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Moody’s relève la note de crédit de la Turquie de « B1 » à « Ba3 »

28. Juli 2025 um 14:39

L’économie de la Turquie revient à un cercle vertueux, surmontant les turbulences du marché survenues en mars dernier. C’est ce qu’a déclaré le ministre des Finances, Mehmet Simsek.

Tous les indicateurs économiques, y compris les réserves de change du pays et l’indice boursier BIST 100, sont revenus aux niveaux où ils étaient à la mi-mars, suite aux mesures prises pour surmonter cette crise. Ainsi a affirmé Mehmet Simsek, sur la chaîne de télévision Kanal 7.

Il est rappelé que les turbulences à la Bourse turque ont été provoquées par l’arrestation du maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, principal opposant politique du président, Tayyip Erdogan, le 19 mars. Elles avaient conduit à l’épuisement des réserves de change du pays, obligeant la Banque centrale à relever les taux d’intérêt.

La Banque centrale turque a récemment réduit la semaine dernière son taux d’intérêt de 300 points de base, à 43 %, poursuivant un cycle d’assouplissement monétaire qu’elle avait été contrainte d’interrompre temporairement en mars.

L’agence de notation Moody’s a relevé vendredi 25 juillet la note de crédit de la Turquie de « B1 » à « Ba3 », invoquant une meilleure crédibilité de la politique monétaire, une baisse de l’inflation et une réduction des déséquilibres économiques.

Le gouvernement turc prévoit que l’inflation se situera en fin d’année « dans la fourchette moyenne à élevée des prévisions de la banque centrale. Nous anticipons un taux inférieur à 29 % », a déclaré Mehmet Simsek.

L’inflation a ralenti à 35 % en Turquie en juin. La banque centrale estime que l’inflation sera contenue à 24 % d’ici la fin de l’année, avec une fourchette de prévision comprise entre 19 % et 29 %.

Toutefois, la croissance économique est restée inférieure aux prévisions ces derniers mois. Et il existe une « forte probabilité » d’un écart limité des recettes publiques par rapport à l’objectif, a déclaré M. Simsek.

Sur la base d’une feuille de route triennale pour l’économie turque annoncée en septembre dernier, le gouvernement turc prévoit une croissance du PIB de 4 % cette année. Selon les prévisions médianes de 34 économistes interrogés par Reuters entre le 18 et le 23 juillet, la croissance du PIB turc sera de 2,8 % cette année. Soit moins que les 3,2 % prévus en 2024.

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L’accord commercial entre les États-Unis et l’UE est déséquilibré, estime Benjamin Haddad

28. Juli 2025 um 11:26

Benjamin Haddad, ministre français délégué chargé de l’Europe, a déclaré ce lundi 28 juillet que le cadre commercial négocié par la Commission européenne avec les États-Unis comporte certains éléments positifs – comme des exemptions pour des secteurs français clés à l’instar des boissons alcoolisées -, mais reste « déséquilibré ».

« L’accord commercial négocié par la Commission européenne avec les États-Unis offrira une stabilité temporaire aux opérateurs économiques menacés par l’escalade des tarifs douaniers américains; mais il est déséquilibré », a écrit M. Haddad sur la plateforme X.

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Merz : l’accord UE-États-Unis empêche une guerre commerciale

28. Juli 2025 um 11:22

Le projet d’accord commercial conclu dimanche 27 juillet entre le président américain, Donald Trump, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, est bon. Car il évite une guerre commerciale et un coup dur pour le secteur automobile. C’est ce qu’a déclaré le chancelier allemand, Friedrich Merz, à l’annonce à partir de l’Ecosse dudit accord.

« Cet accord a permis d’éviter un conflit commercial qui aurait durement touché l’économie allemande, tournée vers l’exportation », rapporte un communiqué.

« Cela est particulièrement vrai pour l’industrie automobile, où les droits de douane actuels de 27,5 % seront réduits de près de moitié, à 15 % », ajoute-t-il.

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Trump gèle les restrictions à l’exportation de technologies vers la Chine

28. Juli 2025 um 11:17

Le président américain Donald Trump a décidé de geler les restrictions sur les exportations de technologies américaines vers la Chine pour éviter d’entraver les négociations commerciales de Washington avec Pékin et pour lui permettre de rencontrer son homologue chinois Xi Jinping, prochainement. C’est ce que rapporte le Financial Times, citant des sources proches du dossier.

A Stockholm, les représentants des gouvernements des deux plus grandes économies du monde doivent se réunir à nouveau pour des négociations commerciales – leur troisième cycle, après ceux précédents à Genève et à Londres. La Chine doit se résoudre à un accord final avec les États-Unis jusqu’au 12 août. Et ce, après les accords préliminaires conclus entre Pékin et Washington en mai et juin, mettant fin à l’escalade des échanges tarifaires.

Selon Reuters, peu de progrès sont attendus dans les négociations entre les États-Unis et la Chine. Les analystes estimant qu’une nouvelle prolongation de 90 jours de la trêve sur les tarifs douaniers et les contrôles à l’exportation conclue à la mi-mai est probable.

Une éventuelle prolongation permettrait d’éviter une nouvelle escalade. De même qu’elle faciliterait la planification d’une éventuelle rencontre entre Trump et le président chinois Xi Jinping fin octobre ou début novembre.

