant services digitaux et présence physique à travers un réseau d’agents de paiement dont Biat France fait partie.

Grâce à son modèle inédit, IYU Europe répond aux attentes des clients en matière de flexibilité numérique tout en garantissant un accompagnement personnalisé en agence.

A travers ce partenariat, la Biat ambitionne d’améliorer l’expérience de sa clientèle de Tunisiens résidents à l’étranger (TRE) en apportant plus de simplicité, rapidité et sécurité dans la gestion des transferts et paiements internationaux.

Dans la pratique, les clients de Biat France bénéficieront d’un accès digital amélioré via une plateforme intuitive et performante, leur permettant d’effectuer leurs transactions à tout moment.

Biat France, filiale de la Biat fondée en 2015 et implantée à Paris, propose aux TRE des services de transfert d’argent vers la Tunisie à des tarifs compétitifs, ainsi que diverses opérations annexes.

Par ailleurs, dans le cadre de sa politique de proximité et d’accompagnement, la Biat a développé l’offre Tounessna, un dispositif dédié aux TRE qui les accompagne dans la réalisation de leurs projets en Tunisie.

La Biat réaffirme son engagement envers sa clientèle TRE en renforçant son réseau de partenaires et en facilitant davantage les opérations de transfert de fonds dans un cadre sécurisé et optimisé.

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Gestern — 21. Februar 2025Haupt-Feeds

Vers le renforcement des flux touristiques entre la Tunisie et l’Arménie

21. Februar 2025 um 12:17

Le consul honoraire d’Arménie en Tunisie, Anis Sehili, accompagné d’une délégation du ministère tunisien de l’Économie, a été reçu, le 19 février 2025 à Erevan, par le président du Comité arménien du tourisme, Lusine Gevorgyan.

Au cours de la réunion, les moyens d’augmenter les flux touristiques entre les deux pays ont été discutés, une référence particulière a été faite à l’attraction de touristes tunisiens en Arménie pour le tourisme médical, culturel, d’aventure et autres.

L’importance d’organiser une réunion en ligne entre les représentants des voyagistes des deux pays a également été soulignée.

Les parties ont conclu plusieurs accords visant à renforcer les liens touristiques entre l’Arménie et la Tunisie.

I. B.

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Tunisie | Hausse des recettes fiscales et baisse du déficit budgétaire en 2024

21. Februar 2025 um 12:02

Le déficit budgétaire de 2024 s’est élevé à 10 milliards de dinars tunisiens (3 milliards de dollars), contre 11 milliards de dinars (4 milliards de dollars) en 2023, a indiqué le ministère des Finances dans un rapport publié le weekend dernier, attribuant la baisse du déficit à la hausse des recettes à des niveaux plus élevées que prévu.

Ce déficit, qui représentait 6% du PIB, malgré une hausse de 5% des dépenses réelles, a été financé par des emprunts, explique le ministère.

Les recettes totales ont augmenté de 9% à 47 milliards de dinars en 2024, suite à une croissance de 10% des recettes fiscales à 42 milliards de dinars.

Les dépenses ont augmenté de 5% à 56 milliards de dinars, principalement en raison d’une augmentation du financement par emprunt due à la hausse des taux d’intérêt, indique le rapport, soulignant une augmentation du financement par emprunt l’année dernière après que les intérêts sur la dette ont augmenté de 8% à 6 milliards de dinars.

Le document montre que le service de la dette extérieure a bondi d’un cinquième pour atteindre 25 milliards de dinars à fin 2024, tandis que la dette intérieure et extérieure globale a atteint 135 milliards de dinars, soit 81% du PIB.

Dans un rapport publié fin 2024, la Banque mondiale (BM) a déclaré que la Tunisie avait réussi à contenir son déficit de compte courant. Cependant, elle se tourne de plus en plus vers des sources de financement, la dette intérieure passant de 30% de la dette publique totale en 2019 à 52% en août 2024, a ajouté la Banque.

«Cette évolution détourne une part croissante du financement des banques vers les besoins du gouvernement, au détriment du reste de l’économie. Cela présente également des risques pour la stabilité de la monnaie et des prix», a précisé la BM dans son rapport de novembre.

Le rapport souligne l’importance de «parvenir à un meilleur équilibre entre la fiscalité du travail et celle du capital afin de favoriser une approche plus équitable».

«La lourde charge fiscale actuelle sur le travail – y compris d’importantes cotisations de sécurité sociale, même pour les salariés à faible revenu – pourrait encourager l’informalité, décourager l’embauche et réduire les salaires», a averti la Banque.

I. B.

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Bientôt, ouverture d’un projet d’écotourisme à Béni M’tir

21. Februar 2025 um 11:36

Un projet d’écotourisme est en train de prendre forme en plein cœur de la forêt de Béni M’tir, à quelques kilomètres d’Aïn Draham, au gouvernorat de Jendouba. Il s’agit d’une station thermale moderne et d’une résidence écologique unissant faisant rimer préservation de la nature et architecture durable.

Bâti sur une superficie de 1,5 hectare au bord du lac forestier du barrage de Béni M’tir, ce complexe dispose d’un centre SPA relié à la source d’eaux thermales de Salhine et de dix chalets en bois à la structure rustique et élégante, rapporte l’agence Tap.

