Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 08. April 2025Haupt-Feeds

Météo : Pluies éparses la nuit sur plusieurs régions

08. April 2025 um 18:26

Des cellules orageuses locales accompagnées de pluies éparses et de chute de grêles par endroits sont attendues, la nuit, sur le nord, le centre et les régions de Sfax et de Gafsa. Nuages passagers sur le reste des régions et brume locale en fin de nuit.

Vent de secteur est sur le nord et le centre et de secteur sud sur le sud, faible à modéré.

Mer peu agitée à moutonneuse.

Les températures seront situées, la nuit, entre 8 et 13 degrés dans le nord et les régions ouest du centre et entre 14 et 19 degrés ailleurs.

Avec TAP

L’article Météo : Pluies éparses la nuit sur plusieurs régions est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Le marché boursier clôture la séance de mardi sur une note haussière

08. April 2025 um 18:09

Le marché boursier a clôturé la séance de mardi sur une note haussière. L’indice de référence a pris 0,38 %, à 10 998,21 points, dans un volume modeste de 7 MD, selon l’intermédiaire en bourse, Tunisie Valeurs.

Le titre BTE a chapeauté le palmarès de la séance. L’action de la banque mixte a progressé de 4,5 %, à 5,860 D, dans un flux très faible de 2 mille dinars. Aussi, le titre POULINA GROUP HOLDING continue son trend haussier. L’action du holding s’est offert un gain de 3,8 %, à 12,450 D. La valeur a animé le marché avec des échanges de 414 mille dinars.

Le titre AIR LIQUIDE s’est placé en lanterne rouge du TUNINDEX. L’action a lâché 4,5 D, à 105,050 D dans un maigre flux de 15 mille dinars sur la séance.

Dans un volume quasi nul, le titre ALKIMIA a figuré parmi les plus grands perdants de la séance. L’action a reculé de 4,4 %, à 13,500.

BNA a été le titre le plus échangé sur la séance.

Le titre de la banque publique a terminé la séance sur une baisse de 0,6 %, à 8,900 D, en alimentant le marché avec des capitaux de 781 mille dinars, soit 11 % du volume échangé sur la Cote.

Avec TAP

L’article Le marché boursier clôture la séance de mardi sur une note haussière est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Agriculture : la coopération allemande lance le projet Soil Matters en Tunisie

08. April 2025 um 16:19

Le projet Soil Matters, dont l’objectif est de développer et de promouvoir les innovations agroécologiques avec le secteur privé, a été lancé, mardi 8 avril 2025 à Tunis.

D’une durée de trois ans et 10 mois (mai 2025/juin 2028), le projet est financé à hauteur de 2,3 millions d’euros par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ). C’est ce qu’a indiqué Anneke Trux, responsable programme global « Protection et Réhabilitation des sols pour la sécurité alimentaire » (ProSol) dans une déclaration aux médias.

Il sera mis en place par le ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche et l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ), a-t-elle expliqué.

Il s’agit d’un programme global doté d’un budget total de 20 millions d’euros qui sera déployé en Tunisie, en Inde, au Kenya, en Ethiopie, au Madagascar et au Cameroun.

Amélioration du cadre administratif et financier

En effet, les acquis du projet « Protection et réhabilitation des sols dégradés en Tunisie » (ProSol), qui ont permis de restaurer la qualité des sols et d’améliorer les pratiques agricoles durables dans les zones d’intervention serviront de base solide pour la mise en œuvre de Soil Matters, a-t-elle encore dit.

Il s’appuiera sur les leçons tirées du précédent programme, mettra l’accent sur le rôle crucial du secteur privé dans la promotion des pratiques agroécologiques. A travers l’implication des entreprises privées et l’amélioration du cadre administratif et financier, le projet visera à renforcer l’adoption de ces pratiques par les producteurs. De même qu’à développer des solutions innovantes et à créer des synergies pour une gestion durable des ressources naturelles.

Lire aussi : Plus de 12 000 ha de terres agricoles réhabilités au nord-ouest et au centre-ouest

Le nouveau programme continuera de promouvoir une agriculture résiliente et respectueuse de l’environnement. Tout en intégrant pleinement le secteur privé comme acteur clé du changement.

Dans le cadre de ProSol, certaines questions ont été soulevées dont notamment le potentiel du renforcement de la coopération avec le secteur privé. L’objectif est de favoriser la mise à niveau des solutions développées dans le cadre de ProSol, a-t-elle expliqué.

Par ailleurs, certains agriculteurs souhaitent améliorer la matière organique dans les sols; mais ils ne disposent pas de moyens pour en produire dans leurs fermes. D’autres demandent d’avoir plus d’options d’achat sur le marché privé, que ce soit pour les intrants, la matière organique (compost), les semences; outre les services telle que l’analyse des sols. D’où l’importance d’enchaîner avec un nouveau projet.

