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Nafaâ Laribi dénonce la précipitation avant l’audience du 8 juillet

07. Juli 2025 um 20:48

La Cour de cassation statuera sur le dossier d’Abir Moussi relatif à l’affaire du bureau d’enregistrement dans la journée du mardi 8 juillet 2025. C’est ce qu’a révélé Nafaâ Laribi, avocat et membre du comité de la défense de Abir Moussi, via sa page officielle Fb.

Nafaâ Laribi a donné un point de situation lors d’un direct concernant la détention de Me Abir Moussi. Il a expliqué qu’après plusieurs tentatives infructueuses, il a finalement obtenu une autorisation pour lui rendre visite en prison à Jendouba.

Il rappelle que Abir Moussi est « détenue de manière arbitraire et illégale, car toutes les ordonnances de dépôt en vigueur ont expiré et l’exécution de sa peine est suspendue en raison d’un appel. »

Tout comme il est revenu sur les rumeurs diffusées par une chaîne locale et la plateforme « Toto News », qui prétendaient à tort que Me Moussi était dans le coma ou qu’elle demandait un transfert en prison. Il a confirmé que Abir Moussi est lucide mais physiquement affaiblie, et que les conditions de détention sont très difficiles, notamment à cause de la chaleur et du manque de confort.

Concernant l’affaire judiciaire, Nafaâ Laribi a dénoncé la précipitation et les irrégularités dans la procédure, notamment une notification tardive de l’audience fixée au 8 juillet 2025, ce qui complique la préparation de la défense. Il a rappelé que « Me Moussi est poursuivie pour tentative de changement de la structure de l’État, une affaire grave pouvant entraîner la peine de mort. »

Le dossier présente plusieurs violations de procédure, notamment un manque d’information à la défense et des retards dans le traitement du dossier. L’avocat craint que la cour rejette l’appel et renvoie l’affaire devant la cour criminelle sans délai supplémentaire pour étudier les réquisitions du ministère public.

Enfin, Nafaâ Laribi a appelé à la solidarité des Tunisiens, soulignant la détermination de la défense et de Abir Moussi à faire face à cette épreuve, en espérant que la justice triomphera rapidement.

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La BM maintient la Tunisie dans la catégorie des revenus intermédiaires inférieurs

07. Juli 2025 um 15:16

Le Groupe de la Banque mondiale (BM) met à jour chaque année, au 1er juillet, la classification des économies mondiales en fonction de leur revenu national brut (RNB) par habitant. Cette démarche vise à refléter fidèlement le niveau de développement des pays et à orienter leur trajectoire économique.

En effet, la catégorie de revenu d’un pays influence non seulement sa reconnaissance internationale mais aussi son accès à l’aide publique au développement et à des financements à des conditions préférentielles, dits « concessionnels ». Ainsi, cette classification de la BM constitue un outil clé pour les décideurs publics et les institutions internationales dans la définition des politiques économiques et des stratégies de développement.

Depuis les années 1980, cette classification a connu des évolutions majeures, avec une diminution significative du nombre de pays à faible revenu et une augmentation des pays à revenu élevé. Témoignant des dynamiques économiques mondiales, de la croissance soutenue dans plusieurs pays en développement, de leur meilleure intégration économique globale, ainsi que des réformes politiques et du soutien international.

En 2024, la Tunisie est toujours classée parmi les pays à revenu intermédiaire inférieur selon la Banque mondiale, avec un Revenu National Brut (RNB) par habitant d’environ 3 840 dollars. Ce classement se situe dans la fourchette définie par la Banque mondiale pour cette catégorie, qui va de 1 136 à 4 465 dollars par habitant.

Le PIB par habitant de la Tunisie était de 3 607,91 USD en 2022, confirmant cette position dans la tranche inférieure des revenus intermédiaires. Pour passer à la catégorie supérieure, la Tunisie aurait besoin d’une croissance d’environ 16,3 % de son RNB par habitant. Ce qui est un défi compte tenu de la situation économique actuelle.

En termes de revenu disponible brut par habitant, les prévisions pour 2024 indiquent une augmentation à environ 15 026 dinars tunisiens (environ 4 700 USD selon le taux de change approximatif). Soit une hausse de 9,7 % par rapport à 2023.

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Le chocolat, ami de l’homme et de la femme : célébrons la journée mondiale du chocolat le 7 juillet

07. Juli 2025 um 15:15

On dit souvent que le chocolat est l’ami de l’homme et de la femme. Un plaisir universel qui réunit petits et grands autour d’un goût délicieux et réconfortant. Chaque année, le 7 juillet, sa journée mondiale célèbre ce trésor sucré. Tout en rendant hommage à son histoire, sa culture et sa diversité à travers le monde.

Origines de la Journée mondiale du chocolat

Le choix du 7 juillet fait référence à l’arrivée du chocolat en Europe au XVIe siècle, suite à sa découverte par les explorateurs espagnols en Amérique centrale. Utilisé depuis des millénaires par les civilisations précolombiennes telles que les Mayas et les Aztèques, le cacao s’est rapidement imposé comme un produit de luxe avant de devenir un incontournable de la consommation quotidienne.

Les objectifs de cette journée

La Journée mondiale du chocolat a pour but de :

  • Valoriser la culture du cacao et sensibiliser à ses origines;
  • Mettre en lumière le travail des producteurs de cacao à travers le globe;
  • Promouvoir une consommation responsable et équitable;
  • Célébrer la créativité des chocolatiers et pâtissiers;
  • Offrir un moment de plaisir et de partage.

