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Renforcement des liens sino-tunisiens au cœur de la première édition du « Prix de l’amitié »

25. Oktober 2025 um 10:21

L’ambassade de Chine en Tunisie a organisé le 24 octobre 2025 la cérémonie de remise des prix de la première édition du Concours « Prix de l’amitié sino-tunisienne », destiné à valoriser les meilleurs articles et vidéos portant sur la modernisation chinoise.

Wan Li, ambassadeur de Chine en Tunisie, a salué la participation active de plus de 60 œuvres soumises par des Tunisiens venus de divers horizons.

Ce concours, lancé en mai, avait pour thème “ La modernisation chinoise à mes yeux”. Les travaux primés reflètent des témoignages personnels de visiteurs tunisiens en Chine, mettant en lumière la transformation rapide du pays en termes économiques, sociaux, technologiques et culturels.

L’ambassadeur a souligné que ce modèle constitue une source d’inspiration importante pour les pays en développement, dont la Tunisie, en quête de modèles adaptés à leurs réalités.

Selon Wan Li, la réussite chinoise tient d’abord à un leadership central fort, en déclarant: « Le parti Communiste chinois garantit, à travers une planification stratégique et une capacité d’adaptation, une modernisation unique qui rassemble la société autour d’objectifs communs.  »

Il a également mis en avant l’approche centrée sur le peuple, visant à assurer une amélioration équitable des conditions de vie, ainsi que la voie du développement autonome tout en restant ouverte à la coopération internationale. L’ambassadeur a rappelé la volonté exprimée par le Président Xi Jinping de voir la modernisation comme un droit inaliénable de tous les pays.

Il a encouragé la Tunisie, dont le potentiel industriel et humain est prometteur, à poursuivre cette démarche. Depuis l’instauration d’un partenariat stratégique sino-tunisien en 2024, les coopérations se multiplient, dans un esprit de partage d’expériences et construction d’un avenir commun.

En conclusion, Wan Li a appelé à intensifier les échanges culturels et intellectuels entre les deux nations afin de nourrir la compréhension mutuelle et la créativité, éléments essentiels pour approfondir durablement l’amitié et la coopération sino-tunisiennes.

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Ridha Chkoundali: un appel à plus de clarté sur les emprunts directs à la BCT

25. Oktober 2025 um 09:56

L’expert en économie Ridha Chkoundali appelle via sa page Fb, les députés et membres du Conseil des régions et provinces à exiger transparence et rigueur dans la gestion des emprunts directs auprès de la Banque centrale de Tunisie.

Il demande au ministère des Finances de présenter un tableau détaillé des dépenses liées aux 7 milliards de dinars empruntés en 2024 ainsi qu’à ceux prévus pour 2025, afin d’éclairer les débats avant un troisième emprunt consécutif.

Selon lui, ce troisième emprunt, qui équivaut au déficit total du budget 2026, doit impérativement être encadré. S’il sert à financer des projets productifs, cela peut être bénéfique, sous réserve que le montant soit plafonné. En revanche, s’il est utilisé pour couvrir les dépenses courantes comme les salaires et subventions, le risque est double : un frein à l’investissement privé et une inflation financière à terme. Ridha Chkoundali insiste pour que ce cadre d’utilisation soit inscrit dans la loi, un décret ou un arrêté avant le début de l’année, et qu’il soit contraignant pour l’État.

Il invite par ailleurs les deux chambres à organiser chacune une séance dédiée : le Conseil des régions et districts pour définir les priorités de dépenses sur la base du plan quinquennal 2026-2030, et l’Assemblée des représentants du peuple pour étudier les impacts économiques, financiers et sociaux de ces emprunts.

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Nebgha Driss: « COTUNACE : 40 ans d’héritage et une vision digitale pour l’avenir »

25. Oktober 2025 um 00:21

À l’occasion du 40ème anniversaire de la COTUNACE, Nebgha Driss, PDG de la compagnie, a dressé un bilan tout en ouvrant des perspectives ambitieuses pour l’avenir.

“Quarante ans dans la vie d’une entreprise, ce n’est même pas la moitié du chemin, “rappelle-t-elle, dans une déclaration à leoconomistemaghrebin.com soulignant que la durée légale des entreprises tunisiennes est de 99 ans.

Plus encore, elle met l’accent sur l’héritage des dirigeants qui l’ont précédé. “ Nous sommes le produit de leur œuvre, de leurs décisions stratégiques. Il est essentiel de leur rendre hommage et de cultiver la continuité dans notre mission. “ Pour elle, , la reconnaissance des anciens dirigeants est la clé pour porter encore plus loin le drapeau de la COTUNACE, “toujours dans la même direction et toujours de succès en succès. “

Face à l’enjeu que représente cet anniversaire, la PDG insiste sur la nécessité d’anticiper les défis du présent et de l’avenir. Parmi eux, la digitalisation occupe une place centrale. “Les chantiers sont engagés, “ affirme Nebgha Driss, évoquant le lancement prévu début 2026 d’un accès en ligne pour les clients.

Cette transformation numérique facilitera l’accès à l’information et améliorera l’accompagnement des entreprises. La COTUNACE travaille également à fournir aux banques partenaires des outils leur permettant de mieux suivre les opérations communes, optimisant ainsi la synergie entre financement bancaire et assurance crédit.

