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Heute — 05. Juni 2025Haupt-Feeds

L’Égypte lance officiellement son réseau 5G

05. Juni 2025 um 09:24

Le gouvernement égyptien a officiellement lancé, mercredi 4 juin 2025, les services de téléphonie mobile de cinquième génération, la 5G.

L’Autorité nationale de régulation des télécommunications (NTRA – National Telecom Regulatory Authority)) et les opérateurs mobiles opérant sur le marché égyptien ont signé des licences pour exploiter des services de cinquième génération et renouvelé les licences des générations précédentes pour une période de 15 ans, pour une valeur totale de 675 millions de dollars.

Les technologies 5G offrent des vitesses Internet ultra-rapides, améliorent les performances des applications intelligentes et réduisent considérablement le temps de réponse, permettant une expérience utilisateur plus efficace pour l’utilisateur final.

e& Egypt a annoncé le lancement de services 5G sur le marché égyptien dans le cadre de l’expansion de l’entreprise visant à améliorer et à soutenir la transformation numérique.

La société a déclaré que cette décision s’appuie sur des investissements massifs dans les infrastructures et le développement du réseau, soulignant l’engagement continu de la société à fournir les dernières solutions technologiques à ses clients.

L’entreprise a récemment obtenu une licence pour exploiter des services 5G pour un investissement de 170 millions de dollars.

Orange Egypte a également annoncé le lancement officiel des services 5G après avoir terminé tous les préparatifs techniques et opérationnels.

Elle a expliqué que la première phase du lancement comprendra un certain nombre de zones vitales dans tous les gouvernorats d’Égypte, avec une couverture qui s’étendra progressivement au cours de la période à venir en coopération avec l’Autorité nationale de régulation des télécommunications.

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Gestern — 04. Juni 2025Haupt-Feeds

États-Unis : les tarifs douaniers de Trump menacent de raviver inflation et chômage

04. Juni 2025 um 14:13

Lisa Cook, membre du conseil d’administration de la Réserve fédérale (Fed), a déclaré, mardi 3 juin 2025, que la politique monétaire est bien placée pour réagir à différents scénarios économiques. Alors que la politique commerciale de la Maison Blanche commence à peser sur l’économie.

« Je pense que l’économie américaine est toujours dans une position forte, mais l’incertitude accrue pose des risques à la fois pour la stabilité des prix et pour le chômage », a indiqué la responsable à la Fed, dans un discours prononcé lors d’un événement du Council on Foreign Relations.

« Il est évident que les changements dans la politique commerciale ont commencé à affecter l’économie. Je m’attends à ce que le rythme de croissance ralentisse par rapport aux niveaux de l’année dernière », a-t-elle noté.

La responsable a également averti que les mesures prises par le gouvernement américain en matière de commerce « semblent augmenter la probabilité d’une inflation plus élevée et d’un ralentissement du marché du travail ».

Toutefois, dans l’état actuel des choses, « l’économie américaine reste solide », a-t-elle ajouté, notant en même temps que « la position actuelle de la politique monétaire est bien placée pour répondre à un large éventail de développements ».

La Fed devrait maintenir son taux d’intérêt stable entre 4,25 % et 4,50 % lors de sa réunion des 17 et 18 juin.

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Pays-Bas : l’immigration fait chuter le gouvernement

04. Juni 2025 um 12:39

Le leader d’extrême droite, Geert Wilders, a déclaré que son parti quitterait la coalition au pouvoir après le rejet de sa proposition de réforme politique.

Le gouvernement néerlandais est au bord de l’effondrement après qu’un conflit sur la politique d’immigration a conduit Geert Wilders à retirer mardi 3 juin son parti de la coalition au pouvoir.

Wilders, chef du Parti pour la liberté (PVV), parti d’extrême droite devenu le plus grand parti aux élections législatives de 2023, a annoncé que son le parti quittait le gouvernement de coalition quadripartite, ses partenaires refusant sa réforme de l’immigration. Il a ajouté avoir informé le Premier ministre, Dick Schoof, de la décision des ministres du PVV de se retirer du gouvernement.

« Pas de signature sur nos projets d’asile. Le PVV quitte la coalition », a-t-il écrit mardi sur X.

A rappeler qu’il y a quelques jours, Wilders a publié un plan en dix points visant à réduire drastiquement l’immigration, intensifiant la pression sur la coalition quadripartite pour qu’elle adopte une ligne plus dure ou fasse face à une éventuelle crise ministérielle.

« J’ai signé pour la politique d’asile la plus dure et non pour la chute des Pays-Bas », a déclaré Wilders aux journalistes, selon Euronews.

En mai 2024, les quatre partis au pouvoir ont finalisé un accord prévoyant « la politique d’admission en matière d’asile la plus stricte et le dispositif de contrôle migratoire le plus complet jamais mis en place ».