Un aliment universel

Aujourd’hui, le chocolat se décline sous mille formes : tablettes, bonbons, boissons, pâtisseries, glaces… Du chocolat noir intense au  blanc en passant par au lait, chacun y trouve son bonheur. Au-delà de son goût exquis, il est aussi reconnu pour ses bienfaits potentiels sur la santé, notamment grâce à ses antioxydants.

En somme, la Journée mondiale du chocolat est bien plus qu’une simple occasion de se faire plaisir : c’est une invitation à découvrir l’univers fascinant du cacao; à soutenir les artisans et producteurs; et à célébrer un produit qui unit cultures et générations. Alors, le 7 juillet, laissez-vous tenter par un carré de chocolat en pensant à tout ce qu’il symbolise !

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Africa Economic Symposium 2025 à Rabat les 14 et 15 juillet 2025

07. Juli 2025 um 13:50

Le Policy Center for the New South (PCNS) organise les 14 et 15 juillet 2025 à Rabat la 3ᵉ édition de l’Africa Economic Symposium (AES). Il a pour  thème : « Des choix audacieux face aux mutations mondiales ». 

Il s’agit d’un rendez-vous annuel qui réunira une panoplie de professionnels, entre économistes, décideurs publics et universitaires de divers horizons. Et ce, pour repenser les politiques économiques africaines dans un contexte marqué par des tensions géopolitiques, une inflation persistante et des pressions budgétaires croissantes.

A cet égard, les différents médias africains indiquent que la conférence s’articulera autour de deux axes principaux : les défis macroéconomiques, notamment la stabilité monétaire, la soutenabilité fiscale; et les choix  en matière de politiques publiques.

Ainsi les leviers de transformation économique du continent ont pour objectif de mettre un focus sur la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf). Mais aussi de cibler les corridors économiques régionaux, les monnaies numériques des banques centrales; ainsi que les nouvelles sources de financement du développement.

On note que parmi les intervenants figurent : Andrew Dabalen (économiste en chef Afrique à la Banque mondiale); Nardos Bekele-Thomas (directrice générale de l’AUDA-NEPAD); Melaku Desta (Commission économique pour l’Afrique des Nations Unies); Arkebe Oqubay Metiku (professeur à la SOAS et ancien conseiller éthiopien); et Faizel Ismail (directeur de l’École de gouvernance publique Nelson Mandela).

Organisé par le PCNS, déjà à l’origine des forums Atlantic Dialogues et APSACO, l’AES s’est imposé comme un forum majeur de réflexion économique en Afrique. Il a d’ailleurs rassemblé lors des éditions précédentes près de 200 participants issus de 40 pays. Cette troisième édition vise à mutualiser les expériences et à tracer des pistes concrètes pour une transformation économique audacieuse et adaptée aux défis mondiaux actuels.

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Comprendre et agir contre les violences fondées sur le genre

07. Juli 2025 um 12:40

Les violences fondées sur le genre (VFG) constituent l’une des atteintes les plus graves aux droits humains à l’échelle mondiale.

En Tunisie, la situation demeure préoccupante. En effet, selon l’Institut National de la Statistique (2022), 84,7 % des femmes âgées de 15 à 74 ans déclarent avoir subi au moins un acte de violence depuis l’âge de 15 ans. Tandis que 42,7 % des femmes mariées, divorcées ou veuves rapportent des violences conjugales. Le nombre de féminicides a quant à lui quadruplé en cinq ans, passant de 6 en 2018 à 27 en 2023, dont 71 % commis par le conjoint.

Face à cette réalité, la recherche s’impose comme un levier essentiel pour analyser les causes, documenter les conséquences et proposer des solutions adaptées. Les méthodologies de recherche, en particulier la recherche-action, permettent de rapprocher théorie et pratique en impliquant activement les communautés concernées et en favorisant le dialogue entre universités et société civile.

Un programme innovant pour la prévention et la recherche

Le CAWTAR, en partenariat avec l’AECID, a lancé un programme d’appui à la prévention des VFG, misant sur une approche participative réunissant universités, société civile et experts dans cinq régions de Tunisie (Grand Tunis, Kef, Sfax, Sousse, Gabès). Ce projet vise à renforcer les capacités des associations à produire des analyses sur les VFG. Et ce, grâce à un fonds de recherche géré par la société civile, encourageant les partenariats universitaires et la constitution de communautés de recherche, notamment sur des thématiques peu explorées au niveau national.

Ce séminaire représente une opportunité unique de renforcer les capacités des acteurs clés de la lutte contre les violences fondées sur le genre en Tunisie. En favorisant l’intégration de méthodologies participatives et de la recherche-action, il ouvre la voie à une meilleure compréhension du phénomène et à la construction de réponses adaptées. Tout en consolidant les liens entre régions et entre milieux universitaire et associatif.

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BEI : 62 % des PME freinées par des coûts logistiques et douaniers élevés

04. Juli 2025 um 14:03

Au-delà du financement et de la concurrence, les PME font face à des obstacles techniques et relationnels importants dans leur stratégie exportatrice. L’enquête BEI révèle que 62 % des PME dénoncent des coûts logistiques, douaniers et de conformité prohibitifs. Tandis que 44 % évoquent la difficulté à identifier des partenaires commerciaux à l’étranger.

Ces contraintes freinent l’intégration des PME dans les chaînes de valeur internationales, pourtant essentielles pour assurer une croissance pérenne à l’export. Le programme Trade & Competitiveness propose ainsi un accompagnement structuré pour aider les entreprises à surmonter ces barrières, notamment via des formations techniques et un soutien à la mise aux normes et à l’innovation, afin de renforcer leur compétitivité sur les marchés internationaux.

