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Heute — 04. Dezember 2025Haupt-Feeds

L’UGTT annonce la préparation d’une nouvelle grève générale

04. Dezember 2025 um 16:46

Le secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Sami Tahri, a annoncé que l’instance administrative du syndicat se réunira le 5 décembre pour fixer la date d’un nouveau mouvement de grève générale. 

Selon Tahri, la grève répond à trois revendications principales: l’instauration d’un véritable dialogue social, la défense du droit de négociation et du droit syndical, ainsi que le rejet de l’augmentation salariale prévue dans le projet de loi de finances 2026 pour les secteurs public et privé. Il a qualifié cette hausse de «nouveauté inacceptable» et a rappelé que l’UGTT avait adressé plus de 17 correspondances aux gouvernements successifs depuis l’ère Najla Bouden, sans obtenir de réponse ni d’engagement.

L’UGTT a également précisé que la prochaine marche se déroulera selon le rituel habituel: rassemblement à la place Mohamed-Ali.

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Noureddine Taboubi évoque la perspective d’une grève générale

04. Dezember 2025 um 13:15

Noureddine Taboubi, le secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), fait le constat de la dégradation de la situation sociale. Il s’est exprimé ainsi sur les ondes de Mosaïque fm, dans le cadre de la commémoration de l’assassinat de Farhat Hached, ce jeudi 4 décembre 2025. Il appelle néanmoins au dialogue, tout en soulignant que le Conseil national a acté le principe de la grève générale.

Noureddine Taboubi a précisé que le bureau administratif national de l’organisation, qui se réunira demain, examinera les décisions du Conseil national. Parmi lesquelles sera comprise celle relative à la grève générale. A cet égard, il a affirmé comme suit : « Notre principe demeure le dialogue, mais nous défendons notre droit syndical. »

Réagissant aux dispositions du PLF 2026, notamment à la hausse des salaires de 7 % dans le secteur public et privé, sans consultation de l’UGTT, il juge cette mesure inédite. Car, il estime qu’elle place ainsi le pouvoir exécutif dans la position d’être à la fois l’arbitre et de partie dans des négociations unilatérales.

Enfin, le secrétaire générale de la centrale syndicale, Noureddine Taboubi, a dénoncé la baisse du pouvoir d’achat des Tunisiens. Et ce, malgré l’annonce faite par l’Institut national de la statistique (INS) d’un taux d’inflation de 5 % en Tunisie.

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UGTT – Gouvernement : La grève générale en ligne de mire

04. Dezember 2025 um 10:15

La centrale syndicale hausse le ton : demain, vendredi 5 décembre, l’UGTT fixera la date d’une grève générale nationale, dénonçant un pouvoir qui refuse toute négociation et confirmant la montée du bras de fer avec le gouvernement, portée par des revendications sociales et syndicales jugées urgentes.

Sami Tahri, secrétaire général adjoint de l’Union générale tunisienne du travail, a indiqué que l’instance administrative se réunira le 5 décembre pour arrêter officiellement la date de la grève générale. L’annonce, relayée par les canaux officiels de la centrale, confirme l’escalade du conflit entre l’UGTT et le gouvernement.

L’UGTT dénonce un dialogue absent et une hausse « fantaisiste »

Selon Tahri, le mouvement de grève portera sur trois axes majeurs : l’exigence d’un véritable dialogue social, la défense du droit de négociation collective et du droit syndical, ainsi que le rejet de l’augmentation prévue dans le projet de loi de finances 2026 pour les secteurs public et privé. Il a qualifié cette hausse (3,8%) de « fantaisiste » et « inacceptable ».

Il précise que l’UGTT a adressé plus de 17 correspondances à plusieurs gouvernements, depuis celui de Najla Bouden, sans obtenir la moindre réponse. Pour lui, cette absence totale d’interaction n’est pas un simple blocage administratif mais le signe d’une stratégie assumée d’escalade.

