En réponse à la résolution du Parlement européen dénonçant «la détérioration de l’État de droit et la situation des droits humains en Tunisie, en particulier le cas de Sonia Dahmani», le président de la république Kaïs Saïed a rappelé que «la Tunisie est un Etat indépendant et souverain» et réitéré son «rejet catégorique de toute forme d’ingérence dans ses affaires intérieures.»Vidéo.
Recevant le ministre des affaires étrangères, Mohamed Ali Nafti, hier, jeudi 27 novembre 2025, au palais de Carthage, quelques heures après l’annonce de la résolution européenne, le chef de l’Etat s’est insurgé contre «ceux qui s’évertuent à faire remonter le temps et affichent encore une posture hautaine et colonialiste envers notre pays». «Leurs manœuvres et leurs agendas suspects sont voués à l’échec cinglant», a-t-il lancé, ajoutant qu’«ils se trompent d’adresse».
Kaïs Saïed a fait aussi savoir que «la Tunisie restera à jamais libre et indépendante malgré les complots qui se trament et contrevérités fusant de tous bords.»
Tout en assurant qu’«aujourd’hui c’est l’heure de vérité», le président Saïed a fustigé la rhétorique colonialiste des donneurs de leçons qui s’arrogent le droit de «classer les pays en bons et mauvais élèves.»
Le président de la République n’a pas manqué, par ailleurs, de dénoncer, une nouvelle fois, certaines parties à la solde de l’étranger qui n’ont de cesse de recevoir de sommes colossales d’argent dans le faux espoir de devenir les véritables décideurs, faisant ici allusion à certains opposants politiques et acteurs de la société civile qu’il accuse de comploter contre le régime qu’il a mis en place au lendemain de la proclamation de l’état d’exception, le 25 juillet 2025.
«Qu’ils se réveillent de leurs illusions», a lancé le chef de l’Etat, soulignant que la Tunisie «n’est ni une ferme ni un verger, ni une terre sans maître».
Poursuivant son attaque contre les puissances coloniales qui s’acharnent à diviser les peuples en «civilisés» et «barbares», SaÏed a ajouté que ces peuples sont résolus aujourd’hui à défendre leur indépendance.
Tout en rappelant, par la même occasion, «la vive protestation» qu’il a exprimée il y a deux jours en recevant l’ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, Giuseppe Perrone, le chef de l’Etat a chargé le ministre des Affaires étrangères d’en transmettre une autre à «la représentante d’un État étranger» accréditée en Tunisie qu’il n’a pas désignée nommément.
Une protestation ferme et vigoureuse, a-t-il poursuivi, sera également adressée à ceux qui n’ont pas respecté les règles diplomatiques, la souveraineté de notre peuple et qui ont bafoué les règles élémentaires régissant les relations entre États.
Tout en soulignant que ces pratiques sont inacceptables, le président de la République a fait porter à leurs auteurs la pleine et entière responsabilité de leurs agissements.
«Nous sommes souverains. Nous n’hésiterons jamais à exprimer haut et fort nos positions», a fait savoir le président Saïed, rappelant que «la souveraineté nationale n’est pas négociable.»
Evoquant la réunion du Parlement européen tenue, jeudi, Saïed y a vu «une tentative d’ingérence manifeste dans les affaires intérieures de la Tunisie», en soulignant que les Européens «ont beaucoup à apprendre de notre pays en matière de droits et de libertés.»
«Quiconque ose défier notre pays aura une réponse qui lui sied», a conclu le président Saïed sur un ton de défi.
Dimanche 30 novembre 2025, les amateurs de la course à pied ont rendez-vous avec le 38eMarathon Comar Tunis-Carthage avec ses 4 courses : Marathon (42 km), Semi-Marathon (21 Km), Course pour tous (5km) et Kids Marathon (1 Km), auxquelles participeront des athlètes accomplis, professionnels et amateurs, nationaux et internationaux, et des coureurs du dimanche de tous âges (enfants, jeunes, adultes et séniors) et de toutes conditions.
Les organisateurs tablent cette année sur une très importante participation et ambitionnent de dépasser 10 000 coureurs (dont 1500 étrangers) contre un peu plus de 8000 l’année dernière (dont 1058 étrangers un an auparavant, en provenance de 50 pays (contre 45 en 20224).
Les inscriptions se poursuivent à un rythme effréné et il y a de fortes chances que le départ, dimanche matin, sera très animé et en présence de nombreux spectateurs, tunisiens et étrangers venus à cette occasion pour accompagner leurs champions. Il reste à espérer que la météo soit clémente et que le ciel soit un peu plus dégagé qu’il l’a été 48 heures avant le signal de départ.
Ce vendredi matin, et malgré la pluie, les organisateurs et leurs partenaires, institutionnels et sponsors, ont assisté à l’ouverture du village marathon devant le siège des Assurances Comar, l’entreprise organisatrice, près de la gare du TGM, au centre-ville de Tunis.
Plusieurs athlètes et coureurs inscrits étaient venus tâter l’ambiance et se mettre déjà dans le bain. Ils ont déambulé entre les stands, discuter avec les organisateurs, les exposants et le public des badauds.
Malgré le froid de l’hiver, qui est souvent clément sous le ciel méditerranéen, la fête s’annonce chaude et colorée. Alors, pourquoi bouder son plaisir quand on peut se payer un bain de foule et partager des moments de bonheur. Au-delà de la compétition, qui s’annonce serrée entre les coureurs africains subsahariens, nord-africains et européens, c’est la joie d’être ensemble et de partager un moment de convivialité et d’amitié sincère qui restera gravée dans tous les esprits, qu’il s’agisse de coureurs ou de spectateurs. Et c’est là le charme et la magie de ce grand événement sportif outdoor, sans doute le plus important en Tunisie.