Par ailleurs, notons que l’administration Trump s’apprête à imposer de nouveaux tarifs douaniers qui affecteront la Chine dans quelques semaines. Avec dans le viseur, notamment, les semi-conducteurs, les produits pharmaceutiques, les grues de chargement de navires et d’autres produits.

« Nous sommes très proches d’un accord avec la Chine. Nous avons effectivement conclu un accord avec elle; mais nous verrons comment cela se passe », a déclaré Trump aux journalistes dimanche.

Enfin, soulignons que les discussions d’aujourd’hui entre les États-Unis et la Chine se déroulent dans le sillage de l’accord commercial conclu avec l’UE pour des droits de douane de 15 % sur la plupart des produits européens.

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Ursula von der Leyen : l’accord avec les USA « apporte de la certitude en période d’incertitude »

28. Juli 2025 um 09:46

« L’accord apporte de la certitude en ces temps incertains ». C’est ce qu’a déclaré, dimanche 27 juillet 2025, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Et ce, peu après sa rencontre avec le président américain Donald Trump à Turnberry, en Écosse. Laquelle a abouti à un accord commercial entre l’UE et les États-Unis, qui comprend des droits de douane de 15 % sur les exportations européennes.

Ursula von der Leyen a souligné que l’accord conclu « offre stabilité et prévisibilité aux citoyens et aux entreprises des deux côtés de l’Atlantique ». Tout en ajoutant qu’il s’agit d’un accord entre les deux plus grandes économies du monde, avec des transactions commerciales de 1,6 billion d’euros par an.

« Quelques semaines seulement après le sommet de l’OTAN, il s’agit du deuxième élément constitutif réaffirmant la coopération transatlantique », souligne la présidente de la Commission européenne.

Que prévoit l’accord ?

Se référant spécifiquement aux détails de l’accord commercial, Mme von der Leyen a souligné qu’un « taux tarifaire unique de 15 % » est prévu pour la grande majorité des exportations de l’UE. Il s’applique à la plupart des secteurs, y compris les voitures, les semi-conducteurs et les produits pharmaceutiques.

Elle a également indiqué que des droits de douane nuls avaient été convenus sur un certain nombre de produits stratégiques : tous les aéronefs et leurs composants, des produits chimiques, des médicaments génériques, des produits agricoles, les ressources naturelles et les matières premières essentielles. « Nous continuerons à œuvrer pour ajouter davantage de produits à cette liste », a indiqué Ursula von der Leyen.

Concernant l’acier et l’aluminium, elle a déclaré que l’UE et les États-Unis étaient confrontés au défi extérieur commun de la surcapacité mondiale. Dans ce contexte, ils collaboreraient pour garantir une concurrence mondiale équitable et réduire les obstacles entre eux.

Enfin,  Mme von der Leyen a souligné qu’il avait été convenu de renforcer la coopération UE-États-Unis dans le secteur énergétique. « L’achat de produits énergétiques américains diversifiera nos sources d’approvisionnement et contribuera à la sécurité énergétique de l’Europe ». Le gaz naturel et le pétrole russes seraient remplacés par d’importants achats de gaz naturel liquéfié, de pétrole et de combustible nucléaire américains, d’une valeur de 750 milliards de dollars sur trois ans.

Interrogée sur sa rencontre avec le président américain, qui a duré environ une heure, la présidente de la Commission européenne a déclaré que les discussions avaient été « difficiles » mais « équitables », qualifiant le résultat de « bon » et « satisfaisant ». Elle a admis que les droits de douane de 15 % constituent certes un défi pour certains, mais qu’ils permettent de maintenir l’accès au marché américain.

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Chevron peut reprendre ses opérations au Venezuela

26. Juli 2025 um 19:03

Le président vénézuélien Nicolas Maduro a annoncé, vendredi 25 juillet, que le géant pétrolier américain Chevron avait obtenu l’approbation du gouvernement américain pour reprendre ses activités dans le pays, notamment le pompage de brut, qu’il avait suspendu en mai, après la révocation d’un permis spécial qui lui avait été accordé par une décision de Donald Trump.

« Chevron a été informée de la délivrance de permis qui lui permettent de reprendre ses activités au Venezuela », a affirmé Maduro lors d’une interview avec la chaîne de télévision teleSUR.

En effet, le président américain a annoncé fin février la révocation de la licence accordée à Chevron en novembre 2022 par son prédécesseur, Joe Biden, pour maintenir des opérations limitées au Venezuela. Le géant pétrolier a toutefois été autorisé à garantir le maintien de ses installations dans ce pays d’Amérique latine.

Rappelons que les relations entre Caracas et Washington sont tendues depuis des années. Les deux pays n’ont plus de relations diplomatiques depuis 2019, lorsque les États-Unis et leurs alliés ont contesté la réélection de Maduro. Washington a imposé des sanctions et un embargo sur le pétrole vénézuélien.

Néanmoins, les canaux de communication restent ouverts, comme le démontre la récente libération de prisonniers américains au Venezuela en échange de plus de 200 citoyens de ce pays latino-américain qui ont été expulsés des États-Unis et transférés dans une prison de haute sécurité au Salvador au début de cette année.

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L’interdiction du diesel russe dans l’UE fait grimper les prix, selon TotalEnergies

26. Juli 2025 um 18:47

Les augmentations de coûts persisteront après que Bruxelles a coupé les principales routes d’approvisionnement liées à la Russie, avertit le PDG de TotalEnergies, Patrick Pouyanné.

