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Heute — 15. Dezember 2025Leconomiste Maghrebin

Chili : José Antonio Kast remporte la présidentielle

15. Dezember 2025 um 12:29

Les électeurs chiliens ont élu, dimanche 14 décembre, José Antonio Kast, candidat de l’extrême droite, à la présidence du pays. Faisant ainsi de lui le chef d’État le plus à droite d’Amérique latine depuis la fin de la dictature d’Augusto Pinochet en 1990.

L’ultraconservateur, âgé de 59 ans, a obtenu environ 58,2 % des voix contre environ 41,8 % pour Jeannette Jara. Cette dernière, une communiste modérée, est la candidate d’une large alliance de partis de gauche et de centre. C’est ce qu’annoncent les résultats officiels, après le dépouillement de la quasi-totalité des bulletins.

« Nous rétablirons le respect de la loi » dans tout le pays, a promis le vainqueur du second tour de l’élection présidentielle. Et ce, à des milliers de ses partisans rassemblés devant le siège du parti républicain, dans l’est de Santiago.

« Beaucoup de gens se sont laissés emporter par la campagne de peur et l’ignorance ». Ainsi a déclaré Gabriela Acevedo, 21 ans, élève en éducation spécialisée et électrice de Mme Jara.

Dès l’annonce du résultat, un groupe de personnes a commencé à scander en rythme « Pinochet ». Tout en brandissant des portraits de l’ancien dictateur dans le pays où la dictature militaire (1973-1990) a fait quelque 3 200 morts et disparus.

A cet égard, notons que près de 16 millions d’électeurs étaient appelés aux urnes. Les sondages prévoyaient une victoire écrasante pour José Antonio Kast. Au premier tour, mi-novembre, les deux finalistes avaient obtenu environ un quart des voix, le candidat de l’alliance centre-gauche étant légèrement en tête.

Le chef de la diplomatie américaine, Marco Rubio, n’a pas tardé à féliciter le président élu. Il a souligné « des priorités communes. » Avec, notamment, « le renforcement de la sécurité publique, la fin de l’immigration illégale et la revitalisation de nos relations commerciales ».

De son côté, le président argentin (d’extrême gauche) Javier Milei, grand allié de Donald Trump, a exprimé par l’intermédiaire de X son « immense joie », après le triomphe retentissant de José Antonio Kast.

Conservatisme

L’ancien député, qui se déclare catholique fervent et fréquente régulièrement l’église, et qui est père de neuf enfants, a fondé sa campagne sur des promesses de lutte contre la criminalité et d’expulsion des quelque 340 000 immigrants en situation irrégulière présents au Chili.

Pour sa part, Mme Jara, 51 ans, ancienne ministre du Travail sous le président sortant Gabriel Boric, issue du Parti communiste, avait promis, pendant sa campagne, des augmentations du salaire minimum et une défense des retraités.

Par ailleurs, relevons que la criminalité et l’immigration irrégulière figurent parmi les principales préoccupations des citoyens chiliens; avant même les difficultés économiques dues à une croissance atone.

Les experts évoquent cependant une perception qui a peu à voir avec la réalité. Car si le pays connaît une augmentation des enlèvements et des extorsions. Il reste néanmoins l’un des plus sûrs d’Amérique latine.

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Lebridge25 : la CCTFI dévoile sa commission start-up et innovation

15. Dezember 2025 um 11:23

La Chambre de commerce et d’industrie tuniso-française (CCITF) vient de créer une nouvelle commission dédiée aux start-up et à l’innovation. L’annonce a été faite ce lundi 15 décembre lors de la première édition de l’événement Lebridge25, qui s’est déroulé à Tunis. Cette initiative s’inscrit dans la volonté de l’institution de se positionner comme un véritable accélérateur pour les entreprises innovantes opérant entre la Tunisie et la France.

Le président de la CCiTF, Khelil Chaïbi, a détaillé lors de son discours inaugural un programme d’accompagnement structuré autour de quatre piliers stratégiques. Ces axes visent à faciliter l’accès au marché pour les jeunes entreprises, à créer des ponts vers les sources de financement disponibles, à accompagner leur développement à l’international avec un focus particulier sur le marché français, et enfin à renforcer leur visibilité sur la scène internationale.

La présidence de cette nouvelle commission a été confiée à Ghazi Saddem, expert reconnu en management et innovation. Sa mission consistera à apporter des solutions concrètes aux défis majeurs auxquels font face les start-up tuniso-françaises. Le dispositif prévoit notamment la création de passerelles vers les grandes entreprises et PME pour favoriser l’accès au marché, l’établissement de connexions avec des investisseurs tunisiens, français et internationaux, la mise en place de programmes d’accompagnement spécifiques pour l’internationalisation vers la France, ainsi que des initiatives de préparation et de mise en visibilité pour affronter les exigences des marchés mondiaux.

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Banque Franco-tunisienne ( BFT) : avis de vente de biens immeubles

15. Dezember 2025 um 06:00

BANQUE FRANCO TUNISIENNE
Banque en Liquidation
RNE 0000122K
Rue Aboubaker Achahid Mont Plaisir le Belvédère1002- Tunis
Avis de Vente de Biens Immeubles appartenant à la B.F.T.

 

En vertu de l’ordonnance du juge contrôleur près Tribunal de Première Instance de Tunis du 17 NOVEMBRE 2025, telle que publiée au JORT n°162 du 28 novembre 2025, M. SALAH FEKI, LIQUIDATEUR de la BFT, informe le public de la mise en vente des biens immeubles appartenant à la BFT, ci-après :

1/ Titre foncier n°117155 Tunis, sis à Tunis à l’angle de la rue Hédi Nouira et la Rue Ibnou Chamaa Tunis.