A noter que le projet ProSol clôturé, mardi, à Tunis, a permis de réhabiliter et de protéger plus de 12 mille hectares de terres agricoles. Améliorant ainsi leur fertilité et leur capacité de rétention d’eau.

Lancé en septembre 2019, ce projet a permis d’adopter des pratiques agroécologiques durables. Il a favorisé notamment l’augmentation de 36 % en moyenne des rendements des sols réhabilités par rapport aux terres non traitées.

Avec TAP

L’article Agriculture : la coopération allemande lance le projet Soil Matters en Tunisie est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Plus de 12 000 ha de terres agricoles réhabilités au nord-ouest et au centre-ouest

08. April 2025 um 14:48

Le projet de « Protection et réhabilitation des sols dégradés en Tunisie » (ProSol) a permis de réhabiliter et de protéger 12 018 hectares de terres agricoles, améliorant ainsi leur fertilité et leur capacité de rétention d’eau.

Lancé en septembre 2019, ce projet a contribué de manière significative à la gestion durable des terres agricoles et à la résilience des écosystèmes dans les zones d’intervention au nord-ouest et au centre-ouest du pays, a indiqué le chef du projet ProSol auprès de la GIZ Tunisie, Tom Eickhof, lors de la cérémonie de clôture organisée mardi 8 avril à Tunis.

Mis en œuvre par la GIZ en collaboration avec la Direction générale de l’aménagement et de la conservation des terres agricoles (DGACTA), sous la tutelle du ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche (MARHP), le projet a concentré ses efforts dans 75 délégations dans les gouvernorats de Jendouba, Béja, Kef, Siliana (nord-ouest), Kairouan, Kasserine et Sidi Bouzid (centre-ouest).

« ‘Le projet qui s’est basé sur des tendances agroécologiques et climato-intelligentes a permis l’augmentation de 36 % en moyenne des rendements des sols réhabilités par rapport aux terres non traitées », a souligné M. Eickhof, ajoutant que 12 % des femmes faisant partie des 13 073 ménages participants ont constaté une amélioration de leur situation socio-économique grâce aux pratiques agroécologiques.

Le projet a permis également de soutenir sept micro-projets et de planter 110 000 amandiers, oliviers et cerisiers par 1065 agriculteurs bénéficiaires, a-t-il encore dit.

Parmi les pratiques agroécologiques durables adoptées dans le cadre du projet, figurent l’utilisation des petites machines, l’introduction de légumineuses, la rotation des cultures, le compostage, le semis direct et l’agroforesterie pour améliorer la fertilité des sols et leur résilience face aux changements climatiques.

Il a également renforcé les compétences techniques des agriculteurs et favorisé l’innovation dans la gestion des sols, selon les initiateurs.

De son côté, l’ambassadrice d’Allemagne en Tunisie, Elisabeth Wolbers a mis l’accent sur l’importance de l’amélioration de l’efficacité des systèmes alimentaires tout en adoptant des solutions durables sur les plans écologique, économique et social afin de favoriser l’accès à une alimentation saine et suffisante.

Cela permettra de créer des emplois, notamment, pour les jeunes et les femmes dans les régions rurales et de préserver les ressources naturelles pour les générations futures, a-t-elle ajouté.

La diplomate, a, par ailleurs, rappelé que le projet qui a rassemblé 17 partenaires de mise en œuvre, a permis des échanges d’expériences, mettre l’accent sur l’innovation et le renforcement des compétences des agriculteurs.

A titre d’exemple, elle a fait savoir que Prosol a permis d’augmenter de 22 % les rendements de céréales.

A noter que le secteur agricole contribue à hauteur de 10 % du PIB de la Tunisie. Cependant le pays fait face, depuis des années, à une dégradation croissante des terres agricoles et à un risque élevé d’érosion, de déboisement, d’incendies, de pratiques inadéquates ou de pénurie d’eau, ce qui affecte non seulement la production alimentaire mais aussi la résilience des écosystèmes face aux impacts des changements climatiques, selon GIZ Tunisie.

Cette dégradation avancée est due principalement à l’insuffisance de la matière organique dans le sol qui déstabilise sa structure et réduit sa fertilité.

Le projet a contribué dans ce sens à aider les petits agriculteurs à mettre en œuvre les meilleures pratiques de protection des sols et de réhabiliter des terres dégradées.

ProSol est mis en place dans le cadre de l’initiative « ONE WORLD, NO HUNGER » (Un seul monde, sans faim) du Ministère fédéral allemand de la coopération économique et du développement (BMZ), a-t-on rappelé.

Ce programme mondial est implanté dans sept pays partenaires de l’Allemagne, à savoir la Tunisie, le Kenya, le Bénin, l’Ethiopie, l’Inde, le Burkina Faso et Madagascar. Le but est de concrétiser des approches durables pour la protection des sols et la réhabilitation des terres dégradées, comme composantes essentielles de la politique de renforcement de la sécurité alimentaire.

