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Gestern — 18. Dezember 2024Haupt-Feeds

La Tunisie et l’abolition de la peine de mort : un engagement progressif

18. Dezember 2024 um 13:47

La Tunisie a voté en faveur de la résolution de l‘Assemblée générale des Nations unies appelant à l’arrêt de l’application de la peine de mort. Un total de 130 pays ont voté en faveur de la résolution, contre 32 pays opposés, et 22 pays qui se sont abstenus. Il est à noter que l’Assemblée générale des Nations unies a adopté cette résolution pour la première fois en 2007, avec l’approbation de 104 pays, l’opposition de 54 pays et l’abstention de 29 pays.

Le soutien à cette résolution concernant la peine de mort a augmenté lors des votes suivants à l’Assemblée générale, le dernier ayant eu lieu en 2022, lorsque 125 pays ont voté en sa faveur, contre 37 pays opposés, et 22 pays qui se sont abstenus de voter. La Mauritanie et la Libye se sont abstenues de voter. Cette fois, le Maroc et l’Algérie ont voté en faveur de cette résolution.

Retour sur l’approche de la Tunisie concernant la peine capitale

La Tunisie a adopté une position ambivalente sur la question de la peine de mort, marquée par une absence d’exécutions depuis 1991 et un moratoire de fait qui persiste depuis plus de trois décennies. Toutefois, cette position a été récemment influencée par les déclarations du président Kaïs Saïed, qui a exprimé son opposition à l’abolition immédiate de la peine capitale.

Un moratoire de fait : l’absence d’exécutions depuis 1991

Bien que la peine de mort reste inscrite dans le Code pénal tunisien, la Tunisie n’a pas procédé à une exécution depuis 1991. En 2006, la Tunisie a adopté de fait un moratoire sur la peine de mort, une position qu’elle maintient jusqu’à aujourd’hui. Cette décision s’inscrit dans un contexte de respect des droits humains et de réformes progressistes menées dans les années 2000. Ce moratoire a été reconduit de manière tacite au fil des années, avec plusieurs actions montrant l’engagement de la Tunisie sur la scène internationale en faveur de l’abolition de la peine capitale. En 2015, la Tunisie a d’ailleurs voté en faveur de la résolution des Nations unies appelant à un moratoire mondial sur la peine de mort, confirmant ainsi son engagement vers l’abolition progressive.

La position sous la présidence de Kaïs Saïed

Depuis son élection en 2019, le président Kaïs Saïed a exprimé une position plus conservatrice sur le sujet. Bien qu’il ait réaffirmé le moratoire de fait sur les exécutions, il a également défendu l’idée que la peine de mort reste légale dans le système juridique tunisien. En 2020, lors d’un discours, Kaïs Saïed a souligné qu’il était nécessaire de respecter les lois et les décisions du peuple, sans engager de réforme immédiate pour l’abolition de cette peine capitale. Il a insisté sur le fait que, bien que la peine de mort n’ait pas été appliquée depuis des années, il était important de conserver la possibilité légale de son application.

 

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Peine capitale : le Maroc change de position

18. Dezember 2024 um 11:08

Le Maroc a marqué un tournant historique en approuvant la résolution de l’Assemblée générale des Nations unies appelant à un moratoire sur la peine capitale. Ce changement intervient après 17 ans d’abstention systématique lors des votes sur cette résolution.

Lors de cette session, 130 pays ont soutenu la résolution concernant la peine capitale; tandis que 32 États s’y sont opposés et 22 autres ont choisi de s’abstenir.

Historique de la résolution sur la peine de mort à l’ONU

Pour rappel, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté cette résolution pour la première fois en 2007. À l’époque, 104 pays ont apporté leur appui; tandis que 54 États s’y opposaient et 29 s’abstenaient. Depuis, de nombreux États ont renforcé leur soutien à cette initiative. Ainsi, en 2022, 125 pays ont voté en faveur; alors que 37 États exprimaient leur opposition et 22 s’abstenaient. Jusqu’à récemment, le Maroc comptait parmi les pays qui s’abstenaient de soutenir cette mesure.

Un pas vers l’abolition de la peine capitale

Le ministre marocain de la Justice, Abdelatif Ouahbi, avait annoncé cette décision quelques jours auparavant. Il a expliqué que cette démarche reflète l’engagement du Maroc à s’aligner sur les tendances mondiales visant à abolir la peine de mort.

Dans un discours adressé à la Chambre des représentants, M. Ouahbi a précisé que le Maroc n’avait pas appliqué la peine capitale depuis 1993. Il a également signalé que les tribunaux marocains ont condamné 88 personnes à la peine de mort.

Conditions des condamnés à mort au Maroc

Les autorités marocaines détiennent les condamnés à mort dans des sections spéciales des prisons. Elles les maintiennent en vie dans ces sections, sauf si une grâce royale ou une commutation de peine leur est accordée.

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L’OACA célèbre un record inédit à l’Aéroport Tunis-Carthage

18. Dezember 2024 um 11:07

L’Office de l’aviation civile et des aéroports (OACA) a annoncé que l’Aéroport Tunis-Carthage a accueilli un nombre record de 7 millions de passagers en 2024.

L’OACA attribue ce succès aux efforts conjoints de toutes les parties prenantes qui ont œuvré activement au bon fonctionnement de l’aéroport.

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Les banques islamiques : des profits sans intérêts, mythe ou réalité?

18. Dezember 2024 um 10:45

Tant de chiffres interpellent l’observateur du secteur de la finance islamique dans le monde. Qu’on en juge : en 2022, la valeur des actifs financiers gérés dans le monde selon les principes islamiques s’élevait à quelque 4 500 milliards de dollars et devrait atteindre 6 700 milliards de dollars d’ici 2027. C’est ce que révèle un rapport publié cette année par l’Observatoire de la finance islamique d’Espagne (SCIEF – Casa Árabe).

Plus de 70 % de ces actifs sont gérés par des banques islamiques, présentes dans 77 pays. La plupart des actifs financiers islamiques sont concentrés dans les pays membres du Conseil de coopération du Golfe (53,60 %), suivis par l’Asie du Sud-Est (23,30 %), le Moyen-Orient et l’Asie du Sud (18,60 %). L’Afrique et l’Europe apparaissent également, mais avec une part du total des actifs de 2,7 % et 1,7 %, respectivement.

