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Chine : record de 198 GW installés en seulement cinq mois

25. Juni 2025 um 15:52

La Chine a établi un nouveau record de capacité mensuelle d’énergie solaire installée en mai, selon les données officielles chinoises.

L’Administration nationale de l’énergie a annoncé, lundi 23 juin 2025, que la Chine avait installé 93 gigawatts de panneaux solaires en mai, soit plus que tout autre pays sur l’ensemble de l’année 2024. Ce chiffre représente plus du quadruple de la capacité ajoutée au cours du même mois l’an dernier et dépasse le précédent record mensuel de 71 gigawatts établi en décembre 2024.

Cette hausse survient alors que les développeurs se précipitent pour achever leurs projets avant les nouveaux changements réglementaires qui devraient réduire considérablement les prix des énergies renouvelables.

Le record de mai fait suite aux fortes installations d’avril, portant le total des ajouts solaires de la Chine pour les cinq premiers mois de l’année à 198 gigawatts (GW), soit une moyenne de plus de 1 GW par jour.

La Chine connaît généralement un pic d’installations solaires en décembre, mais les promoteurs ont accéléré leur activité cette année, en prévision des changements de politique prévus. Une réglementation entrée en vigueur le 1er mai a rendu plus difficile le raccordement des systèmes solaires sur les toits au réseau, tandis qu’une autre politique, entrée en vigueur le 1er juin, a supprimé les protections tarifaires qui garantissaient auparavant la rentabilité des projets solaires.

Panneaux solaires : surcapacité de production et baisse des prix

Les analystes s’attendent à ce que les nouvelles politiques modèrent le rythme des installations au cours de l’été. Ce qui augmenterait la pression sur les fabricants chinois de panneaux solaires, qui sont aux prises avec une surcapacité et une baisse des prix depuis plus d’un an.

Toutes les grandes entreprises chinoises d’équipements solaires ont enregistré des pertes au premier trimestre 2025, invoquant la faiblesse des prix et la montée des tensions commerciales après le retour du président américain Donald Trump à la Maison Blanche.

Début avril, Trump a imposé d’importants droits de douane sur les importations en provenance de plus de 90 pays, dont la Chine. Pékin a riposté, poussant Trump à augmenter les droits de douane sur les produits chinois à 145 %. Tandis que la Chine a répliqué en imposant des droits allant jusqu’à 125 % sur les produits américains.

Répit…

Les deux parties ont conclu une trêve provisoire à Genève le 12 mai, convenant d’une pause de 90 jours sur toute nouvelle hausse des droits de douane et du maintien d’un tarif douanier de base de 10 %. Cependant, les tensions ont refait surface plus tôt ce mois-ci, suite à des accusations mutuelles de violation de l’accord.

Auparavant, l’Association chinoise de l’industrie photovoltaïque avait appelé à une consolidation urgente du secteur, avertissant que l’expansion incontrôlée et les guerres de prix entraînaient l’industrie dans une « course vers le bas ».

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Dette publique allemande : les paiements d’intérêts vont doubler d’ici 2029

25. Juni 2025 um 14:39

Le gouvernement allemand a donné son feu vert au projet de budget pour 2025 et au cadre budgétaire pour 2026, avec des investissements records qui doubleront le montant consacré aux paiements d’intérêts d’ici 2029.

Pour stimuler la croissance après que la plus grande économie d’Europe n’a pas réussi à croître pendant deux années consécutives, les plans comprennent des investissements de 115,7 milliards d’euros (134 milliards de dollars) en 2025 et 123,6 milliards d’euros en 2026, contre 74,5 milliards d’euros en 2024.

« D’ici 2029, nous augmenterons les investissements annuels du gouvernement fédéral à près de 120 milliards d’euros par an », a déclaré mardi 24 juin le ministre des Finances, Lars Klingbeil.

Toutefois, les paiements d’intérêts sur la dette augmenteront également rapidement, doublant de 30 milliards à 52,5 milliards d’euros en 2028 et 61,9 milliards d’euros en 2029, selon le vice-ministre des Finances, Stephen Meyer. En 2029, les paiements d’intérêts représenteront près de 10% du budget de 573,8 milliards d’euros.

Selon les données du Fonds monétaire international, l’Allemagne dépense toujours moins en intérêts de la dette en pourcentage du PIB que d’autres grandes économies européennes, comme la France, la Grande-Bretagne et l’Italie, et malgré l’augmentation prévue, cette tendance devrait se poursuivre.

Le plan budgétaire 2025 comprend également le plan budgétaire à moyen terme jusqu’en 2029, qui montre que l’Allemagne augmentera ses dépenses de défense à 3,5% de la production économique d’ici 2029, financées par un programme d’emprunt de près de 400 milliards d’euros.

Augmentation des dépenses de défense à 162 milliards d’euros

Les dépenses totales de défense de l’Allemagne passeront de 95 milliards d’euros dans le plan budgétaire 2025 à 162 milliards d’euros dans celui de 2029. Cette augmentation des investissements sera rendue possible grâce à un fonds spécial d’infrastructures de 500 milliards d’euros et à une exemption des règles d’endettement pour les dépenses de défense approuvées en mars.

« Avec ce budget et le fonds d’investissement de 500 milliards d’euros, nous mettons en œuvre ce dont nous avons besoin aujourd’hui pour garantir une nouvelle force économique, rendre notre pays moderne et prêt pour l’avenir et permettre une vie sûre en Allemagne aujourd’hui et à l’avenir », a défendu Klingbeil.

De 2025 à 2029, l’Allemagne empruntera un total de 500 milliards d’euros pour ses budgets, tandis que 270 milliards d’euros supplémentaires seront empruntés via le fonds d’infrastructures, selon le projet de budget et le plan budgétaire à moyen terme.

