Normale Ansicht

Es gibt neue verfügbare Artikel. Klicken Sie, um die Seite zu aktualisieren.
Heute — 16. Oktober 2025Haupt-Feeds

Migration, jeunesse, énergies propres : ce que le pacte pour la Méditerranée apportera à la Tunisie

16. Oktober 2025 um 15:50

« Le nouveau pacte pour la Méditerranée offrira à la Tunisie des perspectives économiques et humaines renouvelées », a affirmé Dubravka Šuica, Commissaire européenne chargée de la Méditerranée, en réponse à une question de l’Agence TAP sur l’impact de cette initiative sur le pays.

Lors d’une conférence de presse tenue jeudi, au siège de la Commission européenne à Bruxelles, consacrée à l’annonce officielle du Nouveau pacte pour la Méditerranée, la Commissaire a mis en avant les opportunités multiples qu’ouvrira ce cadre de coopération pour la Tunisie.

Elle a souligné que ce pacte permettra de renforcer l’attractivité de la Tunisie pour les investissements étrangers, notamment dans les secteurs verts et technologiques, et d’améliorer les exportations tunisiennes grâce à la réduction de certaines barrières commerciales, ouvrant ainsi de nouveaux débouchés sur le marché européen.

La responsable européenne a, également, évoqué la mise en place de mécanismes de migration légale et de programmes de mobilité universitaire et de formation au profit de jeunes tunisiens, ajoutant que ces mécanismes vont de paire avec une coopération bilatérale et multipartite en matière de lutte contre la migration irrégulière.

“En tant que pays de l’espace méditerranéen, la Tunisie bénéficiera des termes de ce nouveau pacte, fruit de concertations intenses entre toutes les parties prenantes, et dont l’objectif principal est d’aboutir à des partenariats noués sur un pied d’égalité entre les pays concernés”, a-t-elle dit.

“Le pacte est le résultat de tout un processus de concertations approfondies et inclusives auxquelles ont participé un large éventail de parties prenantes, y compris des pays des deux rives, des États membres et des institutions de l’UE, des pays voisins de la région au sens large, ainsi que des représentants de la société civile, du secteur privé, du monde universitaire, des groupes de réflexion et des organisations culturelles et économiques”, a-t-elle insisté.

De son côté, la Haute Représentante de la Commission européenne, Kaja Kallas, a expliqué que  le nouveau pacte pour la Méditerranée repose sur les principes de copropriété, de cocréation et de responsabilité conjointe. Il adopte une approche concrète, centrée sur pas moins de 100  initiatives tangibles qui apportent une valeur ajoutée aux citoyens et aux économies de toutes les rives de la Méditerranée.

L’objectif principal est de créer des avantages mutuels, allant de la production d’énergie propre au déblocage d’investissements privés, en mobilisant des projets régionaux générateurs d’opportunités, avec une attention particulière portée aux jeunes, aux femmes et aux petites entreprises.

Selon elle, le pacte met l’accent sur les citoyens comme vecteur du changement, des connexions et de l’innovation. Il englobe des actions liées à l’enseignement supérieur, à la formation professionnelle, au développement des compétences et à l’emploi.

Elle a, dans ce sens, indiqué que le pacte prévoit la création d’une Université méditerranéenne pour relier les étudiants de toutes les rives de la Méditerranée, dans un écosystème  d’enseignement innovant permettant de renforcer la formation technique et professionnelle.

D’autre part, le pacte vise à construire des économies plus fortes, durables et intégrées à travers des actions visant à la moderniser les relations commerciales et d’investissement, à développer les énergies et technologies propres, a-t-elle déclaré.

La responsable européenne, a ajouté que l’économie bleue, l’agriculture, la connectivité numérique et les transports sont également au centre des initiatives et des actions de ce pacte.

Elle a annoncé, dans ce cadre, des projets phares comme T-MED, initiative transméditerranéenne sur les énergies renouvelables et technologies propres, et StartUp4Med seront lancés.

Par ailleurs, Kallas a souligné que la question de la sécurité, de la coopération militaire et de la gestion des flux migratoires est un autre axe majeur du pacte.

Des actions, a-t-elle enchaîné, sont prévues pour relever les défis communs en matière de sécurité et de stabilité dont notamment la mise en place d’une approche globale pour faire face au phénomène de la migration irrégulière incluant la gestion intégrée des frontières et la lutte contre le trafic de migrants, le lancement d’un forum régional sur la paix et la sécurité pour renforcer la coopération entre l’Union européenne et les pays du sud de la Méditerranée, avec une attention particulière à la promptitude et à la résilience face aux catastrophes.

La Haute Représentante de la Commission européenne a indiqué que le nouveau pacte pour le méditerrané est ouvert à l’engagement au-delà de la Méditerranée méridionale, incluant le Golfe, l’Afrique subsaharienne, les Balkans occidentaux et la Turquie créant ainsi un cadre élargi de collaboration régionale et de projets concrets.

A noter que selon un communiqué publié par la Commission européenne, le pacte est proposé pour approbation politique par l’UE et les partenaires du sud de la Méditerranée, en novembre 2025, à l’occasion du 30e anniversaire du processus de Barcelone.

Les initiatives proposées dans le cadre du pacte seront transposées dans un plan d’action spécifique, qui précisera les pays participants et les parties prenantes pour chaque initiative.

Le plan d’action initial est prévu pour le premier trimestre de 2026. Le Plan d’action sera un document évolutif auquel de nouvelles initiatives pourront s’ajouter au fil du temps. Les organisations régionales, la société civile et les organisations de jeunesse seront invitées à soutenir sa mise en œuvre, tandis que les institutions de l’UE seront régulièrement tenues informées de son déploiement.