Ainsi ces trois volets illustrent les enjeux majeurs auxquels sont confrontées les PME tunisiennes en 2025, ainsi que les réponses apportées par la BEI et l’Union européenne pour soutenir leur développement et leur intégration à l’international.

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Partenariat Mauritanie-Sonatrach : booster l’aval pétrolier

04. Juli 2025 um 13:22

La Mauritanie, confrontée à des infrastructures pétrolières aval limitées, cherche à renforcer son développement énergétique par un partenariat stratégique avec la compagnie algérienne Sonatrach. C’est ce qu’a révélé Energynews, ce vendredi 4 juillet 2025.

Lors d’une récente réunion à Nouakchott, la Société Mauritanienne des Hydrocarbures (SMH) et Sonatrach ont discuté de la création d’une coentreprise dédiée à la distribution des produits pétroliers, dans le but de structurer un secteur aval autonome en Mauritanie et réduire la dépendance aux importations de carburants.

Ce projet s’inscrit dans une stratégie plus large visant à importer, stocker et distribuer efficacement les carburants sur le territoire national, actuellement dépendant des approvisionnements par voie maritime.

Toujours d’après la même source, un accord de confidentialité a été signé pour encadrer l’échange d’informations techniques, notamment sur l’exploration de gisements gaziers, prolongeant un protocole d’accord signé en janvier 2025 qui posait les bases d’une coopération élargie entre les deux pays dans le secteur énergétique.

Il convient de noter que la Mauritanie souffre d’une capacité de stockage très limitée, concentrée autour du port de Nouakchott. Ce qui freine le développement d’un réseau national intégré. De ce fait, la Sonatrach apporte un soutien technique et stratégique crucial. Et ce, via son expertise reconnue en amont et aval, notamment en Afrique via sa filiale SIPEX.

La concrétisation de ce partenariat reste conditionnée à la finalisation d’un accord formel précisant les modalités d’investissement, le périmètre opérationnel et le calendrier, qui n’ont pas encore été communiqués. Ce rapprochement illustre la volonté de la Mauritanie de passer d’un statut de simple importateur à un acteur plus autonome et structuré dans le secteur pétrolier, avec l’appui d’un partenaire expérimenté comme la Sonatrach.

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BEI : 60 % des PME confrontées à la pression des marchés étrangers

04. Juli 2025 um 12:13

Une enquête récente menée par la Banque européenne d’investissement (BEI) dans le cadre du programme Trade & Competitiveness (TCP), cofinancé par l’Union européenne, révèle que 60 % des PME tunisiennes identifient la concurrence accrue et la saturation des marchés étrangers comme leurs principaux obstacles à l’exportation. 

Cette étude, réalisée auprès de 150 dirigeants de PME opérant dans les secteurs clés de l’agro-industrie, du textile et de l’automobile, dresse un état des lieux du  tissu entrepreneurial qui fait face  à un environnement international très compétitif. Il convient de noter que les PME représentent près de 97 % du tissu productif national, manifestant une forte volonté d’ouverture à l’international. 

Toutefois, il faut rappeler également que les PME sont confrontées à des réalités structurelles et conjoncturelles. Ce qui limite leur développement, que ce soit via la saturation des marchés que via la pression concurrentielle. Cela signifie également que cela impacte fortement l’export. 

De ce fait, un tel constat met l’accent sur l’importance de renforcer la compétitivité via des formations ciblées sur des sujets stratégiques comme les règles d’origine ou la décarbonation. Et ce, dans le but de mieux positionner les PME tunisiennes sur les marchés européens.

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BEI : pour 48 % des dirigeants de PME, le financement constitue un frein à leur exportation

04. Juli 2025 um 12:05

L’accès au financement demeure un enjeu crucial pour les PME. En effet, l’enquête de la BEI a révélé que 48 % des dirigeants estiment que le manque de financement comme un frein principal à leur développement à l’international. Tandis que 88 % des PME interrogées exportent déjà. Et dont seulement la moitié qui exportent de façon  régulière.

En ces temps de réflexion, le Trade & Competitiveness Programme agit en réponse à cette problématique. Il met en lumière que pour faciliter l’accès au crédit, devraient être liées des lignes de financement dédiées. Et qu’elles soient également allégées en garanties et orientées vers des projets structurants. 

En partenariat avec les banques tunisiennes, ces dispositifs visent à libérer la capacité d’investissement des PME pour leur permettre de franchir le cap de l’international avec des bases solides.

Par ailleurs, les PME impactées par un environnement financier difficile, sont confrontées au monopole des grandes entreprises. Ce qui entraîne une difficulté à obtenir des crédits bancaires sur le long terme. 

Toutefois, le taux de décès des PME reste élevé, avec une durée de vie moyenne de 18 mois. Ce qui souligne l’urgence d’un accompagnement ciblé et d’une réforme du cadre législatif et fiscal pour soutenir durablement ce secteur vital de l’économie du pays.

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Nafaâ Laribi appelle à l’action urgente du barreau pour Abir Moussi et les avocats

04. Juli 2025 um 11:05

« Enfin, le barreau s’exprime… En attendant l’action des avocats !  » Telle est l’expression utilisée par Nafaâ Laribi, membre du comité de la défense d’Abir Moussi. 

