Le comité de la flottille Soumoud a rappelé que le Tunisien Ali Kniss est toujours détenu par Israël avec 46 autres militants internationaux qui ont refusé de signer une « demande de départ immédiat ».
La même source rappelle que 98 participants ont déjà été rapatriés ces derniers jours dont les militants tunisiens et ce notamment via Istanbul mais que 47 autres participants à la flottille Soumoud demeurent incarcérées dans les prisons de l’Occupation.
Parmi eux, on compte le militant tunisien Ali Kniss, membre de la Coordination de l’action commune pour la Palestine en Tunisie, qui était à bord du navire « Dhamir » (Conscience).
« Son maintien en détention, comme celui de ses 46 compagnons, souligne la détermination des autorités à user de tous les moyens pour sanctionner les tentatives visant à briser le siège de Gaza », déplore le comité en affirmant que les efforts diplomatiques et militants se poursuivent pour obtenir la libération immédiate et inconditionnelle des derniers détenus, alors que le compte à rebours avant l’expiration du délai légal de détention (dimanche) touche à sa fin.
Le deuxième groupe des Tunisiens arrêté par Israël pour avoir participé à la Flottille Al Soumoud est arrivé, ce mercredi 8 octobre 2025, à l’aéroport de Tunis-Carthage.
Après leur libération par Israël, les militants tunisiens ont été rapatriés via la Jordanie et la Turquie et leur vol est arrivé cet après-midi, à Tunis, où ils ont été accueillis en héros.
Devant l’aéroport leurs concitoyens brandissant des drapeaux de la Tunisie et de la Palestine ont scandé des slogans pro-Palestine et exprimé leur soutien inconditionnel avec le peuple palestinien, tout en appelant à l’approbation, en Tunisie, d’une loi qui criminalise tout acte de normalisation avec Israël.
Les participants tunisiens à la Flottille maghrébine Soumoud rentrent ce mercredi 8 octobre à Tunis après plusieurs jours de détention par les forces d’occupation israéliennes. Un accueil populaire est prévu à l’aéroport de Tunis-Carthage à 16 h.
Les 15 derniers membres tunisiens de la Flottille de la Résistance, interceptée puis retenue par l’armée israélienne, doivent atterrir cet après-midi à l’aéroport international de Tunis-Carthage. La Flottille maghrébine Soumoud a appelé les citoyens à un accueil populaire et solennel, saluant le courage de ces militants qui, selon elle, ont inscrit « une nouvelle page d’honneur arabe et d’humanité » en bravant le blocus pour défendre la liberté et la dignité du peuple palestinien.
Les derniers retours depuis la Jordanie
Mardi matin, entre 8 h et 10 h (heure d’Amman), les autorités jordaniennes ont accueilli au pont du roi Hussein le dernier groupe de participants tunisiens, composé de quinze personnes : Sirin Ghrairi, Fida Athmami, Mouhab Essnoussi, Mazen Abdelaoui, Louai Charni, Ghassan Kalaï, Khalil Habibi, Achraf Khouja, Jihad Ferjani, Nabil Chennoufi, Mohamed Amine Hamzaoui, Yassine Gaïdi, Wael Nouar, Ghassan Henchiri et Mohamed Ali.
Ce contingent a été reçu en présence de représentants diplomatiques tunisiens. La flottille comptait également des militants venus d’Algérie, du Maroc, de Libye, du Koweït, de Jordanie, de Bahreïn, du Pakistan, de Turquie et du Sultanat d’Oman.
Détention et dénonciations
L’équipe juridique des participants a dénoncé dans un communiqué « l’acte de piraterie » commis dans les eaux internationales par les autorités israéliennes. Elle a condamné les mauvais traitements et les tortures physiques et psychologiques subies dans la prison du Néguev (Ketziot), qualifiée de « l’une des plus dures de l’entité occupante ».
L’organisation Adalah, mobilisée pour défendre les participants, a été saluée pour le sérieux de son suivi malgré les fortes pressions exercées par les autorités de l’occupation.
Au total, 137 participants ont été libérés le samedi 4 octobre après avoir refusé de comparaître devant un juge israélien et signé une procédure accélérée. Ils ont été acheminés à Istanbul à bord d’un avion turc. Parmi eux figuraient 28 citoyens du Maghreb, dont 10 Tunisiens, 6 Algériens, 4 Marocains, 7 Libyens et 1 Mauritanien.