L’article Migration, jeunesse, énergies propres : ce que le pacte pour la Méditerranée apportera à la Tunisie est apparu en premier sur WMC.

Béja : 85% d’avancement dans la saison des semis malgré un manque d’engrais

16. Oktober 2025 um 15:34

La saison des semis pour les grandes cultures dans le gouvernorat de Béja a atteint un taux d’avancement de 85%, a indiqué à l’Agence TAP, le président de l’Union de l’agriculture à Béja, Chokri Djebbi.

Dans ce cadre, il a ajouté que l’opération d’ensemencement a connu un manque d’approvisionnement en engrais, soit la fourniture de seulement 10% des besoins de la région estimés à 400 mille quintaux (super 45 et DAP).

S’agissant des semences sélectionnées, une quantité de 54 mille quintaux est déjà disponible, sachant qu’un quota de 10 mille quintaux est réservé à la région.

Pour rappel, 150 mille ha sont consacrés aux grandes cultures pour la saison agricole 2025-2026 et 62 mille ha aux légumineuses et à la culture de colza.

L’article Béja : 85% d’avancement dans la saison des semis malgré un manque d’engrais est apparu en premier sur WMC.

Jendouba : lancement de la saison de culture de la betterave à sucre pour relancer la production nationale

16. Oktober 2025 um 15:28

Le Chef de cabinet du ministre de l’Agriculture, des Ressources Hydrauliques et de la Pêche, Heykal Hachlaf, a annoncé jeudi à Bousalem le démarrage de la saison de culture de la betterave à sucre dans le gouvernorat de Jendouba, soulignant l’importance particulière de cette agriculture industrielle, qu’elle soit liée au soutien de la capacité du sol à produire ou en fournissant une partie des besoins en sucre et matières premières pour l’alimentation animale en plus des emplois permanents et saisonniers qu’elle fournit.

Il a fait remarquer, lors de sa présidence d’une journée d’information sur la réalité de la culture de la betterave à sucre et ses perspectives, abritée par le grand espace des grandes cultures de Bousalem, que la Tunisie possède toutes les capacités à même de lui permettre de développer cette agriculture et d’assurer le besoin en sucre de sa population.

Le démarrage a eu lieu dans le complexe agricole de Drona en présence du président de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’Artisanat, Samir Majoul, de plusieurs membres de la Chambre des représentants du peuple, des régions et des districts  le Président de l’Union Régionale d’Agriculture et de Pêche à Jendouba, et un certain nombre d’agriculteurs.

L’intervention présentée par la direction générale de la production agricole au ministère de l’agriculture a abordé l’importance de cette culture et ses relations avec le reste des systèmes agricoles, ainsi que la nécessité de maintenir son intégration dans le cycle agricole, soulignant que l’échec à atteindre les objectifs fixés pour le secteur et l’expansion des surfaces jusqu’à 4 500 hectares qui constitue la  capacité réelle de l’usine, font partie des problèmes qui nécessitent du travail., L’augmentation de la dette des agriculteurs, la vétusté  du réseau d’irrigation, les problèmes financiers de l’entreprise manufacturière et la non-adoption des hautes technologies sont tous des facteurs qui nécessitent des solutions qui assurent la durabilité, le développement et la stabilité du secteur.

L’entreprise a également exprimé sa volonté de sécuriser la saison à toutes les étapes, d’autant plus que le ministère de l’Agriculture s’est engagé à répondre aux besoins des zones qui doivent être approvisionnées en eau d’irrigation, ce qui constitue le principal obstacle à la production.

La production de la betterave à sucre a cessé au cours des deux dernières campagnes agricoles pour des raisons liées à l’eau d’irrigation et aux retards dans le paiement des cotisations de l’entreprise investisseuse.

L’article Jendouba : lancement de la saison de culture de la betterave à sucre pour relancer la production nationale est apparu en premier sur WMC.

FACE Tunisie ouvre un centre à la Médina pour promouvoir l’artisanat et l’autonomisation des femmes

16. Oktober 2025 um 14:57

La Fondation « Action contre l’exclusion » FACE Tunisie a inauguré jeudi, le centre « Excellence pour l’autonomisation » à la Médina de Tunis, qui a pour objectif de permettre aux femmes et aux jeunes d’exposer leurs produits artisanaux et de leur offrir des ateliers de formation professionnelle dans divers domaines.

La coordinatrice du projet, Ikbal Chebbi, a expliqué que cette initiative représente un village artisanal qui aspire à permettre aux femmes d’apprendre un métier et de valoriser le patrimoine immatériel, à l’instar de la création de couffins, de la broderie à la main, de la poterie, du tissage et de création de « zarbias » (tapis).

Elle a souligné que ce projet cible toutes les tranches d’âge, y compris les femmes retraitées et les jeunes femmes ambitieuses qui ont pu apprendre des métiers associés dans l’imaginaire collectif à des activités masculines, notamment les métiers du cuir et du cuivre.

Le centre comprend des espaces d’exposition des produits artisanaux et une salle numérique équipée d’ordinateurs et de tablettes électroniques modernes, permettant aux femmes et aux jeunes de développer leurs compétences numériques afin de commercialiser leurs produits en ligne.

Pour sa part, la présidente de la Fondation, Zahra Ben Nasr, a indiqué qu’environ un millier de femmes ont bénéficié de ce programme, un nombre susceptible d’augmenter, a-t-elle souligné invitant les personnes intéressées à visiter ce centre pour apprendre un métier ou découvrir le processus de fabrication des produits tunisiens.

Elle a souligné que ce centre aspire à préserver le patrimoine tunisien et à développer le tourisme, car la visite de ce centre permet de promouvoir l’artisanat tunisien qui représente notre patrimoine immatériel, ainsi que de transmettre les connaissances d’une génération à l’autre grâce à des cours de formation.