Le taux d’avancement des travaux est de 95%, indique Faiez Rouissi, le propriétaire, architecte de carrière, qui affirme avoir obtenu, le 31 décembre dernier, l’autorisation pour l’exploitation partielle de cette station.

D’un coût de 18 millions de dinars, avec une capacité d’accueil de 120 curistes par jour, la station thermale se compose de plusieurs chalets indépendants en bois pouvant accueillir chacun de 2 à 6 personnes.

Une fois opérationnel, le centre offrira aussi des cures de bains et de soins de remise en forme naturels à travers deux piscines, des cabines thermales et des salles de relaxation. L’eau thermale chaude sera à la fois source de soins thérapeutiques et source unique d’alimentation en énergie pour l’électricité, le chauffage et la climatisation, précise le promoteur.

«L’idée du projet remonte à l’an 2003», assure Rouissi qui explique le retard enregistré dans sa réalisation par des difficultés administratives et de financement.

D’après lui, ce complexe écotouristique n’a pas réellement vu le jour à cause de plusieurs difficultés sur les plans financier et administratif.

Des ajustements successifs ont ainsi été apportés pour garantir la conformité du projet avec les normes environnementales, qualifiées de trop strictes. Et le coût élevé des matériaux écologiques utilisés, choisis pour leur empreinte écologique quasi nulle et leur capacité à s’adapter parfaitement et durablement au paysage naturel, a été une véritable entrave.

Les arbres millénaires, aux troncs épais et aux feuillages denses, créent une séparation naturelle entre chaque chalet, offrant à chaque habitation une sensation d’intimité et de tranquillité. Cette zone boisée offre une biodiversité impressionnante qui crée un climat frais et dessine des paysages magnifiques pour les visiteurs.

«Aucun arbre n’a été arraché, afin de maintenir l’intégrité de la forêt environnante et de garantir que chaque chalet soit harmonieusement intégré entre les arbres existants», souligne Rouissi.

D’après Tap.

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Football – Ligue des Champions | Avantage de l’Espérance sur Mamelodi

21. Februar 2025 um 11:06

L’Espérance sportive de Tunis a hérité de Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud) après le tirage au sort des quarts de finale de la Ligue des Champions africaine de football effectué, jeudi 19 2025, à Doha. Le club tunisois part avec un avantage… historique.

Rappelons que l’Espérance avait battu, l’année dernière, l’équipe sud-africaine en demi-finale de la même compétition et sur le même score à l’aller et au retour (1-0, 0-1).   

L’historique des duels entre les deux équipes est largement à l’avantage des Tunisois qui ont remporté 3 matches sur 4, le 4e s’étant terminé par un match nul. Et n’en ont donc perdu aucun.

Les deux prochaines rencontres auront ainsi un goût de confirmation pour les Sang et Or et de revanche pour Mamelodi.

Les deux formations sont actuellement en tête du classement de leurs championnats respectifs, ce qui laisse présager des joutes de très haut niveau.

Les autres quarts de finale opposeront Al Ahly (Egypte) à Al Hilal SC (Soudan), Pyramids FC (Egypte) à l’AS FAR (Maroc) et le MC Alger (Algérie) à Orlando Pirates (Afrique du Sud).

Les matches aller et retour seront disputés le 1er avril le 8 avril.

I. B.

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La coopération italienne contribue à la rénovation de l’hôpital de Bizerte

21. Februar 2025 um 10:39

Le directeur de l’Agence italienne de coopération au développement (Aics), Marco Riccardo Rusconi, a effectué, 19 février, une «visite approfondie, intense et fructueuse» pour définir l’agenda du siège régional de Tunis, responsable de la Tunisie, de la Libye, de l’Algérie et du Maroc.

On peut le lire sur la page officielle du siège régional de l’AICS à Tunis retraçant la visite de Rusconi à Tripoli, que le responsable italien, qui était accompagné de la directrice de l’Aics de Tunis, Isabella Lucaferri, a rencontré le personnel local et l’équipe de pays des Nations Unies en vue de la reprise complète des activités après la signature du mémorandum de coopération en octobre 2024.

En Tunisie, Rusconi s’est rendu à l’hôpital régional de Bizerte pour vérifier l’avancement des travaux d’agrandissement et de rénovation du service des urgences.

«L’hôpital, l’un des principaux du gouvernorat de Bizerte, accueille plus de 100 000 patients par an et grâce aux fonds de la Coopération italienne, il pourra améliorer l’offre de services médicaux dispensés», écrit l’Aics.

55 millions d’euros pour les PME tunisiennes

«Depuis 1988, la Coopération italienne a financé 10 lignes de crédit en faveur des PME tunisiennes pour un montant total d’environ 400 millions d’euros», a écrit, de son côté, l’ambassadeur d’Italie à Tunis, Alessandro Prunas, sur X, soulignant que «la nouvelle ligne de 55 millions, opérationnelle à partir de fin 2024, confirme, dans l’esprit du plan Mattei [pour l’Afrique], l’engagement italien en faveur du renforcement de l’entrepreneuriat tunisien».

