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Industrie touristique : 2,4 milliards de voyageurs en 2040

21. Dezember 2024 um 12:53

Une Ă©tude de Deloitte en collaboration avec Google, intitulĂ©e « Voyageurs et destinations de nouvelle gĂ©nĂ©ration : notre vision sur la transformation de l’industrie touristique », prĂ©sente les tendances qui façonneront l’avenir du tourisme mondial jusqu’en 2040, ainsi que les profils Ă©mergents de voyageurs.

L’une des principales conclusions de l’étude de Deloitte, publiĂ©e vendredi 20 dĂ©cembre 2024 par ‘Wall Street Journal’, est que le tourisme continuera de croĂźtre de maniĂšre significative et constituera un pilier essentiel du progrĂšs Ă©conomique mondial, avec 2,4 milliards de voyageurs attendus en 2040.

Depuis 1975, la croissance du tourisme mondial a Ă©tĂ© rapide, le nombre d’arrivĂ©es internationales doublant environ tous les 15 ans, pour atteindre prĂšs de 1,5 milliard de voyageurs dans le monde en 2019. Bien que la pandĂ©mie de COVID-19 ait provoquĂ© une crise sans prĂ©cĂ©dent dans l’industrie, le tourisme a a fait preuve d’une rĂ©silience remarquable Ă  l’échelle internationale, atteignant 2023 rĂ©cupĂ©ration Ă  88 % des niveaux d’avant la pandĂ©mie.

De 1995 Ă  2019, tous les marchĂ©s du tourisme Ă©metteur ont connu une croissance significative, l’Europe conservant la part la plus importante, mais en baisse de 60 % Ă  47 %, et la rĂ©gion Asie-Pacifique (APAC) rĂ©alisant la plus forte croissance et une augmentation correspondante de sa part, de 15 % en 1995, Ă  33 % en 2019.

D’un autre cĂŽtĂ©, entre 2019 et 2023, alors que l’Europe et l’AmĂ©rique du Nord ont non seulement rĂ©cupĂ©rĂ© en tant que marchĂ©s du tourisme Ă©metteur, mais ont Ă©galement augmentĂ© leur taille, la rĂ©gion Asie-Pacifique reste Ă  des niveaux nettement infĂ©rieurs.

Il est caractĂ©ristique que la Chine, de 154,6 millions de dĂ©parts en 2019, n’ait atteint que 75,8 millions en 2023.

Ainsi, en termes de destinations, l’Europe a Ă©tĂ© la grande gagnante de cette croissance, conservant une part de marchĂ© de plus de 50 %, malgrĂ© les taux de croissance plus Ă©levĂ©s d’autres rĂ©gions comme le Moyen-Orient, l’ExtrĂȘme-Orient, l’AmĂ©rique du Sud et l’Afrique. Dans ce contexte, la GrĂšce a rĂ©ussi Ă  Ă©merger comme l’une des principales destinations touristiques au monde, occupant une place dans le top 15 en 2019 et dans le top 10 en 2023.

Le tourisme mondial en 2040

Selon l’étude, la taille du tourisme mondial atteindra environ 2,4 milliards de voyages en 2040, soit une augmentation de prĂšs d’un milliard de voyages internationaux par rapport au pic historique de 2019. On estime que cette croissance est principalement due Ă  l’augmentation de la classe moyenne, principalement dans les pays Ă©mergents, mais aussi l’augmentation du nombre annuel moyen de voyages internationaux des mĂ©nages de la classe moyenne.

Cela entraĂźnera l’émergence de nouveaux marchĂ©s touristiques Ă©metteurs tels que le BrĂ©sil, le Pakistan, l’Arabie saoudite, l’IndonĂ©sie, le Mexique et surtout l’Inde. Une croissance trĂšs significative est donc attendue en Chine et aux États-Unis, car la classe moyenne de ces pays effectuera davantage de voyages internationaux. Les marchĂ©s matures d’Europe, d’Allemagne, de France et du Royaume-Uni continueront de croĂźtre, mais Ă  des rythmes nettement infĂ©rieurs. En consĂ©quence, les cinq principaux marchĂ©s du tourisme Ă©metteur devraient ĂȘtre la Chine (310 millions contre 154,6 millions en 2019), les États-Unis (260 millions contre 99,7 millions en 2019), le Royaume-Uni (145 millions contre 91 millions en 2019), l’Inde (145 millions contre 26,7 millions en 2019) et l’Allemagne (140 millions contre 99,5 millions en 2019).

En termes de destinations, l’Afrique et le Moyen-Orient devraient connaĂźtre les taux de croissance les plus Ă©levĂ©s, l’Europe conservant la plus grande part de marchĂ©. On estime que 45 % des voyageurs mondiaux visitent quatre grandes destinations spĂ©cifiques : la MĂ©diterranĂ©e, l’Asie du Sud-Est, le Moyen-Orient et les CaraĂŻbes. La MĂ©diterranĂ©e en particulier devrait augmenter son trafic de 365 millions. en 2019, Ă  495 millions en 2040.

D’aprĂšs les conclusions de l’étude, la plus grande croissance sera rĂ©alisĂ©e par les destinations ayant une grande capacitĂ© d’accueil des voyageurs, une grande attractivitĂ©, mais aussi relativement proches des principaux marchĂ©s touristiques Ă©metteurs. La dispersion devrait s’accroĂźtre puisque la part des cinq premiers devrait passer de 30 % en 2019 Ă  20 % en 2040 et celle des 15 premiers de 51 % en 2019 Ă  46 % en 2040.

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Dette tunisienne : quelles alternatives au FMI et Ă  la BM?

21. Dezember 2024 um 10:48

« La crise de la dette tunisienne et la recherche d’alternatives au-delĂ  des institutions de Bretton Woods Â». C’est l’objet d’une table ronde organisĂ©e par la Fondation Friedrich Naumann pour la libertĂ© et animĂ©e par Sahar Mechri, directrice exĂ©cutive de Managers. Le sujet a Ă©tĂ© Ă©laborĂ© par les professeurs Abderazzek Zouari et Hamadi Fehri.

À noter au passage que la table ronde a rĂ©uni quelques initiĂ©s en matiĂšre de politique monĂ©taire et des enseignants universitaires.

Pour commencer, Mme Mechri a plantĂ© le dĂ©cor en prĂ©sentant Ă  l’assistance les deux intervenants. En effet, Abderazzek Zouari est professeur des universitĂ©s en Ă©conomie, ancien administrateur d’ABC Bank, ancien prĂ©sident du conseil d’administration de l’UBCI, ancien ministre du DĂ©veloppement rĂ©gional et ancien directeur de l’ESC. Pour sa part, Hamadi Fehri a occupĂ© les postes de directeur de l’ENA, de l’IHEC et de La Poste tunisienne.

Ils ont cosignĂ© un excellent ouvrage intitulĂ© « L’économie tunisienne Ă  l’épreuve de la dĂ©mocratie Â».