L’article FACE Tunisie ouvre un centre à la Médina pour promouvoir l’artisanat et l’autonomisation des femmes est apparu en premier sur WMC.

Tunisie : vaste campagne de nettoyage au site archéologique d’Oudhna pour préserver le patrimoine national

16. Oktober 2025 um 14:50

Une vaste campagne de nettoyage a été lancée récemment sur le site archéologique d’Oudhna, dans le cadre d’un programme national de préservation du patrimoine matériel et des monuments historiques, a indiqué l’Agence de mise en valeur du patrimoine et de promotion culturelle (AMVPPC).

Menée tout au long du mois d’octobre 2025, cette opération, à la fois environnementale et bénévole, poursuit plusieurs objectifs : entretenir les monuments, intégrer une dimension écologique dans leur sauvegarde et sensibiliser le public à la protection du patrimoine national.

Des bénévoles issus de plusieurs composantes de la société civile, notamment la section locale des Scouts tunisiens à Khlidia, l’association « Moubadiroun », la municipalité de Mohamedia et la Maison des jeunes de Khledia, ont participé activement au nettoyage des abords du site, à la collecte des déchets et à l’entretien des espaces verts.

cette campagne, qui vise à améliorer l’esthétique et l’accessibilité du site pour les visiteurs, sera étendue à d’autres monuments archéologiques à travers le pays durant le mois d’octobre, dans une logique participative et durable de valorisation du patrimoine tunisien.

L’article Tunisie : vaste campagne de nettoyage au site archéologique d’Oudhna pour préserver le patrimoine national est apparu en premier sur WMC.

Tunisie face aux crises mondiales : la BCT renforce la résilience du système financier et honore la dette extérieure

16. Oktober 2025 um 13:27

Le Gouverneur de la Banque Centrale de Tunisie (BCT), Fethi Zouheir Nouri a affirmé que la Tunisie a réussi à maintenir la stabilité de son économie nationale et à assurer la pérennité des équilibres financiers, malgré les défis liés aux fluctuations économiques internationales et à la hausse des prix mondiaux, et ce, en adoptant le principe de la responsabilité nationale et de l’autonomie.

Intervenant lors des travaux de la réunion des Gouverneurs des Banques Centrales et des Ministres des Finances de la région Moyen-Orient, Afrique du Nord, Afghanistan et Pakistan (MENAP), tenue en marge des Assemblées Annuelles du Groupe de la Banque Mondiale et du Fonds Monétaire International, du 14 au 18 octobre 2025, à Washington, Fethi Zouheir Nouri a précisé que face à une conjoncture complexe, le pays a choisi une voie difficile mais nécessaire, basée sur la responsabilité nationale, consciente que la stabilité durable ne peut être importée ou imposée de l’extérieur, mais qu’elle se construit avec patience de l’intérieur, à travers la discipline budgétaire, la cohérence des politiques publiques et le renforcement de la confiance entre les institutions.

Et de poursuivre que cette approche a permis à la Tunisie d’honorer d’importantes échéances au titre du service de la dette extérieure.

Le Gouverneur de la BCT a, également, souligné que la politique monétaire de l’institut de l’émission qui se caractérise par sa flexibilité et sa rigueur, a joué un rôle efficace dans l’ancrage des anticipations d’inflation et le maintien de la solidité du taux de change du dinar face aux principales devises étrangères. « L’amélioration de la notation souveraine de la Tunisie et la stabilité des réserves en devises, reflète la résilience du système financier et sa capacité à faire face aux crises », a-t-il noté.

Nouri a conclu que « les crises répétitives n’ont pas affaibli la Tunisie, mais l’ont rendue plus solide et plus immunisée ».

Par ailleurs, le Gouverneur de la BCT a, eu, mercredi, 15 octobre 2025, des rencontres avec le Directeur Général et Président du Conseil d’Administration du Fonds Monétaire Arabe, Dr Fahd Ben Mohamed Al Turki, le Gouverneur de la Banque Centrale des Comores, Dr. Younoussa Imani ainsi qu’un groupe d’investisseurs internationaux dans les obligations tunisiennes.

L’article Tunisie face aux crises mondiales : la BCT renforce la résilience du système financier et honore la dette extérieure est apparu en premier sur WMC.

ISBB Béja : première université tunisienne à obtenir les accréditations ASIIN et EQAS-FOOD Award

16. Oktober 2025 um 13:16

L’Institut supérieur de biotechnologie de Béja (ISBB) devient le premier établissement universitaire tunisien à obtenir simultanément l’accréditation académique de l’agence allemande ASIIN pour ses cycles de licence et de master, ainsi que la prestigieuse accréditation européenne EQAS-FOOD AWARD.

Cette double reconnaissance internationale ouvre également la voie à l’intégration de l’ISBB et de son établissement de tutelle, l’Université de Jendouba, au Global University Network of Excellence (AGUNE), un réseau mondial d’universités d’excellence.

L’adhésion à AGUNE permettra à l’Institut de bénéficier de collaborations accrues avec des universités et experts internationaux, de participer à des échanges académiques et de mise en réseau, et de renforcer ses standards d’enseignement et de recherche selon les normes mondiales les plus exigeantes. Cette distinction marque une étape majeure pour son affirmation en tant que pôle académique international de référence.

Fondé en 2012, l’ISBB forme près de 550 étudiants dans des domaines importants tels que le développement agricole, le contrôle et la qualité dans les industries agroalimentaires.

L’article ISBB Béja : première université tunisienne à obtenir les accréditations ASIIN et EQAS-FOOD Award est apparu en premier sur WMC.

Désarmement : la Tunisie plaide pour le multilatéralisme et l’usage pacifique de l’énergie nucléaire

16. Oktober 2025 um 13:09

La mission permanente de la Tunisie auprès des Nations unies à New York a appelé à débarrasser le Moyen-Orient des armes nucléaires et de toutes les armes de destruction massive, tout en rappelant le droit inaliénable des États à l’usage pacifique de l’énergie nucléaire.

