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Heute — 18. Dezember 2024Haupt-Feeds

Sociétés communautaires : Lancement de nouvelles mesures pour renforcer leur rôle dans le développement durable

18. Dezember 2024 um 15:07

Le ministre de l’emploi et de la formation professionnelle, Riadh Chaoued a annoncé mercredi le démarrage de la révision de quelques textes d’application relatifs à l’investissement et des programmes du fonds national pour l’emploi afin d’augmenter le plafond de financement des sociétés communautaires.

S’exprimant à l’ouverture d’un colloque scientifique sur “les sociétés communautaires, un levier pour le développement durable et l’économie sociale et solidaire“, Chaoued a ajouté qu’un guide d’accompagnement des sociétés communautaires est également en cours de préparation afin de garantir leur entrée effective en activité et assurer leur pérennité rappelant qu’une subvention mensuelle d’appui et d’accompagnement de 800 dinars est également mise à la disposition des promoteurs.

Il a, par ailleurs, indiqué qu’un programme conjoint de formation est mis en place en partenariat avec le conseil bancaire et financier dans le domaine de la gestion administrative et financière outre l’élaboration d’un programme de formation dédié aux cadres de l’Etat et mis en œuvre en partenariat avec l’école nationale d’administration.

Chaoued a estimé que le décret-loi n° 2022-15 du 20 mars 2022, relatif aux sociétés communautaires constitue une révolution législative et représente un projet sociétal visant à promouvoir les valeurs de solidarité, de coopération et d’entraide.

Dans ce contexte, le ministre a signalé que l’État a mobilisé, depuis la promulgation de ce décret-loi, tous les moyens nécessaires pour établir ce nouveau modèle de développement rappelant la création de lignes de financement d’une valeur de 60 millions de dinars destinées aux sociétés communautaires.

Le ministre a également évoqué le développement d’une plateforme numérique en collaboration avec les services du Registre national des entreprises, afin de digitaliser le processus de création des entreprises citoyennes et de simplifier les procédures. Cette initiative s’inspire de l’expérience acquise avec la plateforme de l’autoentrepreneur, lancée le 11 novembre 2024.

Par ailleurs, une stratégie de communication est en cours d’élaboration pour sensibiliser à ce nouveau modèle d’entreprise, a ajouté le ministre.

De son côté, le directeur général du Registre national des entreprises, Adel Chouari, a déclaré que le décret-loi n° 2022-15 du 20 mars 2022 introduit un nouveau projet sociétal visant à créer un équilibre entre valeurs économiques et sociales, à renforcer la production et à réduire le problème de la migration.

Organisé à l’initiative du Registre national des entreprises en collaboration avec l’Université de Tunis El Manar, le colloque se poursuit pendant deux jours avec la participation de plusieurs universitaires, experts tunisiens et étrangers, ainsi que de nombreux représentants des sociétés communautaires.

Sécurité alimentaire : La BNG appelle à intensifier la conservation et la recherche sur les ressources génétiques fourragères

18. Dezember 2024 um 14:48

La valorisation de la diversité génétique fourragère et pastorale constitue la clé de voute pour la garantie de la sécurité alimentaire et d’une agriculture durable et résiliente au changement climatique, tel est le constat fait mercredi, par les intervenants et panélistes au colloque national de la Banque Nationale des gènes (BNG), sur le rôle de la banque dans la réalisation de la sécurité alimentaire « les ressources génétiques pasto-fourragères face aux changements climatiques ».

Les ressources fourragères et pastorales nationales sont indispensables pour la durabilité du secteur de l’élevage, nécessaire à son tour pour l’alimentation humaine. Or, en Tunisie, les cultures fourragères qui sont à raison de 81% des cultures à sec, donc très exposées aux impacts des changements climatiques, subissent des pressions énormes, dont la sécheresse, la dégradation du sol, l’érosion génétique et la perte de la biodiversité. Leur dégradation constitue une menace pour le secteur de l’élevage et de l’agriculture.

Face à cette menace, la BNG envisage d’intensifier les « opérations agriculteurs- conservateurs » tout en coordonnant avec toutes les structures concernées et celles de la recherche pour intensifier les cultures et identifier des variétés résilientes aux changements climatiques.

A cet égard,  la banque prévoit d’œuvrer à engager une révision du cadre législatif des semences et plants dans la perspective d’élaborer un registre spécialisé dans les variétés autochtones, d’encourager la conservation à la ferme ainsi que d’intensifier les actions de sensibilisation , a souligné le directeur général de la BNG, Youssef Zidi.

