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ONU-Habitat, IRD et AFD unissent leurs forces pour des villes tunisiennes durables et inclusives

30. Oktober 2025 um 13:46

À l’occasion de la Journée mondiale des villes, l’ONU-Habitat Tunisie, l’Institut de recherche pour le développement (IRD) et l’Agence française de développement (AFD) organisent, à l’Institut français de Tunis, une journée d’échanges et de célébration placée sur le thème « Vivre en ville, agir sur la ville », vendredi 31 octobre 2025, de 11h à 22h. L’événement s’inscrit dans le cadre de l’Octobre urbain, initiative mondiale portée par l’ONU-Habitat pour promouvoir un développement urbain durable, inclusif et résilient.

 

À la suite de la journée inaugurale du 31 octobre, une exposition sera accessible au public du 1er au 12 novembre 2025, à l’Institut français de Tunisie.

Cette journée rassemblera un large éventail de participants : représentants d’institutions publiques; chercheurs; collectivités locales; associations; urbanistes et étudiants. Et ce, autour des enjeux de durabilité et d’adaptation des villes tunisiennes et méditerranéennes. Le programme combinera tables rondes thématiques, exposition immersive et performances artistiques, pour explorer ensemble les voies d’un urbanisme plus durable et participatif.

« Faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables » est le 11ème des 17 objectifs de développement durable (ODD) adoptés en 2015 par l’Assemblée générale des Nations unies.

La thématique « Villes et communautés durables », correspondant à cet objectif n°11, constitue le cœur de la Journée mondiale des villes, célébrée chaque année le 31 octobre à travers le monde. Cette journée mettra en lumière les initiatives innovantes et collaboratives qui contribuent à relever les défis des villes contemporaines, où les questions de logement, d’emploi, de mobilité, d’accès aux services, de culture et de qualité de l’environnement sont repensées dans une perspective inclusive et durable.

Cette année en Tunisie, ONU-Habitat, l’IRD, l’AFD et l’Institut français de Tunisie s’associeront pour célébrer cette journée dédiée à la ville tunisienne où résident plus de 7,4 millions d’habitants.

 

Penser, vivre et agir sur la ville

 

  • Des tables rondes pour penser la ville autrement

 

Des tables rondes thématiques réunissant acteurs publics, experts, chercheurs, associations, étudiants et partenaires institutionnels, offriront un espace d’échanges et de dialogue ouvert sur les enjeux et les solutions concrètes pour des villes tunisiennes plus durables, résilientes et solidaires. Elles aborderont quatre thématiques structurantes pour le développement urbain en Tunisie : (i) Gérer l’eau et l’assainissement; (ii) Intégrer les risques dans la planification; (iii) Penser le patrimoine; (iv) Planifier de façon inclusive.

 

  • Une exposition immersive sur la ville tunisienne

 

Une exposition placée sur le signe de la co-conception et du dialogue entre différents acteurs mettra en lumière les initiatives concrètes menées pour relever les grands défis de la ville tunisienne contemporaine. « Vivre en ville, agir sur la ville en Tunisie » est le fruit d’un travail collaboratif alliant recherche scientifique, actions de développement, analyse, diagnostic et réalisation d’opérations concrètes.

L’exposition s’articulera en deux grandes séquences : « Vivre en ville » mettra en lumière le quotidien des citadins et citadines, leurs besoins, leurs pratiques, leur engagement et leur créativité. « Agir en ville » montre les programmes innovants portés par les institutions partenaires pour construire des villes plus inclusives et durables. En guise de transition, l’exposition mettra l’accent sur les ateliers collaboratifs et les projets de laboratoire vivant comme vecteurs de solutions aux défis de la ville d’aujourd’hui afin de mieux penser la ville de demain.

 

  • Une performance théâtrale fera vivre autrement les questions urbaines à travers la lecture et la mise en scène de textes originaux sur la ville tunisienne

 

En Tunisie, la croissance urbaine rapide, particulièrement concentrée sur le littoral, entraîne des défis majeurs : pression foncière, gestion des déchets, accès à l’eau, conservation du patrimoine et vulnérabilité face aux changements climatiques. Ces enjeux nécessitent des politiques urbaines basées sur la connaissance, la coopération et l’innovation. La célébration de la Journée mondiale des villes vise à renforcer cette dynamique, en favorisant le dialogue entre acteurs locaux et internationaux engagés dans la mise en œuvre de l’ODD n°11.

 

Le Programme des Nations unies pour les établissements humains (ONU-Habitat) soutient les gouvernements et collectivités dans la planification urbaine durable, la résilience climatique et l’inclusion sociale. En Tunisie, ONU-Habitat œuvre à la mise en réseau des acteurs de l’urbain, à la valorisation des solutions locales et à la sensibilisation des citoyens aux enjeux environnementaux.

 

L’Institut de recherche pour le développement (IRD) soutient des programmes de recherche et des actions de valorisation et de formation menés en partenariat avec des institutions scientifiques et opérationnelles tunisiennes. Et ce, afin de répondre aux défis du développement durable, en mobilisant toute la diversité des disciplines, dans des domaines variés (ville, eau et assainissement, agrosystèmes, érosion littorale, conditions de vie, pratiques sociales, biotechnologies, santé, etc.). Gilles Pecassou, directeur général délégué de l’IRD, est attendu à Tunis à l’occasion de cette journée pour montrer l’engagement de l’institut auprès de ses partenaires tunisiens.

 

L’Agence française de développement (AFD), aux côtés de l’État tunisien et des collectivités locales, accompagne depuis 1992 des projets qui cherchent à réinventer la ville. L’AFD œuvre à renforcer l’attractivité et la qualité de vie dans les quartiers populaires et les centres anciens et à appuyer les collectivités dans leur stratégie de développement local.