La proposition prévoyait l’arrêt des demandes d’asile, la suspension temporaire du regroupement familial pour les réfugiés reconnus et l’expulsion de tous les Syriens qui ont demandé l’asile ou résident aux Pays-Bas avec des visas temporaires.

Connu pour ses propositions visant à interdire le Coran et à fermer les écoles islamiques, le PVV a obtenu le plus grand nombre de sièges aux élections de novembre 2023, marquant un changement significatif dans le paysage politique néerlandais.

Wilders a formé un gouvernement de coalition avec trois autres partis de droite : le Parti populaire pour la liberté et la démocratie (VVD), de centre-droit; le Mouvement citoyen paysan (BBB), populiste; et le Nouveau contrat social (NSC). Fruit de plus de six mois de négociations, cet accord marquait la première intégration du parti de Wilders à une coalition gouvernementale, après en avoir été exclu par les partis traditionnels.

La coalition quadripartite détient 88 des 150 sièges de la Chambre des représentants. Ce qui lui confère une solide majorité.

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Volkswagen : 20 000 départs volontaires actés

04. Juni 2025 um 12:15

Le constructeur automobile Volkswagen poursuit sa transformation en profondeur. Environ 20 000 salariés ont accepté de quitter volontairement l’entreprise d’ici à 2030, dans le cadre d’un plan de réduction de 35 000 postes annoncé par le groupe en Allemagne.

Ce programme, négocié avec les syndicats pour éviter les licenciements secs et les fermetures d’usines, vise à restaurer la compétitivité du géant allemand de l’automobile. Il permettra, selon les prévisions, de réaliser 1,5 milliard d’euros d’économies par an, principalement via la baisse des coûts salariaux.

« Les premières mesures de l’accord sur l’avenir de Volkswagen, conclu fin 2024, commencent à porter leurs fruits. Nous sommes sur la bonne voie », a affirmé Gunnar Kilian, membre du directoire, lors d’une réunion du personnel sur le site historique de Wolfsburg.

La restructuration touche les six implantations allemandes du groupe et inclut un ensemble de mesures complémentaires : report de certaines primes, gel des salaires en 2025 et 2026, mais aussi création d’un fonds alimenté par une augmentation salariale différée de 5 %, destinée à soutenir des modèles de travail plus flexibles.

Autre tournant symbolique : la production de la Golf quittera l’usine de Wolfsburg pour le Mexique à partir de 2027.

Avec cette réorganisation, Volkswagen espère accélérer sa transformation industrielle, alors que le secteur automobile européen est confronté à de profonds bouleversements technologiques et économiques.

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Trump prolonge les exemptions tarifaires sur certaines importations chinoises

04. Juni 2025 um 10:59

Cette mesure concerne, entre autres, les composants intermédiaires, les pièces semi-conductrices et les équipements solaires.

Les États-Unis ont prolongé, le 3 juin jusqu’au 31 août, la suspension des droits de douane sur certaines importations chinoises. Cette décision intervient alors que les négociations entre les deux plus grandes économies mondiales sur les hausses tarifaires réciproques à partir d’avril restent dans l’impasse.

Cette prolongation concerne les droits de douane de 10 % instaurés dans le cadre de l’enquête sur les politiques chinoises en matière de transfert de technologie, de propriété intellectuelle et d’innovation, lancée durant le premier mandat du président Donald Trump. La plupart de ces droits ont été maintenus par son successeur, Joe Biden, ainsi que des exemptions sur une série de produits. Ces exemptions ont été régulièrement prolongées, la plus récente ayant expiré le mois dernier.

Selon un avis du Bureau du représentant américain au Commerce (USTR) daté du 31 mai, les prolongations resteront en vigueur pendant trois mois supplémentaires. Elles s’appliquent à 164 produits chinois, dont des composants semi-conducteurs, du matériel de télécommunications, des articles aérospatiaux et des pièces d’appareils médicaux. L’avis maintient également les exemptions accordées en septembre 2024 pour 14 catégories d’équipements chinois de fabrication de panneaux solaires, telles que les trancheuses de plaquettes et les lamineuses de modules. Aucun nouvel article n’a été ajouté.

Cette prolongation fait suite à un accord provisoire conclu entre les États-Unis et la Chine en mai, après des semaines de hausses tarifaires réciproques.

A rappeler qu’en avril, Trump avait augmenté les droits de douane sur les produits chinois jusqu’à 145 %, invoquant de déséquilibre commercial injuste. Pékin avait réagi en imposant des droits de douane allant jusqu’à 125 %.