La Banque va axer également, son action, ajoute le responsable, sur l’élaboration d’une stratégie nationale inclusive pour une gestion durable des ressources génétiques en collaboration avec les structures concernées, l’enrichissement des collections nationales pour accroître la diversité génétique disponible, afin de répondre aux défis climatiques et environnementaux actuels et futurs et la multiplication à grande échelle des ressources génétiques locales, afin de satisfaire les besoins des agriculteurs en semences autochtones qui contribuent à la sécurité alimentaire et à la promotion d’une agriculture durable résiliente aux stress hydrique et biotique.

Dans le monde entier, les banques des gènes sont des arches de Noé, leurs activités sont très importantes pour l’avenir de l’humanité, a fait remarquer Fayçal Ben Jeddi, docteur en sciences appliquées, agronomie et biotechnologie végétale.

Il a indiqué que la question des ressources fourragères est transversale et touche à multiples filières et à multiples cultures dont les céréales, les féculents, les oliviers et non seulement les plantes à vocation fourragères.

Sur 2193 espèces existantes en Tunisie, plus de 600 sont des espèces pasto-fourragères, a-t-il fait savoir, relevant qu”il y’a nécessité aujourd’hui de travailler sans perdre du temps sur des espèces spécifiques et ciblées pour les zones arides, humides ou montagneuses pour plus d’efficacité et pour aboutir à des résultats concrets, d’autant plus que l’amélioration variétale est un travail de longue haleine. « Les améliorateurs sont peu nombreux et l’amélioration nécessite une grande patience, parfois il faut 10 ans pour avoir un résultat ».

Intervenant à l’ouverture du colloque, le ministre de l’Agriculture: Ezzeddine Becheikh est revenu sur les défis auxquels fait face le secteur fourrager et partant celui de l’élevage.

Parmi ces défis, il a cité une baisse des superficies consacrées aux ressources fourragères, lesquelles représentent 16% des grandes cultures actuellement contre 65% en 1965.

Il s’agit également de la baisse des précipitations, la dégradation des terres, la perte de la biodiversité, sous les effets des changements climatiques, ce qui rend les cultures fourragères moins résilientes face à ces défis..

« En dépit de ces défis, notre pays est riche en patrimoine génétique et en biodiversité et nous devons œuvrer pour identifier des solutions et encourager les efforts de reproduction d’espèces fourragères plus résilientes et adaptées au changement climatique pour garantir la sécurité et la pérennité du secteur de l’élevage », a recommandé le ministre, revenant sur l’expérience réussie de reproduction de 3 espèces de figue de barbarie, résistantes à la cochenille du cactus.

Pour sa part, le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Habib Abid a mis en exergue, l’expertise et les compétences scientifiques disponibles (chercheurs, ingénieurs, techniciens…) dans les institutions de recherche en Tunisie outre l’existence d’une base de données très importante à la BNG, autant d’atouts qui permettent de travailler ensemble pour identifier des solutions aux défis auxquels fait face le secteur des fourrages.

«  Il faut qu’on travaille avec des agriculteurs-multiplicateurs et avec les cercles de recherche pour identifier des espèces adaptées et résilientes à la désertification, qui constitue une menace réelle et aux impacts des changements climatiques en général », a-t-il dit.

Le ministre a également évoqué le projet de ceinture verte sur lequel, vont travailler conjointement les départements de l’Agriculture et de l’Environnement.

Il s’agit de zones de développement allant de Sfax, passant par Sidi Bouzid jusqu’à Kasserine et la frontière tuniso-algérienne, où seront développés des projets essentiellement basés sur l’agriculture ainsi que sur la valorisation des eaux usées pour l’irrigation des cultures dont les oliveraies.

La Banque nationale des gênes dispose jusqu’à aujourd’hui, d’une collection de 9223 accessions de ressources génétiques fourragères et pastorales, de 70 genres et 220 espèces identifiées.

Le colloque sur « les ressources génétiques pasto-fourragères face aux changements climatiques » est organisé par la BNG avec l’appui du ministère de l’environnement, la FAO et l’Union tunisienne de l’industrie, du commerce et de l’artisanat (UTICA).

La LTDH exprime sa solidarité avec les migrants et appelle à la réforme des politiques migratoires

18. Dezember 2024 um 14:42

La Ligue Tunisienne pour la Défense des Droits de l’Homme (LTDH) a appelé mercredi à l’occasion de la Journée Internationale des Migrants, à faire de cette Journée, une opportunité de repenser les politiques actuelles et de construire un avenir fondé sur la justice et le respect de la dignité humaine.