L’article Plus de 12 000 ha de terres agricoles réhabilités au nord-ouest et au centre-ouest est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

La BTS Bank a financé une cinquantaine de projets à Sidi Bouzid

08. April 2025 um 14:37

La Banque tunisienne de solidarité (BTS Bank) a contribué, au cours de la dernière période, au financement de 51 projets dans la délégation de Meknassy (gouvernorat de Sidi Bouzid).

Cette initiative s’inscrit dans le cadre de l’impulsion du développement et de l’emploi dans cette région et le soutien à la réintégration des anciens ouvriers de la mine de phosphate de Meknassy.

Le chef d’agence de la BTS Bank à Sidi Bouzid, Kamel Abdellaoui, a indiqué à l’Agence TAP que les projets qui ont été financés jusqu’à présent ont trait aux secteurs de transport de poissons frais (11), l’acquisition d’équipements agricoles (20), l’élevage du bétail (18) et la maintenance (2).

Il a rappelé que toute personne désirant s’installer à son propre compte doit proposer une idée de projet rentable afin de bénéficier du soutien financier de la banque.

L’article La BTS Bank a financé une cinquantaine de projets à Sidi Bouzid est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Le Japon est-il enfin sorti de son long « piège déflationniste » ?

08. April 2025 um 13:51

Les conséquences de la pandémie de Covid-19 ont entraîné une flambée de l’inflation dans les économies avancées, atteignant des sommets inédits depuis des décennies. Après la pandémie et la guerre en Ukraine, le « choc d’offre » dû aux mesures de confinement et aux perturbations géopolitiques s’est combiné à un « choc de demande » provoqué par des mesures de relance budgétaire et monétaire sans précédent, propulsant les taux d’inflation à des niveaux records. Le Japon a d’abord semblé faire figure d’exception dans cet environnement inflationniste. Cependant, lorsque les grandes banques centrales ont commencé à relever leurs taux d’intérêt pour contenir l’inflation, l’écart de taux avec le Japon s’est creusé, entraînant une forte dépréciation du yen japonais (JPY) et une montée des pressions inflationnistes au Japon.

Cette forte dépréciation du yen a renforcé les pressions mondiales sur les prix, faisant grimper l’inflation à la consommation au Japon à un pic de 4,3 % en glissement annuel en janvier 2023 — un niveau jamais atteint depuis plus de trente ans dans le pays. Cette hausse de l’inflation a permis à la Banque du Japon (BoJ) de mettre fin à 17 années de taux négatifs, et d’augmenter les taux à deux reprises depuis, bien qu’ils restent encore faibles à 0,5 %.

Inflation à la consommation au Japon

(%, en glissement annuel)

Source : Bank of Japan, Haver Analytics, QNB Economics

Durant la période 2023-2024, la hausse des prix à la consommation s’est modérée, bien qu’elle reste inconfortablement au-dessus de l’objectif, en raison du recul des prix internationaux de l’énergie et des matières premières, ainsi que des subventions temporaires octroyées par le gouvernement aux ménages.

Toutefois, les pressions inflationnistes ont ressurgi de manière marquée, avec une inflation atteignant 3,7 % en décembre dernier, puis 4 % en janvier de cette année, alimentée par la hausse des prix alimentaires domestiques, la suppression progressive des subventions sur l’énergie, et l’augmentation des loyers.

Cette flambée des prix place l’économie japonaise dans une situation particulièrement inhabituelle. Pendant des décennies, avant la pandémie, le Japon a souffert d’un cycle négatif de déflation et de stagnation économique. Entre 2013 et 2020, période désormais connue sous le nom d’« Abenomics », en référence à l’ancien Premier ministre Shinzō Abe, le pays a adopté une politique de relance budgétaire et monétaire agressive pour stimuler son économie. Cependant, ces politiques ont eu peu d’effet sur la sortie du cycle déflationniste, en raison d’un comportement « déflationniste » profondément enraciné dans le secteur privé.

Selon nous, il existe désormais une réelle possibilité que l’environnement inflationniste actuel permette au pays de sortir durablement de ce piège déflationniste. Nous pensons en effet que l’inflation au Japon persistera plus longtemps. Ce qui permettra à la Banque du Japon de poursuivre son processus graduel de normalisation des taux d’intérêt. Dans cet article, nous présentons trois facteurs clés qui soutiennent notre analyse.

Premièrement, les données montrent une persistance de la hausse des prix et une modification des anticipations d’inflation. L’inflation est restée nettement au-dessus de l’objectif de 2 % fixé par la politique monétaire pendant près de trois ans. Par ailleurs, dans un pays historiquement marqué par la stabilité des prix, la montée de l’inflation est en train de modifier les anticipations, tant du côté des entreprises que des ménages. Les enquêtes indiquent que les entreprises japonaises anticipent une inflation de 2,3 % sur les trois prochaines années, soit un niveau nettement supérieur à l’objectif officiel. Ces nouvelles pressions sur les prix et l’ancrage affaibli des anticipations plaident en faveur d’une inflation durable à moyen terme.