2/ Titre foncier 50585 Tunis, sis à Tunis, à l’angle de la rue Ali Dargouth et Saad Zaghloul.
3/ Titre foncier 103555 Tunis, sis à la Rue Mohamed V.
4/ Titre foncier 586721 Nabeul, sis à la Rue de Sicile Soliman Plage.
5/ Titre foncier 12196 Sfax, (16425èmes/32850parts) sis à Imadat Sidi Daher, Bir Ali Ben Khelifa, Sfax.
6/ Un appartement sis au 3ème étage de l’immeuble N°6 résidence Mourouj – Route de Menzel Chaker Sfax.

Il est à rappeler que toutes les entités et Personnes intéressées peuvent retirer le cahier des charges auprès du Siège Social de la BFT, sis à Cité Ennacim, Rue Aboubaker Achahid, Mont Plaisir  le Belvédère -1002-  Tunis, contre le paiement de la somme non récupérable de 500 dinars à verser au compte de la BFT (en liquidation) tenu à la STB Agence Avenue Kheireddine Pacha Tunis sous le Numéro 10 006 035 1881375 788 93 . Les offres sont adressées conformément au cahier des charges par voie postale dans des enveloppes cachetées au nom de Mr le LIQUIDATEUR de la BFT à l’adresse de la BFT ci haut citée au plus tard le 15/01/2026 Les visites se feront tous les jours ouvrables avec une prise de Rendez-vous au préalable avec Mr le Liquidateur Tel : (98 440 598).

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Virage monétaire mondial et recomposition financière

15. Dezember 2025 um 05:45

La conjoncture internationale de fin 2025 demeure marquée par un tournant monétaire progressif. Après deux années de resserrement brutal, les grandes banques centrales, au premier rang desquelles la Réserve fédérale américaine, ont engagé une phase de normalisation prudente. La baisse graduelle des taux directeurs a entraîné un reflux du dollar, une détente des conditions financières mondiales et un rééquilibrage partiel des flux de capitaux vers les économies émergentes.

Cette inflexion monétaire mondiale constitue un facteur exogène favorable pour les pays importateurs nets d’énergie et fortement dépendants des financements extérieurs, comme la Tunisie. Toutefois, ses effets positifs restent conditionnés à la solidité des fondamentaux internes et à la crédibilité de la politique économique domestique.

En Tunisie : liquidité bancaire, une tension persistante mais maîtrisée

Sur le plan interne, les indicateurs monétaires du 12 décembre confirment la persistance d’une tension structurelle sur la liquidité bancaire, malgré un encadrement étroit par la Banque centrale de Tunisie (BCT).

Le volume global du refinancement atteint 11,8 milliards de dinars, en hausse par rapport à la veille mais en retrait par rapport à fin 2024. Cette évolution traduit une dépendance toujours élevée du système bancaire aux ressources de la BCT, même si l’intensité de cette dépendance tend à se stabiliser.

La structure du refinancement révèle une préférence marquée pour les opérations à moyen terme, notamment les refinancements à six mois (ORPLT); tandis que les interventions d’open market continuent de se contracter. Cette recomposition suggère une volonté de sécuriser la visibilité de la liquidité bancaire dans un environnement encore incertain.

Le volume global du refinancement atteint 11,8 milliards de dinars, en hausse par rapport à la veille mais en retrait par rapport à fin 2024. Cette évolution traduit une dépendance toujours élevée du système bancaire aux ressources de la BCT, même si l’intensité de cette dépendance tend à se stabiliser.

Par ailleurs, la montée des facilités permanentes de prêt à 24 heures confirme des tensions ponctuelles sur la trésorerie de certaines banques. Alors que le recours à la facilité de dépôt demeure négatif, signe d’un excès de liquidité très limité.

Politique monétaire : une détente confirmée, mais sous surveillance

La stabilité du taux directeur à 7,50 %, conjuguée à l’alignement du taux du marché monétaire (TM) sur ce niveau, confirme l’entrée de la politique monétaire tunisienne dans une phase de détente graduelle. La baisse de 50 points de base par rapport à 2024 reflète une amélioration relative du risque inflationniste, sans pour autant signaler un basculement vers une politique franchement accommodante.

La BCT reste manifestement engagée dans une stratégie d’équilibre délicat : soutenir l’activité économique et la capacité de financement de l’État; tout en évitant toute résurgence inflationniste ou pression excessive sur les réserves en devises.

Finances publiques : un Trésor sous contrainte permanente

Le solde du compte courant du Trésor, à 2,2 milliards de dinars, recule légèrement par rapport à la veille mais reste nettement supérieur à son niveau de 2024. Cette situation illustre une gestion de trésorerie sous tension, fortement dépendante du recours au marché domestique.

La structure de la dette publique confirme cette dépendance : l’encours des Bons du Trésor Assimilables progresse fortement sur un an; tandis que les bons à court terme se contractent. Ce basculement vers le moyen et long terme permet de lisser le profil d’amortissement de la dette. Mais, il accroît le stock global et renforce l’effet d’éviction sur le crédit à l’économie.

La structure de la dette publique confirme cette dépendance : l’encours des Bons du Trésor Assimilables progresse fortement sur un an; tandis que les bons à court terme se contractent.

Réserves en devises : une érosion lente mais préoccupante

Les avoirs nets en devises de la BCT s’établissent à 24,8 milliards de dinars, correspondant à 105 jours d’importation. Bien que ce niveau reste au-dessus du seuil critique; la tendance demeure baissière par rapport à 2024.