Dans une Déclaration publiée à l’occasion de cette journée, célébrée le 18 décembre de chaque année, la LTDH a exprimé ” sa pleine solidarité avec tous les migrants, quelles que soient leur situation juridique ou leurs origines culturelles et sociales”.

La Ligue a réitéré son engagement à défendre leur dignité et leurs libertés fondamentales, assurant que les droits des migrants et des migrantes sont une partie intégrante des droits humains.

Le LTDH a par ailleurs évoqué les défis considérables rencontrés par les communautés migrantes en Tunisie et dans le monde, exprimant dans ce contexte son inquiétude face aux politiques migratoires actuelles, tant au niveau national qu’international.

Ces politiques “manquent souvent de dimension humaine et tendent à criminaliser la migration au lieu de l’aborder de manière juste et équitable”, avertit la Ligue.

En ce sens, la LTDH a appelé les autorités tunisiennes à “respecter leurs engagements internationaux en matière de protection des droits des migrants et garantir un traitement humain pour toutes les personnes sur son territoire.

Elle a appelé à renforcer le cadre législatif national pour assurer les droits des migrants, notamment en ce qui concerne l’accès à la justice, à l’emploi, à l’éducation et aux services de santé.

Elle a aussi souligné la nécessité de lutter contre toutes les formes de racisme et les discours de haine à l’encontre des migrants à travers des campagnes de sensibilisation et “de promouvoir la coopération afin de bâtir des politiques migratoires respectueuses de la dignité humaine”.

Ligue 1 : Les clubs doivent régulariser leurs dettes avant le 31 décembre pour éviter des sanctions

18. Dezember 2024 um 14:38

La commission de la Ligue 1 de la Fédération tunisienne de football a appelé, mercredi, dans un communiqué, les clubs de la Ligue 1 du football professionnel, à régler leurs dettes avant le 31 décembre courant.

“Les clubs de la Ligue 1 doivent absolument régler leurs dettes et fournir la preuve de la régularisation de ces dûs au plus tard le 31 décembre 2024”, souligne la FTF ajoutant qu’en cas de non-respect de cette obligation, et pour éviter des mesures disciplinaires qui pourraient être prises à leur encontre par les instances sportives internationales de football, la fédération sera obligée de mettre en œuvre des sanctions d’interdiction de recrutement et de réduction du nombre de joueurs enregistrés pour chaque club à partir de la deuxième période des transferts pour la saison sportive 2025-2024.

“Ces sanctions ne seront levées qu’après la fourniture d’une preuve de la régularisation des dettes”, ajoute la même source.

Ladite commission a rappelé aux clubs de la Ligue 1 que la licence exceptionnelle qui leur a été accordée pour participer aux compétitions locales pour la saison 2025-2024 inclut uniquement, à titre exceptionnel et temporaire, l’exemption de l’application des critères financiers du cahier des charges relatifs à l’octroi de licences aux clubs.

La commission a également fait savoir que “les états financiers envoyés aux clubs font partie du travail interne de la commission et visent à aider les clubs à régler leurs dettes. Ils ont un caractère indicatif non exhaustif et n’engagent en rien la commission dans la prise de décisions concernant l’octroi des licences ou la prise de sanctions”.

Change devises en dinar tunisien : Cours du 18 Décembre 2024

18. Dezember 2024 um 13:52

Change devises en dinar tunisien. Cours d’achats et de vente.

 

MONNAIE SIGLE UNITE ACHAT VENTE
Dollar US USD 1 3.141 3.225
Euro EUR 1 3.289 3.364
Yen Japonais JPY 1000 20.264 21.027
Livre Sterling GBP 13 3.949 4.098
Franc Suisse CHF 10 34.669 36.158

Tunisia Building Partners explore le marché congolais avec une mission de prospection ciblée

18. Dezember 2024 um 13:44

Une mission économique de prospection porte-à-porte sur le marché congolais de la construction a été organisée, du 10 au 13 décembre 2024, par le Centre de Promotion des Exportations (CEPEX), via sa représentation commerciale à Kinshasa et en collaboration avec l’Ambassade de Tunisie dans la capitale congolaise, au profit des entreprises membres du consortium “Tunisia Building Partners”, a fait savoir, mercredi, le CEPEX.

“Tunisia Building Partners” est un groupement d’intérêt économique créé dans le cadre du projet “Promotion des activités d’Exportation vers de nouveaux Marchés de l’Afrique Subsaharienne” (PEMA) et regroupant huit entreprises tunisiennes spécialisées dans le bâtiment et la construction.