Ensuite, elle a rappelĂ© que depuis 2011, l’économie tunisienne a connu plusieurs chocs internes et externes, mais aussi une gestion Ă©conomique insuffisamment adaptĂ©e, des fragilitĂ©s institutionnelles, ce qui a fait que les dĂ©sĂ©quilibres financiers se sont creusĂ©s au fil des ans, dit-elle. Elle ajoutera que la Tunisie affichait des taux de croissance enviables avant 2011, ce qui n’est plus le cas aujourd’hui.

Saha Mechri, animant la table ronde

En attentant de revenir sur les débats qui ont ponctué cette table ronde, les deux auteurs ont résumé la problématique en ces termes.

Tout d’abord, ils ont rappelĂ© que « la Tunisie Ă©tait, jusqu’en 2010, prĂ©sentĂ©e par les institutions internationales (Fonds monĂ©taire international et Banque mondiale en tĂȘte) comme un exemple de rĂ©ussite Ă©conomique. Depuis 2011, les chocs externes dĂ©favorables et la gestion chaotique de l’économie avec des politiques Ă©conomiques et sociales inadĂ©quates ont ouvert la voie au dĂ©sastre Â», Ă©crivent-ils.

Toutefois, poursuivent les professeurs, « l’économie fait face depuis Ă  un dĂ©sĂ©quilibre majeur des finances publiques et Ă  un niveau prĂ©occupant de la dette Â».

Selon eux, le FMI se penche de nouveau sur l’économie tunisienne dans le cadre de ses consultations de l’article IV. « Son diagnostic de la situation Ă©conomique actuelle en l’absence de rĂ©formes est sĂ©vĂšre et ses recommandations de l’époque du Programme d’ajustement structurel (PAS) de 1986 n’ont pas changĂ© en 2021, dĂ©noncent-ils. Sauf que, « cette fois c’est diffĂ©rent » Â», ajoutent-ils, car « le chef de l’État rejette les « diktats » du Fonds et dĂ©clare que nous n’avons d’autres alternatives que de « compter sur nous-mĂȘmes » et « la volontĂ© de notre peuple » pour rĂ©aliser un dĂ©veloppement souverain qui s’oppose Ă  la vision nĂ©olibĂ©rale du FMI proposĂ©e Ă  la Tunisie Â».

Dans ce cadre, MM. Zouari et Fehri soulignent que « le rĂŽle social de l’État, tout en s’appuyant sur des ressources internes et en explorant de nouveaux marchĂ©s internationaux ainsi que de nouvelles opportunitĂ©s de coopĂ©ration Ă©conomique, forme la trame de cette nouvelle orientation Â». D’ailleurs, ils ne manquent pas de rappeler que la loi de finances 2025 dĂ©taille les mesures Ă  prendre dans ce sens.

Sauf que les notions « compter sur nous-mĂȘmes » et « volontĂ© de notre peuple », considĂ©rĂ©es comme un socle de politique souverainiste, « ne semblent pas, en l’état actuel, une stratĂ©gie Ă©conomique efficace Â». Et ce, compte tenu des « contraintes Ă©conomiques, structurelles et politiques Â» auxquelles est soumise aujourd’hui la Tunisie qui risquent mĂȘme de « â€Š plonger le pays dans le prĂ©cipice Â», s’inquiĂštent nos deux interlocuteurs.

En conclusion, Abderazzek Zouari et Hamadi Fehri pensent qu’il est peu probable que le problĂšme de la dette soit rĂ©solu de maniĂšre rapide. « Toutefois, il est possible d’envisager des solutions de politique Ă©conomique en s’attaquant autant que possible aux racines du mal. Les solutions que nous prĂ©conisons ne sont pas mutuellement exclusives Â».

Le débat

En toute logique, les débats ont porté sur la dette tunisienne, sa soutenabilité ou non, son impact sur la croissance économique, mais surtout sur les réformes, le compter sur soi, souveraineté économique, politique monétaire et politique et déficit budgétaires, Banque centrale, climat des affaires


Mais ce qui a le plus attirĂ© l’attention, c’est sans doute le manque d’une « rĂ©volution institutionnelle Â» en Tunisie. Car, selon plusieurs intervenants, l’administration tunisienne fonctionne avec les mĂȘmes process que ceux des annĂ©es ’60 ou ’70 du siĂšcle dernier.

Concernant la question de la « rĂ©orientation Â» de la Tunisie Ă©voquĂ©e ici et lĂ  et rappelĂ©e Ă  cette occasion par l’animatrice de la table ronde, le professeur Zouari n’a pas manquĂ© d’exprimer son malaise par rapport Ă  cela. Et ce, parce que, explique-t-il, cela supposerait que la Tunisie laisse tomber son partenaire historique qu’est l’Union europĂ©enne, avec lequel elle rĂ©alise prĂšs de 75% de ses Ă©changes, au profit d’autres pays ou entitĂ©s Ă©conomiques, Ă  l’instar des BRICS.

Dans ce cadre, il rappellera du reste que les BRICS possĂšdent une banque de dĂ©veloppement
 qui ne prĂȘte pas de l’argent et qui n’investit que dans les pays ayant une participation dans le capital.

Dans cette optique, les deux intervenants proposent cinq solutions qui seraient Ă  mĂȘme de sortir le pays du marasme Ă©conomique :

‱ La croissance Ă©conomique permet d’assurer mĂ©caniquement la rĂ©duction du ratio dette/PIB. Historiquement, certaines Ă©conomies (avancĂ©es, mais aussi Ă©mergentes et en dĂ©veloppement) ont pu rĂ©duire leur dette en atteignant des taux de croissance supĂ©rieurs aux taux d’intĂ©rĂȘt. Les perspectives de croissance restent malheureusement faibles en Tunisie en l’absence de rĂ©formes structurelles qui tardent Ă  ĂȘtre implĂ©mentĂ©es. Pourtant, les opportunitĂ©s de croissance existent en libĂ©rant le secteur privĂ© et en dĂ©mantelant les bases de l’économie de la rente. Cette premiĂšre solution, techniquement possible, nĂ©cessite un consensus social que la situation politique actuelle ne semble pas faciliter.

‱ L’instauration d’une rĂšgle budgĂ©taire stable et effective et d’un dĂ©ficit structurel maximal stable permettra de baisser rapidement le ratio dette publique/PIB. Cela devra concerner l’ensemble des administrations publiques. Pour qu’elle soit viable, cette rĂšgle devra s’étaler sur plusieurs annĂ©es, rendant ainsi nĂ©cessaire le fait de passer d’un budget annuel Ă  un budget pluriannuel, intĂ©grĂ© dans le cadre d’une loi de programmation des finances publiques, explicitant clairement et en termes concrets l’objectif du dĂ©ficit. De tels budgets portent, gĂ©nĂ©ralement, sur une pĂ©riode de trois ans ou plus

‱ L’amĂ©lioration de l’efficacitĂ© du secteur public (Administration, Entreprises publiques) permet de baisser son coĂ»t de fonctionnement et par lĂ  les dĂ©penses publiques. Cela concerne non seulement les entreprises publiques mais Ă©galement certaines administrations qui reprĂ©sentent un fardeau pour les finances publiques. Certaines administrations crĂ©Ă©es dans les annĂ©es ’70 continuent Ă  fonctionner sans que l’on sache exactement leur rĂŽle.