 

À travers cette journée conçue et organisée pour l’ensemble des habitants, ONU-Habitat en Tunisie, l’IRD et l’AFD invitent à réfléchir à l’importance de la collaboration, du travail participatif et du dialogue, conditions essentielles à la transition vers des solutions urbaines durables.

 

Les institutions organisatrices ambitionnent de faire de cette initiative un rendez-vous annuel, contribuant à la diffusion des bonnes pratiques, à faire reconnaître les expériences et les expertises tunisiennes et à consolider l’alliance pour des villes tunisiennes plus vertes, inclusives et résilientes.

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Projet de budget 2026 : l’ARP et le CNRD se penchent sur le CSPM

30. Oktober 2025 um 07:43

L’examen du budget du Conseil supérieur provisoire de la magistrature pour l’année 2026 a été au centre d’une séance d’audition commune organisée, mercredi 29 octobre, au Palais du Bardo, entre la commission de la législation générale de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et la commission de l’immunité et des questions juridiques relevant du Conseil national des régions et des districts (CNRD).

Selon un communiqué publié par les deux chambres du parlement, la séance a été l’occasion de donner un aperçu des axes clés du projet de budget du Conseil.

Dans ce contexte, le premier vice-président du Conseil de la magistrature a affirmé que les prévisions budgétaires de 2026 ont été établies sur la base du bilan des exercices budgétaires de 2023 et 2024 ainsi que sur les résultats de l’exécution du budget pour le 1e semestre de 2025.

Il a ajouté que le budget proposé au titre de l’année 2026 a été revu à la baisse comparativement à l’année précédente, grâce à la « rationalisation des dépenses de gestion ».

Au cours du débat, les interventions des députés des deux chambres législatives ont porté sur les raisons du « blocage et du piétinement » du Conseil supérieur provisoire de la magistrature.

Le « caractère provisoire » a été également évoqué par les députés qui ont appelé à la nécessité de mettre en place un Conseil supérieur « permanent » de la magistrature capable d’exercer les prérogatives qui lui sont dévolues en matière de garantie du bon fonctionnement et de l’indépendance de la justice et de la consécration d’une justice diligente.

Toujours dans le cadre de cette séance, les députés ont évoqué des problèmes liés à la longueur des procédures judiciaires et à la paralysie du mouvement judiciaire et l’instabilité qui en résulte pour les magistrats.

Ils ont outre passé en revue les entraves liées à la mise en œuvre du programme de digitalisation du système judiciaire et son impact sur la qualité des services fournis aux justiciables.

En réponse aux questions des députés, le premier vice-président du Conseil supérieur provisoire de la magistrature a expliqué que les postes vacants au sein du Conseil de la magistrature de l’ordre judiciaire et de la magistrature de l’ordre financier ont largement porté atteinte au fonctionnement de cette institution.

En ce qui concerne le statut « provisoire » du Conseil, le premier vice-président a expliqué que la mise en place d’un Conseil supérieur de la magistrature doit se faire selon une « approche participative » impliquant les différentes parties prenantes. Et ce, conformément à la spécificité des missions qui lui sont confiées afin de consacrer l’indépendance de la magistrature et de moderniser le système judiciaire.

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Innover pour nourrir demain : KOICA et la Tunisie misent sur l’agriculture intelligente

30. Oktober 2025 um 07:33

L’Agence coréenne de coopération internationale (KOICA) entamera, en 2026, un projet de coopération sur le long terme, avec le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la pêche. Il sera axé sur l’amélioration de la productivité agricole et la résilience du secteur face aux changements climatiques; et ce, à travers l’agriculture intelligente. Avec un budget qui s’élève à 13,5 millions USD sous forme de don et qui s’étalera sur la période 2026-2031

Le changement climatique constitue un défi majeur pour la Tunisie, où la température moyenne a augmenté de 1,4 °C au cours du siècle dernier et devrait croître de 1,6 à 2,7 °C supplémentaires d’ici 2050. Ces changements ont touché directement l’agriculture tunisienne par la baisse des rendements, la diminution des superficies cultivables et la pénurie d’eau due à la sécheresse et à la surexploitation des nappes.

Dans ce contexte, le bureau de la KOICA en Tunisie a intégré l’agriculture adaptée aux changements climatiques comme un secteur clé dans sa stratégie d’intervention en Tunisie. Durant la période allant du 13 au 24 octobre, et suite à une étude préliminaire menée en janvier 2025, une étude approfondie a été réalisée pour finaliser les composantes du projet de coopération entre la KOICA et le ministère de l’Agriculture tunisien visant à améliorer la productivité agricole face aux changements climatiques.

Le projet se concentrera sur le renforcement des capacités politiques et techniques en termes de productivité agricole et la vulgarisation des nouvelles technologies dans les pratiques de production.

Pour cela, trois fermes pilotes seront établies, exploitées et surveillées dans les régions de Mateur (Bizerte), El Alam (Kairouan) et Takelssa (Nabeul). Le choix de ces trois sites a été fait en collaboration avec le Ministère de l’Agriculture et les responsables des fermes OTD dans ces trois régions.

Ainsi, chaque site pilote couvrira des superficies entre 35 et 50 ha avec un accent sur les céréales et les oliviers, en identifiant des solutions qui s’adaptent au contexte tunisien pour les besoins d’irrigation et d’amélioration des semences.

Ce projet introduira également des technologies d’irrigation intelligentes et des systèmes durables de surveillance des eaux souterraines afin d’optimiser l’utilisation de cette source et de renforcer la gestion de l’eau d’irrigation dans chaque ferme.

Par ailleurs, des bâtiments administratifs et techniques polyvalents seront construits pour améliorer les opérations agricoles et favoriser les échanges avec les petits agriculteurs des environs.

Durant cette mission, plusieurs réunions ont été tenu avec plusieurs institutions tels que le Ministère de l’Agriculture, l’IRESA (Institution de la Recherche et de l’enseignement supérieur agricoles), l’AVFA (Agence de la vulgarisation et de la formation agricoles, l’OTD (Office des terres domaniales), la coopération italienne (AICS) avec des visites de terrain des sites pilotes proposés pour ce projet.