L’ambassadeur Prunas fait allusion à la présentation à Sousse de la nouvelle ligne de crédit de l’Aics aux partenaires tunisiens, à laquelle a aussi pros part Isabella Lucaferri.

Les responsables italiens participaient, le 20 février, à une session d’information organisée à Sousse par la Chambre de commerce et d’industrie du centre (CCIC), à destination de ses adhérents.

La session a également été l’occasion de présenter le programme Adapt, qui soutient la transition écologique des systèmes de production agricoles et halieutiques, en accordant des contributions sous forme de dons allant jusqu’à 14% du montant d’un crédit.

I. B.

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Le Marché Mobile de l’Artisanat à la Marsa

21. Februar 2025 um 10:07

Le Marché Mobile de l’Artisanat se tient du 20 au 28 février 2025, au Parc Essaada à La Marsa: une immersion unique dans le savoir-faire tunisien.

Organisé par l’Office national de l’artisanat tunisien (Onat), en partenariat avec l’Organisation des Nations Unies pour le développement industriel (Onudi) à travers le projet Creative Tunisia et la municipalité de la Marsa, cet événement s’inscrit dans une dynamique de promotion et de valorisation du savoir-faire artisanal tunisien.

Durant neuf jours, juste avant le début du mois saint de Ramadan, 26 artisans talentueux venus de différentes régions de la Tunisie présentent leurs créations, alliant esthétique contemporaine et techniques ancestrales.

Les visiteurs ont l’opportunité d’explorer un large panel de produits uniques et authentiques, allant de l’art de la table aux produits du terroir en passant par des bijoux originaux.

Cette initiative s’inscrit dans une démarche éco-responsable, favorisant la consommation locale et le développement durable. Elle offre ainsi une expérience immersive et enrichissante pour les visiteurs tout en soutenant des artisans passionnés et engagés.

Pour concrétiser ce projet, l’Onat s’est associé à la municipalité de la Marsa et au projet Creative Tunisia, un acteur incontournable du développement de l’artisanat et du design en Tunisie.

Composante du programme européen Tounes Wijhetouna, ce projet est financé par l’Union européenne (UE), avec la contribution de l’Agence italienne pour la Coopération internationale (AICS) et mis en œuvre par l’Onudi en partenariat avec l’Onat. Son objectif principal est d’accompagner les artisans tunisiens dans leur développement, en les aidant à accéder à de nouveaux marchés et à moderniser leurs créations.

Le Marché Mobile de l’Artisanat est une occasion unique de découvrir la richesse et la diversité de l’artisanat tunisien dans un cadre enchanteur. Que vous soyez amateurs d’objets d’art, passionnés de traditions ou que vous ayez envie de re-décorer votre table, cet événement est une invitation au voyage au cœur du patrimoine tunisien.

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L’ouragan Trump va-t-il emporter Volodymyr Zelensky?

21. Februar 2025 um 08:46

Avis de tempête : l’ouragan Trump souffle sur Kiev et un homme risque d’être emporté par cet ouragan qui emporte tout sur son chemin, il s’appelle Volodymyr Zelensky et n’est autre que le président ukrainien. Celui qui était jusqu’à il y a quelques mois la coqueluche de l’Occident est devenu plus fragile que jamais avec un Donald Trump qui ne cache plus son aversion pour lui. Il l’accuse d’avoir saigné à blanc les États-Unis pour financer «sa» guerre contre la Russie – l’Occident, Etats-Unis compris, n’y était bien sûr pour rien ! –, feignant d’oublier que la guerre en Ukraine a permis au complexe militaro-industriel américain de tourner à plein régime. (Photo : Entretien entre Zelensky et Trump en marge de l’Assemblée générale des Nations-Unies, le 25 septembre 2019 à New York).

Imed Bahri

Donald Trump Junior avait ironiquement écrit sur les réseaux sociaux au lendemain de la victoire de son père à l’intention de Zelensky: «Tu vas perdre ton argent de poche». Aujourd’hui, les Américains et les Russes négocient l’avenir de l’Ukraine sans que le pays concerné n’ait de voix au chapitre et M. Trump semble prendre fait et cause pour Moscou, il faut dire que son tropisme russe ne date pas d’hier et que les Russes l’ont sauvé de la faillite dans les années 1990, comme l’a expliqué dans les détails le journaliste Régis Genté qui a enquêté sur les liens très étroits entre Trump et la Russie dans son livre ‘‘Notre homme à Washington’’.

L’équipe du président américain veut changer le régime à Kiev ou du moins se débarrasser du président ukrainien qualifié, mercredi 19 février 2025, de «dictateur», estime le magazine britannique The Economist.  

L’Ukraine subit l’impensable depuis trois années: une guerre aérienne et terrestre, un assaut sur la capitale, une guerre d’usure sanglante, des missiles, des drones et des bombes planantes et des exécutions sommaires. Cependant, un nouveau front s’est ouvert, de manière inattendue, du côté de l’Occident, c’est le rapprochement audacieux de Trump avec la Russie qui a surpris le président ukrainien qui a commencé à montrer sa colère, écrit le journal.