Accusation de blocage institutionnel

Sami Tahri a vivement critiqué ce qu’il décrit comme un refus persistant du dialogue de la part des autorités. Selon lui, le pouvoir exécutif cherche à marginaliser les organisations sociales et syndicales, traduisant une crise profonde dans les relations entre l’État, la société civile et les acteurs du monde du travail.

La marche organisée le 4 décembre s’inscrira dans un parcours symbolique : rassemblement à la place Mohamed Ali, puis déplacement vers plusieurs quartiers avant d’atteindre le mausolée du martyr. Le secrétaire général Noureddine Taboubi y prononcera un discours, suivi d’une cérémonie de recueillement et de la lecture de la Fatiha. Cette commémoration rappelle chaque année le transfert de la dépouille du martyr de Kerkennah vers Tunis.

Une tension sociale qui s’aggrave

Dans un climat marqué par un dialogue institutionnel quasi inexistant, l’UGTT estime que la gouvernance actuelle glisse vers l’unilatéralisme et l’exclusion. La centrale syndicale affirme que seule une négociation réelle, respectueuse des droits et des revendications populaires, peut éviter que le pays ne s’enfonce davantage dans une crise politique et sociale durable.

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Gestern — 03. Dezember 2025Haupt-Feeds

Agroalimentaire et commerce : La grève générale du 10 décembre se confirme

03. Dezember 2025 um 11:49

Les employés des secteurs de l’agroalimentaire et du commerce se dirigent vers une grève sectorielle générale annoncée pour le 10 décembre.

La décision, actée lors de la réunion de la commission administrative sectorielle du 13 novembre, s’inscrit dans un climat de tension sociale entretenu depuis plusieurs semaines.

Aucune ouverture au dialogue

Selon Mohamed Barkati, secrétaire général intérimaire de la Fédération générale de l’industrie alimentaire, du tourisme et du commerce, aucune démarche n’a été entamée par les autorités ou la partie patronale pour convoquer les syndicats à la table des négociations.

Il affirme sur les colonnes d’Echaâb News, organe de presse de l’UGTT, que, faute d’échanges constructifs, les travailleurs estiment que la grève constitue aujourd’hui l’unique moyen de défendre leur droit à une revalorisation salariale.

La mobilisation reste totale dans les structures professionnelles concernées. Les militants et adhérents de la centrale syndicale considèrent que l’absence de dialogue social justifie un passage à l’action.

Les préparatifs s’intensifient au sein des unions régionales, où les assemblées du personnel se succèdent afin d’assurer une adhésion massive au mouvement.

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Pouvoir d’achat en baisse : la hausse des salaires intégrée pour la première fois dans la loi de finances

Von: walid
02. Dezember 2025 um 11:30
Pouvoir d’achat en baisse : la hausse des salaires intégrée pour la première fois dans la loi de finances

L’expert économique et professeur universitaire, Ridha Chkandali, a déclaré ce mardi que « 6 % représentent le taux optimal d’augmentation des salaires, comme minimum, et peuvent permettre d’atteindre un équilibre minimal entre les besoins des citoyens et les capacités budgétaires ». Dans une déclaration à la radio Jawhara FM, Chkandali a précisé que « le […]

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Hedia Arfaoui : “Les augmentations salariales du privé relèvent du dialogue social”

01. Dezember 2025 um 08:59

Les augmentations de salaires devraient émaner d’une négociation collective entre les partenaires sociaux et le gouvernement. C’est ce qu’a rappelé via son post Fb, Hedia Arfaoui, secrétaire générale adjointe chargée des relations arabes et internationales à l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), et membre du conseil d’administration du Bureau international du travail.

Elle est revenue sur la convention internationale n° 98 sur le droit d’organisation et de négociation collective, ainsi que sur la n° 154 relative à la promotion de la négociation collective. Lesquelles consacrent un principe fondamental : la fixation des salaires dans le secteur privé, y compris les augmentations périodiques, qui relève exclusivement de la négociation collective entre partenaires sociaux.