Intervenant aux travaux de la Première Commission de l’Assemblée générale (Désarmement et sécurité internationale), la délégation tunisienne a plaidé pour un renforcement du multilatéralisme en vue de l’élimination totale des armes nucléaires et des ADM.

La mission de Tunisie a appelé à « investir dans la paix plutôt que dans la guerre et l’armement », à l’heure où les budgets consacrés au maintien de la paix et au développement durable sont en recul.

L’article Désarmement : la Tunisie plaide pour le multilatéralisme et l’usage pacifique de l’énergie nucléaire est apparu en premier sur WMC.

Change devises en dinar tunisien : Cours du 16 octobre 2025

16. Oktober 2025 um 13:03

Change devises en dinar tunisien. Cours d’achats et de vente.

MONNAIE SIGLE UNITE ACHAT VENTE
Dollar US USD 1 2.905 2.982
Euro EUR 1 3.373 3.451
Yen Japonais JPY 1000 19.025 19.742
Livre Sterling GBP 13 3.856 4.001
Franc Suisse CHF 10 35.888 37.430

L’article Change devises en dinar tunisien : Cours du 16 octobre 2025 est apparu en premier sur WMC.

Tunisie–Oman : vers la mise en œuvre conjointe de programmes de formation professionnelle et de coopération

16. Oktober 2025 um 12:56

L’accord sur la mise en œuvre des programmes de coopération et des accords conclus entre la Tunisie et le Sultanat d’Oman dans le domaine de l’emploi et de l’échange de compétences, la mise en œuvre des recommandations de la commission mixte tuniso-omanaise et l’achèvement des procédures de signature entre les deux parties du projet de protocole d’accord dans le domaine du travail entre le ministère tunisien de l’Emploi et de la Formation professionnelle et le ministère omanais été les principaux thèmes de la rencontre entre le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Riadh Chaoudh, et son homologue omanais, Mahad bin Said Bin Baawain.

Selon un communiqué publié jeudi par le ministère de l’Emploi, il a également été convenu d’accélérer la formation d’une équipe de travail conjointe afin de suivre la mise en œuvre des axes de coopération prévus par le programme exécutif de la formation professionnelle et de compléter les procédures nécessaires à la signature du protocole d’accord dans le domaine de l’emploi et de l’échange des compétences entre les deux pays avant la fin de l’année 2025.

Lors de la rencontre qui l’a réuni avec son homologue omanais Mahad bin Said Baawain, en marge des travaux de la sixième session de la Conférence islamique des ministres du travail des pays membres de l’Organisation de coopération islamique (OCI), qui se tient à Doha les 15 et 16 octobre, le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Riadh Chaoud, a présenté les orientations stratégiques du gouvernement tunisien dans le domaine de l’emploi, de la formation professionnelle, de l’entrepreneuriat et des initiatives collectives, exprimant la volonté du ministère de renforcer la coopération et le partenariat dans ce domaine.

Pour sa part, le ministre de l’emploi Omanais a exprimé sa profonde admiration pour l’expérience tunisienne dans le domaine de la formation professionnelle et de l’emploi..

L’article Tunisie–Oman : vers la mise en œuvre conjointe de programmes de formation professionnelle et de coopération est apparu en premier sur WMC.

Gabès : l’OIT réclame une structure de surveillance environnementale face aux impacts du GCT

16. Oktober 2025 um 12:52

La section régionale de l’Ordre des ingénieurs tunisiens (OIT) de Gabès a lancé un appel aux autorités compétentes pour la création d’une structure de surveillance environnementale pilotée par un comité scientifique pluridisciplinaire, afin de répondre aux impacts persistants du Groupe chimique tunisien (GCT) sur la santé publique et l’écosystème local.

Dans un communiqué publié sur sa page officielle Facebook, l’OIT de Gabès a insisté sur la nécessité d’adopter une approche globale, fondée sur des données scientifiques rigoureuses, intégrant les dimensions sanitaires, environnementales, sociales et économiques du dossier.

L’Ordre a également appelé à soutenir les projets de recherche et d’innovation liés à l’économie verte, ainsi que les initiatives visant à réhabiliter les terres affectées par la pollution industrielle. Il a réaffirmé son engagement à collaborer avec tous les acteurs concernés dans une démarche scientifique responsable, « au service de l’avenir de la région et dans l’intérêt des citoyens comme de l’environnement ».

Enfin, la section régionale a rappelé l’urgence de mettre en œuvre les décisions nationales antérieures concernant le GCT, préconisant notamment des alternatives techniques qui concilient protection de l’environnement, continuité de la production et préservation des emplois.

L’article Gabès : l’OIT réclame une structure de surveillance environnementale face aux impacts du GCT est apparu en premier sur WMC.

Tunisie : valorisation de la grenade avec le Festival de Testour en perspective de l’AOC

16. Oktober 2025 um 12:46

La neuvième édition du Festival de la Grenade se tiendra à Testour (gouvernorat de Béja) du 29 octobre au 2 novembre 2025. Cette manifestation vise à valoriser ce fruit emblématique en perspective de l’obtention prochaine du label Appellation d’origine contrôlée (AOC).

Organisé autour d’un programme mêlant culture, science et gastronomie, le festival entend affirmer le rôle de Testour comme pôle national de production de la grenade et haut lieu du patrimoine andalou.

