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La Tunisie proteste contre l’ambassadeur de l’Union Européenne  

26. November 2025 um 11:14

Le président de la République, Kais Saïed, a convoqué, mardi 25 novembre 2025, au palais de Carthage, l’ambassadeur de l’Union européenne (UE) en Tunisie, Giuseppe Perrone pour lui exprimer «une vive protestation» contre «la violation des règles du travail diplomatique».   

Selon un communiqué de la présidence de la république, il est reproché à M. Perrone d’avoir «agi en dehors des cadres officiels reconnus par les usages diplomatiques en sa qualité d’ambassadeur plénipotentiaire de l’UE auprès de l’État tunisien et de ses institutions officielles.»

Le communiqué ne donne pas plus de précision, mais il s’agit là d’une première dans les relations diplomatiques entre Tunis et Bruxelles, voire même dans les annales de la diplomatie tunisienne.

Que le chef de l’Etat ressente la nécessité de convoquer l’ambassadeur de l’UE et de lui transmettre lui-même sa «vive protestation», alors qu’il est d’usage qu’une pareille mission soit confiée au ministre des Affaires étrangères ou à l’un de ses collaborateurs, cela laisse penser que M. Perrone a gravement outrepassé les limites de sa mission ou qu’il s’était ingéré de façon inacceptable dans les affaires intérieures du pays où il est accrédité.

Dans ce cas, il est peu probable que les choses s’arrêtent là, car il devient difficile pour M. Perrone de poursuivre sa mission dans notre pays comme si de rien n’était.

I. B.

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Ben Arous: Arrestation d’un dangereux criminel recherché

Von: walid
24. November 2025 um 13:22
Ben Arous: Arrestation d’un dangereux criminel recherché

Les agents de la sous-direction de lutte contre la criminalité de la Garde nationale à Ben Arous ont arrêté un individu recherché, considéré comme extrêmement dangereux, et résidant dans un quartier populaire de Mourouj 2.  l’homme était impliqué dans plusieurs affaires graves, dont une tentative de meurtre et des actes d’intimidation envers des citoyens. Dans […]

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Tunisie : La Fédération de l’enseignement secondaire enclenche la protestation

24. November 2025 um 09:14

Les enseignants dénoncent la dégradation de leurs conditions de travail et annoncent un mouvement d’ampleur nationale

La Fédération générale de l’enseignement secondaire (UGTT) a tiré la sonnette d’alarme après sa réunion du 16 novembre 2025 à Tunis. Face à ce qu’elle décrit comme une crise profonde du secteur, l’organisation syndicale accuse le gouvernement de saper le droit syndical et de renoncer à ses engagements. Elle dévoile un plan de mobilisation incluant un rassemblement national et un boycott total des évaluations notées dès le deuxième trimestre.

Un secteur à bout de souffle

Réunie sous la présidence d’Abdallah Euchi, la Fédération affirme que le quotidien des enseignants du secondaire n’a jamais été aussi difficile. Les hausses de prix, jugées « exorbitantes », auraient laminé le pouvoir d’achat des professeurs, déjà fragiles financièrement. Le communiqué dénonce une détérioration accélérée des conditions de travail, illustrée par le manque d’enseignants, l’insuffisance des encadreurs pédagogiques et la vétusté inquiétante de nombreux établissements scolaires, dont certains seraient « menacés d’effondrement ».

Du côté organisationnel, la Fédération accuse les ministères de l’Éducation, de la Jeunesse et des Sports ainsi que les directions régionales de monopoliser la gestion du dossier éducatif, en particulier en matière de mutations et d’affectations du personnel. Elle considère la réforme éducative en cours comme un « slogan populiste » mené sans concertation réelle, au détriment de la qualité de l’enseignement.

Des engagements non tenus

Pour la Fédération, l’exécutif est directement responsable de la crise. Elle l’accuse de vouloir « frapper le droit syndical » en revenant sur plusieurs acquis sociaux obtenus lors d’accords antérieurs avec l’UGTT. Les engagements pris lors des conventions du 9 février 2019 et du 23 mai 2023 seraient restés « lettre morte », malgré des promesses de mise en œuvre.

Les revendications présentées lors du congrès du 1er et 2 octobre 2023 n’ont, elles aussi, reçu aucune réponse concrète. Le syndicat réclame l’ouverture immédiate de négociations « sérieuses et responsables », incluant la revalorisation salariale et l’application de l’augmentation de la prime des charges pédagogiques.