Par la suite et dans le cadre de l’accord de mai, les deux pays ont convenu de suspendre la plupart des nouveaux tarifs douaniers pendant 90 jours en attendant de nouvelles négociations, tout en maintenant un taux de base de 10 % sur les importations mutuelles en plus des droits américains existants.

Cependant, les deux parties se sont plaintes de l’enlisement des négociations. Washington a affirmé que Pékin n’avait pas tenu sa promesse de lever les contrôles à l’exportation sur des produits industriels clés, tels que les terres rares et les aimants, instaurés en réponse aux hausses de droits de douane américaines.

Vendredi 30 mai, Trump a accusé la Chine d’avoir « totalement violé » l’accord de mai. Pékin a riposté lundi 2 juin, accusant Washington lui-même d’avoir violé les termes de l’accord. Le ministère chinois du Commerce a cité plusieurs mesures américaines qui, selon lui, violent l’accord, notamment des avertissements contre le géant chinois des télécommunications Huawei, des restrictions sur les ventes de logiciels de conception de puces aux entreprises chinoises et l’annulation des visas étudiants pour les ressortissants chinois.

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JP Morgan anticipe une levée de 12,6 milliards $ en obligations par l’Arabie saoudite d’ici 2025

04. Juni 2025 um 10:02

Dans un rapport publié le 3 juin, JP Morgan dit s’attendre à ce que l’Arabie saoudite émette 12,6 milliards de dollars d’obligations d’ici la fin de 2025, alors qu’elle cherche à investir dans de nouvelles industries et à diversifier son économie en s’éloignant du pétrole.

Selon JP Morgan, l’Arabie saoudite a émis des obligations d’une valeur de 14,4 milliards de dollars depuis le début de l’année.

Selon le Centre national de la dette d’Arabie saoudite, l’encours de la dette directe du gouvernement s’élevait à environ 1 328,8 milliards de SAR, soit 354,3 milliards de dollars américains, à la fin du mois de mars 2025, dont 797,1 milliards de SAR de dette intérieure et 531,7 milliards de SAR de dette extérieure.

A noter au passage que le Royaume saoudien figurait parmi les plus grands émetteurs de dette des marchés émergents en 2024.

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Russie – Crypto-finance : Sberbank lance des obligations indexées sur le Bitcoin

03. Juni 2025 um 16:33

Sberbank, le plus grand prêteur russe, a lancé des obligations structurées liées au Bitcoin, selon une annonce publiée le 2 juin sur son site web. Ce nouveau produit financier suit à la fois le cours de la principale cryptomonnaie et le taux de change dollar-rouble. Il est déjà disponible pour les investisseurs qualifiés sur le marché de gré à gré, indique la banque.

Sberbank indique que l’obligation est actuellement accessible à un nombre limité d’investisseurs qualifiés sur le marché de gré à gré. La nouvelle obligation offre un potentiel de rendement lié à l’évolution du cours du Bitcoin en dollars et à l’appréciation du dollar par rapport au rouble.

Selon la banque, les investisseurs n’auront pas besoin d’ouvrir de portefeuilles de cryptomonnaies ni d’utiliser des plateformes étrangères non réglementées pour acheter la nouvelle obligation. Car toutes les transactions seront effectuées en roubles « dans le cadre des systèmes juridiques et d’infrastructures russes ». La banque prévoit d’élargir son offre, avec une cotation complète à la Bourse de Moscou (MOEX) prochainement.

« [Cela] garantira transparence, liquidité et commodité pour un large éventail d’investisseurs qualifiés », indique encore Sberbank.

Cette décision fait suite aux directives de la Banque centrale de Russie, qui a autorisé, le 28 mai 2025, les institutions financières à proposer des produits dérivés, des titres et des actifs numériques liés aux cryptomonnaies à des investisseurs qualifiés.

Elle a toutefois précisé que ces instruments ne devaient pas impliquer la livraison effective de jetons cryptographiques. Proposant alors un programme pilote limitant les transactions directes en cryptomonnaies à des catégories d’investisseurs spécifiques.

Le MOEX et la Bourse de Saint-Pétersbourg ont tous deux annoncé leur intention de lancer des produits à terme indexés sur les cours des cryptomonnaies. Plusieurs organismes financiers, dont T-Bank et Alfa Bank, ont également commencé à proposer des produits liés aux actifs numériques peu après l’annonce du régulateur.

Ainsi, la Russie a adopté une approche prudente, mais évolutive, à l’égard des cryptomonnaies. Bien que les actifs numériques ne soient pas reconnus comme monnaie légale dans le pays, le gouvernement a pris des mesures pour en réglementer l’utilisation. Une loi adoptée l’année dernière a interdit la publicité des cryptomonnaies auprès du grand public et limité les services facilitant les transactions cryptographiques.