En ajoutant les fonds qui seront empruntés dans un fonds de défense créé par le gouvernement précédent lorsque la Russie a envahi l’Ukraine en 2022, le total des emprunts sur la période de cinq ans s’élèvera à 847 milliards d’euros.

Après l’effondrement de la coalition de l’ancien chancelier Olaf Scholz en novembre, le dernier gouvernement n’a pas réussi à faire adopter le budget 2025. L’Allemagne fonctionne avec un budget temporaire depuis le début de l’année.

La commission du budget finalisera les détails du budget 2025 en septembre, date à laquelle il devra être approuvé par les législateurs.

Le premier projet de budget 2026 devrait être approuvé le 30 juillet. Il sera débattu au Parlement en septembre puis approuvé par la Chambre basse en novembre et la Chambre haute en décembre, selon le calendrier habituel.

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Powell : la Fed a besoin de temps pour évaluer l’impact des tarifs douaniers

25. Juni 2025 um 11:01

Le président de la Réserve fédérale (Fed), Jerome Powell, a déclaré, mardi 24 juin, que celle-ci avait besoin de plus de temps pour voir si les tarifs douaniers du président américain feraient grimper l’inflation avant d’envisager une baisse des taux, comme l’a préconisé Donald Trump. 

« Les augmentations de tarifs cette année sont susceptibles d’entraîner une hausse des prix et de peser sur l’activité économique », a souligné le président de la Fed lors de son témoignage semestriel devant la Commission des services financiers de la Chambre des représentants.

« L’impact de l’inflation pourrait être de courte durée… mais il est également possible que les pressions inflationnistes soient plus persistantes… À ce stade, nous sommes bien placés pour attendre d’en savoir plus sur la trajectoire probable de l’économie avant d’envisager d’ajuster la politique monétaire », a-t-il poursuivi.

La même position a été adoptée par la directrice de la Réserve fédérale de Cleveland, Beth Hammack, qui a déclaré qu’elle ne voyait aucune pression pour réduire les taux d’intérêt de la banque dans le contexte de grande incertitude économique due aux tarifs douaniers.

Deux autres responsables de la Fed – Christopher Waller et Michelle Bauman – ont déclaré ces derniers jours qu’ils soutiendraient une baisse des taux lors de la prochaine réunion de politique monétaire de la banque fin juillet.

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Maroc Telecom frappe fort avec une émission obligataire de 330 millions de dollars

25. Juni 2025 um 10:55

Maroc Telecom, le premier opérateur télécoms du Royaume, a annoncé, mardi 24 juin 2025, avoir levé 3 milliards de dirhams (330 millions de dollars); et ce, lors de sa première émission obligataire privée sur le marché local.

Les obligations à deux ans ont été émises à un taux d’intérêt fixe de 2,37 %, a indiqué la société dans un communiqué. Le produit de l’émission servira à refinancer une partie de sa dette et à soutenir ses investissements dans le réseau 5G et le développement de la fibre optique.

Maroc Telecom, cotée à la Bourse de Casablanca et à Euronext à Paris, détient 53 % de ses actions. Tandis que l’Etat marocain en détient 22%.

Et outre ses activités sur le marché local, Maroc Telecom exploite des filiales au Bénin, au Burkina Faso, en République centrafricaine, au Tchad, au Gabon, en Côte d’Ivoire, au Mali, en Mauritanie, au Niger et au Togo.

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Commerce : l’UE brandit la riposte face aux menaces tarifaires de Trump

25. Juni 2025 um 10:33

L’Union européenne se prépare à imposer des « représailles » aux tarifs douaniers de Donald Trump, ciblant les importations américaines, dont les avions Boeing, si le président américain impose un tarif fixe de 10 % sur les produits du bloc, comme prévu. C’est ce que rapporte Bloomberg.

Les responsables de l’UE s’attendent à ce que les États-Unis maintiennent certains droits de douane même après la conclusion des négociations commerciales. Jusqu’à présent, la Commission européenne, responsable des questions commerciales de l’UE, n’a pas indiqué si cela entraînerait des représailles de la part de Bruxelles.

« Nous devrons riposter et rééquilibrer certains domaines clés si les États-Unis insistent sur un accord asymétrique », a déclaré à Bloomberg News le commissaire européen à la Prospérité et à la Stratégie industrielle, Stéphane Séjourné, notamment si « le résultat des négociations est de maintenir un tarif douanier de 10 % ».

L’UE tente de conclure un accord avec Washington avant que les droits de douane sur la quasi-totalité de ses exportations vers les États-Unis n’augmentent à 50 % le 9 juillet.

Trump a pris l’UE pour cible, dénonçant son excédent commercial avec les États-Unis et les « obstacles » qu’il impose aux entreprises américaines. L’UE estime que les droits de douane américains couvrent désormais 380 milliards d’euros, soit environ 70 % de ses exportations vers les États-Unis.

La Commission fait tout ce qu’elle peut pour parvenir à une solution qui profitera aux deux parties, assure un responsable de l’UE. Elle évaluera le résultat final et décidera alors quel niveau d’asymétrie – le cas échéant – elle est prête à accepter.

Parmi les exigences américaines figurent des quotas sur les exportations de poisson, que les Européens jugent potentiellement incompatibles avec les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Des mesures tarifaires non réciproques sont également prévues, ainsi qu’une série d’exigences en matière de sécurité économique qu’ils considèrent comme excessives.