Les premiers militants tunisiens libérés — Mohamed Ali Mouheddine, Aziz Meliani, Noureddine Salouej, Abdallah Messoudi, Houcem Eddine Rmadi, Zied Jaballah, Hamza Bouzouida, Mohamed M’Rad, Anis Abbassi et Lotfi Hajji — étaient déjà rentrés dimanche 5 octobre à Tunis.
Tous ont dénoncé, à leur arrivée, une détention arbitraire et illégale, affirmant que leur objectif était d’alerter la communauté internationale sur les violations du droit humanitaire commises contre le peuple palestinien.
Les membres de l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP) ont appelé à hâter l’approbation du projet de loi criminalisant tout acte de normalisation politique, économique et médiatique avec l’entité sioniste. Lors d’une plénière tenue, mardi, les élus du peuple ont réitéré le soutien de la Tunisie en faveur de la cause palestinienne, dénonçant la politique […]
Partie en signe de soutien à la cause palestinienne, la Flottille maghrébine Soumoud pour la levée du blocus de Gaza a ravivé en Tunisie un débat passionné. Pour de nombreux citoyens, cette initiative incarne la fidélité du peuple tunisien à ses valeurs de justice et de résistance face à l’oppression. D’autres, en revanche, dénoncent ce qu’ils perçoivent comme une opération purement symbolique, coûteuse et sans effet concret sur le terrain. Entre fierté nationale et scepticisme, la flottille met en lumière une question essentielle : jusqu’où la solidarité peut-elle aller dans un contexte de crises multiples et de désillusions politiques? Notre confrère Lotfi Hajji, membre de la flottille et directeur du bureau d’Al Jazeera à Tunis, dont nous avons recueilli le témoignage, nous a raconté, avec émotion et précision, les différentes péripéties de cette aventure humaine et politique hors du commun.
Lotfi Sahli
Une fois les embarcations rassemblées à Tunis, elles ont été rejointes par les unités venues d’Espagne. Après un léger retard de quelques jours dû à des contraintes logistiques, l’ensemble de la flottille a mis le cap sur l’Italie, où d’autres navires de soutien les attendaient pour poursuivre la traversée.
Bien que les membres de la flottille aient été mentalement préparés et briefés sur les différents scénarios possibles, le voyage entre l’Italie et la Grèce a pris une tournure plus tendue. Des drones de l’armée israélienne, dépêchés sur les lieux, ont encerclé les embarcations, effectuant des manœuvres d’intimidation et multipliant les survols à basse altitude dans le but manifeste de saper le moral des participants.
Escalade de tension et assaut israélien
Face à cette escalade de tension, l’Espagne, l’Italie et la Turquie ont dépêché des frégates militaires afin d’assurer la protection et l’assistance des membres de la flottille. Cette présence navale a contribué à apaiser quelque peu la situation, rétablissant un climat de vigilance mais aussi de détermination parmi les participants.
La veille de l’assaut attendu des unités de la marine israélienne, les membres de la flottille avaient anticipé la situation en avançant leur dîner, conscients de l’éventualité d’une intervention militaire. Ils estimaient arriver sur les plages de Gaza aux premières lueurs du jour, vers 5h du matin. C’est alors qu’ils se sont retrouvés encerclés par un nombre important de frégates, accompagnées de zodiacs semi-rigides à grande vitesse, marquant le début d’un face-à-face tendu et décisif en mer.
Les frégates israéliennes ont alors commencé à projeter avec force d’imposants jets d’eau sur les embarcations et même sur les vitres des cabines, dans une tentative évidente de déstabiliser l’équipage et de détourner son attention, afin de faciliter l’assaut imminent sur la flottille.
Une fois l’assaut lancé, des soldats armés jusqu’aux dents, vêtus de tenues de combat, casques à visière et gilets pare-balles, équipés de fusils d’assaut, de grenades et de dispositifs de communication sophistiqués, ont investi les embarcations. Dans un silence absolu, ils ont réclamé à plusieurs reprises : «Qui est le capitaine ?». Puis, méthodiquement, ils ont entamé une fouille minutieuse, scrutant chaque recoin du navire.
Ne parvenant pas à obtenir le nom du capitaine de l’embarcation appelée Anas Al-Sharif, du nom du journaliste d’Al Jazeera tué le 10 août 2025 à Gaza par l’armée israélienne, un soldat israélien a pris le contrôle du pilotage. Les autres membres de la flottille ont alors été contraints de rester à la proue, exposés et vulnérables, tandis que le navire était dirigé sous surveillance étroite.