Les dernières sanctions de l’Union européenne interdisant les importations de produits pétroliers fabriqués à partir de brut russe font grimper les prix du diesel dans le monde entier, selon le patron de TotalEnergies, le plus grand raffineur de pétrole européen, Patrick Pouyanné.

L’UE a dernièrement introduit son 18e train de sanctions contre la Russie à cause la guère en Ukraine… Elle a également abaissé le prix plafond du pétrole russe à 47,60 dollars et sanctionné plus de 100 navires appartenant à ce que Bruxelles qualifie de « flotte fantôme » transportant du pétrole russe pour contourner les restrictions.

Les contrats à terme sur le diesel européen ont grimpé en flèche ces dernières semaines, atteignant parfois l’équivalent de 110 dollars le baril, les traders se tournant vers des fournisseurs alternatifs suite à l’interdiction de l’UE, a déclaré le PDG de TotalEnergies, lors de la conférence téléphonique sur les résultats du deuxième trimestre de la société jeudi.

« Nous pensons que la hausse des prix du diesel va perdurer sur le marché mondial », a indiqué Pouyanné, cité par Bloomberg. « Le diesel provient désormais du Moyen-Orient ou de raffineries américaines plus éloignées, ce qui augmente les coûts. »

Le PDG a souligné que le basculement des approvisionnements russes a conduit les raffineries à s’appuyer sur du brut plus léger, qui produit moins de diesel. Ainsi, de nombreuses usines de l’UE ont remplacé le brut russe de l’Oural par des barils américains plus légers, ce qui complique la production de diesel.

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UK -Inde : important accord de libre-échange après le Brexit

26. Juli 2025 um 11:23

L’Inde et le Royaume-Uni (ou UK pour United Kingdom) ont signé, jeudi 24 juillet 2025, un accord de libre-échange qui supprime les droits de douane sur des produits tels que les voitures et les boissons alcoolisées, et ce au moment où les politiques tarifaires du président Donald Trump continuent de perturber le commerce mondial.

La cérémonie de signature de l’accord par le secrétaire d’État britannique au Commerce, Jonathan Reynolds, et le ministre indien du Commerce, Piyush Goyal, a été retransmise en direct sur les télévisions des deux pays. Étaient également présents la chancelière de l’Échiquier britannique, Rachel Reeves, le ministre indien des Affaires étrangères, Subrahmanyam Jaishankar, ainsi que les Premiers ministres indien et britannique, respectivement Narendra Modi et Keir Starmer.

Fruit de trois années de négociations sur des questions difficiles telles que les visas, les tarifs douaniers et les allégements fiscaux, l’accord a été conclu en mai, ce qui en fait le plus gros accord commercial du Royaume-Uni depuis le Brexit et le plus important pour l’Inde depuis une décennie.

« L’accord entre le Royaume-Uni et l’Inde est désormais signé, scellé et prêt à être appliqué », a déclaré Starmer. Il a ajouté cet accord apporterait « d’énormes avantages aux deux pays », notamment une augmentation des salaires, une amélioration du niveau de vie et une baisse des prix à la consommation.

Pour sa part, Modi a déclaré que les produits indiens, notamment les textiles, les bijoux, les produits agricoles et industriels, bénéficieraient d’un meilleur accès au marché britannique. « Il ne s’agit pas seulement d’un partenariat économique, mais d’une feuille de route pour une prospérité partagée », assure-t-il.

Le Premier ministre indien estime que cet accord renforce sa stratégie visant à faire de l’Inde un pôle alternatif dans la chaîne d’approvisionnement mondiale. Il témoigne de la volonté du pays d’abaisser les barrières commerciales pour attirer les investissements, tant en amont des négociations avec les États-Unis que dans le cadre de la poursuite des discussions avec l’Union européenne.

Starmer dira pour sa part que l’accord s’inscrit dans sa volonté de stimuler la croissance de l’économie britannique. Bien qu’il soit estimé à 4,8 milliards de livres sterling par an (environ 6,5 milliards de dollars) – un faible pourcentage par rapport à la taille globale de l’économie –, le gouvernement travailliste espère que ces succès progressifs renforceront la confiance des investisseurs.

Que prévoit l’accord ?

  • L’Inde réduit les droits de douane sur 90 % des lignes tarifaires pour les importations de produits britanniques, 85 % d’entre elles qui seront complètement éliminées d’ici une décennie.
  • La Grande-Bretagne réduit les droits de douane sur 99 % des produits exportés d’Inde vers le Royaume-Uni.
  • Les droits sur le whisky et le gin seront réduits de 150 % à 75 %, puis à 40 % sur une décennie.
  • Les tarifs douaniers dans le secteur automobile seront réduits de 110% à 10% dans le cadre de quotas.

Les entreprises des deux pays ont salué l’accord comme une base pour des partenariats à long terme.

A noter que les échanges commerciaux bilatéraux entre les deux pays s’élevaient à 21,9 milliards de dollars en 2024 et devraient augmenter de 25,5 milliards de livres sterling par an à long terme.

Enfin, les deux dirigeants se sont engagés à coopérer plus étroitement dans les domaines de la défense, des migrations, de la technologie, du changement climatique, de l’éducation et de la santé, avec une vision pour 2035. Leur déclaration commune comprenait des plans de développement de technologies de propulsion électrique et de moteurs d’avion.