Décryptage des chiffres.

Rejet de l’usure : un principe partagé

Le rejet de l’usure et du taux d’intérêt excessif n’est pas l’apanage des finances islamiques. Cette pratique est également prônée par d’autres religions et cultures, notamment la culture judéo-chrétienne. C’est ce qu’on peut lire dans un article intitulé « Comment les banques islamiques gagnent de l’argent sans percevoir d’intérêts« , publié sur le site de la version française de la BBC, qui cite plusieurs spécialistes en la matière.

L’article défend deux thèses principales :

  1. Le rejet de l’usure, considérée comme un sacrilège et un interdit absolu, n’est pas une pratique unique à l’Islam.
  2. Les banques islamiques génèrent de l’argent et des bénéfices sans recourir à l’usure.

Pour la première idée, l’article mentionne les propos de Celia De Anca, professeure de finance islamique à l’université IE (Espagne). Elle explique que le rejet de l’intérêt n’est pas propre à la culture islamique, mais qu’il trouve également des racines communes avec l’Occident.

« Dans les traditions judéo-chrétiennes et islamiques, l’intérêt était interdit. Et dans des pays comme l’Espagne et la France, il existe encore des lois contre l’usure. L’usure est un intérêt excessif. Dans les trois traditions du Livre, l’intérêt excessif a toujours été interdit. La question est de savoir ce qui est excessif. Pour l’Islam, tout intérêt est déjà excessif. Par conséquent, tous sont interdits », explique-t-elle à BBC Mundo.

Mme De Anca ajoute que, dans la tradition occidentale, l’interdiction des intérêts a également existé, avant d’être modelée au fil des années et incorporée dans des lois anti-usure encore en vigueur dans de nombreuses régions du monde.

La finance islamique : un ancrage dans l’économie réelle

En outre, la finance islamique cherche à s’assurer que les bénéfices proviennent d’activités liées à l’économie réelle.

« La finance islamique repose sur la conviction que l’argent n’a pas de valeur en soi. Ce n’est qu’un moyen d’échanger des biens et des services qui ont une valeur », indique la Banque d’Angleterre sur son site web.
« En d’autres termes, il ne devrait pas être possible de gagner de l’argent avec de l’argent. Cela signifie que, dans la mesure du possible, il faut éviter de payer ou de recevoir des intérêts », ajoute-t-elle.

Elle souligne également que le rejet de l’intérêt était présent dans les écrits d’importantes figures de la théologie chrétienne, comme saint Thomas d’Aquin. Elle rappelle que la culture islamique rejette également le fait que l’argent ne provient pas de l’économie réelle et condamne la spéculation et la réalisation de profits sans effort ni travail.

Une banque islamique : comment ça fonctionne?

Les principes des transactions bancaires islamiques s’appliquent aussi bien aux entreprises qu’aux particuliers. Par exemple, un compte d’épargne dans une banque islamique ne génère pas d’intérêts, mais permet de partager les bénéfices des investissements réalisés par la banque.

Pour les prêts immobiliers, plusieurs modèles existent :

  • Crédit-bail : la banque achète la propriété et la loue à la personne jusqu’au remboursement total.
  • Partenariat : la banque et l’acheteur acquièrent ensemble la maison. L’acheteur paie un loyer à la banque et devient progressivement le propriétaire.
  • Revente avec marge : la banque achète la maison et la revend à l’acheteur avec une marge bénéficiaire.

Ce dernier modèle est parfois compliqué dans les pays occidentaux en raison de la double imposition. Toutefois, des ajustements fiscaux, comme au Royaume-Uni, permettent d’éviter ce problème en considérant la banque comme un simple intermédiaire.

Selon l’experte, la finance islamique moderne a commencé à se développer dans les années 1950 et 1960 avec des initiatives au Pakistan et en Égypte. Cependant, c’est surtout à partir des années 1970, avec le boom pétrolier, qu’elle a pris de l’ampleur, répondant à une demande croissante.

L’usure dans la littérature, l’histoire et le Coran

Le thème de l’usure traverse la littérature, l’histoire et les écrits religieux, où elle est largement condamnée.

En littérature, le personnage de l’usurier est bien connu. Dans Le Marchand de Venise de William Shakespeare, Shylock, un riche usurier juif, prête de l’argent à des taux exorbitants et se montre acharné dans le recouvrement de ses créances. À la fin de la pièce, son avidité le mène à la ruine : le juge de Venise lui confisque tous ses biens.

En histoire, en Tunisie au XIXᵉ siècle, le général Ahmed Zarrouk, figure emblématique de la cruauté et de l’injustice, imposa aux tribus du Sahel des pillages, des massacres et des dettes usuraires. Les tribus, incapables de rembourser dans des délais irréalistes, perdaient leurs terres et leurs biens au profit des usuriers.

Dans le Coran, l’usure est un interdit absolu. Ainsi, dans la sourate Al-Baqara, versets 278-279, il est dit :

« Ô vous qui avez cru ! Craignez Allah et renoncez au reliquat de l’intérêt usuraire, si vous êtes vraiment croyants. Et si vous ne le faites pas, attendez-vous à une guerre de la part d’Allah et de Son Messager. Et si vous vous repentez, vous aurez vos capitaux. Vous ne léserez personne et vous ne serez point lésés. »

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2034, une modeste proposition » : Un théâtre qui déconstruit les pouvoirs