Cette érosion s’explique par un service de la dette extérieure toujours élevé, malgré une amélioration des recettes courantes. Elle rappelle la fragilité de l’équilibre externe tunisien et la nécessité de maintenir un flux régulier de devises, qu’il s’agisse d’exportations, de tourisme, de transferts ou de financements extérieurs concessionnels.

Secteurs générateurs de devises : des signaux encourageants

Les indicateurs réels offrent néanmoins des motifs d’optimisme prudent. Les recettes touristiques cumulées atteignent 7,5 milliards de dinars à fin novembre, en nette progression annuelle. De même, les revenus du travail des Tunisiens à l’étranger poursuivent leur hausse, dépassant 7,9 milliards de dinars.

Ces deux postes jouent un rôle d’amortisseur macroéconomique essentiel, contribuant à contenir le déficit courant et à soutenir les réserves de change, dans un contexte de financement extérieur contraint.

Taux de change : un dinar plus résilient face au dollar

L’évolution des cours interbancaires du dinar confirme une appréciation sensible face au dollar américain, dans le sillage du repli du billet vert sur les marchés internationaux. Cette dynamique contribue à modérer l’inflation importée, notamment sur les matières premières énergétiques et alimentaires.

En revanche, le dinar s’inscrit dans une légère dépréciation face à l’euro, reflet des relations commerciales asymétriques avec la zone euro et de la structure des échanges extérieurs tunisiens. Cette évolution demeure toutefois maîtrisée et cohérente avec les fondamentaux actuels.

Perspectives à court et moyen terme : stabilité fragile et arbitrages délicats

À court terme, la trajectoire macroéconomique tunisienne devrait rester marquée par une stabilité fragile, soutenue par la détente monétaire, la résilience des recettes en devises et une gestion active de la liquidité par la BCT.

À moyen terme, les marges de manœuvre demeurent étroites. La soutenabilité des finances publiques, la consolidation des réserves en devises et la relance de l’investissement productif constituent des priorités absolues. Sans accélération des réformes structurelles et sans clarification du cadre de financement externe, les ajustements monétaires resteront insuffisants pour enclencher une dynamique de croissance durable.

Dans ce contexte, la politique économique tunisienne continue d’évoluer sur une ligne de crête, où chaque décision monétaire ou budgétaire doit arbitrer entre stabilité immédiate et viabilité à long terme.

 

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Références :

(1) Sources principales consultées pour le contexte international : World Bank MENAAP (12 déc. 2025), données prix Brent / marché pétrolier (12 déc. 2025), minutes Fed / prises de position récentes, analyses Reuters sur la réaction des marchés aux tensions régionales. (Banque Mondiale)

(2) (*) https://www.bct.gov.tn/bct/siteprod/indicateurs.jsp

(**) https://www.ins.tn/

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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Gestern — 14. Dezember 2025Leconomiste Maghrebin

Dans son rapport 2025, la LTDH appelle à l’abrogation du décret-loi 54

14. Dezember 2025 um 21:50

Dans son rapport sur l’état des droits et des libertés en Tunisie au cours de 2025, la Ligue tunisienne des droits de l’Homme (LTDH) a appelé à la libération des hommes politiques et les défenseurs des droits humains détenus pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression, d’organisation, de candidature et d’action civile solidaire.

La ligue insiste tout autant sur la garantie des conditions d’un procès équitable et recommande la suppression de toutes les législations qu’elle juge contraires aux normes des droits de l’Homme, citant notamment le décret-loi n°54 relatif à la lutte contre les crimes liés aux systèmes d’information et de communication.

Elle a appelé, dans ce contexte, au respect du droit à l’action politique et partisane, la liberté de réunion et de protestation de manière pacifique.

La LTDH a également mis l’accent sur la protection des données personnelles et du secret des correspondances. Elle a exprimé son refus du contrôle préalable des activités des associations de la société civile insistant sur l’application du seul décret-loi n°88 de 2011 relatif à l’organisation des associations en cas d’action judiciaire.

La Ligue met en avant l’importance du respect de la liberté d’opinion, de pensée, d’expression et de publication et de la presse ainsi que sur le droit d’accès à l’information qui est garanti par des médias libres, indépendants et pluralistes.

Dans son rapport, publié sur sa page Facebook, la LTDH, appelle à l’abrogation du décret-loi n°54 et à l’application exclusive et sans conditions, des décrets-lois n°115 et 116 datant de 2011 relatifs à la liberté de la presse, de l’impression et de l’édition.

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Nouvelles sanctions américaines contre six pétroliers transportant du pétrole vénézuélien

14. Dezember 2025 um 20:34

Les États-Unis ont annoncé samedi 13 décembre une nouvelle série de sanctions visant six pétroliers supplémentaires vénézuéliens.

L’Office de contrôle des avoirs étrangers (OFAC) du département du Trésor américain a inscrit sur liste noire six pétroliers VLCC qui, selon Washington, sont impliqués dans le chargement et le transport de pétrole brut vénézuélien en utilisant des pratiques de navigation trompeuses et dangereuses.

Selon les autorités américaines, au moins un des navires était déjà chargé de pétrole vénézuélien et se dirigeait vers l’Asie pour y être déchargé, contournant ainsi le régime de sanctions.

Les pétroliers visés sont le White Crane, le Kiara M, le H. Constance, le Lattafa, le Tamia et le Monique, tous de grande capacité, construits entre 2002 et 2007, battant pavillon du Panama, de Hong Kong et des îles Cook et appartenant à des propriétaires allant de la Chine et du Royaume-Uni aux îles Marshall.