Il exige également que l’accord du 8 juillet 2011 soit retenu comme unique cadre de référence pour la nomination des directeurs et surveillants généraux, ainsi que l’application rétroactive au 1er juillet pour toutes les promotions.

Rassemblement national et boycott des évaluations

Face à l’impasse, la Fédération passe à l’action. Deux initiatives majeures sont annoncées : un rassemblement national devant le ministère de l’Éducation, prévu durant les vacances du premier trimestre et un boycott total des évaluations notées, à partir du deuxième trimestre, comprenant oraux, devoirs surveillés, travaux pratiques et examens de fin de trimestre.

Une décision qui, si elle est maintenue, pourrait perturber profondément le calendrier scolaire et accentuer la tension entre l’UGTT et le gouvernement. La Fédération affirme agir pour « sauver l’école publique » et défend le droit des enseignants à des conditions de travail dignes.

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A Tunis, une foule défile sous le slogan « Contre l’injustice »

23. November 2025 um 10:25

Une marche citoyenne a rassemblé, ce samedi 22 novembre, plusieurs centaines de manifestants dans les rues de Tunis sous le mot d’ordre « Contre l’injustice ». La mobilisation, partie du centre-ville, a réuni des militants, des organisations civiles et de jeunes activistes dénonçant les arrestations jugées arbitraires et la restriction des libertés publiques.

Une mobilisation sans étiquette

La marche s’est formée aux abords de la place des Droits de l’Homme avant de s’engager sur l’avenue Mohamed V, puis vers plusieurs artères symboliques de la capitale. Les slogans fusaient : « Libérez les détenus », « La justice sociale n’est pas une faveur ».

Les participants, vêtus majoritairement de noir, ont voulu donner à la mobilisation un caractère solennel, affirmant que la couleur évoquait le refus des arrestations politiques et des tentatives de réduire au silence les voix dissidentes.

Sur le trajet, le cortège a marqué une halte devant le siège du Groupe chimique tunisien, un passage qui n’avait rien d’anodin : la question environnementale à Gabès est devenue un élément transversal dans les mobilisations pour les droits et les libertés. Les protestataires ont exigé l’arrêt des unités polluantes et une intervention rapide pour protéger les habitants victimes de contamination et de maladies liées aux rejets industriels.

Devant le Syndicat national des journalistes tunisiens, d’autres slogans ont mis en avant la défense de la liberté d’expression, au moment où plusieurs militants, avocats, élus locaux et journalistes sont poursuivis, souvent sur la base du décret-loi 54.

Des messages convergents pour la défense des libertés

Pour Saeb Souab, militant et fils de l’ancien juge et avocat Ahmed Souab, lui-même emprisonné, la marche est une tentative de rassembler autour d’une revendication unique : garantir à tous les Tunisiens une liberté politique authentique, sans crainte d’être interpellé pour une opinion ou une publication.

Il a souligné que l’initiative repose sur une idée simple mais fondamentale : refuser l’injustice, réclamer la libération des prisonniers d’opinion et protéger l’action civile pacifique, rapporte l’Agence TAP.

De son côté, Ayoub Amara, activiste engagé dans les questions sociales et environnementales, a décrit la marche comme un double hommage : aux victimes de la pollution industrielle à Gabès et à celles des arrestations menées sous le décret-loi 54.

Il a rappelé que l’exercice des libertés est un droit constitutionnel qui ne peut être conditionné, négocié ou intimidé, ajoutant que « vivre sans peur » fait partie des exigences minimales d’une société démocratique.

Une capitale traversée par un message d’unité

Au fil du parcours, du Belvédère jusqu’à la place Pasteur, l’ambiance est restée pacifique mais déterminée. Aucun slogan partisan n’a été brandi, conformément au souhait des organisateurs d’inscrire cette mobilisation dans un cadre purement citoyen.

La pluralité des participants – militants de terrain, collectifs locaux, défenseurs de l’environnement, représentants de sensibilités politiques variées – a donné à la marche un visage transversal, celui d’une contestation qui dépasse les clivages traditionnels.

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Tunis | Manifestation pour les libertés et contre l’injustice

Von: Yusra NY
22. November 2025 um 20:17

Le centre ville de Tunis a été le théâtre d’une manifestation rassemblant des activistes de la société civile et des dirigeants politiques de différentes orientations, qui se sont unis pour réclamer les droits et les libertés et pour dénoncer l’injustice.

