Le ministre des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens de l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a reçu, vendredi, un appel téléphonique du ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghtchi, qui lui a adressé ses félicitations à l’occasion de la célébration par la Tunisie du 68e anniversaire de la fête de la République.
Lors de cet entretien téléphonique, cite un communiqué, les deux ministres ont eu l’occasion d’aborder les derniers développements de la situation dans la bande de Gaza, les crimes de génocide et les persécutions quotidiennes auxquels est soumis le peuple palestinien frère ainsi que les politiques de famine systématique menées par l’entité sioniste.
Ils ont également débattu des moyens visant à dynamiser l’action islamique et arabe commune et à booster les efforts internationaux afin de mettre fin à l’agression contre Gaza et imposer l’entrée de l’aide humanitaire dans l’enclave palestinienne « sans restriction, ni condition », selon la même source.
Dans ce contexte, les deux parties ont mis l’accent sur la nécessité de poursuivre la consultation et la coordination en soutien à la juste cause palestinienne et au service de la sécurité et la stabilité dans la région.
Ce samedi matin, le bâtiment du département judiciaire de la ville iranienne de Zahedan a été attaqué par des hommes armés appartenant au groupe « Jaish al-Adl ». Ce nouvel incident a ciblé l’un des plus importants centres judiciaires du pays.
Selon l’agence de presse iranienne Tasnim, les assaillants ont attaqué le bâtiment du département judiciaire situé rue de la Liberté à Zahedan. Ils ont ouvert le feu dès leur entrée dans le bâtiment, provoquant la panique et un déploiement sécuritaire dans les environs.
Des sources bien informées ont confirmé que l’attaque avait entraîné des pertes humaines et des dégâts matériels, dont l’étendue n’a pas encore été précisée. Les détails exacts des pertes sont toujours en cours d’évaluation.
L’Agence France-Presse (AFP) a rapporté, citant les autorités judiciaires iraniennes, qu’au moins 8 personnes, dont 5 civils et 3 assaillants, ont été tuées lors de cette attaque dans le sud-est de l’Iran.
Le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens de l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a reçu, vendredi, un appel téléphonique du ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghtchi, qui lui a adressé ses félicitations à l’occasion de la célébration du 68e anniversaire de la Fête de la République en Tunisie.
Selon un communiqué, les deux ministres ont saisi cette occasion pour échanger sur les derniers développements de la situation dans la bande de Gaza, évoquant les crimes de génocide, les persécutions quotidiennes subies par le peuple palestinien ainsi que les politiques de famine systématique menées par l’entité sioniste.
Ils ont également discuté des moyens de renforcer l’action islamique et arabe commune, et d’intensifier les efforts internationaux en vue de mettre fin à l’agression contre Gaza et d’assurer l’entrée de l’aide humanitaire dans l’enclave palestinienne « sans restriction ni condition », selon la même source.
Dans ce contexte, les deux parties ont souligné la nécessité de maintenir la concertation et la coordination afin de soutenir la juste cause palestinienne et de contribuer à la sécurité et à la stabilité dans la région.
La guerre acharnée menée par le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu pour se maintenir au pouvoir, tout en se protégeant des ennuis judiciaires, se propage à travers le Moyen-Orient, de Gaza à la Syrie, en passant par le Liban, le Yémen et l’Iran, suscitant condamnations et critiques du monde entier. Et obligeant son «ami» et «obligé» Donald Trump et les envoyés spéciaux de ce dernier à travailler d’arrache-pied pour tenter de contenir l’escalade et l’élargissement des conflits qu’il provoque.
Si les attaques contre l’Église catholique à Gaza semblent avoir sorti certains gouvernements européens de leur torpeur face au massacre en cours dans la bande de Gaza – un tribunal belge suspend l’envoi d’armes à Israël, la Slovénie interdit l’entrée sur son territoire à des ministres d’extrême droite israéliens –, les raids aériens israéliens sur des centres de pouvoir militaire à Damas ont valu à Netanyahu des réprimandes de la part de la Russie, de la Chine et des Émirats arabes unis – tous des pays ayant des liens plus ou moins étroits avec l’État hébreu.
Netanyahu attaque ses voisins
Le président syrien Ahmed Al-Charaa, arrivé au pouvoir en décembre dernier après avoir longtemps dirigé une milice issue d’Al-Qaïda, a accusé Israël de «semer la discorde» dans la région et de «provoquer la tension et le chaos». Charaa lui-même, récemment déclassifié comme «terroriste» par les États-Unis, est en contact avec Netanyahu par l’intermédiaire de Washington.
La Maison Blanche souhaite amener les deux parties à conclure un accord de normalisation, ce qui serait sans précédent compte tenu de l’état de belligérance qui existe entre les deux pays depuis leur indépendance officielle il y a près de 80 ans.