L’OFAC affirme que la plupart des navires ont tenté de dissimuler leur activité, soit en falsifiant, soit en désactivant leurs systèmes d’identification automatique (AIS), une pratique souvent associée à ce qu’on appelle le «trafic maritime parallèle».

Ce nouveau train de sanctions intervient quelques jours après la saisie du VLCC Skipper au large des côtes vénézuéliennes. Le navire a été placé sous le contrôle de l’armée américaine et, selon les informations disponibles, a entamé sa route vers le nord, confirmant ainsi la volonté des États-Unis de combiner les moyens économiques et opérationnels pour faire respecter les restrictions.

Conformément au régime de sanctions, les citoyens et les entreprises américains n’ont pas le droit d’effectuer de transactions avec les navires concernés et leurs propriétaires ou sociétés de gestion, tandis que leurs avoirs sous juridiction américaine sont gelés.

En pratique, la conséquence la plus grave est l’exclusion des entités visées du système bancaire et financier occidental, ainsi que l’impossibilité d’utiliser le dollar, ce qui rend le financement, l’assurance et l’affrètement de navires extrêmement difficiles.

Pour justifier les sanctions, le secrétaire au Trésor américain, Scott Bessent, a déclaré que le régime de Nicolas Maduro et ses proches collaborateurs étaient impliqués dans des activités criminelles, affirmant que le Venezuela était une source de trafic de drogue vers les États-Unis.

Le gouvernement vénézuélien a répondu que la saisie du Skipper et les nouvelles sanctions n’étaient pas liées à la lutte contre la criminalité ou l’immigration irrégulière, mais s’inscrivaient dans une stratégie de pression plus large visant les ressources naturelles et le secteur énergétique du pays.

Pour le marché international du transport maritime, ces développements constituent un signal d’alarme clair. Washington démontre ainsi qu’il surveille de près les flux maritimes de pétrole vénézuélien et qu’il est prêt à renforcer ses mesures contre les navires et les entreprises opérant dans les zones grises des sanctions.

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La Chine émettra des obligations spéciales à long terme en 2026

14. Dezember 2025 um 19:09

La Chine mettra en œuvre une politique budgétaire plus active en 2026, notamment par l’émission d’obligations spéciales à très long terme afin de stimuler la croissance économique, annonce le ministère des Finances.

Le ministère a annoncé qu’il aurait recours à l’emprunt public pour financer d’importants projets stratégiques nationaux, ainsi que des modernisations d’équipements à grande échelle et des programmes d’échange de biens de consommation.

Le gouvernement chinois s’est également engagé à subventionner les taux d’intérêt des prêts aux ménages et aux entreprises afin de soutenir la croissance de la consommation, selon le compte rendu de la réunion tenue à l’issue de la Conférence centrale sur le travail économique de la semaine dernière.

Les autorités s’efforceront de neutraliser les risques liés à la dette des collectivités locales et interdiront strictement l’ajout illégal de dettes dissimulées.

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Fitch relève la note souveraine de la Côte d’Ivoire à « BB »

14. Dezember 2025 um 18:32

Fitch Ratings a relevé la note de défaut émetteur à long terme en devises étrangères de la Côte d’Ivoire, la faisant passer de « BB- » à « BB », assortie d’une perspective stable, selon un rapport consulté par SENEWEB.

L’agence de notation américaine explique cette révision à la hausse entre autres par l’apaisement du climat politique après la présidentielle d’octobre, marquée par des troubles limités, et par la confirmation de la réélection du président Alassane Ouattara, garantissant la continuité des réformes soutenues par le FMI et le Plan national de développement (PND) 2026-2030.

Mais ce n’est pas tout, puisque Fitch met également en avant la forte croissance économique et la stabilité macroéconomique du pays. En effet, l’agence anticipe une croissance du PIB réel supérieure à 6% entre 2025 et 2027, portée par le dynamisme des secteurs minier, pétrolier et aurifère.

Il y a un autre signal positif : Fitch Ratings prévoit que la dette publique devrait suivre une trajectoire baissière, avec un ratio dette/PIB attendu à 58,2% en 2025 et 56,1% d’ici 2027, tandis que le déficit budgétaire devrait se stabiliser autour de 3%, rapporte SENEWEB.

Toutefois, ces avancées ne doivent pas masquer des fragilités persistantes, notamment un faible revenu par habitant, des recettes publiques limitées et un niveau de dette encore élevé au regard du niveau de développement du pays.

Voilà donc les faiblesses auxquelles le gouvernement ivoirien devrait s’atteler à éliminer. Car, l’opposition ne manquera pas de s’en servir pour faire entendre sa voit.

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Le Kenya suspend un accord sur la santé avec les États-Unis

14. Dezember 2025 um 12:59

La Haute Cour du Kenya a suspendu temporairement, le 12 décembre, un accord de coopération sanitaire avec les États-Unis, suite à des allégations selon lesquelles cet accord exposerait des informations médicales sensibles concernant des personnes dans ce pays d’Afrique de l’Est à un accès illégal.

Ce pacte quinquennal, signé à Washington le 4 décembre, représente plus de 1,6 milliard de dollars et a été présenté par les deux gouvernements comme un nouveau modèle d’aide sanitaire américaine qui achemine les fonds directement vers les institutions étatiques tout en incitant les partenaires à augmenter les dépenses de santé nationales.

