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Gestern — 14. September 2025Haupt-Feeds

ESET Research découvre PromptLock, le premier ransomware piloté par l’intelligence artificielle

Von: hechmi
14. September 2025 um 19:53
  • ESET identifie PromptLock, un ransomware inédit exploitant l’IA générative pour ses opérations.
  • Ce malware utilise un modèle de langage local générant automatiquement des scripts Lua malveillants compatibles tous systèmes (Windows, Linux, macOS).
  • PromptLock s’appuie sur un modèle gratuit via API, déployant les scripts directement sur l’appareil ciblé.
  • Grâce à des instructions préprogrammées, il décide automatiquement d’exfiltrer ou de chiffrer les données.
  • Malgré son statut de preuve de concept, PromptLock constitue une menace concrète.

CybersecuriteESET identifie PromptLock, un ransomware révolutionnaire exploitant l’intelligence artificielle générative. Ce malware intègre un modèle de langage pour générer automatiquement des scripts malveillants et décider de façon autonome quels fichiers cibler, marquant une évolution majeure des cyberattaques.

L’émergence d’outils comme PromptLock met en évidence un changement significatif dans le paysage des cybermenaces“, explique Anton Cherepanov, chercheur senior chez ESET ayant analysé le malware avec son collègue Peter Strýček.

PromptLock génère des scripts Lua multiplateformes (Windows, Linux, macOS) qui analysent les fichiers locaux. Grâce à des invites prédéfinies, l’IA détermine automatiquement s’il faut exfiltrer ou chiffrer les données. Une fonction destructrice existe mais demeure inactive.

Développé en Golang avec un chiffrement SPECK 128 bits, ce ransomware a déjà été détecté sur VirusTotal. ESET le considère comme une preuve de concept représentant néanmoins une menace réelle.

<< Avec l’aide de l’IA, le lancement d’attaques sophistiquées est devenu beaucoup plus facile, éliminant ainsi le besoin d’équipes de développeurs qualifiés >>, précise Cherepanov. << Un modèle d’IA bien configuré est désormais suffisant pour créer des logiciels malveillants complexes et auto-adaptables. Si elles sont correctement mises en œuvre, ces menaces pourraient compliquer considérablement la détection et rendre le travail des défenseurs considérablement plus difficile. >>

Le malware exploite un modèle de langage gratuit via API pour générer directement les scripts sur l’appareil infecté. La note de rançon contient une adresse Bitcoin prétendument liée à Satoshi Nakamoto.

ESET a divulgué les détails techniques de sa découverte pour sensibiliser la communauté des défenseurs en cyber sécurité. Le malware est référencé sous l’appellation Filecoder.PromptLock.A.

À propos d’ESET

ESET® entreprise européenne de cybersécurité reconnue mondialement, se positionne comme un acteur majeur dans la protection numérique grâce à une approche technologique innovante et complète. Fondée en Europe et disposant de bureaux internationaux, ESET combine la puissance de l’intelligence artificielle et l’expertise humaine pour développer des solutions de sécurité avancées, capables de prévenir et contrer efficacement les cybermenaces émergentes, connues et inconnues. Ses technologies, entièrement conçues dans l’UE, couvrent la protection des terminaux, du cloud et des systèmes mobiles, et se distinguent par leur robustesse, leur efficacité et leur facilité d’utilisation, offrant ainsi une défense en temps réel 24/7 aux entreprises, infrastructures critiques et utilisateurs individuels. Grâce à ses centres de recherche et développement et son réseau mondial de partenaires, ESET propose des solutions de cybersécurité intégrant un chiffrement ultra-sécurisé, une authentification multifactorielle et des renseignements approfondis sur les menaces, s’adaptant constamment à l’évolution rapide du paysage numérique.   