‱ Sans un surplus primaire positif, le dĂ©ficit public attendu serait supĂ©rieur au solde stabilisant le poids de la dette dans le PIB qui continuerait donc d’augmenter Ă  court terme. Par consĂ©quent, la rĂ©alisation d’un surplus primaire positif exige que les recettes totales dĂ©passent les dĂ©penses hors intĂ©rĂȘt de la dette. Il faut remarquer que le niveau de ce surplus est clairement du ressort du gouvernement. Afin de rĂ©aliser cet objectif, il est nĂ©cessaire, tout d’abord, de stabiliser le ratio dĂ©penses publiques/PIB (en d’autres termes, une hausse des dĂ©penses publiques ne dĂ©passant pas celle du PIB), de prendre ensuite les mesures nĂ©cessaires afin que les recettes non fiscales soient Ă  leur niveau maximal (notamment les recettes provenant des secteurs sinistrĂ©s comme, par exemple, le secteur des phosphates) et, enfin, d’élargir l’assiette fiscale (sachant que la hausse des taux d’imposition a dans la plupart des cas pour effet de rĂ©duire les recettes fiscales).

‱ La rĂ©duction de l’écart entre le coĂ»t moyen de l’emprunt et le taux de croissance constitue Ă©galement un moyen de rĂ©duire le poids de la dette. À court terme, le gouvernement doit chercher Ă  minimiser le coĂ»t de l’emprunt en adoptant une politique active de la dette publique, en recherchant par exemple des garanties auprĂšs de gouvernements amis, comme ce fut le cas il y a quelques annĂ©es. À plus long terme, la rĂ©alisation d’un taux de croissance plus Ă©levĂ© reste la clĂ© de voute d’une rĂ©duction du ratio dette publique/PIB.

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Ahmed Hadouej, ancien DG de la Bourse de Tunis, n’est plus

21. Dezember 2024 um 08:51

La Bourse des valeurs mobiliÚres de Tunis (BVMT) a annoncé, vendredi 20 décembre, le décÚs de son ancien directeur général, Ahmed Hadouej, qui a joué un rÎle crucial dans le développement des différentes structures du marché financier tunisien.

Il a largement contribuĂ© Ă  son rayonnement au double niveau national et  international.

Que son Ăąme repose en paix.

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Les comptes inactifs pendant 15 ans seront fermés (LF 2025)

19. Dezember 2024 um 16:48

L’émission “Midi Eco“ de MosaĂŻque FM du jeudi 19 dĂ©cembre 2024 avait pour invitĂ© un spĂ©cialiste des questions bancaires, SofiĂšne Lourimi.

SoufiĂšne Lourimi souligne que l’article 43 de la loi de finances 2025 prĂ©voit la clĂŽture des comptes inactifs qui n’ont enregistrĂ© aucune opĂ©ration ou activitĂ© pendant 15 ans et le transfert des fonds Ă  la trĂ©sorerie de l’Etat.

Dans ce cadre, ajoute M. Lourimi, les clients concernĂ©s doivent ĂȘtre obligatoirement informĂ©s par les banques; et ce, avant de procĂ©der Ă  la fermeture de leurs comptes.

Les courtiers en valeurs mobiliÚres, les sociétés émettrices de titres financiers, les intermédiaires agréés habilités
 sont également concernés par cette mesure.

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Maroc : la police se numĂ©rise en lançant “E-Police“

19. Dezember 2024 um 16:11

La DGSN – pour Direction gĂ©nĂ©rale de la sĂ©curitĂ© nationale –lance sa plateforme numĂ©rique baptisĂ©e « E-Police« ; et ce, Ă  partir du vendredi 20 dĂ©cembre 2024.

Cette nouvelle plateforme permettra aux citoyens marocains d’accĂ©der Ă  divers services administratifs de la police. Et notamment la demande de la fiche anthropomĂ©trique, Ă  travers un espace interactif en ligne, informe le site fnh.ma.

« Les utilisateurs pourront effectuer des paiements Ă©lectroniques et recevoir des notifications concernant la disponibilitĂ© de leurs documents Â», prĂ©cise la publication.

On apprend au passage que ledit projet figure dans une vaste initiative de numĂ©risation des services de police, avec des services supplĂ©mentaires Ă  venir, entre autres la demande de carte d’identitĂ© nationale et l’inscription aux concours de police. Le tout dans un objectif de simplification des dĂ©marches administratives et d’amĂ©lioration de l’efficacitĂ© des services publics.

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Japon : vers une fusion Honda et Nissan

19. Dezember 2024 um 14:23

Les gĂ©ants automobiles japonais Nissan et Honda sont dans des discussions exploratoires pour une Ă©ventuelle fusion entre les deux sociĂ©tĂ©s. C’est ce qu’on lit dans un communiquĂ© publiĂ© mardi 17 dĂ©cembre 2024. 

L’éventuelle fusion des deux entreprises japonaises intervient alors que les constructeurs automobiles traditionnels sont confrontĂ©s Ă  une concurrence intense des producteurs chinois de vĂ©hicules Ă©lectriques et Ă  une demande mondiale en la matiĂšre plus lente que prĂ©vu.

Honda et Nissan ont rĂ©pondu aux rapports avec des dĂ©clarations identiques, mais sans fournir de dĂ©tails ni de dĂ©lai quant Ă  la conclusion d’un accord. « Comme annoncĂ© en mars de cette annĂ©e (2024, ndlr), Honda et Nissan explorent diverses possibilitĂ©s de collaboration future, en tirant parti des atouts de chacun ». Ainsi ont dĂ©clarĂ© les entreprises dans un communiquĂ© mardi. Â« En cas de mise Ă  jour, nous informerons nos parties prenantes en temps opportun ».

Parmi les options, Honda envisage une fusion, un rapprochement capitalistique ou une nouvelle sociĂ©tĂ© holding sous laquelle les entreprises combinĂ©es opĂ©reraient. C’est encore ce qu’ a affirmĂ©, mercredi 18 dĂ©cembre son vice-prĂ©sident exĂ©cutif, Shinji Aoyama, rapporte le Japan Times.

Au cours des derniĂšres annĂ©es, Nissan, autrefois pionnier de la technologie des vĂ©hicules Ă©lectriques, a pris du retard. Et ce, aprĂšs que des marques chinoises telles que BYD l’ont surpassĂ© en termes de technologie et ont produit des voitures moins chĂšres.