Elle a rappelé que cette fixation ne doit pas être imposée par une intervention législative de l’État. “Ainsi, dans le secteur privé, les augmentations de salaire ne sont ni décidées par la loi ni par le Parlement, mais uniquement déterminées par des accords issus du dialogue social”, ajoute-t-elle.

Et de poursuivre : “Toutefois, ce principe connaît une exception importante concernant le salaire minimum garanti. Ce dernier constitue un outil de protection à la fois sociale et économique. Dans ce domaine, l’État peut intervenir par la réglementation et la législation afin d’assurer une protection minimale aux salariés les plus vulnérables.”

Et de conclure : “En revanche, tous les autres salaires et leurs augmentations demeurent soumis aux mécanismes de la négociation collective, conformément à la législation nationale et aux normes internationales du travail.”

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Banques en Tunisie : l’UGTT menace une deuxième grève générale

28. November 2025 um 17:48
Banques en Tunisie : l’UGTT menace une deuxième grève générale

La Fédération générale des banques et des établissements financiers, affiliée à l’UGTT, a averti vendredi 28 novembre 2025 qu’une deuxième grève générale pourrait être déclenchée dans le secteur. Dans un communiqué signé par son secrétaire général Ahmed Jaziri, la fédération dénonce une situation sociale « explosive » et accuse le Conseil bancaire et financier de […]

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PLF2026 | L’UGTT menace d’une grève générale

28. November 2025 um 11:09

L’Union générale tunisienne du travail (UGTT) s’oppose fermement au projet de loi de finances 2026 (PLF2026) et brandit la menace d’une grève générale, contestant notamment l’article 15 prévoyant un décret fixant les augmentations de salaires dans les secteurs public et privé, y compris les pensions, pour les années 2026, 2027 et 2028.

Latif Belhedi

L’alerte a été donnée par Sami Tahri, secrétaire général adjoint et porte-parole de l’UGTT, qui a déclaré à Express FM que l’inclusion de cette disposition dans le projet budgétaire constituerait une violation du mécanisme de consultation et une ingérence de l’État dans les négociations salariales, après des années de blocage du dialogue social dénoncé par le syndicat.

L’UGTT a officiellement demandé le retrait de l’article 15 et l’ouverture immédiate de négociations urgentes sur les salaires et les pensions du secteur public.

Concernant le secteur privé, elle insiste sur la reprise des négociations avec l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica), la centrale patronale, pour 2025 et l’ouverture de celles pour 2026.

Rupture du dialogue

La prochaine réunion de la direction syndicale, prévue le 5 décembre, pourrait fixer la date d’une éventuelle grève générale, rappelant une position déjà adoptée par le Conseil national en 2024, si le  blocage du dialogue social se poursuit.

Sur le plan institutionnel, les discussions parlementaires autour de l’article 15 du PLF 2026 se heurtent également à l’interprétation du gouvernement : le ministre des Affaires sociales, Issam Lahmar, a affirmé ces dernières semaines que l’approche du texte budgétaire en matière d’augmentations salariales est conforme aux procédures légales. Cette position a été rejetée par l’UGTT, qui souligne le rôle central de la négociation collective et rappelle la possibilité de recours devant le tribunal administratif contre tout décret ayant un impact sur les échelles de salaires couvertes par des conventions collectives.

Rappelons que cette polémique intervient sur un fond de quasi-rupture du dialogue entre le pouvoir exécutif (présidences de la république et du gouvernement) et la centrale syndicale. Celle-ci n’admet pas d’être écartée des négociations salariales auxquelles, traditionnellement, elles participaient activement en tant que porte-voix des salariés. Or, depuis l’avènement de Kaïs Saïed au Palais de Carthage, les décisions relatives aux salaires et aux pensions sont devenues du seul ressort de l’exécutif, qui les prenait et les annonçait de manière unilatérale.