Cependant, la Fédération des consommateurs du Kenya (COFEK), une organisation à but non lucratif, a déposé une requête auprès de la Cour constitutionnelle, avertissant que l’accord pourrait permettre aux États-Unis d’accéder à des dossiers médicaux personnels, y compris le statut VIH.

Dans un communiqué publié mercredi 10 courant, COFEK a déclaré qu’une partie de l’accord manquait de clarté et devrait être expressément définie ou supprimée. L’organisation a fait valoir que l’accord exposait les ressortissants kenyans à des violations durables de leur vie privée, à une stigmatisation et à un risque d’utilisation abusive de leurs informations.

« Le Kenya doit coopérer avec audace mais se défendre farouchement : le partenariat ne doit pas se traduire par un abandon de souveraineté, des droits des consommateurs ou du contrôle des données nationales de santé », a déclaré le groupe de pression.

Dans une ordonnance rendue publique, le juge Bahati Mwamuye a ordonné la suspension de toute partie de l’accord impliquant le transfert ou le partage de données personnelles de nature médicale, épidémiologique ou sensible jusqu’à une audience le 12 février 2026.

Le président kényan William Ruto a cherché à rassurer le public sur le fait que le droit national régirait le traitement des données des citoyens, affirmant que le procureur général avait examiné l’accord « minutieusement » pour s’assurer que de l’existence de garanties.

Le Rwanda, le Lesotho, le Libéria et l’Ouganda auraient conclu des accords similaires avec Washington.

Plus de cinquante organisations de la société civile ont mis en garde, dans une lettre ouverte adressée aux chefs d’État et de gouvernement africains, contre le risque que les accords d’aide sanitaire proposés par les États-Unis « portent atteinte à la souveraineté » en accordant à Washington un « accès étendu » aux systèmes nationaux de données sanitaires et aux informations sur les agents pathogènes. Elles ont souligné que les conditions de ces accords pourraient comporter des garanties insuffisantes en matière de protection de la vie privée et de sécurité, et n’offrir aucune garantie de réciprocité, notamment en ce qui concerne les vaccins, les transferts de technologies ou la production locale.

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Les États-Unis conditionnent leurs garanties de sécurité à l’Ukraine, selon Axios

14. Dezember 2025 um 17:09

L’administration américaine serait disposée à offrir à Kiev des garanties de sécurité de type OTAN, approuvées par le Congrès, si l’Ukraine acceptait des concessions territoriales à la Russie. C’est ce que rapporte Axios. A noter cependant que l’Ukraine a rejeté toute concession et a appelé à un cessez-le-feu, proposition que Moscou a qualifiée de manœuvre dilatoire visant à prolonger le conflit.

Le média a cité des responsables américains anonymes affirmant que les négociations sur les garanties de sécurité offertes par les États-Unis et les pays de l’UE à l’Ukraine avaient réalisé des « progrès significatifs ». Washington souhaite une garantie « qui ne soit pas un chèque en blanc… mais suffisamment solide. Nous sommes prêts à la soumettre au Congrès pour un vote », affirme une d’Axios.

Pour sa part, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a déclaré que Moscou était disposé à discuter d’un cadre de garanties de sécurité à condition qu’il ne soit pas dirigé contre la Russie.

En outre, Moscou insiste sur le fait qu’une paix durable ne pourra être atteinte que si l’Ukraine s’engage à rester en dehors de l’OTAN, à se démilitariser et à se dénazifier, à limiter la taille de son armée et à reconnaître la nouvelle réalité territoriale sur le terrain.

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Plusieurs milliers de visiteurs algériens enregistrés aux postes frontaliers de Jendouba

14. Dezember 2025 um 16:55

Les trois postes frontaliers dans le gouvernorat de Jendouba ont enregistré, vendredi 12 décembre, un nombre record de visiteurs algériens depuis le début de cette année avec plus de 13 mille sur un total de 100 mille touristes algériens ayant afflué à ces postes depuis le début de ce mois, ce qui représente une augmentation de plus de 95% par rapport à la même période de l’année précédente.

Depuis le début de cette année, pas moins de 1,5 million de touristes algériens ont franchi les postes frontaliers de Melloula, Babouche et El Jellil, selon le commissaire régional du tourisme, Issa Marouani, ajoutant s’attendre à un total de 1,6 million de touristes d’ici la fin de l’année.

Au cours des dix premiers jours de ce mois de décembre, le nombre de visiteurs dans les différentes unités touristiques a dépassé 4 mille, alors que le nombre de nuitées a dépassé les 7 500.

De façon générale, du 1er janvier au 10 décembre, le nombre des touristes dans les différentes unités touristiques de Jendouba a dépassé les 231 mille.

Selon des témoins et des touristes algériens, l’augmentation du nombre de visiteurs algériens via les postes frontaliers est due à deux facteurs principaux.

Le premier facteur porte sur l’opportunité pour un grand nombre de visiteurs Algériens de bénéficier des avantages accordés par leur gouvernement, soit une prime de voyage d’un montant de 750 euros par an, à condition qu’ils ne rentrent pas avant une semaine après leur départ de leur pays.

Le second facteur est le regain des activités touristiques enregistrées dans les régions de Tabarka et Ain Draham qui sont une destination prisée en raison de leurs atouts environnementaux, naturels, de santé et sportifs.

Du coup, on annonce un renforcement de la capacité d’hébergement dans le gouvernorat de Jendouba au cours l’année 2026, avec le parachèvement de trois projets en cours de réalisation (un hôtel 5 étoiles et deux résidences) d’une capacité d’environ 8 mille lits, mis à part le projet de la zone touristique Ouled Hlal, dont les travaux d’aménagement seront lancés après le parachèvement des études.

