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LDF 2026 : Vers une baisse spectaculaire des prix des voitures hybrides rechargeables ?

26. Oktober 2025 um 14:07

La Tunisie pourrait assister à une véritable révolution sur le marché automobile. Anouar Ben Ammar, directeur général d’une concession automobile, a laissé entendre, jeudi 23 octobre sur Midi Eco que les mesures prévues dans le projet de Loi de finances 2026 pourraient entraîner une baisse de près de 30% des prix des voitures hybrides rechargeables, un signal fort pour encourager la transition énergétique.

Des mesures fiscales qui font la différence

Selon le projet, ces véhicules bénéficieront d’une exonération totale des droits de douane et d’une réduction de la TVA de 19% à 7%, sur le même modèle que les voitures électriques. Cette initiative ne se limite pas aux véhicules particuliers : les utilitaires et les bus transportant dix passagers ou plus seront également concernés.

Les bornes de recharge, elles aussi, voient leur fiscalité allégée avec une TVA réduite de 10 à 7%, afin de faciliter l’accessibilité et l’usage de ces véhicules hybrides dans le pays.

En 2024, 2798 voitures hybrides ont été vendues en Tunisie, chiffre qui chute à 2032 en 2025, tandis que les voitures électriques progressent de 226 à 335 unités, représentant respectivement 4% et 0,7% du marché.

Anouar Ben Ammar pointe du doigt le manque de bornes de recharge publiques, principal frein à l’adoption massive de ces technologies. Un cahier des charges pour l’installation de ces infrastructures est actuellement en cours de finalisation, ce qui devrait accélérer la transition dans les prochaines années.

Voitures thermiques : taxes et marges des concessionnaires

Le marché traditionnel n’est pas en reste. Les taxes constituent plus de 50% du prix d’une voiture en Tunisie, et dépassent 110% sur certains modèles premium, ce qui explique en grande partie la cherté du parc automobile.

Contrairement aux idées reçues, la marge bénéficiaire des concessionnaires reste limitée à 4% par véhicule, révélant la pression fiscale écrasante sur le marché et la dépendance des prix aux politiques douanières et fiscales.

Le marché du neuf a enregistré 47.300 nouvelles immatriculations en 2025, contre 22.400 véhicules sur le marché parallèle (voitures d’occasion ou sous régime FCR), confirmant la dynamique du secteur malgré les contraintes économiques.

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PLF2026 : hausse des subventions pour protéger le pouvoir d’achat

24. Oktober 2025 um 15:43

Une enveloppe de 4 079 millions de dinars sera allouée à la subvention des produits de base dans le cadre du projet du budget de l’Etat pour l’exercice 2026, contre 3 801 MD prévus pour 2025, soit une augmentation de 278 MD, conformément à la stratégie du gouvernement visant à préserver le pouvoir d’achat du citoyen.

En effet, le projet de budget de l’État pour l’exercice 2026 prévoit un prix moyen du blé de 260 dollars/la tonne en 2026, contre 263 dollars prévus pour 2025, ainsi qu’un taux de change dinar-dollar stable.

En 2026, les efforts seront axés sur l’amélioration de l’efficience du système de subventions, d’une part, et l’incitation à la production agricole nationale et la réalisation de la sécurité alimentaire, d’autre part. il s’agit notamment d’intensifier le contrôle économique et la lutte contre les pratiques illégales telles que la contrebande, la spéculation, la détention illégale de produits subventionnés et le commerce parallèle, selon le rapport du ministère des Finances.

L’accent sera mis également sur la modernisation du système de gestion des produits subventionnés via l’activation des plateformes d’information permettant d’assurer le suivi des ventes de la farine par les minoteries et de surveiller en temps réel la distribution de l’huile subventionnée, outre l’intensification des actions de sensibilisation en vue de rationaliser la consommation et de lutter contre le gaspillage.

Il s’agit en outre de renforcer l’offre et de constituer des stocks de régulation et de tirer profit de la baisse des prix sur les marchés mondiaux pour répondre aux besoins, notamment en céréales et en huiles végétales.