Nafaâ Laribi a réagi au communiqué de l’Ordre national des avocats. Il estime qu’après un long silence, un communiqué a enfin été publié pour dénoncer ce que de nombreux avocats ont dû affronter seuls ces derniers mois :

  • De graves violations des procédures;
  • Des procès à caractère politique;
  • Une atteinte flagrante au droit de la défense;
  • Des entraves imposées aux avocats lors des visites et des plaidoiries;
  • Et même des procès en double pour les mêmes faits, bafouant ainsi un principe juridique vieux de plus de 3000 ans : non bis in idem.

Il estime que cette prise de position était nécessaire, même si elle arrive avec du retard. Il ajoute dans ce contexte : “Cependant, elle ne saurait exonérer l’Ordre de sa responsabilité, qui a été officiellement informé dès le mois de juin de la situation de notre consœur, maître Abir Moussi, détenue arbitrairement depuis le 26 mai 2025, sans aucun fondement légal. Cette situation a été confirmée par la résolution onusienne n°63 de 2024, et pourtant, aucune réaction concrète n’a suivi, malgré les preuves et les demandes légales présentées.”

Et de poursuivre : “Aujourd’hui, ce ne sont pas de simples communiqués qui sont attendus, mais une action concrète, claire et fondée sur des principes forts. En priorité, il faut exiger la libération immédiate de nos consœurs et confrères, ainsi que de toutes les personnes victimes d’injustices et ouvrir une enquête approfondie sur les entraves subies par la défense. Être avocat ne se limite pas à publier des communiqués… C’est avant tout défendre des principes avec courage, surtout en période de peur.”

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Un nouveau chapitre s’ouvre pour les jeunes médecins

04. Juli 2025 um 08:34

Après une période marquée par des tensions et des mouvements de protestation, l’Organisation tunisienne des jeunes médecins (OTJM) et le ministère de la Santé sont parvenus, le jeudi 3 juillet 2025, à un compromis mettant fin à la paralysie partielle des hôpitaux publics.

Les points clés de l’accord

  • Signature d’un protocole d’entente : Un procès-verbal a été paraphé à l’issue des discussions, actant la satisfaction de plusieurs revendications portées par les jeunes médecins.

 

  • Dialogue renouvelé : sous la direction de Wajih Dhakkar, l’OTJM a repris les négociations avec le ministère, dans le but de restaurer le fonctionnement normal des établissements hospitaliers.

 

  • Suspension des mesures coercitives : l’organisation avait auparavant gelé un accord initial, protestant contre le maintien des réquisitions imposées aux grévistes par les autorités sanitaires.

 

  • Engagement pour la concertation : malgré les difficultés rencontrées, l’OTJM a réaffirmé sa volonté de poursuivre les échanges, tout en exigeant le respect des engagements pris lors des précédentes discussions.

Il convient de rappeler que la crise qui a mis en lumière les difficultés du secteur hospitalier public, a été ponctuée par l’intervention du Conseil de l’ordre des médecins, tentant de jouer un rôle de médiateur. Les jeunes médecins, tout en dénonçant le manque d’écoute des autorités, ont maintenu la pression jusqu’à l’obtention de garanties concrètes.

In fine, cet accord marque une étape importante vers l’apaisement et ouvre la voie à une collaboration renforcée entre les professionnels de santé et les pouvoirs publics, dans l’intérêt du système de santé.

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Favoriser l’employabilité des jeunes et des femmes dans les STEM

03. Juli 2025 um 15:02

Comment renforcer l’employabilité des jeunes et celle des femmes? C’est la question essentielle du forum intitulé : « Parcours des jeunes et des femmes vers l’emploi dans les domaines des sciences, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques (STEM) ». Lequel a réuni, ce jeudi 3 juillet 2025, décideurs, experts et entreprises. 

Présent lors de cet événement, Issam Kharchani, représentant du Fonds néerlandais pour l’emploi des jeunes en Tunisie rappelle  que 58 % des diplômés en STEM sont des femmes. Mais que leur accès au marché du travail reste limité. Il estime crucial de réduire l’écart entre formation académique et opportunités d’emploi, surtout pour les jeunes femmes.

A cet égard, il souligne dans une déclaration sur les ondes de Mosaïque fm, qu’un tel événement offre une occasion unique. En effet, précise-t-il, plus de 150 jeunes diplômées de l’enseignement supérieur pourront échanger directement avec près de 30 entreprises privées, facilitant ainsi leur insertion professionnelle.

Depuis le lancement en 2022, le Fonds néerlandais pour l’emploi des jeunes en Tunisie, a permis la création de  4 000 emplois au profit de jeunes âgés de 18 à 35 ans. Et ce, dans des secteurs variés comme l’agriculture, les technologies modernes, le textile, partout en Tunisie.

Organisé par ONU Femmes Tunisie, le Challenge Fund for Youth Employment (CFYE), l’Ambassade des Pays-Bas, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, ainsi que l’entreprise et la fondation Orange, ce forum s’inscrit dans une dynamique nationale et internationale visant à promouvoir l’insertion professionnelle des jeunes, et en particulier des jeunes femmes, dans les STEM.

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Face au féminisme, faut-il s’inquiéter de la montée du masculinisme?

03. Juli 2025 um 11:00

Depuis quelques années, un peu partout dans le monde, un mouvement réactionnaire au féminisme, dénommé « masculinisme », gagne du terrain. Face au mouvement #metoo, des hommes parlent de “crise de masculinité” qui alimente des discours conservateurs, voire extrémistes. Ce phénomène touche en particulier la génération Z. 

Le quotidien français Le Monde évoque, depuis quelques mois, un inquiétant regain du masculinisme, un mouvement réactionnaire au féminisme. D’ailleurs, il s’est basé sur les données d’une vingtaine de pays ainsi que sur un article publié par le Financial Times dans lequel il est souligné que ce mouvement est en forte progression depuis plus de six ans.