Des dizaines de centaines de manifestants, vêtus de noir, se sont rassemblés ce samedi 22 novembre à Tunis, en brandissant des pancartes et en scandant des slogans hostiles au pouvoir en place, tout en pointant du doigt un «pouvoir judiciaire dépendant et soumis aux ordres ainsi qu’une montée de la tyrannie sans précédent »

Réclamant le respect des droits et des libertés, les manifestants ont appelé à l’indépendance de la justice et ont appelé à la libération des personnalités politiques, avocats, journalistes et activistes , « détenus pour avoir exercé leur droit d’opinion et d’expression ».

Ce mouvement s’est également intéressé à la situation environnementale catastrophique à Gabès et les manifestants ont marqué un arrêt devant le siège du Groupe chimique, pour exprimer leur solidarité avec les habitants de la ville, tout en réitérant les appels à démanteler les unités polluantes du Groupe chimique, et ce, pour préserver la santé des citoyens et protéger l’environnement de cette catastrophe écologique.

Y. N.

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En vidéo : Voitures brûlées en série à Tunis !

20. November 2025 um 17:12

Les unités de sécurité relevant de la zone de Jebel Jelloud, à Tunis, ont arrêté, ce jeudi 20 novembre 2025, un individu impliqué dans une série d’incendies volontaires dans la région.

Selon une source sécuritaire citée par Mosaïque FM, l’homme aurait délibérément mis le feu à cinq voitures entièrement, avant d’incendier un point de vente de légumes situé dans le marché local.

Les unités dépêchées sur place sont parvenues à le localiser et à le encercler.

L’individu a finalement été appréhendé en flagrant délit alors qu’il était en train de mettre le feu à une sixième voiture.

Une enquête a été ouverte pour déterminer les motivations du suspect et pour évaluer l’ensemble des dégâts occasionnés.

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Nabeul : Des protestataires appellent à fermer la décharge anarchique d’Oued Limam

Von: walid
17. November 2025 um 15:52
Nabeul : Des protestataires appellent à fermer la décharge anarchique d’Oued Limam

Un mouvement de protestation a été observé, lundi, devant le siège de la délégation de Kélibia (gouvernorat de Nabeul) pour revendiquer la fermeture de la décharge anarchique d’Oued Limam. Au cours de cette manifestation organisée à l’appel du bureau de la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH) à Korba et l’Union locale du travail […]

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Reforestation : Ooredoo Tunisie remet son initiative en marche

17. November 2025 um 12:57

Dans le cadre de son programme RSE « Tounes T3ich », Ooredoo Tunisie annonce la poursuite et le renforcement de ses efforts environnementaux. Et ce, à travers la relance d’une vaste campagne dédiée à la reforestation et à la restauration des espaces naturels touchés par les incendies.

En 2023, Ooredoo Tunisie a lancé une première opération majeure avec la reforestation de 70 hectares à Bargou, une zone sévèrement frappée par les feux de forêt. L’initiative a obtenu un écho très positif et a valu à l’entreprise une reconnaissance nationale en matière de RSE.

En 2024, Ooredoo a dévoilé un nouveau projet ambitieux portant sur 100 hectares à Béja, également fortement endommagée par les incendies. À ce jour, 100 hectares ont été reboisés entre Bargou et Béja, représentant une étape clé dans cet engagement pluriannuel.

Cette année, Ooredoo poursuit son action avec la reforestation supplémentaire de 30 hectares dans la région de Béja, affirmant ainsi sa volonté de contribuer activement aux efforts nationaux de restauration forestière.

Une campagne environnementale renouvelée

À l’approche de la Journée Nationale de l’Arbre, et dans un contexte marqué par une forte préoccupation environnementale, Ooredoo lance une nouvelle campagne pour sensibiliser à la nécessité urgente de restaurer les zones ravagées par les incendies.

Cette campagne vise à mobiliser le public, renforcer l’engagement citoyen et mettre en lumière les efforts continus de l’entreprise pour soutenir la nature tunisienne.