A travers la mise en œuvre réussie de ce projet, la KOICA vise à obtenir des résultats concrets qui serviront de base à l’extension de la coopération dans le secteur agricole tunisien.

L’agence coréenne reste résolument engagée à soutenir le gouvernement tunisien dans divers domaines tels que l’administration électronique, l’emploi des jeunes et des femmes, la bonne gouvernance, les programmes de bénévolat et les initiatives de formation et de bourses d’études.

Avec communiqué

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Cybersécurité : protéger nos enfants, c’est protéger le futur (Hemissi)

29. Oktober 2025 um 22:56

Le ministre des Technologies de la communication, Sofiene Hemissi, a souligné, mercredi 29 octobre à Ben Arous, que la protection des enfants dans l’espace cybernétique constitue un impératif stratégique pour la préservation des générations futures.

Lors de la clôture du premier Forum national sur la protection des enfants en ligne, organisé au complexe culturel et de la jeunesse de Ben Arous sur le thème, Hemissi a appelé à une vigilance accrue face à la montée des risques numériques dans un contexte marqué par la généralisation des usages connectés et l’essor rapide de l’intelligence artificielle..

Il a insisté sur l’importance de coordonner les efforts des différents acteurs institutionnels et sociétaux afin de prévenir les dérives susceptibles d’affecter l’identité, les comportements et les repères culturels des nouvelles générations.

De son côté, le directeur général de l’Agence nationale de la cybersécurité (ANCS), Yassine Jemil, a précisé que l’agence déploie des programmes de sensibilisation et de formation destinés aux intervenants éducatifs, médiatiques et institutionnels, en vue de consolider la culture de la cybersécurité et de promouvoir un usage responsable des technologies numériques.

Il a souligné, à cet égard, la nécessité d’instaurer un dialogue permanent avec les enfants, de développer leur esprit critique face aux contenus numériques et de mettre en place un dispositif intégré de contrôle parental alliant outils technologiques, accompagnement éducatif et suivi psychologique.

Les travaux du forum ont permis d’examiner plusieurs axes prioritaires, notamment la sécurité numérique dans les établissements scolaires, la prévention de la violence et de l’exploitation en ligne, ainsi que le rôle des médias et des structures éducatives dans le renforcement de la culture numérique et de la protection des mineurs dans l’espace cybernétique.

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BVMT : les sociétés cotées dopent leurs revenus à 18,5 milliards de dinars

29. Oktober 2025 um 21:06

Le revenu global des sociétés cotées a évolué de 5,7% sur les 9 premiers mois de l’année 2025, par rapport à la même période de 2024, pour atteindre 18,5 milliards de dinars, d’après la note sur l’ »Evolution des revenus des sociétés cotées au 30 septembre 2025″ publiée, mercredi 29 octobre, par la Bourse de Tunis.

81% des sociétés qui ont publié leurs indicateurs, soit 58 sur 72, ont amélioré leurs revenus cumulés par rapport à la même période de l’année précédente. La part des 20 sociétés qui composent le Tunindex20 dans le revenu global s’élève à 12 milliards de dinars (ou 65 % du revenu global), en hausse de 3,8% par rapport à la même période de l’année écoulée.

Secteur bancaire: un PNB cumulé de 5,470 milliards de dinars

Concernant le secteur bancaire, le produit net bancaire (PNB) cumulé des 12 banques cotées a atteint 5,470 milliards de dinars, durant les 9 premiers mois de l’année 2025, en progression de 4,7 % par rapport à la même période 2024.

De son côté, le revenu net de Leasing cumulé des 7 sociétés de leasing cotées a augmenté de 7,1 %, à 439 MDT. Le secteur financier a notamment profité de l’évolution de l’activité des 7 compagnies d’assurances cotées qui ont émis des primes pour un montant global de 1 376 MDT contre 1 282 MDT, soit une progression de 7,3 %. Dans son ensemble, le secteur financier, a progressé de 5,3 % avec un revenu global de 7 322 MDT.

Concernant le secteur des Biens de Consommation, le revenu global des trois grands groupes opérant dans l’agroalimentaire (Délice Holding, Poulina Group Holding et la SFBT) a progressé de 4,3 %, à 4 818 MDT. Dans le même sillage, le chiffre d’affaires global cumulé des quatre concessionnaires automobiles (hors UADH) a évolué de 26,2% au 30 septembre 2025 pour se situer à 1 116 MDT.

S’agissant du secteur des Services aux Consommateurs, le chiffre d’affaires global de deux enseignes de la grande distribution cotées en Bourse s’est amélioré de 13,4% à 1 491 MDT.

En général les neufs secteurs, ont réalisé des performances positives. Les meilleures performances reviennent au secteur « Technologie » avec 22,9 % et au secteur « Services aux consommateurs » avec 13,2 %.

Sur les 11 sous-secteurs (hors Médias), huit ont marqué des performances positives. Les meilleures reviennent aux sous-secteurs Distribution (13,2 %), Chimie (8,5 %) et Assurances (7,3 %).

Les plus fortes hausses de revenus ont été réalisées par TUNINVEST SICAR (+171,6 %), STA (+54,1 %), ARTES (+39,3 %) et NEW BODY LINE (+34,9 %).

Les plus fortes baisses de revenus ont été enregistrées par des entreprises qui appartiennent à différents secteurs SIMPAR (-78,5 %), EUROCYCLES (-13,1 %), CARTHAGE CEMENT (-11,8 %) et STIP (-11 %).

Evolution du TUNINDEX de 24,62 %

Le TUNINDEX, indice de référence de la Bourse de Tunis, a enregistré une progression de 24,62 %, au 30 septembre 2025, contre une hausse de 13,77 % durant la même période de 2024.