Cependant, la Banque centrale reste sceptique. En mars dernier, la directrice du régulateur, Elvira Nabioullina, a qualifié les cryptomonnaies de « très volatiles » et a appelé à leur interdiction comme moyen de paiement. Elle a toutefois indiqué qu’elle soutenait leur utilisation limitée comme outil d’investissement.

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Les ventes de Tesla en France chutent de 67 %

03. Juni 2025 um 15:17

Les immatriculations de véhicules neufs de Tesla en France ont enregistré une nouvelle baisse, contredisant les récentes affirmations d’Elon Musk selon lesquelles l’entreprise s’est remise de sa chute des ventes du début de l’année.

Plus précisément, Tesla n’a vendu que 721 voitures en France en mai, soit une baisse de 67 % par rapport à l’année précédente, selon les données de l’association professionnelle française « Plateforme Automobile » publiées lundi 2 juin.

Les immatriculations de Tesla étaient également les plus faibles depuis près de trois ans, en juillet 2022, malgré la sortie par la société d’une version actualisée de son modèle Y le plus populaire.

L’action Tesla s’échange avec des pertes supérieures à 3,3 % en pré-bourse, sa valeur a chuté de 14 % en 2025.

Lors d’une interview le 20 mai, Elon Musk a nié la nécessité d’un plan de relance pour Tesla, affirmant que l’entreprise s’était « déjà redressée ». Il a également affirmé que Tesla était confrontée à une baisse de ses ventes, comme tous les autres constructeurs automobiles européens, mais que d’autres comme Volkswagen, Renault et BMW avaient augmenté leurs livraisons au cours des quatre premiers mois de l’année.

En revanche, les ventes de Tesla sur le deuxième plus grand marché de véhicules électriques de l’Union européenne ont chuté de 47 % jusqu’en mai.

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Très forte augmentation des prix de l’aluminium

03. Juni 2025 um 13:08

Les contrats à terme sur les prix de l’aluminium et de l’acier aux États-Unis ont bondi après que le président Donald Trump a annoncé un doublement des tarifs douaniers sur les deux métaux cette semaine.

Les prix à terme de l’aluminium ont ainsi augmenté de 54 % lundi 2 juin, atteignant leur plus haut niveau depuis 2013, indiquant des coûts nettement plus élevés pour les usines américaines. Et ce, étant donné que les tarifs douaniers passeront de 25 % à 50 % à partir de mercredi 4 juin.

Cette nouvelle a également eu un impact sur les prix du minerai de fer, qui, eux, sont tombés à leurs plus bas niveaux depuis mai dernier, dans un contexte d’inquiétudes concernant l’escalade des tensions commerciales et la baisse de la demande pour cette matière première, notamment de la part de la Chine.

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Tensions commerciales : Bruxelles cible les exportations médicales de Pékin

03. Juni 2025 um 10:58

Cette décision annoncée le 2 juin s’ajoute à l’escalade des tensions commerciales entre Bruxelles et Pékin concernant le protectionnisme.

L’Union européenne étudie la possibilité d’imposer des restrictions sur les marchés publics dans tout le bloc pour les producteurs chinois de dispositifs médicaux, rapporte Bloomberg.

Bruxelles et Pékin se sont récemment retrouvés dans une confrontation de plus en plus acharnée sur le protectionnisme commercial. En effet, la Commission européenne a déclaré ces derniers jours qu’une enquête lancée l’année dernière sur des pratiques commerciales déloyales de la Chine avait révélé que Pékin limitait l’accès des dispositifs médicaux et des fournisseurs de l’UE au marché chinois des achats publics.

En mai dernier, le ministère chinois du Commerce a annoncé que son enquête antidumping sur les importations de brandy en provenance de l’UE – lancée en réponse à une enquête des 27 – avait été prolongée en raison de la complexité de l’affaire.

Les membres du bloc des 27 pays devraient voter sur la mesure proposée lundi 2 juin, a indiqué une source anonyme à Bloomberg. Si elle est approuvée, cette mesure marquerait la première action de Bruxelles dans le cadre de l’Instrument international relatif aux marchés publics (IPI), un règlement adopté en 2022 pour promouvoir la réciprocité dans l’accès aux marchés publics, a noté l’agence de presse.

L’IPI permet à la Commission européenne d’introduire une série de restrictions sur les entreprises qui soumissionnent pour des marchés publics – allant des ajustements de score dans les appels d’offres à une interdiction totale de participation.

Cette nouvelle intervient avant une réunion entre les principaux responsables commerciaux des deux parties. Maros Sefcovic et Wang Wentao devraient se rencontrer ce mardi en marge d’une conférence ministérielle de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) à Paris.

Si elles sont adoptées, ces restrictions pourraient alimenter davantage les tensions commerciales actuelles entre l’UE et la Chine, ouvrant un nouveau front dans les différends entre les deux parties, chacune étant également engagée dans des frictions commerciales croissantes avec les États-Unis.