17. Dezember 2024 um 12:00
En l’année 2034, une femme se découvre au cœur d’une entreprise révolutionnaire : l’organisation d’un festival d’un type nouveau, épaulée par une équipe déterminée et ambitieuse. Ce sont les Journées pornographiques de Carthage. Ce festival s’avère être le déclencheur d’une série de transformations profondes au sein de la société, évoluant en marge du regard d’une classe politique en déclin. Tel est, entre autres, le synopsis de la pièce de théâtre 2034, une modeste proposition, une mise en scène signée Moncef Zahrouni. L’économiste maghrébin a assisté à la représentation du 14 décembre 2024 et s’est entretenu avec le metteur en scène.
Comment pourriez-vous nous présenter 2034, une modeste proposition ?
2034, une modeste proposition est une pièce de théâtre humoristique, une comédie qui s’inscrit dans la tradition du pamphlet. Elle s’inspire de l’héritage de Voltaire et de Jonathan Swift, le titre étant un clin d’œil à un pamphlet de Swift, écrivain irlandais du XVIIIe siècle. Nous avons voulu nous inscrire dans cette tradition du pamphlet, car en Tunisie, ce genre d’humour satirique est rarement exploré dans le cadre de la comédie. Pour moi, c’est un défi, car la comédie n’est pas vraiment mon domaine de prédilection en tant qu’écrivain. Nous avons donc décidé de créer cette satire politique futuriste. Elle aborde la Tunisie d’aujourd’hui en imaginant un futur où un festival bouleverse le pays et où une révolution féministe, menée par une femme, prend forme.
Puisqu’il s’agit d’une comédie, de nombreux metteurs en scène et réalisateurs présentent leurs œuvres sous ce genre. Dans votre pièce, vous critiquez même la célèbre sitcom Chouffli Hal. Quelles sont les spécificités de votre comédie ?
Lorsque nous avons commencé à travailler sur cette pièce, nous nous sommes interrogés sur les raisons et les mécanismes du rire. Il existe un rire naturel et un rire culturel. Par exemple, tout enfant, peu importe sa culture, rira lorsqu’une personne glisse sur une peau de banane. De même, un rire universel est provoqué par des situations comme celles que l’on trouve dans les films de Charlie Chaplin, ou encore le rire provoqué par un pet. Ce type de rire est naturel. Mais il y a aussi le rire culturel, lié aux références partagées, qui nous permet de rire ensemble.
Nous avons étudié les différentes techniques du rire et constaté qu’il en existe une quarantaine, voire une cinquantaine. Nous avons répertorié ces techniques dans un fichier Excel et analysé des productions tunisiennes, des films, des feuilletons et des pièces de théâtre. En Tunisie, trois techniques dominent : le sarcasme, qui parfois frôle l’intimidation ou le harcèlement et n’est pas le type d’humour que nous apprécions ; la caricature ; et le jeu de mots. Nous avons décidé de dépasser ces habitudes et d’explorer d’autres méthodes. Par exemple, le rire visuel, une forme moins utilisée en Tunisie.
Aujourd’hui, avec les nouvelles techniques, doit-on adapter ses œuvres pour satisfaire le public ?
Je n’aime pas ce type de rire. J’aime l’expression « être fort avec les forts et faible avec les faibles ». Notre pièce est politique, de gauche, et nous avons voulu revendiquer un rire de gauche. Pourquoi, en général, rit-on des personnes marginalisées, des plus vulnérables, ou des minorités ? Nous avons choisi d’inverser cette tendance et de rire des puissants, des riches, des aristocrates. Ainsi, notre comédie de gauche vise à démolir les statues du pouvoir.
Peut-on considérer cette pièce comme une dystopie ?
Oui, en quelque sorte. Dans le pamphlet, nous proposons une idée surréaliste qui, à première vue, pourrait résoudre tous les problèmes actuels de la Tunisie, qu’ils soient économiques, sociaux ou culturels. Cependant, au fil de la pièce, il devient évident que cette solution absurde ne pourra pas sauver le pays. Cette idée est peut-être née dans un climat de désespoir et de nihilisme, comme le dit une expression anglaise : « desperate times, desperate measures » (en période désespérée, des mesures désespérées). On pourrait donc la considérer comme une dystopie.
En parlant de sexe et de pornographie, que souhaitez-vous exprimer ?
Au départ, nous voulions contrer une idée souvent véhiculée par l’Occident : la révolution sexuelle comme solution aux problèmes de la Tunisie. Nous pensons que c’est une fausse idée. Ce qui peut réellement résoudre les problèmes, c’est une révolution culturelle, à savoir, l’éducation. L’idée de la pièce est de montrer que la révolution sexuelle n’a de sens que si elle s’accompagne d’une révolution intellectuelle et éducative.
Quels ont été les critères pour choisir l’actrice principale, Fatma Felhi ?
Fatma et moi nous connaissons depuis longtemps. L’année dernière, elle a vu mon film, et après la projection, elle m’a dit qu’elle aimait mon univers et voulait collaborer. J’ai alors proposé : « J’ai une modeste proposition pour toi. » Nous avons lu le texte ensemble, elle a aimé et a accepté le défi. J’étais ravi de l’avoir à mes côtés pour ce projet.
Fatma est une comédienne exceptionnelle, athlétique et spartiate. Son jeu, sa voix, et la technicité qu’elle a développée au fil des années en travaillant avec des metteurs en scène de renom, comme Ezzedine Gannoun, ont fait d’elle un choix naturel pour ce rôle. Bien que seulement deux personnages soient visibles sur scène, une quarantaine de personnes ont œuvré en coulisses pour assurer le succès de cette pièce.

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Khaled Dabbabi : « la démocratie n’est pas un héritage occidental exclusif »

17. Dezember 2024 um 08:00

Le 14 décembre 2024, le Parlement sud-coréen a voté une motion de destitution contre le président Yoon Suk-yeol, en réponse à sa tentative d’imposer la loi martiale le 3 décembre. Cet événement a mis en lumière l’importance des institutions et de la Constitution dans la préservation de la démocratie. Analyse de Khaled Dabbabi, enseignant-chercheur en droit public et sciences politiques.

Un exemple d’efficacité démocratique : quand la démocratie triomphe

Selon Khaled Dabbabi, enseignant-chercheur en droit public et sciences politiques, la gestion rapide de cette crise démontre l’efficacité des mécanismes constitutionnels sud-coréens. Cette réponse remet également en question des idées reçues sur la lenteur inhérente aux transitions démocratiques dans d’autres contextes.

Les mythes de la démocratie occidentale et de la lenteur démocratique

Dabbabi souligne que la destitution de Yoon Suk-yeol brise deux idées préconçues : la démocratie comme invention exclusivement occidentale et le caractère nécessairement long du processus démocratique. L’exemple sud-coréen prouve qu’une démocratie solide peut émerger rapidement lorsque les bases nécessaires sont correctement posées.