Deuxièmement, l’augmentation des salaires entraîne une amélioration du pouvoir d’achat des ménages, ce qui devrait soutenir la consommation et entretenir l’inflation. À la mi-2024, la croissance des salaires réels a commencé à se redresser grâce à l’accord du « Shuntō » — les négociations annuelles entre syndicats et dirigeants d’entreprise — qui a abouti à une hausse salariale moyenne de 5,1 %, la plus élevée depuis 33 ans. Cette année, les négociations devraient déboucher sur une hausse proche de 5,3 %. Cela implique une nouvelle amélioration du pouvoir d’achat des ménages, un soutien accru à la consommation, et une pression supplémentaire sur les prix. De plus, ces hausses salariales interviennent dans un contexte de pénurie de main-d’œuvre, ce qui augmente le transfert des coûts salariaux vers les prix à la consommation.

Troisièmement, le gouvernement a mis en place un programme budgétaire visant à stimuler davantage l’économie, avec pour effet induit une pression haussière sur les prix. Ce plan comprend un budget record équivalant à 735 milliards de dollars pour l’exercice fiscal 2025, ainsi qu’un plan de relance complémentaire d’environ 90 milliards de dollars. Les mesures incluent des aides directes aux familles à faible revenu, des subventions pour compenser la hausse des coûts de l’énergie et des services publics, ainsi qu’un relèvement du seuil de revenu annuel exonéré d’impôt pour encourager la participation au marché du travail. Ces mesures budgétaires expansionnistes devraient renforcer les tensions inflationnistes.

En résumé

L’inflation devrait rester supérieure à l’objectif de 2 % fixé par la politique monétaire jusqu’au début de 2026, soutenue par des pressions persistantes sur les prix, une évolution des anticipations inflationnistes, une hausse des salaires et un programme budgétaire gouvernemental de relance. Cela permettra à la Banque du Japon de poursuivre sa politique de normalisation progressive des taux d’intérêt, avec au moins une nouvelle hausse de 25 points de base prévue cette année.

D’après analyse QNB

L’article Le Japon est-il enfin sorti de son long « piège déflationniste » ? est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Kaïs Saïed insiste sur la nécessité de réformes financières et d’autosuffisance

08. April 2025 um 08:15

Le président de la République  Kaïs Saïed a reçu la ministre des Finances, Michket Slama Khaldi , au palais de Carthage dans la journée du lundi 7 avril 2025. 

Selon le communiqué de la présidence de la République, Kaïs Saïed a souligné la nécessité d’intensifier les efforts financiers pour lutter contre la corruption dans plusieurs institutions.

En outre, il a insisté sur l’autosuffisance comme réalité concrète et non comme simple slogan. Selon lui, une fiscalité équitable et la réduction des importations non essentielles sont cruciales pour atteindre l’équilibre financier. La recherche de nouveaux marchés pour les exportations est vitale. Enfin, il a affirmé que la Tunisie reste ouverte à la coopération internationale tout en défendant ses intérêts nationaux.

L’article Kaïs Saïed insiste sur la nécessité de réformes financières et d’autosuffisance est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Gestern — 07. April 2025Haupt-Feeds

L’encours des crédits à l’économie en hausse de 3,2% en février 2025

07. April 2025 um 20:13

L’encours des crédits à l’économie s’est inscrit en hausse graduelle au mois de février 2025, progressant de 3,2% (en glissement annuel) après avoir ralenti à 2,1% en janvier 2025. Ce renforcement a revêtu un caractère quasi-généralisé au niveau sectoriel selon la « Note sur les évolutions économiques et monétaires et perspectives de l’inflation » publiée, lundi, par la Banque centrale de Tunisie (BCT).

S’agissant des crédits aux professionnels, ils se sont accrus de 3,1% (en G.A) au mois de février 2025, après 2,2% le mois précédent.

Cette évolution a marqué tant les crédits d’exploitation que les crédits d’investissement. En effet, les crédits à court terme se sont accrus de 2,7% (en G.A) après 2,3% le mois précédent, tirés par la hausse des crédits à court terme accordés au secteur des services (2,7% contre 2,1% en janvier 2025) et à un moindre degré les crédits au secteur des industries (2,3% contre 1,9%).

En revanche, la hausse accélérée des crédits à court terme accordés au secteur agricole s’est relativement atténuée au mois de février 2025, à 6,5% après 8,4% un mois auparavant. Par ailleurs, les crédits professionnels à moyen et long terme se sont renforcés au mois de février 2025, augmentant de 3,7% après 1,9% un mois auparavant.

Cette évolution s’explique par l’accélération des crédits aux activités de services (5,5% contre 2,8% en janvier 2025) ainsi que de ceux accordés au secteur agricole (6,8% contre 5,8%). En revanche, les crédits des industries ont connu une contraction de 1,2% au mois de février 2025 après -0,8% le mois précédent.