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Kazakhstan : bras de fer avec l’OPEP+ sur les quotas pétroliers

03. Juni 2025 um 09:45

Le Kazakhstan a révélé sa position sur le dépassement des quotas de production de l’OPEP+, après que sa production mensuelle a augmenté malgré ses affirmations selon lesquelles il respecterait ses engagements. Cela pourrait susciter de nouvelles critiques de la part de l’alliance.

Dans des déclarations révélées par la Plateforme énergétique basée à Washington, lundi 2 juin, le vice-ministre de l’Énergie du Kazakhstan a déclaré : « Les compagnies pétrolières internationales opérant au Kazakhstan refusent de réduire leur production… Elles ont déjà débloqué la plupart des dépenses d’investissement pour leurs futurs projets. »

Interrogé sur ce que fait le Kazakhstan pour respecter ses engagements envers l’OPEP+, étant donné que sa production montre le contraire, il a ajouté : « Nous essayons toujours de négocier avec eux ».

Selon le ministère de l’Énergie, la production moyenne de pétrole brut du Kazakhstan en mai 2025 s’élevait à environ 1,76 million de barils par jour. Le pays a ainsi produit 274 000 barils par jour, dépassant ainsi l’objectif de 1,486 million de barils par jour fixé par l’OPEP+ pour le mois.

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L’Arabie saoudite a besoin de 130 000 logements par an

02. Juni 2025 um 17:55

Le ministre saoudien des Municipalités et du Logement, Majid Al-Hogail, a déclaré dans une interview accordée à Al Business publiée lundi 2 juin que les investisseurs ont eu un aperçu complet des opportunités d’investissement dans les secteurs immobilier et résidentiel du Royaume lors du Cityscape Global Forum. Il a souligné que les villes sont prêtes et que la législation est attractive et stimulante.

Majid Al-Hogaila ajouté que le ministère du Logement s’efforce de stimuler le développement immobilier, le financement et les secteurs connexes, en particulier avec la demande croissante expliquée par la croissance démographique, la progression de l’urbanisation et les initiatives de développement du pays, comme le projet NEOM.

Le ministère saoudien du Logement a présenté des opportunités d’investissement prometteuses dans le secteur immobilier du Royaume lors du Cityscape Global Forum qui s’est tenu en Grande-Bretagne. avec la participation de plus de 100 entreprises internationales et fonds d’investissement gérant des projets majeurs et des actifs immobiliers sous gestion dépassant 4,4 billions de dollars.

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La BCE s’apprête à baisser ses taux pour freiner l’inflation

02. Juni 2025 um 15:04

La Banque centrale européenne (BCE) est proche d’une nouvelle baisse de ses taux d’intérêt, lors de sa réunion du jeudi 5 juin, et devrait probablement décider d’assouplir davantage sa politique monétaire.

Si cela se produit effectivement, le taux d’acceptation des dépôts sera réduit, pour la huitième fois, de 25 points de base, à 2 %, contre 4 % en juin 2024.

Pour ceux qui ont des prêts en euros à taux variable, une telle évolution signifiera une nouvelle réduction de leur mensualité, car l’Euribor sera également tiré vers le bas.

Bien que relativement peu de membres du Conseil des gouverneurs de la BCE se soient exprimés, directement ou indirectement, avant la réunion de jeudi, la plupart ont indiqué qu’il fallait réduire les taux d’intérêt.

« Je pense que nous allons baisser les taux d’intérêt une fois de plus en juin, puis je vois une pause (lors de la réunion de juillet) », a déclaré le gouverneur de la Banque de Grèce, Yannis Stournaras, dans une interview à Kathimerini.

Les banquiers centraux de France, François Villeroy de Gallo, de Finlande, Olli Rehn, et de Lituanie, Gediminas Simkus, étaient sur la même longueur d’onde.

M. Villeroy a souligné qu’il n’y a pas encore eu de normalisation de la politique monétaire de la BCE et que cela sera probablement constaté lors de la prochaine réunion.

Olli Rehn indique de son côté que si les dernières données et les nouvelles prévisions trimestrielles de la Banque centrale, qui seront présentées jeudi, confirment que l’inflation (qui s’élevait à un taux annuel de 2,2 % en avril) évolue à des niveaux bas et que la croissance économique est lente, « la réaction appropriée en juin serait de poursuivre l’assouplissement monétaire et de réduire les taux d’intérêt ».

Enfin, M. Simkus estime qu’il est certain que l’inflation passera en dessous de l’objectif de 2 % de la BCE centrale, en raison de l’appréciation de l’euro, pour cette raison, il voit une possibilité significative d’une réduction des taux d’intérêt.