L’événement s’ouvrira le 29 octobre par une cérémonie officielle, un salon de produits dérivés de la grenade, des colloques scientifiques et un spectacle artistique réunissant plusieurs figures de la scène tunisienne. Les journées suivantes seront marquées par des conférences sur les pratiques agricoles andalouses (30 octobre) et le patrimoine hydraulique mauresque (31 octobre, avec l’intervention du Dr. Ali Taïeb). Le 1er novembre, une activité culinaire intitulée « Cuisine du terroir » mettra en scène des plats traditionnels à base de grenade, préparés par des chefs tunisiens renommés. La clôture, le 2 novembre, sera ponctuée par des spectacles folkloriques.

La production nationale de grenade s’élève à 91 mille tonnes pour la campagne 2025, contre 102,9 mille tonnes l’année précédente. La superficie des vergers couvre 12,3 mille hectares, selon le Groupement interprofessionnel des fruits (GIFruits). Le gouvernorat de Gabès reste le premier producteur (21,5 % de la production nationale), suivi par Béja (15 mille tonnes), Nabeul (14 mille tonnes) et Kairouan (13,4 mille tonnes). La campagne d’exportation des variétés locales a débuté le 29 septembre 2025.

L’article Tunisie : valorisation de la grenade avec le Festival de Testour en perspective de l’AOC est apparu en premier sur WMC.

Gestern — 15. Oktober 2025Haupt-Feeds

DOSSIER | Campagne céréalière 2025 : des rendements en hausse et un espoir d’autosuffisance

15. Oktober 2025 um 11:40

CéréalesLa campagne céréalière 2025 en Tunisie affiche des indicateurs encourageants, tant en termes de qualité que de quantité. Mohamed Rjaïbia, vice-président de l’Union tunisienne de l’agriculture et de la pêche (UTAP), dresse un premier bilan et partage les perspectives de la filière. Entretien

Pourriez-vous nous dresser un bilan provisoire de la campagne céréalière 2025 à ce jour en particulier pour le blé dur, le blé tendre et l’orge ?

À la date du 31 août 2025, le volume de la collecte céréalière atteint 12 millions de quintaux, répartis comme suit : 66 % de blé dur, 25 % d’orge et 5 % de blé tendre.

Comment évaluez-vous les rendements par rapport à ceux des années précédentes, notamment en termes de qualité et de quantité ? Et à combien évaluez vous la récolte globale des céréales pour l’année en cours ?

Sur toutes les régions de production, on note une augmentation remarquable au niveau du rendement par rapport à ceux des années précédentes, avec une bonne qualité et des quantités considérables. La récolte globale des céréales pour l’année en cours est estimée à 20 millions de quintaux.

Quelles régions se sont distinguées cette année par leurs performances agricoles dans les cultures céréalières ?

Les régions qui se sont distinguées cette année par leurs performances agricoles dans les cultures céréalières sont notamment : Béja, Bizerte, Jendouba, Siliana et le Kef.

Les conditions climatiques ont-elles eu un impact significatif sur le déroulement de la campagne ? Si oui, dans quelle mesure ?

Dans notre pays, 95 % de la superficie dépend de la pluie. Ainsi, les conditions climatiques favorables ont eu un impact significatif sur le déroulement de la campagne, notamment dans toutes les régions de production.

Des contraintes techniques ou logistiques ont-elles affecté la récolte cette année, comme le manque d’intrants, les maladies, ou les capacités de stockage ?

La campagne a été marquée par le retard de la mise en place des entrants et des semences, ainsi que le manque de quantités nécessaires dans certaines régions productives. S’y ajoutent les prix élevés des pesticides.

Quant au stockage, c’est l’Office des céréales qui en assure la responsabilité. Ce dernier a pris toutes les mesures nécessaires pour garantir le stockage dans de bonnes conditions.

Comment les agriculteurs ont-ils perçu le soutien apporté par les institutions publiques et les centres de collecte durant cette campagne ?

Malgré quelques difficultés, le soutien apporté par les institutions publiques et les centres de collecte, à une certaine mesure, est toujours présent, selon les agriculteurs.

À l’échelle nationale, constate-t-on une tendance vers l’amélioration de l’autosuffisance en céréales ?

L’autosuffisance en céréales, et plus particulièrement en blé dur, reste l’objectif fondamental de tous les intervenants du secteur. Tous travaillent pour l’atteindre à moyen terme.

Quels ajustements ou priorités recommanderiez-vous pour préparer au mieux la campagne 2025/2026 

Pour bien préparer la prochaine campagne, il est nécessaire :

  • Que les conditions climatiques soient favorables ;
  • De bien financer la campagne ;
  • De mettre en place les entrants et les semences tôt ;
  • Et de garantir un accompagnement continu des agriculteurs pendant le retour de la campagne.

Entretien conduit par Amel Belhadj Ali

EN BREF

  • La collecte céréalière 2025 atteint 12 millions de quintaux à fin août.
  • La récolte totale est estimée à 20 millions de quintaux, en nette hausse.
  • Le blé dur représente 66 % de la production nationale.
  • Les régions du Nord dominent la campagne, portées par de bonnes pluies.
  • L’UTAP appelle à anticiper les intrants et renforcer l’accompagnement pour 2026.

L’article DOSSIER | Campagne céréalière 2025 : des rendements en hausse et un espoir d’autosuffisance est apparu en premier sur WMC.

Pétrole : l’Opep+ stimule la production, risque d’excédent en 2026

15. Oktober 2025 um 00:33

L’offre mondiale de pétrole devrait augmenter de 3 millions de barils par jour (bpj) en 2025, selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE), soit un chiffre supérieur aux 2,7 millions bpj initialement prévus. L’organisation met en garde contre un possible excédent en 2026, alors que la production continue d’augmenter et que la demande reste faible.

Une production soutenue par l’Opep+ et ses alliés

L’Opep+, regroupant l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés, a décidé de lever certaines réductions de production plus rapidement que prévu. Cette politique a contribué à injecter davantage de brut sur le marché, suscitant des inquiétudes concernant un excédent potentiel et exerçant une pression à la baisse sur les prix du pétrole.