Quant aux crédits aux particuliers, leur taux de croissance s’est accéléré pour atteindre 3,7% (en G.A.) au mois de février 2025 contre 1,7% le mois précédent, soutenu par l’augmentation des crédits logement (5,2%, en G.A., contre 0,5% en janvier 2025). En revanche, le rythme de progression de l’encours des crédits à la consommation a ralenti à 2,5% (en G.A.) au mois de février 2025 contre 3,7% un mois auparavant.

Avec TAP

L’article L’encours des crédits à l’économie en hausse de 3,2% en février 2025 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Le déficit courant s’est élargi à 1 654 MD, à fin février 2025 (BCT)

07. April 2025 um 19:37

Le déficit courant s’est élargi à 1 654 millions de dinars (MD) à fin février 2025 contre 113 MD un an auparavant, a annoncé la Banque Centrale de Tunisie (BCT), dans sa note sur les « Evolutions économiques et monétaires et perspectives de l’inflation », publiée lundi.

Hors énergie, la balance courante a dégagé, durant les deux premiers mois 2025, un excédent +191 MD, performance largement en deçà de celle enregistrée à fin février 2024, soit +1 710 MD.

Ceci est du, d’une part, à l’élargissement du déficit commercial, qui est passé de 3 803 MD, à fin février 2024, à 5 415 MD, sur l’ensemble des deux premiers mois de 2025 ; et d’autre part, de la baisse du l’excédent de la balance des services à +3 023 MD, à fin février 2025, contre +3 177 MD, un an auparavant.

Avec TAP

 

L’article Le déficit courant s’est élargi à 1 654 MD, à fin février 2025 (BCT) est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

BCT : Besoins en liquidité bancaire à 13 milliards de dinars en février 2025

07. April 2025 um 17:48

En février 2025, les besoins en liquidité des banques tunisiennes ont augmenté pour atteindre 13,001 milliards de dinars, soit une hausse par rapport aux 12,348 milliards de dinars du mois précédent, selon la Banque centrale de Tunisie (BCT). Cette augmentation est principalement due à l’effet restrictif du recours accru du Trésor au financement intérieur, notamment via les souscriptions en bons du Trésor à court terme, pour un montant total de 1,523 milliard de dinars.

Cependant, cet effet a été partiellement compensé par le remboursement de la dette intérieure en dinars (646 millions de dinars), le retour des billets et monnaies en circulation au système bancaire (193 millions de dinars), et les ventes nettes de devises à la BCT contre des dinars (61 millions de dinars). Le volume global de refinancement a atteint 13,018 milliards de dinars en moyenne en février 2025, contre 12,410 milliards le mois précédent, principalement en raison de l’augmentation des opérations principales de refinancement et des opérations à 6 mois.

Les opérations d’achat ferme de bons du Trésor ont diminué à 4,839 milliards de dinars en février 2025, après 5,179 milliards en janvier. Les opérations de refinancement à 1 mois ont continué à baisser, atteignant 308 millions de dinars. Le recours aux facilités à 24 heures s’est légèrement atténué, mais reste à des niveaux historiquement élevés. Les taux d’intérêt ont évolué avec stabilité, le taux moyen pondéré des opérations principales de refinancement s’établissant à 8,04% en février 2025.

L’article BCT : Besoins en liquidité bancaire à 13 milliards de dinars en février 2025 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Le ministre de l’Emploi effectue une visite de travail en Libye

07. April 2025 um 16:59

Le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Riadh Chaouad, entame à partir de ce lundi une visite de travail en Libye, dans le but de renforcer la coopération tuniso-libyenne dans le domaine de l’emploi et de la formation professionnelle.

Le programme de la visite comprend de nombreuses activités et visites de terrain, notamment la tenue des travaux du comité technique mixte entre les deux pays, pour examiner les moyens de renforcer davantage la coopération dans les domaines de la formation professionnelle, de l’emploi, de la mobilité de la main-d’œuvre entre les deux pays, de l’entrepreneuriat, de la formation des formateurs, de l’ingénierie de la formation et de l’échange d’expériences dans le domaine de la formation professionnelle.

Le ministre libyen de l’emploi et de la Réhabilitation, Ali Abed Ridha, a accueilli son homologue tunisien et la délégation l’accompagnant.

Avec TAP

L’article Le ministre de l’Emploi effectue une visite de travail en Libye est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Syndicat des pharmaciens conteste la condamnation dans l’affaire de la Rabta

07. April 2025 um 12:46

Le syndicat des pharmaciens d’officine de Tunisie (SPOT) a contesté le jugement rendu par la Cour d’appel de Tunis contre le pharmacien Raouf Jemaaï dans l’affaire du décès des nourrissons à l’hôpital public La Rabta, remontant à l’année 2019.