Tesla et BYD, une domination Ă  outrance

Honda est Ă©galement sous pression aprĂšs avoir annoncĂ© son intention de vendre uniquement des voitures Ă  zĂ©ro Ă©mission sur les principaux marchĂ©s tels que l’UE et les États-Unis d’ici 2040. Cependant, la faible demande de vĂ©hicules Ă©lectriques dans un contexte de prix du carburant relativement bas et d’un manque d’infrastructures de recharge a entravĂ© la transition des vĂ©hicules Ă  essence et diesel vers l’électrique.

L’entitĂ© combinĂ©e, si elle Ă©tait crĂ©Ă©e, aurait l’envergure nĂ©cessaire pour rĂ©aliser des investissements afin de concurrencer Tesla et BYD, affirment les experts.

« Les deux acteurs ont tout Ă  gagner de cette fusion », a dĂ©clarĂ© mercredi Ă  Bloomberg Vivek Vaidya, vice-prĂ©sident senior de la mobilitĂ© chez Frost & Sullivan. « L’entitĂ© fusionnĂ©e constituera un constructeur automobile complet ».

Vers un mariage Ă  trois

Selon certaines informations, Mitsubishi Motors pourrait également faire partie de ce rapprochement. Le troisiÚme grand constructeur automobile japonais a déjà des liens avec Nissan et participerait à des discussions préliminaires.

Cette Ă©volution intervient alors que de nombreuses marques sont confrontĂ©es Ă  la concurrence de la production florissante de vĂ©hicules Ă©lectriques en Chine, le plus grand marchĂ© automobile du monde. Les consommateurs chinois se sont largement dĂ©tournĂ©s des marques Ă©trangĂšres au profit des marques nationales, mieux perçues dans le pays. Le gouvernement a Ă©galement mis en place des mesures incitatives pour accĂ©lĂ©rer l’adoption des vĂ©hicules Ă©lectriques et hybrides rechargeables.

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Tirage au sort de la CAN 2025 : la Tunisie dans le chapeau 2

19. Dezember 2024 um 09:02

La Confédération africaine de football (CAF) a dévoilé les quatre chapeaux qui définiront les poules de la CAN 2025, dont le tirage au sort aura lieu le 27 janvier prochain à Rabat au Maroc.

Chapeau 1 : Maroc (14ᔉ, pays organisateur), SĂ©nĂ©gal (17ᔉ), Égypte (33ᔉ), AlgĂ©rie (37ᔉ), Nigeria (44ᔉ) et CĂŽte d’Ivoire (46ᔉ, tenant du titre).
Chapeau 2 : Cameroun (49ᔉ), Mali (51ᔉ), Tunisie (52ᔉ), Afrique du Sud (57ᔉ), RD Congo (61ᔉ) et Burkina Faso (66ᔉ).
Chapeau 3 : Gabon (84ᔉ), Angola (85ᔉ), Zambie (87ᔉ), Ouganda (88ᔉ), GuinĂ©e Ă©quatoriale (93ᔉ) et BĂ©nin (94ᔉ).
Chapeau 4 : Mozambique (96ᔉ), Comores (103ᔉ), Tanzanie (106ᔉ), Soudan (113ᔉ), Zimbabwe (121ᔉ) et Botswana (167ᔉ).

Cette configuration des poules de la CAN 2025 sera-t-elle avantageuse pour la Tunisie ?

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Automobile : l’Inde dĂ©veloppe le premier moteur fonctionnant Ă  l’alcool

18. Dezember 2024 um 10:33

On n’arrĂȘte pas le progrĂšs, notamment dans l’industrie automobile. L’Inde dĂ©veloppe actuellement un moteur fonctionnant entiĂšrement Ă  l’alcool.

Trois pays – tous asiatiques presque limitrophes – se sont lancĂ©s dans d’importantes innovations en matiĂšre d’automobile, dont un a inventĂ© le moteur fonctionnant Ă  l’alcool.

En effet, si jusqu’à une date rĂ©cente tous les vĂ©hicules fonctionnaient Ă  l’essence ou au diesel, les choses sont en train de changer, avec le dĂ©veloppement de moteurs Ă©lectriques, la Chine Ă©tant trĂšs en avance. Il faudra dĂ©sormais y ajouter le Japon qui mise sur l’hydrogĂšne, mais aussi l’Inde qui vient de « provoquer un sĂ©isme mondial avec le premier moteur exploitant totalement ce carburant futuriste Â», en l’occurrence l’alcool, plus prĂ©cisĂ©ment l’éthanol, comme le rĂ©vĂšle mobeez.fr.

Le pays de Gandhi a rĂ©cemment annoncĂ© la production de voitures et de motocyclettes roulant Ă  100 % Ă  l’éthanol. « Plusieurs entreprises indiennes, soutenues par le ministre des Transports routiers et des Autoroutes, Nitin Gadkari, se lancent dans l’établissement de ces technologies pionniĂšres, marquant un tournant potentiel pour l’industrie automobile mondiale Â», Ă©crit notre source.

Explication

Si les Indiens ont choisi les moteurs qui fonctionnent avec de l’éthanol pur Ă  100 %, c’est parce qu’ils reprĂ©sentent une alternative propre. Etant donnĂ© que l’éthanol brĂ»le de maniĂšre plus propre que l’essence, rĂ©duisant ainsi les Ă©missions nocives telles que le monoxyde de carbone, le dioxyde de carbone et les particules fines, explique mobeez.fr. « Ces moteurs non seulement soutiennent l’agriculture en utilisant des produits comme le jus de canne Ă  sucre, la mĂ©lasse et le maĂŻs, mais ils offrent Ă©galement une meilleure performance et une efficacitĂ© Ă©nergĂ©tique accrue Â».

D’ailleurs, certains grands constructeurs se sont engagĂ©s dans ce chemin. C’est le cas entre autres de Tata Motors et Suzuki qui dĂ©veloppent des voitures Ă  moteur flexible capable de fonctionner entiĂšrement Ă  l’éthanol. Alignant ainsi l’Inde sur des normes d’émissions strictes comme celles de l’Euro 6.

Il s’agit de vĂ©hicules Ă  « zĂ©ro Ă©mission lorsqu’ils fonctionnent Ă  l’éthanol Â», selon Nitin Gadkari. De ce fait, ils pourraient par consĂ©quent « jouer un rĂŽle crucial dans la transition vers des transports durables et respectueux de l’environnement Â».

Toyota n’est pas en reste

Il faut aussi rappeler que Toyota a dĂ©voilĂ©, en aoĂ»t 2023,  un prototype du Toyota Innova HyCross et qui a Ă©tĂ© dĂ©veloppĂ© par Toyota Kirloskar. « EquipĂ© d’un moteur flexible fonctionnant Ă  100 % Ă  l’éthanol, ce modĂšle est conforme Ă  la norme BS VI et capable de parcourir 40 % de sa distance Ă  l’éthanol et les 60 % restants Ă  l’électricitĂ©. L’objectif est de passer Ă  une production de masse, montrant ainsi l’engagement de Toyota envers les innovations diversifiĂ©es Â».