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Une personne sur trois passe des jours sans manger à Gaza

26. Juli 2025 um 09:56

Environ un tiers des habitants de la bande de Gaza n’ont pas mangé depuis des jours et la malnutrition est en hausse. C’est ce qu’a indiqué, vendredi 25 juillet, le Programme alimentaire mondial (PAM), l’agence des Nations unies qui gère l’aide alimentaire.

« La crise alimentaire à Gaza a atteint des niveaux de désespoir sans précédent. Près d’une personne sur trois n’a pas mangé depuis plusieurs jours. La malnutrition est en hausse, et 90 000 femmes et enfants ont besoin de soins urgents », souligne le PAM dans un communiqué de presse reçu par l’Agence France-Presse.

Toujours selon cette agence onusienne, 470 000 personnes ont été ou seront confrontées à une « famine catastrophique » entre mai et septembre dans l’enclave palestinienne sous siège israélien.

« Des gens meurent faute d’aide humanitaire », avertit le Programme alimentaire mondial, rappelant que « c’est le seul moyen pour les populations d’accéder à la nourriture, car les prix des denrées alimentaires ont grimpé en flèche ».

De son côté, Médecins sans frontières (MSF) a annoncé que 25 % des enfants âgés de 6 mois à 5 ans et des femmes enceintes ou allaitantes examinés dernièrement dans ses installations dans la bande de Gaza souffrent de malnutrition, dénonçant « l’utilisation délibérée de la faim comme arme de guerre par les autorités israéliennes à Gaza ».

L’aide humanitaire larguée sur Gaza « dans les prochains jours » ?

Par ailleurs, un responsable israélien cité par l’AFP assure que les largages d’aide humanitaire reprendraient bientôt dans la bande de Gaza. « Les largages reprendront dans les prochains jours, sous la coordination des Emirats arabes unis et de la Jordanie », a-t-il précisé.

A rappeler que les Émirats, la Jordanie, la France et d’autres pays ont participé à des largages d’aide humanitaire sur Gaza en 2024. Ces opérations ont été critiquées, notamment parce que des personnes ont été tuées par le largage des colis mais aussi parce qu’il faut beaucoup d’organisation pour livrer une quantité limitée d’aide.

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Trump taxe, l’UE contre-attaque à 100 milliards d’euros

24. Juli 2025 um 14:30

L’Union européenne (UE) prévoit d’imposer immédiatement aux États-Unis des droits de douane de 30 % sur des marchandises d’une valeur d’environ 100 milliards d’euros. Et ce, s’il n’y a pas d’accord et si le président américain met à exécution sa menace d’imposer des droits de douane de 30 % sur la plupart des exportations européennes après le 1er août, rapporte Bloomberg.

Dans le cadre d’une première vague de contre-mesures, l’UE combinera en un seul paquet une liste déjà approuvée de droits de douane sur des produits américains d’une valeur de 21 milliards d’euros et une liste précédemment proposée de produits américains supplémentaires d’une valeur de 72 milliards d’euros. C’est ce qu’a déclaré un porte-parole de la Commission européenne.

Les exportations américaines, qui comprennent des produits industriels tels que des avions Boeing, des voitures de fabrication américaine et du bourbon, seront soumises à des droits de douane équivalents au tarif de 30 % de Trump, indiquent des sources proches du dossier.

Toutefois, les tarifs douaniers n’entreront en vigueur le mois prochain que s’il n’y a pas d’accord et que les États-Unis mettent leurs menaces à exécution après la date limite d’août.

Cette nouvelle survient alors que les États membres de l’UE, dont l’Allemagne, ont durci leur position en réponse au durcissement de la position de négociation des États-Unis.

Berlin serait même disposé à soutenir l’activation du Mécanisme anti-coercition de l’UE, ou ACI, en cas de non-accord, a déclaré un responsable gouvernemental à Bloomberg. Cet outil ne serait activé qu’en cas d’échec de la conclusion d’un accord.

L’ACI est l’outil commercial le plus puissant du bloc et un nombre croissant d’États membres réclament son application. Conçu principalement comme un moyen de dissuasion, il n’est actuellement pas à l’ordre du jour des négociations, nécessitant une majorité qualifiée d’États membres pour être activé.

 

Lire aussi : L’UE envisage d’activer le « bazooka commercial » contre les États-Unis

 

L’ACI permettrait à l’UE de lancer une large gamme de mesures de rétorsion, notamment de nouvelles taxes sur les géants technologiques américains, des restrictions ciblées sur les investissements américains et une limitation de l’accès au marché de l’UE.

« Nous approchons désormais de la phase décisive du conflit tarifaire avec les États-Unis. Nous avons besoin d’un accord équitable et crédible, assorti de tarifs douaniers bas ». C’est ce qu’a affirmé pour sa part, mardi, le chancelier allemand, Friedrich Merz, après avoir rencontré le Premier ministre tchèque, Petr Fiala.

« Sans un tel accord, nous risquons de nous retrouver face à une incertitude économique à un moment où nous avons besoin exactement du contraire ».

Néanmoins, les pays sont actuellement favorables à la poursuite des négociations avec Washington, dans le but de trouver une solution à l’impasse avant la date limite du mois prochain.