« La restauration des zones détruites par les incendies est un impératif national et un engagement que nous assumons avec responsabilité », souligne Mansoor Rashid Al-Khater, CEO de Ooredoo Tunisie. « À travers notre programme RSE Tounes T3ich, nous soutenons des actions concrètes pour redonner vie à nos forêts. Ensemble, nous pouvons bâtir un avenir plus vert pour la Tunisie. »

Ooredoo Tunisie continuera de renforcer ses initiatives environnementales dans le cadre de « Tounes T3ich », en collaboration avec les autorités nationales et les partenaires locaux, afin de préserver la biodiversité et restaurer les zones sinistrées.

L’entreprise affirme plus que jamais son rôle d’acteur engagé pour un futur durable et résilient.

Lien Video : https://www.youtube.com/shorts/bUWMw3Iz0oU?feature=share

Avec communiqué

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SNJT : pourquoi les journalistes protesteront à la Kasbah le 20 novembre 2025

15. November 2025 um 20:47
nouvelle Constitution

La SNJT a justifié son appel à un mouvement de protestation prévu le 20 novembre à la Kasbah en affirmant avoir épuisé toutes les voies de dialogue avec les autorités, qui ont opposé silence et indifférence aux multiples correspondances et dossiers soumis. Le syndicat dénonce une dégradation sans précédent de la situation de la presse […]

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Tunisie : Le directeur général ainsi que trois agents d’une société pétrolière publique arrêtés

12. November 2025 um 09:50

La justice tunisienne a décidé de placer en garde à vue le directeur général d’une société pétrolière relevant du ministère de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines.

Cette décision a été prise par le Parquet du pôle judiciaire économique et financier, suite à des investigations pour des dérives financières et administratives présumées au sein de l’entreprise, rapporte Mosaique FM.

Selon des sources judiciaires, trois autres cadres de la société, dont un représentant syndical, ont également été placés sous le coup de la garde à vue. Les enquêtes sont menées par la Brigade centrale des recherches économiques et financières du Garde national à l’Aouina, dans le cadre d’un dossier portant sur des soupçons de corruption et de malversations administratives.

Ce dossier intervient dans un contexte où les autorités tunisiennes multiplient les contrôles dans le secteur public, en particulier dans les entreprises stratégiques, afin de lutter contre la corruption et renforcer la transparence financière.

Les investigations en cours permettront de déterminer l’ampleur des irrégularités et d’identifier les responsabilités de chacun.

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Tunis se lève pour Gabès : Marche citoyenne contre la pollution industrielle

26. Oktober 2025 um 11:42

Des centaines de citoyens ont battu le pavé, samedi 25 octobre à Tunis, pour faire entendre la voix d’un Sud oublié. À l’appel du mouvement « Stop Pollution », une marche organisée dans le quartier Lafayette, en soutien aux habitants de Gabès, étranglés depuis des décennies par la pollution industrielle du Groupement Chimique Tunisien (GCT).

La colère de Gabès monte jusqu’à Tunis

Partie du siège du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), la marche s’est achevée devant le siège du GCT, symbole d’un système industriel jugé « toxique ». Banderoles à la main, les manifestants ont réclamé le démantèlement des unités chimiques installées à Gabès et la garantie du droit fondamental à un environnement sain.

« Nous sommes ici parce que Gabès étouffe », a lancé Saber Ammar, membre du mouvement Stop Pollution. Selon lui, les récents cas d’asphyxie parmi les habitants, y compris des élèves, témoignent d’une urgence sanitaire ignorée. « Cette mobilisation, c’est un cri pour le droit de vivre, tout simplement », a-t-il ajouté.

« Gabès n’est pas un sacrifice »

Devant le siège du GCT, les slogans ont fusé : « Gabès veut respirer », « Stop aux crimes environnementaux », « La santé n’est pas négociable ». Les orateurs ont dénoncé un système où les promesses politiques se succèdent sans effet, et où la dégradation écologique continue de menacer la faune, les cultures et les habitants.

Les associations locales exigent une solution structurelle, loin des mesures cosmétiques telles que les simples recrutements ou l’extension du complexe chimique. À leurs yeux, seule la délocalisation des unités polluantes peut mettre fin à cette catastrophe lente.

Cette marche est la deuxième en une semaine, preuve d’une mobilisation grandissante autour du drame environnemental de Gabès. Depuis plus de dix ans, le mouvement Stop Pollution, né en 2012, se bat contre les atteintes à la santé publique et la destruction des écosystèmes, non seulement à Gabès mais aussi à Gafsa et dans d’autres régions minières du pays.

Le message, aujourd’hui, est clair : Gabès ne veut plus être le prix à payer du développement industriel.