Ceci Ă©tant, on peut se demander comment les constructeurs indiens pourraient vendre leurs productions dans certains pays musulmans
 qui ont un rĂ©el problĂšme avec le mot « alcool Â». Mais passons!

Malheureusement, nos pays se contenteront encore longtemps de consommer les technologies développées et produites par les autres pays qui ne sont pas forcément trÚs développés mais qui ont misé sur la R&D. En somme le nerf de tout développement.

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Tunisie – LF 2025 : bonne nouvelle pour les utilisateurs de cartes bancaires

17. Dezember 2024 um 16:44

2025 serait une bonne annĂ©e pour les dĂ©tenteurs de cartes bancaires, en termes d’utilisation. C’est en tout cas ce qu’a affirmĂ©, Mohamed Nekhili, expert en droit bancaire, alors qu’il intervenait sur les ondes d’une radio privĂ©e, lundi 16 dĂ©cembre 2024.

Selon lui, «  plusieurs services bancaires sont dĂ©sormais offerts gratuitement aux clients Â», stipulĂ©s par la loi de finances 2025. A commencer par «  l’ouverture et la clĂŽture des comptes, la consultation et la demande de relevĂ©s bancaires, ainsi que les opĂ©rations de transfert entre comptes au sein d’une mĂȘme agence Â».

Toujours selon l’expert, « les retraits effectuĂ©s via les distributeurs automatiques ou les guichets du mĂȘme Ă©tablissement, ainsi que les paiements en ligne, sont Ă©galement concernĂ©s par cette gratuitĂ©. Aucune commission ne sera appliquĂ©e pour ces prestations Â».

Litiges


Dans ce cadre et pour avoir le cƓur net, Mohamed Nekhili invite cependant les usagers/clients Ă  consulter le site web de la Banque centrale de Tunisie (BCT) afin de connaĂźtre en dĂ©tail les services gratuits et ceux soumis Ă  des commissions.

D’ailleurs, le spĂ©cialiste n’a pas de prĂ©ciser que les services gratuits feront l’objet d’une rĂ©vision et que ceux payants seront plafonnĂ©s. Ainsi, « Les clients qui rencontrent des litiges avec leur banque auront la possibilitĂ© de dĂ©poser des rĂ©clamations auprĂšs des structures dĂ©diĂ©es Ă  cet effet dans chaque Ă©tablissement bancaire », a-t-il expliquĂ©.

Quid de la loi sur les chĂšques ?

Outre les cartes bancaires, Mohamed Nekhili est revenu sur autre moyen de paiement qui fait couler beaucoup d’encre ces derniers mois, Ă  savoir les chĂšques. La nouvelle loi sur les chĂšques, numĂ©ro 41 de l’annĂ©e 2024, explique-t-il, « son article 412 prĂ©voit que toutes les commissions bancaires payantes seront plafonnĂ©es par une directive de la Banque centrale, qui sera publiĂ©e trois mois aprĂšs l’entrĂ©e en vigueur de ladite loi Â».

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Les vétérinaires privés à la rescousse de la vaccination contre la dermatose nodulaire

17. Dezember 2024 um 10:27

Les vĂ©tĂ©rinaires privĂ©s sont dĂ©sormais impliquĂ©s dans la campagne de vaccination contre la dermatose nodulaire contagieuse des bovins, en vertu d’une convention de coopĂ©ration, signĂ©e lundi 16 dĂ©cembre 2024 Ă  Tunis, entre la Direction gĂ©nĂ©rale des services vĂ©tĂ©rinaires, le Conseil national de l’ordre des mĂ©decins vĂ©tĂ©rinaires de Tunisie et la Chambre syndicale nationale des mĂ©decins vĂ©tĂ©rinaires.

L’objectif de cette convention, signĂ©e en prĂ©sence du ministre de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la PĂȘche, Ezzeddine Ben Cheikh, est de soutenir l’effort national de lutte contre cette maladie virale, transfrontaliĂšre et Ă  fort impact qui touche les bovins et se caractĂ©rise par de la fiĂšvre et l’apparition de nodules sur la peau et les organes internes.

Selon le ministĂšre de l’Agriculture, la campagne impliquera, volontairement, des vĂ©tĂ©rinaires privĂ©s dans la vaccination d’urgence contre la dermatose nodulaire contagieuse bovine afin de limiter sa propagation et prĂ©server la santĂ© du cheptel.

Vacciner le plus grand nombre de bovins

Elle vise Ă  assurer la vaccination du plus grand nombre possible de bovins dans les diffĂ©rentes rĂ©gions le plus rapidement possible, Ă  renforcer la coopĂ©ration entre les services vĂ©tĂ©rinaires publics et les vĂ©tĂ©rinaires privĂ©s et Ă  sensibiliser les Ă©leveurs Ă  l’importance de la vaccination du cheptel contre les maladies Ă©pidĂ©miques.

La coordination entre les trois parties permettra, selon le dĂ©partement de l’Agriculture, d’accĂ©lĂ©rer le rythme de la campagne de vaccination et d’immuniser le plus rapidement possible l’ensemble du cheptel bovin contre cette maladie.

La dermatose nodulaire contagieuse bovine, une maladie virale

Le ministĂšre de l’Agriculture avait annoncĂ©, en novembre dernier, que des cas de dermatose nodulaire contagieuse bovine ont Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©s en Tunisie, appelant les Ă©leveurs Ă  alerter immĂ©diatement les services vĂ©tĂ©rinaires rĂ©gionaux (relevant des commissariats rĂ©gionaux au dĂ©veloppement agricole) en cas de suspicion de contagion.

Le dĂ©partement de l’Agriculture a prĂ©cisĂ© que la dermatose nodulaire contagieuse bovine est une maladie virale qui n’affecte que les bovins et ne se transmet pas Ă  l’homme. Elle se transmet d’un animal Ă  l’autre par l’intermĂ©diaire de vecteurs (insectes piqueurs tels que les mouches, les moustiques, les puces, les tiques, etc.).

Pour limiter la propagation de la maladie, les Ă©leveurs sont appelĂ©s Ă  contacter immĂ©diatement un vĂ©tĂ©rinaire privĂ© dĂšs l’apparition des signes de la maladie et Ă  ne pas recourir Ă  des traitements sans prescription prĂ©alable.

Appliquer les rÚgles de biosécurité

Ils sont aussi appelĂ©s Ă  appliquer les rĂšgles de biosĂ©curitĂ©, en procĂ©dant au nettoyage des environs des installations d’élevage, en drainant les eaux stagnantes et en Ă©vitant l’accumulation d’engrais naturels Ă  proximitĂ© des exploitations.