La Chambre criminelle spécialisée dans les affaires terroristes près la Cour d’appel de Tunis a rendu son verdict définitif, à l’aube de ce vendredi 28 novembre 2025, concernant les accusés dans l’affaire dite de complot contre la sûreté de l’État.Les peines de prison varient de 3 ans (l’avocat Ayachi Hammami) à 45 ans (l’homme d’affaires et lobyiste Kamel Eltaief).
Selon une source judiciaire, citée par l’Agence Tap, les peines prononcées à l’encontre des détenus varient entre 10 et 45 ans de prison, tandis qu’un accusé détenu a été relaxé.
Quant aux accusés en liberté, les peines varient entre 5 et 35 ans de prison, tandis que la justice a prononcé un non-lieu en faveur de deux accusés.
En ce qui concerne les accusés en fuite, le tribunal a confirmé les peines de prison prononcées à leur encontre en première instance (33 ans avec exécution immédiate), tout en les alourdissant pour certains d’entre eux (43 ans avec exécution immédiate).
Certains accusés ont été condamnés, en plus des peines de prison, à des amendes d’un montant variable et à la confiscation des fonds leur appartenant déposés sur des comptes ouverts dans des banques tunisiennes.
Plus précisément, Jaouher Ben Mbarek, Ghazi Chaouachi, Issam Chebbi (en détention depuis février 2023) et Chaima Issa (en liberté) ont vu leurs peines passer de 18 à 20 ans. La peine pour Abdelhamid Jelassi (en détention depuis février 2023) est passée de 13 à 10 ans, pour Ayachi Hammami (en liberté) de 8 à 5 ans et pour Néjib Chebbi (en liberté) de 18 à 12 ans.
Parmi les acquittés, il y a le directeur de Mosaïque, Noureddine Boutar et l’ancien ministre Lazhar Akremi.
Face à ces lourdes condamnations, les avocats des accusés continuent de dénoncer des irrégularités de procédure et de parler de procès inique et de dossiers vides de preuves judiciaires tangibles.
Avant le procès en appel qui s’est déroulé en trois séances à partir de fin octobre, l’ONG Human Rights Watch avait réclamé «l’annulation des peines injustes» prononcées en première instance, dénonçant notamment une absence de «garanties d’un procès équitable». Pour l’ONG, le procès s’est inscrit dans une campagne plus large de «répression» de «toute forme de critique ou dissidence».
La séance plénière conjointe de ce vendredi 28 juillet 2025 entre les membres de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et deux du Conseil national des régions et des districts (CNRD), consacrée à l’examen des dispositions du projet de loi de finances 2026 (PLF2026) est consacrée à la présentation du rapport conjoint des commissions des finances et du budget des deux chambres parlementaires sur le PLF2026, suivie d’un débat général.
Dans les jours suivants, les députés voteront d’abord certaines dispositions du projet de loi, notamment les affectations de missions et de missions spéciales ainsi que certains articles, puis sur la loi dans son ensemble.
Les membres du CNRD voteront ensuite sur la loi de finances 2026, telle qu’approuvée par l’APR, et qui doit être approuvée au plus tard le 10 décembre prochain, conformément aux dispositions de l’article 78, paragraphe 3, de la Constitution de 2022.
Cette loi combine des mesures sociales, des incitations ciblées et une augmentation des recettes grâce à des contributions spécifiques et de nouvelles taxes, en réponse aux besoins de trésorerie de l’Etat toujours couverts par l’emprunt extérieur et intérieur. C’est d’ailleurs là le principal grief retenu contre ce texte, qui serait, selon certains députés, copié et collé de la loi de finances de l’exercice en cours. Trop porté sur la fiscalité et pas assez sur la relance économique, à un moment où la croissance stagne, le déficit budgétaire se creuse et l’endettement s’aggrave, prévue à 85,5 du PIB en 2025 contre «seulement» 68% en 2019, selon la Banque mondiale.
L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) s’oppose fermement au projet de loi de finances 2026 (PLF2026) et brandit la menace d’une grève générale, contestant notamment l’article 15 prévoyant un décret fixant les augmentations de salaires dans les secteurs public et privé, y compris les pensions, pour les années 2026, 2027 et 2028.
Latif Belhedi
L’alerte a été donnée par Sami Tahri, secrétaire général adjoint et porte-parole de l’UGTT, qui a déclaré à Express FM que l’inclusion de cette disposition dans le projet budgétaire constituerait une violation du mécanisme de consultation et une ingérence de l’État dans les négociations salariales, après des années de blocage du dialogue social dénoncé par le syndicat.
L’UGTT a officiellement demandé le retrait de l’article 15 et l’ouverture immédiate de négociations urgentes sur les salaires et les pensions du secteur public.
Concernant le secteur privé, elle insiste sur la reprise des négociations avec l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica), la centrale patronale, pour 2025 et l’ouverture de celles pour 2026.
Rupture du dialogue
La prochaine réunion de la direction syndicale, prévue le 5 décembre, pourrait fixer la date d’une éventuelle grève générale, rappelant une position déjà adoptée par le Conseil national en 2024, si le blocage du dialogue social se poursuit.
Sur le plan institutionnel, les discussions parlementaires autour de l’article 15 du PLF 2026 se heurtent également à l’interprétation du gouvernement : le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, a affirmé ces dernières semaines que l’approche du texte budgétaire en matière d’augmentations salariales est conforme aux procédures légales. Cette position a été rejetée par l’UGTT, qui souligne le rôle central de la négociation collective et rappelle la possibilité de recours devant le tribunal administratif contre tout décret ayant un impact sur les échelles de salaires couvertes par des conventions collectives.
Rappelons que cette polémique intervient sur un fond de quasi-rupture du dialogue entre le pouvoir exécutif (présidences de la république et du gouvernement) et la centrale syndicale. Celle-ci n’admet pas d’être écartée des négociations salariales auxquelles, traditionnellement, elles participaient activement en tant que porte-voix des salariés. Or, depuis l’avènement de Kaïs Saïed au Palais de Carthage, les décisions relatives aux salaires et aux pensions sont devenues du seul ressort de l’exécutif, qui les prenait et les annonçait de manière unilatérale.