Selon les rapports administratifs, les intentions d’investissement dans le secteur touristique à Tabarka pour l’année prochaine dépasse 600 millions de dinars, qui seront alloués à la création de trois hôtels de catégorie cinq étoiles, d’autant que certains investisseurs locaux et étrangers souhaitent lancer des projets et tirer profit de cette orientation visant à aménager la région et  valoriser ses atouts.

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La Turquie prévoit de construire 12 réacteurs nucléaires d’ici 2050

14. Dezember 2025 um 10:47

La Turquie accélère son entrée dans le domaine de l’énergie nucléaire, se fixant comme objectif stratégique la construction de 12 réacteurs nucléaires d’ici 2050, dans un contexte de sécurité énergétique, de réduction de la dépendance aux combustibles importés et de transition vers la neutralité carbone.

Le dernier épisode de ce processus a été la signature d’un protocole d’accord (MoU) sur l’énergie nucléaire entre la société d’État Türkiye Nükleer Enerji AŞ (TUNAS) et la Korea Electric Power Corporation (KEPCO), en présence des présidents Recep Tayyip Erdoğan et Lee Jae-myung, lors de la visite officielle du président sud-coréen à Ankara.

Selon le ministère turc de l’Énergie, le protocole d’accord prévoit l’échange de savoir-faire, de données techniques et d’expérience, ainsi que des projets conjoints allant du développement de centrales nucléaires et de l’évaluation de sites, au financement de projets et à la formation des ressources humaines. Le ministre de l’Énergie, Alparslan Bayraktar, a qualifié l’accord de « partenariat stratégique » renforçant la sécurité énergétique à long terme du pays.

L’étape cruciale d’Akkuyu et les prochaines étapes

La centrale nucléaire d’Akkuyu, à Mersin, est la pierre angulaire du programme nucléaire turc. D’une capacité de 4 800 MW, il s’agit de la première centrale du pays. Construite par le groupe russe Rosatom selon le modèle BOO (construction-exploitation-propriété), elle comprend quatre réacteurs VVER-1200. Une fois achevée vers fin 2028, elle devrait couvrir environ 10 % des besoins en électricité de la Turquie.

Dans le même temps, Ankara poursuit la conception d’une deuxième centrale nucléaire à Sinop, en pourparlers avec la Russie et la Corée du Sud, tandis que des contacts sont en cours avec la Chine pour un troisième projet nucléaire en Thrace.

Rappelons qu’en 2023 déjà, KEPCO avait soumis une proposition préliminaire pour la construction de quatre réacteurs APR-1400 dans une région du nord de la Turquie.

Les petits réacteurs modulaires sont sous les projecteurs

L’accent est également mis sur les petits réacteurs modulaires (PRM). La Turquie prévoit d’ajouter 5 GWe de capacité de PRM d’ici 2050, ce qui correspond à au moins 16 unités individuelles, renforçant ainsi la flexibilité de son système énergétique et facilitant l’installation de centrales nucléaires dans des zones industrielles ou des sites isolés.

En résumé, alors que l’énergie nucléaire fait un retour dynamique à l’agenda européen et international, Ankara semble déterminée à passer en « première vitesse » de la nouvelle ère énergétique, avec tout ce que cela implique pour les équilibres géopolitiques de la région.

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Le chinois Wuhan Yangluo Port Services prospecte le marché tunisien

14. Dezember 2025 um 15:42

Une délégation du groupe chinois Wuhan Yangluo Port Services, actuellement en visite en Tunisie, se dit prêt à lancer des projets de niveau international et de créer de nouvelles opportunités d’investissement et de partenariats solides à moyen terme. C’était lors d’une entrevue avec le ministre du Commerce et du Développement des exportations, Samir Abid, rapporte un communiqué, publié par le département du Commerce.

A noter au passage que Wuhan Yangluo Port Services est une institution gouvernementale chinoise spécialisée dans le commerce international, la logistique, la finance et l’investissement.

De ce fait, la délégation a fait part de sa volonté de participer à la mise à niveau des institutions placées sous la tutelle du département du Commerce, ainsi qu’à la réalisation de réformes fondamentales et stratégiques au sein d’elles, ce qui permettra d’améliorer les méthodes de travail de ses institutions, grâce à l’échange d’expertise et à l’adoption des technologies nouvelles.

Pour sa part, Samir Abid a souligné la nécessité d’élaborer une feuille de route claire pour le lancement effectif de la réalisation des projets conjoints, prévus entre la Tunisie et la Chine, et d’étudier toutes les opportunités possibles, afin de bâtir un partenariat solide, garantissant la conquête des marchés africains, compte tenu de la position de la Tunisie comme porte d’entrée vers l’Afrique.

Les directeurs généraux du Centre de promotion des exportations (CEPEX), Office du commerce de Tunisie (OCT), Société tunisienne des marchés de gros (SOTUMAG) et la Société Ellouhoum ont pris part à cette rencontre.

Pour rappel, cette délégation avait visité, pour la première fois, la Tunisie en juillet dernier et avait exprimé son intérêt pour un partenariat avec la Tunisie ainsi que sa volonté d’apporter le soutien nécessaire aux institutions tunisiennes, tant sur le plan logistique que financier.

A suivre.

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Le Collège Sadiki en débat à la Maison de Tunisie à Paris

14. Dezember 2025 um 15:26

«Le Collège Sadiki et les figures de la modernité tunisienne durant le XXe siècle » a été le thème d’une conférence-débat organisée par la Fondation de la Maison de Tunisie à Paris le 12 décembre 2025.