L’indice TUNINDEX20 a affiché, durant la même période, la même tendance avec une hausse de 26,43 % contre une progression de 15,71 % durant la même période de l’année 2024.

Dix des douze indices sectoriels publiés par la Bourse de Tunis ont enregistré des performances positives à la clôture du troisième trimestre 2025. Les meilleures performances ont concerné l’indice « Services aux Consommateurs » avec 54,42 %, l’indice « Distribution » avec 54,42 % et celui des « Services Financiers » avec 39,65 %. En revanche, l’indice « Bâtiment et Matériaux de Construction » a baissé de 4,94 % et celui des « Industries » de 1,61 %.

Au 20 octobre 2025, date butoir règlementaire, 41 sociétés cotées ont communiqué leurs indicateurs d’activités du 3ème trimestre 2025, ce qui représente 55% de la Cote. Au 28 octobre 2025, ce nombre est passé à 72, soit 96% de la Cote. À ce jour, trois sociétés n’ont pas publié leurs indicateurs : AETECH, TUNISIAR et UADH.

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Budget 2026 : premiers débats sur les enjeux sociaux et de développement

29. Oktober 2025 um 19:52

La commission des services et du développement social, relevant du Conseil national des régions et des districts (CNRD), a tenu mercredi une réunion  préparatoire consacrée à l’examen des missions qui lui sont attribuées dans le cadre du projet de budget de l’état pour l’année 2026, selon un communiqué du Conseil.

Au cours de cette réunion, les participants ont débattu des missions du ministère de l’emploi et de la formation professionnelle et de la stratégie du ministère qui vise à assurer l’adéquation entre la formation et les exigences du marché de l’emploi, à renforcer l’inclusion économique effective et durable aux demandeurs d’emploi, à promouvoir l’initiative privée et l’entrepreneuriat, à favoriser le placement à l’étranger et à organiser la migration professionnelle et la gouvernance du numérique.

Les discussions ont également porté sur les lignes de financement pour les petites et moyennes entreprises, le soutien aux promoteurs et aux sociétés communautaires, et la comparaison entre le budget de la mission de l’emploi et de la formation professionnelle en 2025 et celui de l’année 2026.

A cette occasion, les députés ont souligné l’importance de bien se préparer pour réussir le travail conjoint avec l’assemblée des représentants du peuple (ARP) dans le cadre des débats sur les missions attribuées à cette commission dans le projet de budget de l’état pour l’année 2026.

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Tunisie – Météo : forte baisse des températures, mercredi soir

29. Oktober 2025 um 19:05

Le ciel sera partiellement nuageux sur la plupart des régions à densément nuageux sur le nord, en fin de la nuit, selon les prévisions de l’INM, mercredi 29 courant.

Le vent soufflera de secteur sud sur le nord et le centre et de secteur est sur le sud, relativement fort prés des côtes et faible à modéré sur le reste des régions. La mer sera agitée à très agitée au nord et dans le golfe de Gabès.

Les températures maximales seront comprises, la nuit, entre 14 et 20 degrés, atteignant 22 degrés dans l’extrême sud.

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Les pharmaciens en alerte face à une possible réforme du remboursement des médicaments

29. Oktober 2025 um 16:00

Le syndicat des pharmaciens d’officine de Tunisie (SPOT) appelle, dans un communiqué publié mardi 28 octobre, les pharmaciens et les assurés sociaux affiliés au régime de soins « médecin de famille » à acheter les médicaments destinés à traiter les maladies ordinaires auprès des pharmacies, en bénéficiant du remboursement des frais des médicaments, conformément aux procédures en vigueur par la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM)

La CNAM a annoncé, dans son communiqué, que les affiliés au régime de soins privés peuvent bénéficier du remboursement des frais d’achat des médicaments pour les maladies ordinaires, conformément aux procédures en vigueur.

Elle a également souligné la poursuite du système « tiers payant » avec les pharmaciens n’ayant pas adhéré à la décision du SPOT en date du 25 octobre dernier, concernant le non renouvellement de l’accord pour l’année 2026 avec la CNAM et la suspension de son application pour les maladies ordinaires à compter du 27 octobre.

La CNAM estime que cette décision unilatérale n’a pas respecté les procédures et les délais légaux et contractuels prévus par l’accord sectoriel.

Dans ce contexte, le SPOT a appelé à la poursuite du système « tiers payant » et au remboursement des frais des médicaments pour les maladies ordinaires, en attendant la régularisation des problématiques en suspens par voies juridiques et institutionnelles.

Le syndicat a précisé que le pharmacien tunisien a accompli, ces dernières années, son devoir national et professionnel de manière satisfaisante et assumé à titre individuel, les conséquences des manquements de la caisse, pour garantir l’accès des citoyens aux médicaments.

Il convient de rappeler que le SPOT a décidé, à l’issue de son assemblée générale  extraordinaire du 25 octobre dernier, de ne pas renouveler l’accord relatif au tiers payant avec la CNAM pour l’année 2026 et de suspendre le système tiers payant pour les maladies ordinaires à compter du lundi 27 octobre.

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Grippe saisonnière : la Tunisie renforce son bouclier sanitaire

29. Oktober 2025 um 07:37

Le Comité technique de prévention contre la grippe saisonnière et les infections respiratoires aiguës a passé en revue la situation épidémiologique en Tunisie et à l’échelle mondiale. Et notamment en ce qui concerne la grippe saisonnière, la grippe importée et la grippe aviaire.

Les membres du Comité ont convenu de renforcer les dispositifs de surveillance et d’alerte précoce au niveau des hôpitaux et des laboratoires. Tout en élargissant les campagnes de vaccination, en particulier au profit des groupes les plus vulnérables.

Réunie sous la présidence du ministre de la Santé, Mustapha Ferjani, le Comité a également recommandé la formation du personnel médical et paramédical au diagnostic rapide et à la réponse sur le terrain.

