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Heute — 07. Dezember 2025Leconomiste Maghrebin

Startups africaines : Samir Abdelhafidh participe au sommet stratégique d’Alger

07. Dezember 2025 um 18:00

Le ministre de l’Économie et de la Planification, Samir Abdelhafidh, participe à la quatrième édition de la Conférence africaine des startups (ACS), qui se tient à Alger du 6 au 8 décembre, à l’invitation du ministre algérien de l’Économie de la connaissance, des Start-up et de la Micro-entreprise, Noureddine Ouadah.

Selon un communiqué du ministère, la conférence réunit plus de 40 ministres africains, ainsi que de nombreux participants et experts dans les domaines de l’innovation technologique, de la numérisation et de l’intelligence artificielle, en plus d’investisseurs, de fondateurs de startups et d’entrepreneurs actifs dans ce secteur.

Ce sommet constitue une occasion d’échange entre représentants gouvernementaux et entrepreneurs, à travers des ateliers portant sur les mécanismes permettant d’instaurer un climat propice au développement et à la pérennité des startups. Il offre également à ces dernières l’opportunité de partager leurs expériences et de nouer des partenariats.

À cette occasion, le ministre de l’Économie et de la Planification a pris part à la cérémonie d’ouverture présidée par le Premier ministre algérien, Sifi Ghrieb, assisté à plusieurs conférences thématiques et visité le pavillon national afin de soutenir les startups participantes au salon organisé en marge de la conférence.

Avec TAP

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Smart Invest Summit 2026 : l’Afrique trace sa feuille de route

07. Dezember 2025 um 17:30

L’initiative « Africa 2050 » tracera la feuille de route du développement durable et de la transformation économique du continent à l’horizon 2050, et les organisateurs la lanceront à l’occasion du « Smart Invest Summit 2026 », conférence internationale dédiée à l’investissement intelligent et à l’innovation, prévue les 28 et 29 janvier 2026 au Palais des Congrès de Tunis, sous le slogan « Smart Invest, Smart Future (Un investissement intelligent pour un avenir intelligent) ».

Cette feuille de route stratégique mobilise déjà les acteurs publics et privés autour d’une vision commune : faire du continent africain le moteur de la croissance mondiale d’ici 2050.

Exaro Moving Business, acteur engagé dans le développement économique et dans la promotion de l’innovation en Afrique, organise le « Smart Invest Summit 2026 » et réunira, pendant deux jours, des investisseurs, des startups, des décideurs et des institutions pour bâtir l’économie intelligente de demain.

Selon le site dédié à cet événement, le sommet poursuit trois objectifs clés : connecter les acteurs de l’écosystème entrepreneurial, stimuler l’innovation via des projets disruptifs et accélérer les partenariats stratégiques B2B et B2G. Il s’inscrit dans la « Vision Afrique 2050 », fondée sur l’intelligence économique, la coopération panafricaine et le leadership des jeunes.

L’événement proposera plus de 20 conférences animées par des experts internationaux, une exposition réunissant plus de 50 entreprises et startups innovantes, des rencontres B2B entre investisseurs et entrepreneurs, ainsi qu’une session pitch dédiée aux startups à fort potentiel.

Avec TAP

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CONECT alerte sur la pression fiscale et l’instabilité du cadre fiscal

07. Dezember 2025 um 16:44

Face à une pression fiscale en hausse et à un environnement économique instable, la Confédération des Entreprises Citoyennes de Tunisie (CONECT) a tiré la sonnette d’alarme lors de la réunion de son conseil d’administration tenue le samedi 6 décembre. L’organisation a exprimé ses préoccupations concernant l’alourdissement de la fiscalité pesant sur les entreprises, le coût élevé de la transition énergétique et l’impact de l’instabilité du cadre fiscal sur le climat d’investissement.

Selon un communiqué de la CONECT, l’analyse du projet de loi de finances 2026 a amené le Conseil à souligner la nécessité d’équilibrer les besoins immédiats de financement public avec une politique fiscale incitative capable de soutenir la croissance économique à moyen et long terme.

Les membres du conseil d’administration ont réaffirmé l’engagement de la CONECT à poursuivre son rôle de force de proposition et à contribuer à la formulation des politiques économiques nationales, dans une logique de développement durable et de prospérité.

Lors de cette réunion, le Conseil scientifique de la CONECT a présenté son premier « Policy Brief », consacré aux évolutions géopolitiques récentes et à leurs implications pour le positionnement des entreprises tunisiennes et de l’économie nationale dans un contexte international en mutation rapide.

Ce document vise à fournir aux décideurs et aux acteurs économiques une analyse stratégique des opportunités et des défis émergents, afin de soutenir les démarches de repositionnement de l’économie tunisienne dans les nouvelles chaînes de valeur régionales et internationales.

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Ezzedine Khalfallah dénonce la taxation à 30 % sur les panneaux solaires

07. Dezember 2025 um 15:12

Les députés ont maintenu les droits de douane à 30 % au lieu de les réduire à 15 % et ont ainsi torpillé l’article 47 du PLF 2026. La loi de finances a été adoptée sans cet article. Une décision qui pourrait coûter cher à la transition énergétique du pays, alerte Ezzedine Khalfallah.

Dans une déclaration à L’Économiste Maghrébin, Ezzedine Khalfallah, consultant international en énergie, dénonce les conséquences du rejet de l’article 47 du projet de loi de finances 2026 par les commissions des finances et du budget de l’ARP et du CNRD. Cet article visait à réduire le droit de douane sur l’importation des panneaux solaires, qui relèvent du code tarifaire 85.41, de 30 % à 15 %.

Selon le consultant, cet article avait pour objectif d’encourager l’installation d’équipements photovoltaïques, d’accélérer la transition énergétique, de réduire le coût de production de l’électricité solaire et de rendre les projets solaires plus accessibles.

Lire aussi :

Tunisie – PLF 2026 : comment la fiscalité pénalise la filière photovoltaïque

Toutefois, l’Assemblée des représentants du peuple et le Conseil national des régions et des districts ont annulé cet article lors de l’examen en commissions des finances et du budget. Ezzedine Khalfallah explique que ce rejet s’inscrit dans un arbitrage entre la volonté de protéger l’industrie locale et l’ouverture au marché extérieur. Certains décideurs privilégieraient le maintien d’une protection tarifaire pour des raisons de souveraineté industrielle ou de soutien aux fabricants nationaux, bien que la capacité de l’industrie tunisienne dans le domaine du photovoltaïque demeure très limitée, avec quelques rares entreprises locales de fabrication, la plupart des panneaux étant importés.

Des considérations budgétaires ont également pesé dans la balance. Selon M. Khalfallah, certains parlementaires estiment que même si l’impact sur la production locale est faible, la baisse des recettes douanières, même partielle, n’est pas souhaitable.