L’AIE prévoit qu’en 2026, l’offre augmentera encore de 2,4 millions bpj, poursuivant ainsi la tendance d’un marché où l’offre croît plus rapidement que la demande.

Une demande mondiale modérée

La demande mondiale a été révisée à la baisse par l’AIE, à 710 000 bpj pour 2025, soit 30 000 bpj de moins que la prévision précédente. Cette révision tient compte d’un contexte économique plus difficile et d’une transition progressive vers des sources d’énergie renouvelables.

« La consommation de pétrole restera modérée pendant le reste de l’année 2025 et en 2026, ce qui entraînera des gains annuels prévus d’environ 700 000 bpj pour les deux années », précise l’AIE dans son rapport mensuel.

L’organisation note que ces prévisions se situent dans la partie inférieure de la fourchette du secteur, reflétant un ralentissement de la croissance de la consommation, en partie lié à l’électrification des transports et aux contraintes macroéconomiques.

Divergences avec les perspectives de l’Opep

L’AIE s’attend à une transition énergétique plus rapide, tandis que l’Opep maintient ses perspectives de demande pour cette année. Cette divergence souligne les incertitudes sur le rythme de la consommation et la vitesse à laquelle le marché mondial s’adaptera aux nouvelles sources d’énergie.

L’article Pétrole : l’Opep+ stimule la production, risque d’excédent en 2026 est apparu en premier sur WMC.

Ältere BeiträgeHaupt-Feeds

Bourse de Tunis : le TUNINDEX termine quasi stable à 12 346 points, TUNISIE LEASING en forte hausse

14. Oktober 2025 um 17:20

Le marché boursier a terminé la séance de mardi proche de l’équilibre (-0,03 %) à 12346 points, dans un modeste volume de 4,7 millions de dinars (MD), d’après l’analyse quotidienne de l’intermédiaire en bourse Tunisie Valeurs.

Analyse des valeurs :

Le titre TUNISIE LEASING & FACTORING s’est offert la palme des hausses. L’action du leader du secteur du leasing en Tunisie s’est envolée de 6% à 32,840 dinars. La valeur a drainé des échanges de 352 mille dinars sur la séance.

Après une longue période d’hibernation en bourse, le titre SIAME a retrouvé des couleurs. L’action du spécialiste des appareillages électriques s’est adjugée une embellie de 4,7% à 2,240 dinars. La valeur a été échangée à hauteur de 8 mille dinars, seulement, sur la séance.

Le titre STIP a affiché la moins bonne performance de la séance. L’action de l’unique producteur de pneus en Tunisie a reculé de -3,4% à 3,100 dinars, sans mobiliser de flux.

Le titre ATB a figuré parmi les plus fortes baisses de la séance. L’action de la filiale du groupe ARAB BANK a abandonné -1,5% à 3,350 dinars. La valeur a brassé un volume relativement limité de 137 mille dinars sur la séance.

SFBT a été la valeur la plus convoitée par les investisseurs sur la séance. L’action du champion national des boissons gazeuses et alcoolisées a terminé la séance en territoire positif (+0,8% à 12,840 dinars), en alimentant le marché avec des capitaux de 1,4 MD.

L’article Bourse de Tunis : le TUNINDEX termine quasi stable à 12 346 points, TUNISIE LEASING en forte hausse est apparu en premier sur WMC.

Tunisia Investment Authority : nouvelles stratégies pour renforcer l’écosystème d’investissement et le secteur des data centers

14. Oktober 2025 um 17:10

La Tunisia Investment Authority (TIA) a réaffirme, mardi, son engagement “à faciliter l’émergence d’un écosystème favorable à l’investissement, en Tunisie, en s’appuyant sur des partenariats public-privé inspirants et des niches à fort potentiel comme les data centers”, et ce, lors de sa 22ème session du Conseil stratégique, organisée mardi.

Selon un communiqué, publié par la TIA, cette session s’est focalisée sur deux principaux thématiques, à savoir « Le rôle du secteur privé dans l’élaboration des réformes et législations », et « L’analyse des opportunités d’investissement dans les data centers ».

Exposant l’expérience de Dubaï, la directrice principale du département de Plaidoyer politique à la Chambre de commerce de Dubaï, Nadin Chami, a présenté, à cette occasion, les mécanismes de collaboration public-privé mis en place, soulignant l’importance d’une implication structurée des entreprises dans l’élaboration des politiques publiques.

La responsable a fait savoir, dans ce cadre, que 107 textes législatifs ont été révisés, à Dubaï, en 2024, avec un taux d’acceptation de 58% des propositions formulées par les entreprises ; outre la réalisation d’études ciblées (coût de la gouvernance des entreprises familiales, protection des mineurs, soutien aux entrepreneurs nationaux, etc.) ; la coordination avec 17 organismes gouvernementaux…

D’après la TIA, “ce modèle inspirant ouvre la voie à une meilleure intégration du secteur privé tunisien dans la conception des réformes”.

La deuxième partie de la session a été consacrée à une veille stratégique sur les data centers, réalisée par l’équipe de la TIA sur la base de données sectorielles et d’analyses comparatives internationales.

Faisant état d’une accélération des investissements, au niveau mondial, avec des montants investis multipliés par vingt depuis 2016, les participants à cette rencontre ont recommandé de moderniser le cadre juridique sur la protection des données, de développer les énergies renouvelables pour alimenter les data centers, de renforcer la connectivité internationale par de nouveaux câbles sous-marins, et de créer une zone économique spéciale dédiée au cloud et aux data centers. L’objectif est de renforcer l’attractivité de la Tunisie dans ce secteur.