Le président ukrainien n’a pas caché son désarroi des pourparlers qui se tiennent cette semaine à Ryad entre les États-Unis et la Russie. «Nous n’avons pas été invités et cela a été une surprise pour nous, et je pense pour beaucoup de gens aussi», a-t-il déclaré. Trump a réagi à sa manière le qualifiant de dictateur. 

«Nous nous y attendions», dit un proche de Zelensky

The Economist estime que la décision de Trump d’engager un dialogue avec Poutine et sa volonté de réhabiliter le Kremlin ont choqué la classe politique de Kiev mais n’ont pas constitué pour autant une surprise. «Nous étions de mauvaise humeur le jour où nous avons appris la nouvelle mais nous nous y attendions», a déclaré un éminent parlementaire du parti de Zelensky.

Ce n’était un secret pour personne que les représentants ukrainiens trouvaient les portes fermées à Washington: «Nous avons compris le niveau atteint par la vision russe en Amérique».

Un député de l’opposition décrit un sentiment de pessimisme au Parlement alors que les députés se préparent à la possibilité d’être contraints d’accepter un accord de cessez-le-feu humiliant. Même si l’Ukraine sort de la guerre, le pays devra encore lutter pour sa survie. Les citoyens, les hommes politiques et les soldats sont épuisés, des centaines de milliers de personnes ont été tuées ou blessées et des millions de personnes ont fui. Près d’un tiers des 4,3 millions d’Ukrainiens qui ont fui vers l’Europe ont moins de 18 ans. Beaucoup d’entre eux ne reviendront jamais.

Une pax americana qui détruit

Un accord qui n’assurerait pas une sécurité à long terme pousserait davantage de parents à envoyer leurs enfants à l’étranger ce qui aggraverait le problème démographique déjà préoccupant de l’Ukraine.

«La paix est nécessaire, nous avons besoin de la paix sauf que la question n’est pas d’avoir une paix qui nous détruirait en même temps», affirme un haut responsable ukrainien.

Les familles avec des enfants adolescents sont confrontées à des choix particulièrement difficiles: les envoyer en Europe lorsque la loi le permet ou les garder et tout risquer.

Les Ukrainiens craignent le pire scénario. L’ancien soldat Serhiy Vasilyuk est confronté à ce dilemme. Au début, lui et sa femme ont accepté de laisser partir leur fils de 17 ans, Andrey mais ce dernier a insisté sur le fait que son avenir n’était nulle part ailleurs et qu’il rejoindrait l’armée dès que possible. La mère est toujours fermement opposée à ce que son fils reste et le père regarde la situation avec les yeux ouverts et dit: «S’il n’y avait pas d’enfants comme lui, il n’y aurait plus personne». Malgré tout le bruit et l’agitation provoqués par le président américain, rien ne ressemble à un accord. C’est plutôt une capitulation humiliante qui semble se dessiner. 

Certains membres de l’élite ukrainienne craignent que le langage utilisé par l’équipe Trump ne soit un piège russe qui consiste à appeler à un cessez-le-feu sans garanties de sécurité et organiser des élections immédiates qui briseraient l’unité ukrainienne.

Un ancien diplomate a déclaré: «Trump semble vouloir se débarrasser de Zelensky qu’il n’a jamais aimé et qu’il considère comme difficile. Il ne s’agit pas d’élections, il s’agit de se débarrasser de Zelensky».

Cependant, la rapidité avec laquelle Trump agit ne devrait pas conduire à une paix rapide, tout comme elle pourrait conduire à une offre inacceptable faite à l’Ukraine. Il appartient alors à Zelensky de prolonger le processus, de combler le fossé et de négocier.

Contrairement à Trump, le président ukrainien n’a pas révélé ses lignes rouges, même s’il a déclaré la semaine dernière qu’être prêt à s’asseoir avec un «tueur» (en référence à Poutine) était en soi une concession. Toutefois, Zelensky a déjà indiqué qu’il n’accepterait pas de cessez-le-feu sans garanties de sécurité et qu’il ne soutiendrait aucun accord conclu dans son dos.

Un haut responsable ukrainien estime qu’il est peu probable que l’Ukraine accepte formellement de renoncer à des territoires perdus dans le cadre d’un accord même s’il reconnaît que l’entrée de l’Ukraine dans l’Otan est une possibilité lointaine.

Dans ce contexte européen, le responsable ukrainien admet que le minimum que l’Ukraine peut accepter est la poursuite des relations avec les armées occidentales, l’absence de désarmement pratique, la poursuite du flux d’armes et d’argent et la présence d’une force étrangère de maintien de la paix. La taille de cette force n’est pas aussi importante que sa présence. «Une fois qu’elle sera là, nous pensons qu’il lui sera difficile de se retirer», indique le même haut responsable ukrainien. 

The Economist affirme que l’Ukraine, en théorie, peut continuer à se battre au mépris de Trump et de son accord mais qu’en pratique, sa situation va se détériorer avec le temps.

La guerre fut brutale des deux côtés, mais elle fut encore plus brutale pour les Ukrainiens qui étaient moins nombreux et plus pauvres. L’armée ukrainienne a démontré ses prouesses et ses compétences au niveau des unités mais a mis en évidence des problèmes au niveau opérationnel, le plus important étant le manque de planification opérationnelle.