Une leçon pour les sociétés ancrées dans le passé

Pour Dabbabi, certaines sociétés restent enfermées dans des conceptions dépassées, valorisant un État aux aspirations spirituelles plutôt qu’un projet politique axé sur les droits civiques et les réalités modernes. L’expérience sud-coréenne illustre qu’un État de droit et une démocratie fonctionnelle peuvent être construits en peu de temps, à condition d’un engagement ferme de la part des citoyens et des dirigeants.

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Crise de l’huile d’olive : le syndicat des agriculteurs tire la sonnette d’alarme

16. Dezember 2024 um 16:24

Midani Dhaoui, président du Syndicat tunisien des agriculteurs, a déclaré dans l’émission Midi Show, ce lundi 16 décembre 2024, que son organisation soutient toute action qui contribue à l’amélioration du secteur, notamment en ce qui concerne la filière huile d’olive.

L’intervenant a souligné que le secteur fait face à des difficultés liées à la fixation des prix et à la pression sur la production en raison des coûts élevés et du manque de clarté concernant le soutien au secteur. Il a affirmé que le discours des autorités et leur appel à trouver des solutions urgentes pour la crise de l’huile d’olive « sont en totale contradiction avec la réalité vécue par le syndicat des agriculteurs sur le terrain ». Bien au contraire, selon ses propos, la situation devient de plus en plus complexe et les prix continuent de baisser jour après jour.

Justice pour les agriculteurs

Le syndicat avait déjà demandé qu’une quantité d’huile d’olive soit réservée au marché intérieur, via des mécanismes à établir par l’État. Il a déclaré : « Nous ne sommes pas favorables à une augmentation des prix qui alourdirait le fardeau des consommateurs tunisiens, mais nous demandons justice pour les agriculteurs. »

Dans ce cadre, « en tant que producteurs, nous n’accepterons pas un prix de 12 dinars le litre d’huile d’olive, car ce prix représente une perte pour les agriculteurs. Nous n’accepterons rien en dessous de 15 dinars », a-t-il dit.

Une critique des solutions actuelles

Concernant le stockage, l’invité a estimé que cette mesure ne profite qu’aux huileries, mais ne constitue pas une solution pour les agriculteurs qui ont besoin de liquidités pour rembourser leurs dettes et se préparer pour la prochaine saison. Selon lui, « la seule solution est de fournir un financement immédiat. »

Appel à réorienter les subventions

Midani Dhaoui a également appelé le gouvernement à réorienter les subventions allouées aux huiles végétales importées vers l’huile d’olive. Cela permettrait aux consommateurs tunisiens de profiter de la récolte nationale, tout en soutenant les agriculteurs tunisiens au lieu des agriculteurs étrangers.

Des coûts élevés pour les agriculteurs

Il a souligné que la chute des prix affecte exclusivement les agriculteurs, en raison des coûts élevés liés à l’entretien des oliviers, qui nécessitent désormais une irrigation alors qu’ils étaient autrefois cultivés en sec.

Il a révélé que le taux de récolte des olives à l’échelle nationale n’atteint que 30 %, les agriculteurs hésitant à récolter à cause des prix bas. Ils préfèrent attendre une éventuelle augmentation des prix, mais cette attente a entraîné une nouvelle baisse des prix.

Un secteur incertain et inquiet

« Tout le secteur est dans l’attente et l’hésitation, que ce soit pour la récolte, le pressage ou l’exportation. Il n’y a pas de vision claire cette saison », a déclaré le syndicaliste. Il a ajouté que le retard dans la récolte nuira à tous les aspects du secteur, car cela affectera l’arbre lui-même et, par conséquent, la saison suivante. De plus, les huileries feront face à un encombrement massif qui entraînera une accumulation des olives, affectant ainsi la qualité et la valeur de l’huile d’olive tunisienne sur les marchés mondiaux.

Rôle limité de l’État concernant l’huile d’olive

M. Midani estime que l’Office national de l’huile (ONH) est exclu du processus par volonté de l’État, qui a laissé le secteur aux mains des acteurs privés. Ainsi, cet organisme ne peut plus aujourd’hui trouver des solutions ou jouer un rôle de régulation.

Il a déclaré : « L’Office de l’huile n’est pas en mesure d’absorber une récolte d’un million sept cent mille tonnes d’olives et une production de 340 000 tonnes d’huile. » Il a reconnu que le secteur privé a contribué à faire connaître l’huile d’olive tunisienne dans le monde. Ce qui a eu un impact positif sur le secteur en Tunisie.

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Cancer / Santé : la CNAM annonce une prise en charge intégrale

16. Dezember 2024 um 12:12

Depuis août 2024, la Caisse nationale d’assurance maladie (CNAM) prend en charge intégralement le protocole de radiothérapie. Et dès 2025, elle couvrira 100 % des interventions chirurgicales liées au cancer. Karim Romdhani, directeur du régime de base à la CNAM, a annoncé cette mesure lors de son intervention sur la Radio nationale.

Cette avancée s’inscrit dans une série de réformes visant à renforcer la couverture santé des assurés sociaux. M. Romdhani a précisé qu’en 2021, la CNAM a révisé les plafonds de remboursement pour certaines pathologies, avec des augmentations ou la suppression de ces plafonds pour des maladies chroniques telles que le cancer et les maladies de la prostate. Ces mesures visent à offrir une couverture plus large et plus efficace aux citoyens.

Négociations en cours avec les pharmaciens privés

En parallèle, la CNAM mène des négociations avec les pharmaciens du secteur privé, dont le contrat arrive à échéance le 31 décembre 2024. D’ailleurs, le Syndicat des pharmaciens d’officine de Tunisie (SPOT) a exprimé ses préoccupations. Et ce, soulignant qu’aucun accord n’a encore été trouvé pour le renouvellement de cet accord crucial.

Selon M. Romdhani, la CNAM maintient une relation strictement contractuelle avec les pharmaciens. Et il est impératif d’atteindre un consensus afin d’assurer une meilleure qualité de service aux assurés sociaux.