L’industrie de l’aviation civile sera touchée

Stéphane Séjourné a clairement indiqué qu’Airbus SE ne peut pas être soumis à une « concurrence déloyale » de la part de Boeing car l’entreprise européenne est confrontée à des droits de douane supplémentaires de 10 %. « Si nous ne trouvons pas un nouvel équilibre, nous laisserons les principaux secteurs [de l’économie européenne] sans protection », a-t-il averti.

Même si les négociations progressent, de nombreux Européens estiment que le meilleur scénario serait un accord de principe qu’elles puissent se poursuivre au-delà de la date limite du 9 juillet…

L’UE a déjà approuvé des droits de douane sur 21 milliards d’euros de marchandises américaines, qui pourraient être appliqués immédiatement en réponse aux droits de douane imposés par Trump sur les exportations d’aluminium et d’acier. La réponse européenne cible des secteurs politiquement sensibles de l’économie américaine et des produits tels que le soja de Louisiane – État d’origine du président de la Chambre des représentants, Mike Johnson -, ainsi que les produits agricoles, la volaille et les motos.

Le bloc prépare également une liste supplémentaire de droits de douane sur 95 milliards de dollars de marchandises américaines, en réponse aux droits de douane dits réciproques et aux droits de douane sur les automobiles. Cette liste pourrait évoluer à mesure que les États membres et les industries cherchent à obtenir des amendements pour protéger leurs secteurs.

Trump a récemment déclaré, à son retour du sommet du G7 au Canada, qu’il ne pensait pas que l’UE proposait « un accord équitable pour le moment ». En tout cas, « soit ils concluront une bonne affaire, soit ils paieront tout ce que nous leur dirons », a-t-il déclaré.

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Trump veut un « accord avec la Russie »

25. Juni 2025 um 09:23

Donald Trump a déclaré qu’il souhaitait voir un accord avec la Russie qui mettrait fin à la guère en Ukraine. C’était mardi 24 juin en s’adressant aux journalistes à bord d’Air Force One en route vers le sommet de l’OTAN à La Haye, aux Pays-Bas.

Interrogé sur sa réaction si la déclaration finale du sommet incluait une condamnation de la Russie, Trump a répondu : « Je vais devoir y réfléchir. Mais, vous savez, j’aimerais voir un accord avec la Russie ».

Depuis son retour au pouvoir en janvier, Trump a cherché à rétablir les liens avec la Russie, largement rompus sous son prédécesseur, Joe Biden. Moscou a salué ce changement et s’est déclaré prêt à normaliser les relations.

L’effort diplomatique de Trump a permis de relancer les négociations directes entre la Russie et l’Ukraine, abandonnées par Kiev en 2022, apparemment à la demande de ses soutiens occidentaux. Deux nouveaux cycles de négociations ont ainsi débuté en Turquie le mois dernier.

Les échanges humanitaires menés depuis ces négociations ont également inclus le rapatriement des dépouilles de soldats tués. La Russie a restitué les dépouilles de plus de 6 000 soldats ukrainiens et en a reçu 59 en retour…

Malgré les négociations, Russes et Ukrainiens ont multiplié les attaques sur leurs territoires respectifs… Trump a exprimé sa frustration envers les deux camps, avertissant que Washington pourrait imposer des sanctions à la Russie et à l’Ukraine si le conflit ne prenait pas fin. Il a jusqu’à présent résisté aux pressions des dirigeants européens visant à imposer de nouvelles mesures punitives à Moscou, affirmant que celles-ci pourraient compromettre les pourparlers de paix.

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Stagnation économique dans la zone euro

24. Juni 2025 um 14:59

Le secteur privé de la zone euro a peu progressé en juin, restant dans l’incertitude alors que les politiques commerciales erratiques des États-Unis et les conflits géopolitiques laissent les entreprises incertaines quant à leur prochaine décision.

L’indice PMI mondial S&P est resté à 50,2, légèrement au-dessus du seuil de 50 points séparant croissance et contraction, selon les données publiées lundi 23 juin. Les économistes tablaient sur une accélération à 50,5. Le secteur des services a réussi à revenir au seuil critique des 50 points, tandis que le secteur manufacturier est resté à 49,4, sans croissance pour le 36ème mois consécutif dans la zone euro.

« L’économie de la zone euro peine à retrouver son dynamisme, a déclaré Cyrus de la Rubia, économiste à la Hamburg Commercial Bank. Depuis six mois, la croissance est minime ».

Les données suggèrent que la production économique du deuxième trimestre restera faible. Cela est conforme aux prévisions des économistes, qui tablaient sur une stagnation du PIB au trimestre clos en juin, selon la dernière enquête de Bloomberg. Cette stagnation est freinée par la forte incertitude entourant la politique commerciale du président américain Donald Trump et les guerres en Ukraine et au Moyen-Orient.

L’enquête a été menée entre le 12 et le 19 juin, avant les attaques américaines contre l’Iran ce week-end. Les résultats définitifs du mois seront publiés la première semaine de juillet.

Les données nationales PMI publiées lundi ont présenté un tableau contrasté : si l’Allemagne a renoué de manière inattendue avec la croissance après seulement un mois de contraction; la France est restée sous la barre des 50 points – elle se situe dans cette fourchette depuis septembre.

La Banque centrale européenne (BCE) prévoit une croissance de seulement 0,9 % pour la zone cette année; tandis que l’inflation semble désormais maîtrisée. Cela lui a permis de baisser ses taux d’intérêt pour la huitième fois. Même si l’on s’attend généralement à ce qu’ils restent inchangés lors de sa réunion de juillet. Certains responsables suggérant que le cycle d’assouplissement monétaire pourrait être terminé.