Syndicalisme et politique
C’est une rupture par rapport à une tradition de dialogue social qui remonte aux années 1970 et qui impliquait le trois principaux protagonistes : le gouvernement, le patronat et le syndicat. Les négociations, qui avaient lieu à un rythme triannuel, étaient couronnées par une décision tripartite annoncée en grande pompe lors d’un événement national.
Le président Saïed, qui regarde d’un mauvais œil ce qu’il considère comme une interférence de l’UGTT dans les affaires politiques, cherche, depuis 2021, à réduire le rôle et le champ de manœuvre de la centrale syndicale. Laquelle, adossée à une forte assise populaire, revendique un rôle historique dans le mouvement de libération nationale et l’édification de l’Etat républicain moderne.
Le Prix Nobel de la Paix qu’elle reçut en 2015 (avec trois autres organisations nationale : Utica, LTDH et Conseil de l’Ordre des avocats), et ce pour sa participation au dialogue national ayant sorti le pays d’une impasse politique, l’a confortée dans ce rôle auquel elle s’attache fortement.
Par ailleurs, son opposition déclarée au régime mis en place par le locataire du Palais de Carthage au lendemain de la proclamation de l’état d’exception le 21 juillet 2021, et sa dénonciation récurrente des procès politiques initiés dans le pays depuis février 2023 n’ont pas arrangé son cas aux yeux de Saïed, qui semble déterminé à lui couper les ailes.
L’artiste Nora Gharyeni participera ce lundi 1er décembre 2025, à 10h30, à l’événement organisé au siège de l’Union tunisienne d’aide aux insuffisants mentaux (Utaim) à Montfleury (Tunis), à l’occasion de la Journée internationale des personnes handicapées.
Cette rencontre s’inscrit dans la continuité du travail essentiel mené par l’Utaim, qui accompagne depuis de nombreuses années les enfants et les jeunes en situation de handicap intellectuel.
Artiste engagée, reconnue pour son sens du partage et sa sensibilité musicale, Nora Gharyeni voit dans cette initiative une opportunité de rappeler le rôle fondamental de la culture dans l’inclusion. Pour elle, la musique n’est pas seulement un art : c’est un langage universel, capable de dépasser les frontières, de créer des ponts et d’ouvrir des espaces d’expression à celles et ceux qui en sont souvent privés.
«La musique rassemble, apaise et éclaire. Elle permet à chacun de révéler sa beauté et son potentiel», affirme la chanteuse, qui place son intervention sous le signe de l’écoute, de la générosité et du lien humain.
En participant à cet événement, elle souligne l’importance de mobiliser la création et la scène culturelle au service d’une société plus attentionnée, plus solidaire et plus juste.
La visite du Prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed bin Salman à Washington la semaine dernière à Washington, D.C. a servi de catalyseur à une série d’annonces majeures qui positionnent Humain, la première plateforme d’intelligence artificielle (IA) du monde arabe, comme un acteur incontournable sur l’échiquier mondial de l’IA. Cette série de partenariats stratégiques et d’investissements ambitieux dessine les contours d’une entreprise résolument mondiale, bâtissant l’infrastructure de l’IA de demain.(Ph. Tareq Amin au centre).
Naamen Bouhamed *
Lors du U.S.-Saudi Investment Forum 2025, tenu le 19 novembre 2025 à Washington, D.C., Tareq Amin, Humain IA Ceo, a présenté les 9 annonces qui marquent la stratégie d’Humain IA et de l’Arabie Saoudite pour devenir le cœur de l’IA dans le monde arabe et dans le monde.
Voici les 9 annonces clés qui ont marqué cette semaine historique dans le développement de l’infrastructure saoudienne de l’IA Humain:
1- Humain réalise son premier investissement international dans Luma AI : elle mène la Série C de Luma AI avec une levée évaluée à 900 millions de dollars. Cet investissement vise à accélérer le développement d’intelligences multimodales de pointe et des prochains modèles fondateurs (foundation models). Les deux sociétés s’associent également dans le projet «Halo», un supercalculateur dédié à l’IA d’une puissance de 2 GW en Arabie Saoudite.
2- Humain et xAI (Elon Musk) lancent le premier hub international pour xAI : en dehors des États-Unis, xAI choisit Humain pour son premier hub international. Ce partenariat prévoit la construction de centres de données GPU hyperscale à faible coût en Arabie Saoudite, incluant un hub phare de 500 MW avec Nvidia. Les modèles Grok de xAI seront déployés à l’échelle nationale via la plateforme Humain One.
3- Humain s’associe à Global AI pour une expansion mondiale des data centers: Humain et Global AI unissent leurs forces pour construire des centres de données à grande échelle aux États-Unis et dans le monde. Ce projet inclura un campus de calcul haute densité avec des systèmes GPU refroidis par liquide, des systèmes «air-gap» et des contrôles complets de souveraineté des données.
4- Humain, Adobe et Qualcomm s’allient pour une IA générative culturellement intelligente : ce partenariat tripartite vise à développer une IA générative adaptée au monde arabe en s’appuyant sur Adobe Firefly et Creative Cloud, ainsi que sur les solutions Humain comme Allam. L’objectif est de codévelopper des modèles multimodaux formés à partir de jeux de données régionaux authentiques.
5- Humain et Nvidia renforcent leur partenariat stratégique : l’alliance avec Nvidia passe à la vitesse supérieure avec le déploiement prévu de jusqu’à 600 000 unités d’infrastructure IA en Arabie Saoudite et aux États-Unis. Cette collaboration permettra de faire avancer le développement de modèles d’IA d’abord arabes avec Nvidia Nemotron et de jumeaux numériques via Nvidia Omniverse.