Sur le plan des innovations, la PDG met l’accent sur le développement de produits d’assurance adaptés aux nouvelles exigences des opérateurs, tant à l’export qu’au marché local. « La protection des échanges locaux prend une importance croissante, particulièrement dans le contexte économique actuel et suite aux récentes évolutions législatives, comme la nouvelle loi sur le chèque. »

Depuis la fusion avec sa filiale Assurecrédit en 2014, la compagnie s’emploie à concevoir des solutions sur mesure pour répondre aux besoins spécifiques des entreprises, en tenant compte de leur secteur et de leur taille.

Concernant le projet de loi de finances 2026, qui suscite déjà de nombreux débats, Nebgha Driss se montre pragmatique : “Quelles que soient les décisions prises, notre rôle est d’accompagner les entreprises pour assurer leur stabilité et leur développement. “

Pour conclure, elle lance un message d’ouverture et d’engagement renouvelé : “Après 40 ans, nous n’avons pas encore tout fait. Chaque jour, de nouvelles entreprises naissent et beaucoup ne connaissent pas encore la COTUNACE. Nous irons donc vers elles, y compris via du porte-à-porte, pour leur offrir la tranquillité d’esprit nécessaire à leur croissance. Notre mission est de surveiller le risque, pour qu’elles puissent se concentrer pleinement sur leur cœur de métier. “

Ainsi, la COTUNACE affiche plus que jamais sa volonté d’accompagner durablement les acteurs économiques tunisiens, avec un regard résolument tourné vers le futur.

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40 ans, et toujours au sommet : la Cotunace dévoile sa nouvelle identité

25. Oktober 2025 um 00:08

La célébration des 40 ans de la Cotunace, le 24 octobre 2025, a été bien plus qu’une simple commémoration d’anniversaire : elle s’est imposée comme un hommage vibrant aux pionniers qui ont façonné l’histoire et façonnent encore le présent de cette institution phare de l’assurance-crédit en Tunisie.

Depuis sa création en 1984, la Cotunace a été synonyme de stabilité et d’innovation dans un secteur économique en constante évolution. L’événement a mis en lumière le rôle essentiel joué par les premiers bâtisseurs de la compagnie, sans lesquels son succès et son rayonnement régional n’auraient pas été possibles. Plusieurs témoignages d’anciens collaborateurs et dirigeants ont souligné les défis surmontés, la vision partagée et la détermination qui ont présidé à la construction patiente d’un leader national.

De ce fait, ces récits personnels ont donné corps à l’identité nouvelle dévoilée dans la soirée du vendredi 24 octobre 2025 : un logo moderne et dynamique symbolisant non seulement la protection et la maîtrise du risque, mais aussi l’esprit d’équipe et la solidarité qui ont toujours animé la Cotunace. Le bleu du demi-cercle évoque la sécurité offerte aux entreprises tunisiennes, tandis que l’orange traduit l’énergie permanente d’une institution tournée vers l’avenir.

La Cotunace affirme sa volonté de rester fidèle

De ce fait, cet événement a également rappelé le lien indéfectible entre passé, présent et futur. Plus précisément, en rendant hommage aux pionniers, la Cotunace affirme sa volonté de rester fidèle à ses valeurs fondatrices tout en s’adaptant aux nouvelles réalités du marché régional et international, où la dynamique d’exportation et l’intégration africaine jouent un rôle croissant.

Par ailleurs, les chiffres présentés lors de la cérémonie témoignent de la performance continue de la compagnie : en 2024, elle a assuré plus de 2,3 milliards de dinars tunisiens en capitaux, avec une progression notable de ses résultats financiers. La part croissante de l’Afrique dans ses activités traduit également l’ouverture de la Cotunace vers de nouveaux horizons économiques.

Finalement, cette célébration du quarantième anniversaire n’a pas seulement rappelé un passé glorieux, elle a aussi lancé un message clair à tous les acteurs économiques. Car une chose est sûre: la Cotunace reste aujourd’hui un acteur incontournable, forte d’un héritage précieux, prête à relever les défis de demain.

Cet hommage aux pionniers a indéniablement renforcé le sens de l’appartenance et la motivation des équipes actuelles, s’inscrivant dans une stratégie globale de modernisation affichée par la nouvelle identité visuelle.

In fine, la Cotunace, 40 ans et pas une ride, continue son voyage vers l’avenir avec confiance et ambition.

La Cotunace en chiffres clés (2024)

Capitaux assurés : 2 333 MDT (+6,5%)
Primes émises : 13,4 MDT (+4,7%)
Résultat technique : 2,9 MDT (+14,7%)
Résultat comptable net : 4,3 MDT (+11,3%)
Part de l’Afrique dans le total des exportations assurées :
Performances cumulées 1984-2024
Contrats souscrits : 4 042
Capitaux assurés : 45 174 MDT
Indemnisations export et ventes locales (risque commercial) :
Indemnisations risques politiques : 117 MDT

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Mohamed Ali Nafti souligne l’engagement des Nations unies pour un multilatéralisme renouvelé

24. Oktober 2025 um 12:44

À l’occasion des 80 ans de la création des Nations unies, le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, a rappelé l’importance historique et stratégique de cette organisation, fondée sur un ensemble de principes et de valeurs nobles, qui incarnent les espoirs des peuples pour un système international plus humain et solidaire.

Il a souligné que la Charte des Nations unies porte en son préambule l’engagement à défendre la dignité humaine, à protéger les générations futures des ravages de la guerre, et à établir des relations internationales fondées sur le droit, la coopération, et non la confrontation.