Obstacles juridiques à l’importation des médicaments

Enfin, un obstacle majeur reste l’importation de certains médicaments, notamment ceux destinés aux malades du cancer. Salem Riahi, directeur central de la surveillance médicale à la CNAM, a expliqué que la loi empêche l’importation de certains traitements non autorisés en Tunisie. Cette situation oblige à obtenir une décision judiciaire ou une dérogation spéciale, ainsi qu’une autorisation d’importation délivrée par le ministère de la Santé. Ce qui entraîne des délais supplémentaires pour la mise à disposition des traitements auprès des patients.

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Neji Jalloul annonce renoncer aux voyages à l’étranger

16. Dezember 2024 um 10:15

L’ancien ministre et homme politique Neji Jalloul a annoncé, dans un post Facebook publié dimanche 15 décembre 2024, sa décision de ne plus voyager à l’étranger. Il évoque des « désagréments » qu’il aurait subis lors de son dernier déplacement en Malaisie.

Dans ce message, Neji Jalloul a rapporté avoir dû faire face à une série de contrôles « inhabituels » et « prolongés ». Il aurait notamment mentionné une consultation de plus de deux heures à l‘aéroport avant son embarquement, suivie d’une autre procédure similaire à son retour en Tunisie. Ces pratiques, qu’il dit ne pas comprendre, l’auraient conduit à exprimer son mécontentement en décidant de mettre un terme à ses voyages internationaux.

Il  a précisé que cette décision, prise à titre de protestation, ne concerne pas uniquement les voyages personnels, mais également les déplacements professionnels, lui qui se rend régulièrement à des séminaires et des conférences scientifiques. Toutefois, M. Jalloul aurait affirmé que cette initiative ne remettrait pas en cause son engagement politique, qu’il entend poursuivre dans un cadre pacifique et institutionnel, conformément aux garanties constitutionnelles.

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Vers une meilleure coopération hydrique entre l’Algérie, la Tunisie et la Libye

14. Dezember 2024 um 13:03

L’Algérie, la Tunisie et la Libye ont ratifié une convention visant à établir un mécanisme de concertation pour la gestion des eaux souterraines partagées dans le Sahara septentrional, un premier pas vers une coopération trilatérale renforcée. Ce mécanisme a pour objectif de garantir une gestion équitable et durable de l’un des plus grands aquifères fossiles au monde, qui s’étend sous le désert du Sahara et couvre une superficie de plus d’un million de kilomètres carrés répartis entre ces trois pays.

Selon le site algérien ElMoudjahid, le réservoir d’eau douce concerné, principalement situé en Algérie (67% de la nappe), se déverse dans le golfe de Gabès, avec un flux allant de l’Algérie vers la Tunisie et la Libye. L’initiative vise à établir une coordination régionale pour gérer cette ressource vitale de manière durable. Le mécanisme couvre les aquifères « Continental intercalaire » et « Complexe terminal », essentiels pour la région.

Les objectifs du mécanisme de concertation

L’objectif principal du mécanisme est d’assurer une gestion commune de ces ressources en eau. La coopération tripartite permettra d’intensifier les échanges d’informations et de promouvoir des recherches conjointes pour mieux comprendre les enjeux liés à la qualité et à la quantité de l’eau. Cela inclut la mise en place de systèmes de surveillance efficaces pour protéger les nappes phréatiques et leurs zones de recharge contre la pollution et d’autres menaces potentielles.

Un défi majeur pour la coopération

Dans une déclaration au site algérien  ElMoudjahid, le Dr Nadjib Drioueche, chercheur en science et génie de l’environnement, a souligné l’importance de cette convention dans la gestion de cette ressource hydrique stratégique. Selon lui, cette nappe souterraine, partagée par les trois pays, représente un défi majeur. « Le mécanisme de concertation vise à garantir une gestion équitable de ces aquifères qui couvrent plus d’un million de kilomètres carrés. Avec 67% de la nappe en Algérie, ce réservoir d’eau douce se déverse dans le golfe de Gabès, et son flux suit un parcours de l’Algérie vers la Tunisie et la Libye », a expliqué Drioueche. Il insiste sur l’importance d’une coopération régionale approfondie pour assurer la durabilité de cette ressource et protéger les zones de recharge contre toute forme de menace ou de pollution.

Renforcement de la coopération et de la stabilité régionale

L’accord marque une forte volonté politique des trois pays de renforcer leur coopération et d’ouvrir la voie à de nouvelles opportunités de partenariats gagnant-gagnant. Cette coopération est vue comme un levier important pour la stabilité régionale, la sécurité alimentaire et hydrique, et le développement économique des trois nations.

Prochain sommet trilatéral et perspectives d’avenir

Un second sommet tripartite se tiendra prochainement à Tripoli, avec l’objectif d’approfondir cette coopération, d’encourager le développement économique des trois pays et de surmonter les défis actuels. Ce sommet marquera également un tournant dans les relations maghrébines, visant à revitaliser l’union maghrébine et à aborder les défis multidimensionnels de la région.

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Mourad Bouache, l’inventeur de l’IA en langue arabe

14. Dezember 2024 um 10:14

Le site algérien al24news.com a consacré un article au chercheur algérien, Mourad Bouache, figure incontournable de l’IA dans le monde arabe. Ledit article fait ressortir que cette compétence algérienne a su imposer un contenu arabe fiable pour l’intelligence artificielle, en proposant la langue et le contenu arabes dans une spécialité devenue incontournable par les temps qui courent.

Pour toutes ces raisons, nous avons jugé nécessaire de revenir sur le parcours d’une compétence arabe et algérienne en l’occurrence venant affirmer que le contenu et langue arabe ont leur place dans l’univers de l’intelligence artificielle.

Originaire de Cherchell ( commune de la wilaya de Tipaza en Algérie, située à 100 km à l’ouest d’Alger), Mourad Bouache a su se faire une place parmi les figures incontournables de l’innovation technologique mondiale.

Après des études à l’Institut Inelec de Boumerdès, il a poursuivi ses recherches dans des universités de renom aux États-Unis, notamment l’Université d’Urbana-Champaign, avant de travailler pour des entreprises prestigieuses de la Silicon Valley, telles que Yahoo et Intel. Il a marqué l’histoire en développant la première plateforme arabe d’IA générative, « Nojoom.AI ».