Les membres de l’embarcation Anas Al-Sharif ont été transférés dans un zodiac, puis ensuite vers une frégate israélienne, leur propre navire ayant subi une infiltration d’eau, qu’ils tentaient de colmater depuis plusieurs heures. À chaque transfert, les intimidations et les fouilles se répétaient, maintenant un climat de tension constante et de pression psychologique sur l’équipage.
Entre-temps, les membres de la flottille ont jeté leurs téléphones portables à la mer, afin d’échapper à une confiscation systématique.
Ben Gvir surgit de nulle part
Tous les activistes ont été emmenés de force au port d’Ashdod, en Israël. À leur arrivée, ils ont été ligotés avec des cordelettes en plastique et contraints de rester accroupis, la tête basse, dans une posture qui soulignait l’humiliation et la tension de la situation.
C’est alors que surgit de nulle part le ministre de la Sécurité, Itamar Ben Gvir, qui les interpellait en anglais en les qualifiant des qualificatifs «terroristes» et «tueurs d’enfants juifs» (sic !). Les activistes répondaient à pleine voix : «Free, Free Palestine !». Le ministre poursuivit ensuite en hébreu, tandis qu’un traducteur relayait ses propos. Malgré la tentative d’intimidation, les participants continuaient, avec détermination et ferveur, à scander : «Free, Free Palestine !»
Les activistes sont restés les mains ligotées pendant environ cinq heures, subissant ensuite une succession de questionnaires, fouilles et insultes, tandis que certains de leurs effets personnels — écouteurs, ceinture, et autres objets — étaient confisqués ou volés. À cela s’ajoutait le froid matinal qui régnait sur le port, accentuant l’inconfort et la tension déjà palpables.
Munis de simples trousses de toilette et vêtus uniquement de t-shirts à manches courtes, les activistes ont subi un interrogatoire rigoureux d’environ trois heures, au cours duquel ils ont dû répondre d’accusations telles qu’«entrée illégale sur le territoire israélien», alors qu’ils avaient été illégalement arrêtés dans les eaux internationales au large de Gaza. Des avocats, majoritairement issus de la communauté arabe de 1948, mandatés par l’association Adalah — partenaire des organisateurs de la flottille Soumoud — sont intervenus pour souligner que ce «kidnapping» avait eu lieu en haute mer, mettant ainsi en question la légalité de l’arrestation et le cadre juridique de l’intervention israélienne.
A la prison du Néguev
Après l’interrogatoire, les détenus ont été transférés à la prison du Néguev, les mains toujours ligotées et les yeux bandés. Le transport s’est effectué dans des bus inconfortables, rappelant davantage ceux utilisés pour le transport d’animaux, accentuant le sentiment d’humiliation et de privation auquel les activistes étaient confrontés.
À leur arrivée en prison, ils ont été à nouveau fouillés et presque dépouillés de leurs vêtements personnels. On leur a ensuite attribué des t-shirts, des joggings et des mules en plastique, uniformisant leur tenue de manière sommaire et accentuant le caractère impersonnel et humiliant de leur détention. Malgré ces conditions, ils ont gardé la tête haute, témoignant de leur détermination et de leur engagement, refusant de laisser l’intimidation briser leur esprit.
S’en sont suivies les prises de photos, de poids et une série de questions de routine, marquant les formalités administratives initiales de leur détention. Les détenus ont ensuite été assignés à leur cellule, où treize personnes partageaient des lits superposés, illustrant la promiscuité et la rudesse des conditions carcérales.
Trois jours sans sommeil ni nourriture
Après un marathon de trois jours sans sommeil ni nourriture, les détenus ont pu se reposer quelque peu durant la journée. Mais le soir, leur repos a été interrompu à trois reprises : une première fois pour un changement de cellule, une seconde pour les prises de photos et de mesures, et une dernière fois pour répondre aux questionnaires administratifs. En milieu de journée, un repas composé de riz et de légumes leur a été présenté, mais il a été refusé, les détenus étant en grève de la faim, exprimant ainsi leur protestation et leur détermination.
Lotfi Hajji à son retour à l’aéroport de Tunis-Carthage dimanche dernier.