D’autres mesures sont nĂ©cessaires pour protĂ©ger les bovins sont recommandĂ©es par le dĂ©partement de l’Agriculture. Il s’agit de la lutte contre les insectes vecteurs Ă  travers la pulvĂ©risation des pesticides recommandĂ©s par les services vĂ©tĂ©rinaires, l’isolation des animaux suspectĂ©s d’ĂȘtre infectĂ©s ou malades des animaux sains, l’éloignement des animaux des zones infectĂ©es et surtout l’acquisition des animaux d’origine connue et jamais d’origine inconnue.

Avec TAP

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Le Ballon d’or africain pour le NigĂ©rian Ademola Lookman

16. Dezember 2024 um 22:09

C’est encore un NigĂ©rian, comme en 2023, qui a Ă©tĂ© sacrĂ© « Ballon d’or africain Â» ou tout simplement Joueur africain de l’annĂ©e 2024, en la personne d’Ademola Lookman, l’attaquant de l’Atalanta Bergame. Il succĂšde ainsi Ă  son compatriote Victor Osimhen au palmarĂšs.

La cĂ©rĂ©monie de remise des trophĂ©es s’est dĂ©roulĂ©e Ă  Marrakech, au Maroc. Par consĂ©quent on imagine bien la frustration du Marocain Achraf Hakimi, dĂ©fense qui Ă©tait pourtant donnĂ© favori.

C’est Ă©galement une frustration pour l’avant-centre guinĂ©en de Stuttgart puis Dortmund, Serhou Guirassy. En effet, nos confrĂšres de RFI ont Ă©crit : « Le GuinĂ©en Serhou Guirassy l’a rĂȘvĂ©, le Marocain Achraf Hakimi l’a espĂ©rĂ©, mais c’est bien le NigĂ©rian Ademola Lookman qui a dĂ©crochĂ© le plus prestigieux titre individuel du football africain ce lundi 16 dĂ©cembre. Au cours d’une cĂ©rĂ©monie des CAF Awards organisĂ©e Ă  Marrakech, le Super Eagle a « conservĂ© le titre » pour le Nigeria, un an aprĂšs le sacre de son compatriote Victor Osimhen Â».

 Pour sa part, la Zambienne Barbra Banda a dĂ©crochĂ© le titre chez les femmes, alors que l’Ivoirien Emerse FaĂ© a Ă©tĂ© sacrĂ© meilleur entraĂźneur africain de l’annĂ©e.

Enfin, Rowen Williams a réussi le doublé en remportant le titre de meilleur gardien et celui de meilleur joueur évoluant en Afrique


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Cinq Africaines parmi les femmes les plus puissantes (Forbes)

16. Dezember 2024 um 17:02

Dans son classement, Forbes fait figurer cinq (5) femmes africaines dans son Top 100 des femmes les plus puissantes.

En effet, de plus en plus l’Afrique affirme sa richesse et sa diversitĂ© Ă  travers des personnalitĂ©s fĂ©minines qui marquent leurs domaines respectifs. Ainsi, « cette annĂ©e (2024), le paysage du leadership fĂ©minin s’est enrichi de parcours remarquables, avec des femmes qui transcendent les frontiĂšres et redĂ©finissent les contours du pouvoir et de l’influence Â», Ă©crit lanouvelletribune.info.

Le prestigieux classement Forbes met en lumiĂšre cinq femmes africaines dont les trajectoires professionnelles illustrent l’excellence et la dĂ©termination. Leurs rĂ©alisations couvrent plusieurs secteurs stratĂ©giques, de la politique Ă  l’économie, en passant par les mĂ©dias et la diplomatie internationale, ajoute le site.

« Le classement Forbes ne se veut pas simplement un palmarĂšs, mais un tĂ©moignage de l’évolution dynamique du rĂŽle des femmes africaines dans des domaines stratĂ©giques. Chaque parcours raconte une histoire de transformation, de courage et d’ambition Â».

Il s’agit de :

  • Judith Suminwa Tuluka incarne le leadership politique en RĂ©publique dĂ©mocratique du Congo, devenant la premiĂšre femme Ă  occuper le poste de PremiĂšre ministre. Sa nomination symbolise une avancĂ©e significative pour la reprĂ©sentation fĂ©minine dans les instances dirigeantes.
  • Mpumi Madisa se distingue comme directrice gĂ©nĂ©rale du Bidvest Group en Afrique du Sud. Son parcours tĂ©moigne de la capacitĂ© des femmes africaines Ă  diriger des entreprises complexes et Ă  gĂ©nĂ©rer une influence Ă©conomique substantielle.
  • Ngozi Okonjo-Iweala, qui dirige l’Organisation mondiale du commerce. Son expertise et son positionnement international contribuent Ă  donner une voix forte au continent africain sur la scĂšne Ă©conomique mondiale.
  • Samia Suluhu Hassan, prĂ©sidente de la Tanzanie, reprĂ©sente l’engagement politique fĂ©minin. Son leadership illustre la transformation progressive des dynamiques de gouvernance sur le continent.
  • Mo Abudu, fondatrice d’EbonyLife, premier groupe de mĂ©dias panafricain. Son entreprise contribue significativement Ă  la narration contemporaine africaine et Ă  la visibilitĂ© culturelle du continent.

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L’OTEF d’accord pour interdire les smartphones dans les Ă©tablissements scolaires

16. Dezember 2024 um 10:19

L’Organisation tunisienne pour l’éducation et la famille (OTEF) a approuvĂ© la dĂ©cision d’interdire l’usage des smartphones dans les Ă©tablissements scolaires. Et ce, en vue de protĂ©ger les Ă©lĂšves contre les mĂ©faits de l’utilisation non sĂ©curisĂ©e de ces appareils. Elle se dit mĂȘme inquiĂšte face Ă  la recrudescence des comportements Ă  risques Ă  cause des smartphones au sein de ces Ă©tablissements d’enseignement.

L’OTEF exprime, dans un communiquĂ©, ses prĂ©occupations face Ă  la prolifĂ©ration des phĂ©nomĂšnes de la violence et des comportements Ă  risques au sein des Ă©tablissements scolaires qui pourraient, selon elle, impacter nĂ©gativement le rendement du secteur Ă©ducatif.

Dans ce cadre, l’organisation tunisienne a appelĂ© le ministĂšre de l’Education Ă  interdire aux Ă©lĂšves l’utilisation des smartphones, de maniĂšre Ă  protĂ©ger le milieu scolaire. Tout en incitant les parents Ă  assumer leur rĂŽle dans la prise en charge de leurs enfants, en coordination avec les cadres Ă©ducatifs.

Au final, l’OTEF a soulignĂ© l’importance de l’action commune. Et ce, en vue de favoriser l’ouverture des Ă©tablissements scolaires sur la sociĂ©tĂ© civile. Elle relĂšve enfin le rĂŽle des diffĂ©rentes sections de l’OTEF dans une Ă©ducation saine et Ă©quilibrĂ©e des enfants, sur la base de valeurs telles que la tolĂ©rance et de la coexistence.