Concernant l’amélioration de la production agricole nationale, la priorité sera accordée à l’appui au système céréalier, notamment au blé dur, ce qui contribuera à l’amélioration du rendement et au garanti de l’approvisionnement. Cela contribuera également à l’autosuffisance, au renforcement de l’adaptation aux effets du changement climatique et à l’encouragement des agriculteurs à investir dans de nouvelles cultures plus résilientes face à ces changements.

Les interventions du gouvernement dans ce sens devront porter sur l’adoption d’approches innovantes pour lutter contre la pénurie d’eau, l’amélioration de la gestion de l’eau et l’investissement dans les technologies de conservation de l’eau.

Les dépenses consacrées aux subventions au titre des produits de base représentent environ 41,7 % des dépenses totales de subventions et 2,2 % du PIB, contre 37,3 % et 2,2 % respectivement prévus pour 2025.

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PLF 2026 : Ce qu’il faut savoir sur les nouvelles mesures

23. Oktober 2025 um 17:52

Contrairement aux généralités de la première version du projet de loi de finances 2026 (PLF 2026 ) présentée, auparavant, par le gouvernement, une mouture chiffrée a été soumise pour examen, le 16 octobre 2026,  à l’Assemblée des représentants du peuple. En voici les principales caractéristiques.

Orientation générale : Sans s’inscrire dans le cadre d’une vision cohérente sur le long terme, voire sans boussole, le projet se propose de réaliser, l’espace d’une année, des mesures sociales audacieuses, des réformes fiscales structurantes et un recours plus prononcé à l’endettement intérieur pour cofinancer le budget.

Les dispositions phares : Hausse des salaires, impôt sur la fortune, cofinancement direct du budget par la Banque centrale, création de 23 mille emplois dans le secteur public, la filière oléicole promue au rang de priorité nationale…

Montant du budget : Il est fixé à 79,624 milliards de dinars pour l’exercice 2026.

Il sera financé par des recettes estimées à 52,560 milliards de dinars dont 47,773 milliards proviendront de ressources fiscales, soit 82 % du total. Il s’agit d’une augmentation  de 5,2% par rapport à l’exercice 2025.

Le budget servira à financer des dépenses évaluées à 63,5 Milliards de dinars soit une hausse de 6,4% par rapport à l’exercice précédent.

Déficit budgétaire : il  atteindrait, en 2026, 11,015 milliards de dinars contre 10 milliards de dinars dans la loi de finances 2025.

Financement du budget :  les besoins de financement en emprunt intérieur et extérieur sont estimés à 27 Milliards de dinars contre 28 Milliards de dinars une année auparavant.

Ce montant est destiné à couvrir le déficit et le remboursement du principal de la dette , estimé à 7,9 milliards de dinars pour la dette intérieure et autant pour la dette extérieure.

Ces besoins d’emprunt seront couverts par des ressources intérieures 19 milliards de Dinars dont une nouvelle facilité de prêt sera fournie par le nouveau garant de la soutenabilité du budget tunisien, la Banque centrale de Tunisie (BCT) les ressources d’emprunt extérieures devraient être limitées à 6,8 milliards de dinars.

« Le PLF 2026 fixe le budget à 79,624 milliards de dinars, dont 82 % proviennent des recettes fiscales, une hausse de 5,2 % sur un an. »

 

Emploi : Le PLF2026 prévoit le recrutement net de 23.000 agents publics ce qui porterait l’effectif total de la fonction publique à 687 mille agents en 2026.

Le projet met l’accent sur le rôle social de l’État dans la la création d’emplois et l’incitation au recrutement des diplômés de l’enseignement supérieur dans le secteur privé, avec une prise en charge progressive de leurs cotisations sociales par l’État.

Il prévoit également de renforcer le Fonds national de l’emploi, en donnant priorité aux chômeurs de longue durée et en finançant des programmes de formation pour les jeunes diplômés et les étudiants en fin d’études. Des dispositions exceptionnelles ciblent l’emploi des chômeurs de longue durée, avec des programmes de formation et d’intégration adaptés.