« La BCE peut rester relativement calme; alors que l’euro fort et l’effet déflationniste des tarifs douaniers américains contrecarrent une augmentation à court terme de l’inflation », a expliqué De la Rubia.

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La production pétrolière de l’Égypte baissera de 26 % d’ici 2030

24. Juni 2025 um 11:45

La production pétrolière de l’Égypte continue de baisser à ses niveaux les plus bas depuis plus de 50 ans, avec des estimations d’une nouvelle baisse de plus de 26 % d’ici 2030 par rapport à 2024.

Selon des estimations récentes de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) publiées lundi 23 juin, la production égyptienne de pétrole brut et de condensats devrait diminuer à 420 000 barils par jour d’ici 2030, contre 570 000 barils/jour en 2024.

Pendant ce temps, la demande de pétrole en Égypte devrait atteindre 1,2 million de barils par jour d’ici la fin de la décennie en cours, soit plus de 20 % de la consommation totale de l’Afrique.

Ces derniers jours, l’Égypte a été contrainte d’augmenter son utilisation du carburant diesel pour la production d’électricité, suite à la guerre Iran-Israël, qui a interrompu le flux de gaz naturel, dont Le Caire dépend pour plus de 80 % de sa production d’électricité.

Prévisions de production pétrolière de l’Égypte jusqu’à la fin de la décennie

Selon le rapport de l’AIE, la production pétrolière égyptienne devrait continuer de baisser jusqu’à la fin de la décennie. Ses prévisions sont les suivantes :

  • 2025 : 530 000 barils par jour.
  • 2026 : 510 000 barils par jour.
  • 2027 : 490 000 barils par jour.
  • 2028 : 460 000 barils par jour.
  • 2029 : 440 000 barils par jour.
  • 2030 : 420 000 barils par jour.

Les chiffres ci-dessus indiquent que la production pétrolière de l’Égypte diminuera chaque année de 20 000 barils par jour, l’année 2028 enregistrant la plus forte baisse annuelle de 30 000 barils par jour.

Selon les chiffres de l’Initiative conjointe sur les données des organisations (JODI), dans un rapport précédent, la production de pétrole brut de l’Égypte est tombée à son plus bas niveau depuis cinq décennies au cours du premier trimestre de 2025. En effet, la production égyptienne a atteint 510 000 barils par jour au cours de la période allant de janvier à fin mars 2025, contre 553 000 au trimestre correspondant de 2024.

Le Caire a récemment proposé à des sociétés internationales environ 13 opportunités d’investissement dans l’exploration pétrolière et gazière. L’appel d’offres, dont la clôture est prévue le 2 juillet 2025, comprend :

  • 7 découvertes non exploitées en mer Méditerranée par la société égyptienne de gaz naturel holding pour la première fois.
  • 3 zones d’exploration dans le désert occidental de l’Egyptian General Petroleum Corporation (EGPC).
  • 3 zones d’exploration dans le Golfe de Suez pour South Valley Holding Company.

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L’or à son plus bas niveau en deux semaines après le cessez-le-feu entre Israël et l’Iran

24. Juni 2025 um 10:45

L’or est tombé à son plus bas niveau en près de deux semaines mardi 24 juin après que Donald Trump a annoncé que l’Iran et Israël avaient convenu d’un cessez-le-feu pour mettre fin au conflit de 12 jours, réduisant la demande pour le métal comme valeur refuge.

L’or au comptant a chuté de 0,6 % à 3 349,89 dollars l’once à 00h30 GMT. Dans le même temps, les contrats à terme sur l’or américain ont chuté de 0,9 % à 3 364,20 dollars, selon Reuters.

Quant aux autres métaux précieux, l’argent au comptant a augmenté de 0,1 % à 36,03 $ l’once, le platine a chuté de 0,3 % à 1 260,78 $ et le palladium a chuté de 0,1 % à 1 043 $.

Trump a annoncé hier soir sur Truth Social qu’un cessez-le-feu « complet et global » entre Israël et l’Iran entrerait en vigueur à l’aube mardi 24 juin, et que la guerre serait alors considérée comme « terminée ».

Un haut responsable de la Maison Blanche a déclaré que Trump avait négocié l’accord lundi lors d’un appel téléphonique avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, alors que son équipe communiquait avec des responsables iraniens.

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Le pétrole chute de 5 % après l’annonce du cessez-le-feu entre l’Iran et Israël

24. Juni 2025 um 09:30

Les prix du pétrole ont chuté de 5 % mardi après que le président Donald Trump a annoncé un accord de cessez-le-feu entre l’Iran et Israël, apaisant les craintes de ruptures d’approvisionnement dans le principal pays producteur de pétrole du Moyen-Orient.

Les contrats à terme sur le Brent ont chuté de 2,08 dollars, soit 2,9 %, à 69,40 dollars le baril à 03h30 GMT lundi, après avoir chuté de plus de 4 % et atteint leur plus bas niveau depuis le 11 juin.

Le brut américain West Texas Intermediate a chuté de 2,03 dollars, soit 3,0 %, à 66,48 dollars le baril, après avoir chuté de 6 % à son plus bas niveau depuis le 9 juin plus tôt dans la séance, selon Reuters.

Trump a annoncé lundi qu’Israël et l’Iran avaient pleinement convenu d’un cessez-le-feu. Si les deux parties respectent le calendrier convenu, la guerre prendra officiellement fin dans les 24 heures, mettant ainsi fin à un conflit de 12 jours.

« Si les deux parties respectent le cessez-le-feu annoncé, les investisseurs peuvent s’attendre à un retour à la normale des prix du pétrole », a déclaré Priyanka Sachdeva, analyste de marché senior chez Philip Nova. « À l’avenir, la mesure dans laquelle Israël et l’Iran adhéreront aux termes du cessez-le-feu récemment annoncé jouera un rôle important dans la détermination des prix du pétrole », a-t-elle ajouté.