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TAV-Tunisie, 15 bougies, et un plan d’expansion

15. Dezember 2024 um 12:53

La sociĂ©tĂ© TAV-Tunisie vient d’étendre ses partenariats touristiques visant Ă  renforcer davantage les progrĂšs rĂ©alisĂ©s dans le dĂ©veloppement du trafic aĂ©rien de l’aĂ©roport international Enfidha-Hammamet.

C’est dans ce cadre que des accords ont Ă©tĂ© signĂ©s entre TAV-Tunisie – qui exploite l’aĂ©roport international Enfidha-Hammamet avec l’aĂ©roport Habib Bourguiba de Monastir, la compagnie aĂ©rienne TUI Airlines-Irlande, l’agence Kenooz Travel et l’Office national de l’artisanat tunisien (ONAT).

Les trois nouveaux partenaires, ainsi qu’une dĂ©lĂ©gation chinoise composĂ©e de reprĂ©sentants d’agences de voyages, de journalistes et d’influenceurs sur les rĂ©seaux sociaux, ont effectuĂ© une visite de dĂ©couverte des installations de l’aĂ©roport international Enfidha-Hammamet Ă  cette occasion.

En coordination avec l’Office national de l’artisanat tunisien (ONAT), un espace d’exposition a Ă©galement Ă©tĂ© amĂ©nagĂ© dans la salle des dĂ©parts de l’aĂ©roport pour prĂ©senter et promouvoir des produits artisanaux tunisiens, reflĂ©tant l’identitĂ© culturelle authentique de la Tunisie

Pour rappel, l’aĂ©roport international d’Enfidha-Hammamet espĂšre finir 2024 avec la rĂ©ception d’environ 1,5 million de passagers, ce qui constituerait une hausse considĂ©rable par rapport Ă  l’annĂ©e 2023 durant laquelle 827 000 voyageurs Ă©taient entrĂ©s dans le pays Ă  travers ses portes.

Ces amĂ©liorations s’expliquent par le fait que cet aĂ©roport est parvenu Ă  dĂ©velopper et opĂ©rer, durant l’annĂ©e en cours, plus de 15 nouvelles lignes aĂ©riennes et Ă  lancer plus de 15 nouvelles dessertes vers des destinations dĂ©jĂ  existantes.

A signaler qu’avec une capacitĂ© de 7 millions de passagers, l’aĂ©roport reste inexploitĂ© Ă  sa juste valeur bien qu’il soit parmi les meilleurs en Afrique du Nord puisqu’il est Ă©quipĂ© aux standards internationaux avec ses 18 passerelles tĂ©lescopiques, les mires de guidage, les systĂšmes d’information FIDS, AODB, BRS, CUTE, les 15 carrousels pour bagages, les 2 tomographes et les 4 EDS assurant 5 niveaux de sĂ»retĂ©, outre les 8 xrays pour le contrĂŽle des bagages
.

C’est pour cela qu’afin de suivre l’évolution du nombre de passagers et du trafic aĂ©rien, un plan stratĂ©gique de dĂ©veloppement des ressources humaines a Ă©tĂ© Ă©laborĂ©, lequel sera nĂ©cessitera le recrutement de plus de 200 employĂ©s – soit 50 emplois de plus par rapport l’objectif fixĂ© auparavant qui Ă©tait de 150 agents – Ă  l’occasion du 15Ăšme anniversaire de la mise en service de l’aĂ©roport.

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Syrie: Wanted !

15. Dezember 2024 um 10:57

Wanted. Pardon, « recherchĂ©s Â». C’est notre mot du jour. Et il concerne « les  fugitifs du rĂ©gime dĂ©chu Â» syrien. Et ils sont sans doute trĂšs trĂšs nombreux. Mais dans cet article, nous ne citerons que les quelques noms les plus connus, ceux qui faisaient partie du cercle trĂšs rapprochĂ© de Bachar Al-Assad

Selon nos confrĂšres de RFI, « â€Š des dizaines d’officiers de l’armĂ©e et des services de renseignements sont devenus des fugitifs. Certains ont Ă©tĂ© condamnĂ©s ou inculpĂ©s Ă  l’étranger, la plupart sont visĂ©s par des sanctions internationales Â», et ce aprĂšs la chute et la fuite de Bachar Al-Assad.

La premiĂšre interrogation consiste Ă  se demander si les principales figures du rĂ©gime macabre de Bachar sont encore dans le pays ou bien si elles ont fui Ă  l’étranger comme lui. « Cadres de l’armĂ©e ou des services de renseignements, plus ou moins proches de la famille Assad, ils sont impliquĂ©s dans de graves violations des Droits humains commises au cours des derniĂšres dĂ©cennies Â».

Ce premier article est axĂ© sur 5 personnages clĂ©s du rĂ©gime déçu syrien. Il s’agit de Maher Al-Bachar, Ali Mamlouk, Jamil Hassan, Abdel Salam Mahmoud, Qahtan Khalil. Il faut sans doute y ajouter Ghassan IsmaĂŻl, Mohammed Dib Zaitoun, Souheil Hassan


FrĂšre cadet de Bachar Al-Assad, comme son nom l’indique, Maher Al-Bachar commandait la 4ᔉ Division de l’ArmĂ©e syrienne.

On lui reproche d’avoir jouĂ© « un rĂŽle direct dans les attaques chimiques de 2013 dans la rĂ©gion de la Ghouta. C’est Ă  ce titre qu’il est visĂ© par une plainte et un mandat d’arrĂȘt international Ă©mis par la France pour « complicitĂ© de crimes contre l’humanitĂ© » (son frĂšre Bachar el-Assad et deux autres officiers syriens sont Ă©galement concernĂ©s) Â», rappelle la radio française. Mais il serait Ă©galement « â€Š l’un des personnages-clĂ© de la production et du trafic de captagon (une amphĂ©tamine qui se consomme sous forme de pilules). L’homme est sous le coup de sanctions internationales Â».

AgĂ© de 78 ans, Ali Mamlouk est un gĂ©nĂ©ral de l’armĂ©e syrienne et, par consĂ©quent, a occupĂ© diffĂ©rents postes dans les services de renseignements syriens, depuis Hafedh Al-Assad. Ces derniĂšres annĂ©es il est devenu conseiller Ă  la SĂ©curitĂ© intĂ©rieure de Bachar el-Assad. A l’instar de Maher Al-Assad, lui est visĂ© par plusieurs sanctions internationales. D’ailleurs, il est « condamnĂ© (par contumace) en France en 2024 Ă  la rĂ©clusion criminelle Ă  perpĂ©tuitĂ© pour complicitĂ© de crimes contre l’humanitĂ© et dĂ©lit de guerre 
 pour son rĂŽle dans la disparition forcĂ©e et la mort de deux Franco-Syriens, Mazzen Dabbagh et son fils Patrick Â».