6- Humain, AMD et Cisco forment une coentreprise pour 1 GW d’infrastructure IA : cette coentreprise ambitieuse a pour objectif de fournir jusqu’à 1 GW d’infrastructures d’IA d’ici 2030, en commençant par une première phase de 100 MW en Arabie Saoudite. Elle permettra de soutenir l’entraînement haute performance, l’inférence sécurisée et les infrastructures intelligentes de nouvelle génération.
7- Humain et Amazon Web Services (AWS) étendent leur collaboration : le partenariat avec AWS se renforce avec le déploiement de jusqu’à 150 000 accélérateurs d’IA, incluant les puces Nvidia GB300 et AWS Trainium, dans la première zone dédiée à l’IA en Arabie Saoudite.
8- Humain et Groq triplent la puissance du plus grand cluster saoudien : Humain annonce une extension majeure de son partenariat avec Groq, visant à tripler la capacité du plus grand cluster de calcul saoudien propulsé par la technologie Groq.
9- Ouverture du Centre d’ingénierie IA Qualcomm chez Humain : Qualcomm officialise le lancement de son Centre d’ingénierie IA au sein de Humain. Ce centre aura pour mission d’accélérer le développement des capacités avancées des data centers, l’ingénierie, l’intégration de modèles et bien plus encore.
Ces 9 annonces-accords vont permettre à Humain IA de devenir un acteur incontournable de l’IA dans le monde arabe face aux investissement du Qatar 1,2 trillion $ mais surtout d’Abu Dhabi 1,4 trillion$ dont le projet d’infrastructure Stargate aux Etats-Unis.
Reconnaissance mondiale et vision stratégique
Cette série d’annonces a été présenté il y a une semaine lors du Forum d’investissement États-Unis-Arabie Saoudite, où les dirigeants de Humain ont discuté avec leurs partenaires américains des prochaines étapes d’investissements dans le secteur de l’IA.
La reconnaissance de Humain IA aux Etats-Unis comme leader arabe et mondial a été encore soulignée lors du Gartner IT Symposium, où la plateforme a été citée aux côtés de géants comme OpenAI, Meta et DeepSeek, confirmant son ascension fulgurante dans le paysage de l’IA d’entreprise.
De Washington à Riyad, Humain IA n’est plus seulement un champion régional arabe de la zone Mena; c’est désormais une marque mondiale d’IA «full-stack», dont la vision est propulsée par une propriété intellectuelle unique, des produits innovants et un réseau de partenariats américains et internationaux stratégiques sans précédent. Bref, l’avenir de l’IA se construit désormais avec Humain en Arabie Saoudite comme cœur arabe et mondial de l’IA.
Humain et les projets arabes similaires
Entre Humain IA et les projets similaires dans la région Mena (Qatar et Abu Dhabi principalement), ce n’est pas une question de simple compétition, mais de leadership et de définition d’un nouveau paradigme.
Au-delà d’une concurrence avec les Émirats Arabes Unis ou le Qatar, Humain IA se positionne comme l’architecte de l’Écosystème IA arabe et un catalyseur de la souveraineté IA de la région Mena et, au-delà, sur le plan mondial. Cette approche globale le rend donc unique dans la région.
Ce positionnement de Humain IA repose sur 4 piliers distinctifs majeurs.
1. La vision : «Full-Stack Souverain» vs. «Projets Ciblés» :
– Humain Ia se présente comme une plateforme full-stack, maîtrisant toute la chaîne de valeur : Couche infrastructure : supercalculateurs (projet Halo), data centers (avec Nvidia, AWS, Groq); Couche modèles : développement de modèles fondateurs Arabs First (avec Nvidia Nemotron, xAI) et accès à des modèles mondiaux ; Couche application : solutions comme Allam et intégration avec Adobe Creative Cloud pour des applications métier.
Humain IA ne construit pas une simple application IA ; mais construit le système nerveux numérique de toute la région Mena.
Humain IA démontre une capacité unique à attirer et structurer des partenariats d’égal à égal avec les leaders incontestés du secteur (Nvidia, AWS, xAI, Adobe, AMD, Qualcomm). Ce n’est pas un simple client; c’est un co-développeur et un hub de déploiement global.
Humain a 1 argument phare : celui d’offrir un réseau mondial comme garantie technologique en Arabie Saoudite. Il apporte le meilleur de l’IA mondiale et l’adopte au contexte arabe accessible à tous dès aujourd’hui.
3. La spécialisation culturelle et linguistique arabe: « L’IA de Racinée» vs. «L’IA Traduite» :
Humain IA met l’accent sur le co-développement de modèles à partir de base de données régionales dans la zone arabe Mena (partenariats Adobe et Nvidia). L’objectif est une IA arabe qui comprend les nuances culturelles locales, dialectales et contextuelles des différentes régions (Afrique du Nord et Moyen-Orient voire par pays).
Humain propose une IA qui ne se contente pas de parler arabe, mais qui pense et comprend le contexte linguistique et culturel arabe.
C’est aussi un héritage de civilisation scientifique pluridisciplinaire qui va être transformé en base de données accessible à tout le monde.
4. Le Modèle : «Plateforme ouverte et Écosystème» vs. «Solution Fermée» : avec Human One, Humain IA se positionne comme une plateforme pouvant déployer aussi bien les modèles de xAI (Grok) que ses propres modèles. C’est une approche d’écosystème, pas de jardin clos (walled garden) comme des projets plus fermés qui sont destinés à un usage gouvernemental des États ou à une entreprise spécifique qui sécurise son R&D.
Humain IA construit ici un écosystème ouvert à tous, pas une forteresse mais une offre accessible à et qui permet à toutes les économies de la région Mena mais aussi du monde à innover sur cette plateforme unique dans le monde arabe.
En conclusion : Humain IA Saudi n’est pas un projet IA parmi d’autres. Il veut devenir l’architecte de la souveraineté IA du monde arabe.