Syndicalisme et politique

C’est une rupture par rapport à une tradition de dialogue social qui remonte aux années 1970 et qui impliquait le trois principaux protagonistes : le gouvernement, le patronat et le syndicat. Les négociations, qui avaient lieu à un rythme triannuel, étaient couronnées par une décision tripartite annoncée en grande pompe lors d’un événement national.

Le président Saïed, qui regarde d’un mauvais œil ce qu’il considère comme une interférence de l’UGTT dans les affaires politiques, cherche, depuis 2021, à réduire le rôle et le champ de manœuvre de la centrale syndicale. Laquelle, adossée à une forte assise populaire, revendique un rôle historique dans le mouvement de libération nationale et l’édification de l’Etat républicain moderne.

Le Prix Nobel de la Paix qu’elle reçut en 2015 (avec trois autres organisations nationale : Utica, LTDH et Conseil de l’Ordre des avocats), et ce pour sa participation au dialogue national ayant sorti le pays d’une impasse politique, l’a confortée dans ce rôle auquel elle s’attache fortement.

Par ailleurs, son opposition déclarée au régime mis en place par le locataire du Palais de Carthage au lendemain de la proclamation de l’état d’exception le 21 juillet 2021, et sa dénonciation récurrente des procès politiques initiés dans le pays depuis février 2023 n’ont pas arrangé son cas aux yeux de Saïed, qui semble déterminé à lui couper les ailes.

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Article 15 de la Loi de finances : La grève générale évoquée par l’UGTT

27. November 2025 um 12:50

L’inclusion de l’article 15 dans le projet de Loi de finances 2026, prévoyant le gel ou la fixation par décret des augmentations salariales dans les secteurs public et privé, suscite une vive réaction de l’UGTT. La centrale syndicale y voit une ingérence directe de l’État dans la négociation collective et menace de recourir à une grève générale si le texte est maintenu sans concertation.

Lors d’une interview accordée à Express FM, Sami Tahri, secrétaire général adjoint et porte-parole de l’UGTT, a dénoncé l’article 15 comme un recul inédit des droits syndicaux. Pour lui, il s’agit d’une attaque directe contre le principe même de négociation entre partenaires sociaux : « Ce n’est pas seulement une première — c’est un message clair : l’État ne veut plus des syndicats », a-t-il affirmé.

Convocation du Conseil national

L’article 15 ne concerne pas uniquement le secteur public : il inclut également les salaires du secteur privé, ce que l’UGTT considère comme inacceptable. Selon Sami Tahri, il s’agit d’un mécanisme destiné à neutraliser les syndicats et à confier au pouvoir exécutif ou législatif le contrôle exclusif des décisions salariales, sans concertation avec les représentants des travailleurs.

Cette approche, poursuit le syndicaliste, traduit un recul du droit constitutionnel et conventionnel au dialogue social, mis en œuvre par un texte financier plutôt que par des négociations collectives, mettant ainsi en péril des décennies de dialogue social tunisien.

Grève générale envisagée

Face à ce qu’il qualifie de fermeture définitive du dialogue, Sami Tahri annonce que l’UGTT envisage de convoquer son Conseil national dès début décembre, et que la grève générale n’est pas exclue si l’article 15 est maintenu sans modifications.

« Nous n’avons plus d’autre choix que de défendre les droits constitutionnels des travailleurs », a-t-il affirmé, rappelant que la porte du dialogue reste fermée depuis plusieurs mois malgré les démarches répétées de la centrale syndicale.

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Tunisie–UE : Bruxelles rappelle les règles diplomatiques après la mise au point de Carthage

27. November 2025 um 11:59

La Commission européenne a réagi à la convocation de l’ambassadeur de l’UE en Tunisie par le président Kaïs Saïed, suite à sa rencontre avec le secrétaire général de l’UGTT.