Israël occupe le plateau du Golan syrien depuis 1967 et l’a annexé en 1981, une décision qui n’a été reconnue jusqu’à présent que par le premier mandat de Trump en 2019. Même les envoyés spéciaux américains au Moyen-Orient, de Steve Witkoff à Thomas Barack, ont peiné à contenir la fureur militaire israélienne en Syrie. Pourtant, le Premier ministre israélien, qui avait déjà donné l’ordre de bombarder Damas au printemps 2024 (attaque contre le consulat iranien), a réitéré son intention de poursuivre sa stratégie.
Concernant la Syrie, où l’armée israélienne occupe le territoire entre le plateau du Golan et Damas depuis huit mois, il hausse la barre : «Nous continuerons d’utiliser des moyens militaires pour faire respecter nos lignes rouges : démilitariser la zone au sud de Damas, du plateau du Golan aux montagnes druzes, et protéger les frères de nos frères, les Druzes», a déclaré le Premier ministre israélien, faisant référence à la communauté druze de plus en plus influente en Galilée, en Israël. Les Druzes de Galilée servent dans l’armée israélienne, et certains officiers supérieurs druzes sont en première ligne en Syrie.
La guerre de Netanyahu se poursuit au Liban voisin, où Israël a également mené des frappes aériennes contre des installations du Hezbollah dans le sud. Ces derniers jours, une famille syrienne entière, non liée au Hezbollah, a été tuée, ainsi que trois Libanais, dans un bombardement israélien dans l’est de la vallée de la Bekaa, à la frontière avec la Syrie.
Ces attaques se poursuivent malgré l’accord de cessez-le-feu conclu entre Israël et le Hezbollah par l’intermédiaire du gouvernement de Beyrouth en novembre dernier, et malgré l’existence d’un «mécanisme de désescalade» officiellement présidé au Liban par de hauts responsables américains et français.
Les réformistes iraniens ont toujours défendu la voie diplomatique et les négociations avec l’Occident afin de préserver le pays de toute agression armée étrangère. Cependant, la guerre des 13 jours déclenchée par Israël le mois dernier a montré que leur position historique a failli. Aujourd’hui, les conservateurs qui essayent de reprendre le poil de la bête leur opposent cet argument. L’heure de la revanche a sonné. Le front uni et sacré affiché durant la guerre a fini par se fissurer et la bataille entre les deux camps a repris de plus belle. (Ph. La ligne réformiste du président Massoud Pezeshkian battue en brèche par les ultras conservateurs).
Imed Bahri
Le Financial Times a publié une enquête de sa correspondante à Téhéran Najmeh Bozorgmehr dans laquelle elle affirme que l’Iran est, depuis la fin de guerre contre Israël et les États-Unis, le théâtre d’une bataille entre partisans de la ligne dure et réformistes. Les premiers ont ravivé leur âpre lutte pour le pouvoir avec leurs adversaires de toujours, déclenchant une rivalité féroce dont l’enjeu n’est pas moins que l’avenir de la République islamique.
Le FT affirme que les revers subis par l’Iran face à Israël et aux États-Unis, l’assassinat de hauts commandants militaires et la destruction importante des installations nucléaires du pays ont alimenté des accusations mutuelles et de vifs débats au sein de la classe politique. Les partisans de la ligne dure, qui prônent une inimitié permanente avec l’Occident, dénoncent la possibilité de renouer avec les États-Unis et attaquent le président réformiste Massoud Pezeshkian qui a indiqué cette semaine qu’il restait ouvert à des négociations avec Washington.
Redoubler d’efforts diplomatiques
«Nous continuons de croire que la voie diplomatique est ouverte et nous poursuivrons sérieusement sur cette voie pacifique», a écrit Pezeshkian sur la plateforme X lundi.
Les réformistes affirment que la République islamique ne peut survivre qu’en redoublant d’efforts diplomatiques, en assouplissant ses contraintes idéologiques et en ouvrant son économie.
Le président a suscité l’indignation des radicaux après avoir tenté d’adoucir le fameux slogan «Mort à l’Amérique» à la suite d’une interview avec la personnalité médiatique conservatrice américaine Tucker Carlson. Pezeshkian a affirmé que ce slogan, symbole de la République islamique depuis 1979, ne devait pas être pris au pied de la lettre. Plusieurs députés lui ont écrit après l’interview pour lui exprimer leurs critiques. Le député Amir Hossein Sabiti a mis en garde contre un «changement d’approche du Parlement» si le gouvernement ne changeait pas de cap ce que certains observateurs ont interprété comme une menace de destitution du président.
La presse locale a cité un député radical Abolfazl Zahrvand déclarant: «J’étais préoccupé par les propos de Pezeshkian. Le président ne possède pas les qualifications minimales requises pour ce poste et a blanchi les États-Unis. Nous avons conclu que la mission première du gouvernement actuel était de mettre fin à la révolution islamique».
Le FT note que le gouvernement iranien a engagé plusieurs cycles de négociations avant qu’Israël ne lance ses attaques contre l’Iran et que les États-Unis ne s’y joigne le 24 juin.