Le ministre a insisté sur l’adhésion ferme et constante de la Tunisie au multilatéralisme, considéré comme un levier essentiel pour renforcer la solidarité internationale et affronter les défis mondiaux sécuritaires et de développement, qui sont de plus en plus complexes et imbriqués. La participation active de la Tunisie à des événements internationaux majeurs récents, tels que la conférence “le Sommet pour l’avenir” de 2024 et la 80e session de l’Assemblée générale des Nations unies à New York, illustre cet engagement.

Mohamed Ali Nafti a également souligné le rôle clé de l’académie diplomatique tunisienne, qui forme les nouvelles générations de diplomates tunisiens, fidèles aux valeurs de paix, de coopération et de solidarité. Il a rappelé que la Tunisie, dès son accession officielle à l’ONU en 1945, a suivi un parcours équilibré en soutenant les fondements du droit international, la légitimité internationale et l’égalité souveraine des États.

Le ministre a fait valoir que l’histoire de la Tunisie dans l’ONU est marquée par une défense constante des droits des peuples à disposer d’eux-mêmes, un appui actif aux mouvements de libération nationale, une promotion du dialogue interculturel, et une participation soutenue aux missions de maintien de la paix.
Face à des défis croissants, notamment les conflits armés, les crises humanitaires, les violations du droit international, le changement climatique, les déséquilibres économiques et sociaux, Mohamed Ali Nafti a insisté sur la nécessité d’un effort collectif pour renforcer la capacité de résistance du système multilatéral et retrouver la confiance nécessaire pour une gouvernance plus efficace. Il a mis en lumière les échecs actuels, notamment dans la gestion des crises comme celle qui sévit à Gaza, appelant à un engagement renouvelé pour protéger les droits fondamentaux et les principes de justice.

Le discours rappelle aussi l’importance du soutien à la cause palestinienne, la Tunisie faisant front en faveur de l’établissement d’un État indépendant souverain avec Jérusalem pour capitale.

Enfin, le ministre a exprimé son soutien à l’initiative du Secrétaire général des Nations unies pour une réforme profonde de l’organisation, avec une feuille de route claire consolidant la légitimité internationale et le respect du droit. Il a insisté sur le fait que ni la dignité humaine, ni le développement ne doivent être exclusifs à certains, et que la Tunisie restera un partenaire actif et responsable dans l’édification d’un ordre mondial plus juste, équilibré, respectueux des peuples et de leurs droits inaliénables.

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Nafaâ Laribi appelle à la défense des droits et à la transparence judiciaire pour Abir Moussi

23. Oktober 2025 um 16:44

Lors d’une conférence de presse, le 22 octobre 2025, le comité de défense de Maître Abir Moussi, soutenant qu’elle est détenue arbitrairement depuis octobre 2023, a exposé les graves irrégularités entourant sa détention. De même qu’il est revenu sur sa comparution prévue le 24 octobre 2025 devant le tribunal de première instance de Tunis.

Le post de Nafaâ Latibi, membre du comité de défense d’Abir Moussi, évoque plus de 30 avocats qui ont déposé des recours contre des décisions ministérielles. Lesquelles, dixit l’intéressé, violent la Constitution et mènent à des promotions judiciaires illégales qui remettent en cause l’indépendance de la justice.

Dans ce contexte, le comité de défense dénonce la nullité du procès à venir du fait de la composition illégale de la chambre pénale. De même qu’il annonce sa demande officielle au Parlement pour qu’une séance plénière soit convoquée. Et ce, afin de dénoncer les violations du système judiciaire, fragilisant la légitimité républicaine.

Ainsi, les défenseurs rappellent que la détention de la présidente du Parti Destourien Libre (PDL), Abir Moussi, est illégale, sans mandat valable, ni jugement exécutoire. Ce qui constitue une infraction grave reconnue par un groupe de travail de l’ONU appelant à sa libération immédiate.

Ils réclament donc la publicité totale de l’audience, l’accès libre au tribunal pour la société civile; ainsi que la retransmission du procès à la télévision nationale.

Enfin, ils insistent sur l’importance d’assurer la sécurité et des conditions de transport adaptées à son état de santé fragile pendant ses déplacements judiciaires. Tout en impliquant la responsabilité directe des autorités pénitentiaires.

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Phosphate Tunisie – Maroc : comparaison n’est pas raison!

23. Oktober 2025 um 16:02

La production de phosphate constitue une ressource économique importante pour la Tunisie comme pour le Maroc. Et ce, bien que les approches relatives à la gestion environnementale présentent des différences notables.

Par exemple, au Maroc, les autorités ont cessé les rejets en mer depuis 2009. Illustrant ainsi un suivi rigoureux des effluents industriels liés à cette production. En Tunisie, les rejets de phosphogypse dans le Golfe de Gabès se poursuivent, avec un volume estimé à environ 13 000 tonnes par jour. Ce qui soulève des enjeux importants pour l’écosystème marin et la biodiversité.

Concernant la pollution de l’air, les installations marocaines disposent de dispositifs avancés de filtration et de monitoring. Ce qui permet de limiter l’impact atmosphérique; même si la pollution demeure un sujet à surveiller autour des sites de production. En Tunisie, notamment dans les régions de Gabès et Gafsa, des phénomènes tels que les pluies acides sont observés. Ce qui met en lumière la nécessité de renforcer les infrastructures pour mieux maîtriser la qualité de l’air et préserver la santé des populations environnantes.