En revanche, deux membres du conseil d’administration se sont prononcés contre la baisse des taux d’intérêt de la BCE : l’Autrichien Robert Holzmann – considéré comme un « faucon » en raison de sa position sur une politique monétaire dure -, et l’Allemande Isabelle Schnabel – qui fait également partie des « faucons ».

Il faut noter que les deux banquiers centraux s’étaient également opposés à la baisse des taux d’intérêt lors de la réunion d’avril, mais leur position était visiblement minoritaire.

Attentes d’une nouvelle réduction de l’inflation

Il est également clair que la plupart des responsables de la BCE ne partagent pas les craintes d’une hausse de l’inflation. Au contraire ils pensent qu’elle va chuter à 2 % cette année et qu’elle pourrait ensuite tomber bien en dessous de ce niveau.

Cette position majoritaire a été récemment exprimée dans les déclarations de la présidente de la BCE, Christine Lagarde, et de son économiste en chef, Philip Lane, qui est également chargé de recommander les politiques de la Banque centrale.

Lire aussi: BCE : nouvelle baisse des taux d’intérêt de 25 points de base, à 2,25 %

Ainsi, M. Lane a déclaré qu’il était confiant que l’inflation diminuerait, faisant référence, entre autres, à la désescalade des augmentations de salaires. Tout en soulignant que tant que la baisse de l’inflation se poursuivrait, les baisses des taux d’intérêt se poursuivraient également. Il a fait remarquer avec intérêt que les taux d’intérêt pourraient chuter jusqu’à 1,5 %.  Affirmant que pour qu’ils tombent en dessous de ce niveau, il faudrait des évolutions très négatives sur le front de la croissance, ce qui n’est pas à l’horizon actuellement.

Cependant, les analystes supposent que la croissance ralentira dans la zone euro, ainsi que dans le monde entier et en particulier aux États-Unis, même si le président Trump devait annuler les droits de douane qu’il a imposés.

Et c’est pourquoi ils pensent que la BCE va réduire ses taux d’intérêt en juin et encore plus jusqu’à 1,75 % cette année – Morgan Stanley voyant le « plancher » à 1,5 %.

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2025 s’annonce moins rentable pour les compagnies aériennes

02. Juni 2025 um 13:45

Les compagnies aériennes mondiales ont revu à la baisse leurs prévisions de bénéfices pour 2025 en raison des tensions commerciales et de la baisse de confiance des consommateurs. Tout en citant des retards « inacceptables » dans les livraisons d’avions qui entravent leurs plans de développement.

En particulier, l’Association internationale du transport aérien (IATA) estime que les compagnies aériennes mondiales annonceront des bénéfices totaux de 36 milliards de dollars cette année, contre une prévision précédente (fin décembre 2024) de 36,6 milliards de dollars, avant l’entrée en fonction du président américain Donald Trump, qui a déclenché une guerre commerciale et renforcé l’application des contrôles aux frontières américaines.

« Un bénéfice de 36 milliards de dollars est significatif. Mais cela ne représente que 7,20 dollars par passager et par segment », a déclaré Willie Walsh, directeur général de l’IATA. Cela fournit un petit tampon contre d’éventuels chocs futurs de la demande ou des taxes alors que l’industrie revient à un régime plus normal après la forte reprise du transport aérien suite à la pandémie.

Les revenus du secteur boostés par l’emploi et la baisse de l’inflation

Un emploi solide et une inflation en baisse devraient entraîner une augmentation des revenus de 1,3 % par rapport à l’année dernière. Les compagnies aériennes devront toutefois attendre encore un peu pour atteindre 1 000 milliards de dollars, après que l’IATA a réduit ses prévisions précédentes de revenus pour l’ensemble du secteur de 2,1 %, à 979 milliards de dollars, le sommet historique étant ainsi supprimé.

En effet, les inquiétudes suscitées par les tarifs douaniers de Trump ont incité de nombreux consommateurs, notamment aux États-Unis, à retarder ou à réduire leurs projets de voyage.

Impact négatif des retards de livraison des avions

Dans le même temps, les retards dans la livraison des avions ont entravé la capacité des compagnies aériennes à répondre à la demande croissante de voyages dans certaines régions, tout en augmentant les coûts d’exploitation. Car les transporteurs sont obligés de maintenir en service des avions plus anciens ou de payer plus pour le nombre décroissant de pièces de rechange disponibles.

« C’est quelque chose qui a été frustrant pour tout le monde, en particulier pour les compagnies aériennes qui attendent de recevoir des avions ou qui ont des avions au sol qu’elles aimeraient voir en service », a souligné Walsh dans une interview avec Reuters.