Une passion innée

Le goût de Mourad Bouache pour l’informatique remonte à son enfance. À cinq ans, la lecture obsessionnelle d’un livre sur les ordinateurs, reçu en récompense scolaire, a éveillé sa fascination pour le domaine. Ce moment clé l’a conduit à un parcours universitaire remarquable, d’abord en France, puis aux États-Unis, où il a enseigné et collaboré sur des projets avant-gardistes en IA.

Des contributions majeures à Yahoo et Intel

Chez Yahoo, Mourad Bouache a dirigé le premier département d’IA en 2013, développant des outils exploitant les données de centaines de millions d’utilisateurs. Il a également introduit des mécanismes révolutionnaires dans la liaison CPU-GPU, jetant les bases de l’apprentissage profond. Plus tard, il a travaillé sur des projets en IA, Internet des objets et villes intelligentes avant de rejoindre Intel, puis Meta en 2024.

Un modèle d’IA au service du monde arabe

En 2023, il a lancé « Najm.AI », rapidement transformée en « Nojoom.AI », une plateforme innovante destinée à fournir des informations fiables en arabe. Ce projet s’inscrit dans une démarche de correction des biais présents dans les services d’IA existants, souvent dépendants de sources occidentales.

Une plateforme ancrée dans la culture arabe

Lancée en 2024, pendant le mois de Ramadan, Nojoom.AI s’appuie sur des sources arabes soigneusement sélectionnées pour offrir deux services principaux : « Al-Thuraya », un assistant conversationnel et d’analyse d’images, et « Suhail », un moteur de recherche académique. Le choix du mois de Ramadan et du nom de la plateforme, inspirés par l’observation des étoiles à Béni Abbès, traduit un attachement profond à la culture arabe et islamique.

Un appel à la création de contenu arabe

Pour Mourad Bouache, l’amélioration des services d’IA en arabe passe par une production accrue de contenu diversifié et de qualité. Il souligne que 75 % du contenu en arabe en ligne provient de seulement deux pays. L’ambition de Nojoom est non seulement de devenir un outil technologique de pointe, mais aussi un espace de préservation et de valorisation de la culture arabe.

Des services étoilés pour divers secteurs

En plus des fonctionnalités actuelles, Mourad Bouache envisage de développer de nouveaux services spécialisés dans des domaines comme la médecine, l’économie et la recherche scientifique. Chaque service portera le nom d’une étoile, renforçant l’image lumineuse de Nojoom comme un repère de créativité et d’excellence dans l’univers de l’IA générative.

Un objectif mondial pour l’Algérie

Le Dr Bouache aspire à faire de Nojoom une référence mondiale, tout en plaçant l’Algérie au cœur de la révolution technologique arabe. À travers cette initiative, il entend bâtir un pont entre l’innovation et la richesse culturelle, afin de positionner l’IA arabe comme un acteur influent dans le paysage technologique mondial.

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Industrie 4.0 : 24% des dirigeants sont résistants au changement

13. Dezember 2024 um 18:04

Dans le cadre du projet « Emploi 4 Youth », EY Tunisie, Novation City et l’ONUDI ont dévoilé la deuxième édition du baromètre Industrie 4.0, offrant un éclairage sur les progrès et les défis de la transformation numérique dans l’industrie tunisienne.

L’enquête, qui a impliqué 203 dirigeants et cadres de divers secteurs, a permis d’observer l’évolution de la situation entre 2022 et 2024.

Les résultats montrent que la prise de conscience de l’importance de l’industrie 4.0 est en forte progression. En 2024, 38 % des entreprises tunisiennes sont en discussion sur une stratégie industrie 4.0, contre 30 % en 2022. Mais seulement 5 % des entreprises ont finalisé leur stratégie et 14 % en sont à la phase de mise en œuvre, un recul par rapport aux 21% enregistrés en 2022.

Digitalisation des processus : des progrès limités

Bien que la collecte des données digitales ait connu une amélioration, l’intégration et l’automatisation restent un défi pour de nombreuses entreprises. En 2024, seules 15 % des entreprises disposent de processus intégrés, contre 28 % en 2022. Ce chiffre met en lumière la lente adoption des technologies avancées au sein des entreprises tunisiennes.

Investissements insuffisants pour une transformation complète

En termes d’investissements, 56 % des entreprises affirment consacrer moins de 100 000 dinars à leur transformation numérique. Ce faible niveau d’investissement freine l’adoption de technologies telles que l’Internet des objets (IoT) et l’intelligence artificielle, essentielles pour la transition vers l’industrie 4.0.

Les obstacles à la transformation : coûts et résistance au changement

Les principaux obstacles à la transformation digitale sont le coût élevé des investissements (39 % des répondants) et la résistance au changement (24 %). Ces freins restent significatifs, mais l’intérêt pour l’excellence opérationnelle et l’efficacité de production montre que la transition vers l’Industrie 4.0 demeure une priorité pour beaucoup d’entreprises.

Des déclarations clés sur l’avenir de l’industrie 4.0

Amira Jamoussi, associée business consulting chez EY Tunisie, a déclaré que l’accélération de la réglementation carbone avait poussé certains industriels à privilégier des solutions écologiques plutôt que technologiques. Toutefois, elle estime que l’industrie 5.0 pourrait permettre d’allier ces deux dimensions, en mettant la technologie au service de la durabilité et d’environnements plus humains.

Anas Rochdi, directeur Innovation chez Novation City, a souligné que l’émergence de technologies telles que l’intelligence artificielle générative révolutionnait déjà les usages industriels, offrant de nouvelles opportunités pour les entreprises tunisiennes.

Appel à l’action : renforcer l’accompagnement pour la transformation vers l’industrie 4.0

Les résultats du baromètre indiquent qu’il est crucial de renforcer les efforts d’accompagnement des industriels pour les aider à surmonter les défis de la transformation numérique. La coopération entre les secteurs public et privé est essentielle pour soutenir cette évolution, à travers des investissements ciblés et le développement de compétences adaptées.