Selon un communiqué, publié mardi par le ministère de la Santé, le Comité a souligné l’importance des actions de sensibilisation axées sur la prévention, notamment le lavage régulier des mains, le port du masque en cas de symptômes et l’évitement des espaces surpeuplés.

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Taïeb Rached condamné à 30 ans de prison

28. Oktober 2025 um 20:24

La première chambre criminelle spécialisée dans les affaires de corruption financière auprès du Tribunal de première instance de Tunis a rendu, dans la nuit du lundi, un verdict sévère dans une affaire de corruption impliquant plusieurs personnalités. L’ancien président de la Cour de cassation, Taïeb Rached, a été condamné à 30 ans de prison et à une amende de 4,8 milliards de dinars. Deux autres juges révoqués, Abderrazak Yahouri et Marouane Tlili, ont été condamnés chacun à 20 ans de prison.

Les hommes d’affaires Nejib Ismail et Fethi Jenayah ont également été condamnés respectivement à 27 et 30 ans de prison, avec des amendes très lourdes, tenant lieu de confiscations. D’autres personnes impliquées ont reçu des peines de prison et des amendes variant selon leur rôle dans l’affaire.

En outre, Taïeb Rached, Fethi Jenayah, Abderrazak Yahouri et Marouane Tlili ont été condamnés à verser à l’État tunisien 935 millions de dinars à titre de réparation du préjudice matériel causé.

Cette décision fait suite à la confirmation, par la chambre d’accusation de la Cour d’appel de Tunis, de la clôture de l’instruction et du renvoi de l’ancien président de la Cour de cassation devant la justice pour corruption, enrichissement illicite et abus de fonction. Ce verdict marque un tournant important dans la lutte contre la corruption au sein des institutions judiciaires tunisiennes.

Avec TAP

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Paris a abrité, mardi 28 octobre, les « Rencontres d’Affaires Tunisie 2025 »

28. Oktober 2025 um 17:59

Paris a abrité, mardi 28 octobre, les « Rencontres d’Affaires Tunisie 2025 », un événement consacré au renforcement des échanges et des investissements entre la Tunisie et la France, à l’initiative de Business France.

La rencontre a réuni un large éventail d’acteurs économiques et institutionnels, représentant notamment la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC), l’Agence de promotion de l’investissement extérieur (FIPA – Tunisia), l’Union tunisienne de l’industrie et du commerce (UTICA), la Chambre de commerce et d’industrie tuniso-française (CCITF), la Tunisian automotive association (TAA), Bpifrance, ainsi que les Conseillers du commerce extérieur de la France, indique un communiqué publié par la CDC.

Dans ce contexte, des séances thématiques ont permis d’explorer les opportunités de coopération dans plusieurs secteurs stratégiques dont les industries mécaniques et électriques, les composants automobiles et aéronautiques, le numérique et l’intelligence artificielle, les énergies renouvelables, la formation, la logistique, les industries pharmaceutiques et le tourisme.

Ces discussions ont mis en lumière les synergies possibles entre les entreprises tunisiennes et françaises dans des domaines à fort potentiel d’innovation et de croissance durable.

En parallèle, des rencontres institutionnelles et B2B ont permis aux opérateurs économiques et aux entreprises tuniso-françaises d’échanger autour des moyens de consolider les investissements existants et d’initier de nouveaux projets.

Lors du panel intitulé « La diaspora, moteur du co-développement entrepreneurial France–Tunisie », la Directrice Générale de la Caisse des Dépôts et Consignations, Nejia Gharbi, est intervenue pour présenter le projet DIASDEV, une initiative innovante dédiée aux Tunisiens résidant à l’étranger (TRE).

Les Rencontres d’Affaires Tunisie 2025 s’inscrivent dans une dynamique de co-développement économique entre la Tunisie et la France, fondée sur la confiance, la complémentarité et l’innovation.

Avec TAP

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Mechkat Salama El Khaldi se félicite du recul du chômage à 15,3%

28. Oktober 2025 um 17:28

Méchkat Salama El Khaldi, ministre des Finances, qui s’exprimait lors d’une séance d’audition conjointe des commissions des finances et du budget de l’ARP et du CNRD, ce 28 octobre, a souligné que le taux de croissance a été de 3,2 % au cours du deuxième trimestre de l’année 2025.

La ministre a aussi indiqué que le taux de chômage a reculé à 15,3 %, contre 15,7 % au cours des six premiers mois de l’année en cours.

A noter que cette séance d’adition était consacrée au suivi de l’exécution du budget de l’État pour l’exercice 2025, jusqu’à la fin du mois d’août.

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Bronchiolite : les recommandations du ministère de la Santé

28. Oktober 2025 um 15:39

Le ministère de la Santé lance un appel aux parents à prendre des mesures préventives pour protéger les nourrissons de la bronchiolite. A savoir, une infection virale respiratoire aiguë qui se propage en automne et en hiver.

Dans un communiqué publié mardi 28 octobre 2025, le ministère souligne que la prévention de la bronchiolite commence par une hygiène quotidienne rigoureuse. Entre autres se laver soigneusement les mains à l’eau et au savon avant de toucher le nourrisson, après avoir changé sa couche ou l’avoir nourri; et ce, afin d’éviter la transmission de l’infection.

Il recommande également d’éviter de s’approcher du nourrisson en cas de maladie dans la famille. Mais aussi de se couvrir la bouche et le nez en cas de toux ou d’éternuement. Tout en évitant de l’emmener dans des lieux clos et bondés tels que les marchés et les centres commerciaux; en particulier pendant les périodes de propagation des rhumes.

Par ailleurs, le ministère de la Santé insiste sur l’importance de ne pas partager les objets personnels de l’enfant, tels que les tétines, les biberons et les jouets, avec d’autres enfants. De même que la nécessité d’aérer les maisons quotidiennement pendant au moins 10 minutes par jour. Tout en s’abstenant complètement de fumer à proximité des nourrissons.