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Trump augmente le tarif minimum à 15 % et jusqu’à 50 % pour certains pays

24. Juli 2025 um 13:43

Donald Trump a laissé entendre qu’il ne descendrait pas en dessous des 15 % lors de la fixation de « tarifs réciproques » avant la date limite du 1er août.

« Nous allons imposer des droits de douane simples et directs, entre 15 % et 50 %, a déclaré Trump mercredi 23 juillet lors d’un événement sur l’intelligence artificielle à Washington. 50 %, car nos relations avec ces pays ne sont pas très bonnes ».

Plus tôt ce mois-ci, Trump a indiqué que plus de 150 pays recevraient une lettre qui inclurait un taux de droits de douane de « probablement 10 ou 15 %, nous n’avons pas encore décidé ».

Le secrétaire au Commerce, Howard Lutnick, a souligné, dimanche 20 juillet sur CBS News, que les petits pays, y compris « les pays d’Amérique latine, les pays des Caraïbes, de nombreux pays africains », auront un tarif de base de 10 % – lors du déploiement initial des tarifs en avril (connu sous le nom de « Jour de la libération »). Trump a présenté un tarif fixe de 10 % pour presque tous les pays.

Mercredi 23 juillet, Trump a déclaré qu’il imposerait des droits de douane très simples à certains pays. Car il y a tellement de pays avec lesquels il est impossible de négocier des accords.

Il a ajouté que les négociations avec l’Union européenne étaient « sérieuses ». « S’ils acceptent d’ouvrir l’Union aux entreprises américaines; alors nous leur permettrons de payer un tarif plus bas ».

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Trump à la Fed jeudi 24 juillet 2025

24. Juli 2025 um 12:45

Donald Trump, fervent critique de Jerome Powell, se rend ce jeudi 24 juillet à la Réserve fédérale (Fed). C’est ce qu’a annoncé dans la soirée de mercredi 23 juillet la Maison Blanche. Une initiative surprise qui intervient au moment où les tensions entre l’administration et la Fed sont à leur comble.

A plusieurs reprises, Trump a critiqué Powell pour ne pas avoir réduit les taux d’intérêt américains de manière plus agressive. Il est allé même jusqu’à le qualifiant d’« idiot »…

A cet égard, notons que lors de son premier mandat (2017-2020), le président républicain avait nommé Powell à la tête de la Fed. Mais, il a depuis changé d’avis; et ce, en raison de désaccords sur les taux d’intérêt et l’économie. Entre les mandats de Trump, le président démocrate Joe Biden a nommé Powell pour un second mandat.

Pour attiser la colère de Trump, des responsables de la Maison Blanche ont accusé la Fed d’avoir mal géré la rénovation de deux bâtiments historiques à Washington, D.C. Tout en suggérant un manque de surveillance et une possible fraude. Ainsi, le directeur du budget de la Maison Blanche, Russell Vought, a estimé le dépassement de coûts à « 700 millions de dollars et plus ».

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Sommet UE – Chine : Xi Jinping appelle à une « gestion appropriée des frictions »

24. Juli 2025 um 11:44

Le président chinois Xi Jinping exhorte, ce jeudi 24 juillet, les hauts responsables de l’Union européenne à « gérer correctement les différends et les frictions ». Alors qu’il critique Bruxelles pour les mesures prises contre des entreprises chinoises accusées d’aider la Russie à contourner les sanctions occidentales, suite à la guerre en Ukraine.

Les attentes étaient faibles au sommet dans la capitale chinoise marquant 50 ans de relations diplomatiques. Et ce, après des semaines de tensions croissantes et de querelles sur son format. Sa durée ayant été brusquement réduite de moitié à une seule journée, à la demande de Pékin.

« Les défis actuels auxquels l’Europe est confrontée ne viennent pas de Chine », a déclaré Xi Jinping à la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, et au président du Conseil européen, Antonio Costa, en visite en Chine, rapporte l’agence de presse officielle Xinhua.

Il a exhorté l’UE à « adhérer à une coopération ouverte et à gérer correctement les différences et les frictions ». Et ce, après que Mme Von der Leyen a appelé plus tôt à un rééquilibrage des liens commerciaux avec la Chine, la deuxième plus grande économie du monde.

Le président chinois estime que « l’amélioration de la compétitivité ne peut pas se résumer à la construction de murs et de forteresses. Le découplage et la rupture des chaînes ne mèneront qu’à l’isolement ».

Lors de la réunion au Grand Palais du Peuple à Pékin, Mme Von der Leyen a déclaré à Xi Jinping : « À mesure que notre coopération s’est approfondie, les déséquilibres se sont également approfondis », selon un rapport de l’UE. « Nous avons atteint un point d’inflexion », a-t-elle ajouté, exhortant la Chine à « proposer de vraies solutions ».

Elle faisait ainsi référence au déficit commercial de l’UE avec la Chine, qui a atteint le chiffre historique de 305,8 milliards d’euros (360 milliards de dollars) l’année dernière.

Ainsi, des mesures commerciales prises par l’UE au cours de l’année écoulée ont ciblé les exportations chinoises de véhicules électriques, entre autres biens.

Ursula von der Leyen et Antonio Costa doivent rencontrer ultérieurement le Premier ministre chinois Li Qiang, dans l’espoir de parvenir à une déclaration commune modeste sur le climat, l’un des rares points forts de leur coopération.