Selon les responsables iraniens, l’attaque a fait plus de 1 000 morts, principalement des civils, mais elle a également ravivé le sentiment nationaliste. Cependant, les partisans de la ligne dure, restés largement silencieux pendant le conflit par souci d’unité nationale, ont depuis affirmé que la guerre justifiait leur opposition aux négociations et démontrait que la poursuite de la diplomatie n’empêcherait pas de futures attaques américaines ou israéliennes. Et les faits leur donnent raison.
«Aujourd’hui plus que jamais, cette confrontation avec les États-Unis et Israël a renforcé notre rhétorique selon laquelle cette hostilité, ancrée dans notre religion, devrait être le critère de distinction du bien et du mal», a déclaré Hamid Reza Taraghi, un homme politique de la ligne dure. Pour lui, les réformistes ont perdu leur crédibilité, leurs arguments ne tiennent plus et leur thèse de soutien aux négociations avec les États-Unis pour protéger le pays a prouvé son échec.
De leur côté, les réformistes craignent que la confrontation avec les partisans de la ligne dure ne conduise à une nouvelle agression étrangère. Un religieux a utilisé une fatwa à la télévision d’État pour lancer une campagne de financement et offrir une récompense financière pour la tête du président américain Donald Trump.
«Les partisans de la ligne dure n’offrent aucune solution et manquent de soutien populaire. Leur principale préoccupation n’est pas l’idéologie mais leur exclusion de tout futur accord avec les États-Unis», a déclaré l’analyste réformiste Saeed Laylaz. Les diplomates iraniens insistent comme avant la guerre sur le fait que Téhéran ne renoncera pas à sa volonté de poursuivre l’enrichissement de l’uranium dans le cadre de tout nouvel accord, une position difficile à défendre face à l’administration américaine même si l’Iran affirme que son programme nucléaire est pacifique.
Cependant, le Guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, âgé de 86 ans, devrait prendre les décisions finales concernant la stratégie iranienne d’après-guerre, bien qu’il se soit largement retiré de la scène publique depuis le conflit.
Cependant, les réformateurs ont cherché non seulement à influencer les relations extérieures mais aussi à opérer des changements radicaux sur le plan intérieur. La semaine dernière, quelque 200 économistes et anciens responsables réformateurs ont publié une déclaration appelant à un changement de modèle de gouvernance exhortant l’administration Pezeshkian à continuer à opter pour la diplomatie avec les États-Unis et l’Europe, à revoir ses politiques budgétaires et à lutter contre la corruption afin de regagner la confiance de l’opinion publique.
Mir Hossein Mousavi, l’ancien Premier ministre assigné à résidence depuis 2011, a également appelé à un référendum national pour une refonte des institutions et entamer une transition politique.
Toutefois, rien n’indique que les centres de pouvoir iraniens, en particulier le Corps des gardiens de la révolution islamique (CGRI), l’institution la plus puissante du pays, lui permettront de participer à la construction de l’avenir.
De nouvelles condamnations surprenantes ont été prononcées la semaine dernière contre un autre prisonnier politique de premier plan, Mostafa Tajzadeh, le maintenant en prison jusqu’en 2032. «On dirait que les gens attendent de voir ce qui se passera dans cette lutte de pouvoir interne», a déclaré Karim, un commerçant de Téhéran qui a choisi de ne pas révéler son nom complet avant d’ajouter: «Les politiciens ne se rendent peut-être pas compte que le temps presse et qu’ils doivent prendre leurs décisions très rapidement».
L’Iran a officiellement demandé à l’Organisation des Nations unies de reconnaître Israël et les États-Unis comme responsables de la guerre de 12 jours qui l’a opposé à l’entité sioniste, et qui s’est achevée le 24 juin par un cessez-le-feu.
Dans une lettre adressée au secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, appelle le Conseil de sécurité à reconnaître la responsabilité des deux pays, en tant qu’agresseurs, dans ce conflit.
« Nous demandons officiellement par la présente au Conseil de sécurité de reconnaître le régime israélien et les États-Unis comme les initiateurs de l’acte d’agression, et de reconnaître leur responsabilité ultérieure, y compris le paiement d’indemnisations et de réparations », écrit Araghchi dans son courrier rendu public dimanche.
L’ayatollah Ali Khamenei est sorti de son silence ce jeudi 26 juin 2025, une semaine après l’entrée en vigueur de la trêve entre l’Iran et Israël. Dans un message vidéo largement diffusé à travers les médias d’État, le guide suprême iranien a salué ce qu’il qualifie de « victoire » de la République islamique, tout en adressant des menaces voilées mais fermes aux États-Unis.