Les organisations professionnelles réclament la réintroduction de l’article

Le maintien du taux douanier élevé à 30 %, plutôt que sa réduction à 15 % voire à 0 % selon certaines voix du secteur, a suscité des réactions et critiques de la part des organisations professionnelles du secteur des énergies renouvelables. Ces dernières dénoncent le rejet, réclament la réintroduction de l’article 47 et alertent sur le risque de bloquer les ambitions nationales en matière de transition énergétique.

Le consultant identifie plusieurs conséquences potentielles du maintien du taux douanier élevé. En premier lieu, il constituerait un frein à la diffusion des panneaux photovoltaïques, car le coût d’importation demeurerait élevé, ce qui rendrait l’installation solaire plus coûteuse pour les ménages, les petites entreprises ou les industriels.

Le rejet pourrait également entraîner un ralentissement de la transition énergétique. Il intervient alors que la Tunisie vise à accroître la part des énergies renouvelables. Plusieurs acteurs du secteur estiment que sans une baisse des tarifs douaniers, il serait difficile d’atteindre les objectifs nationaux.

Par ailleurs, la mesure pourrait diminuer l’attractivité des investissements dans le solaire. Pour les investisseurs, l’équation financière deviendrait moins avantageuse, ce qui pourrait décourager le développement de projets photovoltaïques en Tunisie. Enfin, le pays maintiendrait sa dépendance continue aux importations coûteuses, la filière locale n’étant pas capable de produire en volume suffisant, ce qui pèserait sur le coût de l’électrité solaire pour l’utilisateur final.

Une tension structurelle à résoudre

M. Khalfallah relève l’existence d’une tension structurelle : d’un côté, l’État et certains députés souhaitent protéger l’industrie locale et maintenir des recettes douanières ; de l’autre, la réalité montre que l’industrie nationale ne produit que peu de panneaux, ce qui rendrait l’objectif de souveraineté peu crédible à court terme, alors que le pays aurait besoin de déployer rapidement des capacités solaires pour alléger la facture énergétique, réduire le déficit énergétique et respecter ses engagements en matière de transition énergétique.

Lire également :
Tunisie – La transition énergétique sous toutes ses dimensions et formes, du 26 au 28 novembre 2025 à l’UTICA

Le consultant estime qu’en l’absence d’une évaluation précise de l’impact des options d’élévation ou de baisse des droits de douane qui concernent les panneaux photovoltaïques, il paraît difficile de se prononcer sur la crédibilité de l’une ou l’autre de ces options. Il préconise la réalisation de simulations afin de rechercher le taux optimal qui permettrait de concilier les deux approches.

Par ailleurs, M. Khalfallah note que les panneaux photovoltaïques, objet de ce dilemme, ne représentent que 20 % à 30 % du coût total d’une installation solaire, qui comprend d’autres composantes telles que les onduleurs, le câblage, les structures métalliques, les batteries et le raccordement. De ce fait, il conviendrait de relativiser cette confrontation entre les différentes parties prenantes.

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Augmentation salariale : mesure sociale ou bombe inflationniste ?

07. Dezember 2025 um 14:03

L’augmentation salariale validée par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) sur trois ans risque de se transformer en piège inflationniste faute de mécanismes de soutien appropriés aux petites et moyennes entreprises (PME), prévient l’Association nationale des PME dans un contexte économique critique.

Dans une déclaration à l’Économiste Maghrébin, Abderrazek Houas, porte-parole de l’Association, qualifie cette mesure d’«arme à double tranchant». Concernant l’ensemble des secteurs public et privé ainsi que la fonction publique, elle intervient dans un contexte jugé particulièrement délicat. Bien que poursuivant un objectif social louable visant notamment la réduction de la pauvreté, une plus grande stabilité sociale et l’amélioration de la capacité des citoyens à financer leurs besoins essentiels en matière de santé, d’éducation, de transports et de logement, cette hausse menace d’aggraver l’inflation sans dispositifs d’accompagnement adéquats. L’augmentation salariale demeure un défi entre l’entreprise et le salarié.

Les PME : premières victimes de l’augmentation salariale

Les PME, et particulièrement les très petites entreprises qui constituent l’ossature de l’économie nationale et les principaux créateurs d’emplois, seront les premières victimes. Ces structures, déjà fragilisées par une sous-capitalisation chronique, un manque d’accompagnement institutionnel, l’absence de facilités bancaires et des marges bénéficiaires considérablement réduites, verront leurs coûts de production augmenter immédiatement. À titre d’exemple, une hausse de cinquante dinars du salaire d’un employé devra nécessairement être répercutée sur le prix final du produit commercialisé.

Au-delà de l’impact direct sur les coûts de production, cette mesure entraînera un alourdissement substantiel des charges fiscales et sociales. L’accroissement de l’Impôt sur le revenu des personnes physiques et des cotisations à la CNSS générera un drainage considérable de la trésorerie des petites structures, compromettant leur capacité à maintenir leurs activités dans des conditions financières saines.

Deux options stratégiques aux conséquences graves

Confrontées à cette augmentation, les PME disposeront essentiellement de deux options. La première consiste à augmenter substantiellement leurs prix de vente pour compenser les coûts supplémentaires, risquant d’entraîner une élévation généralisée des tarifs. La seconde implique l’adoption de mesures d’austérité internes, pouvant aller jusqu’à la réduction du personnel, par exemple en n’affectant qu’une seule personne à un poste qui en nécessiterait normalement deux.

Le double mécanisme inflationniste

L’augmentation des salaires présente toutefois des aspects positifs : amélioration de la productivité des travailleurs, réduction du taux de rotation du personnel, amélioration du pouvoir d’achat et dynamisation du cycle économique par l’augmentation de la consommation.

Cependant, ces effets bénéfiques comportent un revers préoccupant. Selon Abderrazek Houas, l’inflation découlant de la hausse salariale trouve son origine dans deux mécanismes économiques distincts mais convergents qui risquent de se conjuguer pour exercer une pression considérable sur l’ensemble du système économique tunisien. Le premier correspond à l’inflation par les coûts, directement liée à l’augmentation des charges de production supportées par les entreprises. Le second relève de l’inflation par la demande, générée par l’accroissement de la consommation résultant de l’amélioration du pouvoir d’achat.

Si le marché dispose d’une offre limitée, par exemple cent unités d’un produit donné, l’accroissement de la demande résultant de l’amélioration du pouvoir d’achat permettra aux producteurs d’augmenter leurs prix pour exploiter l’écart créé entre l’offre disponible et la demande croissante.

L’urgence d’un soutien étatique ciblé

L’Association insiste avec force sur la nécessité impérieuse pour l’État de mettre en œuvre des mécanismes d’accompagnement et de soutien appropriés, spécifiquement ciblés sur les petites et micro-entreprises. L’absence de tels dispositifs et le défaut d’une étude approfondie des pressions financières résultant de cette mesure risquent de faire répercuter l’intégralité de cette pression sur le marché, avec des conséquences potentiellement désastreuses pour l’économie nationale.