Salaires :  Le PLF 2026 prévoit des majorations salariales par décret dans les secteurs public et privé ainsi que pour les pensions de retraites pour les années 2026, 2027 et 2028. Les taux de majoration ne sont pas précisés. Cette mesure exclut les traditionnelles négociations salariales avec les partenaires sociaux.

« Les 23 000 recrutements prévus dans la fonction publique portent les effectifs à 687 000 agents. »

 

Réforme des caisses de sécurité sociale : le PLF 2026 prévoit principalement un plan de sauvetage des caisses sociales. Deux mesures majeures soint prévues. Il s’agit de diversifier leurs sources de financement et de créer un fonds spécial pour stabiliser leur équilibre.

Une série de nouvelles micro-taxes ont été instituées pour renflouer les caisses sociales : timbre sur les factures des grandes surfaces, contribution sur les recharges téléphoniques, taxe sur les jeux en ligne, prélèvement sur la location automobile.

L’Etat au chevet d’entreprises publiques déficitaires : Le PLF 2026 prévoit un soutien aux grandes entreprises publiques, telles que la Compagnie des Phosphates de Gafsa, Office du commerce, Sucre Tunisie : effacement de dettes et de pénalités fiscales, exonération de TVA et de droits de douane… Le budget alloué au soutien du secteur public (ministères et entreprises publiques), est estimé à 1,585 milliard de dinars.

Le PLF 2026 se veut aussi écologique

D’importantes mesures sont prises pour renforcer la transition écologique :

  • Elargissement du champ du Fonds de transition énergétique, qui subventionnera jusqu’à 3 points d’intérêt pour les prêts liés à l’efficacité énergétique et à l’achat de véhicules électriques.
  • Réduction de 15% des droits de douane prélevés sur l’importation des panneaux solaires,
  • Exonération de TVA et de droits de douane les batteries lithium et leurs composants,
  • Réduction jusqu’à 50% des taxes sur les voitures hybrides rechargeables,

Secteurs : la filière oléicole est promue au rang de priorité nationale, avec suspension de la TVA et exonération douanière sur les intrants du conditionnement (mise en bouteille).

« Le déficit budgétaire atteindrait 11,015 milliards de dinars, contre 10 milliards dans la loi précédente. »

 

Mesures fiscales : le PLF2026 institue également plusieurs réformes :

  • un impôt sur la fortune. applicable à partir de 3 millions de dinars de patrimoine, avec un taux progressif de 0,5 % à 1 %,
  • généralisation de la facture électronique à tous les prestataires de services (création des caisses enregistreuses  et leur connexion à une plateforme de l’administration du fisc),
  • régularisation des biens saisis par la douane moyennant une amende de 20 %,
  • suppression de l’article limitant les paiements en espèces, marquant une libéralisation encadrée des transactions.
  • hausse des droits d’enregistrement (3 % au lieu de 1 %) et doublement du droit fixe à 200 dinars pour les transferts immobiliers non enregistrés,

Investissement : le PLF 2026 a prévu des financements ciblés pour les PME, voire un ensemble de lignes de crédit sociales et productives, confiées principalement à la Banque tunisienne de solidarité (BTS) et à la BFPME.

Près de 80 millions de dinars seront consacrés à : la création d’emplois dans les régions défavorisées, au financement sans intérêt de jeunes porteurs de micro-projets, des prêts saisonniers pour les petits exploitants agricoles.

Les pauvres ne sont pas oubliés : une enveloppe de 20 millions de dinars pour les ménages à faibles revenus, avec des prêts plafonnés à 10.000 dinars sur six ans.

Le PLF2026 se veut écolo : Le PLF 2026 se veut aussi écologique.