La conférence portant sur le Collège Sadiki a été animée par le professeur émérite de l’Université de La Manouba, Abdelhamid Larguèche, indique un communiqué de l’ambassade de Tunisie en France.

S’exprimant à l’ouverture de la conférence, l’ambassadeur de Tunisie en France, Dhia Khaled, a rappelé la place singulière qu’occupe le Collège Sadiki dans l’histoire de la Tunisie et son rôle essentiel dans la formation de générations successives d’élites qui, par leur engagement, ont contribué à façonner la Tunisie contemporaine et à consolider l’identité nationale.

Il a aussi mis l’accent sur le rôle pionnier de ce Collège emblématique, qui conjugue engagement national, héritage culturel, identité tunisienne et modernité éducative.

La conférence a constitué un moment fort d’échanges avec un auditoire nombreux, composé d’anciens élèves sadikiens, d’universitaires, de chercheurs et d’historiens, selon le communiqué.

D’après la même source, les débats ont porté sur l’héritage sadikien et sur la pertinence des valeurs transmises par ce collège.

L’événement a été accompagné d’une exposition de photos et de documents anciens, mettant en lumière les premières années du Collège Sadiki, qui fête cette année son 150e anniversaire.

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Triomphe pour « Nawwar Achiya » au Festival international du cinéma et de la migration d’Agadir

14. Dezember 2025 um 11:16

Le film Nawwar Achiya a brillé au Festival international du cinéma et de la migration d’Agadir, remportant le prix de la meilleure réalisation et le prix spécial du jury pour la performance exceptionnelle d’Elyes Kadri dans le rôle de Yahya.

Fatma Ben Saidane était sur place pour recevoir ces prestigieuses distinctions. « Merci à tous ceux qui m’ont soutenu dans la réalisation de ce film exigeant », a déclaré la réalisatrice Khedija Lemkecher via son post fb , émue par ce succès.

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Feu vert du gouvernement à la fusion Snipe–La Presse / Dar Assabah

13. Dezember 2025 um 22:10

La cheffe du gouvernement, Sarra Zaafrani Zenzri, a présidé, samedi 13 décembre, au palais du gouvernement à La Kasbah, une réunion ministérielle au terme de laquelle il a été décidé d’autoriser la Société nouvelle d’impression, de presse et d’édition «Snipe La Presse» à transférer, à son profit et en dinar symbolique, l’intégralité des actions de la Société tunisienne de presse, d’impression, d’édition, de distribution et de publicité «Dar Assabah», dans le cadre de la fusion entre les deux sociétés.

Il a également été convenu d’autoriser «Snipe La Presse» à entamer officiellement les démarches de fusion par absorption de «Dar Assabah», conformément à la législation et à la réglementation en vigueur, précise la présidence du gouvernement dans un communiqué.

«Cette fusion est de nature à ouvrir la voie à la reconstruction d’une institution médiatique nationale unifiée, plus apte à assurer sa pérennité et son développement», a indiqué la cheffe du gouvernement.

Elle a insisté sur l’impératif d’élaborer un programme global de restructuration visant à améliorer les performances, garantir la durabilité et assurer la continuité des publications de la nouvelle structure.

Zenzri a également souligné l’importance de renforcer la gouvernance interne, de mettre en place les mécanismes organisationnels nécessaires, de moderniser les activités et les moyens de production, de favoriser l’innovation, d’accélérer la transition numérique et de numériser les archives.

En outre, elle a appelé à préparer un plan d’affaires prospectif avec un calendrier précis de mise en œuvre.

D’autre part, elle a réaffirmé la volonté de l’État de trouver une solution durable qui garantisse la pérennité des deux entreprises et la protection des droits des travailleurs, tout en développant les contenus, en unifiant les moyens de production et en relançant le secteur de la presse écrite.

Elle a insisté sur la mutualisation des ressources et la maîtrise des dépenses pour renforcer la compétitivité, élargir la part de marché et enrichir le paysage médiatique et culturel, dans le respect de la mémoire nationale.

A rappeler que le président de la République, Kaïs Saïed, avait visité les sièges de «Snipe La Presse et de «Dar Assabah», respectivement les 11 mars et 16 juin 2023.

Lors de ces visites, il avait décidé de sauver les deux entreprises par leur fusion et la mise en place d’un programme de restructuration, soulignant leur rôle central dans la mémoire médiatique nationale.

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Manifestation à Tunis pour réclamer «la liberté de l‘action civile et politique»

13. Dezember 2025 um 19:12

Une manifestation s’est déroulée dans l’après-midi du samedi 13 décembre, à l’appel des partis politiques de l’opposition, tels que le Parti des travailleurs, le Parti Al Jomhouri et Ettakattol, ainsi que la Ligue tunisienne des droits de l’Homme.

La marche a démarré du siège du Syndicat national des journalistes tunisiens en direction de la place de l’Indépendance.

Les organisateurs ont indiqué dans leurs déclarations que cette marche vient exprimer «le refus de la criminalisation de l’action civile, l’atteinte à la vie politique et la violation des droits et des libertés».

Les participants à la manifestation ont brandi des slogans dénonçant les «arrestations politiques» à l’encontre des activistes civiles, réclamant la liberté de l’action civile et politique et de mettre fin au «harcèlement subi par les partis de l’opposition».

Ils ont surtout réclamé la libération de la présidente du Parti destourien libre, Abir Moussi, l’avocat Ayachi Hammami, l’ancien magistrat, Ahmed Souab, l’homme politique Ahmed Chebbi et des détenus dans l’affaire dite du «complot contre la sûreté de l’Etat».