Cet accompagnement doit prioritairement se concentrer sur la question cruciale de la liquidité, afin d’assurer aux PME l’aisance financière indispensable à la poursuite de leurs activités dans des conditions viables. Cet appui financier doit permettre aux entreprises de ne pas répercuter intégralement l’augmentation de leurs coûts sur les prix à la consommation, évitant ainsi une spirale inflationniste qui anéantirait les bénéfices sociaux attendus de la hausse salariale.

La contradiction fondamentale : État social versus austérité

Le porte-parole met en lumière une incohérence majeure dans l’approche gouvernementale actuelle. Un véritable État social nécessite la mobilisation d’importantes ressources financières et un engagement budgétaire substantiel. Il apparaît contradictoire de chercher à mettre en œuvre un ambitieux programme d’État social tout en maintenant simultanément une stratégie d’austérité budgétaire stricte. Ces deux orientations politiques sont fondamentalement incompatibles et ne peuvent coexister sans générer de graves dysfonctionnements économiques, compromettant l’efficacité de la mesure et annulant ses bénéfices sociaux escomptés.

Pour illustrer le décalage entre les hausses salariales et l’évolution du coût de la vie, Abderrazek Houas relève que si les salaires peuvent être augmentés de cinquante dinars, les coûts du logement, notamment les loyers, progressent à un rythme bien supérieur, pouvant atteindre cent à deux cent mille dinars d’une année sur l’autre. Ce rythme d’augmentation des dépenses essentielles dépasse largement celui des hausses de salaires, relativisant fortement l’amélioration réelle du pouvoir d’achat des ménages.

Une double protection nécessaire

L’appel de l’Association revêt un caractère d’urgence. Si les autorités souhaitent véritablement faire progresser un programme à vocation sociale, l’État doit impérativement assumer une double responsabilité : protéger efficacement les consommateurs contre la cherté croissante de la vie et l’érosion de leur pouvoir d’achat, tout en protégeant simultanément les producteurs, particulièrement les PME.

Le porte-parole rappelle que la problématique de l’escalade continue des prix a véritablement débuté après la Révolution tunisienne. Il observe que les prix augmentent parfois de manière inexplicable, sans motif économique clair, notamment en fin d’année. Cette dérive récurrente et difficilement maîtrisable témoigne d’un dysfonctionnement profond des mécanismes de régulation du marché et de la nécessité d’une intervention structurelle des pouvoirs publics pour restaurer un équilibre économique durable et protéger le pouvoir d’achat de la population.

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Bénin : l’armée déjoue une tentative de coup d’État

07. Dezember 2025 um 13:07

Des militaires ont annoncé dimanche matin à la télévision publique la « destitution » du président Patrice Talon, mais l’entourage de ce dernier a confirmé à l’AFP qu’il était en sécurité et que l’armée avait repris le contrôle de la situation.

Les militaires, qui se sont présentés sous le nom de « Comité militaire de refondation », ont déclaré que leur groupe « s’est réuni dimanche 7 décembre 2025 et a délibéré, décidant de destituer Patrice Talon de ses fonctions de président de la République ». En revanche, une source militaire proche de Talon a affirmé à l’AFP : « Un petit groupe contrôle uniquement la télévision. L’armée régulière a repris le contrôle. La ville (la capitale Cotonou) et le pays jouissent d’une totale sécurité ».

La source a ajouté : « Tout est sous contrôle. Ils n’ont pas réussi à s’emparer de la résidence du chef de l’État ni du siège de la présidence de la République. Tout rentrera dans l’ordre sous peu. L’opération de nettoyage se poursuit ».

Des témoins rapportent des coups de feu près de la résidence présidentielle

L’ambassade de France au Bénin a rapporté dimanche matin sur X que « des témoins ont signalé des coups de feu au camp Guézo, à proximité du siège de la présidence de la République » à Cotonou, appelant les Français à rester chez eux « par précaution ».

A rappeler que le Bénin a connu plusieurs coups d’État ou tentatives de coup d’État au cours de son histoire politique, dont celui du 28 octobre 1963 mené alors par Christophe Soglo.

Un président contesté en fin de second mandat

Patrice Talon dirige le pays depuis 2016 et achèvera l’année prochaine son second mandat, soit le maximum que la Constitution autorise.

Les autorités ont exclu le principal parti d’opposition de l’élection présidentielle, que le parti au pouvoir et un candidat d’opposition considéré comme « modéré » se disputent désormais.

Bien que les observateurs saluent le développement économique que le Bénin a réalisé sous son règne, les opposants accusent régulièrement Patrice Talon d’avoir adopté une approche autoritaire dans un pays qui se distinguait auparavant par son dynamisme démocratique.

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Rachid Batita poursuit sa mission à la STB Bank en 2026

07. Dezember 2025 um 10:17

Un décret publié au Journal Officiel de la République Tunisienne (JORT) le 4 décembre 2025 a formalisé l’octroi d’une dérogation permettant à Rachid BATITA, directeur général de la STB Bank, de prolonger ses fonctions dans le secteur public. Cette mesure administrative confirme officiellement la reconduction de M. BATITA pour une année supplémentaire à la tête de la banque publique, avec effet au 1er décembre 2025

 

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Liberté d’opposition : forte mobilisation sur l’avenue Habib Bourguiba

07. Dezember 2025 um 10:00

Tunis a connu, samedi 6 décembre, une manifestation d’ampleur comparable aux mobilisations des dernières semaines. Les organisateurs et observateurs estiment la participation entre 3 500 et 4 000 personnes sur l’avenue Habib Bourguiba.

Le rassemblement, organisé à l’initiative d’organisations de la société civile et de formations politiques de l’opposition, s’articulait autour du mot d’ordre « L’opposition n’est pas un crime ». Le cortège réunissait différentes catégories d’âge et de profils, avec une présence notable de jeunes.

Les manifestants portaient des banderoles où étaient inscrits les noms de l’avocat et militant Ayachi Hammami et du fondateur du parti politique Al Joumhouri actuellement détenus dans le cadre de l’affaire du « complot contre la sureté de l’Etat ». Des slogans critiques envers les politiques gouvernementales ont été scandés tout au long du parcours.

Les manifestants dénoncent ce qu’ils qualifient de « criminalisation de l’activité politique d’opposition et d’atteintes aux libertés publiques ».

A noter que le contexte politique tunisien demeure tendu, avec des arrestations de militants et responsables politiques ces derniers mois.

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Face à la pollution à Gabès, Saïed promet des mesures immédiates

07. Dezember 2025 um 09:35

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu samedi, au palais de Carthage, les membres de l’équipe chargée de trouver des solutions à la crise environnementale de Gabès.

Selon un communiqué, la réunion lui a permis d’examiner une série de « solutions immédiates » pour mettre fin à cette catastrophe environnementale. Le chef de l’État a affirmé qu’il suit la situation de près et au quotidien. Il a rendu hommage aux habitants de Gabès pour leur sens élevé des responsabilités et leur patriotisme face à la crise.