Cette initiative vise à renforcer le positionnement des entreprises tunisiennes sur le marché congolais du bâtiment et des travaux publics, tout en explorant des opportunités d’expansion commerciale.

La délégation qui s’est rendue à Kinshasa, comprenait cinq entreprises représentant divers domaines : équipements et matériaux électriques, cuisines préfabriquées, sanitaires, et tubes multicouches. Ces entreprises ont bénéficié d’un programme intensif de rencontres sur site avec les principaux promoteurs immobiliers publics et privés, ainsi qu’avec les importateurs et distributeurs majeurs de matériaux de construction à Kinshasa et dans d’autres régions du pays.

Ces échanges directs leur ont permis d’établir des liens stratégiques avec des décideurs influents, favorisant ainsi la pénétration de leurs produits sur le marché local.

La mission a, également, ouvert des perspectives vers des marchés régionaux grâce à des contacts établis avec des promoteurs immobiliers indiens et libanais actifs en République du Congo et en Angola, ce qui offre aux entreprises tunisiennes un accès élargi à des marchés voisins dynamiques et en pleine croissance.

Le secteur des matériaux et produits de construction représente actuellement 70% des exportations tunisiennes vers la RDC. Parmi les principaux articles exportés figurent les ouvrages en aluminium, en verre et en fer, le plâtre, les peintures, les produits d’étanchéité, ainsi que les câbles et transformateurs électriques. Avec la dynamique immobilière en plein essor dans le pays, les exportations tunisiennes pourraient voir leur volume doubler, voire tripler dans un avenir proche, a souligné le CEPEX.

Le centre a, également, indiqué que l’accompagnement des entreprises nationales s’inscrit dans une vision stratégique visant à consolider la présence tunisienne en Afrique subsaharienne et à renforcer le rôle de ces entreprises comme partenaires de confiance dans les projets de construction et de développement immobilier.

Sécurité alimentaire : La BNG et l’IRESA signent une convention pour valoriser les ressources génétiques locales

18. Dezember 2024 um 13:32

La banque nationale des gènes (BNG) et l’Institution de la Recherche et de l’Enseignement Supérieur Agricoles (IRESA Tunisie) ont signé, mercredi, à Tunis, une convention cadre pour développer les ressources génétiques locales dans le cadre de la recherche scientifique.

Cette convention signée en marge du colloque national de la BNG sur le rôle de la banque dans la réalisation de la sécurité alimentaires «ressources génétiques fourragères et pastorales face aux changements climatiques», prévoit d’encourager les chercheurs à valoriser davantage les ressources génétiques locales. Elle sera, également, un cadre adéquat pour une meilleure coordination et la signature de nouvelles conventions entre la BNG et toutes les institutions de recherche relevant de l’IRESA.

Pour la BNG, la réalisation d’un équilibre entre une production durable, la biosécurité et la protection de la biodiversité est indispensable pour garantir la sécurité alimentaire.

La croissance de la demande sur les ressources fourragères est un défi majeur qui menace la pérennité du secteur de l’élevage, qui fait face déjà à plusieurs défis, dont le surpâturage, la dégradation des terres et la baisse du couvert végétal et forestier en raison des changements climatiques. Pour cette raison, la coopération entre la BNG, en tant qu’édifice conservateur du patrimoine génétique national et les institutions de recherche scientifique agricole pourrait aider à identifier des pistes pour développer des espèces plus adaptées au changement climatique, en coordination avec les agriculteurs et les structures concernées.

Le colloque de la BNG a été ouvert par les ministres de l’Agriculture et de l’Environnement, respectivement Ezzeddine Ben Cheikh et Habib Abid. Des représentants des structures agricoles et de l’environnement et de plusieurs institutions de recherche agronome sont présents à cette manifestation.

Jendouba : Afflux record de touristes algériens en décembre 2024

18. Dezember 2024 um 12:55

Les postes frontaliers relevant du gouvernorat de Jendouba Melloula-Babouch-Jelil connaissent un important flux de touristes Algériens.

Le commissaire régional au tourisme, Issa Marouani a souligné à l’Agence TAP que le nombre des visiteurs a augmenté de 30%, durant la première quinzaine de décembre, pour atteindre 63150 touristes contre 48538 à la même période de 2023.

Il a ajouté que le marché algérien a enregistré, du 1er janvier au 15 décembre 2024, une hausse de 21% avec la visite de 1 million 200 mille touristes Algériens contre 985 mille à la même période de l’année écoulée.