  • Il élargit le champ du Fonds de transition énergétique, qui subventionnera jusqu’à 3 points d’intérêt pour les prêts liés à l’efficacité énergétique et à l’achat de véhicules électriques.
  • Les panneaux solaires voient leurs droits de douane réduits à 15 %, les batteries lithium et leurs composants sont exonérés de TVA et de droits de douane, et les voitures hybrides rechargeables bénéficient de réductions de taxes allant jusqu’à 50 %.
  • Des incitations ambitieuses sur le papier, mais limitées dans leur portée macroéconomique, tant que la transition énergétique reste dépendante d’importations et d’un cadre industriel balbutiant.
  • Soutien ciblé aux entreprises publiques et aux secteurs stratégiques
  • Autre pan du projet de la Loi de finances 2026 : le sauvetage discret des entreprises publiques.
  • La Compagnie des phosphates de Gafsa obtient une exonération totale des droits de douane et de TVA sur ses importations et achats locaux.
  • L’Office du commerce de la Tunisie et la Société tunisienne de sucre bénéficient, eux, d’un effacement de dettes et de pénalités fiscales.
  • Enfin, la filière oléicole est promue au rang de priorité nationale, avec suspension de la TVA et exonération douanière sur les intrants d’embouteillage, sous supervision directe de la présidence.

EN BREF

  • Budget total : 79,624 milliards de dinars, financé à 82 % par les impôts.
  • Déficit budgétaire en hausse à 11,015 milliards de dinars.
  • 23 000 recrutements publics et hausse salariale prévue par décret.
  • Nouvelles micro-taxes pour renflouer les caisses sociales.
  • Soutien de 1,585 milliard de dinars aux entreprises publiques.
  • Mesures écologiques : allégement fiscal sur les véhicules électriques et panneaux solaires.

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Projet de loi de Finances 2026 : Trop d’impôt tue l’impôt, la Tunisie face à l’étouffement économique

21. Oktober 2025 um 11:00

Indigné et peiné, c’est le moins que nous puissions dire après lecture du commentaire posté par Sadok Rouai, ancien directeur général à la BCT et aussi ancien consultant au FMI. La Tunisie, selon lui s’enlise dans une spirale budgétaire préoccupante, où les bricolages successifs ont fini par éroder les fondements mêmes de la croissance. Le pays avance à contre-courant, sans cap clair, ni vision stratégique, alors que les défis économiques s’accumulent.

Les dernières prévisions du Fonds Monétaire International sont sans appel : la croissance tunisienne devrait ralentir progressivement pour se stabiliser autour d’un modeste 1,4 % d’ici 2030. Ce chiffre, loin d’être anecdotique, coïncide avec la période du nouveau Plan de développement 2026-2030, censé incarner une relance.

Or, il révèle au contraire une stagnation programmée. Le projet de loi de finances pour 2026 illustre cette impasse : aucune orientation claire en matière d’investissement, aucune impulsion pour l’innovation ou la compétitivité. Un projet qui effraye d’ores et déjà ceux qui en ont pris connaissance tant La fiscalité est devenue de plus en plus étouffante, frappant indistinctement les ménages, les entreprises, et “Tout ce qui continue encore à bouger dans le pays”.

À cela s’ajoute un recours massif au financement direct par la Banque Centrale de Tunisie, à hauteur de 11 milliards de dinars. Ce mécanisme, loin d’être neutre, alimente les inquiétudes sur la soutenabilité de la dette et la perte d’indépendance monétaire.

Le message implicite est limpide : “Nous comptons sur vous pour payer, déplore l’expert financier. Dans ce contexte, la Tunisie semble avancer sans boussole, exposée à un avenir incertain, où les citoyens sont sommés de porter le poids d’une gestion budgétaire sans vision. Il est urgent de repenser les priorités, de restaurer la confiance, et de redonner sens à l’action publique”.

« Les bricolages successifs ont érodé les fondements de la croissance. La Tunisie avance à contre-courant, sans cap clair. »

Trop d’impôt tue l’impôt : chronique d’un étouffement économique annoncé

Et si la fiscalité tunisienne était en train de scier la branche sur laquelle repose l’économie nationale ? À force de vouloir combler les déficits par des hausses d’impôts tous azimuts, le pays risque de tuer ce qui reste encore vivant dans son tissu productif.