Plus encore, ce mouvement ne se limite pas à une simple revendication égalitaire, mais s’appuie souvent sur une posture de victimisation.

Le paradoxe est que les jeunes femmes adoptent de plus en plus des valeurs progressistes alors que leurs homologues masculins tendent à se tourner vers des idées conservatrices. Que ce soit en Tunisie, en France ou ailleurs, aucun pays n’est épargné par ce phénomène, qualifié de préoccupant. 

Qu’entend-on par masculinisme? 

Aujourd’hui, le grand débat est là. Il faut tout d’abord comprendre, puis analyser. Pour commencer, qu’est-ce que le masculinisme. Par définition, le masculinisme regroupe divers courants sociaux et politiques qui mettent en avant la défense des intérêts, des droits et des préoccupations des hommes dans la société actuelle. Plutôt qu’une revendication strictement égalitaire, il s’appuie sur l’idée que certains aspects de la condition masculine seraient relégués au second plan ou dévalorisés; en particulier face aux avancées réalisées par le féminisme. 

Mais pourquoi évoquer ce sujet aujourd’hui? Nous évoquons ce sujet parce qu’il s’est passé un incident qui a été relayé par plusieurs médias français dans la journée du mardi 2 juillet 2025. Il s’agit d’un jeune homme de 18 ans vivant à Saint Etienne, affilié au mouvement dit masculiniste, et qui a été arrêté et incarcéré pour avoir préparé un attentat terroriste afin de tuer des femmes envers qui il nourrissait une haine profonde. Il s’identifie au mouvement « incel » – pour « célibataires involontaires » -, prônant une idéologie extrémiste. Ce courant inquiète. Car il illustre la radicalisation possible de ces idées, amplifiée par certains influenceurs et créateurs de contenu sur les réseaux sociaux. 

Qu’en est-il en Tunisie?

Malheureusement, la Tunisie n’est pas en reste, car on y rencontre souvent des propos misogynes et ultra-conservateurs, reflétant une montée préoccupante de ce courant. Pour y faire face, les solutions ne manquent pas. Il est essentiel d’agir par l’éducation, lutter contre les discours haineux dans les réseaux sociaux. Autrement dit, beaucoup de travail à faire pour freiner ces misogynies.  

Une chose est sûre : le masculinisme pose un défi majeur à nos sociétés. Il est donc indispensable de promouvoir les valeurs d’égalité et de respect pour contrer cette mouvance. Plus encore, il ne s’agit pas uniquement de combattre des idées; mais de reconstruire ce vivre-ensemble axé sur la justice, le respect et la compréhension mutuelle. 

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Annulation de la grève des médecins

03. Juli 2025 um 09:30

Profession habituellement silencieuse, les médecins brisent le silence et dénoncent leurs conditions de travail et le manque de dialogue avec les responsables. Aujourd’hui, le corps médical s’exprime après plusieurs semaines de discorde. 

En effet, l’Organisation tunisienne des jeunes médecins (OTJM) et les autorités de tutelle, placées sous l’égide de l’Ordre des médecins, ont conclu un accord de principe mercredi 2 juillet 2025. De ce fait, les deux parties ont convenu qu’à partir de la journée du  jeudi 3 juillet un premier tour de négociations entre les représentants de l’OTJM, le ministère de la Santé, les membres du Conseil national de l’Ordre et les médiateurs nommés par les jeunes médecins aura lieu.

Parmi les premiers actes pratiques, toutes les réquisitions adressées aux internes et résidents par les gouverneurs ont été levées, de même que les calendriers de garde correspondants.

La grève qui devait se poursuivre ce jeudi  3 juillet a été suspendue par l’OTJM en attendant les résultats des négociations avec les autorités de tutelle. Autrement dit, les jeunes médecins sont encouragés à rentrer au travail dans la mesure du possible.

Dans un message à ses adhérents, l’OTJM a salué la persévérance des jeunes médecins et leur a demandé de rester unis et mobilisés. 

Enfin, elle a salué la mobilisation des jeunes médecins, en déclarant qu’il était plus que jamais temps de regrouper les forces.

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Vivre mieux sans se ruiner, mythe ou réalité ?

02. Juli 2025 um 22:01

En ces temps de réflexion, la question du pouvoir d’achat interpelle. Car chacun de nous cherche les meilleures opportunités pour mieux vivre, c’est-à-dire profiter au mieux de son pouvoir d’achat. D’ailleurs, il n’y a pas que le fait d’avoir un coût de la vie abordable. C’est dans ce contexte que la plateforme Numbeo a mis l’accent sur le coût de la vie un peu partout dans le monde.

Toutefois, ce qui nous intéresse, qu’en est-il pour la Tunisie ? Selon les dernières données, le coût de la vie en Tunisie est nettement inférieur à celui des États-Unis. Ce qui veut dire que pour une famille de quatre personnes, les dépenses mensuelles estimées hors loyer s’élèvent à environ 5 078,7 dinars, tandis que les dépenses mensuelles estimées d’une personne seule, également hors loyer, sont d’environ 1 434,7 dinars. En moyenne, le coût global de la vie en Tunisie est inférieur de 57,4% à celui des États-Unis, les prix des loyers étant notamment plus abordables – environ 87,1% de moins en moyenne.