A cet égard, notons qu’au début du second mandat du président américain, Donald Trump, les deux parties étaient davantage d’accord pour travailler ensemble afin de relever les défis commerciaux des États-Unis, a déclaré Cui Hongjian, professeur de politique étrangère à l’Université des études étrangères de Pékin. Mais « la situation a récemment changé. L’UE a continué à faire des compromis avec les États-Unis. Ce qui signifie qu’il y a actuellement un manque d’élan pour un rapprochement entre l’UE et la Chine ».

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L’UE envisage d’activer le « bazooka commercial » contre les États-Unis

23. Juli 2025 um 18:05

L’Union européenne envisage sérieusement d’activer l’Instrument Anti-Coercition (IAC). A savoir : un puissant outil de réponse commerciale qui a été décrit comme le « bazooka » de l’UE en matière commerciale. Et ce, contre les États-Unis, à l’approche de la date cruciale du 1er août. 

S’il n’y a pas d’accord avec les États-Unis d’ici là, l’administration du président Donald Trump a l’intention d’imposer des droits de douane de 30 % sur toutes les importations en provenance de l’UE, selon la position officielle de la Maison Blanche.

Comme le rapporte la chaîne américaine CBNC mardi 22 juillet, et selon des sources diplomatiques de Reuters, des États membres comme la France et l’Allemagne préconisent une réponse ferme en cas d’échec des négociations.

Des propositions sont sur la table :

  • Exclusion des entreprises américaines des marchés publics;
  • Obstacles à l’accès au marché unique;
  • Restrictions sur les investissements et les transactions commerciales.

Qu’est-ce que le mécanisme de coercition anti-économique (ACI) ?

L’ACI a été créée en 2023 et demeure inactive à ce jour. Son objectif est de prévenir le chantage économique exercé par des pays tiers qui tentent d’influencer la politique de l’UE par des pressions ou des menaces sur le commerce et l’investissement.

La Commission européenne souligne que l’objectif principal de l’ACI est la dissuasion. Mais lorsque cet objectif n’est pas atteint, l’UE peut réagir par des :

  • Tarifs et quotas;
  • Restrictions sur les exportations et les importations;
  • Contrôles sur les investissements directs étrangers;
  • Exclusions des marchés publics;
  • Restrictions sur les droits de propriété intellectuelle.

Le processus d’activation de l’ACI nécessite :

  1. Une enquête de la Commission sur la « coercition financière »;
  2. L’approbation par au moins 15 États membres;
  3. Une tentative de résolution diplomatique avec le pays concerné avant d’imposer des mesures.

Comme le précise la Commission, toutes les mesures doivent être ciblées, proportionnées et temporaires, aussi longtemps que dure la pratique coercitive.

En 2024, le total des échanges commerciaux entre l’UE et les États-Unis s’élevait à 1 680 milliards d’euros. L’UE conserve un excédent de biens, mais accuse un déficit de services. L’excédent commercial net de l’UE est estimé à 50 milliards d’euros.

Trump a accusé à plusieurs reprises l’UE de pratiques commerciales déloyales, citant cet excédent, et a proposé des droits de douane de 30 % s’il n’y avait pas d’accord commercial d’ici le 1er août. Bien que la Maison Blanche maintienne que la date est définitive, elle laisse ouverte la possibilité de poursuivre les négociations après l’imposition des mesures.

Le bazooka sur la table. Qu’est-ce qui est prévu ?

Les analystes d’Eurasia Group estiment que l’UE cherche à parvenir à un accord sur un tarif de base de 10 % avec des exceptions dans des secteurs stratégiques tels que : l’industrie automobile, l’agriculture, les équipements mécanique et l’industrie aérospatiale

Toutefois, si les États-Unis persistent à imposer des tarifs supérieurs à 15 %, l’UE envisage des représailles sur les importations américaines d’une valeur pouvant atteindre 116 milliards d’euros et le recours à l’ACI comme solution finale.

L’utilisation du bazooka de l’UE, c’est-à-dire l’ACI, pourrait inclure :

  • L’imposition de tarifs douaniers sur les services pour lesquels les États-Unis ont un excédent, comme ceux fournis par des entreprises comme Amazon, Microsoft, Netflix et Uber;
  • Des restrictions d’accès au marché européen des produits alimentaires et chimiques;
  • Des mesures d’exclusion des marchés publics.

« Si la situation dégénère en une guerre commerciale avec des tarifs douaniers de 10 % ou plus; alors la Commission sera prête à utiliser des outils de contrôle, des tarifs et des restrictions sur les services, déployant le bazooka en dernier recours ». C’est ce qu’affirment les analystes d’Eurasia Group.

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Trump en Chine pour rencontrer Xi?

23. Juli 2025 um 15:47

Donald Trump a évoqué une possible visite en Chine « prochainement », en vue d’apaiser les tensions latentes entre les deux pays sur les questions commerciales et de sécurité.

« Le président Xi m’a invité en Chine et nous le ferons probablement prochainement », a déclaré mardi 22 juillet Trump à des journalistes à la Maison Blanche. « Un peu loin, mais pas trop. J’ai été invité par de nombreuses personnes et nous prendrons ces décisions très prochainement ».

Des conseillers de Trump et Xi ont discuté d’une possible rencontre entre les dirigeants lors d’un voyage du président américain en Asie plus tard cette année, selon Reuters.