Ce calvaire s’est conclu par le transfert des détenus dans les mêmes bus jusqu’à l’aéroport d’Eilat, dans l’ignorance de leur destination, totalement coupés du monde extérieur. Toujours vêtus de leurs tenues de prison, ils ont gravi les escaliers de l’avion affrété par une compagnie aérienne turque, marquant la fin de cette épreuve éprouvante mais laissant intacte leur détermination et c’est dans l’avion, alors que le vol venait de commencer, que l’équipage leur a restitué leurs passeports, marquant le premier geste de normalisation après ces jours d’humiliation et de privation
À la question du mot de la fin, Lotfi Hajji a répondu avec lucidité et émotion : sur le plan professionnel, il estime avoir assumé pleinement son devoir de journaliste, tout en reconnaissant avoir frôlé le pire, rappelant que son sort n’était pas plus enviable que celui de ses collègues tombés sur le terrain.
Sur le plan humain, il retient une expérience unique, partagée avec des personnes courageuses venues des quatre coins du monde, toutes profondément sensibles à la cause palestinienne. Et s’il devait revivre cette aventure, il plaisante sur les six kilos perdus, mais affirme qu’il serait prêt à repartir sans hésitation.
Les quatorze participants tunisiens de la Flottille Soumoud, interceptée par la marine israélienne alors qu’elle tentait de briser le blocus de Gaza, sont arrivés ce mardi matin en Jordanie, après plusieurs jours de détention.
Selon le comité juridique de soutien à la Flottille mondiale pour Gaza (Global Sumud Flotilla), les autorités jordaniennes ont reçu, via le poste frontalier du pont du roi Hussein, le dernier groupe de participants tunisiens, en présence de représentants diplomatiques tunisiens.
Le même convoi a également permis la libération et le transfert de participants venus d’Algérie, du Maroc, du Koweït, de Libye, de Jordanie, du Pakistan, de Bahreïn, de Turquie et du Sultanat d’Oman.
Mauvais traitements, violences physiques et psychologiques
Le comité juridique a salué la résistance et la fermeté des participants de différentes nationalités face à ce qu’il a qualifié de « crime d’enlèvement en eaux internationales », imputé aux autorités israéliennes.
Les passagers de la flottille ont, selon le communiqué, subi de mauvais traitements et des violences physiques et psychologiques durant leur détention dans la prison de Ketziot, l’un des centres pénitentiaires les plus durs du pays.
Le comité a également rendu hommage aux avocats de l’association Adalah, qui ont assuré le suivi juridique de l’affaire malgré le manque de moyens et les restrictions imposées par les autorités israéliennes. Leur travail, souligne le communiqué, a permis d’obtenir des informations précises sur la situation des détenus et de garantir leur transfert en toute sécurité vers la Jordanie.
Le rapatriement en Tunisie des activistes tunisiens, est prévu pour aujourd’hui, mardi 7 octobre. Depuis, les arrestations, détentions et rapatriements s’effectuent par vagues successives : dix Tunisiens ont déjà été rapatriés dimanche à Tunis-Carthage.
Le comité juridique de soutien à la flottille Al-Soumoud annonce le rapatriement, prévu demain, de 15 Tunisiens parmi ceux qui sont encore détenus en Israël.
Arrêtés après l’interception des navires de la flottilles, par l’armée israélienne en eaux internationales, 167 militants sont dans l’attente d’un retour dans leur pays d’origine, notamment l’Algérie, le Maroc, le Koweït, la Libye, la Jordanie, le Pakistan, Bahreïn, la Turquie …
Le rapatriement des 15 Tunisiens est prévue ce mardi 7 octobre via la Jordanie, annonce la même source sachant que le premier groupe composé de dix citoyens tunisiens est arrivé hier à Tunis via la Turquie.
Le comité juridique de soutien à la Flottille mondiale Al Soumoud a annoncé, ce lundi, le rapatriement de 170 participants de nationalités européennes vers la Grèce. Selon la même source, le reste des militants, dont quinze Tunisiens, devraient être rapatriés ce mardi vers la Jordanie via le pont du roi Hussein. Ce groupe comprend également […]
Le ministre espagnol de l’Intérieur, Fernando Grande-Marlaska, a annoncé ce lundi que l’Espagne déposera une plainte officielle auprès de la Cour pénale internationale (CPI) à la suite des graves violations commises par l’armée d’occupation contre le Flottille Al-Soumoud. Selon le ministre, toute agression contre des civils en eaux internationales constitue une privation illégale de liberté, […]
Le rapatriement du reste des activistes tunisiens ayant participé à la flottille internationale « Soumoud », toujours détenus dans les prisons de l’occupation israélienne, est prévu pour demain, mardi, selon l’équipe juridique accompagnant la mission humanitaire.