Des perspectives encourageantes : la durabilité en émergence

Le baromètre révèle également un début de sensibilisation aux enjeux environnementaux dans le cadre de la transformation numérique. Bien que la gestion des déchets et des émissions de CO₂ ne soit citée comme priorité que par 8% des répondants, cette donnée témoigne d’une prise de conscience croissante de l’importance de la durabilité dans les stratégies de transformation numérique.

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Le divorce et ses conséquences : 600 000 enfants impactés en Tunisie

13. Dezember 2024 um 16:49

La juge chercheuse au Centre d’études juridiques et judiciaires du ministère de la Justice, Rawene Ben Regaya, a affirmé, dans une déclaration à Mosaïque FM, ce vendredi 13 décembre 2024, que le nombre d’« enfants du divorce » en Tunisie a atteint 600 000 cas, entre janvier 2023 et décembre 2024.

Elle a précisé que 104 enfants, parmi l’ensemble des enfants de divorcés en Tunisie, se sont suicidés en raison de la désunion familiale. Rawene Ben Regaya a estimé que de nombreux pères abandonnent et négligent leurs enfants après le divorce, ce qui constitue une catastrophe pour la santé mentale de l’enfant et contredit le concept de responsabilité.

Elle a appelé les pères et les mères à multiplier les efforts après le divorce afin de protéger les enfants des « blessures de l’abandon et du désespoir », afin qu’ils ne portent pas seuls les conséquences de ce traumatisme psychologique causé par le divorce.

Par ailleurs, elle a insisté sur la nécessité de faire évoluer la législation tunisienne, en passant du droit du père à rendre visite à ses enfants après le divorce à un devoir de visite, comme solution pour garantir le contact de l’enfant avec ses deux parents.

À noter que l’Association internationale des droits de l’Homme et des médias a organisé, vendredi 13 décembre, une conférence internationale sur « L’enfant du divorce et la blessure paternelle », qui est le titre d’un livre récemment publié par la juge chercheuse.

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Projet STED-AMT en Tunisie : 63 techniciens en plasturgie certifiés

13. Dezember 2024 um 13:56

Dans le cadre du projet STED-AMT, intitulé « Compétences pour le commerce et la diversification économique : alignement des compétences sur les stratégies de développement sectoriel en Algérie, au Maroc et en Tunisie », mis en œuvre par l’Organisation internationale du travail (OIT) et financé par l’Agence coréenne de coopération internationale (Koica), la remise des certificats de formation de perfectionnement des techniciens en plasturgie technique a eu lieu le jeudi 12 décembre 2024, organisée par la Chambre syndicale des fabricants transformateurs de plastiques, au siège de l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (Utica).

Cette cérémonie a vu la participation de M. Omar Chaqchaq, président de la Chambre syndicale des fabricants transformateurs de plastiques, du Dr. Halim Hamzaoui, directeur du Bureau de l’OIT pour l’Algérie, la Libye, le Maroc, la Mauritanie et la Tunisie, de Mme Racha Bedjaoui Chaouch, cheffe de projet STED-AMT, ainsi que de Mme Faïza Kallal, directrice générale de la Promotion de l’emploi. Des représentants de l’Organisation mondiale du travail, de la Koica, de l’Utica, ainsi que des centres de formation et des entreprises impliquées dans le projet étaient également présents. Il s’agit du secteur de la plasturgie.

Le programme STED-AMT repose sur un système de formation qui aligne les cursus sur les exigences du marché du travail et les besoins des entreprises industrielles en main-d’œuvre qualifiée et spécialisée. Cela permet aux pays d’accroître leur compétitivité sur les marchés ouverts tout en soutenant la durabilité et la diversification économique. En outre, il propose une institutionnalisation accrue des programmes de formation afin que la formation professionnelle soit plus attrayante pour les jeunes.

Le programme de formation s’adresse aux techniciens employés dans les entreprises ayant au minimum deux ans d’expérience ainsi qu’aux techniciens supérieurs récemment recrutés souhaitant améliorer leurs compétences dans les domaines liés à l’industrie du plastique technique.

Au total, 63 participants issus de plus de 30 entreprises ont bénéficié de ces formations, sélectionnés par le biais d’une consultation directe et d’une coordination avec les partenaires professionnels du projet.

Les actions de formation ont porté sur quatre thèmes :

  • Thème 1 : Monteur régleur injection niveau 1
  • Thème 2 : Monteur régleur injection niveau 2
  • Thème 3 : Technicien en maintenance moule
  • Thème 4 : Technicien en maintenance des presses

 

 

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La STIP annonce le report des bénéfices à l’exercice 2023

13. Dezember 2024 um 10:55

L’Assemblée générale ordinaire de la Société tunisienne des industries de pneumatiques (STIP), tenue le 15 novembre 2024, a pris acte du résultat bénéficiaire de l’exercice clos le 31 décembre 2023, qui s’élève à 613 905,647 dinars.

Les actionnaires présents ou représentés de la STIP ont unanimement décidé de reporter l’intégralité de ce bénéfice à l’exercice 2023.

Par ailleurs, les actionnaires ont décidé d’allouer au président du Conseil d’administration des jetons de présence pour l’ensemble de sa contribution au titre de l’exercice 2023.

Ils ont fixé le montant net global de ces jetons à deux-cent-mille (200 000) dinars.

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La BTS décaisse 20 MDT pour soutenir les petits agriculteurs

13. Dezember 2024 um 09:44

La Banque Tunisienne de Solidarité (BTS) prévoit d’accorder des prêts d’un montant total de 20 millions de dinars (MDT) aux petits agriculteurs, afin de les soutenir durant la saison de récolte des olives pour la campagne agricole 2024-2025. Cette mesure découle d’une circulaire conjointe signée récemment entre le ministère de l’Agriculture et la BTS, axée sur le financement des activités liées à la production oléicole.

Selon un communiqué du ministère de l’Agriculture, ce programme vise à faciliter  aux agriculteurs les différentes étapes de la récolte, du transport et de la transformation des olives, et couvre d’autres travaux agricoles associés.

Il s’agit également de contribuer à la stabilisation des prix de l’huile d’olive et à l’amélioration de la qualité de ce produit phare de l’agriculture tunisienne.