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Gabès : Des habitants manifestent pour une ville sans pollution

24. Oktober 2025 um 18:30

Des dizaines d’habitants se sont rassemblés devant le siège du gouvernorat pour exiger des mesures urgentes contre la pollution industrielle qui empoisonne leur quotidien. Ce mouvement s’inscrit dans une mobilisation citoyenne croissante, alors que la justice a reporté au 13 novembre l’examen du recours visant à suspendre l’activité du Groupe chimique tunisien (GCT), principal accusé de la dégradation environnementale de la région.

Une colère populaire persistante

Les manifestants, venus de différents quartiers de Gabès et des zones voisines, ont brandi des pancartes proclamant : « Sauvez Gabès ! », « Non au phosphogypse ! » et « Nous voulons respirer ! ». Ils dénoncent le rejet continu dans la mer de substances toxiques issues du traitement du phosphate par le GCT, notamment le phosphogypse, un déchet industriel lourdement chargé en produits chimiques.

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Un dossier désormais entre les mains de la justice

Le bras de fer entre la société civile et le Groupe chimique tunisien a pris une tournure judiciaire. Le tribunal de première instance de Gabès devait examiner un recours en référé demandant la suspension immédiate de l’activité du complexe industriel, mais l’audience a été reportée au 13 novembre à la demande des avocats des plaignants.

Ce report, perçu par certains militants comme une « manœuvre dilatoire », retarde encore l’espoir d’une décision contraignante pour l’entreprise. « Chaque jour de plus, c’est des tonnes de déchets supplémentaires déversées dans notre mer », dénonce un membre de l’association Stop Pollution.

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Les derniers rassemblements n’ont pas été sans heurts. Six manifestants interpellés lors des protestations précédentes ont comparu devant la chambre correctionnelle : deux ont écopé d’une amende de 500 dinars, tandis que les dossiers des quatre autres ont été reportés au 3 décembre. D’autres affaires impliquant des jeunes, dont des mineurs, restent pendantes.

Malgré ces poursuites, la mobilisation ne faiblit pas. Les habitants affirment qu’ils continueront à descendre dans la rue jusqu’à obtenir la fermeture des unités les plus polluantes du GCT.

Une lutte pour la survie environnementale

Gabès est la seule ville au monde où une oasis côtoie un complexe industriel chimique. Ce paradoxe symbolise l’urgence écologique que vivent ses habitants : une biodiversité menacée, une mer étouffée par les déchets et une santé publique fragilisée.

Les associations locales et plusieurs experts en environnement appellent à une transition vers un modèle de développement durable, reposant sur la dépollution, la valorisation des ressources naturelles et la création d’emplois verts.

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Depuis Carthage, Kaïs Saïed salue « la conscience exemplaire » du peuple de Gabès

22. Oktober 2025 um 06:47

Devant la cheffe du gouvernement, le président fait de la mobilisation du Sud un signal de responsabilité nationale

Le palais de Carthage a servi lundi 21 octobre de cadre à une réunion entre le président Kaïs Saïed et la cheffe du gouvernement Sarra Zaafrani Zenzri. Au centre des échanges : la situation à Gabès. Le chef de l’État a rendu hommage aux habitants qui se mobilisent pour « vivre dans un environnement sain », qualifiant la période actuelle de « moment de tri historique » pour le pays.

La veille, des dizaines de milliers de citoyens avaient défilé à Gabès à l’appel de l’UGTT et de la société civile pour dénoncer la pollution industrielle et exiger des solutions durables. Selon plusieurs estimations locales, entre 40 000 et 45 000 personnes ont participé à cette marche pacifique, qui a paralysé la région dans le cadre d’une grève générale largement suivie.
Pour Kaïs Saïed, cette mobilisation traduit « un sens élevé de responsabilité et de patriotisme ». Il a assuré suivre la situation « de jour comme de nuit » et exprimé sa solidarité avec les manifestants.

Daghbaji, symbole d’une résistance qui se prolonge

Le président a cité Mohamed Daghbaji, figure historique de la résistance nationale, évoquant « le courage et la fidélité » qui, selon lui, caractérisent aujourd’hui encore la population de Gabès. Par cette référence, il a voulu relier la lutte environnementale contemporaine à une tradition de résilience collective et d’attachement à la souveraineté.