Quinze Tunisiens encore retenus
Dans une déclaration publiée lundi, l’équipe juridique a indiqué que les 15 ressortissants tunisiens encore détenus seront transférés vers la Jordanie, via le pont du Roi Hussein, avant leur retour en Tunisie. Ils voyageront aux côtés d’autres militants arabes et musulmans – Algériens, Marocains, Libyens, Koweïtiens, Jordaniens, Pakistanais, Bahreïnis, Omanais et Turcs — arrêtés lors de l’interception de la flottille.
La flottille mondiale « Soumoud », qui comptait environ 500 participants issus de 72 pays, avait été interceptée jeudi dernier par les forces navales israéliennes dans les eaux internationales, alors qu’elle se dirigeait vers Gaza avec une cargaison d’aide humanitaire.
Depuis, les arrestations, détentions et rapatriements s’effectuent par vagues successives : dix Tunisiens ont déjà été rapatriés dimanche à Tunis-Carthage, où ils ont été accueillis par leurs familles, des membres de la société civile et le Croissant-Rouge tunisien.
Selon les dernières informations, 170 militants européens ont été rapatriés lundi vers la Grèce, tandis que 167 autres attendent toujours d’être relâchés.
Neuf Tunisiens, membres de la Flottille Soumoud pour lever le blocus contre Gaza sont arrivés dimanche 5 octobre 2025 à l’aéroport Tunis Carthage, en provenance de Turquie. Ils venaient d’être relaxés par les autorités israéliennes après une détention de trois jours.
Les neuf Tunisiens, à savoir Aziz Meliani, Noureddine Slaouej, Abdallah Messaoudi, Housemeddine Remadi, Zied Jaballah, Hamza Bouzouida, Mohamed Mrad, Anis Abbassi et Lotfi Hajji, ont été accueillis par des centaines de personnes, parmi leurs proches et amis, des journalistes et des représentants de la société civile.
A noter qu’un autre Tunisien, Mohamed Ali Mohieddine, capitaine du bateau Amsterdam, est rentré plus tôt dans la journée.
Interrogés par la Tap, les membres de la flottille ont décrit les conditions de leur enlèvement, de leur interrogatoire et de leur détention après avoir été interceptés et conduits de force vers le port d’Ashdod.
La Flottille maghrébine Soumoud pour briser le blocus sur Gaza a annoncé samedi l’arrivée d’un avion turc à l’aéroport d’Istanbul en provenance d’Israël : 137 activistes étaient à son bord dont 9 Tunisiens. Il est à noter que 15 autres Tunisiens participant à la Flottille seront de retour ce lundi 6 octobre
Ce dimanche soir, un moment empreint d’émotion s’est vécu à l’aéroport Tunis-Carthage avec l’arrivée du premier groupe de Tunisiens ayant participé à la Flottille de la Liberté, récemment libérés et rapatriés depuis la Palestine occupée via la Turquie. Ces citoyens faisaient partie des 137 militants arrêtés lors de la mission humanitaire visant à briser le […]
Le collectif du Flottille Al-Soumoud maghrébine pour la levée du blocus de Gaza a annoncé la délivrance de cartes de rapatriement concernant l’ensemble des militants détenus par les forces d’occupation israéliennes. Selon le communiqué, 21 ressortissants espagnols, 4 Néerlandais et 4 Portugais seront rapatriés dans la journée. Par ailleurs, la première vague de militants libérés, […]
Le militant marocain Ayoub Habraoui, l’un des participants revenus de la « Flottille Al-Soumoud », a confirmé que le photojournaliste tunisien Yassine Gaïdi a été victime d’une violente agression perpétrée par les forces d’occupation israéliennes, entraînant de graves blessures physiques. Dans un communiqué, la Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) a fermement condamné cet acte […]
Des membres de la flottille humanitaire « Global Sumud », arrêtés par les forces israéliennes alors qu’ils tentaient d’atteindre Gaza, affirment que Greta Thunberg a été victime de mauvais traitements durant sa détention. Selon plusieurs témoins, la jeune militante suédoise aurait été traînée par les cheveux, battue et contrainte de poser avec un drapeau israélien, […]
Dans un communiqué publié ce dimanche 5 octobre 2025, le Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT), dénonce les violentes agressions dont a fait l’objet l’un des membres de son bureau exécutif le photo-journaliste Yassine Gaidi, de la part des forces d’occupation israéliennes lors de l’interception de la flottille maghrébine Soumoud, en route pour Gaza.