Pour la gestion des déchets solides, au Maroc une surveillance régulière contribue à éviter leur accumulation excessive près des zones industrielles. En Tunisie, des initiatives de gestion des déchets pourraient permettre de mieux encadrer le stockage et le traitement des déchets. Et ce, afin de réduire les risques environnementaux et sanitaires.

La surveillance des nappes phréatiques est activement menée au Maroc pour limiter la contamination industrielle. En Tunisie, des cas de pollution des eaux souterraines autour de Gafsa indiquent l’importance d’accroître les mécanismes de contrôle pour protéger les ressources en eau potable et soutenir l’agriculture locale.

Globalement, le secteur phosphatier marocain a bénéficié d’investissements significatifs pour moderniser ses infrastructures et renforcer les contrôles environnementaux. La Tunisie, quant à elle, poursuit ses efforts pour adapter son modèle de gestion. De même qu’elle souhaite encourager davantage d’innovations technologiques et de régulations adaptées. Ce qui permettra d’allier développement économique et préservation environnementale.

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Les syndicats seront auditionnés sur la révision du décret 54

23. Oktober 2025 um 13:45

Le député Faouzi Addas, membre de la Commission de législation générale, a fait savoir sur les ondes de Mosaïque fm que ses collègues ont convenu de convoquer le Syndicat national des journalistes tunisiens (Snjt), l’Ordre des avocats et le Syndicat des magistrats pour les entendre au sujet de la proposition de loi portant révision du décret 54.

Ces auditions s’inscrivent dans le calendrier des priorités de la Commission, suivies par la proposition de loi relative à la répression des agressions contre les éducateurs et la loi sur la propriété intellectuelle.

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Enfance, jeunesse en crise : violence et harcèlement en hausse

22. Oktober 2025 um 18:57

Aujourd’hui, l’observation d’un phénomène inquiétant prend de l’ampleur dans tous les horizons : la hausse des mots violents, des moqueries et des comportements de harcèlement, aussi bien dans la sphère scolaire qu’en ligne. Si, il y a encore une dizaine d’années, ces comportements étaient relativement limités ou encadrés, ils semblent aujourd’hui devenir une norme inquiétante, alimentée par l’omniprésence des réseaux sociaux et la dégradation des valeurs éthiques.

Selon une étude mondiale menée par UNICEF en 2024, près de 46% des adolescents âgés de 13 à 17 ans ont été victimes de cyberharcèlement au moins une fois, et 58% ont été témoins de comportements de violence ou de moquerie en ligne sans intervenir.

Le harcèlement scolaire, aussi appelé « bullying », connaît aussi une recrudescence. Selon le secrétaire général du Syndicat de l’enseignement secondaire, Mohamed Essafi, a qualifié, lors de son intervention sur les ondes de Mosaïque fm ( Il y a quelques mois de cela)  la situation de la violence scolaire en Tunisie de « catastrophique », soulignant qu’elle est devenue une réalité quotidienne dans de nombreuses écoles, surtout dans les zones urbaines et grandes villes, davantage que dans les régions rurales.

Selon lui, il est urgent de « tirer la sonnette d’alarme » face à ce phénomène qui a atteint un niveau difficile à ignorer, déplorant en même temps le manque de volonté réelle pour en venir à bout.

Les chiffres officiels confirment la gravité : durant l’année scolaire 2022-2023, 23 800 cas de violence scolaire ont été enregistrés, dont 312 incidents graves principalement contre les enseignants.

Entre 2023 et 2024, ce phénomène a augmenté de 19%, plaçant la Tunisie au deuxième rang dans la région méditerranéenne en termes de violence scolaire.

Ces données traduisent une situation alarmante, qui nécessite une prise en charge urgente et coordonnée pour protéger les élèves et le corps enseignant ainsi que pour restaurer un climat scolaire serein.​
Les conséquences psychologiques sont lourdes : dépression, isolement, baisse de l’estime de soi, voire pensées suicidaires.

Le rôle des parents et de l’éducation

Face à cette montée de violence, la question demeure : que font les parents et les éducateurs ? La tolérance ou l’inaction peuvent faire le jeu des harceleurs. La responsabilité de prévenir le harcèlement revient surtout à l’entourage, à l’école et à la société toute entière.
Il est nécessaire d’instaurer une communication ouverte avec les jeunes, de leur apprendre le respect de l’autre et de leur faire prendre conscience des conséquences de leurs actes, en particulier en ligne où l’anonymat encourage parfois la brutalité.

La lutte contre le cyberharcèlement

Les plateformes sociales, en partenariat avec les gouvernements, cherchent à mettre en place des systèmes de signalement plus efficaces, mais il reste encore beaucoup à faire. La sensibilisation doit aussi passer par des programmes éducatifs intégrés dans les écoles, avec des campagnes de prévention et des ateliers de sensibilisation.

Le respect et l’éthique doivent redevenir des valeurs fondamentales, afin de contrer cette crise silencieuse qui menace le bien-être des enfans  et l’harmonie sociale. Chaque acteur a un rôle à jouer : familles, écoles, institutions et médias. La lutte contre le harcèlement, sous toutes ses formes, doit devenir une priorité pour préserver notre société de demain.