Il a également salué le travail que les membres de l’équipe accomplissent et a insisté pour qu’ils inscrivent leurs propositions dans une vision stratégique et globale de l’environnement en Tunisie.

Le président a rappelé que la crise actuelle résulte du manque d’entretien et de renouvellement des équipements au moment opportun. Il a accusé certaines parties d’avoir commis des actes de corruption et effectué des recrutements arbitraires, motivés, selon lui, par des considérations politiques.

Il a ajouté que certains responsables ont tenté de dissimuler la cession du Groupe chimique tunisien (GCT) et d’autres établissements publics. Il a dénoncé l’opacité qui a entouré la procédure d’attribution des marchés publics liés à cette entreprise.

Face à la gravité de la situation, Kaïs Saïed a réaffirmé sa détermination à mettre un terme à cette crise. Il a rappelé que le peuple tunisien a le droit légitime de vivre dans un environnement propre, sain et libéré de toute forme de pollution.

Le président a ordonné aux services concernés de fournir tout l’appui nécessaire à l’équipe chargée du dossier afin qu’elle finalise son rapport dans les prochains jours et applique les mesures permettant de résoudre la crise environnementale à Gabès.

Pour mener à bien cette mission, il a exhorté les Tunisiens à faire preuve de responsabilité et à placer l’intérêt supérieur de la patrie avant toute autre considération. Il a réaffirmé son engagement à faire obstacle aux comploteurs et à agir sans relâche pour empêcher que la Tunisie ne devienne « une proie facile » pour quiconque.

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Face à la pollution à Gabès, Saïed promet des mesures immédiates

07. Dezember 2025 um 09:24

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu samedi, au palais de Carthage, les membres de l’équipe chargée d’identifier des solutions à la crise environnementale de Gabès.

Selon un communiqué, la réunion a été l’occasion d’examiner une série de « solutions immédiates » destinées à mettre fin à cette catastrophe environnementale.

Dans ce contexte, le chef de l’État a souligné qu’il suit la situation de près, au quotidien, rendant hommage aux habitants de Gabès pour leur sens élevé des responsabilités et le patriotisme dont ils font preuve face à cette crise.

Il a également salué le travail accompli par les membres de l’équipe chargée du dossier environnemental, insistant sur la nécessité d’inscrire les solutions proposées dans une vision stratégique et globale de la question environnementale en Tunisie.

Le président a par ailleurs rappelé que la crise que connaît la région n’aurait pas atteint une telle gravité si la maintenance et le renouvellement des équipements avaient été effectués en temps voulu. Il a, à ce titre, dénoncé certaines pratiques de corruption ainsi que des recrutements arbitraires et injustifiés fondés sur « des considérations politiques ».

Kaïs Saïed a ajouté que l’intention avait été de passer sous silence la cession du Groupe chimique tunisien (GCT) ainsi que celle de plusieurs autres établissements et entreprises publics, fustigeant l’opacité qui a entouré la procédure d’attribution des marchés publics concernant cette entreprise.

Face à une crise environnementale particulièrement alarmante, le président a réaffirmé son engagement à y mettre un terme, soulignant le droit légitime du peuple tunisien à vivre dans un environnement propre et sain, débarrassé de toute forme de pollution.

À cet égard, il a donné ses instructions afin d’apporter l’appui nécessaire aux membres de l’équipe chargée du dossier, pour leur permettre de finaliser la rédaction de leur rapport final dans les prochains jours et de mettre en œuvre les mesures permettant de résoudre la crise environnementale à Gabès.

Pour mener à bien cette mission, le chef de l’État a exhorté les Tunisiens à faire preuve de responsabilité et à placer l’intérêt supérieur de la patrie au-dessus de toute autre considération, réaffirmant sa détermination à barrer la route aux comploteurs et à œuvrer sans relâche pour que la Tunisie ne soit plus jamais « une proie facile » pour quiconque.

Avec TAP

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Edito – La santé à tout prix

07. Dezember 2025 um 05:51

Dans quel monde vivons-nous ? Sommes-nous à ce point déconnectés de la réalité ? Le PLF 2026 a allumé les feux de la discorde, alors qu’il devait donner un cap, esquisser une trajectoire de croissance, une promesse d’un avenir meilleur. Les acteurs économiques et sociaux, qui ne s’entendent sur rien, s’accordent pour une fois dans un même élan de contestation. Au sein de l’ARP, d’habitude si accommodante, il y a comme l’amorce d’un vent de fronde. Au mieux, les lignes se déplacent au fil des articles. Le projet gouvernemental ne fait pas l’unanimité, loin s’en faut, même chez les soutiens assumés du pouvoir. Les élus en rupture de ban tirent à boulets rouges et font feu de tout bois. Allez savoir pourquoi.

Dans ce climat de foire d’empoigne, on discute de tout et on élude l’essentiel. On y agite, face aux autorités publiques, la pancarte du recrutement de doctorants d’une autre époque, pas loin de la retraite, sans que rien ne les y oblige et sans que l’on sache pourquoi et à quel titre. A moins qu’il ne s’agisse d’acheter à crédit ce qui reste de la paix sociale. On oublie au passage que le bateau ivre de l’Etat menace de couler sous le poids et le nombre de ses fonctionnaires, au mépris des règles de gouvernance les plus élémentaires.

Des élus de la nation s’acharnent contre les nouvelles dispositions fiscales de l’Etat, conçues au seul motif de maximiser la collecte, au-delà de ce qui est raisonnable, des fonds pour assurer son fonctionnement peu productif, au risque de sonner le glas de l’épargne et de l’investissement.

La fiscalité qui frappe les ménages et les entreprises est si lourde qu’elle a bridé la consommation et enrayé toute possibilité de reprise et de redressement économiques. Il faut pourtant sortir du piège de l’impôt. Plus d’impôt, moins de croissance et moins de rentrées fiscales. Et c’est le cercle vicieux qui se referme. A vouloir déconnecter les prélèvements de la production, on finit par s’en prendre à l’épargne et au patrimoine, sans lien aucun avec les flux de revenus déjà lourdement taxés. Cela revient à enfoncer le dernier clou dans le cercueil des investissements.

 

Chômage, inflation, déséquilibre extérieur, impasse budgétaire, endettement… sont devenus des lieux communs. Le PLF les effleure à peine sans s’y attarder. Les parlementaires s’en saisissent, c’est dans l’ordre des choses, sauf qu’ils ne les abordent que sous le prisme social.

 

Chômage, inflation, déséquilibre extérieur, impasse budgétaire, endettement… sont devenus des lieux communs. Le PLF les effleure à peine sans s’y attarder. Les parlementaires s’en saisissent, c’est dans l’ordre des choses, sauf qu’ils ne les abordent que sous le prisme social. A croire que les problèmes d’offre qui les conditionnent sont masqués par un angle mort.