La SNJT dénonce «l’agression barbare et sauvage» dont a été victime Yassine Gaïdi dans les prisons israéliennes qui lui a causé de «graves blessures sur tout le corps, en raison de la torture et des traitements inhumains.»
Le syndicat appelle également «toutes les forces vives en Tunisie et dans le monde pour poursuivre l’effort, la mobilisation, l’action urgente et la pression directe sur les autorités coloniales israéliennes et leurs alliées pour faire libérer Yassine Gaïdi et tous les militants enlevés de la Global Flotilla Sumud.»
Dans un communiqué publié sur leur page officielle Facebook, les membres de la flottille ont dénoncé, de leur côté, de graves violations et humiliations subies après leur arrestation. Les militants ont été placés dans des cellules d’isolement, sous la surveillance de soldats armés et de chiens, précise le texte, ajoutant que plusieurs jeunes détenus ont entamé une grève de la faim illimitée depuis la nuit de jeudi pour protester contre leurs conditions d’emprisonnement et la maltraitance à laquelle ils sont soumis. Ils affirment avoir été transférés à la prison d’Ofer, dans le désert du Néguev, à environ 16 kilomètres de Gaza, d’où ils entendaient le bruit des avions se dirigeant pour bombarder le territoire.
Les Maghrébins particulièrement visés
Les témoignages recueillis soulignent que les Maghrébins ont été particulièrement visés : révéler sa nationalité tunisienne, libyenne ou algérienne suffisait, selon eux, à provoquer des coups et des insultes. L’un des participants libyens, membre de l’équipage du navire Omar Al Mokhtar, aurait même été menacé d’une détention prolongée sans expulsion.
Les militants affirment également que les gardiens entraient dans leurs cellules toutes les deux heures pour les forcer à signer des documents ou les filmer contre leur gré, dans une politique de pression psychologique et physique continue.
Malgré les violences et les intimidations, les membres de la flottille affirment être restés unis et déterminés à poursuivre leur mission : briser le blocus imposé à la bande de Gaza.
Les militants tunisiens de la flottille Soumoud arrêtés après avoir été interceptés par l’armée Israël en mer, seront rapatriés demain dimanche 4 octobre 2025.
Les organisateurs de la flottille Soumoud a appelé « tous les Tunisiens épris de liberté et amis de la cause palestinienne» à les accueillir en héros à 16h l’aéroport international de Tunis-Carthage.
Cet accueil sera une occasion de renouveler l’engagement des Tunisiens et de la Tunisie à la Palestine et à tous ceux qui se sont dévoués pour les idéaux de justice et de liberté.
« Tous les regards sont tournés vers Gaza. Tous les regards sont tournés vers les autres prisonniers de la Flottille », a conclu le communiqué.
Rappelons qu’un avion turc en provenance de la Palestine occupée a atterri, ce samedi à l’aéroport d’Istanbul, avec à son bord 137 militants de la Flottille dont dix Tunisiens (Mohamed Ali Moheiddine, Aziz Meliani, Noureddine Salouej, Abdallah Messaoudi, Houssemeddine Rmadi, Zied Jaballah, Hamza Bouzouida, Anis Abassi, Mohamed Mrad, Lotfi Hajji).
L’équipe juridique de l’activiste Thiago Ávila a annoncé que ce dernier poursuivait sa grève de la faim, après avoir été soumis à trois interrogatoires successifs menés par les services de renseignement en raison de son rôle dans l’organisation de la flottille. Selon ses avocats, Thiago Ávila aurait été déplacé à plusieurs reprises d’une salle à […]
Selon l’organisation israélienne de défense des droits humains « Adalah », le militant tunisien Wael Nouar, membre de la flottille Al-Soumoud arrêtée par les forces d’occupation israéliennes, aurait été victime de violences lors de sa détention. Toujours en attente de son expulsion, le militant aurait refusé tout traitement médical et entamé une grève de la […]