Bruxelles insiste sur les usages diplomatiques et rappelle que le dialogue avec des acteurs de la société civile ou du monde syndical fait partie intégrante du rôle des diplomates.

Une convocation au palais de Carthage qui fait réagir Bruxelles

Le 25 novembre 2025, le président Kaïs Saïed a convoqué Giuseppe Perrone, ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, pour lui signifier une protestation officielle. La présidence a estimé que la rencontre entre le diplomate et Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’UGTT, constituait une violation des usages diplomatiques, menée en dehors des canaux officiels de l’État tunisien.

Selon le communiqué de Carthage, l’ambassadeur est tenu, en tant que représentant plénipotentiaire, de respecter strictement les normes encadrant ses relations avec les institutions tunisiennes.

Cette mise au point survient après plusieurs rencontres de Giuseppe Perrone avec des acteurs sociaux et économiques, dont Samir Majoul, président de l’Utica, visant à renforcer le dialogue entre la société civile et l’Union européenne.

La réponse de Bruxelles : le rôle naturel des diplomates

Mercredi 26 novembre 2025, lors du point de presse quotidien, le porte-parole de la Commission européenne, Anouar El Anouni, a souligné que les diplomates dialoguent naturellement avec un large éventail d’interlocuteurs, y compris les syndicats et les organisations de la société civile, qui contribuent au renforcement de la coopération bilatérale.

Il a rappelé le rôle historique de l’UGTT, membre du Quartet du dialogue national honoré par le prix Nobel de la paix 2015, pour sa contribution à l’instauration de la démocratie en Tunisie. Pour Bruxelles, ces contacts font partie intégrante de la mission diplomatique, même s’ils ne remplacent pas les canaux officiels.

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L’Union européenne répond au président Kaïs Saïed

27. November 2025 um 09:56

En réaction aux protestations exprimées par le président Kaïs Saïed à l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) Giuseppe Perrone, le porte-parole de l’UE, Anouar El Anouni, a fait la déclaration suivante, lors de la conférence de presse du mercredi 26 novembre 2025, à Bruxelles…

«L’Union européenne prend note des messages transmis par le président Saïed lors de sa rencontre hier avec notre ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie.

L’Union européenne rappelle qu’il est courant et cela fait partie de leurs fonctions, que les diplomates, où qu’ils se trouvent dans le monde, dialoguent avec un large éventail d’interlocuteurs dans leur pays d’accueil.

Cela inclut également les contacts avec les organisations de la société civile qui peuvent grandement contribuer à renforcer la coopération bilatérale et à améliorer la qualité du dialogue.

Je vais également rappeler ici qu’il me semble que le Prix Nobel de la Paix en 2015 a été décerné au Quartette du Dialogue National Tunisien, dont faisait partie l’Union générale tunisienne du travail, pour , je cite : ‘‘sa contribution décisive à l’instauration d’une démocratie pluraliste en Tunisie’’, selon le comité Nobel de la Paix.»

Le porte-parole de l’UE fait ici allusion à la récente rencontre de M. Perrone avec Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’UGTT, rencontre qui semble avoir été reprochée par le président Saïed à l’ambassadeur européen, y voyant une ingérence dans les affaires intérieures et une atteinte à la souveraineté tunisiennes.

On sait que les relations entre le Palais de Carthage et la centrale syndicale tunisienne ne sont pas au beau fixe (c’est un euphémisme) – elle ne l’ont d’ailleurs presque jamais été, bien avant l’accession de Kaïs Saïed à la présidence -, mais on n’ose pas penser que le chef de l’Etat tienne autant rigueur à Taboubi, au point de risquer de provoquer, à cause de lui, un malentendu avec son principal partenaire et soutien sur le plan international, l’UE en l’occurrence. A moins que le reproche fait à M. Perrone ne porte sur un autre sujet… Les éclaircissements du Palais de Carthage seraient donc les bienvenues.