Dans un communiqué publié lundi, le SPOT a dénoncé ce qu’il considère comme une tentative de « blanchiment de l’échec du système de santé en transformant un pharmacien innocent en bouc émissaire », imputant la responsabilité de cette tragédie au ministère de la Santé en raison de « la négligence, de la mauvaise gestion et de l’absence de contrôle ».

Le syndicat a exprimé sa volonté de mener « toutes les formes de lutte juridique » pour défendre ses adhérents, estimant que le procès du pharmacien Raouf Jemaaï «a manqué des conditions minimales d’une enquête équitable et impartiale et a ignoré les conclusions d’un comité d’experts officiel désigné par les autorités publiques ».

La Cour d’appel de Tunis avait condamné tous les accusés dans l’affaire du décès des nourrissons à l’hôpital La Rabta, les condamnant chacun à huit mois de prison, avec une amende de 30 000 dinars pour chaque famille de victime.

Avec TAP

L’article Syndicat des pharmaciens conteste la condamnation dans l’affaire de la Rabta est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Les banques africaines face aux défis de la décennie 2025-2035

07. April 2025 um 12:25

Le Club des dirigeants de banques et établissements financiers d’Afrique, présidé par Habib KARAOULI, P-DG de CAP Bank, a tenu ses 36èmes Journées annuelles à Cotonou (Bénin), les 13-15 février 2025 sur un thème crucial et on ne peut plus d’actualité, à savoir : « Naviguer vers l’avenir : transformation digitale, résilience et durabilité des banques africaines face aux défis de la décennie 2025-2035 ».

Cet événement majeur a réuni plusieurs acteurs clés du secteur bancaire panafricain pour discuter des enjeux cruciaux et des opportunités qui se présentaient à l’horizon 2035.

Dans son mot d’ouverture des travaux, Monsieur Abdoulaye BIO TCHANE, ministre d’État chargé du Développement et de la Coordination de l’action gouvernementale du Bénin, a donné le ton en insistant sur le rôle crucial du financement structurant et inclusif dans la transformation économique de l’Afrique.

Il a également réaffirmé l’engagement du gouvernement béninois à soutenir les initiatives visant à renforcer la synergie entre les acteurs du secteur financier.

Selon le ministre d’Etat, cette rencontre représente une opportunité pour le Bénin de mettre en avant ses réformes du secteur financier et d’attirer de nouveaux investissements dans le cadre de la dynamisation de son économie.

Ngueto Tiraina YAMBAYE, directeur général du Fonds africain de garantie et de coopération Economique (FAGACE), co-organisateur de l’événement, a souligné que l’avenir du secteur bancaire africain repose sur une collaboration étroite entre les institutions financières, les gouvernements et les acteurs privés. Face aux défis complexes – qu’ils soient liés à la révolution numérique, aux incertitudes économiques mondiales ou aux impacts du changement climatique – l’union des forces est impérative pour repenser les modèles opérationnels.

A son tour, Habib KARAOULI, président du Club des dirigeants de banques et établissements financiers d’Afrique, a souligné l’importance de ces journées comme espace de réflexion, un cadre cohérent de formulation et de vérification d’hypothèses de travail, ainsi que de partage d’expériences de première main.

Les participants étant confrontés à des problématiques communes, Habib KARAOULI a insisté sur la nécessité de mutualiser les efforts à travers l’intelligence collective pour générer des réponses communes.

Bien que 2035 semble proche, le temps est à l’action pour adresser les aléas, ruptures et transitions, plaçant le secteur bancaire africain au centre des enjeux nécessitant une adaptation continue des modèles d’affaires.

Au final, l’objectif est de formuler des recommandations concrètes, convergentes vers l’intégration régionale.

En résumé et en référence au thème central de cette édition des journées annuelles, les trois intervenants ont mis en lumière plusieurs défis majeurs tels que :

  • Transformation digitale : Opportunité clé pour l’inclusion financière et l’innovation bancaire.
  • Résilience économique : Nécessité d’adapter les modèles économiques face aux crises successives et mutantes (COVID-19, inflation, instabilité géopolitique …).
  • Développement durable : Intégration des enjeux climatiques et sociaux dans les stratégies bancaires.

Engagements et perspectives

  • Collaboration renforcée entre banques, gouvernements et investisseurs pour garantir un secteur financier robuste et inclusif.
  • Renforcement des capacités et formation continue pour accompagner la transition numérique et environnementale.
  • Mise en place de mécanismes financiers innovants pour soutenir la croissance des PME/PMI/TPE et le financement des économies africaines.

 

La synthèse des travaux feront l’objet d’un numéro spécial des Cahiers du Club.

Par ailleurs, et en marge des journées, l’assemblée générale du Club a élu Dr. Ngueto Tiraina YAMBAYE, actuel DG du FAGACE depuis cinq ans, comme président. Dr. YAMBAYE, qui succède à Habib KARAOULI, est un économiste de formation, ancien ministre de l’Economie et de la Planification au Tchad, ancien du FMI de 1998 à 2008 avant d’occuper des postes de conseiller du chef du gouvernement et de la présidence du Tchad en charge des programmes économiques et financiers.