Kaïs Saïed a rappelé que dès 2013, un plan avait été élaboré localement pour tenter de remédier à la pollution, soutenu par des travaux scientifiques. Il a insisté sur la nécessité d’appliquer ces solutions : « Le droit à un environnement sain est un droit naturel de chaque citoyen ».

Le chef de l’État a également dénoncé toute tentative d’instrumentaliser la colère des habitants à des fins politiques, tout en réaffirmant la primauté de la loi et de l’intérêt général. « La Tunisie n’est ni à vendre ni à louer », a-t-il lancé, dans une formule qu’il affectionne pour rappeler le caractère inaliénable de la souveraineté nationale.
Il a enfin salué la coopération entre citoyens et forces de sécurité, la qualifiant de « rempart contre toute déstabilisation ». Citant le poète Jarir, il a conclu sur une note d’optimisme :

« Ils ont prétendu tuer la volonté du peuple… mais réjouis-toi, ô Tunisie, de la longévité de ta résistance. »

Lire aussi: Gabès en colère : marée humaine contre la pollution du complexe chimique

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Gabès en colère : marée humaine contre la pollution du complexe chimique

21. Oktober 2025 um 17:12

C’est une foule dense et déterminée qui a envahi, mardi 21 octobre 2025, les rues de Gabès. Partie de la place Aïn Salam, au cœur de la ville, une marche pacifique a rassemblé des dizaines de milliers d’habitants, militants écologistes et membres d’associations civiles pour dénoncer la pollution chronique provoquée par les activités du complexe chimique tunisien (CGT).

Sous un soleil de fin d’après-midi, les manifestants ont défilé dans le calme, scandant des slogans devenus emblématiques : « الشعب يريد تفكيك الوحدات » (« le peuple veut le démantèlement des unités »).
Le cortège a traversé les artères principales de la ville de Aïn Salam (Jara), avant d’atteindre Bab El Bahr puis le corniche, point de rassemblement final.
Les organisateurs ont insisté sur le caractère pacifique et citoyen de la manifestation, malgré une présence policière visible.

Une grève générale suivie massivement

Cette marche s’inscrivait dans le cadre d’une grève générale régionale massivement suivie.
Selon Ahmed Chelbi, président de la section régionale de la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH), la mobilisation a été « réussie à 100 % ».

« Tous les commerces, cafés et restaurants ont fermé leurs portes. Même les chauffeurs de taxi ont mené une action symbolique de soutien avant de reprendre le travail », a-t-il déclaré sur les ondes de Jawhara FM.

Les bureaux administratifs et la majorité des établissements publics ont également suspendu leurs activités, illustrant l’ampleur de la colère populaire.

Appels à un traitement politique et non sécuritaire

Dans des communiqués distincts, la LTDH, ainsi que les partis du Travail et du Courant démocratique social (Al Massar), ont exprimé leur soutien aux habitants de Gabès et leur rejet de la répression sécuritaire observée lors de précédents rassemblements.
Ces organisations appellent à un « traitement politique, environnemental et social » du dossier, et non à une gestion répressive.
Elles demandent en outre la libération immédiate des manifestants arrêtés et la mise en place d’un plan de dépollution durable pour la région.

Depuis des années, la région de Gabès — seule oasis littorale de Méditerranée — vit au rythme d’une pollution industrielle extrême, issue principalement des activités du complexe chimique.
Les rejets dans la mer et l’air ont profondément altéré les écosystèmes et la santé publique, faisant de la ville un symbole national de la crise environnementale tunisienne.

Lire aussi: Gabès paralysée par une grève générale contre la pollution industrielle

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Tunis : Mobilisation samedi pour la Palestine et les militants d’Al Soumoud

03. Oktober 2025 um 20:54

La Commission nationale de soutien à la résistance en Palestine a appelé, vendredi, les Tunisiens à participer à une marche nationale samedi 4 octobre à Tunis. Cette mobilisation vise à exprimer la solidarité avec le peuple palestinien et à réclamer la libération des activistes tunisiens détenus après l’interception de la Flottille Al Soumoud.

Le départ est prévu à 15h à la Place du Passage, avant de rejoindre l’avenue Habib Bourguiba, lieu traditionnel des grandes manifestations dans la capitale. La marche entend dénoncer le génocide en cours à Gaza et interpeller la communauté internationale pour qu’elle agisse en faveur de la protection des civils palestiniens.