En bâtissant l’infrastructure full-stack la plus puissante de la région Mena, en tissant des alliances mondiales exclusives et en développant une intelligence culturellement authentique, Humain offre au monde arabe la capacité unique de participer à la révolution IA en tant qu’acteur leader, et non suiveur. Il se donne ainsi pour ambition de faire du monde arabe un pôle mondial de l’IA de nouvelle génération.
La cible de Humain IA, les talents arabes en Tunisie, au Maroc, en Égypte et en Jordanie. Il adopte une posture de leader régional sur toute la zone Mena ouvert, pro-actif et intégrateur afin de devenir le leader arabe de l’IA.
Pour le recrutement, la Tunisie, l’Egypte, la Jordanie et le Maroc sont des terrains de chasse exceptionnels par la qualité de leur formation d’ingénieurs. Ils y recruteront les ingénieurs IT & IA arabes talentueux qui font défaut dans le Golfe, en Arabie Saoudite mais aussi aux Etats-Unis et en Europe.
S’agissant des partenariats, Humain IA devrait lancer un programme «Humain Fellows» ou un fonds d’investissement pour identifier et financer les start-ups les plus prometteuses de ces pays voire sur l’ensemble de la zone Mena, avec pour objectif de les faire développer sur la plateforme Humain One.
Message clé pour ces pays arabes et leurs talents: «Humain construit l’infrastructure pour permettre aux talents exceptionnels du monde arabe de briller à l’échelle mondiale, sans avoir à quitter la région et même leur pays.» En résumé, les pays arabes représentent l’écosystème étendu qu’Humain a le potentiel de fédérer et sur lequel le projet peut s’appuyer pour concrétiser son ambition de leadership et de souveraineté IA panarabe.
* Président-Ceo de Alwen International, Middle East Business Consultant.
L’ambassadeur d’Italie en Tunisie, Alessandro Prunas, et la directrice de l’Agence italienne pour la coopération au développement (AICS) à Tunis, Isabella Lucaferri, ont visité, le 24 novembre 2024, les projets de coopération italienne à Rjim Maatoug et El Mahdeth, dans le gouvernorat de Kebili.(Photos : Alessandro Punas plantant un palmier et inspectant l’évolution du projet El Mahdeth).
L’ambassade d’Italie en Tunisie a annoncé la nouvelle sur ses canaux de communication, précisant que «le nouveau bâtiment administratif et le réservoir de collecte d’eau ont été inaugurés à Rjim Maatoug».
«Un impact concret sur les territoires et de nouvelles perspectives pour la population : tels sont les piliers de l’engagement de la coopération italienne en Tunisie», a souligné M. Prunas, ajoutant que «Rjim Maatoug en est un parfait exemple : plus de 2 500 hectares de désert sont désormais consacrés à la production agricole, assurant des moyens de subsistance à 8 000 personnes et transformant la région en un véritable catalyseur d’investissements.Nous réitérons ce succès à El Mahdeth, en transformant 1 050 hectares supplémentaires de terres désertiques en terres productives. Les besoins des communautés locales et le développement territorial sont au cœur du partenariat italo-tunisien.»
Rjim Maatoug est un projet phare de la coopération italienne, qui a inspiré des initiatives similaires dans les zones limitrophes. Ces oasis s’appuient sur une logique inspirée des dynamiques des oasis traditionnelles, tout en intégrant une conception moderne de l’agriculture et une utilisation plus rationnelle de la principale ressource de ces régions : l’eau, comme l’indique un article de l’Agence italienne pour la coopération au développement (AICS).
Le stress hydrique s’impose aujourd’hui comme l’un des enjeux les plus critiques pour les pays du Sahel et d’Afrique du Nord. L’effet conjugué du changement climatique, de l’irrégularité des précipitations et d’une démographie en forte croissance aggrave la vulnérabilité hydrique de la région, au point que plusieurs études prévoient une situation critique dès 2030. Avec une disponibilité inférieure à 450 m³ d’eau par habitant et par an, la Tunisie se trouve désormais en situation de pénurie hydrique absolue. Dans ce contexte, la nappe de l’Albien apparaît comme une alternative stratégique, susceptible de fournir une ressource vitale pour plusieurs décennies. Un réservoir d’eau souterrain parmi les plus vastes au monde.
Lassaâd Bouazzi *
La nappe de l’Albien, ou Système aquifère du Sahara septentrional (SASS), est une réserve d’eau fossile non renouvelable couvrant environ un million de kilomètres carrés (deux fois la surface de la France) entre la Libye, l’Algérie et la Tunisie. Sa répartition territoriale est estimée à 70 % pour l’Algérie, 20 % pour la Libye et 10 % pour la Tunisie. Avec un volume de près de 60 000 milliards de mètres cubes (environ trois fois le volume d’eau de la mer Baltique), elle constitue le plus grand réservoir d’eau douce souterraine de la planète.
Une ressource aussi stratégique représente une opportunité considérable pour le développement agricole et économique, mais elle demeure également une source potentielle de tensions si elle n’est pas gérée de manière coopérative. L’idée selon laquelle les conflits futurs auront pour enjeu l’accès à l’eau fait désormais consensus parmi les experts.
Des accords fragilisés et une gouvernance insuffisante
En 2008, un accord tripartite signé sous l’égide de l’Observatoire du Sahara et du Sahel (OSS), une organisation onusienne dont le siège se trouve à Tunis, avait établi un cadre de coopération pour gérer durablement la nappe. Toutefois, la chute du régime libyen en 2011 a profondément fragilisé ce cadre institutionnel. Le mécanisme de concertation du SASS, auparavant hébergé par l’OSS, n’est plus opérationnel depuis plusieurs années.
Cette absence de coordination s’est manifestée en 2016 lorsqu’un différend a opposé la Libye à l’Algérie, cette dernière accusant Tripoli d’un pompage excessif non conforme aux règles convenues, entraînant une dégradation de la nappe.