En outre, le ministère de la Santé confirme que l’allaitement maternel exclusif pendant les six premiers mois représente le moyen le plus efficace de protection des enfants contre les infections. Il appelle aussi à respecter les dates de vaccination, car elles offrent une protection contre les maladies qui affaiblissent le système immunitaire des enfants.

De plus, il conseille de fournir des quantités suffisantes de lait et de liquides au nourrisson. Ainsi que de veiller à la propreté de son nez en utilisant une solution saline si nécessaire. Puis de consulter immédiatement un médecin, en cas de difficultés respiratoires, d’essoufflement ou de fièvre.

Dans son communiqué, le ministère a mis en garde contre l’utilisation de médicaments ou de plantes médicinales contre la bronchiolite sans consulter un médecin.

Enfin, il souligne que la prévention quotidienne simple reste le meilleur moyen de protéger les enfants contre les complications graves pouvant nécessiter une hospitalisation.

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L’État voit vert : des recettes en plein essor pour 2025 et 2026

28. Oktober 2025 um 15:24

Les recettes du budget de l’Etat au titre de l’exercice 2025 devraient enregistrer une hausse de 4,4 %; et ce, en comparaison avec les résultats de l’année précédente. Elles atteindraient 49 090 millions de dinars (MDT); contre des prévisions préliminaires de 50 028 MDT.

Le ministère de Finances explique cette hausse par l’augmentation prévue des recettes fiscales de l’année 2025 de 6,6 %, pour atteindre 44 523 MDT par rapport à l’année 2024. Et contre des prévisions préliminaires de 45 249 MDT, compte tenu de l’évolution des impôts directs et indirects, selon le projet du budget de l’Etat 2026.

S’agissant des recettes du budget de l’Etat de 2026, elles devront augmenter de 52 560 MDT, soit une hausse de 7,1 % ou 3 470 MDT, en comparaison avec les prévisions de 2025.

Les ressources propres représentent 66 % du total des ressources de l’Etat au titre de l’année 2026.

Répartition des recettes du budget

Les recettes du budget 2026 se répartissent entre des recettes fiscales de 47 773 MDT, représentant 90,9 % des recettes du budget, ainsi que des recettes non fiscales de 4 437 MDT, représentant 8,4 % des recettes du budget, en plus des dons de l’ordre de 350 MDT, qui représentent 0,7 % des recettes du budget.

Revenant aux prévisions de l’année 2025, les recettes non fiscales devraient atteindre 4 217 MDT, contre 4 632 MDT enregistrés en 2024. Soit une baisse de 15 MDT.

Baisse du déficit du budget de l’Etat

Compte tenu des résultats prévus d’exécution des ressources et des dépenses du budget de l’année 2025, le déficit du budget de l’Etat devrait s’élever, sans les dons et les revenus de confiscation, à 9 641 MDT; contre 10 150 MDT prévus dans la loi de finances initiale de 2025.

De ce fait, le budget de l’Etat de 2025 atteindra 76 632 MDT; contre 78 231 MDT prévus dans la loi de finances 2025. Il sera financé par des ressources propres de 49 090 MDT, des ressources d’endettement et une trésorerie nette de 27 542 MDT.

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Kaïs Saïed : bientôt des mesures à l’aune des attentes du peuple

28. Oktober 2025 um 08:25

Le président de la République, Kaïs Saïed, a reçu, lundi 27 octobre, au palais de Carthage, la cheffe du gouvernement, Sarra Zaâfrani Zenzri.

Le chef de l’Etat a mis l’accent, lors de cette audience, sur la nécessité de réaliser un surcroît de cohérence au niveau de l’action gouvernementale et de plusieurs services publics de l’Etat. Il a rappelé que les services publics sont là pour servir le citoyen, indique un communiqué.

Tout en soulignant que le pays vit aujourd’hui une étape décisive de son histoire, le président Saïed a promis de décréter des mesures qui seront à l’aune des attentes du peuple tunisien.

 

La consécration du rôle social de l’État est un choix irréversible, réaffirmant l’engagement à ouvrir de nouvelles perspectives d’avenir aux « victimes » d’un système qui s’est évertué par le passé à appauvrir le pays et à semer la discorde et la division entre les différentes franges du peuple tunisien. 

 

Dans ce contexte, il a souligné que la consécration du rôle social de l’État est un choix irréversible, réaffirmant l’engagement à ouvrir de nouvelles perspectives d’avenir aux « victimes » d’un système qui s’est évertué par le passé à appauvrir le pays et à semer la discorde et la division entre les différentes franges du peuple tunisien.

Le président Saïed a en outre réaffirmé l’engagement à récupérer les fonds spoliés du peuple tunisien. Mettant en garde par là même ceux qui ont choisi volontiers d’être à la solde des milieux colonialistes qu’ils seront tenus pour responsables.

L’Etat ne doit pas être gouverné à travers le cyberespace

Le chef de l’Etat a par ailleurs souligné que l’État ne peut être gouverné à travers le cyberespace. Rappelant ainsi que le peuple tunisien, viscéralement attaché à sa souveraineté, n’a de cesse de faire preuve de conscience élevée et de solidarité face aux campagnes prépayées de désinformation et de discrédit visant le pays.

 

Situation dans les régions

Sur un autre plan, le président Saïed a affirmé qu’il suit de près la situation dans les différentes régions du pays, affirmant que plusieurs études effectuées à l’initiative des citoyens de ces régions, dont celles réalisés sur la situation environnementale de Gabès, constituent une source de fierté pour le pays.

Dans ce contexte, le chef de l’Etat a saisi l’occasion pour faire part de sa pleine et entière solidarité avec les revendications et les aspirations exprimées par les habitants de Gabès, leur rendant hommage pour leur dévouement, leur esprit d’initiative ainsi que leur engagement à mettre en échec les tentatives visant à semer la discorde.