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Ramzi Houidi, fondateur d’Inveep : “Nous voulons libérer les entrepreneurs de la paperasse”

12. September 2025 um 07:26

Dans un écosystème entrepreneurial où tout se compte en fractions de secondes, Inveep ambitionne de révolutionner la gestion des startups et PME. Il s’agit de centraliser toutes les opérations — de l’administratif à l’analyse en temps réel — et d’y intégrer l’intelligence artificielle. Grâce à la plateforme Inveep, les dirigeants sont libérés des contraintes chronophages et peuvent s’investir dans les stratégies de développement, innover et créer.

Détails dans l’entretien ci-après avec le fondateur Ramzi Houidi.

Pourquoi avoir créé Inveep ? Y a-t-il un problème précis ou une frustration que vous avez voulu résoudre en priorité ?

Nous avons voulu répondre à un problème majeur : la gestion fragmentée et chronophage des opérations dans les startups et PME. Trop souvent, les dirigeants jonglent entre plusieurs outils, ce qui entraîne des pertes de temps, des erreurs et un manque de visibilité en temps réel. Inveep centralise toutes les fonctions essentielles — gestion, analyse, suivi, et même détection intelligente via caméra — dans un écosystème unique et intuitif.

Quand vous regardez les startups aujourd’hui, quel est selon vous leur plus grand défi en matière de gestion ?

Le plus grand défi est de maintenir un équilibre entre le pilotage stratégique et la gestion opérationnelle quotidienne. Les fondateurs sont souvent noyés par l’administratif, au détriment de l’innovation. Ils manquent également d’outils capables de leur fournir des données claires et exploitables en temps réel avec contrôle détaillé.

Comment définiriez-vous la philosophie d’Inveep en une phrase clé ?

Simplifier la gestion pour libérer l’innovation. Concrètement, si je suis fondateur d’une startup et que je démarre avec Inveep demain, que va-t-il changer dans ma gestion au bout d’un mois ? En un mois, vous aurez centralisé vos opérations, réduit vos tâches administratives répétitives de plus de 40%, et bénéficié d’une vision claire sur vos indicateurs clés. Vous pourrez ainsi consacrer davantage de temps à développer vos produits et votre clientèle.

Quelles sont les fonctionnalités phares qui vous distinguent des autres solutions de gestion déjà sur le marché ?

Nos atouts majeurs :

  • Intégration d’une IA de détection via caméras intelligentes pour le suivi des stocks, produits et comportements.
  • Gestion centralisée : CRM, facturation, suivi de commandes, gestion de stock, espace client et fournisseur.
  • Analyse en temps réel et reporting automatisé.
  • Adaptabilité à différents secteurs grâce à des modules personnalisables.

 L’outil promet de réduire les coûts et d’augmenter la productivité. Avez-vous des exemples ou des chiffres qui illustrent cet impact ?

Chez nos clients pilotes, nous avons réduit le temps de traitement administratif de 45% et les coûts opérationnels de 20% en moyenne sur trois mois. Par exemple, un commerce de gros équipé d’Inveep a économisé environ 1 200 dinars par mois en réduisant les erreurs de gestion de stock.

Simplifier la gestion pour libérer l’innovation : c’est notre credo. Les entrepreneurs ne devraient pas perdre leurs soirées dans la paperasse.

Comment convaincre une jeune entreprise, souvent débordée et prudente sur les dépenses, d’investir dans votre solution ?

Nous proposons un modèle flexible, sans investissement initial lourd, et un retour sur investissement rapide grâce aux économies réalisées et au gain de productivité. Nos formules sont adaptées aux besoins et à la taille de chaque entreprise.

Quels retours ou témoignages d’utilisateurs ont le plus marqué depuis le lancement ?

Un utilisateur nous a confié : « Avant Inveep, je passais mes soirées à gérer la paperasse et contrôle mes point de vente. Aujourd’hui, je rentre chez moi à 18h, et j’ai augmenté mes ventes de 25% en trois mois avec contrôle en temps réel de mes affaires ».

Votre plateforme vise une gestion globale : comment gérez-vous l’adaptation aux besoins très différents selon les secteurs d’activité ?

Nous avons conçu Inveep comme une solution modulaire. Chaque entreprise peut activer uniquement les fonctionnalités qui correspondent à ses besoins, et nos équipes adaptent l’interface et les automatisations à chaque secteur.