Scénario cauchemardesque pour l’Ukraine

En même temps, Trump dispose de nombreux atouts qu’il pourrait utiliser pour imposer une solution. Il réduira ou arrêtera probablement l’aide militaire. Il pourrait lever unilatéralement les sanctions contre la Russie. D’autres soutiens vitaux tels que le ciblage en temps réel et le système Starlink (fournisseur d’accès à Internet par satellite de la société SpaceX propriété d’Elon Musk, membre de l’administration Trump) pourraient couper l’épine dorsale des communications sur le champ de bataille en Ukraine.

Il existe de nouvelles solutions mais désactiver ces systèmes serait néfaste. Comme l’a déclaré un haut responsable américain: «Si Zelensky peut mobiliser les jeunes de 18 à 20 ans, cela pourrait valoir la peine de se battre. S’il n’est pas en mesure de le faire, il devrait accepter le meilleur accord possible».

Alors que l’Europe bloque l’accord de Trump, la pression est désormais sur Zelensky et sa volonté de se battre.

Même si la perspective est dangereuse pour le président ukrainien, elle n’est rien comparée au véritable cauchemar de voir Trump imposer à Kiev l’intégralité du plan du Kremlin en l’occurrence un cessez-le-feu sans garanties de sécurité efficaces, des élections conduisant à une paralysie politique, une présidence faible, un parlement divisé puis un arrêt de la mobilisation militaire, des migrations massives et un début de désintégration interne.

«Ce scénario est loin d’être impossible», admet un responsable qui ajoute: «N’oubliez pas qu’il y a des millions d’armes dans le pays. On peut même acheter un char de première ligne russe pour 100 000 hryvnias (environ 2 400 dollars)». Un avertissement pour dire que cela peut conduire à la constitution de groupes armés dans le pays qui voudraient faire sécession ce qui in fine conduira à la désintégration du pays. Un scénario cauchemardesque pour l’Ukraine mais qui pourrait ravir Trump lui qui n’a de l’estime ni pour Zelensky ni pour l’Ukraine et qui a dit récemment: «Un jour, l’Ukraine pourra faire partie de nouveau de la Russie». La messe est dite.

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La coopération suisse au service du déploiement de la fibre optique en Tunisie

21. Februar 2025 um 07:55

La demande en jeunes professionnels qualifiés dans le domaine du déploiement des réseaux en fibre optique est très importante, tant au niveau national qu’international. En Tunisie, malgré les efforts consentis, les besoins en formation certifiante dans ce domaine restent élevés et la coopération suisse y contribue depuis deux ans.  

Taoufik Halila

Le 21 février 2024, nous avons publié sur le journal Kapitalis un article intitulé : Tunisie – Suisse : une coopération réussie dans le domaine de la fibre optique, où nous avons évalué les premiers résultats de l’exécution de la convention de partenariat signée le 21 février 2023 entre la Chambre nationale des intégrateurs des réseaux des télécommunications (Cnirt-Utica) et le fonds Swisscontact et dont l’objectif est la mise en place d’une formation sur le déploiement et la maintenance des réseaux en fibre optique, co-certifiée public-privé, entre la Cnirt-Utica et l’Agence tunisienne de la formation professionnelle (ATFP).

Cette initiative s’inscrit dans le programme Takween , mis en œuvre par Swisscontact et financé par la coopération suisse, sous l’égide du ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle (MEFP) et du Centre national de formation de formateurs et d’ingénierie de formation (Cenaffif).

Bilan de deux années de coopération

Deux ans jour pour jour après la signature de cette convention, nous avons souhaité en évaluer les résultats. Cette évaluation s’est notamment inscrite dans le cadre de la visite en Tunisie de Monika Schmutz Kirgöz, directrice générale de la division Mena au département fédéral suisse des Affaires étrangères. Cette visite, effectuée le 13 février 2025 et organisée par l’ambassade suisse, comprenait notamment une rencontre à l’Utica et une visite du Centre sectoriel de formation en télécommunication de la cité El-Khadra à Tunis (CSFT), afin d’évaluer les résultats et les perspectives de cette coopération en général et dans le domaine des technologies de l’information et des communications (TIC) en particulier.

Lors de cette visite, la Cnirt a annoncé que plus de 100 jeunes tunisiens avaient déjà été formés et certifiés pour le déploiement et la maintenance de la fibre optique, et qu’une grande partie d’entre eux avaient été recrutés.

Par ailleurs, profitant de cette occasion, la Cnirt a proposé à la délégation présidée par Mme Schmutz Kirgöz et en présence de son excellence l’ambassadeur de la Suisse en Tunisie, des hauts cadres de l’ambassade chargés du développement économique ainsi que des représentants des autorités tunisiennes, d’étudier la possibilité d’étendre cette coopération pour couvrir d’autres activités du secteur des TIC, notamment le soutien aux jeunes startups tunisiennes dans leur développement à l’échelle nationale et internationale.

Aujourd’hui, la Tunisie compte environ 1 400 startups labellisées, dont certaines se sont imposées sur le marché mondial, faisant de notre pays un hub technologique propice à la création d’innovations en général et dans le domaine de l’intelligence artificielle en particulier

La délégation suisse a accueilli favorablement cette proposition et a présenté son accord primaire pour revenir vers l’Utica et la Cnirt pour approfondir les discussions en vue de sa mise en œuvre.