La Tunisie restera à jamais unie, a assuré le chef de l’Etat, promettant chaque citoyen où qu’il se trouve d’œuvrer sans relâche à garantir ses droits légitimes à la liberté, à un emploi décent, à la dignité nationale et à un environnement sain et propre. 

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Séparer l’économie de l’architecture revient à la mort

28. Oktober 2025 um 07:44

Dans la vie d’un pays — et plus encore d’une cité —, il y a ce qu’on voit et ce qu’on sent. Les murs, les places, les toits : ce sont les signes visibles. Mais l’atmosphère, la densité, la manière dont la pierre respire — voilà ce qu’on ne mesure pas, et pourtant ce qui dit tout.

 

L’architecture est le mercure du thermomètre : elle indique la température morale, la tension sociale, la santé d’une économie. Une jauge de tout — et parfois du rien.

À voir notre production architecturale, on comprend que ce n’est pas l’économie qui fait l’architecture, c’est l’architecture qui révèle l’économie. Quand le bâti trahit la pensée, c’est que le pays dépense sans édifier, investit sans incarner.

Le PIB, les graphiques, les indicateurs — tout cela est du langage pour les aveugles. Quand, sur la peau, apparaissent des boutons, ce ne sont pas les analyses qui font le diagnostic : c’est le corps lui-même qui parle. Et le corps d’une nation, c’est sa ville.

L’architecture n’est pas les architectes

Ne confondons pas : l’architecture n’est pas les architectes. Loin de là. Les architectes, eux, sont pris — parfois piégés — dans les logiques économiques. Ils doivent vivre, nourrir leurs familles, payer leurs charges. Et cela ne fait pas d’eux des coupables.

Ne soyons ni idéalistes, ni hypocrites. Mais surtout, ne plaçons pas notre confort — celui des critiques, des décideurs, des commentateurs — au-dessus de celui des créateurs réels de ce pays. Ce sont eux qui, malgré la régression économique, tentent encore d’élever des formes, de préserver un peu de dignité dans la matière.

L’architecture souffre avec eux — parce que l’économie ne bâtit plus, elle administre.

Quand l’économie se fige, la ville se tait

L’économie, la culture, le social et la politique ne sont pas dans une relation linéaire ni binaire. Ils forment un système vivant, un mouvement d’interdépendance où chaque domaine respire par les autres.

De leur mise en synergie naît un résultat dynamique — une trace : l’architecture. Elle n’est pas seulement un produit final, mais le témoin d’une énergie collective, d’un équilibre fragile entre forces matérielles et spirituelles.

Intégrer, c’est cela : prendre le résultat (output), le replacer en situation (input), et relancer un nouveau cycle. C’est ce qui fait tourner la machine du développement, non comme un engrenage mécanique, mais comme une respiration : penser, faire, habiter, recommencer.

Quand cette boucle se rompt, le pays entre en rétention : les bâtiments s’élèvent sans pensée, les chiffres circulent sans sens, et la ville devient un corps sans souffle.

La mort à éviter

La mort, ici, n’est pas celle des hommes — c’est celle du lien. Quand l’économie oublie la culture, quand le social se détache du politique, quand l’architecture devient simple décor, le pays cesse de respirer.

Ce n’est pas un effondrement soudain, c’est une lente asphyxie : les murs tiennent encore debout, mais l’esprit s’est retiré. On continue de bâtir, mais sans bâtir le sens.

La mort à éviter, c’est celle-là — celle où l’on confond le produit et le geste, l’apparence et la trace, la dépense et la création.

Une société ne meurt pas d’un manque de richesse, mais d’un excès de séparation. Quand elle isole ses forces au lieu de les relier, elle transforme son développement en maladie chronique.

Réunir l’économie, la culture, le social et la politique dans un même souffle, c’est redonner à l’architecture sa fonction d’âme collective. Car bâtir, c’est encore le plus sûr moyen de se souvenir qu’on vit.

 

Je ne défends pas l’économie.

Je ne défends pas l’architecture.

Je défends mon pays.

 

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— Ilyes Bellagha
Architecte ITAAUT – Chercheur indépendant
Temple du Sens – Éditions des Architectes Citoyens.

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Tunisie–Nigéria : vers un nouveau partenariat culturel et artistique

27. Oktober 2025 um 21:08

La Tunisie et le Nigéria ont entamé des discussions en vue de renforcer leur coopération bilatérale dans le secteur culturel et artistique, a indiqué lundi le ministère des Affaires culturelles.

Une réunion préparatoire s’est tenue au siège du ministère, en présence de la chargée d’affaires à l’ambassade du Nigéria en Tunisie, Belinda Elfo Lawrence, et du directeur général du Corps d’aide technique nigérian (Nigerian Technical Aid Corps – NTAC), Yusuf Buba Yakub. Créée en 1987, la NTAC est une organisation gouvernementale nigériane qui œuvre pour la promotion de la coopération Sud-Sud.

La rencontre a notamment porté sur les perspectives de coopération dans les domaines de l’audiovisuel, de la restauration et de la valorisation du patrimoine matériel et immatériel. Selon le ministère, la partie nigériane a proposé la mise en place d’un programme de coopération technique et culturelle entre les deux pays, dont les détails seront définis ultérieurement par les services de la coopération internationale.

Le Nigéria, pays anglophone d’Afrique de l’Ouest, est connu pour sa diversité linguistique et culturelle ainsi que pour la vitalité de son industrie culturelle, notamment la musique et le cinéma.

Souvent appelé « Nollywood », le cinéma nigérian est l’une des plus grandes industries cinématographiques du monde – aux côtés de Hollywood, aux États-Unis, et de Bollywood, en Inde.

Né dans les années 1990, Nollywood produit des œuvres cinématographiques contemporaines, avec des récits enracinés dans la culture et la société nigérianes.