Le troisiĂšme personnage clĂ© du rĂ©gime des Bachar n’est autre que Jamil Hassan, ancien chef des Renseignements de l’ArmĂ©e de l’Air (le plus redoutĂ© des services secrets syriens). Comme Maher Al-Bachar, Hassan est accusĂ© d’avoir activement participĂ© Ă  « la rĂ©pression du soulĂšvement de 2011 Â» dans la foulĂ©e des Printemps arabes.

Le 25 mai 2024, Jamil Hassan a Ă©tĂ© condamnĂ© en France « Ă  la rĂ©clusion criminelle Ă  perpĂ©tuitĂ© pour complicitĂ© de crimes contre l’humanitĂ© et dĂ©lit de guerre, pour avoir jouĂ© un rĂŽle dans la disparition forcĂ©e et la mort de deux Franco-Syriens, pĂšre et fils Â».

Abdel Salam Mahmoud est un ancien directeur du dĂ©partement des enquĂȘtes des renseignements de l’ArmĂ©e de l’Air.

Enfin, il y a Qahtan Khalil, dont l’évocation du seul nom donne des frissons Ă  beaucoup de Syriens. Surtout dans les rangs de ceux qui sont passĂ©s par la case « prison Â» mais qui ont la chance d’en sortir. Pour s’en convaincre; sachez chers lecteurs que Qahtan Khalil est surnommĂ© « Le Boucher de Daraya Â», et ce « pour son rĂŽle dans la rĂ©pression sanglante dans cette ville en 2012. Il Ă©tait devenu chef des renseignements de l’ArmĂ©e de l’Air depuis janvier 2024 Â».

Et Ă  l’inverse des les quatre noms prĂ©cĂ©dents, lui est « â€Š sous sanctions dans le cadre du « Cesar Act », en lien avec le « Dossier CĂ©sar Â» qui documente, photos Ă  l’appui, des milliers d’assassinats et d’actes de tortures commis par le rĂ©gime Al Assad Â» Ă©crit RFI.

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Le groupe Mango en deuil, son fondateur est mort samedi dans un accident de montagne

15. Dezember 2024 um 00:01

Isak Andic, le fondateur de la marque espagnole de vĂȘtements Mango, est mort «dans un accident survenu samedi». C’est le groupe du l’a annoncĂ©.

«C’est avec un profond regret que nous annonçons la mort brutale d’Isak Andic, notre prĂ©sident du conseil d’administration non exĂ©cutif et le fondateur de Mango, dans un accident survenu samedi», a dĂ©clarĂ© Toni Ruiz, le directeur gĂ©nĂ©ral de cette sociĂ©tĂ©, dans un communiquĂ©.

A noter que Mango est l’un des plus importants d’Europe dans le secteur de l’habillement.

 

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Pouvoir d’achat en Afrique: la Tunisie figure dans le Top 10

14. Dezember 2024 um 19:08

Avec un indice de 25,7, la Tunisie occupe la 9Ăšme place en Afrique en termes du pouvoir d’achat local le plus Ă©levĂ© en 2024. C’est ce que rĂ©vĂšle la plateforme de donnĂ©es en ligne Numbeo, spĂ©cialisĂ©e dans l’élaboration d’informations socio-Ă©conomiques.

Les 5 premiers rangs du classement africain sont occupĂ©s respectivement par l’Afrique du Sud avec un indice de pouvoir d’achat local de 84,7, le Botswana (2Ăšme – 56,5), la Namibie (3Ăšme – 51,4), la Libye (4Ăšme – 33,7) et de l’Ile Maurice (5Ăšme – 32,8).

Ces cinq pays sont suivis par le Kenya (6Ăšme – 30,6), la Somalie (7Ăšme – 30,5), le Maroc (8Ăšme – 30,4), la Tunisie (9Ăšme – 25,7) et l’AlgĂ©rie (10Ăšme – 25,4).

Au niveau mondial, le Luxembourg arrive en tĂȘte avec un indice de pouvoir d’achat local de 148,9, suivi du KoweĂŻt (2Ăšme – 128,5), Qatar (3Ăšme – 127,4), de la Suisse (4Ăšme – 118,9), d’Oman (5Ăšme – 109,6), des États-Unis (6Ăšme – 120,9, des Émirats arabes unis (7Ăšme – 103,3), du Danemark (8Ăšme – 103,2), de la NorvĂšge (9Ăšme – 94,9) et de l’Australie (10Ăšme – 93,6).

A noter que la plateforme Numbeo mesure le pouvoir d’achat dans une ville par rapport au salaire net moyen. Un indice de 40 signifie que les rĂ©sidents de cette ville, avec un salaire moyen, peuvent acheter en moyenne 60 % de biens et services en moins que ceux de New York, qui ont un salaire moyen.

Dans ce cas, on se demande comment la Somalie peut occuper la 7Ăšme place en Afrique devant le Maroc, la Tunisie, l’AlgĂ©rie, ou la CĂŽte d’Ivoire, le Gabon, etc. D’ailleurs, il suffit de jeter un coup d’Ɠil sur le classement des pays les plus pauvres de la planĂšte et voir quelle est la position de la Somalie. C’est hilarant ;

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180 millions de dollars levés par les startups africaines en novembre 2024

14. Dezember 2024 um 18:34

Selon les donnĂ©es publiĂ©es par la plateforme Africa « The Big Deal Â», 180 millions de dollars amĂ©ricains ont Ă©tĂ© levĂ©s en novembre 2024 par les start-ups africaines.

Voici comment se rĂ©partit ce montant : hors sorties (exits), il s’agit de 122 millions de dollars en dette (soit 68 % du montant total), 55,5 millions en capital-investissement (31 %) et 2,5 millions en subventions (1 %), rapportent confrĂšres d’Espace Manager.

Quand on comptabilise les montants levĂ©s depuis janvier 2024 par les startups africaines, ils ont atteint 1,86 milliard de dollars amĂ©ricains, dont 1,2 milliard de dollars en capital-investissement (64 %), 635 millions en dette (34 %) et 33 millions en subventions (2 %). Et c’est une baisse par rapport aux montants collectĂ©s en 2023 qui s’élevaient Ă  2,8 milliards de dollars.

Par pays, deux pays accaparent 76 % des montants levĂ©s, en l’occurrence le Nigeria et le Kenya. En effet, en novembre 2024, l’opĂ©ration de levĂ©e de fonds la plus importante a Ă©tĂ© Ă  l’actif de Sun King, une entreprise nigĂ©riane spĂ©cialisĂ©e dans l’énergie solaire hors rĂ©seau, qui a obtenu un prĂȘt de 80 millions de dollars de la SociĂ©tĂ© financiĂšre internationale (SFI, relevant de la Banque mondiale).

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