En 2024, un nouvel accord tripartite a été signé et ratifié par la Tunisie (décret n°23 de l’année 2025). Toutefois, ce texte ne fixe ni quotas d’extraction ni calendrier détaillé, ce qui limite encore sa portée pratique.
Rjim Maatoug, un modèle pionnier mais limité
La Tunisie a été parmi les premiers pays à mobiliser les eaux de l’Albien pour un projet structurant. En 1980, le président Habib Bourguiba avait lancé le projet de développement intégré de Rjim Maatoug, dans le gouvernorat de Kébili. Ce programme stratégique visait à fixer les populations dans une région frontalière sensible et à renforcer la production nationale de dattes «deglet nour». Il constitue aujourd’hui une réussite agricole et socio-économique, bien que sa consommation en eau reste maîtrisée.
Depuis lors, l’exploitation tunisienne de la nappe est restée limitée en raison de contraintes financières, technologiques et environnementales.
Les ambitions agricoles algériennes à grande échelle
À l’inverse, l’Algérie a engagé ces dernières années une politique d’exploitation intensive de la nappe dans un objectif de sécurité alimentaire et d’exportation. Deux projets phares illustrent cette dynamique.
1- Le projet algéro-italien de Timimoun : destiné à la mise en valeur de 36 000 hectares dédiés aux céréales, légumes et soja, ce programme d’un montant de 420 millions d’euros comprend également des unités de transformation agroalimentaire, des silos de stockage et des infrastructures de base (routes, énergie, télécommunications).
2. Le projet algéro-qatari pour la production laitière : prévu pour 2026, ce projet d’un montant de 3,5 milliards d’euros inclut des fermes fourragères, un cheptel d’environ 80 000 têtes et une usine de production de lait en poudre. Ce projet vise à réduire la dépendance de l’Algérie vis-à-vis des importations et à améliorer sa sécurité alimentaire.
Quels enjeux pour la Tunisie ?
La Tunisie, disposant de ressources financières limitées, doit aujourd’hui envisager une stratégie claire pour garantir son accès à cette ressource vitale. Deux pistes prioritaires se dégagent :
1- renforcer la coopération internationale afin d’attirer des investissements dans les projets agricoles et industriels, en valorisant ses atouts en matière de compétences humaines et techniques;
2- consolider le cadre juridique tripartite pour garantir son quota d’exploitation et protéger la nappe, notamment face aux projets algériens d’extraction du gaz de schiste et de production d’hydrogène vert, deux activités susceptibles d’accélérer l’épuisement et la contamination de la ressource.
La nappe de l’Albien représente à la fois une opportunité exceptionnelle et un défi considérable pour les pays du Maghreb. Son exploitation doit impérativement s’inscrire dans une logique de coopération transfrontalière et de durabilité. Sans gouvernance rigoureuse, cette ressource stratégique pourrait devenir un facteur d’instabilité, dans une région déjà fragilisée par les pressions climatiques et économiques.
La Banque mondiale (BM) prévoit une croissance économique tunisienne de 2,4 % en moyenne sur la période 2026-2027, principalement tirée par le tourisme et l’agriculture.Lodewijk Smets, économiste de la BM pour la Tunisie, a fait cette déclaration lors d’une table ronde présentant la dernière mise à jour économique, intitulée «Renforcer les filets de sécurité sociale pour plus d’efficacité et d’équité».
Selon le rapport, la croissance à moyen terme (2026-2027) devrait rester modérée en raison d’un environnement financier tendu et d’obstacles à l’entrée sur le marché.
À court terme, l’incertitude croissante pesant sur le commerce mondial, la disponibilité limitée des financements extérieurs et les efforts continus pour réduire la dépendance énergétique pourraient peser sur la croissance et la stabilité macroéconomique.
La BM note que les perspectives à moyen terme de la Tunisie pourraient s’améliorer sensiblement si le pays mettait en œuvre des réformes visant à renforcer sa politique budgétaire, moderniser les entreprises publiques et promouvoir une plus grande concurrence sur le marché.
L’économiste a souligné que les finances publiques et la position extérieure de la Tunisie devraient se stabiliser à moyen terme. Le déficit devrait légèrement diminuer pour atteindre 4,4 % du PIB en 2027, grâce aux efforts déployés pour maîtriser la masse salariale et les subventions au secteur public.
Pour 2025, la BM prévoit un déficit budgétaire de 5,7 % du PIB, avec une croissance modérée des subventions et de la masse salariale, ainsi qu’une augmentation modérée des recettes fiscales. M. Smets a noté que le gouvernement avait entamé un processus d’assainissement des finances publiques.
Le déficit budgétaire de la Tunisie a diminué, passant de 9 % du PIB en 2020 à 6,3 % en 2024, grâce à une combinaison de mesures relatives aux recettes et aux dépenses.
Au cours des huit premiers mois de 2025, les recettes ont progressé par rapport à la même période de l’année précédente suite à la mise en œuvre de plusieurs mesures fiscales. Par ailleurs, les autorités sont parvenues à maîtriser la croissance de la masse salariale du secteur public, qui demeure néanmoins élevée au regard des normes internationales.
La BM prévoit une légère baisse de la dette publique, qui devrait s’établir à 83,6 % du PIB en 2027, contre 84,5 % en 2024.
L’économiste a noté que la dette publique tunisienne avait augmenté, passant de 68 % du PIB en 2019 à 84,5 % en 2025, le pays dépendant de plus en plus du financement intérieur – une tendance qui, selon lui, témoigne de la réussite du gouvernement dans la stabilisation du niveau d’endettement public.