Donc on tue les entreprises, on dépossède les citoyens et qui sont les grands gagnants ? Ce sont les contrebandiers et tout ceux qui opèrent dans le secteur informel. On désindustrialise le pays, on harcèle les opérateurs économiques travaillant dans le formel, les industriels qui produisent, qui innovent et pendant qu’on voit des entreprises fermer dans les zones industrielles, les Moncef Bey, Zahrouni, El Jem, Ben Guerdane et toutes les zones frontalières prospèrent en important des marchandises d’Algérie, de Libye, de Turquie et de Chine faisant disparaître les marchandises locales de la surface du pays !

Et comme il vaut mieux en rire qu’en pleurer, ceux qui payent l’ardoise fiscale sont ceux là mêmes qui sont les plus harcelés, les plus attaqués de toutes parts.

En 2023, l’ITES (Institut tunisien des Études Stratégiques) a publié une étude intitulée “Secteur informel, inclusion, transition et conformité”, on y parle d’une Tunisie qui fait face à une incapacité structurelle pour élargir son assiette fiscale, principalement en raison du poids du secteur informel, qui échappe presque totalement à la surveillance de l’État.

« Devenue étouffante, la fiscalité frappe tout ce qui bouge encore dans le pays. »

On taxe les mêmes et on ignore un secteur informel qui représente un gouffre fiscal de plus de 5 milliards

Selon les estimations basées sur les données de 2019 prises en compte dans le cadre de l’étude ITES, les recettes fiscales s’élevaient à 28,9 milliards de dinars. Si les mêmes taux d’imposition étaient appliqués au secteur informel, celui-ci aurait dû contribuer à hauteur de 10,9 milliards de dinars.

Cependant, tenant compte d’une pression fiscale réduite de moitié — car les activités informelles génèrent une valeur ajoutée plus faible et échappent aux taxes sur les produits de luxe — le manque à gagner fiscal réel est rapporté à environ 5,45 milliards de dinars. Autrement dit, près d’un cinquième des recettes fiscales potentielles échappe aujourd’hui à l’État.

Le travail informel, exercé principalement par des hommes (81 % contre 19 % de femmes), se caractérise par l’absence de couverture sociale, sanitaire et juridique. Il représente une part considérable de la population active âgée de plus de 15 ans. Cette économie parallèle, combinée à la contrebande sur les frontières, prive le Trésor public de ressources cruciales et renforce la dépendance budgétaire vis-à-vis de l’endettement.

« La fiscalité ne peut plus être le seul levier d’un État en quête de ressources. »

 

De 2019 à 2025, les choses ont-elles changé ? Non ! Aujourd’hui le parallèle et l’informel sont toujours les heureux gagnants du “loto” économique et fiscal national privant le pays de recettes fiscales bénéfiques qui serviraient en prime à financer les politiques publiques nécessaires à sa relance économique.

La fiscalité ne peut être le seul levier d’un État en quête de ressources. Elle doit être pensée comme un outil au service de la relance, de l’équité et de la confiance. Continuer à taxer sans vision, c’est courir à la panne sèche. Il est temps d’ouvrir le débat, de repenser les priorités, et de redonner de l’oxygène à une économie qui suffoque.

Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • La Tunisie s’enfonce dans une stagnation économique durable.
  • Le FMI prévoit une croissance de seulement 1,4 % d’ici 2030.
  • La fiscalité étouffe les ménages et les entreprises sans relancer la production.
  • Le secteur informel prive l’État de plus de 5 milliards TND par an.
  • Il est urgent de repenser la politique fiscale pour restaurer confiance et équité.

Lien : ITES

 

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Projet de la Loi de Finances 2026 : hausse du droit d’enregistrement, taxes sur jeux en ligne et factures commerciales

Von: walid
20. Oktober 2025 um 12:44

Le projet de loi de finances 2026 (PLF2026) dans son article 21 propose des prélèvements ainsi que des augmentations d’impôts et taxes, en vue de renforcer les régimes de sécurité sociale dans l’objectif d’atteindre la protection sociale et la couverture sanitaire globale.