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Le ministère de l’Emploi lance SIGAF 

22. Oktober 2025 um 15:20

Le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle a inauguré le système d’information intégré de gestion des activités de formation professionnelle (SIGAF). Cette initiative s’inscrit dans la stratégie de numérisation des services et d’amélioration de la qualité de gestion du secteur.

Moez Ouertani, coordinateur du projet, a fait savoir sur les ondes de Mosaïque que ce système vise à moderniser la gestion des établissements privés de formation professionnelle en digitalisant toutes les étapes, depuis la création jusqu’à la délivrance des diplômes. Il comprend également des services dédiés aux diplômés, tels que la classification, l’équivalence avec les diplômes étrangers et la certification numérique des titres.

Moez Ouertani a souligné que cette numérisation simplifiera les démarches administratives et réduira la charge des administrations régionales et centrales, permettant ainsi de concentrer les efforts sur le suivi et la qualité. Par ailleurs, les diplômes délivrés seront authentifiés électroniquement grâce à un système d’interconnexion entre les différentes institutions publiques.

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Mohamed Ali Malouche à la tête du conseil de Deloitte Afrique

21. Oktober 2025 um 20:14

Un Tunisien de renom, Mohamed Ali Malouche, nommé à la tête du conseil régional de Deloitte Afrique, incarne l’excellence africaine et la connexion dynamique entre la Tunisie et le monde.

Mohamed Ali Malouche a été promu récemment Managing Partner Consulting Services chez Deloitte Afrique, couvrant 19 pays d’Afrique francophone. Il dirige désormais les activités de conseil intégrées, notamment en stratégie, risques, fusions-acquisitions, digital et cybersécurité, pour accompagner la transformation des secteurs public et privé.

Avant cette nomination, il a piloté la practice “Public Sector” chez Deloitte Afrique, contribuant pendant plus de sept ans à la modernisation des administrations publiques sur le continent. Basé entre la Tunisie et Washington DC, il enseigne à Georgetown University l’Entrepreneurship & Innovation in Africa, combinant expertise académique et professionnelle.

Parallèlement, en tant que fondateur et président de Tunisian American Young Professionals (TAYP), il agit depuis plus de dix ans pour renforcer les liens économiques et entrepreneuriaux entre la Tunisie et les États-Unis.

Mohamed Ali Malouche représente fièrement la diaspora tunisienne à l’international, valorisant le potentiel économique du pays auprès d’investisseurs mondiaux.

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La voix de Gabès résonne contre la pollution : une mobilisation sans précédent

21. Oktober 2025 um 19:43

Les images parlent d’elles-mêmes : ce mardi 21 octobre 2025, les rues de Gabès ont été envahies par des dizaines de milliers d’habitants venus crier leur détresse face à la pollution qui empoisonne leur quotidien.  Selon Mapcheking publié par la page Gabès book, ils sont 113 mille  hommes et enfants, unis par la même colère et une profonde inquiétude pour l’avenir, ont répondu à l’appel des associations de la région. 

Dans un calme empreint de détermination, ces citoyens de tous horizons brandissaient des pancartes et chantaient à l’unisson l’exigence d’un changement immédiat : la fermeture des unités polluantes du complexe chimique de Chott Essalem.

Dans cette ville où la solidarité est plus forte que jamais, une grève générale a aussi paralysé la vie quotidienne, avec commerces, cafés et restaurants fermés, marquant un élan collectif de solidarité et d’espoir.

Jamais auparavant une telle foule n’avait marché pour l’écologie, témoignant d’un réveil citoyen passionné, humain, qui cherche à protéger la santé et l’avenir de l’Humain au final. 

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Forbes Middle East Healthcare: Sara Masmoudi et Olfa Gam, femmes phares de l’industrie régionale de la santé

21. Oktober 2025 um 18:03

L’industrie de la santé au Moyen-Orient connaît une profonde transformation, portée par la santé numérique, le renforcement de la production locale, les collaborations transfrontalières ainsi que la progression rapide de l’intelligence artificielle et de la robotique. D’après Deloitte, le marché de la robotique médicale dans la région devrait croître, passant de 626 millions de dollars en 2024 à plus de 811 millions de dollars en 2028.

Cette dynamique est illustrée par des initiatives majeures telles que l’expansion internationale de PureHealth à Abu Dhabi et le lancement par SPIMACO à Riyad de la première usine saoudienne dédiée aux produits pharmaceutiques à haute puissance. Les acteurs pharmaceutiques et technologiques renforcent leurs partenariats avec les gouvernements pour soutenir les stratégies nationales et les programmes de localisation industrielle.

L’édition 2025 de Forbes Middle East Healthcare Leaders met en lumière les acteurs clés du secteur, avec 50 fondateurs et actionnaires et 100 dirigeants et PDG des principales entreprises de santé régionales.

Parmi eux, Sara Masmoudi, CEO du Kilani Group depuis 2019, se distingue par son leadership dans la santé et l’industrie pharmaceutique. À la tête d’un conglomérat tunisien aux activités diversifiées — pharmacie (ADWYA, TERIAK, PROTIS), distribution (Argania, Nerolia, Prochidia) et commerce de détail (Fatales) —, elle préside aussi TERIAK, ADWYA et STA. Engagée dans l’innovation pharmaceutique tunisienne, elle anime la Tunisian Union of Pharma Industry et Pharma In Cluster. Sa portée dépasse la Tunisie, avec des mandats de CEO chez Cinpharm au Cameroun et Cipharm en Côte d’Ivoire, renforçant son rôle clé en Afrique francophone. Forbes souligne son impact stratégique et sa capacité à transformer le secteur régional.