La dette, à peine soutenable, plombe la croissance. Son coût dépasse de loin le surplus généré par la croissance. Si bien qu’il faut emprunter sans arrêt à des conditions draconiennes pour rembourser le service de la dette, qui croît de manière exponentielle. Le déficit de la balance commerciale est à son plus haut niveau historique. Le chômage se répand comme une traînée de poudre, hors de tout contrôle. L’artifice de son traitement social ne doit pas faire illusion. Il pèse plus sur les comptes publics marqués au rouge vif qu’il n’apporte de vraies solutions. Le chômage ne se gère pas, il faut le combattre à force d’investissement, de formation et d’innovation.

Nul souci, nulle inquiétude apparente. Rien qui puisse troubler le sommeil de responsables publics retranchés dans leur bulle, presque en apesanteur. Les députés qui donnent de la voix se noient dans les détails sans se soucier outre mesure des causes de la dégradation des agrégats macroéconomiques dont ils ne pointent du doigt que la partie visible. Autant dire l’effet plutôt que la cause.

 

Le débat se focalise sur le montant de la dette, alors que c’est l’usage qu’on en fait qui est au cœur du problème. Le déficit extérieur, qui atteint son plus haut niveau historique, est scruté sous l’angle de la seule explosion des importations, sans se poser la question sur les raisons d’une telle dérive.

 

Le débat se focalise sur le montant de la dette, alors que c’est l’usage qu’on en fait qui est au cœur du problème. Le déficit extérieur, qui atteint son plus haut niveau historique, est scruté sous l’angle de la seule explosion des importations, sans se poser la question sur les raisons d’une telle dérive. En cause, la désindustrialisation rampante et la baisse structurelle des exportations. Ce qui nous ramène à chaque fois au cœur du problème : le déficit d’offre de production. Où l’on reparlera de nouveau d’absence de politiques publiques et sectorielles, de climat des affaires peu propice à l’investissement et de productivité en déclin.

La vérité est que le pays attend son salut des recettes touristiques – du reste assez modestes au regard de son potentiel – et des transferts des revenus des Tunisiens à l’étranger (TRE). Il vit de cette manne financière venue d’ailleurs. Position d’autant plus paradoxale qu’il s’est fait une spécialité en matière de dénonciation de situations de monopole et de rente dont il accable les grands groupes privés, mais non moins nationaux.

Trêve d’incohérence et d’hypocrisie ! La Tunisie vit, et cela ne date pas d’aujourd’hui, au-dessus de ses moyens, à crédit pour ainsi dire. On fait semblant d’oublier que, ce faisant, on condamne les jeunes générations à d’immenses sacrifices en leur transmettant la charge de la dette. Comme si leur remettre en héritage un pays dévasté par la pollution et la dégradation de l’environnement ne suffisait pas.

L ’ennui est que notre propension nationale de vouloir « vivre au-dessus de nos moyens » révèle ses propres limites. On mesure déjà les conséquences de cette aberration, de ce dysfonctionnement économique et sociétal. Les temps où l’on pouvait emprunter à fond la caisse sont loin derrière nous. Les marchés financiers et les institutions financières internationales sont moins accommodants, quand ils ne sont pas réticents et sourds à nos appels et sollicitations. Les acrobaties financières pour éviter le défaut de paiement, aussi coûteuses qu’inefficaces, ne suffisent pas pour nous épargner les affres des pénuries. A cette différence près qu’en l’espèce, il y a celles auxquelles on peut se résigner; car sans danger pour la santé de la population, même si elles impactent au final lourdement le portefeuille familial. Mais on ne peut pas dire autant des pénuries de médicaments, et pas n’importe lesquels, ceux notamment dont dépend la survie des individus. Inacceptable et intolérable.

 

On imaginait autrement l’appel « du compter-sur-soi ». Il ne pouvait et il ne devait être qu’une ode à la vie, à une vie digne et assurée. Si cela doit assombrir le paysage hospitalier, dont il faut au contraire renforcer l’immunité, alors le compte n’y est plus.

 

Faut-il persister dans notre attitude à l’égard du FMI en se privant de se donner plus d’air, plus de facilités et de marges de manœuvre avec des créanciers qui seraient plus accommodants ? A quoi bon, si cela doit finir par susciter la peur, l’inquiétude et l’angoisse chez une partie de la population, en raison de pénuries de médicaments, dont certains sont vitaux pour la survie ? On imaginait autrement l’appel « du compter-sur-soi ». Il ne pouvait et il ne devait être qu’une ode à la vie, à une vie digne et assurée. Si cela doit assombrir le paysage hospitalier, dont il faut au contraire renforcer l’immunité, alors le compte n’y est plus.

Y a-t-il une raison valable qui justifie qu’il faille maintenir nos réserves de change à 105 jours d’importation, quand trois jours en moins combleraient notre déficit en médicaments et injecteraient dans le pays assurance, sécurité et espoir sans altérer en quoi que ce soit la valeur du dinar ? Scénario d’autant plus possible que de l’autre côté du miroir, 900.000 baguettes de pain fortement subventionnées sont gaspillées chaque jour, ni consommées ni recyclées. Un simple ajustement des prix mettra fin à ce scandale et aux pénuries de médicaments, surtout les plus chers d’entre eux destinés aux maladies chroniques. Autant subventionner la Pharmacie centrale qui a le monopole des importations de médicaments pour pallier la déficience et l’incapacité des hôpitaux et des caisses de sécurité sociale d’honorer leurs engagements à son égard.

Les statistiques, d’où qu’elles proviennent, ne doivent pas cacher la réalité des faits. Elles ne sont pas désincarnées. Derrière le voile des chiffres, il peut y avoir de fortes et légitimes attentes et de véritables souffrances humaines. La santé n’a pas de prix. Le pays doit l’assumer, sous peine de provoquer cassure et déchirure dans le tissu social. Avant que l’indignation et la colère ne se transforment en contestation aux effets indésirable.

Cet édito est disponible dans le mag. de l’Economiste Maghrébin n°933 du 3 au 17 décembre 2025, sous le titre « Santé ».

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Gestern — 06. Dezember 2025Leconomiste Maghrebin

Euro en reprise, dollar affaibli : quelles implications pour le dinar tunisien ?

06. Dezember 2025 um 18:24

La scène monétaire internationale connaît un nouvel épisode de réajustement qui pourrait, à moyen terme, peser sur les équilibres externes des économies émergentes, dont la Tunisie. La paire EUR/USD poursuit une dynamique de reprise soutenue, portée à la fois par la faiblesse persistante du dollar américain et par une amélioration progressive des indicateurs européens. Ce mouvement, qui repositionne l’euro vers la zone des 1,17, se déploie dans un contexte géopolitique et macroéconomique plus serein qu’au cours des derniers mois.