Les prix typiques des dépenses quotidiennes reflètent cette accessibilité. Un dîner dans un restaurant bon marché coûte environ 10 dinars par repas, tandis qu’un repas de trois plats pour deux personnes dans un restaurant de milieu de gamme coûte en moyenne 60 dinars Un repas combiné chez McDonald’s coûte environ 15 dinars. Le litre de lait coûte 1,44  dinar , le pain de 500 g, 500 millimes, le kilogramme de riz 4,57 dinars, le kilogramme d’escalope de poulet coûte  17,61  dinars et le kilogramme de pommes 5,70 dinars.

Les frais de transport sont également peu élevés : un aller simple dans les transports publics coûte 1 dinar et un abonnement mensuel coûte environ 30 dinars. Le prix de l’essence est d’environ 2,52 dinars  le litre. Les charges mensuelles pour un appartement de 85 m², comprenant l’électricité, l’eau, le chauffage et le ramassage des ordures, s’élèvent en moyenne à 157,64 dinars , tandis que le service Internet (60 Mbps ou plus) coûte environ 58,56 dinars par mois.

En clair, des prix bas ne garantissent toutefois pas toujours une qualité de vie idéale, et inversement, des coûts plus élevés ne signifient pas nécessairement un meilleur niveau de vie. Autrement dit, il suffit juste de trouver le juste milieu! 

 

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Mustapha Mezghani: La Tunisie est appelée à tracer une voie équilibrée en valorisant ses talents

02. Juli 2025 um 20:26

L’intelligence artificielle comme amplificateur des capacités humaines, c’est l’idée véhiculée par Mustapha Mezghani, directeur général de la Société de Gestion de la Technopole de Sfax (SGTS). L’entretien sera aussi l’occasion de s’arrêter sur la nécessité d’un usage réfléchi et éthique de cette technologie.

Quels sont les facteurs clés de l’IA ?

L’intelligence artificielle va permettre de développer les capacités cognitives de l’homme, d’accélérer sa manière de raisonner et d’obtenir des résultats plus rapides en prenant en compte une quantité considérable d’informations. Ce qu’un individu seul ne pourrait pas faire avec ses seules capacités.

Aujourd’hui, on peut synthétiser des millions de documents ou traiter un sujet en considérant le contenu de millions de livres, de documents, d’images ou de photos, ce qui était impossible auparavant.

Quels sont les risques d’une dépendance aveugle à l’IA ?

En effet, on peut parler de dérives possibles. Le fait de prendre des résultats fournis par un moteur d’intelligence artificielle peut conduire à ce que ce moteur introduise des biais dans le raisonnement. On peut alors se retrouver avec des résultats qui ne sont pas conformes à la réalité, ou qui sont entachés d’erreurs. Il est donc essentiel de comprendre comment le raisonnement de l’intelligence artificielle est construit.

Tout comme il convient de rappeler que l’intelligence artificielle est composée de deux grandes parties : d’une part, les données qui vont être traitées ou à partir desquelles on va extraire les connaissances, et d’autre part, la manière dont le raisonnement va être conduit. Cette dernière partie est très importante. À long terme, on risque de se retrouver face à deux grandes écoles de pensée, deux manières de réfléchir.

Aujourd’hui, peut-on parler d’une dépendance à l’IA ?

Je pense qu’à trop se baser sur l’intelligence artificielle, ceux qui l’utilisent deviennent de plus en plus dépendants de cet outil. Cette dépendance est telle que, même lorsqu’ils font un raisonnement pour aboutir à un résultat, ils vont directement poser la question à l’intelligence artificielle pour comparer et voir s’ils sont arrivés au même résultat ou non.

J’ajouterai que ceux qui utilisent l’intelligence artificielle s’en servent pour acquérir de l’expertise et remplacer principalement le travail des juniors. Or, l’intelligence artificielle est construite par des seniors. Et pour avoir des seniors, il faut des juniors. À terme, si tout le monde se base sur l’intelligence artificielle, on n’aura plus de juniors pour faire le travail. Donc, on ne pourra plus avoir de seniors puisqu’on n’aura plus de juniors.

Cette situation pourrait mener à une forme de pensée unique. Et dans ce cas, il y a un problème : l’intelligence artificielle va réfléchir pour tout le monde.

Peut-on alors parler d’un prêt-à-penser ?

Si tout le monde se contente d’un prêt-à-penser, c’est un seul grand système qui pensera pour tous. C’est le risque d’une « bêtise humaine » programmée. Car si l’on n’apprend plus aux gens à construire leur raisonnement et qu’on leur enseigne seulement à se baser sur celui d’une machine, on perdra l’intelligence humaine.

Le raisonnement se construit progressivement, avec l’expérience, les différents cas rencontrés, etc. Il faut comprendre qu’il y a une guerre technologique entre les deux écoles, et l’une pourrait finir par dominer l’autre.

Je cite l’exemple de Cambridge Analytica aux États-Unis, accusée d’avoir manipulé les votes lors du premier mandat de Donald Trump grâce à l’analyse des données issues des réseaux sociaux.

Aujourd’hui, certains veulent être dépendants de l’intelligence artificielle. Le résultat sera donc pire que si cela était imposé à des gens qui ne le souhaitaient pas. Ce qui fait que cette dépendance excessive empêche la réflexion et l’innovation.

En outre, on ne cherche plus à innover, à créer de nouvelles solutions ou de nouvelles situations. Si l’on ne cherche plus à trouver des solutions par soi-même, mais que l’on se base sur l’intelligence artificielle pour les obtenir, on tuera notre intelligence humaine. Ce Forum a ainsi mis en lumière les immenses potentialités de l’intelligence artificielle pour la Tunisie.