Besoins en formations et débouchés internationaux

Concernant la formation certifiante au déploiement des réseaux en fibre optique, il est à noter que la demande en jeunes professionnels qualifiés dans ce domaine est très importante, tant au niveau national qu’international.

En Tunisie, à la fin septembre 2024, le parc des abonnés à la data fixe en fibre optique comptait 99 352 abonnés sur un total de 1 235 275 abonnés, soit seulement 8% du total. Le rythme de progression, d’environ 40 000 nouveaux abonnés par an, demeure insuffisant. À ce rythme, il faudrait environ 30 ans pour assurer la transition complète du réseau cuivre vers le réseau total en fibre optique.

Sur le marché mondial, de nombreuses opportunités de recrutement existent pour les jeunes certifiés, notamment en Europe en général et en Suisse en particulier, où le marché de la fibre optique est en plein essor. Le taux d’abonnement à la data fixe en fibre optique y est d’environ 30%, et devrait connaître une croissance exponentielle dans les années à venir.

En conclusion, la coopération entre la Tunisie et la Suisse dans le domaine des TIC pourrait prendre un nouvel essor, notamment grâce à l’élargissement des axes de partenariat,  les relations historiques entre les deux pays basées sur le respect mutuel, la paix et la coopération productive et bénéfique pour toutes les parties

* Président de la Cnirt-Utica.

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Tunisie | Grève de la faim illimitée et sit-in à Tunis  des militants du PDL   

20. Februar 2025 um 13:29

Le bureau politique du Parti desturien libre (PDL) a annoncé dans un communiqué sur ses réseaux sociaux, mercredi 19 février 2025,  que «les militants du parti ont décidé d’entamer une grève de la faim illimitée et un sit-in au siège du parti à Tunis, en solidarité avec la présidente du parti, Abir Moussi, en grève de la faim depuis le 12 février».

Ils appellent par la même occasion la présidente du parti, incarcérée depuis le 3 octobre 2023 et poursuivie en justice pour de bien vagues accusations, à mettre un terme à sa grève de la faim, saluant  «la solidarité exprimée par les citoyens, les personnalités nationales, les acteurs politiques et les groupes de la société civile envers Abir Moussi».

De son côté, Karim Krifa, membre de l’équipe de défense, a indiqué que le transfert de Moussi vendredi dernier de la prison civile pour femmes de Manouba, près de Tunis, à la prison civile de Belli (gouvernorat de Nabeul), à 60 kilomètres au sud de la capitale, a été effectué «sans avertissement ni notification», précisant que Moussi a informé ses avocats qu’elle avait été transférée dimanche 16 février à l’hôpital Taher Maamouri de Nabeul, où elle a subi une visite médicale «suite à des violences à son encontre deux jours plus tôt».

Krifa a également annoncé que l’équipe de défense allait intenter une action en justice contre l’administration de la prison civile pour femmes de La Manouba «en raison des violences subies par Abir Moussi lors de son transfert».

Dans le communiqué, le bureau politique du PDL explique que la grève de la faim collective et le sit-in ont été décidés en réponse aux «violences infligées à Abir Moussi par l’administration de la prison civile pour femmes de Manouba» et à son «transfert arbitraire à la prison Belli, Nabeul».

Opposante à la fois au président Kaïs Saïed et au parti islamiste Ennahdha, Moussi, avocate et ancienne parlementaire de 49 ans, est détenue depuis le 3 octobre 2023 pour diverses accusations graves, dont celles de «menace de subversion» et d’«atteinte à la sûreté de l’Etat», pour lesquelles elle risque même la peine capitale.

I. B.

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Kairouan | Colère suite au décès d’un étudiant pour manque de secours

20. Februar 2025 um 12:56

Un groupe d’étudiants s’est rassemblé ce jeudi 20 février 2025 devant la direction régionale des services universitaires de Kairouan, dans un climat de tension et de colère, suite à l’interruption des cours dans plusieurs établissements universitaires après le décès tragique de leur camarade de 22 ans, survenu la veille, rapporte Mosaïque.

Atef M’hamdi, représentant des étudiants de l’Institut supérieur d’informatique et de gestion de Kairouan, a expliqué que leur camarade décédé avait été victime, la veille, d’un malaise au foyer universitaire de Raqada. Ses collègues, alarmés, ont appelé, vers 9h30 du matin, le directeur du foyer pour solliciter l’intervention de la protection civile. Mais ce dernier a refusé, prétextant qu’il n’existait pas d’accord entre la direction de la résidence et les services de secours. L’état de l’étudiant s’est rapidement détérioré, perdant connaissance avant l’arrivée des secours, à 10h40. Transporté à l’hôpital universitaire Ibn Al-Jazzar de Kairouan, après un trajet d’environ une heure en raison de la distance, il est resté sans soins médicaux pendant un certain temps, faute d’un document prouvant son statut d’étudiant, rapporte Atef M’hamdi.