Le nombre de touristes Algériens attendus pour les vacances de fin d’année sur la région devrait atteindre des chiffres records notamment à Tabarka et Ain Draham, a estimé la même source.

Bilel Sahnoun, DG de la Bourse des Valeurs mobilières de Tunis : “Plus de 13% de croissance du rendement boursier sans produits dérivés, une belle performance !”

18. Dezember 2024 um 10:20

Bilel SahnounLa Bourse des valeurs mobilières de Tunis, créée en 1969, est l’une des premières bourses de la région. Depuis, malgré toutes les réformes entreprises pour optimiser sa contribution au financement de l’économie, elle n’a pas réussi à assurer son rôle principal à savoir allouer les ressources d’épargne vers des emplois productifs, favoriser la croissance et le développement économique.

Pour quelles raisons ? Est-ce dû à la léthargie de l’État censé donner l’impulsion nécessaire à la Bourse en poussant certaines entreprises à s’introduire sur la place boursière ? Est-ce parce que les agents capables de financement ne sont pas nombreux ou parce que ceux qui ont des besoins de financement ne recourent pas au marché boursier ? Pourquoi la bourse de Tunis manque de profondeur et de liquidités ?

A ces questions et à d’autres nous répond Bilel Sahnoun, DG de la Bourse des Valeurs mobilières de Tunis dans un entretien en deux temps :

Une Bourse avec un bel historique mais dont les réalisations ne sont pas les meilleures à l’échelle régionale et même nationale. Où ça bloque ?

La Bourse de Tunis a connu des évolutions rapides. Elle est passée par plusieurs étapes aussi. Elle a été l’une des premières bourses à adopter les normes internationales et la migration vers le 100% digital. Au mois de novembre 1994, il y a eu la promulgation de la loi 94-117 portant réorganisation du marché financier séparant les fonctions de contrôle et de gestion.

En1996, nous avons adopté la cotation électronique avec, à l’époque, la Bourse de Paris et mis en place la plateforme électronique. Nous avons continué depuis et là avec Euronext. C’est un bel historique, pour rappel, nous avons également été précurseurs dans la région sur les plans réglementaire et technologique, en nombre de sociétés et en nombre d’acteurs sur le marché financier.

Qu’est ce qui explique dans ce cas que la Bourse de Tunis n’a pas évolué aussi bien que d’autres bourses dans la région dans des pays similaires sur le plan économique à la Tunisie ?

Je pense qu’il y a trois grandes raisons à cela : notre réglementation qui était avant-gardiste en 1994, ne l’est plus. Il y a eu bien quelques petites évolutions réglementaires mais nous restons toujours en retard par rapport à d’autres bourses parce que la réglementation en vigueur ne nous permet pas d’aller vers des produits financiers innovants et structurants.

Aujourd’hui, 10% des marchés financiers mondiaux sont faits de produits cash et 90% de produits dérivés, des produits structurés etc. A la bourse de Tunis, nous traitons uniquement des produits cash donc d’autres produits font défaut parce que la réglementation ne permet pas de le faire.

La réglementation ne vous permet pas de traiter des produits verts ?

Si ! La réglementation nous permet d’avoir des obligations vertes. Nous avons émis un cadre réglementaire spécifique pour les émissions des obligations vertes, la problématique des obligations vertes aujourd’hui est qu’en Tunisie, elles ne sont pas accompagnées d’incitations fiscales importantes favorisant l’investissement dans les projets d’énergie renouvelable.

Le cadre réglementaire n’offre pas de privilèges spécifiques pour différencier les obligations en question par rapport à celles classiques, du coup, elles coûtent plus cher aux agents qui les émettent pour la simple raison qu’émettre une obligation standard ne nécessite pas une expertise différente ou un audit spécifique; en revanche, c’est ce qu’il faut pour certifier que l’obligation est verte et surtout continuer à le certifier tout au long de la durée de sa vie.

  • Aujourd’hui, 10% des marchés financiers mondiaux sont faits de produits cash et 90% de produits dérivés, des produits structurés etc. A la bourse de Tunis, nous traitons uniquement des produits cash.

Pour résumer, l’absence d’incitations n’aide pas et ne favorise pas l’émergence d’un marché d’obligations vertes. D’autre part, nous n’avons pas encore de catégorie d’investisseurs qui accepteraient un rendement moindre par conviction parce que l’obligation est verte. Deux éléments qui ne plaident pas en faveur de l’émergence d’un marché d’obligations vertes : pas d’institutionnels publics qui encouragent et pas d’investisseurs qui accepteraient un rendement moindre.