Dans une posture résolument triomphaliste, Khamenei a affirmé que l’Iran avait infligé « une gifle au visage de l’Amérique » et que le régime israélien avait été « humilié » par la résistance iranienne. Il n’a pas hésité à présenter la fin des affrontements comme une démonstration de la puissance stratégique de l’Iran dans la région. Selon lui, ni les frappes ni les sanctions américaines n’ont pu freiner les capacités militaires du pays.
Mais derrière ces déclarations, le discours du guide suprême s’inscrit aussi dans une logique de dissuasion. Khamenei a averti que l’Iran ne resterait pas passif face à d’éventuelles nouvelles attaques. Il a rappelé que son pays garde l’œil sur les bases américaines dans la région et que toute action hostile serait suivie de représailles « douloureuses ». Ce ton martial s’adresse autant à la communauté internationale qu’à l’opinion publique iranienne, dans un contexte de tensions persistantes malgré l’accalmie apparente.
Ce message survient alors que l’Iran sort d’un épisode militaire intense ayant mobilisé son appareil sécuritaire et diplomatique. La trêve obtenue grâce à une médiation régionale a permis une désescalade, mais la situation demeure fragile. Si les États-Unis n’ont pas officiellement réagi aux propos de Khamenei, les chancelleries occidentales redoutent une nouvelle phase d’instabilité.
Dans ce contexte tendu, les déclarations du guide suprême marquent un tournant : elles referment provisoirement un cycle de confrontation directe, tout en laissant planer une menace explicite en cas de regain de tension. Un équilibre instable, dans lequel la parole du leader iranien continue de peser lourd.
L’escalade des tensions au Moyen-Orient franchit une nouvelle étape. Le Parlement iranien a voté, ce mercredi, la suspension de toute coopération avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), en réaction aux récentes frappes israéliennes et américaines ayant visé plusieurs sites nucléaires sur le territoire iranien.
L’annonce a été faite par la télévision d’État iranienne, citant une déclaration du président du Parlement, Mohammad Bagher Ghalibaf. « L’AIEA, qui n’a même pas daigné condamner les attaques contre nos installations nucléaires, a gravement entamé sa crédibilité sur la scène internationale », a-t-il affirmé à l’issue du vote.
Le responsable politique a indiqué que la suspension des échanges avec l’agence onusienne resterait en vigueur « tant que la sécurité de nos sites nucléaires ne sera pas pleinement assurée ». Cette décision, qui marque un tournant dans les relations déjà tendues entre Téhéran et l’Occident, est perçue comme une riposte politique forte à l’inaction supposée de l’AIEA face aux frappes ciblées.
Cette mesure survient au douzième jour d’un conflit armé entre l’Iran et Israël, auquel les États-Unis ont pris part. Depuis le début des hostilités, plusieurs installations sensibles iraniennes ont été la cible de bombardements, exacerbant les inquiétudes autour du programme nucléaire iranien et de son encadrement international.
En suspendant son dialogue avec l’AIEA, Téhéran envoie un signal clair à la communauté internationale : il n’entend plus coopérer tant que sa souveraineté et la sécurité de ses infrastructures nucléaires ne sont pas garanties. Cette rupture de coopération pourrait compliquer davantage les efforts de contrôle du programme nucléaire iranien, relançant les craintes d’un isolement accru et d’une potentielle reprise d’activités sensibles à l’abri de toute surveillance.
Douze jours après le déclenchement du conflit entre Israël et l’Iran, un cessez-le-feu fragile, annoncé par Donald Trump, semble tenir entre les deux puissances rivales. En ce 25 juin 2025, les armes se sont tues au nord, mais la guerre continue de faire rage dans la bande de Gaza, où les frappes israéliennes ont tué au moins 21 Palestiniens depuis minuit, selon des sources médicales locales.
La Maison Blanche a vigoureusement démenti un rapport du renseignement américain qui remet en cause l’efficacité des frappes américaines sur les installations nucléaires iraniennes. Contrairement aux évaluations de plusieurs agences, l’administration Trump assure que les sites ont été « sévèrement endommagés » et que le programme nucléaire iranien a été « irrémédiablement compromis ».
De part et d’autre, Israël et l’Iran revendiquent la victoire. À Téhéran, des scènes de liesse ont envahi les rues, symbolisant une résilience nationale face à l’attaque israélo-américaine. À Al-Qods, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a parlé d’un « succès stratégique qui marquera l’histoire de l’État hébreu pour des générations ».
Selon les autorités iraniennes, les bombardements israéliens depuis le 13 juin ont causé la mort d’au moins 610 personnes, dont 13 enfants, et blessé plus de 3 000 civils. En Israël, 28 personnes ont péri sous les frappes iraniennes, principalement dans le nord du pays.
Alors que le monde s’interroge sur la durabilité de cette accalmie entre Tel-Aviv et Téhéran, une autre guerre, celle contre les civils à Gaza, se poursuit dans un silence international de plus en plus pesant.
Le cessez-le-feu annoncé entre Israël et l’Iran n’aura tenu que quelques heures. Moins d’une journée après la signature de l’accord, le président américain Donald Trump a accusé Israël de l’avoir immédiatement violé, provoquant une reprise des hostilités.