Soutien aux activistes détenus

Selon la Commission, 28 Tunisiennes et Tunisiens figurent parmi les personnes arrêtées par les forces israéliennes à bord des bateaux de la Flottille Al Soumoud, qui tentait de briser le blocus imposé à Gaza. Leur libération figure au centre des revendications de cette mobilisation.

La Commission nationale insiste sur le fait que cette marche s’inscrit dans une démarche plus large et durable de soutien à la cause palestinienne, mais aussi dans la défense universelle des droits, de la liberté et de la dignité humaine.

Détenus dans le désert

La flottille pour Gaza, composée de plus de 40 navires et d’environ 500 activistes, a été interceptée, mercredi soir par la marine israélienne dans les eaux internationales au large de Gaza. Au total, 473 membres de la Flottille mondiale Sumud ont été interpellés par les autorités israéliennes, dont 28 citoyens tunisiens.

Selon Maître Sami Ben Ghazi, membre du Comité juridique de soutien à la Flottille Soumoud, les Tunisiens détenus par l’entité sioniste sont en bonne santé. Ils ont été transférés avec les autres militants à la prison de Kesdiout, située dans le désert du Néguev en attendant leur expulsion vers leurs pays d’origine.

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Maroc : La colère de la jeunesse secoue le royaume

01. Oktober 2025 um 07:46

Depuis plusieurs jours, le Maroc vit au rythme d’un mouvement de contestation inédit, porté par sa jeunesse. De Casablanca à Marrakech, en passant par Rabat et de nombreuses petites villes, des milliers de jeunes descendent dans la rue pour dénoncer la dégradation des services publics, le chômage et les inégalités sociales.

La goutte d’eau est venue d’Agadir, où huit femmes sont mortes en accouchant dans un hôpital public. Un drame qui a révélé, aux yeux de l’opinion, la fragilité du système de santé. L’éducation est également dans le viseur des manifestants : manque d’enseignants, infrastructures vétustes et résultats médiocres nourrissent un sentiment d’abandon.

À ces crises sociales s’ajoute une frustration économique, notamment le chômage massif des jeunes diplômés, ainsi qu’une critique des choix budgétaires du gouvernement. Beaucoup s’indignent de voir l’État investir des milliards dans les stades et infrastructures en vue de la Coupe du monde 2030, alors que les services essentiels manquent cruellement de moyens.

Ces mobilisations se distinguent par leur spontanéité. Organisées via TikTok, Instagram ou Discord, elles sont menées par des collectifs comme GenZ 212. Le mouvement ne compte pas de leader identifié, ce qui le rend difficile à encadrer.

Les protestations, pacifiques au départ, ont parfois dégénéré en affrontements avec la police. À Inzegane, Tiznit et Oujda, des bâtiments publics et privés ont été incendiés, des véhicules brûlés et des barricades dressées. La police a riposté avec fermeté, multipliant les arrestations.

Réactions officielles et inquiétudes

Le gouvernement justifie ses choix économiques en mettant en avant la stratégie de développement et de visibilité internationale du Maroc. Le roi Mohammed VI, de son côté, a rappelé qu’il ne voulait pas d’un Maroc « à deux vitesses », où les fractures sociales s’élargissent entre riches et pauvres, villes et campagnes.

Mais sur le terrain, la colère ne faiblit pas. L’Association marocaine des droits humains (AMDH) dénonce des arrestations arbitraires et une répression qui risque d’attiser davantage la défiance des jeunes vis-à-vis des institutions.

Lire aussi : CAN 2025 au Maroc : Un e-visa exceptionnel imposé aux Tunisiens

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Attaque contre la flottille Soumoud à Sidi Bou Said : Mandat de dépôt contre un ressortissant étranger

26. September 2025 um 12:46

Un ressortissant étranger a été placé en détention dans le cadre de l’enquête sur l’attaque contre un navire de la flottille Soumoud au port de Sidi Bou Said. Le juge d’instruction principal du pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme a émis un mandat de dépôt à son encontre, suite à la présentation du suspect après sa garde à vue.

Le ministère de l’Intérieur avait indiqué dans un communiqué que l’attaque contre le navire était préméditée, soulignant la gravité de l’incident. Les services de sécurité spécialisés ont rapidement identifié et arrêté un individu soupçonné d’avoir participé à l’opération.