L’Iran est le troisième producteur de pétrole brut de l’OPEP, et la désescalade lui permettra d’exporter davantage de pétrole et d’éviter les perturbations de l’approvisionnement, un facteur majeur de la hausse des prix du pétrole ces derniers jours.

Les prix du pétrole ont chuté de plus de 7% à la clôture de la séance précédente, après avoir atteint leurs plus hauts niveaux en cinq mois suite à l’attaque américaine contre les installations nucléaires iraniennes en début de semaine, qui a fait craindre une escalade du conflit israélo-iranien.

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Trump annonce un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran

24. Juni 2025 um 08:50

Le président Donald Trump a déclaré dans la soirée du lundi 23 juin qu’un cessez-le-feu entre Israël et l’Iran est entré en vigueur, et ce quelques heures après que l’Iran a lancé des vagues de missiles qui, selon les services ambulanciers israéliens, ont tué quatre personnes.

« LE CESSEZ-LE-FEU EST MAINTENANT EN VIGUEUR. VEUILLEZ NE PAS LE VIOLER ! » a appelé Trump dans une publication sur Truth Social.

Lorsque Trump a annoncé lundi soir ce qu’il a nommé un cessez-le-feu complet pour mettre fin à une guerre de 12 jours…

Un haut responsable de la Maison Blanche a indiqué que Trump avait négocié un accord de cessez-le-feu lors d’un appel avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et qu’Israël avait accepté à condition que l’Iran ne lance pas de nouvelles attaques.

A noter que des témoins ont souligné avoir entendu des explosions près de Tel Aviv et de Beer Sheva, dans le sud d’Israël, avant la déclaration de Trump. L’armée israélienne a indiqué que six vagues de missiles avaient été lancées par l’Iran et le service national d’ambulance israélien a déclaré que quatre personnes avaient été tuées à Beer Sheba, les premiers décès signalés en Israël depuis que Trump a annoncé le cessez-le-feu.

« En supposant que tout fonctionne comme il se doit, ce qui sera le cas, je voudrais féliciter les deux pays, Israël et l’Iran, pour avoir eu l’endurance, le courage et l’intelligence nécessaires pour mettre fin à ce qui devrait être appelé « LA GUERRE DES 12 JOURS » », a écrit Trump sur son site Truth Social.

Un responsable iranien a confirmé plus tôt que Téhéran avait accepté un cessez-le-feu, mais le ministre des Affaires étrangères du pays a déclaré qu’il n’y aurait pas de cessation des hostilités à moins qu’Israël ne cesse ses attaques.

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a affirmé, quant à lui, qu’Israël a accepté la proposition de cessez-le-feu de Trump.

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Le Japon veut doubler sa production de construction navale d’ici 2030

23. Juni 2025 um 18:45

Le Japon lance un plan ambitieux pour ressusciter son industrie de construction navale, autrefois dominante au niveau mondial. Il vise à doubler sa production actuelle de navires d’ici 2030. Et ce, en permettant au pays de regagner 20 % de parts de marché mondiales.

Le plan, révélé par le magazine Capital, dimanche 22 juin, prévoit également la création d’un chantier naval public, bénéficiant d’un soutien financier public; ainsi que des incitations à l’investissement pour les particuliers.

Parallèlement, il est prévu de réactiver d’anciens chantiers navals et de construire de nouvelles unités de production plus modernes.

En outre, le gouvernement japonais envisage une coopération avec les États-Unis dans le cadre des efforts américains pour relancer son secteur de la construction navale. En effet, les deux pays prévoient de créer un fonds d’investissement bilatéral qui financerait des chantiers navals aux États-Unis et au Japon. Les constructeurs japonais envisagent des contrats avec des constructeurs automobiles, des navires GNL et des brise-glaces pour le marché américain.

Aujourd’hui, la part du Japon dans l’industrie mondiale de la construction navale est tombée à 10 %. Tandis que la Chine domine avec 70 % des nouveaux navires et 90 % des réparations. Dans les années 1990, le Japon représentait près de la moitié de la production mondiale. Mais la concurrence de la Chine et de la Corée du Sud, avec leurs prix bas et leurs subventions publiques, l’a laissé sur le carreau.

La situation s’est aggravée avec la chute en mai dernier des commandes de nouveaux navires de 48 % par rapport à l’année précédente. C’est ce que révèle l’Association des exportateurs de navires du Japon.

Dans ce contexte de crise, la construction navale japonaise s’est dotée d’une nouvelle direction : Yukito Higaki, président d’Imabari Shipbuilding, le plus grand chantier naval du pays. Il a pris la tête de l’Association japonaise de la construction navale. C’est la première fois que ce poste est confié à un représentant d’un chantier naval commercial, plutôt qu’à un représentant de l’industrie lourde comme Mitsubishi.

M. Higaki s’est fixé comme objectif de récupérer 20% du marché mondial d’ici 2030. « Ce n’est qu’en atteignant ce pourcentage que nous pourrons fixer les prix et avoir un réel pouvoir », a-t-il déclaré lors d’une conférence de presse.

L’ensemble du plan fait partie de la législation sur la sécurité économique adoptée au Japon en 2022. Et il permet à l’État d’investir directement dans des secteurs critiques, tels que la construction navale.