Jeudi 27 novembre 2025, le Parlement Européen (PE) a adopté plusieurs résolutions sur la détérioration de l’état des droits humains en Tanzanie, en Iran et en Tunisie. S’agissant de la Tunisie ; les députés européens ont dénoncé la détérioration de l’État de droit et la situation des droits humains en Tunisie, en particulier le cas de Sonia Dahmani, l’avocate et chroniqueuse qui sera libérée au cours de la même journée. Nous reproduisons ci-dessous la partie relative à la Tunisie dans le communiqué du PE.
«Les députés sont profondément préoccupés par la détérioration de l’État de droit et des libertés fondamentales en Tunisie, en particulier le cas de l’avocate et journaliste Sonia Dahmani.
Le Parlement condamne sa détention arbitraire, le harcèlement judiciaire dont elle fait l’objet et sa condamnation, ainsi que les conditions dans lesquelles elle est détenue. Ils demandent sa libération immédiate et inconditionnelle, ainsi que de toutes les autres personnes détenues pour les mêmes infractions. Ils exhortent les autorités tunisiennes à abandonner toutes les charges retenues contre Sonia Dahmani et sa sœur et à s’abstenir de harceler leur famille.
Les autorités tunisiennes doivent sauvegarder et protéger la liberté de réunion et d’expression ainsi que l’indépendance du pouvoir judiciaire consacrée par la Constitution tunisienne, affirment les députés. Elles devraient abroger le décret-loi 54, qui est devenu un outil d’ingérence dans les libertés fondamentales, et honorer leurs obligations au titre du droit international relatif aux droits humains et de l’accord d’association UE-Tunisie.
Le Parlement souhaite que la Commission réponde aux pressions économiques exercées par le gouvernement tunisien sur les défenseurs des droits humains et la société civile et insiste pour que les institutions de l’Union continuent de faire part de leurs préoccupations quant à la détérioration de la situation des droits humains en Tunisie et poursuivent leurs efforts diplomatiques coordonnés pour obtenir la libération des détenus politiques.
La résolution a été adoptée par 464 voix pour, 58 voix contre et 75 abstentions.»
La chambre criminelle du tribunal de première instance de Tunis a prononcé son verdict dans l’affaire du réseau international de trafic de drogue impliquant deux Tunisiens et deux étrangers.
Les peines prononcées varient entre 15 et 30 ans de prison à l’encontre des membres dudit réseau, précise une source proche du dossier, citée par Diwan FM.
Les accusés avaient été arrêtés au port de La Goulette à Tunis, en possession de près de 10 kg de cocaïne ainsi que 3000 comprimés de stupéfiants.
Rappelons que ledit réseau, dont 4 membres ont été arrêtés, opérait entre l’Europe et la Tunisie.
La Tunisie est confrontée à une série de changements climatiques marqués par des vents forts et des pluies intenses, ce qui a poussé l’Observatoire national de la sécurité routière (ONSR) à inviter les usagers de la route à la plus grande prudence.
L’ONSR a rappelé que la prudence est de mise lors de tout déplacement, en particulier dans les zones touchées par les fortes précipitations et les chutes de neige, tout en diffusant des consignes de sécurité Routière avec les réflexes essentiels pour garantir la sécurité de tous.
L’Observatoire a ainsi rappelé les consignes fondamentales à appliquer :
Vérifiez les équipements
Réduisez de vitesse
Doublez la distance de sécurité
Évitez les Zones Basses en cas de pluies intenses
Pas de freinage brutal
S’arrêter en cas de visibilité nulle
Planifiez les déplacements : Prévoyez de partir plus tôt ou, si possible, reportez les trajets non essentiels, en particulier dans l’extrême Nord.
Attention aux Oueds : Ne prenez jamais le risque de traverser un oued lorsque le niveau de l’eau est élevé.
« La prudence sur la route est l’affaire de tous. Respecter ces consignes est essentiel pour traverser cette période de turbulences météorologiques sans incident », a ajouté la même source.
Une délégation du ministère tunisien de l’Intérieur a pris part aux travaux de la 93e Assemblée générale de l’Organisation internationale de police criminelle (Interpol), qui a eu lieu à Marrakech du 24 au 27 novembre 2025.
Lors de cette session annuelle, qui a réuni les délégations de plus de 190 pays membres, il a été question d’examiner les priorités en matière de sécurité, indique le ministère de l’Intérieur dans un communiqué publié ce jeudi.
Les travaux ont aussi permis à l’élection de nouveaux membres au sein du comité exécutif de l’organisation ayant permis au candidat tunisien d’accéder au poste de délégué pour le continent africain pour la période 2025-2028, ajoute le département de l’Intérieur.
Le Comité pour le respect des libertés et des droits de l’Homme en Tunisie (CRLDHT) a exprimé sa pleine solidarité avec le cinéaste tunisien Nader Ayache, en grève de la faim en France.
Le réalisateur et doctorant tunisien est en grève de la faim depuis le 8 novembre 2025, afin de dénoncer l’obligation de quitter le territoire français (OQTF) dont il est l’objet depuis 2019.
Il a bénéficié d’une vague de solidarité en Tunisie et en France et les parties qui le soutiennent ont appelé à la régularisation de sa situation.
Ci dessous le communiqué de solidarité du Comité :
Depuis le 8 novembre, le réalisateur et doctorant tunisien Nader Ayache a cessé de s’alimenter. Un homme met aujourd’hui sa vie en jeu parce qu’une OQTF vieille de six ans continue de le poursuivre malgré dix années d’études, de recherche, de création et de travail en France. Ce qui lui est reproché, c’est d’avoir travaillé davantage pour financer ses études. Ce n’est pas un manquement : c’est un acte de survie. Et ce qu’il subit aujourd’hui n’a rien d’administratif. C’est une violence.
« J’arrêterai ma grève de la faim le jour où j’aurai un titre de séjour. »
Aucune personne ne devrait avoir à prononcer ces mots. Quand un artiste, un chercheur, un doctorant doit fragiliser son corps pour exister aux yeux de l’administration, c’est le signe d’un système qui a perdu tout sens de la dignité humaine.