I. B.  

 

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Tunisie : L’UGTT réagit à la convocation de l’ambassadeur de l’UE

27. November 2025 um 07:53

Le porte-parole de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Sami Tahri, est revenu mercredi 26 novembre 2025 sur la polémique née de la rencontre entre l’ambassadeur de l’Union européenne et la centrale syndicale. Il a exprimé son étonnement face à la réaction jugée “impulsive” de la présidence de la République, qui s’est montrée irritée après l’entretien tenu au siège de l’UGTT.

Sami Tahri rappelle qu’il s’agit d’une pratique courante dans les usages diplomatiques. L’UGTT reçoit régulièrement des délégations étrangères, des ambassadeurs et des missions internationales souhaitant entendre la position de l’organisation sur la situation économique et sociale en Tunisie. Il précise que ces réunions sont systématiquement annoncées et transparentes.

Selon lui, la visite du diplomate européen s’inscrivait dans un cadre strictement économique et social. Elle visait à échanger sur les difficultés que traverse le pays, à défendre les intérêts de la Tunisie et à explorer les possibilités de soutien, sans jamais aborder le champ politique. Il souligne que l’ambassadeur de l’Union européenne a auparavant rencontré d’autres organisations nationales dans le même esprit.

Pour Sami Tahri, la réaction de la présidence trahit une volonté de restreindre l’espace de dialogue autour de l’UGTT. Il y voit une tentative de mettre sous pression une organisation qui, dit-il, travaille à la défense des droits économiques et sociaux des Tunisiens.

Cette crispation intervient dans un contexte de tensions entre la centrale syndciale et le gouvernement, marqué par l’absence de réponse gouvernementale aux dix-sept correspondances adressées depuis 2022 pour relancer le dialogue. L’UGTT attend la réunion de son instance administrative le 5 décembre pour fixer la date d’une grève nationale.

Ferme rappel à l’ordre

Le président de la République, Kaïs Saïed, a convoqué le 25 novembre au palais de Carthage Giuseppe Perrone, ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, pour lui signifier un vif mécontentement.

Selon la présidence, cette convocation intervient en réaction à ce qu’elle considère comme un non-respect des règles diplomatiques et un dépassement des cadres de coopération institutionnelle.

Le chef de l’État a adressé à son interlocuteur une protestation jugée particulièrement ferme, dénonçant des initiatives ou des prises de contact effectuées en dehors des voies officielles. Pour Carthage, un ambassadeur accrédité auprès de l’État tunisien et de ses institutions est tenu de s’inscrire dans les usages diplomatiques établis, sans déroger aux canaux formels ni aux protocoles en vigueur.

Lire aussi : Kais Saïed convoque et recadre fermement l’ambassadeur de l’UE

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Tunisie : UGTT, avocats et LTDH se concertent pour un dialogue sur la situation nationale

26. November 2025 um 12:54

Une rencontre a eu lieu ce mercredi 26 novembre entre Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’UGTT, Boubaker Ben Thabet, bâtonnier de l’Ordre des avocats, et Bassem Trifi, président de la LTDH. L’objectif : échanger sur les derniers développements nationaux et préparer un dialogue commun pour résoudre les problèmes persistants dans plusieurs secteurs.

Renforcer le dialogue social et démocratique

Selon la LTDH, la réunion a porté sur la mise en place d’initiatives concertées pour traiter les questions sociales, économiques et relatives aux droits humains. Les participants ont insisté sur la nécessité d’un dialogue constructif afin de préserver les acquis de l’État social et démocratique et de consolider l’unité nationale.

Renforcement de l’action collective

L’UGTT a indiqué sur sa page Facebook que cette rencontre a permis de réaffirmer la volonté des trois parties de renforcer l’action commune. L’objectif est de coordonner leurs efforts pour trouver des solutions efficaces aux défis actuels et améliorer la situation dans différents secteurs clés du pays.