Le mot de la fin

Il est nécessaire de faire un usage réfléchi et éthique de cette technologie. Entre opportunités économiques et risques sociétaux, la Tunisie est appelée à tracer une voie équilibrée en valorisant ses talents, tout en préservant la capacité humaine à penser, raisonner et innover.

Cette interview est disponible dans le mag de l’Economiste maghrébin du 18 juin au 2 juillet 2025

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Tunisie-Canada: 70 ans de coopération et d’échanges culturels

02. Juli 2025 um 16:00

Comme chaque 1er juillet, l’Ambassade du Canada célèbre le Jour de la Confédération, qui commémore la formation du Canada. Il s’agit de l’Acte de l’Amérique du Nord britannique, connu sous le nom de Loi constitutionnelle de 1867, ayant donné naissance au Canada.

Lors de cette célébration, l’ambassadrice du Canada en Tunisie, Lorraine Diguer, a mis l’accent sur l’importance de  la solidité des relations diplomatiques entre la Tunisie et le Canada. Tout en rappelant les liens d’amitié unissant le Canada et la Tunisie.

Il est important de rappeler que la Tunisie et le Canada ont établi des relations diplomatiques en 1957.  La diaspora tunisienne au Canada compte environ 35 000 personnes, principalement au Québec. Par ailleurs, le Canada attire chaque année de nombreux étudiants tunisiens.

Dans son allocution, l’ambassadrice a également évoqué la fin prochaine de son mandat et a partagé quelques réflexions sur son expérience au cours des trois dernières années. Elle a souligné que le Canada est un pays multiculturel engagé à accueillir les nouveaux arrivants et à se réconcilier avec les peuples autochtones. Elle précise dans ce contexte: « être Canadien signifie diversité, liberté avec responsabilité, inclusion, compassion et espoir, des valeurs particulièrement célébrées en cette période de turbulences mondiales ». 

Elle ajoute entre autres que le Canada demeure aux côtés de ses partenaires pour promouvoir la paix, la résolution des conflits et soutenir les jeunes en favorisant le dialogue. Et ce dans le but de freiner la propagation de la haine et de la peur aux nouvelles générations.

Il convient de rappeler que la Tunisie et le Canada  célèbrent plus de 70 ans de relations diplomatiques, mais leur partenariat dépasse largement ce cadre. Tout en ajoutant la contribution de la société civile ainsi que la coopération multilatérale avec de nombreuses organisations internationales. De ce fait, Mme Lorraine Diguer  a salué  les réalisations accomplies ensemble, tout en reconnaissant que face aux défis climatiques et aux conflits actuels, « beaucoup reste à faire », poursuit-elle. 

Elle a conclu en remerciant l’équipe de l’ambassade pour leur soutien et leur engagement dans le renforcement des relations bilatérales et multilatérales. Elle a également souligné que l’échange culturel demeure l’un des domaines les plus importants de la coopération entre les deux pays.

Présent lors de cet événement, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Mondher Belaïd, a quant à lui insisté sur l’importance de favoriser la mobilité des talents tunisiens vers le Canada dans une approche équilibrée et mutuellement bénéfique.

Il a évoqué l’importance de promouvoir les formations universitaires et professionnelles, ainsi que la reconnaissance réciproque des diplômes pour une meilleure intégration des jeunes dans la société canadienne. Il a également rappelé   la coopération universitaire et scientifique entre les deux pays a atteint   plus de 70 accords de partenariat entre établissements d’enseignement supérieur.

Il  a aussi rappelé l’accord cadre de coopération signé avec les fonds de recherche du Québec, couvrant les domaines de la nature et technologie, santé, sociétés et cultures. Cet accord, ratifié en novembre 2022 lors du sommet de la francophonie à Djerba, a permis le lancement d’appels à projets conjoints. Et ce dans le but pour mieux encourager la recherche collaborative. 

Sur le plan économique

Le ministre a souligné l’importance d’un partenariat inclusif, notamment dans les échanges commerciaux entre la Tunisie et le Canada. Tout en évoquant  qu’en termes de chiffres, les exportations et importations ont atteint respectivement 596 millions et 206,2 millions de dinars, même si  ces derniers demeurent en deçà des attentes.

Evoquant la récente mission des entrepreneurs du secteur textile à Montréal et Toronto reflète une volonté d’explorer de nouvelles opportunités d’affaires. A savoir, renforcer l’environnement réglementaire et les mécanismes d’accompagnement des secteurs privés des deux pays. Il a salué  la reconduction, à compter du 1er janvier 2025, de la Tunisie parmi les pays bénéficiaires du tarif de préférence général canadien.

Il a également mis en avant des secteurs stratégiques à développer, tels que l’agriculture durable, la valorisation de la recherche scientifique et le tourisme médical, ce dernier attirant environ 34 500 touristes canadiens en 2024.

Mondher Belaïd a également souligné  que les deux pays partagent une vision commune fondée sur le multilatéralisme, la solidarité, la diversité culturelle et linguistique, la paix, la démocratie et le développement durable. La participation active de la ministre des Affaires culturelles à la cinquième conférence des ministres de la Culture et de la Francophonie, tenue en mai dernier à Québec, en est l’exemple. 

L’année 2025, marquée par le 80e anniversaire de la fondation de l’ONU, verra également la Tunisie renforcer son action multilatérale et sa coopération avec le système des Nations unies, réaffirmant ainsi son attachement à une gouvernance mondiale plus juste, équitable et solidaire.