« À peine on a conclu l’accord, ils [Israël] sont sortis et ont lâché un tas de bombes, comme je n’en avais jamais vu », a-t-il déclaré mardi, avant de s’envoler pour un sommet de l’OTAN à La Haye. Visiblement en colère, Trump a poursuivi sans retenue : « On a en gros deux pays qui se battent depuis si longtemps et si fort qu’ils ne savent même plus ce qu’ils foutent. »
Cette sortie brutale tranche avec le langage habituellement mesuré dans les affaires diplomatiques. Elle révèle la frustration du président américain face à un accord qu’il avait personnellement soutenu, et qui semble déjà compromis.
Le ministre israélien de la Défense, Israel Katz, a revendiqué des « frappes intenses » sur Téhéran, justifiées selon lui par une prétendue violation iranienne de la trêve. Téhéran nie catégoriquement, et accuse Israël de saboter le processus dès ses premières heures.
En représailles, l’Iran a menacé de répondre avec force à toute nouvelle attaque. Les tensions restent vives, et la fragile médiation américaine apparaît plus incertaine que jamais.
Les prix du pétrole poursuivent leur repli ce mardi, portés par l’accalmie relative dans les tensions entre l’Iran et les États-Unis. La riposte iranienne aux récentes frappes américaines, jugée symbolique, semble avoir éloigné le spectre d’une fermeture du détroit d’Ormuz, passage stratégique pour l’approvisionnement mondial en brut.
Lundi, l’Iran a tiré des missiles sur la base militaire américaine d’Al-Udeid, au Qatar – la plus importante du Moyen-Orient – en représailles aux frappes américaines menées ce week-end contre trois sites nucléaires iraniens. Toutefois, cette attaque n’a causé ni blessés ni pertes humaines, selon les autorités américaines.
Le président américain Donald Trump a qualifié cette riposte de « très faible » et a même remercié Téhéran d’avoir prévenu Washington « à temps », permettant d’éviter toute victime. Une réaction qui a contribué à détendre les marchés.
« Les frappes iraniennes étaient plus symboliques que destructrices », explique Ole Hvalbye, analyste chez SEB. Une lecture partagée par Jorge Leon, de Rystad Energy : « Le risque de fermeture du détroit d’Ormuz a nettement diminué, les tensions s’étant apaisées. »
Chaque jour, environ 20 millions de barils de pétrole – soit près de 20 % du commerce mondial – transitent par ce détroit, considéré comme l’un des points névralgiques du marché énergétique.
À 09h20 GMT,, le baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en août, chutait de 3,30 %, à 69,12 dollars. Le WTI américain, pour la même échéance, perdait 3,28 %, à 66,26 dollars.
Malgré l’annonce par Donald Trump d’un cessez-le-feu accepté par les deux parties – confirmé par Israël –, le ministre israélien de la Défense a rapidement déclaré avoir ordonné une riposte à ce qu’il considère comme une « violation » de l’accord par l’Iran. Un flou persiste donc sur la suite des événements.
En attendant, la prime de risque géopolitique, qui avait alimenté la hausse des prix depuis la première frappe israélienne contre l’Iran il y a deux semaines, s’est « totalement évaporée », constate Tamas Varga, analyste chez PVM Energy.
Pour les analystes, un blocage total du détroit d’Ormuz reste improbable. Deux oléoducs stratégiques – l’un en Arabie saoudite, l’autre aux Émirats arabes unis – permettent déjà de détourner environ 6,5 millions de barils par jour de cette voie maritime, selon Sumit Ritolia, analyste chez Kpler.
Marokko verurteilt scharf den iranischen Raketenangriff auf Qatar und Militärstützpunkte der USA nahe Doha. Rabat – In einer offiziellen Stellungnahme vom Abend des 24. Juni 2025 hat das marokkanische Außenministerium mit deutlichen Worten auf den jüngsten Raketenangriff des Iran auf qatarisches Staatsgebiet reagiert. „Das Königreich Marokko verurteilt den abscheulichen Raketenangriff auf die Souveränität des Bruderstaates […]
Donald Trump s’autocongratule pour avoir, selon lui, mis fin à la guerre des 12 jours entre Israël et l’Iran. Mais sur le terrain, la violence continue.
Dans une déclaration nocturne publiée sur Truth Social, Donald Trump a annoncé un cessez-le-feu « progressif » entre Israël et l’Iran : arrêt des frappes iraniennes prévu à 04h00 GMT, puis israéliennes douze heures plus tard. Un deal qui aurait été, selon lui, « inspiré par la raison et la vérité ». Pourtant, dans le ciel de la région, la guerre reste bien active.
Au même moment, l’Iran a tiré six salves de missiles sur Israël, tuant au moins trois personnes à Beersheba. L’armée israélienne et les secours ont confirmé les victimes et des blessés, alors que des interceptions ont été observées au-dessus d’Al-Qods et Haïfa.