L’article Tunisia Investment Authority : nouvelles stratégies pour renforcer l’écosystème d’investissement et le secteur des data centers est apparu en premier sur WMC.

Tunisie à Kampala : participation à la réunion ministérielle du Mouvement des Non-Alignés 2025

14. Oktober 2025 um 17:01

La Tunisie participe à la réunion ministérielle du Mouvement des Non-Alignés qui se tiendra à Kampala, en Ouganda, les 15 et 16 octobre courant, sous le slogan « Approfondir la coopération pour une prospérité mondiale partagée ».

Le ministre des Affaires étrangères, de la migration et des Tunisiens à l’étranger, Mohamed Ali Nafti, conduira la délégation tunisienne participant à cette réunion, mandaté par le président de la République, Kais Saied.

Le département des Affaires étrangères précise, dans un communiqué publié mardi, que cette réunion sera l’occasion d’examiner les progrès réalisés dans la mise en œuvre des résultats du 19e Sommet des chefs d’État et de gouvernement du Mouvement des non-alignés, tenu à Kampala, en juin dernier, du 15 au 20..

Elle permettra également de discuter des moyens de relever les défis mondiaux communs auxquels sont confrontés les pays du Sud et des solutions garantissant le développement durable pour tous.

Elle va, en outre, permettre d’élaborer une nouvelle vision pour renforcer le multilatéralisme, la coopération et la solidarité internationale, indique le communiqué.

Le ministère précise encore que cette participation représente une nouvelle occasion de rappeler les principes de Bandung et de Belgrade, qui reposent sur le renforcement des fondements de l’indépendance, de la souveraineté, du respect mutuel, de la non-ingérence dans les affaires des autres États et de la coopération internationale équitable pour faire face aux défis politiques et économiques actuels, soulignant que ceux-ci sont « l’une des constantes de la politique étrangère de la Tunisie ».

Nafti tiendra, en marge de cette réunion ministérielle, des rencontres avec nombre de ses homologues afin de renforcer la concertation, examiner les moyens de promouvoir la coopération bilatérale et nouer de nouveaux partenariats, notamment au niveau des organisations régionales et internationales.

L’article Tunisie à Kampala : participation à la réunion ministérielle du Mouvement des Non-Alignés 2025 est apparu en premier sur WMC.

Tunis : présentation de l’ouvrage “La Conquête de la Palestine” par le Pr Rachad Antonius à Beït al-Hikma

14. Oktober 2025 um 16:56

Le Pr canadien Rachad Antonius présentera son dernier ouvrage ”La Conquête de la Palestine: une guerre de cent ans”, le lundi prochain 20 octobre, au Palais de l’Académie tunisienne des sciences, des lettres et des arts, Beït al-Hikma, à Carthage-Hannibal, à Tunis.

”La Conquête de la Palestine” est un essai paru au mois d’août 2024, aux éditions Écosociété, une maison d’édition indépendante basée À Montréal au Canada.  Fondée en 1992 par un groupe de militants indépendants faisant le pari sur la circulation des idées, Écosociété est membre de l’Association nationale des éditeurs de livres (ANEL) et de l’Alliance internationale des éditeurs indépendants.

Dans cet ouvrage, l’auteur et sociologue analyse l’histoire du conflit dans les territoires palestiniens occupés depuis plus de cent ans : de la déclaration de Balfour jusqu’à la guerre contre Gaza déclenchée en octobre 2023. « Pour comprendre l’horreur de Gaza, il faut rappeler l’histoire de la mainmise graduelle du mouvement sioniste sur la terre de Palestine et remettre les pendules à l’heure, écrit l’auteur sur le site de son éditeur.

Selon le Pr Antonius : « La conquête de la Palestine nous permet de jeter un regard différent de celui véhiculé par les grands médias et les élites politiques occidentales…». La présentation de son ouvrage à Beït al-Hikma sera suivie d’une séance débat avec Rachad Antonius, professeur titulaire retraité du département de sociologie de l’Université du Québec à Montréal.

Cet évènement intervient suite à la signature du plan de paix, ce lundi 13 octobre, à Charm Cheikh, en Egypte, et la déclaration pour garantir la fin de la guerre à Gaza qui était assiégée pendant près de deux ans. Cette nouvelle page dans l’histoire de la région devra permettre d’ouvrir le débat chez les académiciens autour des issues possibles du conflit dans les territoires palestiniens occupés.

Résumé de ”La Conquête de la Palestine : une guerre de cent ans” :

« Car le conflit israélo-palestinien n’a pas commencé avec l’attaque du Hamas du 7 octobre. Pour comprendre ce qui s’est passé ce jour-là, et ce qui a suivi, il faut prendre en considération tout ce qui a précédé cette date fatidique. Rachad Antonius présente la conquête de la Palestine à partir de trois moments structurants : la Déclaration Balfour et le Mandat britannique (1917-1922), la création de l’Etat d’Israël (1947-1949) et les accords d’Oslo (1993-1995). Il aborde ensuite des questions délicates qui ont été exacerbées depuis la guerre de Gaza. L’opposition au projet sioniste est-elle une forme d’antisémitisme ? Quelle est la place de la violence de part et d’autre dans le conflit ? Pourquoi les divers plans de paix ont-ils échoué?

Le droit international peut-il indiquer une voie à suivre pour une solution pacifique et équitable ? Quelle est la responsabilité des pays occidentaux à l’égard de la situation au Proche-Orient ? La conquête de la Palestine nous permet de jeter un regard différent de celui véhiculé par les grands médias et les élites politiques occidentales. Seul un renversement de cette dynamique de conquête permettra d’en arriver à une solution durable et d’éviter des catastrophes encore plus coûteuses, tant pour les Palestiniens que pour les Israéliens. »

« Rachad Antonius est Professeur associé au département de sociologie de l’UQAM. Il a été Professeur titulaire de sociologie à l’Université du Québec à Montréal jusqu’à sa retraite en décembre 2020. Il a une formation en sociologie (Ph.D., UQAM) et en mathématiques (M.Sc., Université du Manitoba), peut-on lire sur le site de l’Institut d’études internationales de Montréal (IEIM-UQAM).

