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Pour la première fois depuis 130 jours, l’Organisation des Nations Unies a réussi à acheminer du carburant dans la bande de Gaza. En effet, environ 75 000 litres ont été introduits mercredi, selon le porte-parole du Secrétaire général de l’ONU, Stéphane Dujarric. Toutefois, cette quantité reste largement insuffisante face aux besoins urgents du territoire. “Nous […]
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La taux général de réussite à l’examen du baccalauréat 2025, pour ses deux sessions (principale et de contrôle), a atteint 52,59 %, après la réussite de 76 178 élèves parmi un total de 144 858 candidats ayant passé les épreuves écrites des deux sessions. Le taux de réussite le plus élevé a été enregistré dans […]
Le golfe de Monastir est actuellement le théâtre d’une grave catastrophe environnementale, marquée par la transformation inquiétante de la couleur de la mer en rouge rosé accompagnée d’émanations nauséabondes. Selon les premières analyses, cette situation résulterait d’un déversement massif d’eaux usées non traitées ainsi que de rejets industriels provenant des usines de la région, sans […]
L’humoriste Bun Hay Mean, connu du grand public sous le surnom de “Chinois marrant”, est tragiquement décédé ce matin à Paris, à l’âge de 43 ans, après une chute mortelle du huitième étage. Selon les premières informations, le drame serait survenu alors qu’il tentait de récupérer son téléphone tombé dans la gouttière de son balcon. […]
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Le taux de réussite à la session de contrôle de l’examen du baccalauréat 2025 a atteint 48,83 %, avec la réussite de 22 453 élèves sur un total de 45 979 élèves ayant passé les épreuves écrites de cette session, selon les statistiques publiées par le ministère de l’Éducation, jeudi après-midi. La section des sciences […]
Le secteur textile-habillement représente un des piliers de l’économie nationale. C’est un secteur à forte employabilité, représentant 29% des emplois de l’industrie manufacturière (150 004 emplois), 30% du total des entreprises industrielles (1 365 entreprises) avec 71% des entreprises qui emploient moins de 100 personnes.
Haitham Bouajila – Président de la FTTH
Le secteur compte près de 200 entreprises intégrées ayant un positionnement international qui participent à hauteur de 78% du total des exportations du secteur. Les performances du secteur des Textiles pourraient être meilleures, estime Haithem Bouajila, président de la Fédération tunisienne des Textiles (FTTH) qui parle même de doubler la part de l’industrie texte au PIB en 5 ans. Entretien :
Vous avez affirmé que vous pouvez doubler la part de l’industrie textile dans le PIB si on vous donnait les moyens de le faire, quelle est votre approche ?
Je le dis clairement : oui, nous pouvons doubler notre contribution au PIB, et ce, sans hypothèse farfelue. Ce n’est pas une promesse en l’air, c’est basé sur des données réelles. Même dans les conditions défavorables actuelles, le secteur performe.
« On parle de souveraineté industrielle, mais dans la réalité, on détruit ceux qui y contribuent chaque jour. »
Prenons une base de comparaison neutre : 2019, avant le Covid. En 2024, nous sommes déjà à +30% d’export par rapport à cette année de référence. Et ce n’est même pas toute la vérité : une partie importante du textile technique est actuellement mal classée dans les nomenclatures officielles – elle est enregistrée comme secteur mécanique par l’APII. Or, ces entreprises utilisent du fil textile, des machines de confection, du personnel formé dans des centres spécialisés… Bref, c’est du textile à 100%, et cela concerne plus de 30.000 emplois. Cette erreur sera rectifiée d’ici 2025, mais cela montre à quel point nos chiffres sont sous-estimés.
On parle beaucoup du textile médical ces dernières années. Quelle est son importance réelle ?
Elle est croissante, et surtout, elle illustre notre montée en gamme. Prenez les ceintures dorsales, les genouillères, les orthèses : ce sont des produits à haute technicité, avec des normes strictes, et pourtant fabriqués entièrement localement.
« Ce pays ne manque ni de talents ni de technologies : il faut juste des décisions politiques et de la vision sur le long terme pour développer l’industrie et apporter la prospérité au pays »
Des entreprises comme Ortho Groupe, La Soie, DJO Tunisie, ou encore VTR – spécialisée dans les vêtements pour centrales nucléaires – maîtrisent l’ensemble de la chaîne de valeur, du fil au produit fini. Ce sont des productions de niche, mais à forte valeur ajoutée. Et ce n’est pas de la sous-traitance : ce sont des savoir-faire tunisiens, développés ici, dans des filières techniques pointues. C’est une vraie success story industrielle, peu connue du grand public.
Vous avez récemment eu une réunion avec le ministère de la Défense. Peut-on imaginer une relance de la commande publique dans ce domaine ?
Nous avons eu une réunion de plus de quatre heures, très constructive. On leur a montré nos produits, nos capacités. Savez-vous que les uniformes de plusieurs grandes armées dans le monde sont confectionnés en Tunisie ? Avec des tissus antibactériens, imperméables, anti-feu… Le savoir-faire est là.
« On est à la frontière de l’industrie 5.0, mais on continue à appliquer des lois conçues au début des années 2000. »
Mais la vraie question, c’est : est-ce que le budget du ministère peut suivre pour acheter des produits aussi techniques ? Nous avons posé les bases d’une nouvelle relation : ils vont visiter nos usines, voir les modèles sur place. La confiance s’est réinstallée. C’était notre objectif principal. Maintenant, nous espérons que ça débouchera sur des contrats durables.