L’article Les banques africaines face aux défis de la décennie 2025-2035 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

L’Assemblée examine l’accord de prêt entre la Tunisie et l’AFD en faveur des PME

07. April 2025 um 11:38

L’Assemblée des représentants du peuple (ARP) a entamé, lundi 7 avril 2025, l’examen d’un projet de loi portant approbation de l’accord de prêt conclu le 25 juin 2024 entre la Tunisie et l’Agence française de développement (AFD). D’un montant de 80 millions d’euros (environ 270 millions de dinars), il vise à contribuer à la création d’une ligne de financement pour appuyer les Petites et moyennes entreprises (PME); et ce, afin de favoriser la relance économique.

Ce prêt est remboursable sur une période de 20 ans avec une période de grâce de cinq ans. Le taux d’intérêt sera identifié dans chaque opération de tirage. Sachant que le dernier tirage est prévu le 25 juin 2029. C’est ce que révèle le document du projet de loi publié sur le portail électronique de l’ARP.

La ligne sera gérée par la Banque centrale de Tunisie (BCT). Et ce, à travers la création d’une unité de gestion qui se chargera du suivi de l’exécution et du respect des articles de l’accord. De plus, elle favorisera l’octroi de crédits aux établissements financiers, à savoir les banques publiques et privées et les établissements de leasing.

L’objectif de cette ligne de financement est de favoriser la relance économique via l’appui des PME pour surmonter les impacts de la pandémie de Covid-19, à travers l’octroi des financements nécessaires. Il s’agit également de faciliter l’accès des PME aux sources de financement répondant à leurs besoins conjoncturels et d’investissement. Tout en tenant compte de leurs spécificités et de la nature de leur structure économique et financière.

Il s’agira donc de permettre aux banques et aux établissements de leasing d’obtenir des ressources financières de long terme et adéquates aux investissements, leur permettant ainsi d’accompagner les porteurs de projets.

En bénéficieront les PME opérant dans tous les secteurs économiques. A l’exception : des entreprises actives dans les secteurs du tourisme et de la promotion immobilières; ainsi que les sociétés dans lesquelles, l’Etat ou les entreprises publiques détiennent plus de 34% de son capital.

L’article L’Assemblée examine l’accord de prêt entre la Tunisie et l’AFD en faveur des PME est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Tunisie – Météo: temps pluvieux ce lundi 7 avril

07. April 2025 um 08:08

L’INM (Institut national de la météorologie) prévoit, pour ce lundi 7 avril 2025, un temps qui sera marqué par des passages nuageux et des pluies éparses sur le nord et le centre.

Les températures maximales seront comprises entre 17 et 21 degrés sur le nord, le centre et le sud-est, et entre 23 et 28 degrés ailleurs – pouvant atteindre les 33 degrés sur l’extrême sud.

L’article Tunisie – Météo: temps pluvieux ce lundi 7 avril est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

L’UGTT plaide pour faire bénéficier les employés de la banque de la loi 41-2024

06. April 2025 um 21:29

La Fédération générale des banques et des établissements financiers relevant de l’Union générale tunisienne du travail (UGTT) appelle le Conseil bancaire et financier (CBF) à ne pas exclure les employés de banque de bénéficier de l’application des dispositions du deuxième tiret de l’article 412 ter (nouveau) de la loi n°41 de 2024, portant sur la réduction des taux d’intérêt fixes sur les prêts.

Dans un communiqué, la Fédération demande à ouvrir un débat sérieux et responsable basé sur le respect des droits des employés du secteur bancaire et la préservation de leurs acquis.

Elle exprime son ressentiment face à la négligence des demandes des employés du secteur bancaire qui veulent bénéficier dudit avantage.

A noter que le CBF avait réaffirmé, le 27 mars 2025, l’engagement du secteur bancaire dans les orientations générales de l’État, rappelant que le taux de réponse sur les 86 mille demandes de révision du taux d’intérêt, conformément à la nouvelle législation en vigueur, reçues jusqu’au 25 mars 2025, a atteint 93 % pour les dossiers répondant aux conditions.

Les dispositions de 2ème tiret de l’article 412 Ter (nouveau) de la Loi n°2024-41 (code du commerce), relatif à la réduction des taux d’intérêt fixes appliqués aux crédits constituent des dispositions exécutoires d’office, qui tirent leur force contraignante du texte de la loi, a annoncé la Banque centrale de Tunisie (BCT), dans une note publiée le 23 janvier 2025.

L’Institut d’émission a estimé dans cette note, à l’attention des banques tunisiennes, inutile la publication d’un décret d’application, a appelé ces banques à respecter les nouvelles dispositions et à traiter les demandes présentées par les clients avec tout l’intérêt requis.