Trop de startups se noient dans l’administratif. Inveep a été conçu pour centraliser toutes les fonctions clés et offrir une visibilité en temps réel, afin que les dirigeants reprennent le contrôle de leur stratégie.

Quelle a été la fonctionnalité la plus difficile à concevoir ou à intégrer dans Inveep ?

L’intégration de l’IA de détection en temps réel à partir de flux vidéo. Il a fallu optimiser le traitement pour que les analyses soient rapides, précises, et ne nécessitent pas d’infrastructure lourde.

Cherchez-vous à collaborer avec des incubateurs, accélérateurs ou fonds d’investissement pour accélérer votre déploiement ?

Oui, nous sommes ouverts aux partenariats stratégiques avec des incubateurs et investisseurs qui partagent notre vision et peuvent nous aider à accélérer notre déploiement international. Dans cinq ans, voyez-vous Inveep comme un outil incontournable des startups, ou bien comme une solution adaptée aussi aux PME plus matures ?

Nous voyons Inveep comme une solution incontournable pour les startups et les PME, mais aussi pour les entreprises plus matures qui souhaitent moderniser leur gestion et intégrer l’IA dans leurs opérations.

 La centralisation des données est une force mais aussi un risque : comment garantissez-vous la sécurité et la confidentialité des informations clients ?

Nous utilisons un chiffrement de bout en bout, des serveurs sécurisés, et des politiques strictes de gestion des accès. Les données appartiennent entièrement à nos clients et ne sont jamais exploitées à d’autres fins.

Un utilisateur nous a confié : avant Inveep, je passais mes soirées à contrôler mes points de vente. Aujourd’hui, je rentre chez moi à 18h, et mes ventes ont augmenté de 25 % en seulement trois mois.

En quoi votre solution peut aider les entrepreneurs à se concentrer sur l’innovation plutôt que sur la gestion administrative ?

En automatisant les tâches répétitives, en centralisant les informations, et en offrant des tableaux de bord clairs, nous libérons un temps précieux que les entrepreneurs peuvent consacrer à la création, à la R&D et au développement commercial.

Si vous deviez imaginer l’entreprise « parfaite » gérée avec Inveep, à quoi ressemblerait-elle ?

Une entreprise agile, capable de prendre des décisions éclairées en temps réel grâce à des données fiables, et où chaque collaborateur est concentré sur la valeur ajoutée plutôt que sur la paperasse. Notre approche modulaire, notre intégration poussée de l’IA et notre modèle nous place en tant qu’allié stratégique pour toutes les entreprises, de la jeune pousse à la PME établie. Nous ambitionnons de replacer l’humain et l’innovation au cœur du développement, en laissant la gestion aux mains d’outils intelligents.

Avez-vous réalisé des levées de fonds ?

Nous avons démarré en autofinancement et sommes actuellement en discussions avec plusieurs investisseurs pour accélérer notre croissance.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • Inveep centralise la gestion des startups et PME dans une plateforme unique.
  • L’outil intègre CRM, facturation, gestion de stock, reporting automatisé et IA de détection.
  • Objectif : réduire le temps perdu sur l’administratif et libérer l’innovation.
  • Les clients pilotes constatent jusqu’à 45 % de gain de temps et 20 % d’économies de coûts.
  • Témoignages : une hausse des ventes de 25 % en trois mois.
  • Modèle flexible, ROI rapide et sécurité des données renforcée.

Plus : La Tunisie Qui Gagne

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L’IA à l’école : opportunité ou menace pour l’éducation ?

Von: hechmi
11. September 2025 um 19:43
France IA
image d’illustration

Face au développement rapide de l’intelligence artificielle, en particulier des outils génératifs, le ministère de l’Éducation a élaboré un cadre éthique et juridique destiné à guider leur utilisation à l’école. Fruit d’une consultation nationale menée entre janvier et mai 2025, ce texte vise à apporter des réponses claires aux enseignants, élèves et personnels administratifs.