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L’économie de la zone euro est faible, un soutien monétaire est nécessaire

23. Juni 2025 um 17:42

L’économie de la zone euro est faible et elle a besoin d’un « soutien monétaire supplémentaire » de la Banque centrale européenne. C’est ce qu’a déclaré Mario Centeno, gouverneur de la Banque centrale du Portugal et membre du conseil des gouverneurs de la BCE. Et ce, dans une interview au journal italien La Stampa publiée dimanche 22 juin.

La BCE a abaissé ses taux d’intérêt pour la huitième fois en un an en juin afin de soutenir la reprise économique extrêmement lente de la zone euro. Mais elle a clairement indiqué qu’elle maintiendrait ses taux inchangés en juillet.

Mario Centeno, dont le mandat à la tête de la Banque centrale du Portugal se termine avant la prochaine réunion du Conseil d’administration de la BCE, les 23 et 24 juillet, a soutenu que les baisses de taux d’intérêt devraient se poursuivre.

« Le niveau des taux d’intérêt doit être compatible avec une économie affichant une inflation stable de 2 %. Aujourd’hui, à mon avis, la zone euro n’a pas encore atteint ce niveau », a-t-il déclaré à La Stampa.

« Les conditions de l’offre et de la demande sont encore trop faibles pour permettre un retour à l’objectif d’inflation sans nouvelles mesures de relance », a ajouté M. Centeno. D’ailleurs, il prône souvent une politique monétaire plus souple.

« La décision sur les taux d’intérêt sera prise à chaque réunion. Mais il faut se rappeler que, pour que l’idée d’un taux d’intérêt neutre fonctionne, le niveau des prix et l’état de l’économie doivent être en équilibre. Or, aujourd’hui, l’économie reste faible », a-t-il conclu.

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224 milliards de dollars de pertes liées aux cryptomonnaies

23. Juni 2025 um 16:45

Depuis l’annonce de l’attaque américaine contre l’Iran, le marché des cryptomonnaies a subi dimanche 22 juin de fortes pressions, provoquant d’importantes pertes. L’escalade des tensions au Moyen-Orient a incité les investisseurs à rechercher des valeurs refuges et des actifs sûrs, aggravant les pertes sur tous les marchés ces derniers jours.

Les statistiques compilées par Al Business indiquent que la capitalisation boursière combinée du marché des cryptomonnaies a chuté de 6,8 % au cours des dernières séances, avec des pertes s’élevant à environ 224 milliards de dollars. La capitalisation boursière totale est passée de 3 256 milliards de dollars avant l’annonce des attaques américaines contre l’Iran à environ 3 032 milliards de dollars dimanche soir.

Tout d’abord, le Bitcoin, cryptomonnaie la plus forte, a été parmi les perdants, enregistrant une baisse de 4,6 % au cours des dernières heures. Avec une baisse hebdomadaire de 6,3 %, il s’échangeait à 98 863 $ lors des dernières transactions. Sa capitalisation boursière combinée a également chuté à environ 1 966,26 milliards de dollars.

Cette chute est survenue après que Trump a confirmé le succès des explosions sur les sites nucléaires iraniens de Fordo, Natanz et Ispahan.

La forte baisse du marché des cryptomonnaies a commencé dès que Trump a tweeté sur Truth Social, saluant les frappes aériennes et louant l’armée américaine. Cette annonce a coïncidé avec des spéculations croissantes sur l’implication des États-Unis, dans les attaques israéliennes en cours contre l’Iran.

Puis, l’Ethereum, deuxième plus grande cryptomonnaie, a perdu 10 % ces dernières heures, avec une baisse hebdomadaire de 14,2 % sur la semaine écoulée, pour atteindre 2 183 $. Sa capitalisation boursière combinée est tombée à 263,73 milliards de dollars.

Ensuite, TZS arrive en troisième position, son cours se stabilisant à 1 $. Sa capitalisation boursière combinée s’élève à 155,82 milliards de dollars.

Quant à Xripple, il arrive en quatrième position. Et ce, en enregistrant une perte de 8,5 % au cours des dernières heures. Avec une baisse de 10,3 % sur la semaine écoulée, pour s’établir à 1,93 $ aujourd’hui. Sa capitalisation boursière combinée a également chuté à 114,3 milliards de dollars.

Enfin, le BNB, cinquième cryptomonnaie en termes de capitalisation boursière, a enregistré une perte de 4,5 % au cours des dernières heures. Avec une baisse de 6,2 % sur la semaine écoulée, il s’échangeait à 607,69 $. Sa capitalisation boursière combinée a également chuté à 85,6 milliards de dollars.

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Le pétrole augmente après les frappes américaines sur des sites nucléaires iraniens

23. Juni 2025 um 15:09

Le prix du pétrole a augmenté et les contrats à terme sur les actions américaines ont chuté alors que les marchés mondiaux réagissaient aux frappes américaines contre des cibles nucléaires en Iran.

Le prix du pétrole brut Brent, la référence internationale, a augmenté lundi 23 juin de 2,6 % à 81 dollars le baril. Le brut américain a augmenté de 2,6 % à 75,76 dollars le baril.

A l’aube du dimanche 22 juin, les Etats-Unis ont attaqué trois sites nucléaires et militaires iraniens, augmentant encore les enjeux de la guerre entre Israël et l’Iran.

Par contre, les contrats à terme sur le S&P 500 et le Dow Jones Industrial Average ont reculé de 0,4 %, tandis que ceux sur le Nasdaq ont reculé de 0,5 %. Ces modestes fluctuations indiquent que les marchés prennent les derniers développements avec sérénité.