M’hamdi a ajouté que l’étudiant a finalement reçu des soins environ une heure après son arrivée, lorsque le document requis a été récupéré auprès de la direction du foyer, mais il est malheureusement décédé dans la soirée.

Les étudiants exigent que les responsables ayant omis d’assurer une prise en charge médicale rapide, doivent assumer

Le représentant des étudiants a précisé que leurs revendications incluent la mise en place d’une clinique de soins de première urgence dans chaque résidence universitaire, ainsi que le renouvellement des accords garantissant la présence d’une ambulance sur place.

De son côté, Nour Eddine Khelifi, responsable de la gestion de la direction régionale des services universitaires de Kairouan, a annoncé l’ouverture d’une enquête administrative pour déterminer les responsabilités dans cet incident. Il a expliqué qu’un accord existait entre les foyers universitaires et les services d’urgence, mais que la direction du foyer de Raqada ne l’avait pas renouvelé.

Khelifi a également souligné qu’il existait des divergences concernant le refus ou non du directeur de la résidence de contacter les secours lorsque l’état de santé de l’étudiant s’est aggravé, indiquant qu’il suivait l’incident de près, en se rendant à l’hôpital, au campus universitaire et à la direction régionale.

Enfin, il convient de noter que le corps de la victime a été envoyé à l’unité des Aghlabides de l’hôpital universitaire Ibn Al-Jazzar pour déterminer les causes exactes de son décès. En signe de protestation contre la mort de leur camarade, les étudiants du foyer universitaire de Raqada avaient bloqué la route reliant les municipalités de Bouhajla et Kairouan Sud dans la nuit de mercredi à jeudi.

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Tunisie | Le député Wajdi Ghaoui remis en liberté

20. Februar 2025 um 12:13

Le député Wajdi Ghaoui a été remis en liberté par la Chambre criminelle du Tribunal de première instance de Ben Arous, a indiqué son avocat, Oussama Barhoumi, dans une déclaration accordée  à Mosaïque FM.

Le député a été remis en liberté parce qu’il bénéficie de l’immunité parlementaire, a encore indiqué son avocat.

Wajdi Ghaoui a été arrêté le 13 mars 2023, après avoir prêté serment à l’Assemblée des représentants du peuple et ce, en exécution d’un mandat d’amener émis à son encontre pour des «soupçons de falsification de parrainages» lors des législatives de 2022.

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Perpétuité pour trois Tunisiens condamnés pour le meurtre d’un Français à Djerba

20. Februar 2025 um 11:51

Deux hommes et une femme ont été condamnés à la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre de Romain Pizzato, un moniteur de ski français de 42 ans, dont le corps de la victime avait été retrouvé dans la piscine d’une maison sur l’île de Djerba, le 17 septembre 2022.

Trois jours après la découverte du corps, trois Tunisiens – deux frères de 23 et 26 ans et une femme de 28 ans, Samar, présentée comme la fiancée de la victime – avaient été interpellés. L’autopsie avait révélé une mort par strangulation, avec des traces de coups et de griffures relevées sur le corps.

Lors de l’ouverture du procès en octobre dernier, en présence de la mère de la victime, la jeune femme était revenue sur ses aveux, affirmant qu’il ne s’agissait que d’une dispute.

Le verdict a été prononcé, mercredi 19 février 2025, par le tribunal de Médenine, d ans le sud-est de la Tunisie.

 «C’est un grand jour et un immense soulagement pour ma cliente et tous ceux qui aimaient Romain», a déclaré l’avocate de la famille, citée par l’agence AFP.

Dans un communiqué, Odile Pizzato, la mère de la victime, a exprimé sa satisfaction que «justice ait été rendue à Romain». Elle a cependant regretté de ne pas pouvoir rapatrier son corps en France et espère «trouver une certaine paix, malgré la douleur encore présente».

Tout en affirmant avoir «eu raison de croire en la justice tunisienne», elle a souligné que «la bataille n’est pas terminée», les accusés ayant annoncé leur intention de faire appel.

D’après AFP.

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 Cinéma | ‘‘Frantz Fanon’’ de Abdenour Zahzah en salles

20. Februar 2025 um 11:03

Le film ‘‘Frantz Fanon’’ du réalisateur Abdenour Zahzah, coproduit par l’Algérie et la France (1h30 min),  est sorti en salles le 19 février 2025.

1953, Algérie colonisée. Fanon, jeune psychiatre noir, est nommé médecin-chef de l’hôpital de Blida-Joinville. Il met en pratique la «psychothérapie institutionnelle» en opposition aux théories racistes de l’école d’Alger de psychiatrie, lorsque la guerre éclate dans ses propres services.

Abdenour Zahzah est un scénariste, réalisateur et producteur algérien. Après avoir obtenu son diplôme universitaire, il a été directeur de la cinémathèque de Blida de 1998 à 2003.

Son premier film, ‘‘Frantz Fanon, mémoire d’asile’’, est sorti en 2002. Il se rend en France, où il réalise deux films documentaires, et effectue un long séjour au Moulin d’Andé en Normandie, où il tourne un film avec l’écrivain Maurice Pons : ‘‘Retour en Algérie’’ en 2007.

Il réalise plusieurs documentaires de commande, mais c’est avec son court métrage de fiction ‘‘Garagouz’’, plusieurs fois primé, qu’il se fait connaître.