Le secrétaire général du Parti des travailleurs, Hamma Hammami, a dénoncé, dans une déclaration médiatique, la situation politique dans le pays qui «ne cesse d’étendre le champ des restrictions contre la liberté de la presse et l’action politique et civile».

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Fethi Zouhair Nouri : « Une nouvelle ère pour l’investissement: « technologie, confiance et mentalité innovante »

13. Dezember 2025 um 18:15

À la clôture des 39es Journées de l’Entreprise de l’IACE, le gouverneur de la BCT Fethi Zouhair Nouri a mis l’accent sur l’importance l’investissement dans une déclaration aux médias, à l’issue de cet événement. 

Fethi Zouhair Nouri a souligné comme suit: « Il est impératif que les banques se rapprochent des hommes d’affaires, et que ces derniers adoptent une nouvelle approche, une mentalité renouvelée. Ce qui est requis aujourd’hui, c’est une culture innovante et, surtout, une relation de confiance et de respect mutuel entre investisseurs, banquiers et entrepreneurs. »
Et de poursuivre: « Même à la Banque Centrale, nous adoptons cette vision : tout doit s’appuyer sur des relations nouvelles, bâties sur la confiance et le respect. Avançons vers des projets innovants, ceux qui explosent aujourd’hui dans le monde entier. Laissons derrière nous les projets obsolètes et les usines traditionnelles : cette ère est révolue.
Nous entrons dans l’ère de la technologie, où les investissements se concentrent massivement. Si nos jeunes talents et compétences émigrent à l’étranger pour y investir dans les technologies avancées, nous n’avons rien en Tunisie qui rivalise en compétitivité,  nous ne pourrons ni les rapatrier, ni les inciter à miser ici sur des projets de haute qualité.
Une génération de projets s’est achevée. Tourner-nous vers des initiatives nouvelles, rentables, fondées sur la valeur ajoutée. En Tunisie, les opportunités ne manquent pas : il faut une mentalité nouvelle. Celle des investisseurs modernes existe déjà, et l’environnement est prêt. Tout est disponible. »

Avant de poursuivre: « Interrogez un homme d’affaires : il évoquera d’abord les coûts élevés, foncier, matières premières, charges… Mais il omettra la qualité des projets, sa culture d’investisseur et son audace. On se focalise toujours sur les obstacles techniques, alors que ce n’est pas le cœur du problème ! »

Et de conclure: « Tout projet a un coût, certes. La vraie question est : comment le transformer en rentabilité ? C’est là qu’intervient votre culture entrepreneuriale, dans un environnement qui la favorise. Aujourd’hui, cet écosystème est en place, tout est à portée de main. J’appelle à une nouvelle génération d’investisseurs, une culture de l’investissement renouvelée, une vague de projets innovants. Les banques doivent s’adapter à cette génération et lui fournir tous les outils nécessaires. »

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Normes internationales : un « mur invisible » freine les économies émergentes, dénonce la BM

13. Dezember 2025 um 14:50

Les normes techniques, censées sécuriser et harmoniser les échanges internationaux, sont en train de devenir des goulots d’étranglement et un frein pour nombre de pays en développement; et ce, quant à leur participation au commerce mondial.

C’est ce que vient de reconnaître la Banque mondiale (BM) dans son dernier rapport, qui dénonce « un système de normes dominé par les grandes puissances, où les pays du Sud sont contraints d’appliquer des règles qu’ils n’ont ni formulées ni négociées ».

Tout en considérant que « ces standards jouent un rôle crucial : garantir la qualité et la sécurité des produits, encadrer les exigences environnementales, harmoniser les procédures logistiques ou encore assurer l’interopérabilité technologique, et que leur fonction régulatrice est incontestable »; l’institution de Bretton Woods souligne cependant que « leur prolifération – couvrant désormais plus de 90 % du commerce mondial, contre seulement 15 % à la fin des années 1990 – s’est transformée en un véritable obstacle structurel pour les économies émergentes ».

D’ailleurs, Indermit Gill, chef économiste de la BM, estime que « les normes représentent aujourd’hui la plus grande barrière au commerce mondial, souvent plus déterminante que les droits de douane dont les débats publics continuent pourtant de s’emparer. Les pays en développement n’ont pas voix au chapitre dans la création de ces normes; alors qu’ils doivent impérativement s’y conformer. »

Toujours précise la Banque mondiale, « les normes agissent comme une forme d’infrastructure invisible : elles structurent les marchés, orientent les choix technologiques, définissent l’accès aux chaînes de valeur mondiales. Et, dans certains cas, verrouillent ces chaînes au profit des grandes entreprises déjà dominantes ». Celles-ci, soutenues par les gouvernements des économies avancées, jouent un rôle direct dans l’élaboration des standards, influençant leur contenu technique pour consolider leur avantage compétitif.

Par contre, les entreprises africaines en particulier, et celles d’autres pays du Sud en général, demeurent largement absentes des processus de normalisation. Leurs États, bien que représentés au sein d’organisations comme l’ISO, disposent rarement des capacités institutionnelles, techniques ou financières pour peser sur les décisions. Cette asymétrie crée un déficit structurel de représentation qui se répercute sur leur compétitivité internationale.

Pour changer la donne, la Banque mondiale appelle, dans son rapport, les pays en développement à s’inspirer des trajectoires historiques du Japon ou de la Corée du Sud, « qui ont intégré très tôt les organes de normalisation pour en faire un levier stratégique de montée en gamme ». Car, la BM est convaincue que seule une participation active et coordonnée permettra de transformer les normes en moteur de croissance et non en barrière invisible.

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