Les fonds alloués par la BTS seront gérés en collaboration avec les commissariats régionaux de développement agricole et les agences locales de la banque, précise la même source. Cette coordination vise à garantir une bonne mise en œuvre des financements octroyés et à aider les petits exploitants à surmonter les éventuels obstacles rencontrés.

En soutenant les agriculteurs à travers ce dispositif financier, le ministère de l’Agriculture espère optimiser la rentabilité de la campagne oléicole 2024-2025, tout en consolidant la position de l’huile d’olive tunisienne sur les marchés nationaux et internationaux.

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Santé publique en Tunisie : 150 millions pour renforcer les services

13. Dezember 2024 um 08:41

La Banque mondiale a décidé d’accorder un financement additionnel de 150 millions de dollars au ministère de la Santé. Le ministère a communiqué cette information jeudi 12 décembre 2024 soir via sa page officielle. Ces fonds soutiendront plusieurs programmes sanitaires essentiels dans le pays.

Lors d’une réunion récente, Mustapha Ferjani, ministre de la santé, et Fadia Saada, directrice régionale du développement humain pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord à la Banque mondiale, ont défini plusieurs priorités pour l’utilisation de ces fonds. Les participants à la réunion ont convenu de consacrer cet appui financier à l’amélioration des services de soins curatifs et préventifs au sein des structures de première ligne. De plus, ils alloueront une partie des ressources à la promotion de la digitalisation du secteur de la santé.

Renforcement de la télémédecine et de la fabrication de vaccins

Les décideurs ont identifié le développement des programmes de télémédecine comme une priorité majeure. En outre, ils ont discuté des moyens nécessaires pour transformer la Tunisie en un hub régional de fabrication de vaccins, un projet ambitieux visant à répondre aux besoins de la région.

Renforcer les capacités face aux urgences sanitaires

Le ministère de la Santé a également précisé que ces fonds amélioreront la réponse du système de santé tunisien aux urgences sanitaires. Cette initiative reflète la volonté de renforcer la résilience du pays face aux crises sanitaires potentielles. Les participants à la réunion ont discuté en détail des modalités d’utilisation de cette aide financière.

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Le grand Fethi Haddaoui rejoint les étoiles

12. Dezember 2024 um 19:15

Le rideau est tombé ce jeudi 12 décembre 2024 sur une vie marquée par l’art, le théâtre, le cinéma et la passion. Fethi Haddaoui, figure emblématique du théâtre, du cinéma et de la télévision tunisienne, nous a quittés à l’âge de 63 ans. Son départ laisse un vide immense dans le paysage artistique tunisien et au-delà. Un nouvelle foudroyante à quelques jours de la fin de 2024.

Né le 9 décembre 1961, Fethi Haddaoui était bien plus qu’un acteur. Il était un créateur infatigable, un véritable pilier de la culture tunisienne. Acteur, réalisateur, scénariste, producteur de télévision et de cinéma : sa polyvalence et sa vision artistique ont marqué plusieurs générations.

Sur les planches, il a incarné des rôles inoubliables dans des pièces telles que Arab et El Aouada, où sa présence  dramatique captaient l’attention de tous. Mais Fethi Haddaoui ne s’est pas limité à la scène nationale. Sa carrière télévisuelle l’a porté bien au-delà des frontières tunisiennes. De la Syrie à la Jordanie, du Maroc à la Turquie, et jusqu’en Italie et en France, il s’est imposé comme un visage familier et un interprète d’exception.

Au cinéma, il a collaboré avec des réalisateurs de renom tels que Franco Rossi, Serge Moati, Peter Kassovitz et Gianfranco Pannone, gravant son nom dans des productions européennes prestigieuses. Ses performances nuancées et profondes lui ont valu la reconnaissance de ses pairs et des distinctions mémorables. Parmi elles, le prix du meilleur second rôle masculin pour No Man’s Love et Noce d’été lors des Journées cinématographiques de Carthage, ou encore celui de la meilleure interprétation masculine au Festival international du film arabe d’Oran.

Mais Fethi Haddaoui n’était pas seulement un acteur de talent. Derrière la caméra, il a brillé en tant que réalisateur, remportant notamment le prix du meilleur réalisateur au Festival des radios et télévisions arabes pour La Cité du savoir. Ce visionnaire savait raconter des histoires avec une profondeur et une sincérité qui touchaient au cœur.

Fethi Haddaoui était plus qu’un artiste ; il était une institution. Son charisme, son humilité et son engagement pour l’art et la culture resteront gravés dans les mémoires. En lui rendant hommage, nous saluons un homme dont l’héritage vivra à jamais dans les cœurs et les esprits de ceux qu’il a inspirés.

Adieu, Fethi Haddaoui. Vous étiez une étoile, et votre lumière continuera d’illuminer le monde artistique.

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La Banque mondiale renforce son soutien aux projets de la SONEDE

12. Dezember 2024 um 18:07

Le vice-président de la Banque mondiale pour la région Moyen-Orient et Afrique du Nord, Ousmane Dion, a réaffirmé la disposition de la Banque à soutenir les efforts de la Société nationale d’exploitation et de distribution des eaux (SONEDE) pour la mise en œuvre de futurs projets.

Ousmane Dion, à la tête d’une délégation de haut niveau de la Banque mondiale, a visité l’usine de traitement des eaux de Bely. Les responsables de la SONEDE ont fait une présentation à Ousmane Dion,  sur les sources d’approvisionnement en eau de l’usine, comprenant les eaux du Nord et le canal de la Medjerda. Ils lui ont également fait visiter les installations de l’usine de traitement.

La société a précisé, dans un communiqué, que la visite, à laquelle ont participé le commissaire de la société, Abdelhamid Menjha, et le directeur central de la production, Nouman Meraïhi, s’inscrivait dans le cadre de la découverte des activités de la société et de ses domaines d’intervention.

Le mardi 10 décembre 2024, le président du gouvernement, Kamel Maddouri, a rencontré dans l’après-midi, au palais du gouvernement à la Kasbah, Ousmane Dion et sa délégation pour discuter des relations de coopération avec la Banque mondiale.

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