Olfa Gam, CEO de Cytopharma depuis 2019, est également reconnue pour son leadership dans la pharma oncologique spécialisée. Sous sa direction, Cytopharma a enregistré une croissance de 42% de son chiffre d’affaires en 2024 tout en renouvelant sa certification EU GMP. Elle a lancé des projets stratégiques comme une coentreprise en Arabie Saoudite et l’enregistrement du premier biosimilaire oncologique en Tunisie et dans la région CEI. Présidente de la Tunisia Health Alliance et membre du conseil d’administration de Julphar, Olfa Gam joue un rôle majeur au niveau régional et international. Forbes met en avant sa capacité à conjuguer croissance, innovation et expansion globale.

Ces deux dirigeantes incarnent la montée en puissance et la transformation de l’industrie de la santé au Moyen-Orient, façonnée par la digitalisation, l’innovation technologique et l’intégration régionale.

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La Tunisie dans l’indice des marchés financiers africains 2025 : un potentiel à consolider

21. Oktober 2025 um 14:11

Intitulé « Absa Africa Financial Markets Index 2025 », le rapport publié le 16 octobre 2025 par le groupe sud-africain Absa et le think tank londonien Official Monetary and Financial Institutions Forum (OMFIF) dresse un bilan des marchés financiers dans 29 pays africains, représentant près de 80% de la population et du PIB du continent.

Parmi les six critères évalués, on note la profondeur du marché, l’accès aux changes, le cadre juridique et la transparence, la capacité des investisseurs locaux, l’environnement macroéconomique et l’exécutabilité des accords financiers internationaux. Ainsi la Tunisie ressort comme l’un des marchés les plus stables du continent. Alors que neuf pays ont amélioré leur score global cette année et onze l’ont vu diminuer, la Tunisie figure parmi les huit marchés stables, conservant un positionnement solide malgré un contexte mondial incertain.

L’impact des tensions commerciales et de la géopolitique mondiale a freiné les progrès financiers en Afrique, mais la Tunisie maintient le cap. Le pays prévoit d’ailleurs une réunion supplémentaire cette année dans le cadre du Pilier 5, contribuant à renforcer son score. Ce dynamisme contraste avec d’autres marchés plus volatils ou en recul, comme l’Afrique du Sud, le Cameroun ou encore Madagascar.

Toutefois, certains défis persistent dans la diffusion des données, avec des retards importants dans certains pays. La Tunisie, en revanche, respecte les calendriers de publication, un facteur crucial pour attirer et rassurer les investisseurs.

Au final, si la Tunisie ne fait pas partie des leaders traditionnels comme l’Afrique du Sud, elle s’affirme comme un acteur stable et en progression dans le paysage financier africain, posant ainsi les bases d’un développement soutenu.

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Partenariat entre RAM et China Eastern Airlines pour relier l’Afrique et l’Asie

21. Oktober 2025 um 11:14

Royal Air Maroc (RAM) et China Eastern Airlines ont signé, lundi 20 octobre, un Mémorandum d’Entente (MoU). Il établit une nouvelle phase de coopération aérienne entre leurs pays respectifs via Casablanca (Maroc) et Shanghai (Chine). C’est ce qu’a révélé le site Ecofin.

La même source indique que l’accord comprend des dispositions pour des opérations en partage de code sur des routes spécifiques, l’expansion des vols de correspondance via les hubs de Casablanca et Shanghai, ainsi qu’un Special Prorate Agreement (SPA) pour simplifier la tarification, rapporte le site ecofin.com.

Ces mesures permettront aux deux compagnies d’offrir aux passagers un réseau plus dense, des transferts simplifiés et une expérience de voyage plus fluide entre l’Afrique et l’Asie.

Ce partenariat vise à renforcer la connectivité entre les deux continents en développant leurs réseaux, en interconnectant les hubs et en améliorant l’intégration tarifaire.

À long terme, les deux compagnies ambitionnent d’éliminer les escales en établissant des liaisons directes régulières. Cette évolution vise à soutenir les flux commerciaux et touristiques croissants entre la Chine, le Maroc et l’Afrique subsaharienne.

Cette alliance renforcée fait suite à la reprise, en janvier 2025, par RAM de sa liaison directe Casablanca-Pékin, suspendue durant la pandémie de COVID-19.

Dans un développement parallèle, la filiale de China Eastern, Shanghai Airlines, a lancé un service Shanghai-Casablanca, avec une escale à Marseille. Ce trajet a été renforcé en septembre par une fréquence supplémentaire de vol direct…

Cette coopération est à même de constituer un moteur de dynamisation des échanges économiques et touristiques entre l’Afrique et l’Asie…

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Mehdi Ben Mustapha : « Guide de l’investisseur intelligent pour adopter des stratégies d’investissement intelligentes »

21. Oktober 2025 um 10:33

Le Conseil du marché financier , en partenariat avec l’Union des Autorités des Marchés Financiers Arabes a lancé un guide destiné à renforcer la sensibilisation et la protection des investisseurs.

Lors de son intervention dans la journée du mardi 21 octobre 2025 sur les ondes de la Radio nationale, Mehdi Ben Mustapha, le Chef du Département de la Communication de l’Éducation Financière et de la Documentation du CMF (Conseil du Marché financier) a expliqué que ce guide aide les investisseurs à adopter des pratiques et stratégies d’investissement éclairées.