Après un long métrage documentaire, ‘‘L’Oued, L’Oued’’, salué par la critique dans les festivals, il réalise son premier long métrage de fiction en 2024, sur les années Blida-Joinville du Dr Frantz Fanon.

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Imposer la paix par la force : une illusion dangereuse

20. Februar 2025 um 10:06

Avec son slogan «La paix par la force», Donald Trump pense avoir trouvé la solution miracle aux conflits internationaux. Pourtant, l’histoire récente prouve que l’usage de la force n’a jamais apporté la paix durable. Vietnam, Afghanistan, Irak, Syrie, Libye, Yémen : partout où les États-Unis ont voulu imposer leur volonté par les armes, ils n’ont laissé derrière eux que des pays en ruines, livrés au chaos et à l’instabilité. (Photo: soldats américains en Afghanistan).

Khémaïs Gharbi

L’exemple le plus frappant reste l’Afghanistan. Après vingt ans de guerre, des milliers de morts et des centaines de milliards de dollars engloutis, Washington a fini par remettre le pouvoir aux Talibans, ceux-là mêmes qu’il était venu chasser en 2001. Ce fiasco ne s’est pas seulement soldé par un échec militaire; il a aussi dilapidé les ressources du peuple américain, des fonds qui auraient pu être investis dans les infrastructures, l’éducation ou la santé.

Aujourd’hui, Donald Trump revient avec une nouvelle version de cette doctrine agressive, et les premières tensions ne se font pas attendre.

Une diplomatie de la force aux conséquences imprévisibles

Depuis son retour à la Maison-Blanche, Trump multiplie les provocations. Il s’en prend à ses voisins, allant jusqu’à suggérer l’annexion du Canada comme 51ᵉ État des États-Unis. Il a aussi réitéré son intérêt pour le Groenland, menaçant de l’acheter ou de l’occuper de force, au grand dam du Danemark et de l’Union européenne. Cette posture est d’autant plus paradoxale que l’Occident condamne l’occupation russe d’une partie de l’Ukraine.

Sur le dossier ukrainien, Trump tente d’imposer sa propre paix, négociant directement avec Moscou sans même inclure l’Ukraine du moins dans cette première étape. Un véritable abandon de Kiev, alors que le pays, épuisé par trois années de guerre, appelle désespérément à l’aide.

Parallèlement, il bouscule l’Otan, imposant à ses membres d’augmenter leurs dépenses militaires à 5% de leur PIB. Une pression qui pourrait fragiliser l’alliance et remettre en cause son équilibre stratégique.

Enfin, Trump s’attaque au dossier palestinien avec un mépris flagrant du droit international. Il propose ni plus ni moins que la déportation des Palestiniens de Gaza, les forçant à s’exiler dans les pays voisins pour ne plus «déranger» Israël. Pire encore, il fournit à ce dernier un soutien militaire et diplomatique sans précédent, l’encourageant ainsi à refuser tout compromis. Cette approche, qui ignore les racines historiques du conflit, bafoue les droits fondamentaux d’un peuple occupé depuis plus de 75 ans.

Comment contrer une politique erratique sans rompre avec les États-Unis ?

La réponse n’est ni l’affrontement, ni la rupture. Les États-Unis restent une puissance incontournable, un allié stratégique, et un acteur central de la stabilité mondiale. Il serait donc une erreur d’entrer dans une logique d’opposition frontale.

L’enjeu est de ramener Washington à la raison, en lui rappelant que ses propres valeurs – celles qu’elle a défendues et promues à travers le monde – sont incompatibles avec une politique de la force qui viole le droit international.

Unir les pays arabes pour négocier en meilleure position

Face à cette situation, les pays arabes ne peuvent plus se contenter d’être de simples spectateurs. Accepter la «paix par la force», c’est accepter la soumission et l’injustice. Pour peser sur la scène internationale, ils doivent retrouver leur unité et bâtir une stratégie commune, basée sur des principes clairs :

• Un front uni : élaborer un plan de paix crédible, soutenu par tous les pays arabes, pour le présenter comme une alternative réaliste.

• Une diplomatie offensive : convaincre l’Occident, et particulièrement les États-Unis, que la paix ne peut être imposée au détriment du peuple palestinien.

• Un discours structuré : mettre en avant que la stabilité régionale est dans l’intérêt de tous, et qu’aucune solution ne peut être durable si elle repose sur l’injustice.

Le peuple palestinien a prouvé par sa résistance et ses sacrifices qu’il ne renoncera jamais à sa terre. Il ne s’agit pas de demander la paix par faiblesse, mais par réalisme, car la stabilité du Moyen-Orient est une nécessité pour l’équilibre du monde.

Si les pays arabes restent divisés, ils continueront d’être des spectateurs impuissants face aux décisions des grandes puissances. Mais unis, armés d’un projet solide et d’arguments convaincants, ils peuvent inverser le rapport de force et peser véritablement sur la scène internationale.

Le défi est immense, mais une chose est claire : la paix ne s’impose pas par la force. Elle se construit par la justice, le dialogue et le respect du droit international.

* Ecrivain et traducteur.  

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