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Tunisie: L’UGTT, les avocats et la LTDH unissent leurs forces

Von: walid
26. November 2025 um 13:29
Tunisie: L’UGTT, les avocats et la LTDH unissent leurs forces

La concertation autour de la situation sur la scène nationale et de ses derniers développements a été au centre d’une rencontre tenue ce mercredi entre Noureddine Taboubi, secrétaire général de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT), Boubaker Ben Thabet, bâtonnier de l’Ordre national des avocats, et Bassem Trifi, président de la Ligue tunisienne des droits […]

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Marche syndicale à Tunis le 4 décembre pour honorer Farhat Hached

25. November 2025 um 12:17

À l’occasion du 73e anniversaire de l’assassinat de Farhat Hached, figure emblématique du syndicalisme tunisien, l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) appelle à une grande marche commémorative dans le Grand-Tunis le 4 décembre prochain.

La mobilisation vise à rendre hommage au fondateur de la centrale syndicale et à rappeler son rôle dans la lutte anticoloniale et pour les droits des travailleurs.

Un parcours symbolique au cœur de la capitale

Selon un communiqué de l’UGTT, le rassemblement commencera à 11 heures place Mohamed Ali Hammi, avant de parcourir successivement l’avenue Mongi Slim, Bab Souika et l’avenue Bab Bnet, pour se terminer au mausolée de Farhat Hached à la Kasbah.

Le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Tabboubi, prononcera un discours en hommage au leader syndical, mettant en lumière son engagement pour la justice sociale et son rôle historique dans la construction du syndicalisme moderne en Tunisie.

Farhat Hached : un symbole du syndicalisme et de l’indépendance

Fondateur de l’UGTT en 1946, première organisation syndicale en Afrique et dans le monde arabe, Farhat Hached s’est imposé comme une figure centrale de la lutte contre le colonialisme français.

Son assassinat, le 5 décembre 1952, attribué à l’organisation coloniale « La Main Rouge », a marqué l’histoire du mouvement ouvrier tunisien et demeure un symbole fort de résistance et de courage.

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UGTT : les enseignants du secondaire boycotteront les évaluations dès le 2ᵉ trimestre

23. November 2025 um 22:25
UGTT : les enseignants du secondaire boycotteront les évaluations dès le 2ᵉ trimestre

La Fédération générale de l’enseignement secondaire, réunie le 16 novembre 2025 au siège de l’UGTT, a tiré la sonnette d’alarme quant à la dégradation profonde du secteur éducatif et annoncé une série d’actions protestataires. Dans son communiqué du 23 novembre, elle dénonce l’effritement du pouvoir d’achat des enseignants, la remise en cause des droits syndicaux […]

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Tunisie : Préavis de grève dans treize secteurs pour le 10 décembre

20. November 2025 um 09:04

La Fédération générale des industries alimentaires, du tourisme, du commerce et de l’artisanat a annoncé une grève générale sectorielle pour le 10 décembre 2025, après l’échec des négociations salariales pour l’année en cours.

En coordination avec le département du secteur privé de l’UGTT, elle a transmis des préavis couvrant treize secteurs stratégiques, estimant que la situation sociale « ne permet plus ni retard ni tergiversation ».

Un appel à la grève face à l’enlisement des discussions

Dans son communiqué, la Fédération affirme mettre en œuvre les résolutions de son instance administrative réunie le 13 novembre. Le blocage des discussions sur les majorations salariales pour 2025 est présenté comme la cause principale du mouvement.

Pour la Centrale syndicale, le pouvoir d’achat des travailleurs continue de s’éroder, tandis que les engagements patronaux tardent à se concrétiser. D’où la décision d’une action coordonnée dans l’ensemble des branches relevant de la Fédération, avec un objectif clair : obtenir un accord salarial avant la fin de l’année.