Bien que les plans de la rencontre n’aient pas été finalisés, les discussions des deux côtés du Pacifique incluent une éventuelle visite de Trump lors du Sommet de la Coopération économique Asie-Pacifique en Corée du Sud ou des discussions en marge de l’événement qui se tiendra du 30 octobre au 1er novembre.

Une autre visite possible serait la cérémonie qui se tiendra le 3 septembre à Pékin pour célébrer le 80ème anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, à laquelle le président russe Vladimir Poutine prévoit également d’assister.

Rivaux mondiaux

Trump a fait ce commentaire sur sa rencontre avec Xi lors d’une réunion avec le président philippin Ferdinand Marcos Jr., un allié clé dans le Pacifique qui, selon Trump, s’est éloigné de la Chine.

« Le pays a peut-être penché vers la Chine pendant un certain temps, mais nous avons corrigé cela très, très rapidement », a déclaré Trump. « Cela ne me dérange pas qu’il entretienne de bonnes relations avec la Chine, car nous entretenons d’excellentes relations avec elle ».

Marcos, qui a pris ses fonctions en 2022, recherche depuis des années le soutien des États-Unis face à l’aggravation des conflits maritimes entre son pays et la Chine. Manille s’efforce d’éviter toute confrontation directe avec son grand voisin, qui revendique la majeure partie de la Mer de Chine méridionale comme son territoire.

Les États-Unis et les Philippines ont un traité de défense collective vieux de sept décennies qui pourrait entraîner Washington dans un conflit entre la Chine et les Philippines.

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Trump annonce un accord commercial avec le Japon

23. Juli 2025 um 12:41

Le président américain, Donald Trump, a indiqué que le Japon, suite à un accord conclu sous sa direction, investira 550 milliards de dollars aux États-Unis, qui recevront 90% des bénéfices.

Dans la soirée du mardi 22 juillet, Trump a annoncé que les États-Unis avaient conclu un accord commercial avec le Japon. Lequel stipule spécifiquement l’imposition de droits de douane américains de 15 % sur les produits japonais.

« Nous venons de conclure un accord énorme avec le Japon, probablement le plus gros accord jamais conclu ». C’est ce qu’a déclaré Trump dans un message publié sur sa plateforme de médias sociaux, Truth Social.

En vertu de cet accord, « le Japon … investira 550 milliards de dollars aux États-Unis, qui recevront 90 % des bénéfices ». Le président républicain n’a toutefois pas fourni plus de détails sur l’accord. Mais il a souligné qu’il « créerait des centaines de milliers d’emplois ».

« Peut-être plus important encore, le Japon ouvrira son pays au commerce, y compris celui des voitures, des camions, du riz et de certains autres produits agricoles, entre autres », a-t-il ajouté.

De son côté, le Premier ministre japonais, Shigeru Ishiba, dit attendre les détails de l’accord commercial annoncé par Trump avant de le commenter.

Cet accord fait suite à d’autres accords commerciaux conclus par les Etats-Unis ces dernières semaines avec les Philippines, l’Indonésie, la Grande-Bretagne et le Vietnam, selon l’Agence France-Presse.

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Famine imminente à Gaza : plus de 100 ONG lancent un cri d’alerte

23. Juli 2025 um 12:14

Les organisations humanitaires ont appelé, mercredi 23 juillet, à un cessez-le-feu « immédiat et négocié » à Gaza. De même qu’à l’ouverture de tous les postes frontières et à la libre circulation de l’aide par le biais des mécanismes dirigés par l’ONU.

Il s’agit plus exactement de 111 organisations humanitaires, dont Médecins sans frontières, Save the Children et Oxfam. Elles ont signé une déclaration commune mettant en garde contre une « famine massive » dans la bande de Gaza.

« Alors que le siège israélien affame la population, les travailleurs humanitaires rejoignent les mêmes files d’attente pour se procurer de la nourriture. Risquant d’être pris pour cible simplement pour nourrir leurs familles », peut-on lire dans la déclaration.

Les organisations humanitaires appellent à un cessez-le-feu « immédiat et négocié » à Gaza. Ainsi qu’à l’ouverture de tous les points de passage frontaliers et à la libre circulation de l’aide par le biais des mécanismes dirigés par l’ONU. Selon elles, plus d’un millier de Palestiniens ont été tués depuis fin mai; alors qu’ils attendaient une aide alimentaire.

« Les Palestiniens sont pris au piège d’un cycle d’espoir et de souffrance, attendant de l’aide et un cessez-le-feu, pour finalement se réveiller et constater que leur situation s’aggrave. Ce n’est pas seulement une souffrance physique, mais aussi psychologique. La survie est un mirage », soulignent les organisations dans leur déclaration commune. « Le système humanitaire ne peut se reposer sur de fausses promesses ». La déclaration appelle donc à une action « urgente », mettant en garde contre les « accords fragmentaires et les gestes symboliques ».

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Nouvelles sanctions contre la Russie : la colère de Pékin face à l’UE

22. Juli 2025 um 16:45

Bruxelles a ciblé deux banques chinoises et plusieurs entreprises qui auraient permis de contourner les restrictions liées à l’Ukraine.

La décision de l’UE d’inclure des entreprises et des institutions financières chinoises dans la dernière série de sanctions contre la Russie est sans fondement, fustige le ministère chinois du Commerce. Il assure au passage que Pékin protégera les entreprises ciblées.