Les coûts totaux pour l’industrie devraient atteindre 913 milliards de dollar en 2025, en hausse de 1 % par rapport à 2024, mais inférieur aux prévisions précédentes de 940 milliards de dollars, car la baisse des prix du carburant contribue à compenser la hausse des coûts de maintenance des avions.

Au milieu d’une lutte acharnée pour savoir qui devrait absorber les tarifs, Walsh a reconnu que certains fabricants seraient tentés de les répercuter sur leurs clients, avertissant sans détour que cela augmenterait également les tarifs de fret.

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Dialogue Shangri-La : l’Europe défie Washington sur la sécurité en Asie

02. Juni 2025 um 11:16

Le Dialogue de Shangri-La à Singapour, traditionnel théâtre des tensions sino-américaines, a révélé cette année une nouvelle ligne de fracture : le désaccord croissant entre les États-Unis et l’Europe sur l’engagement militaire en Asie.

Le secrétaire américain à la Défense, Pete Hegseth, a profité de son discours du 31 mai pour mettre en garde contre une Chine « menaçante » et a exhorté les Européens à recentrer leurs efforts sur leur propre continent, en augmentant leurs budgets de défense. « Nous préférerions que l’essentiel des investissements européens se fasse sur ce continent », a-t-il déclaré, estimant que cela permettrait à Washington de se consacrer pleinement à la région indo-pacifique.

L’absence remarquée du ministre chinois de la Défense, Dong Jun, remplacé par une délégation technique de second rang, a contrasté avec la présence de poids lourds militaires indiens et pakistanais, venus malgré des affrontements récents.

Mais les Européens présents à Singapour ont affirmé leur intention de ne pas se plier aux injonctions américaines. Ainsi, Kaja Kallas, cheffe de la diplomatie européenne, a souligné l’interconnexion des enjeux de sécurité entre l’Europe et l’Asie : « Si vous vous inquiétez de la Chine, vous devriez vous inquiéter de la Russie », a-t-elle lancé, dénonçant le soutien chinois à l’effort de guerre russe en Ukraine.

Le président français Emmanuel Macron a réaffirmé la position de la France comme puissance indo-pacifique, mettant en avant ses territoires d’outre-mer et ses 8 000 soldats déployés dans la région. Il a prôné une « troisième voie » indépendante à la fois de Pékin et de Washington.

Malgré les discours, les analystes estiment que l’infrastructure militaire européenne en Asie est profondément enracinée : déploiement britannique à Singapour, présence à Brunei, coopération accrue avec l’Australie dans le cadre d’AUKUS, ou encore la formation de pilotes singapouriens en France.

Un rapport récent de l’IISS souligne également la présence historique d’industriels européens de la défense, tels qu’Airbus, Thales ou Naval Group, en Asie du Sud-Est. Dans un contexte de hausse continue des dépenses militaires asiatiques — +46 % en dix ans, atteignant 629 milliards de dollars — la région attire un intérêt croissant.

Pour la Finlande, toutefois, le message américain trouve un certain écho. Son ministre de la Défense, Antti Hakkanen, rappelle que la priorité reste la dissuasion face à Moscou. « Quand la défense européenne sera en bonne forme, alors nous aurons les ressources pour faire quelque chose de plus », a-t-il déclaré.

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L’eurosceptique Karol Nawrocki remporte la présidentielle polonaise

02. Juni 2025 um 09:06

Le candidat de l’opposition nationaliste polonaise, Karol Nawrocki, a remporté le second tour de l’élection présidentielle avec 50,89 % des voix, a annoncé lundi 2 juin la commission électorale. Ce qui porte un coup dur au programme de réformes du gouvernement pro-européen.

Son rival, Rafal Trzaskowski, maire libéral de Varsovie et allié du gouvernement de Donald Tusk, a obtenu 49,11 % des voix.

Nawrocki, 42 ans, un historien eurosceptique qui dirigeait un institut national de mémoire, a fait campagne en promettant de garantir que les politiques économiques et sociales favorisent les Polonais par rapport aux autres nationalités, y compris les réfugiés de l’Ukraine voisine.

Le vote a donc été suivi de près en Ukraine ainsi qu’en Russie, aux États-Unis et dans toute l’Union européenne.

Le boxeur amateur a gagné malgré son passé qui a dominé les derniers jours de la campagne présidentielle – des questions sur l’acquisition d’un appartement à un retraité à l’aveu qu’il avait participé à des bagarres orchestrées.

A souligner que, bien que le Parlement polonais détienne la plupart des pouvoirs, le président peut opposer son veto à toute loi.

Nawrocki, soutenu par le Parti Droit et Justice (PiS), devrait poursuivre la politique de son prédécesseur, le président Andrzej Duda, également allié du plus grand parti d’opposition, notamment en bloquant toute tentative du gouvernement de libéraliser l’avortement ou de réformer le système judiciaire.