L’article L’UGTT plaide pour faire bénéficier les employés de la banque de la loi 41-2024 est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Kaïs Saïed promet la restauration du palais présidentiel de Bourguiba 

06. April 2025 um 21:07

« Les lobbies n’ont plus de place en Tunisie, seul le peuple tunisien exerce le pouvoir selon sa volonté et les lois qu’il a lui-même mises en place », a déclaré, le président de la République, Kaïs Saïed à Monastir.

S’exprimant à Monastir, dimanche 6 avril 2025, lors de la cérémonie de commémoration du 25e anniversaire du décès du leader Habib Bourguiba, le chef de l’Etat a souligné que « le peuple tunisien, qui s’était révolté contre ses oppresseurs, a été trahi par ceux qui ont perverti les objectifs de la Révolution et porté atteinte aux services publics ».

Par ailleurs, le chef de l’Etat a réitéré que l’exercice du pouvoir n’est pas un privilège, mais « une responsabilité sacrée qui repose sur une approche révolutionnaire en phase avec les aspirations du peuple, loin des solutions de compromis et des demi-mesures ».

Et le chef de l’Etat d’ajouter: « Nous avons besoin d’une véritable révolution législative qui rompt définitivement avec le passé, pour bâtir un État solide et l’assainir à partir de ses services publics ».

Dans un autre contexte, le président Saïed a évoqué un projet de restauration de l’ancien palais présidentiel de Monastir.

Avec TAP

L’article Kaïs Saïed promet la restauration du palais présidentiel de Bourguiba  est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Depuis Monastir, Saïed fustige une administration « entravée par des textes sur mesure »

06. April 2025 um 20:51

Dimanche 6 avril 2025, lors de sa visite à Monastir, le président de la République, Kaïs Saïed, a dénoncé « les dysfonctionnements de l’administration tunisienne », laquelle administration qu’il juge entravée par des « textes taillés sur mesure » à même de servir de prétexte à la persécution des citoyens.

En marge de la commémoration du 25e anniversaire de la mort de Habib Bourguiba, le chef de l’État a fustigé les obstacles bureaucratiques et la corruption, affirmant que de « nombreux diplômés tunisiens, pourtant compétents et innovants, se heurtent à un système rigide ».

Selon le président de la République, près de 80 000 requêtes concernant les conditions des travailleurs avaient été adressées à la présidence de la République, soulignant l’impact négatif de ces blocages sur la croissance économique.

Il a pointé du doigt les « mauvais choix » en matière d’éducation, sources d’un chômage massif, rendant toutefois hommage aux responsables de l’époque post-indépendance : « bien que détenteur d’un simple certificat d’études primaires, ceux-ci ont su bâtir l’État tunisien grâce à leur esprit combatif », a-t-il affirmé.

Le chef de l’Etat a insisté sur l’urgence d’agir rapidement pour servir le peuple et protéger la Tunisie, affirmant que le pays possède toutes les potentialités nécessaires pour créer des richesses et établir la justice sociale.

Il a également souligné le rôle crucial de médias libres, véritables porte-voix de la volonté populaire. « Les médias en Tunisie sont libres, et nous ne sommes pas les gardiens de la pensée. Mais nous voulons des médias libres, qui expriment la volonté du peuple tunisien », a-t-il lancé.

Avec TAP

L’article Depuis Monastir, Saïed fustige une administration « entravée par des textes sur mesure » est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

Il est impératif de changer le code des collectivités locales et mettre en place un nouveau système électoral ( Kaïs Saïed )

06. April 2025 um 17:25

L’Organisation des élections municipales nécessite la mise en place d’un nouveau code des collectivités locales et nouveau système électoral, a indiqué le chef de l’Etat, Kaïs Saïed.

Dans une déclaration aux médias en marge de la commémoration du 25e anniversaire du décès du premier président de la République tunisienne, Habib Bourguiba au Mausolée de la famille Bourguiba à Monastir, le président Saïed a ajouté qu’il faut tout d’abord modifier le code des collectivités locales qui constitue à lui seul un dossier de corruption vu que le premier texte qui date de 2015 et le deuxième adopté en 2017 avaient pour objectif de « diviser le pays en circonscriptions et d’affaiblir l’État Tunisien à travers les collectivités locales».

Et d’ajouter qu’un nouveau système électoral doit être mis en place afin de tenir l’élu responsable devant ses électeurs qui peuvent lui demander des comptes et lui retirer leur confiance conformément à la constitution, vu qu’il a été élu pour représenter sa circonscription que ce soit au niveau des conseils municipaux ou locaux, au parlement ou au conseil des régions et des districts.

Le président Saïed a souligné que le processus électoral ne doit pas se limiter à l’opération de vote le jour du scrutin, mais il faut une nouvelle vision de la relation entre citoyens et responsables.

Avec TAP

L’article Il est impératif de changer le code des collectivités locales et mettre en place un nouveau système électoral ( Kaïs Saïed ) est apparu en premier sur Leconomiste Maghrebin.

❌
❌