Cette disposition stipule une augmentation du droit d’enregistrement d’un bien foncier, dû au titre des donations des immobiliers entre les ascendants et les descendants, ainsi que les conjoints, de 100 à 200 dinars ( soit une hausse de 100 dinars).

Le projet de loi propose également un droit de 20 dinars, sur tout cahier de charge n’est pas soumis au droit de timbre fiscal spécifique, en plus de l’imposition d’une somme additionnelle de 100 millimes, sur toute opération de recharge du solde téléphonique, égale ou supérieure à 5 dinars.

Il stipule également l’imposition d’une nouvelle taxe de 40% sur le prix de participation aux jeux et aux compétitions organisés, à travers les moyens de télécommunication et les nouvelles technologies

Il propose également une nouvelle taxe sur les factures délivrées par les grands espaces commerciaux fixée à 1,500 dinar, sur chaque facture d’une valeur oscillant entre 50 et 100 dinars, et à 2 dinars, pour les factures valorisant plus de 100 dinars.

S’agissant du Compte de diversification des sources de la sécurité sociale, le projet de loi de finances de 2026 propose l’ imposition d’une contribution supplémentaire, à partir de 1er janvier 2026, de 4% sur les bénéfices des banques, des compagnies d’assurance et de réassurance takaful, fonds des participants, opérateurs de réseaux de télécommunication et concessionnaires automobiles, avec un minimum de 10 000 dinars.

Il stipule également un prélèvement de 2 dinars pour les sociétés de location d’ automobiles. Ce prélèvement est de 2 dinars par automobile et par jour de location, payé mensuellement, et suivant le même mode d’acquittement de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA), sur la base d’une déclaration mensuelle, élaborée par le ministre de finances.

D’autres mesures sont prévues dans le projet de loi de finances 2026 pour alimenter le compte de diversification des sources de la sécurité sociale qui a été créé en vertu de la loi de finances 2021.

Ces mesures portent sur la proposition d’un transfert de 50%, sur les droits provenant de l’enregistrement des immobiliers appliqués sur les donations entre les conjoints, les ascendants et les descendants, ainsi que sur les droits appliqués sur les tickets de vente remis aux clients.

Il s’agit également de prélever des taux de 50% du droit de timbre fiscal sur les cahiers des charges des marchés publics, de 20% des taxes sur les vols aériens et maritimes internationaux, et de 20% des droits de séjour dans les établissements touristiques . Ces prélèvements permettront de mobiliser des ressources financières additionnelles pour les fonds de sécurité sociale.

De même, une imposition de 20% de la redevance appliquée sur les discothèques, clubs et boîtes de nuit non rattachés aux établissements touristiques, est prévue au profit du compte de diversification des sources de la sécurité sociale.

Le projet de loi de finances 2026 propose également de transférer une partie des recettes issues des augmentations d’impôts prévues (droit de timbre fiscal sur les factures, droit sur toutes les opérations de recharge téléphonique, droit sur les jeux et concours en ligne).

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Projet de la Loi de Finances 2026 : Prime mensuelle de 130 dinars pour les enfants de la lune

17. Oktober 2025 um 17:39

Une prime mensuelle de 130 dinars sera octroyée aux personnes atteintes de la maladie “Xeroderma pigmentosum” (enfants de la lune) pour couvrir une partie des frais d’acquisition des équipements préventifs, conformément à l’article 36 du projet de loi de finances pour l’année 2026.

Les modalités d’octroi de cette prime seront fixées par un arrêté conjoint entre le ministre chargé des affaires sociales, le ministre chargé de la santé et le ministre chargé des finances.

Le projet de loi de finances prévoit également une réduction des taxes sur les bus et les véhicules à 8 ou 9 places acquis par les associations qui soutiennent les enfants atteints de la maladie “Xeroderma pigmentosum”.

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