Nader n’est pas un cas isolé. Il est le révélateur d’un mécanisme qui broie des vies, des trajectoires, des espoirs. Des OQTF absurdes, mécaniques, déconnectées du réel, qui frappent celles et ceux qui étudient, qui créent, qui travaillent, qui contribuent. La France ne peut pas se dire terre de culture et de connaissance tout en laissant un chercheur s’effondrer dans l’ombre.
Le CRLDHT apporte à Nader Ayache un soutien total, entier, indéfectible. Nous sommes à ses côtés. Nous exigeons sa protection immédiate, l’arrêt de toute procédure d’expulsion et la délivrance d’un titre de séjour stable, humain et cohérent.
Nous refusons que la vie d’un homme soit placée en danger pour un papier. Nous refusons l’injustice, l’aveuglement et la brutalité administrative.
Nous appelons à la mobilisation collective. Ne laissez pas cette grève de la faim disparaître dans le silence. Faites circuler. Parlez-en autour de vous. Refusez l’indifférence.
La vie de Nader compte. Sa dignité compte. Et notre solidarité doit être aussi forte que son courage. Le CRLDHT est à ses côtés. Sans condition. Sans hésitation. Sans faille.
La chambre criminelle de la Cour d’appel de Tunis a rendu son verdict, ce jeudi 27 novembre 2025, dans l’affaire de la Société nationale de Cellulose et de Papier Alfa de Kasserine.
La Cour d’appel a confirmé la culpabilité de l’ancien secrétaire général de l’Union régionale du travail (URT) de Kasserine, Sanki Assoudi, tout en réduisant sa peine à 6 ans de prison ferme, sachant qu’en première instance il avait écopé d’une peine de 10 ans.
Selon une source judiciaire citée par Mosaïque FM, la Cour d’appel de Tunis a également confirmé le jugement par contumace visant l’ancien directeur de la Société nationale de Cellulose et de Papier Alfa de Kasserine.
Le dossier concerne des accusations de falsification de certificats professionnels et scientifiques en lien avec le travail de l’ancien secrétaire général de l’UGTT à Kasserine, Sanki Lassoudi, au sein de la société Halfa.
Le juge d’instruction du Pôle judiciaire financier a accepté, ce jeudi 27 novembre 2025, la libération sous caution de l’ancien ministre et ancien député Samir Taïeb.
Cette décision concerne huit autres prévenus poursuivis dans une même affaire pour soupçons de corruption financière et administrative dans le cadre de la gestion du complexe agricole de Henchir Chaâl.
Parmi les personnes remises en liberté figurent l’ancien ministre de l’Agriculture, Samir Taïeb, ainsi que le directeur général des Terres domaniales.
Les montants exigés pour les cautions varient entre 10.000 et 50.000 dinars pour que les concernés soient libérés, alors que l’enquête se poursuit.
Le déficit du compte courant de la Tunisie devrait atteindre 2,7 % du PIB en 2025, sous l’effet d’un creusement du déficit commercial, selon les prévisions récentes, lit-on dans la dernière note économique de la Banque mondiale intitulée «Renforcer les filets de sécurité sociale pour plus d’efficacité et d’équité». Cette détérioration serait toutefois partiellement, compensée par une progression modérée des recettes touristiques et la baisse des prix du pétrole.
À moyen terme, le déficit extérieur poursuivrait sa hausse pour s’établir à 3,1 % du PIB en 2027.
Les investissements directs étrangers devraient rester globalement stables, tandis que les entrées de capitaux de portefeuille demeureraient très faibles.
Dans ce contexte, les pressions sur le financement extérieur devraient rester fortes. Face à des options limitées, les autorités pourraient être amenées à recourir davantage à des emprunts en devises auprès de la Banque centrale.
Parallèlement, les finances publiques devraient afficher une relative stabilisation. Le déficit budgétaire est attendu à 5,7% du PIB en 2025, sous l’effet d’une hausse contenue des subventions et de la masse salariale, et d’une augmentation modérée des recettes fiscales. À l’horizon 2027, il devrait légèrement reculer pour atteindre 4,4 % du PIB, grâce aux efforts engagés pour maîtriser les dépenses de subventions et de rémunération.
La dette publique connaîtrait une baisse marginale, passant de 84,5 % du PIB en 2024 à 83,6 % en 2027. Mais les besoins globaux de financement resteraient très élevés, portés par une hausse des remboursements de la dette. Ils atteindraient 28 milliards de dinars en 2026 et 27 milliards en 2027.
Dans un contexte de limitation de l’endettement extérieur, la couverture du déficit budgétaire demeure un défi, faute de sources alternatives de financement. Les prêts souverains devraient ainsi couvrir une large partie des besoins, réduisant la nécessité de recourir aux réserves pour financer le budget.
Toutefois, le recours au financement monétaire comporte plusieurs risques, notamment, l’éviction du crédit au secteur privé, les pressions inflationnistes et les vulnérabilités accrues pour le système bancaire, même si les risques externes venaient à s’atténuer.
Une décision de libération conditionnelle concernant la l’avocate et chroniqueuse Sonia Dahmani a été émise ce jeudi 27 novembre 2025, par la ministre de la Justice, Leïla Jaffel.
C’est ce qu’a indiqué l’Agence Tunis Afrique Presse (Tap), citant une source informée, sans préciser les conditions de cette libération conditionnelle, sachant que la concernée est poursuivie dans plusieurs affaires pour des délits d’opinion et d’expression, dont une affaire déclenchée par une plainte du ministère de la Justice.
Il convient de préciser que Sonia Dahmani est la détenue politique et d’opinion en Tunisie dont l’incarcération a fait le plus de bruit à travers le monde. Ceci explique-t-il cela ?
Rappelons aussi que toutes les demandes de libération déposées par les avocats de la prévenue ont été rejetées jusque-là par la justice tunisienne, dont les voies sont décidément impénétrables.