En réalité, le cycle de représailles n’a jamais cessé. Avant même l’annonce du cessez-le-feu, le 23 juin au soir, l’Iran avait déjà frappé la base américaine d’Al-Udeid, au Qatar, en réponse aux bombardements américains contre ses installations nucléaires. Selon les sources militaires, les missiles ont été interceptés et aucune victime n’est à déplorer.
En Irak également, plusieurs bases militaires américaines – Taji, Balad, Victory, Imam Ali – ont été visées. Ces attaques confirment un élargissement géographique du conflit.
Dans un autre développement inquiétant, Iran Press TV a affirmé qu’un haut scientifique nucléaire iranien, Sedighi Saber, a été tué dans une frappe israélienne à Téhéran. Une opération qui aurait précipité les dernières ripostes iraniennes.
Israël n’a pas confirmé le cessez-le-feu annoncé par Trump. Le Premier ministre Benyamin Netanyahu a réuni son cabinet de sécurité et imposé une discrétion totale à ses ministres. Téhéran, de son côté, nie l’existence d’un accord formel. Le chef de la diplomatie iranienne Abbas Araghchi a déclaré que l’Iran cesserait ses attaques uniquement si Israël mettait fin à ses « agressions illégales ».
Le Qatar aurait agi en tant que médiateur discret, facilitant les discussions indirectes. Mais malgré cette tentative de désescalade, les faits montrent que la guerre continue.
Depuis le 13 juin, l’Iran affirme que plus de 400 personnes ont été tuées, dont 13 enfants. Côté israélien, le bilan s’élève à 24 morts depuis le début des frappes iraniennes.
Sur les réseaux sociaux, Trump continue à saluer « une paix historique », allant jusqu’à conclure son message par un étrange « Que Dieu bénisse Israël, que Dieu bénisse l’Iran ». Un refrain diplomatique bien déconnecté des réalités sur le terrain.
Le plan horaire du cessez-le-feu annoncé par Donald Trump
Lundi soir, vers 18h (heure locale à Washington, soit 22h GMT), Donald Trump a publié sur sa plateforme Truth Social un calendrier précis pour l’entrée en vigueur du cessez-le-feu entre Israël et l’Iran.
Le cessez-le-feu devait débuter environ six heures plus tard, soit à 04h00 GMT (7h00 en Israël, 7h30 à Téhéran). Cette période de six heures permettrait aux deux pays de finaliser leurs « missions finales ».
L’Iran devait être le premier à respecter le cessez-le-feu, dès 04h00 GMT (mardi matin).
Israël devait suivre 12 heures plus tard, à 19h heure locale (16h GMT).
Israël était tenu de maintenir la trêve pendant 12 heures, après quoi le cessez-le-feu serait considéré comme pleinement effectif.
Donald Trump a affirmé que ce calendrier marquerait la fin officielle de ce qu’il a qualifié de la « guerre des douze jours » entre Israël et l’Iran.
Lundi 23 juin, des explosions ont retenti à Doha. Selon plusieurs médias, l’Iran a tiré des missiles sur des bases militaires américaines situées au Qatar. Cette attaque intervient en réponse aux frappes lancées par les États-Unis, deux jours plus tôt, contre trois installations nucléaires iraniennes.
CNN, citant la télévision d’État iranienne, rapporte que l’Iran a clairement revendiqué cette opération, baptisée « annonce de la victoire », en lançant au moins six missiles vers le Qatar. Les cibles se trouvent à proximité de la base d’Al-Udeid, la plus grande base militaire américaine dans le Golfe. Elle abriterait près de 10 000 militaires et civils américains. Les autorités qataries n’ont pas encore communiqué officiellement sur l’origine des détonations.
Dans la nuit du 21 au 22 juin, les États-Unis ont frappé trois sites nucléaires stratégiques en Iran. Cette opération a ravivé les tensions dans toute la région. En réponse, l’Iran a rapidement annoncé qu’il prendrait des mesures de représailles contre les intérêts américains au Moyen-Orient.
Quelques heures avant ces explosions, le Qatar a suspendu son trafic aérien. Le ministère des Affaires étrangères a expliqué avoir pris cette décision par précaution, en raison de la détérioration rapide de la situation régionale.
Alors que les tensions militaires s’aggravent entre Téhéran et Washington, la menace d’une fermeture du détroit d’Hormuz inquiète les marchés. Intervenant ce lundi 23 juin 2025 dans l’émission Midi Show sur les onde de Mosaïque FM, l’économiste Ridha Chkoundali a mis en lumière les possibles répercussions de ce scénario sur les échanges internationaux, mais aussi sur la situation économique tunisienne.