Avec TAP

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Tunisie-France : une délégation d’affaires à Paris pour dynamiser la coopération bilatérale

27. Oktober 2025 um 18:27

Une délégation tunisienne de haut niveau conduite par le président de l’UTICA, Samir Majoul, effectuera une visite à Paris, en France, les 28 et 29 octobre 2025, à l’invitation du réseau des Conseillers du commerce extérieur de la France (CCE). Elle participera, à cette occasion, aux Rencontres d’affaires Tunisie-France 2025, organisées le 28 octobre par Business France.

D’après l’UTICA, la délégation tunisienne effectuera également, le 29 octobre, une visite au « Valeo Mobility Tech Center », centre d’innovation et de développement de l’équipementier automobile Valeo. Ce centre, axé sur la mobilité connectée, autonome et électrifiée, présentera à la délégation tunisienne les évolutions technologiques de la voiture de demain.

Avec 11,5 milliards d’euros d’échanges commerciaux bilatéraux en 2024, 1 600 entreprises françaises implantées en Tunisie et 168 000 emplois générés, la France demeure le premier partenaire économique de la Tunisie. Les investissements directs français ont atteint 190 millions d’euros, soit près de 30 % des IDE reçus par la Tunisie.

Ce partenariat s’appuie sur la compétence industrielle tunisienne, la qualité de sa formation technique et la dynamique d’intégration aux chaînes de valeur françaises, qui font de la Tunisie un hub de production et d’innovation au service des économies des deux pays.

La Tunisie s’est imposée en 2024 comme le premier investisseur africain en France, avec 18 projets ayant créé plus de 240 emplois, notamment dans les secteurs du numérique, de l’agroalimentaire et des énergies renouvelables. Cette tendance confirme la montée en puissance d’entreprises tunisiennes innovantes, capables d’investir, de produire et de rayonner à l’international, souligne l’UTICA.

Avec TAP

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Une délégation de l’UTICA à Paris … pour un nouvel élan économique et industriel franco-tunisien

27. Oktober 2025 um 17:16

Une délégation tunisienne de haut niveau conduite par Samir Majoul, président de l’UTICA, participera, mardi 28 octobre 2025,  à cette occasion aux « Rencontres d’Affaires Tunisie-France 2025 », organisées par Business France.

Il s’agit de deux jours de rencontres et d’échanges économiques de haut niveau placés sous le signe de la confiance, de l’innovation et de la croissance partagée. Un partenariat majeur considéré comme un important pilier de la coopération économique euroméditerranéenne.

Au passage, le président de l’UTICA a déclaré : « Ces rencontres témoignent de la profondeur et de la solidité du partenariat économique franco-tunisien. Nos entreprises sont des acteurs clés de l’intégration méditerranéenne et créent de la valeur des deux côtés de la Méditerranée ».

Des chiffres et des lettres

Avec 11,5 milliards d’euros d’échanges commerciaux bilatéraux en 2024, 1 600 entreprises françaises implantées en Tunisie et 168 000 emplois générés, la France demeure le premier partenaire économique de la Tunisie, faut-il le rappeler.

Les investissements directs français ont atteint 190 millions d’euros, soit près de 30 % des IDE reçus par la Tunisie. Ce partenariat s’appuie sur la compétence industrielle tunisienne, la qualité de sa formation technique et la dynamique d’intégration aux chaînes de valeur françaises qui font de la Tunisie un hub de production et d’innovation au service des économies des deux pays.

Des investissements tunisiens en France en progression

Fait marquant, la Tunisie s’est imposée en 2024 comme le premier investisseur africain en France, avec 18 projets ayant créé plus de 240 emplois, notamment dans les secteurs du numérique, de l’agro-industrie et des énergies renouvelables.

Cette tendance confirme la montée en puissance d’entreprises tunisiennes innovantes, capables d’investir, de produire et de rayonner à l’international.

Un programme de rencontres de haut niveau

Sous la conduite de Samir Majoul, président de l’UTICA, et de Alexandre Ratle, président de la Commission Sud-Méditerranée des CCE et président du Comité Tunisie des CCE, la délégation de l’UTICA bénéficie d’un programme d’exception.

A cette occasion, il a affirmé : « Les entreprises françaises sont engagées en Tunisie depuis des décennies : elles investissent, innovent, forment et créent de l’emploi. Ce partenariat dépasse la simple logique commerciale. Nous construisons ensemble un espace méditerranéen de prospérité partagée, au service du développement, de la stabilité et de l’avenir de notre jeunesse ».

Au cours de la journée de mardi 28 octobre sont organisées les « RENCONTRES D’AFFAIRES TUNISIE FRANCE » à Business France en présence de Anne Gueguen, ambassadrice de France en Tunisie, et de Dhia Khaled, ambassadeur de Tunisie en France, et de plusieurs opérateurs économiques de premier plan.

En soirée, un dîner en présence de Nicolas Forissier, ministre délégué chargé du Commerce extérieur et de l’Attractivité, est donné, Place de la Concorde dans l’hôtel particulier de l’Automobile club de France, par les CCE et en présence de sa présidente, Sophie Sidos, et de personnalités importantes du monde économique et institutionnel français.

Pour la deuxième journée, mercredi 29 octobre, le programme prévoit une visite du Valeo Mobility Tech Center au cœur des mobilités du futur. Ce centre d’innovation et de développement, axé sur la mobilité connectée, autonome et électrifiée, présentera les évolutions technologiques de la voiture de demain.

Ensuite, déjeuner à l’Assemblée nationale à l’invitation du député et vice-président du Groupe d’amitié France/Tunisie, Karim Ben Cheikh, suivi d’une session « Questions au Gouvernement » au sein de l’Hémicycle de l’Assemblée, puis visite des magnifiques espaces privés du Palais Bourbon.

D’après communiqué

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