Bruxelles a mis vendredi 18 juillet 2025 sur liste noire deux banques et cinq entreprises chinoises dans le cadre du 18ème paquet de sanctions contre la Russie concernant le conflit en Ukraine, affirmant qu’elles avaient aidé à contourner les sanctions antérieures.

« La Chine s’est toujours opposée aux sanctions unilatérales qui n’ont aucun fondement dans le droit international et ne sont pas autorisées par le Conseil de sécurité de l’ONU », a déclaré un porte-parole du ministère du Commerce à des journalistes.

Le ministère a appelé à l’arrêt immédiat de « cette pratique erronée ». Tout en ajoutant que la Chine « prendra les mesures nécessaires pour sauvegarder résolument les droits et intérêts légitimes » de ses entreprises sanctionnées.

La Heihe Rural Commercial Bank et la Heilongjiang Suifenhe Rural Commercial Bank ont été inscrites sur la liste des sanctions de l’UE. Et ce, pour avoir prétendument fourni des services de cryptomonnaies qui, selon Bruxelles, « contrecarraient l’objectif des sanctions » contre la Russie.

D’autres entreprises visées

A noter que c’est la première fois que des prêteurs chinois sont ajoutés à la liste des sanctions de l’UE depuis le début de la guerre contre l’Ukraine en février 2022.

La dernière série de sanctions de l’UE vise également sept entreprises basées aux Émirats arabes unis, accusées de se livrer à des activités de négoce de pétrole ou de services de gestion de navires soutenant les exportations russes.

Nayara Energy, une raffinerie de pétrole indienne dont le groupe russe Rosneft détient 49 %, était également visée.

En outre, l’Union européenne a sanctionné huit entreprises biélorusses du secteur militaro-industriel. Elles sont  accusées de soutenir la Russie en fabriquant ou en facilitant la fourniture de technologies militaires.

Quatre entreprises turques ont également été ciblées pour avoir prétendument fourni des biens et technologies à double usage susceptibles de soutenir le complexe militaro-industriel russe.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a qualifié les dernières sanctions de l’UE d’« arme à double tranchant ». Tout en avertissant que « chaque nouveau paquet ajoute un effet négatif pour les pays qui y adhèrent ». Il a souligné que la Russie avait déjà développé une « certaine immunité » face aux sanctions occidentales « illégales ».

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Augmentation de 30 % des ventes de voitures Stellantis au Moyen-Orient et en Afrique

22. Juli 2025 um 13:26

Les ventes de véhicules de Stellantis ont connu une augmentation significative au Moyen-Orient et en Afrique, avec une hausse de 30 %, menée par trois pays arabes. C’est ce qu’indiquent les données publiées lundi 21 juillet par la plateforme énergétique ’Energy’ basée à Washington. 

Les expéditions ont augmenté de 29 000 unités, principalement grâce à l’augmentation des volumes de ventes en Turquie et aux évolutions positives en Égypte, en Algérie et au Maroc.

Au total, les expéditions de véhicules Stellantis au deuxième trimestre 2025 se sont élevées à environ 1,4 million d’unités. Soit une baisse de 6 % sur un an; contre 1,54 million d’unités au même trimestre 2024.

Stellantis attribue cette baisse des livraisons au deuxième trimestre 2025 aux arrêts de production en Amérique du Nord en raison des tarifs douaniers, ainsi qu’aux impacts négatifs en Europe, où plusieurs grandes marques augmentent encore leur production.

Lire aussi: Maroc : Stellantis produira 535 000 unités par an à Kenitra

Ventes de véhicules Stellantis au deuxième trimestre 2025

En Amérique du Nord, les expéditions de véhicules Stellantis ont diminué d’environ 109 000 unités au deuxième trimestre 2025, soit une baisse de 25 % sur un an. En plus d’une baisse de 50 000 unités en Europe, soit une baisse de 6 % sur un an.

Le déclin en Amérique du Nord est attribué à des facteurs tels qu’une baisse de la fabrication et de l’expédition de véhicules importés, qui sont les plus touchés par les tarifs, et une baisse des ventes via les canaux de distribution, selon un communiqué.

La baisse des livraisons européennes au deuxième trimestre 2025 est due à des facteurs de transition de produits. Les véhicules du segment B récemment lancés sur la plateforme Smart Car continuent d’augmenter leur production à plein régime. Et les comparaisons avec l’année précédente sont affectées par l’arrêt de la production de la Fiat 500 ICE en attendant l’arrivée de son successeur hybride léger.

Dans les autres régions, les expéditions ont augmenté de 71 000 unités au total, soit une progression de 22 % par rapport à l’année précédente. Et ce, principalement grâce à une augmentation de 30 % au Moyen-Orient et en Afrique et de 20 % en Amérique du Sud, pour atteindre 43 000 unités, bénéficiant de volumes de ventes plus élevés dans le secteur, notamment en Argentine et au Brésil.

A cet égard, notons que Stellantis est un leader mondial de l’automobile, avec un portefeuille unique de marques leaders et innovantes, notamment Abarth, Alfa Romeo, Chrysler, Citroën, Dodge, DS Automobiles, Fiat, Jeep, Lancia, Maserati, Opel, Peugeot, Ram, Vauxhall, Free2Move et Lexus.

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