Une zone clé sous pression
Chaque jour, environ un cinquième du pétrole et du gaz mondial passe par le détroit d’Hormuz. Ce couloir maritime est donc vital pour l’approvisionnement en énergie. L’Iran menace de le fermer pour répondre aux attaques américaines contre ses installations nucléaires. Selon Chkoundali, ce geste s’inscrit dans une montée des tensions. L’Iran pourrait aussi viser des bases américaines dans la région.
Des prix du pétrole en forte hausse
Si l’Iran bloque le détroit, les prix du pétrole grimperont vite. Les assurances maritimes coûteront plus cher à cause du risque. Les compagnies devront revoir leurs routes, ce qui augmentera les coûts. Plusieurs pays voisins de l’Iran, comme l’Arabie saoudite, l’Irak ou le Koweït, enverront moins de pétrole. Cela réduira l’offre mondiale et fera monter les prix.
Une situation difficile pour la Tunisie
La Tunisie achète presque toute son énergie à l’étranger. Une hausse du pétrole aura donc un impact direct. Les prix des produits augmenteront, ce qui réduira le pouvoir d’achat. Le gouvernement ne pourra sans doute pas atteindre son objectif de croissance de 3,2 %.
En réponse à l’inflation, la Banque centrale pourrait encore augmenter son taux directeur. Cela rendrait les crédits plus chers pour les entreprises et les ménages. Le déficit commercial, qui s’était amélioré, repartira à la hausse. Le dinar tunisien risque alors de perdre de sa valeur face à l’euro et au dollar. La politique d’autonomie économique pourrait aussi en souffrir.
Une réponse collective nécessaire
Ridha Chkoundali appelle le gouvernement à agir vite. Il recommande à tous les acteurs économiques de travailler ensemble. Une bonne coordination permettra de limiter les dégâts. Il faut aussi chercher des solutions adaptées à la situation.
En résumé, une fermeture du détroit d’Hormuz aurait des effets en chaîne. La Tunisie, comme d’autres pays, devra s’adapter pour faire face à cette crise.
L’opération militaire américaine menée dans la nuit du 21 au 22 juin contre trois sites nucléaires en Iran suscite un tollé politique à Washington. Baptisée « Marteau de minuit », cette offensive d’envergure, décidée unilatéralement par Donald Trump, plonge la classe politique dans une crise institutionnelle aux contours explosifs. Au cœur des critiques : l’absence totale de consultation du Congrès, pourtant seule autorité constitutionnellement habilitée à autoriser une action militaire de cette ampleur.
Au lendemain de l’intervention, qui a mobilisé 125 avions, dont sept bombardiers furtifs B-2 Spirit, et impliqué le tir d’une vingtaine de missiles Tomahawk depuis un sous-marin dans le golfe Persique, les premières réactions n’ont pas tardé. Si le président se félicite d’un « succès total », affirmant que les installations nucléaires iraniennes à Fordo, Natanz et Ispahan ont été « totalement détruites », de nombreuses voix remettent en cause tant la légitimité que l’opportunité de cette frappe éclair.
Parmi les critiques les plus virulentes, la représentante démocrate Alexandria Ocasio-Cortez a dénoncé « une dérive autoritaire du pouvoir exécutif » et appelé à ouvrir un débat parlementaire sur les suites à donner à cette action. D’autres élus, dont certains membres progressistes du Parti démocrate, évoquent déjà la possibilité d’une procédure de destitution, considérant que Trump a violé la Constitution en s’arrogeant seul le droit de déclencher une opération militaire majeure.
Dans les médias américains, de nombreux experts soulignent également l’absence de preuve indépendante permettant de confirmer les déclarations du président sur le résultat de l’opération. L’incertitude qui entoure les dégâts infligés aux sites iraniens et les possibles représailles de Téhéran alimentent l’inquiétude générale.
De son côté, Donald Trump persiste et signe : s’il assure ne pas vouloir la guerre, il menace l’Iran de nouvelles frappes « depuis le territoire américain » si ce dernier « ne choisit pas la paix ».
Alors que la campagne électorale pour les élections de mi-mandat de 2026 s’intensifie, cette nouvelle crise pourrait bien devenir un tournant politique majeur. L’opération « Marteau de minuit », loin de le consolider, pourrait accélérer les divisions internes et relancer le spectre d’un troisième impeachment.
La tension s’intensifie dangereusement au Proche-Orient, alors qu’une nouvelle salve de missiles iraniens a visé plusieurs régions du sud d’Israël dans la nuit de dimanche à lundi.
Les médias israéliens, dont le Times of Israel, ont rapporté des impacts de projectiles balistiques près d’Ashdod et dans la région de Lachish, au sud d’Al-Qods.
Selon Reuters, des missiles ont été aperçus survolant la ville, avant que plusieurs « détonations » ne soient entendues dans les environs. L’armée israélienne a confirmé l’activation d’alarmes dans le centre et le sud du pays. Au Parlement, les sirènes ont forcé les députés du Knesset à se réfugier dans les abris.