Les promesses et les risques

L’IA offre de nombreuses potentialités pédagogiques : aide à la préparation des cours, adaptation des contenus aux besoins spécifiques des élèves, correction et retour personnalisé, simplification des tâches administratives. Les élèves, eux, l’utilisent déjà pour réviser, approfondir leurs connaissances… ou parfois contourner l’effort scolaire en déléguant leurs devoirs.

Mais l’IA soulève aussi de fortes inquiétudes : atteintes possibles à la protection des données personnelles, biais et discriminations reproduits par les algorithmes, risques d’“hallucinations” ou d’erreurs factuelles, impact environnemental lié à la consommation énergétique, et remise en cause de certains fondamentaux pédagogiques comme la valeur du travail personnel et du raisonnement.

Former des citoyens éclairés

L’école doit jouer un rôle central dans cette transformation en donnant aux élèves les clés de compréhension de ces technologies. Dès le primaire, un socle de connaissances est introduit pour développer un esprit critique. À partir de la 4e, un usage limité et encadré des IA génératives est autorisé, tandis qu’au lycée, leur utilisation autonome est permise dans des contextes pédagogiques définis.

Les principes du cadre d’usage

Ce cadre fixe plusieurs lignes rouges :

  • Données personnelles : aucune information sensible ou confidentielle ne doit être saisie dans des IA grand public.
  • Transparence : tout recours à l’IA doit être signalé, avec mention de l’outil utilisé.
  • Esprit critique : les résultats fournis doivent toujours être vérifiés et confrontés à d’autres sources.
  • Impact écologique : privilégier les usages réellement pédagogiques et éviter les solutions énergivores quand des alternatives existent.
  • Éthique scolaire : l’utilisation d’IA génératives pour les devoirs sans autorisation est assimilée à une fraude.

Une responsabilité collective

Ce cadre rappelle que l’IA ne doit être employée que lorsqu’une réelle plus-value pédagogique est identifiée. Elle doit servir les apprentissages et l’action des enseignants, tout en respectant les valeurs fondamentales de l’École de la République.

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Quand l’IA devient le front-end du iGaming

07. September 2025 um 09:40

Le secteur du iGaming change vite, et l’interface devient un facteur essentiel pour retenir les joueurs. L’intelligence artificielle (IA) y prend une place croissante, modifiant la manière dont les sites conçoivent leur présentation et leurs interactions. Les joueurs profitent ainsi d’environnements plus fluides et mieux organisés.

Ces évolutions reposent sur des outils capables d’observer le comportement en temps réel et d’adapter l’affichage. Les opérateurs veulent rendre l’accès aux jeux plus rapide et plus intuitif. La possibilité de Afropari télécharger permet d’améliorer l’interaction entre l’utilisateur et la plateforme.

Les améliorations portent autant sur l’aspect visuel que sur la logique de navigation. L’IA peut réorganiser les menus, optimiser le temps de chargement ou proposer des contenus en fonction de l’activité passée.

Interfaces réactives et adaptées

Les interfaces gérées par IA peuvent analyser de nombreux paramètres pour ajuster l’affichage. L’appareil, la vitesse de connexion et les préférences du joueur influencent la disposition et les éléments mis en avant. Cela rend la navigation plus simple et plus ciblée.

Parmi les usages déjà présents :

  • Menus ajustés selon les jeux favoris
  • Réduction des animations lourdes
  • Suggestions de contenus en lien avec les habitudes
  • Guides interactifs intégrés
  • Optimisation selon mobile ou ordinateur

Prévision des besoins et adaptation

Les modèles prédictifs permettent d’anticiper les actions du joueur et de lui proposer des raccourcis vers ses jeux ou options préférés. Cette logique réduit le nombre d’étapes pour atteindre un objectif.

Interaction et assistance immédiate

Les systèmes automatisés gérés par IA traitent désormais une grande part des demandes fréquentes. Ils peuvent guider un nouvel utilisateur, expliquer une règle ou proposer un tutoriel rapide. Cela allège la charge du service client et accélère les réponses.