L’industrie 4.0, l’intelligence artificielle, la robotisation… Est-ce que le secteur est prêt à entrer dans cette nouvelle ère ?
La réponse est oui. Et ce n’est pas un vœu pieux. Nous avons déjà un écosystème bien ancré, avec le technopôle de Monastir, le centre Néotex, et des entreprises très avancées sur le digital, les objets connectés, la traçabilité, la production automatisée… Mais pour que cela ne reste pas marginal, il faut un effort public. En Italie, le ministère du Made in Italy injecte plus de 650 millions d’euros pour accompagner les entreprises sur la sécurité, l’innovation, la transition digitale. Nous, en Tunisie, on a zéro accompagnement. Aucun soutien, ni subvention. En revanche, nous croulons sous les taxes. Et malgré tout, nous tenons bon.
« Le textile tunisien, c’est 70 ans de savoir-faire et d’innovation. Ce n’est pas un secteur du passé, c’est un levier pour l’avenir. »
Vous insistez beaucoup sur la différence entre industriels et rentiers. Pourquoi cette distinction est-elle importante ?
Parce qu’elle est souvent oubliée. Nous ne sommes pas des rentiers. Nous ne spéculons pas. Nous produisons, nous créons de la richesse, nous employons des dizaines de milliers de Tunisiens, nous exportons vers l’Europe, l’Amérique, le monde entier.
« Il ne s’agit plus de demander des subventions : ce que nous attendons est qu’on nous laisse travailler, innover, et exporter sans qu’on nous sabote. »
Quand un industriel investit plusieurs millions d’euros, ce n’est pas pour faire de l’argent facile. C’est avec un risque énorme. N’importe qui préférerait mettre cet argent dans l’immobilier, ou dans de l’import. Pas nous. Nous croyons dans ce pays, dans cette industrie, dans ce qu’on peut faire ici, avec les compétences tunisiennes.
Quelles sont les principales entraves au développement du secteur aujourd’hui ?
Rappelons d’abord, les performances du secteur : 155.000 emplois directs, 437 millions de dinars de cotisations patronales à la CNSS, 230 millions de cotisations salariales, 426 millions en IRPP et cotisations CSS. Rien que ces contributions représentent 1,1 milliard de dinars injectés dans les caisses de l’État chaque année.
Et malgré ça, on nous considère comme des profiteurs, on nous taxe, on nous bloque.
Pendant ce temps, l’économie parallèle prospère, la contrebande est tolérée, et les rentiers sont tranquilles. Nous, nous demandons des choses simples : élargir l’assiette fiscale, améliorer les infrastructures portuaires et numériques, investir dans les centres de formation. C’est du bon sens.
« L’État devrait être un partenaire, pas un obstacle. Le jour où il l’aura compris, l’industrie tunisienne ira deux fois plus vite. »
Les centres de formation affirment pourtant qu’ils sont prêts à répondre à la demande du secteur …
Je vais vous donner un exemple concret : notre propre centre de formation textile. Nous en sommes administrateurs. Il a un excellent personnel, des diplômés, des ingénieurs… mais les salaires sont ridicules, aucune motivation, aucune autonomie. Pourquoi ? Parce que la loi-cadre bloque tout. On parle de souveraineté industrielle ? Alors qu’on commence par doter nos centres des moyens nécessaires. Qu’on leur donne un environnement de travail digne de ce nom.
Sinon, on est dans le discours, pas dans les actes.
Vous dénoncez aussi des normes administratives bloquantes. Pouvez-vous expliquer ?
Oui, c’est un point crucial. Pour obtenir un certificat de sécurité de la protection civile, on nous impose des normes irréalistes, même pour les pays les plus développés. Et pourtant, nos usines respectent souvent les standards internationaux à la lettre. En Égypte, au Maroc, à l’île Maurice, vous obtenez ce certificat en un mois. En Tunisie ? C’est une bataille de plusieurs années.
« En cinq ans, on peut doubler la part du textile dans le PIB. Ce qu’il nous faut ? Juste qu’on nous laisse travailler. »
En 2023, sur 70.000 entreprises textiles, seules 4 ont obtenu ce certificat. C’est kafkaïen. Nous demandons une réforme pragmatique : au lieu de démolir et reconstruire des usines, pourquoi ne pas mettre en place un système progressif, sur 10 ans, avec des audits réguliers et une amélioration continue ? Nous sommes exportateurs, nous sommes audités en permanence.
Et pourtant, notre propre pays nous bloque.
Vous restez optimiste malgré les entraves…
Parce que notre pays dispose de tous les atouts pour faire du textile un levier stratégique. Nous avons le savoir-faire, les compétences, les clients. Ce qui manque, c’est la vision, l’écoute, l’appui de l’État. Si on nous donne les moyens – ou, au moins, si on arrête de nous freiner –, on peut doubler notre contribution au PIB, créer encore plus d’emplois, et positionner la Tunisie comme un hub industriel régional.
Entretien conduit par Amel Belhadj Ali
CHIFFRES CLÉS
29 % — Part du textile dans les emplois industriels en Tunisie
+30 % — Hausse des exportations du textile en 2024 par rapport à 2019
1,1 milliard TND — Montant annuel injecté dans les caisses de l’État par le secteur textile
200 entreprises — Intégrées et positionnées à l’international dans le secteur textile
+30 000 emplois — Non comptabilisés à cause d’un mauvais classement statistique.
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