Cela s’est manifesté dès les premiers échanges asiatiques. L’indice Nikkei 225 de Tokyo a chuté de 0,6 %. D’autres grands marchés régionaux ont également enregistré des baisses modérées…

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Le Parlement iranien a approuvé la fermeture du détroit d’Ormuz 

23. Juni 2025 um 13:08

Le Parlement iranien a voté dimanche 22 juin la fermeture de la voie maritime vitale du détroit d’Ormuz en représailles aux frappes américaines contre le pays. Suscitant des craintes d’une forte hausse des prix du pétrole qui pourrait déclencher une récession mondiale.

Téhéran n’a pas encore mis à exécution ses menaces de représailles contre les États-Unis – que ce soit en ciblant des bases américaines ou en bloquant le détroit d’Ormuz – mais ces menaces perdurent. Parallèlement, le Parlement iranien a approuvé la fermeture du détroit d’Ormuz, mais la décision finale reviendra à la plus haute instance sécuritaire du pays.

De son côté, le ministre iranien des Affaires étrangères, Abbas Araghtchi, a déclaré que son pays envisagerait toutes les réponses possibles. « Les États-Unis ont démontré leur non-respect du droit international. Ils ne comprennent que le langage de la menace et de la violence », a-t-il déclaré. Parallèlement, le ministre iranien des Affaires étrangères s’est rendu à Moscou où il s’entretiendra demain avec le président russe Vladimir Poutine.

Le président américain Donald Trump a qualifié les attaques de « succès militaire spectaculaire ». Tout en soulignant que les principales installations d’enrichissement d’uranium de l’Iran ont été « totalement et complètement détruites ».

Un conseiller du guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a déclaré que l’Iran possédait toujours un stock d’uranium enrichi malgré les attaques américaines contre ses principales installations nucléaires.

« Même si les installations nucléaires étaient détruites, le sort n’est pas terminé, le matériel enrichi, le savoir-faire national et la volonté politique demeurent », a déclaré Ali Shamhari via la plateforme X.

« L’initiative politique et opérationnelle est désormais du côté de ceux qui agissent intelligemment et évitent les frappes aveugles. Les surprises continueront », a-t-il averti.

De son côté, le président iranien Masoud Pezeshkian a promis une « réponse » aux attaques américaines contre son pays; et ce, lors d’un entretien téléphonique avec le président français Emmanuel Macron.

« Les Américains doivent obtenir une réponse à leur attaque », a déclaré le président iranien, selon l’agence de presse Irna.

Toutefois, le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio a averti l’Iran de ne pas riposter aux frappes américaines sur les installations nucléaires iraniennes. Ainsi, il affirme qu’une telle action serait « la pire erreur qu’ils aient jamais commise ». Il a ajouté que « le monde est plus sûr » après les frappes américaines contre l’Iran.

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Trump frappe les trois principaux sites nucléaires iraniens

22. Juni 2025 um 08:15

Le président américain, Donald Trump, a affirmé dans la soirée du samedi 21 juin que les forces armées des États-Unis avaient mené des frappes ciblées contre les trois principales installations nucléaires iraniennes – Natanz, Ispahan et Fordow. Ceci marque un tournant spectaculaire dans le conflit entre l’Iran et Israël.

« Les principales installations d’enrichissement nucléaire de l’Iran ont été complètement détruites », a affirmé Trump lors d’une brève allocution télévisée. « Si la paix n’arrive pas rapidement, d’autres cibles seront frappées avec précision », a-t-il ajouté

A noter que cette décision d’intervenir militairement est intervenue plus d’une semaine avant l’échéance de deux semaines que Trump s’était lui-même fixé. Elle place désormais les États-Unis en co-belligérant aux côtés d’Israël, alors que les combats ont déjà fait plus de 700 morts côté iranien.

Détails des frappes

Les frappes ont été menées par six bombardiers furtifs B-2 et des missiles Tomahawk : 6 bombes anti-bunker larguées sur le site ultra-fortifié de Fordow – construit sous une montagne et 30 missiles Tomahawk tirés sur Natanz et Ispahan.

Trump a déclaré sur Truth Social que Fordow avait été « effacé de la carte ». Des sources iraniennes ont confirmé cette attaque sur Fordow, mais certains responsables à Téhéran minimisent les dégâts ; lesquels responsables assurent au passage qu’aucune contamination radioactive n’est à craindre, les sites ayant été évacués à l’avance et les réserves d’uranium transférées.

Diplomatie en échec

Les efforts diplomatiques occidentaux ont échoué, malgré les appels de l’ONU à la désescalade. D’ailleurs, Antonio Guterres, le secrétaire général de l’ONU, a qualifié cette offensive de « dangereuse escalade » dans une région au bord du gouffre.

Réactions politiques contrastées

Benjamin Netanyahu a salué une « décision audacieuse » de Trump pour empêcher l’Iran d’obtenir l’arme nucléaire. Dans le même temps, l’opposition américaine s’est rapidement exprimée : la démocrate Alexandria Ocasio-Cortez a dénoncé un acte « clairement justiciable d’une destitution ».

Le républicain Thomas Massie a affirmé que l’action n’était pas constitutionnelle. Par contre, Charlie Kirk et d’autres figures pro-Trump ont salué l’action du président…

Frappe massive de missiles sur Israël

Tôt ce matin du dimanche 22 courant, sirènes et interceptions de missiles ont secoué la région de Tel‑Aviv, Haïfa et le centre d’Israël.

L’Iran a ciblé l’État hébreu par une frappe massive de missiles, en deux vagues, dans plusieurs zones, causant d’importantes destructions. Des images diffusées des sites où les missiles sont tombés ont montré d’importantes destructions, dont un bâtiment complètement détruit

L’Autorité de radiodiffusion israélienne a déclaré que 15 colons avaient été blessés par les missiles iraniens.