Il est également membre associé du CELAT – UQAM, Centre interuniversitaire d’études sur les lettres, les arts et les traditions.  Il est l’auteur de plusieurs ouvrages sur les méthodes quantitatives appliquées aux sciences humaines.

Ses recherches récentes ont porté sur la définition théorique des notions de minorités et de majorités, sur le conflit israélo-palestinien, sur les rapports à la terre et à l’eau dans l’agriculture libanaise, sur les minorités arabes au Québec et enfin sur certains aspects idéologiques dans l’islam politique.

Des publications antérieures ont porté, sur la représentation des Arabes et des musulmans dans les médias québécois, sur les relations ethniques au Québec, sur le racisme et les discriminations, sur la mesure des inégalités, sur les conflits politiques au Proche-Orient, sur les sociétés arabes contemporaines et en particulier sur les révoltes arabes, sur les rapports État/société civile dans le monde arabe et sur la société rurale égyptienne.

Il a travaillé avec des ONG de développement dans le monde arabe et a été consultant pour l’ONU, l’UNICEF, et d’autres agences internationales ou canadiennes. Il a souvent été invité à commenter l’actualité locale ou internationale dans les médias écrits ou électroniques, et il est actif comme personne-ressource dans les milieux de la solidarité ».

L’article Tunis : présentation de l’ouvrage “La Conquête de la Palestine” par le Pr Rachad Antonius à Beït al-Hikma est apparu en premier sur WMC.

Afrique : l’économie circulaire pourrait générer 546 milliards de dollars et 11 millions d’emplois d’ici 2030

14. Oktober 2025 um 16:50

La réunion annuelle de l’Alliance africaine pour l’économie circulaire (AAEC) a ouvert ses travaux, mardi, à Addis-Abeba, sous le thème “Alignement continental pour la transformation vers l’économie circulaire en Afrique”.

Organisée en partenariat avec le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), cette rencontre rassemble un large éventail de parties prenantes, notamment des représentants de gouvernements africains, d’organisations régionales, des acteurs du secteur privé, des investisseurs ainsi que des partenaires régionaux et internationaux du développement.

Cette réunion vise à instaurer une approche continentale “cohésive” en matière d’économie circulaire en alignant et harmonisant les initiatives et politiques nationales déjà existantes mais souvent fragmentées, a déclaré Charles Nyandiga, responsable des affaires environnementales au PNUD, à l’ouverture des travaux.

Selon lui, cette fragmentation limite la capacité des pays africains à accéder à des marchés régionaux intégrés et à réaliser des économies d’échelle. Ce conclave, a-t-il dit, constitue une occasion privilégiée pour discuter des moyens à même de mobiliser les financements nécessaires et identifier les opportunités d’investissement afin d’accélérer la transition vers un modèle d’économie circulaire en Afrique.

Pour Bonmwa Fwangkwal, responsable de programme au sein de l’AAEC, cette rencontre favorisera la coopération Sud-Sud, permettant aux pays membres de partager leurs expériences, de mettre en avant des partenariats impactantes et de collaborer pour promouvoir des solutions d’économie circulaire à travers le continent.

Harmoniser les politiques avec le plan d’action continental pour l’économie circulaire 

Cette réunion, a-t-elle dit, entend harmoniser les politiques et les priorités nationales avec le Plan d’action continental pour l’économie circulaire (CEAP) pour 2024-2034, récemment lancé par la Commission de l’Union africain, avec pour objectif de transformer les économies africaines vers un modèle plus durable, en réduisant les déchets et en réutilisant les ressources.
Ce plan constitue une feuille de route continentale pour la promotion de solutions d’économie circulaire, en mettant l’accent sur l’importance de l’intégration régionale et de la collaboration multipartite.

Bonmwa Fwangkwal a appelé à une adhésion plus large des pays africains, y compris de la Tunisie, à l’Alliance, qui ne regroupe encore que 21 des 54 pays du continent.

Créée en 2016, lors du Forum économique mondial sur l’Afrique à Kigali (Rwanda), l’Alliance africaine pour l’économie circulaire est une coalition dirigée par les gouvernements africains, fondée par le Rwanda, le Nigéria et l’Afrique du Sud, avec un Secrétariat basé à la Banque africaine de développement (BAD). Sa mission est de stimuler la transformation du continent vers un modèle économique circulaire générateur de croissance, d’emplois et d’effets positifs sur l’environnement, en développant l’écosystème africain de la circularité et en exploitant les opportunités offertes par ce modèle de développement.

L’alliance a identifié cinq domaines prioritaires, appelés les « 5 Paris Gagnants », dans lesquels l’économie circulaire peut générer d’importants bénéfices économiques, sociaux et environnementaux, à savoir les systèmes alimentaires, les emballages, l’environnement bâti, la mode et le textile, ainsi que l’électronique.

Selon la BAD, la transition vers l’économie circulaire pourrait générer 546 milliards de dollars d’opportunités de marché et créer 11 millions d’emplois en Afrique d’ici 2030.

Le secteur de la gestion des déchets, quant à lui, représente à lui seul une opportunité de marché estimée à 21,7 milliards de dollars en 2024 sur le continent, selon Research and Markets, une société spécialisée dans les études et analyses de marché à l’échelle mondiale.

L’article Afrique : l’économie circulaire pourrait générer 546 milliards de dollars et 11 millions d’emplois d’ici 2030 est apparu en premier sur WMC.

❌
❌