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Les entreprises saoudiennes vont commander des dizaines d’Airbus

31. Mai 2025 um 16:45

Les compagnies aériennes et autres entreprises saoudiennes s’apprêtent à passer des commandes d’avions Airbus pour des milliards de dollars, rapporte Reuters, citant des sources du secteur aéronautique.

Ainsi, la société de leasing AviLease, un loueur d’avions dont le siège social est situé en Arabie saoudite, qui a passé une commande de 30 Boeing 737 Max lors de la visite du président américain Donald Trump dans la région ce mois-ci, pourrait passer une commande similaire d’Airbus A320neo lors du Salon du Bourget le mois prochain.

Elle a ajouté être également intéressée par l’avion-cargo Airbus A350.

Des sources ont rapporté que la compagnie aérienne émergente, Riyadh Airlines, est prête, si les négociations progressent positivement, à choisir l’avion Airbus A350 plutôt que l’avion Boeing 777X, suite à des retards dans les livraisons de commandes.

L’accord avec Riyadh Airlines qui, selon Bloomberg, pourrait inclure 50 avions, sera annoncé lors d’un salon professionnel cette année.

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Turquie : le PIB ralentit à 1% au premier trimestre

31. Mai 2025 um 15:31

L’économie turque a progressé à un rythme plus lent que prévu au premier trimestre de 2025, malgré une brève période de baisse des taux d’intérêt.

Plus précisément, le PIB turc a augmenté de 1,0% au cours de la période janvier-mars, sur une base ajustée des variations saisonnières et calendaires, selon les données de l’Institut statistique turc (TURKSTAT) publiées vendredi 30 mai, en baisse par rapport aux 1,7% du trimestre précédent et en dessous des prévisions moyennes de Bloomberg de 1,2%.

Sur une base annuelle, le PIB a augmenté de 2% au premier trimestre, contre 3% au quatrième trimestre 2024.

À noter que la Banque centrale a réduit les coûts d’emprunt depuis décembre de 50 à 42,5%, lors de trois baisses successives, dans le but de trouver un équilibre entre la stimulation de la croissance et la réduction de l’inflation.

Rappelons que cette initiative a été brusquement interrompue en mars lorsque les décideurs politiques ont été contraints d’augmenter les taux d’intérêt pour gérer les turbulences du marché causées par l’arrestation et l’emprisonnement du maire d’Istanbul, Ekrem Imamoglu, principal opposant à Recep Tayyip Erdogan.

Les entreprises ont du mal à gérer la période prolongée de taux d’intérêt élevés, avec 269 sociétés sur 539 ayant publié leurs résultats du premier trimestre qui affichent des pertes nettes.

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Chine : appel à la fin de la guerre des prix dans l’automobile

31. Mai 2025 um 12:39

Le gouvernement chinois appelle son industrie automobile à mettre un terme à sa guerre des prix brutale, qui menace la santé et le développement durable du secteur, après que des dirigeants clés se sont disputés sur la pression sur les prix suite aux importantes remises offertes aux acheteurs.

Les tensions entre certains des principaux acteurs se sont manifestées au grand jour alors que la concurrence s’intensifie sur le plus grand marché automobile du monde, les guerres de prix commencées début 2023 ne montrant aucun signe d’apaisement, malgré les inquiétudes du gouvernement et de l’industrie.

Le ministère chinois de l’Industrie a déclaré qu’il collaborerait pour lutter contre la concurrence déloyale et prendre les mesures réglementaires nécessaires. « Il n’y a pas de gagnant dans une « guerre des prix »», a-t-il souligné dans un communiqué sur son compte WeChat, s’engageant à protéger les consommateurs et à promouvoir un développement de haute qualité de l’industrie.

Ces propos font suite à de nouvelles incitations offertes récemment sur plus de 20 modèles par le géant des véhicules électriques BYD, ce qui a incité plusieurs concurrents, tels que Geely et Chery, à suivre le mouvement.

Les commentaires du ministère font écho à un appel similaire lancé par l’Association chinoise des constructeurs automobiles (CAAM) en faveur d’une trêve dans la guerre des prix, affirmant qu’elle affecte la rentabilité et l’efficacité.

Elle a ajouté qu’une nouvelle vague de « panique » liée à la guerre des prix avait été déclenchée en Chine après des remises substantielles offertes le 23 mai par un constructeur automobile qu’elle n’a pas identifié.

Il a proposé des solutions telles que l’adhésion des constructeurs automobiles au principe de concurrence loyale et l’abstention des grands acteurs de monopoles de marché.

« Outre la réduction du prix des marchandises conformément à la loi, les entreprises ne doivent pas vendre des marchandises à des prix inférieurs au coût », a-t-il ajouté.

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