En outre, il a indiqué que ce guide est disponible sur le site officiel de l’Autorité du Marché Financier. Tout comme il a rappelé le lancement, depuis le 20 octobre, de la Semaine mondiale de l’investisseur, qui se tient jusqu’au 24 octobre sous la supervision de l’Organisation Internationale des Commissions de Valeurs, regroupant la majorité des régulateurs financiers mondiaux.

Cet événement met l’accent sur la technologie, la finance numérique, ainsi que sur la prévention contre la fraude et la manipulation, en proposant des recommandations pour s’en prémunir.

Mehdi Ben Mustapha a annoncé la publication de deux nouvelles fiches pédagogiques, l’une abordant la technologie blockchain, l’autre le mécanisme de délégation de gestion.
Enfin, le CMF prévoit d’organiser plusieurs initiatives destinées aux étudiants des universités publiques et privées, selon les mêmes informations.

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PLF 2026 : la Commission des finances revient sur les enjeux et la relance économique

21. Oktober 2025 um 10:01

Le débat sur le PLF 2026 a déjà commencé. C’est dans ce contexte que la Commission des finances et du budget s’est réunie dans la journée du lundi 20 octobre 2025.

Certains députés se sont interrogés sur les conséquences financières des faibles prévisions et leurs effets sur les équilibres budgétaires généraux de l’État.

Parallèlement, d’autres députés ont estimé que les mesures sociales mises en œuvre en faveur des populations vulnérables en 2025 n’ont pas modifié la situation économique et sociale. Ils ont proposé d’instaurer des mécanismes de financement favorisant l’investissement et attirant les diplômés de haut niveau afin de stimuler la création de richesse…

La Commission s’est également interrogée sur les performances de certains secteurs tels que l’industrie mécanique et la production de phosphate. Plusieurs intervenants ont indiqué que certains secteurs ont connu un développement lié parfois aux conditions climatiques, ou grâce à des programmes de soutien visant à accroître leur compétitivité.

D’ailleurs, les difficultés que rencontrent certaines entreprises ont été soulignées. Ce qui prouve une fois de plus l’intérêt de l’appui à ces entreprises via des études économiques rigoureuses ainsi que sur des stratégies commerciales et marketing solides. Cela permet de mieux garantir leur présence sur les marchés nationaux et internationaux. Ils ont, au passage, salué la récente révision du cadre légal encadrant ces entreprises.

Enfin, concernant l’évolution des investissements dans le secteur industriel, plusieurs députés ont relevé que les indicateurs témoignent d’un redémarrage économique, avec une hausse de 21,4 % des investissements directs étrangers au premier semestre 2025.

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Collision sans blessés entre métros des lignes 3 et 5

20. Oktober 2025 um 17:52

Ce matin, une collision s’est produite à la station Meftah Saadallah à Tunis entre un métro de la ligne 3 et un autre de la ligne 5. D’après les premiers éléments, aucun passager n’a été blessé. La Transtu publiera prochainement un communiqué pour détailler les circonstances de l’incident et informer des mesures prises en réponse à cet événement.

La grande question demeure : que s’est-il réellement passé ? Est-ce la négligence du conducteur ou bien l’état des infrastructures du métro qui doit être révisé ? Il est indispensable de trouver des solutions à moyen et long terme.

D’après un communiqué de la Société de Transport de Tunis, l’accident s’est produit aux alentours de 11h30, lorsque la rame avant du métro numéro 3 a percuté par l’arrière la rame numéro 5, les deux circulant sur la même voie.
Les blessés ont été immédiatement transportés vers les hôpitaux les plus proches pour recevoir les soins nécessaires et un soutien psychologique. Une équipe de la société s’est aussi rendue sur place pour vérifier leur état de santé et assurer un suivi jusqu’à leur sortie, conformément au communiqué.
Par ailleurs, une équipe du ministère des Transports, incluant des membres du bureau d’enquête sur les accidents, s’est déplacée sur les lieux de l’incident, en parallèle à une commission d’enquête spécialisée de la Société de Transport de Tunis, chargée de faire la lumière sur les causes et responsabilités de l’accident.

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Maher Ben Aissa : « La position stratégique de la Tunisie pourrait permettre d’aller loin »

20. Oktober 2025 um 14:02

Face à un déficit commercial inquiétant, l’urgence de bâtir une stratégie à moyen et long terme est plus que nécessaire. Et ce, dans le but de renforcer le dialogue public-privé, en diversifiant les marchés vers l’Afrique et le Moyen-Orient, et en surmontant les obstacles logistiques et financiers. Maher Ben Aissa, vice-président de la chambre syndicale nationale des sociétés de commerce international à l’UTICA, tire la sonnette d’alarme sur la situation des exportations tunisiennes. Interview :

Quels sont les indicateurs clés pour renforcer le dialogue public-privé dans le commerce international ? On parle de moins en moins de ce dialogue, alors qu’on l’entendait souvent auparavant. Quel est l’état des lieux aujourd’hui ?

Maher Ben Aissa : Actuellement, on parle surtout d’export, mais la situation est difficile. Cette année, on s’attend peut-être à un déficit commercial dépassant 20 milliards de dinars, ce qui serait alarmant. L’année dernière, nos exportations étaient à 62 milliards de dinars, majoritairement (72 %) vers l’Europe, ce qui est à la fois une force et une faiblesse puisque l’Europe est une région en déclin démographique et de faible croissance. Il faut donc consolider ce marché tout en cherchant d’autres horizons, comme l’Afrique subsaharienne et les pays arabes, malgré la concurrence, la logistique et les problèmes bancaires en Tunisie.