Parallèlement, Israël a indiqué avoir frappé un site de recherche nucléaire près d’Ispahan, notamment deux ateliers de centrifugeuses, et tué trois commandants des Gardiens de la Révolution, dont Saeed Izadi, figure clé du soutien armé du Hamas.

De son côté, le président iranien Masoud Pezeshkian a réitéré que Téhéran ne suspendrait pas ses activités nucléaires « sous aucune circonstance », tout en se disant prêt à instaurer des « garanties » pour un usage civil, mais « pas à les réduire à zéro ».

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Le russe Uralchem veut exporter 5 millions de tonnes d’engrais vers l’Afrique

21. Juni 2025 um 18:36

L’un des plus grands producteurs d’engrais de Russie, Uralchem, annonce son intention d’augmenter considérablement ses exportations vers l’Afrique, avec un objectif de 5 millions de tonnes métriques par an d’ici à 2030. 

Le PDG de la société, Dmitry Konyaev, a dévoilé l’objectif lors de la table ronde « Dialogue d’affaires Russie-Afrique » au 28e Forum économique international de Saint-Pétersbourg (SPIEF) qui s’est tenu jeudi 19 juin 2025.

Selon Konyaev, l’objectif d’augmenter les expéditions annuelles de 1 million de tonnes fin 2024 à 5 millions d’ici la fin de la décennie constituerait « de véritables résultats et de véritables réalisations » pour Uralchem ​​et le secteur agricole africain. Il a ajouté qu’à la fin 2024, l’Afrique n’avait importé que 10 millions de tonnes d’engrais, un niveau qu’il a qualifié de disproportionnément faible pour le continent.

Le PDG d’Uralchem a souligné que la faible distribution d’engrais en Afrique est le résultat d’obstacles structurels internes, notamment une infrastructure logistique médiocre et des mécanismes de règlement financier complexes. « Souvent, un agriculteur africain paie plus cher qu’un agriculteur européen pour les mêmes engrais. C’est absolument absurde ». 

Pour relever ces défis, Uralchem ​​a décidé de privilégier la distribution locale en créant des coentreprises avec des États africains. L’entreprise a déjà lancé des opérations en Afrique du Sud et en Côte d’Ivoire, selon Konyaev.

Depuis fin 2022, Uralchem ​​a fourni gratuitement plus de 134 000 tonnes d’engrais aux pays africains. Plus de 111 000 tonnes ont été expédiées depuis les ports et entrepôts européens vers le Malawi, le Nigeria, le Kenya et le Zimbabwe, en collaboration avec le Programme alimentaire mondial des Nations unies (PAM).

Par ailleurs, Mikhail Rybnikov, PDG de PhosAgro, une autre grande entreprise russe d’engrais, a déclaré que les principaux acheteurs des produits de la société comprennent désormais l’Afrique du Sud, le Mozambique, l’Éthiopie, le Cameroun et le Maroc.  « Notre entreprise apporte une contribution importante au renforcement de la sécurité alimentaire et de la souveraineté alimentaire dans les pays africains », a-t-il affirmé.

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Le Niger prive le géant nucléaire français d’une mine d’uranium

21. Juni 2025 um 15:32

Le gouvernement militaire du Niger a annoncé, jeudi 19 juin, la nationalisation de la Somaïr, filiale du géant français de l’uranium Orano – qui en avait perdu le contrôle opérationnel depuis déjà plusieurs mois -, et ce, dans un contexte d’escalade du conflit entre le mineur et la nation ouest-africaine.

Les autorités ont invoqué des actions illégales présumées d’Orano pour justifier leur décision, ajoutant que le dernier accord minier entre le Niger et le géant minier français a expiré en décembre 2023.

À souligner que la mine d’uranium de Somaïr, dans la région d’Arlit au nord, est en exploitation depuis 1971.

« Face à ce comportement irresponsable, illégal et injuste d’Orano – entreprise détenue par l’État français, ouvertement hostile au Niger depuis le 26 juillet 2023 –, le gouvernement nigérien a décidé, en toute souveraineté, de nationaliser la Somaïr », a rapporté la chaîne nationale RTN, citant un communiqué publié à l’issue d’une réunion du Conseil des ministres nigérien jeudi 19 juin 2025.

« Cette nationalisation permettra une gestion plus saine et plus durable de l’entreprise et, par conséquent, une jouissance optimale de la richesse issue des ressources minières par les Nigériens », a indiqué le gouvernement dans son communiqué.

Les relations entre le Niger et la France se sont détériorées depuis le coup d’État militaire de juillet 2023, entraînant une rupture de la coopération en matière de défense et l’expulsion des troupes françaises précédemment déployées pour combattre les djihadistes au Sahel.

Par ailleurs, les autorités militaires ont examiné les concessions minières étrangères dans le cadre d’une initiative régionale plus large, y compris les alliés des pays voisins du Burkina Faso, de la Guinée et du Mali, pour accroître les revenus du secteur extractif.

En décembre dernier, Orano a affirmé que le gouvernement de Niamey avait pris le contrôle opérationnel de sa mine d’uranium de Somaïr, dont la société française détient 63,4% des parts et l’État nigérien le reste. En mai, Orano a signalé que les forces de sécurité nigériennes avaient perquisitionné les bureaux de ses filiales locales, saisi du matériel et arrêté l’un de ses directeurs…

Il faut rappeler que le Niger est le septième producteur mondial d’uranium, avec environ 5% de la production mondiale, selon l’Association nucléaire mondiale. Les exportations d’uranium du pays constituent une source importante de combustible pour les réacteurs nucléaires français, fournissant entre 15 et 17% de l’uranium utilisé dans la production d’électricité française.

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