L’euro bénéficie d’abord de signaux macroéconomiques plus robustes. Les derniers PMI des services en zone euro sont légèrement revus à la hausse, tandis que l’inflation — bien que remontant marginalement à 2,2 % — reste suffisamment contenue pour dissuader la BCE d’accélérer toute normalisation restrictive. Signe de détente financière : l’écart de rendement entre les obligations allemandes et italiennes est revenu à 70 points de base, un plus bas depuis quinze ans, renforçant la perception d’un risque souverain mieux maîtrisé en Europe.

De l’autre côté de l’Atlantique, les États-Unis montrent des signes d’essoufflement. L’indice ISM manufacturier peine à se redresser et les marchés restent convaincus que la Fed ira vers des baisses de taux dès décembre ou au tout début de 2026. Le calendrier statistique américain, particulièrement pauvre avant la réunion de la Fed, limite toute possibilité de renverser cette anticipation. Le dollar conserve certes des phases de rebond technique liées à des mouvements de refuge, mais celles-ci demeurent éphémères.

 

L’indice ISM manufacturier peine à se redresser et les marchés restent convaincus que la Fed ira vers des baisses de taux dès décembre ou au tout début de 2026.

 

Dans ce climat où l’euro gagne du terrain et où le billet vert s’affaiblit, la paire EUR/USD a franchi des niveaux techniques décisifs : 1,1600 puis 1,1650. Une cassure nette au-dessus de 1,1700 ouvrirait la voie vers 1,1728, voire 1,18, renforçant l’idée d’un retournement plus durable de tendance.

Cette recomposition monétaire internationale n’est pas sans conséquences pour les économies importatrices nettes comme la Tunisie, dont la devise reste fortement exposée aux mouvements du dollar et de l’euro.

Pour le dinar tunisien, l’appréciation de l’euro constitue un facteur ambivalent.
D’un côté, elle améliore mécaniquement la valeur des recettes en euros des secteurs exportateurs dominants — textile, mécanique-électrique, agroalimentaire, tourisme — offrant un répit relatif aux entreprises opérant avec l’Europe, principal partenaire commercial du pays. Elle contribue aussi à réduire les pressions de change lorsque la Banque centrale doit sécuriser les paiements extérieurs libellés en euros.

De l’autre, la Tunisie reste structurellement importatrice d’énergie, de matières premières et de biens intermédiaires dont une part importante est libellée en dollars. La faiblesse actuelle du billet vert constitue donc, à court terme, un soulagement appréciable : elle allège la facture énergétique, limite les tensions sur les réserves de change et tempère la dynamique inflationniste importée.

 

De l’autre, la Tunisie reste structurellement importatrice d’énergie, de matières premières et de biens intermédiaires dont une part importante est libellée en dollars. La faiblesse actuelle du billet vert constitue donc, à court terme, un soulagement appréciable…

Le scénario actuel — euro plus fort, dollar plus faible — constitue ainsi une configuration relativement favorable pour le dinar, réduisant son exposition au choc dollar et améliorant les termes de l’échange avec la zone euro. Toutefois, cette fenêtre demeure fragile. Une nouvelle volatilité géopolitique, un durcissement inattendu de la Fed ou au contraire un ralentissement brutal en Europe pourraient inverser rapidement les tendances, exposant de nouveau la Tunisie à des pressions de change plus fortes.

À ce stade, la reprise de l’euro au-delà de 1,16 ouvre une parenthèse de stabilité monétaire dont la Tunisie pourrait tirer avantage si elle est accompagnée d’une gestion prudente du marché des changes et d’une politique monétaire cohérente avec la maîtrise de l’inflation. Mais comme souvent, la respiration offerte par les marchés internationaux n’est qu’un répit : elle doit être mise à profit pour renforcer les fondamentaux internes, faute de quoi tout retournement du dollar pourrait relancer les tensions sur le dinar.

In fine, l’équilibre du moment — euro résilient, dollar vacillant — constitue une opportunité pour le dinar tunisien, mais une opportunité transitoire, dépendante d’un environnement mondial où les certitudes demeurent rares et où les cycles de volatilité se sont accélérés.

 

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* Dr. Tahar EL ALMI,

Economiste-Economètre.

Ancien Enseignant-Chercheur à l’ISG-TUNIS,

Psd-Fondateur de l’Institut Africain

D’Economie Financière (IAEF-ONG)

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Brésil : la famille Bolsonaro s’organise pour reprendre le pouvoir

06. Dezember 2025 um 16:45

Le sénateur Flavio Bolsonaro, fils de l’ancien président brésilien Jair Bolsonaro, a annoncé vendredi 5 décembre que son père, qui purge une peine de 27 ans de prison pour tentative de coup d’État, l’avait désigné comme son successeur politique, en vue des élections présidentielles d’octobre 2026.

«Je ressens une immense responsabilité et je confirme la décision du plus grand leader politique et moral du Brésil, Jair Bolsonaro, de me confier la mission de poursuivre notre projet pour la nation», a déclaré le fils aîné du politicien d’extrême droite dans un message publié sur la plateforme X. Si le Parti libéral ratifie sa candidature, Flavio Bolsonaro, âgé de 44 ans, affrontera le président sortant Luiz Inácio Lula da Silva lors des prochaines élections. Ce dernier a confirmé en octobre qu’il briguerait un quatrième mandat.

Cette annonce intervient dans un contexte d’incertitude quant à l’identité du candidat conservateur à l’élection présidentielle, parmi lesquels figurent le gouverneur de l’État de Sao Paulo, Tarquisio de Freitas, et l’ancienne première dame, Michele Bolsonaro.

A noter que l’ancien président a trois autres fils également engagés en politique. En effet, le député Eduardo Bolsonaro vit aux États-Unis depuis plusieurs mois et fait pression sur l’administration Trump pour qu’elle intervienne en faveur de son père. Les deux autres fils, Carlos et Zaich Renan, sont conseillers municipaux.

A rappeler que Jair Bolsonaro a été condamné en septembre à 27 ans de prison pour complot visant à se maintenir au pouvoir malgré sa défaite lors de l’élection de 2022 face à Lula. Initialement assigné à résidence, il est détenu au quartier général de la police fédérale à Brasilia depuis le 22 novembre, après avoir tenté de sectionner son bracelet électronique…

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La Chine a renforcé le soutien financier aux petites entreprises

06. Dezember 2025 um 14:48

Au cours du 14e Plan quinquennal (2021-2025), Pékin a continuellement renforcé ses politiques globales de soutien financier aux particuliers et aux petites entreprises, avec un taux de croissance moyen des prêts totaux ayant dépassé 20%.

Depuis le début de l’élaboration du cadre financier global en 2013, les efforts continus des dirigeants chinois ont considérablement amélioré l’accès des particuliers et des petites entreprises aux outils financiers disponibles.

Les données officielles publiées vendredi 5 décembre montrent que le solde des prêts aux particuliers et aux petites entreprises s’élevait à 35,77 billions de yuans (environ 4,35 billions d’euros) à la fin du mois d’octobre de cette année.