Ainsi le partenariat entre la Tunisie et le Canada prend toute sa signification dans le cadre de l’intérêt affirmé du Canada pour le continent africain. La Tunisie, grâce à sa position géographique et son engagement en faveur de l’intégration régionale et économique africaine, représente un partenaire fiable pour un partenariat trilatéral entre le Canada, la Tunisie et l’Afrique.

Enfin, il a conclu l’importance de renforcer le partenariat avec le Canada  dans des domaines essentiels tels que l’enseignement, la culture, la recherche scientifique et l’innovation.

In fine, à Tunis, au Québec ou ailleurs dans le monde, le 1er juillet est une date importante pour les Canadiens, qui célèbrent l’anniversaire de la création de la Confédération canadienne. 

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Elon Musk et Donald Trump : de l’alliance au divorce dispendieux

01. Juli 2025 um 13:53

Le temps semble bien loin où Elon Musk et Donald Trump posaient, souriants, devant la Maison-Blanche avec la fameuse Tesla rouge. Leur relation, autrefois marquée par un soutien public et une certaine complicité, s’est aujourd’hui transformée en une confrontation ouverte.

Elon Musk a repris ses critiques virulentes contre le projet de loi budgétaire de Trump, qu’il qualifie de « complètement insensé » et « fourre-tout ». Il dénonce notamment une augmentation massive des dépenses militaires et anti-immigration au détriment des prestations sociales. Musk accuse également les membres du Congrès « d’hypocrisie pour avoir voté une forte hausse de la dette malgré leurs promesses de réduire les dépenses publiques, allant jusqu’à menacer de faire perdre leurs primaires à ces élus. »

Cette opposition a déjà provoqué la rupture entre les deux hommes, avec Trump très déçu par les attaques de Musk contre sa loi. Au point de menacer de rompre les contrats gouvernementaux avec les entreprises de Musk, notamment Tesla et SpaceX. Musk a répliqué en menaçant d’arrêter le vaisseau spatial Dragon, utilisé par la NASA.

La Tesla rouge, symbole de leur ancienne alliance, a même disparu des pelouses de la Maison-Blanche, Trump envisageant de s’en séparer après cette brouille publique. Ce qui était autrefois une vitrine de leur entente est désormais le reflet d’une fracture profonde entre les deux figures, dont la guerre est désormais déclarée sur les réseaux sociaux et dans les médias.

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Vieillir demain : le défi silencieux d’une révolution mondiale

01. Juli 2025 um 10:49

Le vieillissement de la population est un phénomène mondial aux conséquences majeures pour nos sociétés et nos économies. Bien qu’il soit prévisible et gérable, il demeure largement absent des priorités politiques, éclipsé par d’autres enjeux comme le changement climatique ou la transition numérique. Aujourd’hui, la question essentielle est de savoir  comment nos sociétés, nos économies et nos systèmes de protection sociale pourront-ils accompagner cette transformation sans précédent? Car le vieillissement de la population n’est pas une simple statistique, c’est une révolution silencieuse qui touche chaque pays, chaque famille, chaque individu. C’est ce qu’a révélé le dernier rapport de la Banque mondiale. 

Pourtant, malgré son ampleur, ce phénomène reste trop souvent dans l’ombre des débats publics, éclipsé par d’autres urgences. Il est temps de raconter cette histoire, de comprendre ses enjeux, et surtout, d’agir pour que cette longévité accrue soit une chance pour tous. Ainsi, le rapport de la BM a mis l’accent sur trois facteurs principaux expliquant ce manque d’attention :

La transition démographique s’effectue beaucoup plus rapidement dans les économies émergentes que dans les pays développés. Là où la France a mis plus d’un siècle pour doubler la part des plus de 65 ans, des pays comme la Chine, l’Inde ou le Brésil accompliront cette transition en moins de 30 ans. Parallèlement, l’augmentation de la longévité concerne toutes les régions, y compris l’Afrique subsaharienne, où la population âgée va tripler d’ici 2050. Pourtant, l’attention reste focalisée sur la jeunesse et la population active.

Aujourd’hui, près d’un milliard de personnes âgées de 60 à 79 ans sont en meilleure santé que jamais. Les capacités cognitives d’une personne de 70 ans en 2022 équivalent à celles d’une personne de 53 ans en 2000, selon le FMI. Le défi est donc d’accompagner ces seniors pour qu’ils restent actifs et productifs.

D’où l’importance d’agir maintenant. Ce qui fait que le vieillissement pose des défis complexes : santé, retraites, emploi, financement et pression croissante sur les systèmes de santé. La plupart des pays en développement vieillissent rapidement et doivent anticiper ces mutations pour éviter des crises sociales et économiques majeures.

Selon la Banque mondiale, il est urgent d’adopter une approche globale, articulée autour de trois axes :

  • Vieillir en bonne santé
    Investir dans la santé tout au long de la vie permet de réduire les coûts médicaux et de favoriser le bien-être et l’activité des seniors.

 

  • Vieillir en emploi
    Adapter le marché du travail pour permettre aux seniors de continuer à travailler s’ils le souhaitent, via la formation, la flexibilité et des dispositifs adaptés.

 

  • Vieillir dans la dignité
    Garantir des pensions sociales, des dispositifs d’épargne pour les travailleurs informels et des régimes de retraite équitables, tout en développant les soins de longue durée.

L’allongement de la vie est une réussite du développement, à condition d’être accompagné de politiques adaptées. Il s’agit de garantir la santé, la sécurité financière et l’accompagnement des personnes âgées, tout en préparant les jeunes générations à anticiper leurs besoins futurs. Penser globalement, le vieillissement peut devenir un levier pour bâtir des sociétés plus inclusives et en meilleure santé.

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