Ces frappes surviennent dans un climat de représailles mutuelles. L’ayatollah Ali Khamenei a juré de « punir l’ennemi sioniste » après la participation des États-Unis à des bombardements ciblant l’Iran. De son côté, Donald Trump a insinué un possible changement de régime à Téhéran.
Depuis le 13 juin, date de la première frappe israélienne sur les sites nucléaires iraniens de Fordow, Natanz et Ispahan, la riposte de Téhéran ne s’est pas fait attendre. Le bilan humain est lourd : plus de 400 morts et 3 000 blessés en Iran, contre 24 victimes recensées en Israël.
Alors que la communauté internationale tente désespérément de désamorcer la crise, les frappes se succèdent et font craindre un embrasement régional sans précédent. Le président iranien Masoud Pezeshkian a promis que « les Américains devront répondre de leur agression ». L’AIEA assure de son côté qu’aucune hausse anormale de radioactivité n’a été relevée.
La Tunisie a fermement condamné les frappes menées contre la République islamique d’Iran, en particulier le bombardement de ses installations nucléaires par les États-Unis et par Israel, les qualifiant d’« agressions sionistes flagrantes ».
Dans un communiqué, les autorités tunisiennes ont appelé à l’arrêt immédiat de cette escalade, affirmant que le droit international ne peut en aucun cas justifier ou couvrir de tels actes, quels qu’en soient les motifs.
« Soit le droit international s’applique à tous, malgré ses imperfections, soit il est purement et simplement vidé de son sens », avertit Tunis, dénonçant une mise à l’écart délibérée des principes fondamentaux de la légalité internationale et un mépris croissant des règles communes.
La Tunisie insiste également sur la nécessité de ne pas détourner l’attention de crimes tout aussi graves, notamment la guerre d’extermination en cours contre le peuple palestinien. Le communiqué pointe du doigt certains médias qui, selon lui, passent sous silence les violations commises par Israël et concentrent toute la couverture sur la confrontation avec l’Iran. Une manœuvre perçue comme une tentative de briser la volonté du peuple palestinien de recouvrer ses droits légitimes.
« Cette volonté ne fléchira jamais tant que le peuple palestinien n’aura pas obtenu l’intégralité de ses droits et établi son État indépendant, souverain sur toute la Palestine, avec Al-Qods pour capitale », souligne la Tunisie.
Le message tunisien prend également une dimension plus large, en dénonçant l’effondrement progressif de l’ordre international hérité de la Seconde Guerre mondiale. Pour Tunis, l’avenir appartient aux peuples libres, porteurs de valeurs humaines universelles, aspirant à l’égalité réelle, au respect de leur droit à l’autodétermination et au rejet définitif de toute forme de discrimination.
Enfin, le communiqué critique une vision du monde encore marquée par une hiérarchisation entre « nations civilisées » et peuples considérés comme inférieurs, voire inhumains. Une conception que la Tunisie juge dépassée et dangereuse, surtout dans un contexte mondial encore marqué par les séquelles du colonialisme, les conflits entretenus et le pillage des ressources.
Au lendemain d’une opération militaire d’envergure contre des installations nucléaires iraniennes, le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, a affirmé que les États-Unis avaient « dévasté le programme nucléaire iranien ». Lancée dans la nuit du 21 au 22 juin, l’opération baptisée Marteau de minuit visait trois sites sensibles, dont l’installation souterraine de Fordo.
Saluant un « succès militaire éclatant », Hegseth a insisté sur la volonté de paix du président Donald Trump. « L’Iran devrait faire de même », a-t-il déclaré, accusant Téhéran d’avoir franchi une « ligne rouge » en s’engageant aux côtés d’Israël dans le conflit régional. Washington justifie cette action par la nécessité de bloquer l’accès de l’Iran à l’arme nucléaire.
Selon les premières évaluations, les frappes ont atteint leurs cibles avec précision, infligeant des dégâts importants aux installations clés. Le chef d’état-major américain a révélé que 14 bombes anti-bunker ont été larguées par des bombardiers furtifs B-2, sans rencontrer de résistance dans l’espace aérien iranien. Des sous-marins américains auraient également participé à l’opération, ciblant notamment des sites à Ispahan.
Le Pentagone se montre ferme : toute riposte iranienne sera accueillie par une réponse « encore plus puissante ». Tout en écartant l’hypothèse d’un changement de régime, Hegseth a réaffirmé que l’objectif restait strictement militaire – neutraliser l’infrastructure nucléaire.
Sur le plan diplomatique, les États-Unis affirment rester ouverts au dialogue. « Le président Trump est toujours prêt à une solution diplomatique », a souligné Hegseth, déplorant néanmoins l’absence de réaction de l’Iran aux multiples tentatives de négociation.
À travers ces déclarations, Washington réaffirme sa détermination à freiner toute avancée du programme nucléaire iranien, tout en maintenant une posture de dissuasion maximale face à toute menace dans la région.