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La BH Bank recherche un administrateur indépendant pour présider le comité risques (2026-2028)

06. Dezember 2025 um 12:36

La BH Bank lance un appel à candidatures pour désigner un administrateur indépendant qui exercera les fonctions de président du Comité Risques au sein de son Conseil d’administration pour les exercices 2026-2027-2028. Cette désignation respecte la législation en vigueur, notamment l’article 47 de la loi n°2016-48 relative aux banques et établissements financiers et la décision générale du Conseil du marché financier n°23. Le candidat doit être une personne physique remplissant les critères définis dans les termes de référence, disponibles sur le site de la BH Bank (www.bhbank.tn). Les conditions de participation, la liste des documents requis et la procédure de sélection sont également précisées dans ce document.

Les dossiers de candidature doivent être envoyés en une seule enveloppe scellée, portant la mention spécifique relative à l’appel à candidatures, et adressés à BH Bank: 18, avenue Mohamed V, Tunis, avant le 29 décembre 2025 à 16h00. Le cachet de réception faisant foi, tout dossier reçu après cette date sera rejeté.
Enfin, la banque assume l’entière responsabilité du contenu de cette annonce, le Conseil du marché financier ne donnant aucun avis sur celle-ci.

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Économie informelle et précarité : appel à une transformation radicale

06. Dezember 2025 um 12:23

Une étude du Forum tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), intitulée « Entre représentations institutionnelles et réalités vécues », réalisée par la chercheuse Soumaya Mâamri, révèle l’existence d’un fossé manifeste et structurel entre la perception qu’ont les institutions politiques et administratives du vécu des populations vulnérables et la dureté de leur quotidien.

Ce décalage est confirmé par des chiffres alarmants : 93,3% des populations étudiées ressentent une invisibilisation accrue, tandis que 83% expriment une méfiance généralisée envers l’État. Pour 88% des participants, la vision économique nationale manque cruellement de lisibilité, ne laissant entrevoir aucune amélioration future et prolongeant une vulnérabilité jugée multidimensionnelle et permanente. Face à l’échec d’un modèle de développement ayant consacré les inégalités et marginalisé les petits producteurs, l’urgence est d’adopter une transformation radicale qui repose sur la justice sociale, la participation et la régularisation de l’économie informelle.

Une précarité aux multiples dimensions

Cette marginalisation se manifeste par une précarité profonde, l’absence de protection sociale et des rapports de domination structurés autour de l’accès aux ressources naturelles et du poids des intermédiaires. La majorité des participants identifient l’instabilité des revenus et la faiblesse des actifs détenus comme facteurs fondamentaux limitant leur résilience. Environ 84% des personnes interrogées considèrent que leurs conditions sociales et économiques actuelles sont un état durable, et non une simple crise conjoncturelle, soulignant le caractère structurel de leur situation. Travaillant souvent dans le secteur informel, ces groupes sont automatiquement privés d’accès au système de sécurité sociale et exposés à une exclusion institutionnelle et politique. La situation est aggravée par les risques climatiques, particulièrement dans les zones marines et forestières, qui menacent la durabilité des activités locales.

Un système de santé en recul

L’impact le plus dévastateur touche la santé physique et mentale des participants. En l’absence de couverture maladie, l’accès aux soins est devenu extrêmement coûteux, les dépenses directes des ménages représentant 37,9% de la dépense totale de santé en 2019, ce qui expose les catégories à faibles revenus au risque de dépenses catastrophiques les poussant souvent à renoncer aux soins. Pire, le taux de couverture sanitaire a reculé, passant de 81,3% en 2014 à 76% en 2024, en contradiction flagrante avec l’objectif affiché d’atteindre la couverture sanitaire universelle. Les politiques sociales publiques, comme les transferts monétaires de faible valeur, sont jugées insuffisantes et perçues comme une simple « gestion technique de la misère » assurée par l’appareil bureaucratique. Sur le plan administratif, la bureaucratie est identifiée comme le premier facteur rendant les droits inaccessibles, suivie des promesses trompeuses et la corruption.

Une injustice cognitive

Ce fossé résulte de la prépondérance des approches quantitatives et des indicateurs macroéconomiques qui diluent les inégalités et ne valorisent pas la dimension subjective du ressenti collectif. L’injustice cognitive nie la capacité des groupes marginalisés à produire du savoir et les transforme en simples statistiques pour les services sociaux. Les participants, conscients de cette réalité, réclament des solutions qui remettent en question l’économie politique actuelle et demandent une redistribution des richesses. Ils insistent sur l’autonomisation économique plutôt que les aides ponctuelles, et une restructuration des activités économiques accompagnée d’une réforme fiscale équitable. D’ailleurs, 54% des personnes sont prêtes à régulariser leur situation si une telle réforme est mise en place.

Recommandations pour une transformation profonde

Pour engager cette transformation, le FTDES formule des recommandations concrètes. Premièrement, il est impératif de renforcer l’organisation et la participation des petits producteurs par le lancement d’un programme national visant leur intégration totale dans des coopératives. Cette démarche doit être accompagnée d’incitations financières, fiscales et matérielles, et subordonnée à une formation administrative et financière obligatoire.

Deuxièmement, afin d’assurer l’autonomisation économique et le développement social, le gouvernement doit mettre en œuvre la loi n°30 de 2020 relative à l’économie sociale et solidaire en émettant rapidement ses décrets d’application. Cette mesure permettrait de structurer une partie du secteur informel et d’établir un équilibre entre la rentabilité économique et la solidarité sociale.

Enfin, l’étude recommande d’intégrer les indicateurs qualitatifs dans l’évaluation des politiques de développement et du bien-être social. Il est crucial de développer un indice national de bien-être social qui tienne compte des spécificités tunisiennes (revenus, santé, éducation, environnement), afin de définir les priorités publiques, d’évaluer les programmes gouvernementaux et, ultimement, de relier la croissance au développement pour renforcer la transparence et la responsabilité politique.

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Les fractures alimentaires en France: enjeux et constats

06. Dezember 2025 um 12:14

La France, pays reconnu pour sa gastronomie et son art culinaire, fait face à une triple crise alimentaire : sociale, sanitaire et écologique. Sur le plan social, l’inflation et la hausse des coûts liés au logement, à l’énergie et aux transports ont fait de l’alimentation la principale variable d’ajustement budgétaire des ménages modestes. Un Français sur trois est aujourd’hui en situation d’insécurité alimentaire. C’est en tout cas ce que révèle un rapport de l’Institut Montaigne.

Sur le plan sanitaire, l’augmentation de la consommation d’aliments ultra-transformés riches en sucres, sel et graisses saturées a multiplié les pathologies liées à une mauvaise alimentation, notamment l’obésité qui touche désormais un Français sur cinq et coûte 125 milliards d’euros annuellement au système de santé.