L’IA peut aussi repérer les signaux d’un départ imminent. Dans ce cas, elle propose un jeu, une offre ou un contenu susceptible de retenir le joueur.

Performance visuelle et technique

Un affichage rapide et stable reste indispensable. Les algorithmes surveillent les performances et modifient en continu les éléments qui ralentissent le chargement. Cette optimisation est cruciale sur mobile, où la moindre latence peut nuire à l’expérience.

Exemples de mesures appliquées :

  • Compression des images ;
  • Ajustement automatique du contraste ;
  • Chargement progressif des visuels ;
  • Suppression du code inutile ;
  • Mise en avant prioritaire des zones interactives.

Fiabilité et sécurité

L’IA contribue aussi à protéger l’accès en détectant des comportements inhabituels. Elle peut bloquer une action douteuse ou afficher un avertissement. Cette vigilance rassure le joueur et maintient un environnement stable.

Les alertes discrètes ou les rappels intégrés donnent à l’utilisateur le sentiment de garder le contrôle.

Alliance entre design et intelligence artificielle

Les équipes créatives et les développeurs IA travaillent ensemble pour concevoir des espaces où le visuel et la fonction avancée s’harmonisent. Le but est d’offrir une expérience qui réagit aux choix de l’utilisateur en temps réel.

Prochaines étapes

Les futures innovations pourraient inclure la navigation par commande vocale ou des thèmes visuels générés à la demande. Avec plus de puissance de calcul disponible côté utilisateur, les ajustements seront encore plus rapides.

Ces avancées laissent envisager un iGaming capable de créer, pour chaque joueur, une interface unique qui évolue au rythme de ses actions.

Bilan

Les plateformes qui investissent dans ces technologies renforcent leur compétitivité. Elles offrent un environnement qui répond instantanément aux choix de l’utilisateur, tout en garantissant stabilité et sécurité. Cette combinaison améliore l’engagement et réduit le risque d’abandon.

À mesure que ces solutions se perfectionnent, elles devraient devenir la norme. Le front-end du iGaming s’oriente vers un modèle où l’IA n’est plus un ajout technique, mais une composante centrale de la conception et de la relation avec l’utilisateur. Les opérateurs qui sauront exploiter ce potentiel prendront une avance durable sur le marché.

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L’IA rend-elle les salariés plus précieux ? Les chiffres 2025 qui bousculent les idées reçues

Von: hechmi
04. September 2025 um 11:19

Intelligence Artificielle - IALe baromètre mondial 2025 de PwC, fondé sur un important volume d’offres d’emploi et de rapports financiers, conclut que l’IA accroît la valeur créée par les salariés plutôt que de la détruire. Les secteurs les plus “exposés” à l’IA — c’est-à-dire ceux où elle peut être largement utilisée — affichent une croissance du revenu par employé trois fois plus élevée que les secteurs les moins exposés. Depuis 2022, date du basculement de l’adoption grand public, leur productivité s’est envolée, quand elle a stagné ailleurs.

Des salaires qui montent, y compris dans les métiers “automatisables”

L’étude observe une hausse des salaires deux fois plus rapide dans les secteurs très exposés à l’IA. Les professionnels qui maîtrisent des compétences IA (ex. prompt engineering) bénéficient d’une prime salariale moyenne de 56 %. Fait contre-intuitif : même les métiers les plus automatisables (relation client, codage…) voient leurs rémunérations progresser et leurs contenus évoluer vers des tâches plus complexes, de résolution de problèmes et d’empathie client.

Un séisme des compétences, plus rapide qu’en 2024

La demande de compétences se transforme 66 % plus vite dans les métiers exposés à l’IA que dans les autres (contre 25 % un an plus tôt). Parallèlement, l’exigence de diplômes formels recule plus fortement dans ces métiers, signe d’un glissement vers l’évaluation “par les compétences” (tech fluency, pensée critique, collaboration) et vers des formats d’apprentissage continus et modulaires.