Existe-t-il une stratégie sur le long terme pour les exportations tunisiennes, par exemple à l’horizon 2035 ?

Maher Ben Aissa : Malheureusement, cette stratégie n’existe pas encore. Il y avait un projet avec l’International Trading Center (ITC) pour réaliser une étude et définir une stratégie à horizon 2035, mais il n’a pas encore démarré. Aujourd’hui, on travaille surtout à court terme, ce qui est illogique. La Tunisie doit rechercher des niches dans de nouveaux marchés comme l’Afrique.

Vous évoquez l’Afrique comme un marché prometteur avec une population qui devrait atteindre 2 à 2,5 milliards d’habitants d’ici 2050. Pourtant, vous dites que la Tunisie n’a plus de produits à offrir. Pouvez-vous l’expliquer ?

Exact. Il y a dix ans, on exportait beaucoup de produits vers l’Afrique, comme des couches pour bébés, des carreaux céramiques, mais ces produits ont presque tous disparu car ces pays construisent eux-mêmes leurs industries pour résorber leur chômage et exporter à leur tour. Donc la stratégie d’implantation directe en Afrique est essentielle.

Quelles mesures faut-il prendre pour encourager les PME tunisiennes à aller s’implanter en Afrique ?

La Tunisie compte 95 % de PME qu’il faut guider et encourager à s’installer en Afrique, ce qui n’est pas facile. L’État doit intervenir pour accompagner ces jeunes entrepreneurs, comme l’ont fait la Turquie et le Maroc, avec des politiques publiques fortes, des infrastructures et une présence diplomatique renforcée. Prenons l’exemple de la Turquie qui a ouvert ses ambassades partout en Afrique, développé des lignes aériennes directes avec Turkish Airlines, investi dans les infrastructures locales (mosquées, stades) et renforcé sa flotte maritime. De même, il serait judicieux que les pays du Maghreb s’unissent pour agir ensemble, notamment avec l’Algérie via la consolidation de la route transsaharienne – une voie stratégique pour réduire les coûts et améliorer les délais.

Quel bilan faites-vous de la participation tunisienne lors de la Foire intra-africaine IATF 2025 à Alger ?

Malheureusement, je n’y étais pas, mais j’ai observé le travail de l’Afreximbank à Tunis, notamment avec M. Hafedh Ben Afia. La Tunisie doit renforcer ses liens avec l’Algérie, surtout via la voie transsaharienne, qui est cruciale pour capter le marché africain rapidement.
Quelles sont les difficultés majeures rencontrées dans le commerce africain, notamment au sujet du financement et de la logistique ?
Les banques européennes ont quitté l’Afrique, ce qui pose un vrai problème.

En Tunisie, les virements tardent car ils passent par des banques chinoises, libyennes ou kenyanes, ce qui augmente les coûts. Un autre problème est la conformité bancaire, car souvent les virements africains passent par plusieurs pays. La Tunisie doit simplifier ces procédures et trouver des solutions financières, comme l’acceptation du franc CFA par la Banque centrale de Tunisie ( BCT) , une demande en attente depuis plusieurs années. J’ajouterais que la solution PAPSS, le paiement en monnaie locale africaine, est viable pour la Tunisie, qui, à mon sens, est une idée positive. Cependant, quelques banques restent réticentes. Ce système est encore peu utilisé (à part au Zimbabwe). Il faut encourager cette solution, mais d’autres obstacles, notamment logistiques, sont encore plus importants.

Qu’en est-il du coût de la logistique en Tunisie ?

Le coût de la logistique en Tunisie est trois fois supérieur à la moyenne internationale, ce qui est très élevé. La gouvernance du secteur doit être améliorée. Les ports, comme celui de Tunis classé 251ème au monde, et le port d’Enfidha, bien que port en eau profonde, ne jouent pas encore pleinement leur rôle. Il faut un partenariat stratégique similaire à celui de Tanger Med au Maroc, géré par des opérateurs privés internationaux.

Maher Ben Aissa : « L’export doit devenir une stratégie nationale fondamentale »

Et enfin, quel avenir pour la jeunesse tunisienne dans ce contexte ?

Il faut encadrer et encourager la jeunesse. Le fonds FOPRODEX, avec 100 millions de dinars, est sous-utilisé (59 millions consommés en trois ans). Beaucoup de jeunes veulent partir à l’étranger pour de meilleures conditions, mais c’est une opportunité aussi : leur diaspora peut renforcer la Tunisie via les IDE, les startups et les transferts financiers (déjà près de 10 milliards de dinars). Il faut aussi les encourager à s’implanter en Afrique, où se trouve la croissance.

Pour conclure, quel message voulez-vous transmettre concernant la stratégie d’exportation ?

L’export doit devenir une stratégie nationale fondamentale. La position stratégique de la Tunisie pourrait permettre d’aller loin, en intégrant aussi la réexportation, à l’image de Singapour, qui avec 4 millions d’habitants fait plus de 400 milliards de dollars d’exportation. Il faut renforcer cette position et multiplier les partenariats avec l’Europe, le monde arabe et l’Afrique.

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