Le suspect a été interpellé par l’Unité nationale de lutte contre les crimes terroristes et les atteintes à la sécurité nationale à Bouchaoucha, rapporte Mosaique fm. Après sa garde à vue, il a été présenté au pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme. Le juge d’instruction a décidé son incarcération dans le cadre de l’enquête en cours.

Une attaque qualifiée de préméditée

Rappelons que deux navires appartenant à la flottille internationale pour Gaza ont été pris pour cible au port de Sidi Bou Said. Le Family Boat, pavillon portugais et navire principal de la branche espagnole du « Global Sumud Flotilla », a été visé par un drone le 8 septembre, provoquant un incendie partiel sans faire de victimes. L’Alma, pavillon britannique, a subi un incident similaire le lendemain.

Les organisateurs ont accusé Israël d’intimider les participants, alors que le ministère de l’Intérieur tunisien a affirmé que l’attaque a constitué un « acte prémédité ».

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« Une nuit d’horreur en Tunisie » : Houssemeddine Jebabli dément !

05. September 2025 um 10:07

Le porte-parole officiel de la Garde nationale, le général Houssemeddine Jebabli, a démenti jeudi soir les déclarations qui lui ont été attribuées et relayées sur les réseaux sociaux, affirmant qu’il s’agissait d’une manipulation de contenu.

Des propos trompeurs circulant sur les réseaux sociaux avaient affirmé que « la Tunisie avait connu une nuit exceptionnelle et d’horreur durant laquelle les forces de l’ordre ont mené l’une des opérations les plus difficiles et les plus dangereuses contre les réseaux de drogue ».

Dans une intervention radiophonique ce vendredi matin sur les ondes de Diwan FM, Jebabli a démenti ces rumeurs et a rappelé que « la campagne nationale de lutte contre la drogue, lancée sur instruction du président de la République depuis octobre dernier, se poursuit toujours ».

Cette opération a permis, selon lui, de démanteler plusieurs réseaux de trafiquants et d’arrêter certains de leurs principaux membres impliqués dans la promotion et la contrebande de stupéfiants.

Le porte-parole a précisé que les opérations conjointes entre les unités de la sûreté et celles de la Garde nationale se poursuivent afin de cibler les dealers et les passeurs.

Lire aussi : Tunisie : Saisies record de drogue

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Marche syndicale à Tunis : L’UGTT dénonce « une situation au bord de l’explosion »

21. August 2025 um 13:57

Une importante manifestation syndicale s’est tenue ce jeudi 21 août 2025, au départ de la place Mohamed Ali en direction de l’avenue Habib Bourguiba, à l’appel de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT). Le rassemblement a été organisé en réaction à ce que la centrale a qualifié d’« attaque contre la maison du syndicat » et de tentative de « saboter le dialogue social » en Tunisie.

La voix de Taboubi

Devant une foule de militants, le secrétaire général de l’UGTT, Noureddine Taboubi, a dénoncé la mise en cause de l’organisation dans la crise actuelle.
« Faire porter à l’Union la responsabilité de la situation du pays est une manœuvre qui ne servira à rien sinon à accentuer l’asphyxie sociale et la tension », a-t-il déclaré.
Il a insisté sur la nécessité de revoir les politiques publiques, de relancer la concertation sociale et de garantir le droit à la négociation collective.

Taboubi a également affirmé que l’UGTT « croit à la complémentarité entre le rôle national et social », tout en défendant les droits des travailleurs, les libertés et l’État de droit.

Une crise alimentée par les grèves

Cette journée de protestation s’inscrit dans un contexte marqué par une série de mouvements sociaux initiés par l’UGTT ces dernières semaines. Parmi eux, une grève générale des transports publics de trois jours, qui aurait enregistré un taux de participation de 100 %.

Parallèlement, la centrale a multiplié les appels à la réouverture du dialogue social avec le gouvernement, dénonçant les campagnes de « diabolisation et de marginalisation » dont elle se dit victime.

Retour sur l’attaque du 7 août

Le climat de tension a été exacerbé par l’attaque contre le siège de l’UGTT le 7 août dernier, lorsque des individus se sont rassemblés devant la place Mohamed Ali, accusant la centrale de corruption et appelant à son « épuration ». Taboubi a qualifié cet acte de « grave et dangereux », appelant à ce que justice soit faite.

« Défendre la forteresse de Hached, c’est défendre un bastion de la Tunisie », a-t-il conclu, rappelant le rôle historique du syndicat dans la vie nationale.

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