L’adoption s’universalise… et s’intensifie

Des industries accroissent leur usage de l’IA, y compris celles que l’on dit “peu évidentes” (construction, mines). Les offres d’emploi exigeant des compétences IA progressent malgré un marché global en repli : +7,5 % pour les “IA jobs” en 2024, alors que l’ensemble des annonces recule de 11,3 %. Les secteurs pionniers (information-communication, services pro, finance) “remettent au pot”, ce qui atteste de retours perçus comme tangibles.

Femmes, emplois et démographie : opportunités et vigilance

Dans tous les pays étudiés, davantage de femmes que d’hommes occupent des emplois exposés à l’IA : c’est une source d’opportunités, mais aussi de risque si le rattrapage de compétences tarde. Enfin, dans les économies vieillissantes, une croissance de l’emploi “ni trop forte ni trop faible” dans les métiers IA-exposés pourrait contribuer à l’équilibre macro-social.

Message aux dirigeants

Les gains majeurs viennent d’une transformation à l’échelle (pas d’usages isolés), d’une vision croissance et nouveaux revenus (pas seulement d’efficacité), de l’agentic AI (équipes d’agents numériques au service des collaborateurs), d’un investissement massif dans les compétences et d’une gouvernance de confiance. C’est la condition d’un futur “sans crainte”, où l’IA élève la productivité et la prospérité partagée.

EN BREF

  • L’IA accroît la productivité : revenu par employé ×3 dans les secteurs les plus exposés.
  • Les salaires progressent plus vite, y compris dans les métiers “automatisables”.
  • Les talents avec compétences IA gagnent en moyenne +56 %.
  • La métamorphose des compétences s’accélère (+66 % vs métiers moins exposés).
  • Toutes les industries intensifient l’usage de l’IA ; les offres d’emplois IA augmentent malgré un marché global en baisse.
  • La clé : transformation à l’échelle, agents IA, upskilling et gouvernance de confiance.

(Source : The Fearless Future: 2025 Global AI Jobs Barometer de PWC)

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L’UE et la Tunisie face aux dérives de l’intelligence artificielle

Face à la montée en puissance des campagnes de désinformation, notamment alimentées par les usages détournés de l’intelligence artificielle, l’Union européenne et la Tunisie renforcent leur coopération.

C’est ce qu’a souligné ce mercredi 11 juin 2025 Giuseppe Perrone, ambassadeur de l’Union européenne en Tunisie, lors d’une rencontre consacrée aux stratégies de lutte contre la désinformation.

S’exprimant à l’occasion d’un événement organisé par l’ambassade de Pologne – présidente du Conseil de l’Europe en 2025 – en présence d’ambassadeurs européens, d’experts en communication et de professionnels des médias, le diplomate a insisté sur la nécessité pour les États partenaires de faire bloc contre l’usage abusif de certains outils numériques à des « fins politiques ».

Un arsenal européen pour la résilience informationnelle

Giuseppe Perrone a détaillé les mécanismes mis en œuvre par l’Union européenne pour contrer ce fléau, citant notamment les programmes de soutien aux médias indépendants, l’adoption de législations spécifiques pour vérifier les contenus diffusés, ainsi que le recours à des instruments diplomatiques pour consolider l’efficacité des actions engagées.

Selon lui, la coopération avec les partenaires comme la Tunisie est essentielle pour suivre l’évolution constante des canaux de désinformation. « Nous travaillons quotidiennement à adapter nos outils aux nouvelles menaces informationnelles », a-t-il affirmé.

L’IA, nouveau vecteur de désordre informationnel

Le diplomate a par ailleurs exprimé ses inquiétudes quant à l’usage croissant de l’intelligence artificielle dans les guerres de l’information. Il a mis en garde contre sa capacité à amplifier et accélérer la diffusion de fausses informations, tant au sein des sociétés qu’entre les États, menaçant la stabilité démocratique.

En s’appuyant sur un dialogue régulier et des initiatives partagées, l’Union européenne et la Tunisie entendent bâtir une réponse coordonnée et durable aux défis posés par la désinformation numérique.

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