Treize secteurs mobilisés le 10 décembre

La grève annoncée aura un impact large, touchant toute une chaîne de production, de transformation et de distribution. Les secteurs concernés sont les minoteries ; les boulangeries ; la fabrication et le commerce des boissons alcoolisées ; les pâtes alimentaires et couscous ; les conserves, semi-conserves et emballage des huiles ; la torréfaction du café ; la production du lait et ses dérivés ; la confiserie, biscuit, chocolat et pâtisserie ; le commerce de gros, semi-gros et détail ; les grandes, moyennes et petites surfaces commerciales ; les boissons gazeuses non alcoolisées, jus et eaux minérales ; les restaurants, cafés et établissements similaires ; les salines tunisiennes.

L’ampleur des secteurs concernés laisse présager une journée de perturbation notable dans l’approvisionnement alimentaire et les services de restauration.

La Fédération explique que ce mouvement est un message adressé aux employeurs et aux fédérations patronales : elles doivent « respecter leurs engagements » et débloquer les négociations en cours.

Dans un contexte de hausse continue des prix et d’inquiétude croissante parmi les salariés, l’UGTT durcit progressivement son discours et laisse entendre qu’elle pourrait étendre la mobilisation si aucun progrès n’est enregistré d’ici décembre.

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Tunisie : Grève générale du secteur privé à Sfax

18. November 2025 um 11:01

Sfax a observé ce mardi une grève générale du secteur privé, déclenchée par l’absence des négociations salariales et l’impasse du dialogue social. Une grève initiée par l’UGTT.

La journée du 18 novembre a marqué un nouvel épisode de tension sociale : à Sfax, l’Union régionale de l’UGTT a maintenu une grève générale dans les entreprises privées, dénonçant l’arrêt des négociations salariales pour 2025-2027, la Centrale syndicale accusant le gouvernement d’avoir bloqué les discussions malgré des engagements antérieurs..

Dialogue social à l’arrêt

Cette grève a concerné les entreprises du secteur privé, dont les salariés se sont rassemblés à la maison de l’UGTT avant de se diriger vers le gouvernorat.

Un mouvement s’inscrit dans la démarche de l’UGTT, celle-ci dénonçant que l’État ait mis fin unilatéralement au cycle de négociations pourtant obligatoire et l’accusant de vouloir imposer des augmentations salariales sans discussions tripartites, une démarche qualifiée « d’inédite depuis 1973 ».

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L’UGTT maintient la grève générale du 18 novembre à Sfax après l’annonce d’un décret sur les salaires

14. November 2025 um 10:00

La centrale syndicale régionale de Sfax confirme la tenue d’une grève générale le 18 novembre. Une décision qui intervient dans un climat social tendu, après l’annonce gouvernementale d’un décret fixant les augmentations salariales pour les trois prochaines années sans passer par les négociations habituelles.

La réaction syndicale à un tournant social majeur

L’Union régionale de l’UGTT à Sfax ne fera pas marche arrière. Son secrétaire général adjoint, Mohamed Abbas, a confirmé vendredi 14 novembre, sur Jawhara FM, que la grève générale prévue le 18 novembre sera maintenue.

Cette annonce intervient dans un contexte de crispation nationale autour du projet du ministère des Affaires sociales de fixer par décret les augmentations salariales pour les secteurs public et privé, ainsi que les pensions de retraite, sur une période de trois ans.

En optant pour un texte réglementaire, le gouvernement entend établir les montants et pourcentages sectoriels sans passer systématiquement par la voie traditionnelle du dialogue social. Seuls certains secteurs couverts par des conventions collectives pourraient continuer à négocier.

Les négociations salariales de 2025 à l’arrêt

Pour l’UGTT de Sfax, cette démarche marque un recul du cadre institutionnel de concertation. Mohamed Abbas a rappelé que les discussions engagées pour les augmentations de 2025 ont été interrompues, accusant le ministère des Affaires sociales d’être à l’origine de cette suspension.

La centrale syndicale estime que la décision gouvernementale contourne les mécanismes de négociation jugés essentiels à l’équilibre social.

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