Sur le plan écologique, la consommation française demeure trop centrée sur la viande et les importations, avec un impact significatif sur l’empreinte environnementale.​

Ces fractures alimentaires sociales profondes se traduisent notamment par une disparité forte dans l’accès à une alimentation saine et de qualité. Les ménages modestes consomment deux fois moins de fruits et légumes que les plus aisés, et les zones rurales ou périurbaines souffrent d’un manque marqué d’infrastructures alimentaires. De plus, les habitudes alimentaires évoluent vers plus d’individualisation, de restauration rapide et de régimes spécifiques, ce qui fragilise les traditions de repas partagés.​

Les politiques publiques actuelles ont montré leurs limites, avec une responsabilité trop focalisée sur le « consomm’acteur » sans prise en compte suffisante des contraintes sociales des populations défavorisées. Les efforts volontaires des industriels pour améliorer la qualité nutritionnelle sont encore insuffisants.

Par ailleurs, la fiscalité nutritionnelle reste timide et mal adaptée, avec une taxe sucre sur les boissons dont l’efficacité est limitée.​

Le rapport propose six recommandations principales articulées autour de deux objectifs : lutter contre la précarité alimentaire et limiter l’expansion des déséquilibres alimentaires.

Lutter contre la précarité alimentaire :

  • Soutenir les acteurs locaux de lutte contre la précarité, exonérer de TVA les denrées alimentaires distribuées par les associations, et encourager l’installation de commerces alimentaires dans les zones rurales.
  • Introduire un chèque alimentaire mensuel de 30 euros pour les 4 millions de Français les plus modestes, dédié exclusivement à l’achat de fruits et légumes.
    Améliorer la qualité de la restauration collective, en valorisant notamment les circuits courts et la consommation de fruits à l’école.

Limiter les déséquilibres alimentaires :

  • Agir sur la réduction du sucre dans les produits destinés aux enfants et adolescents, via des accords collectifs avec les industriels et une fiscalité plus contraignante. Harmoniser le taux de TVA sur certains produits sucrés à 20%.
  • Mieux réguler la publicité alimentaire, notamment visant les boissons sucrées, en limitant leur diffusion sur les médias traditionnels et numériques.
  • Renforcer l’éducation alimentaire dans les écoles, universités et entreprises et valoriser le patrimoine alimentaire par des événements annuels.
    Encourager la consommation de fruits et légumes via un complément optionnel de 50 euros mensuels sur les titres-restaurant pour les salariés volontaires.

Ces mesures visent à répartir équitablement la responsabilité de la transition alimentaire entre pouvoirs publics, industriels, distributeurs, restaurateurs et consommateurs, pour une alimentation saine, durable et accessible à tous.​

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Pharma tunisienne : entre souveraineté sanitaire et ambitions continentales

06. Dezember 2025 um 11:35

La Tunisie se positionne à la neuvième place du classement des marchés pharmaceutiques les plus compétitifs d’Afrique en 2025 et affiche des performances industrielles significatives. Le secteur capitalise sur des décennies d’expérience et représente un marché domestique conséquent : les dernières données disponibles l’évaluaient à 2,15 milliards de dollars en 2023.

Une production locale très performante fonde cette solide assise économique et garantit une couverture d’environ 80% de la consommation nationale en médicaments. Le pays compte plus de 40 laboratoires pharmaceutiques qui fabriquent toutes les formes galéniques courantes.

Un marché mature tourné vers l’export

La performance dépasse le marché intérieur. L’industrie tunisienne a exporté pour 332,8 millions de dinars en 2022. CEIC Data confirme la stabilité de ces performances à l’exportation jusqu’en 2024 et souligne que l’industrie de formulation locale surpasse en maturité celle de nombreux concurrents régionaux. Actuellement, 35 pays reçoivent les produits pharmaceutiques tunisiens, dont 24 africains.

La Tunisie bénéficie d’un avantage concurrentiel majeur : sa connexion stratégique avec le marché européen. Cette proximité facilite grandement l’accès aux technologies de pointe, la mise en place de partenariats techniques et l’obtention de certifications conformes aux normes rigoureuses de l’Union européenne.

Contexte continental : 37 milliards de dollars anticipés

African Exponent établit son classement — qui place la Tunisie en 9e position — à partir de données industrielles, économiques et d’exportation couvrant 2024 et 2025. Le magazine s’appuie notamment sur les bases de données de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), de CEIC Data et de la Banque mondiale. Ce classement intervient à un moment où la compétitivité constitue un enjeu majeur : un marché pharmaceutique développé renforce directement l’excellence industrielle et la souveraineté sanitaire d’un pays.

À l’échelle africaine, le marché global atteignait 27,65 milliards de dollars en 2024. L’urbanisation croissante, l’allongement de l’espérance de vie et une demande soutenue pour le traitement des maladies non transmissibles et infectieuses portent cette dynamique. Les projections indiquent que ce marché pourrait atteindre près de 37 milliards de dollars d’ici 2033.

L’Afrique du Sud domine le classement

La Tunisie côtoie dans ce classement des puissances industrielles établies. L’Afrique du Sud domine largement le top 10 avec un marché estimé à plus de 11 milliards de dollars pour la période 2024/2025. Ce pays leader dispose d’une importante capacité de Recherche et Développement (R&D) et applique un cadre réglementaire entièrement conforme aux standards internationaux.

L’Égypte occupe la deuxième place grâce à sa production massive et à son industrie mature des médicaments génériques. Le Maroc complète le podium : les observateurs considèrent ce pays comme l’un des producteurs les plus performants d’Afrique, avec environ 50 établissements pharmaceutiques industriels, incluant plusieurs filiales de multinationales.

D’autres acteurs majeurs figurent dans le top 5, notamment le Nigeria, dont le marché pèse entre 2,7 et 4 milliards de dollars, et l’Éthiopie, classée cinquième. En queue de peloton, l’île Maurice, à la dixième position, adopte une stratégie de niche axée sur la qualité et des fabricants spécialisés, plutôt que sur le volume de production de masse.

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La croissance du PIB de l’UE s’est élevée à 0,3% au troisième trimestre

06. Dezember 2025 um 11:00

Au troisième trimestre 2025, le PIB a progressé de 0,3% dans la zone euro et de 0,4% dans l’UE par rapport au trimestre précédent, selon une estimation publiée vendredi 5 décembre par Eurostat, l’office statistique de l’Union européenne. Au deuxième trimestre 2025, la croissance du PIB s’était établie à 0,1% dans la zone euro et à 0,3% dans l’UE.

Sur un an, le PIB a augmenté de 1,4% dans la zone euro et de 1,6% dans l’UE au troisième trimestre 2025…

Le Danemark (+2,3%) a enregistré la plus forte croissance du PIB par rapport au trimestre précédent, suivi du Luxembourg et de la Suède (tous deux à +1,1%).

 

Des baisses ont été observées en Irlande, en Finlande (tous deux à -0,3%) et en Roumanie (-0,2%).

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