La Bourse de Tunis manquerait-elle de profondeur parce que tous les pans de l’économie nationale n’y sont pas représentés, qu’ils soient traditionnels ou nouveaux ?

Là vous abordez un peu la taille de la bourse et l’étroitesse de son offre en termes de diversité sectorielle ce qui nous renvoie à ce vous avez évoqué tout à l’heure à savoir qu’il y a des pays dotés de places boursières beaucoup plus importantes que nous alors qu’ils ont démarré bien après nous.

C’est justement parce que beaucoup de secteurs ne sont pas représentés à la Bourse de Tunis qui ne reflète pas la cartographie réelle de l’économie nationale. Plus de la moitié de la capitalisation boursière est tirée par les banques, alors que bien d’autres secteurs économiques qui pèsent dans notre PIB n’ont pas été introduits à la bourse et n’y sont pas cotés.

Je cite tout ce qui est énergie et mine, tout ce qui est télécoms, tout ce qui est agriculture et tourisme, plusieurs industries de taille dans des secteurs importants.

  • Il y a des pays qui ont instauré les introductions en bourse obligatoire pour les grandes entreprises dont l’efficience économique a été prouvée.

Si je prends le cas de la France, la bourse s’est développée sous le mandat d’un gouvernement socialiste avec Pierre Bérégovoy qui a œuvré pour l’introduction en bourse des entreprises à participations publiques. A la Bourse de Paris, il y a eu l’introduction de France-télécoms, à la Bourse d’Arabie saoudite l’introduction de STC (Saudi Telecom Company). On a même prévu des primes pour que les Saoudiens s’intéressent à la bourse pour offrir les titres STC avec une belle revalorisation pour que l’investisseur apprécie son investissement à la bourse.

Après la STC, l’Arabie Saoudite a fait la même chose avec Aramco devenue la plus grande capitalisation boursière du Monde. Presque toutes les bourses de la région ont des opérateurs télécom cotés et aussi des acteurs dans l’énergie et le pétrole. Il y a une autre catégorie d’entreprises qu’on trouve sur les marchés financiers. Ce sont les utilities, toutes les entreprises d’intérêt public sont très souvent cotées.

Introduire des entreprises publiques en bourse reviendrait-il à les privatiser ?

Bien sûr que non. On pense qu’une entreprise cotée doit être forcément publique, ce qui n’est pas le cas bien entendu. Les entreprises publiques cotées vont tout simplement être soumises aux obligations des cotées, à savoir la publication des états financiers et des indicateurs trimestriels, soit une transparence et une régularité de l’information qui va devenir publique. Coter les entreprises publiques permet de faire profiter ces entreprises de six avantages au moins qui sont :

  • l’entreprise cotée va atteindre un niveau de communication régulier avec le grand public ce qui l’oblige à être transparente, observée, surveillée et suivie. Il y a des états financiers semestriels et annuels et également des indicateurs trimestriels qui donnent une idée sur l’évolution de l’activité, les investissements, les marges, les engagements bancaires etc. ;
  • le deuxième avantage est la gouvernance. Dans les entreprises cotées on doit séparer le conseil d’administration du management. Chacun joue son rôle. Le conseil d’administration trace les orientations stratégiques dictées par l’actionnaire et contrôle le management pour l’atteinte de ses objectifs, et le management doit se concentrer sur les objectifs à atteindre et on ne doit pas s’immiscer dans sa politique de gestion ;
  • le troisième avantage est la comparabilité. Quand une entreprise est cotée, ses titres vont être comparés avec de multiples valeurs boursières y compris dans d’autres pays aussi. Cela va permettre au conseil d’administration d’ajuster ses politiques, d’évaluer le management de l’entreprise et de vérifier si ses ratios sont dans les standards internationaux ou non ;
  • le quatrième avantage est la valorisation de l’actif de l’Etat. Aujourd’hui, personne n’est capable de définir combien vaut telle ou telle entreprise publique, en revanche quand elle est cotée on lui donne une valeur boursière et cela permet de valoriser l’actif de l’Etat à tout moment ;
  • le cinquième objectif est d’offrir à ces entreprises une autonomisation financière, un accès à une nouvelle source de financement qui est le marché financier. A titre d’exemple, on peut commencer par les émissions d’emprunt obligataires et réduire leur poids sur le budget de l’Etat ;
  • le sixième objectif est celui de donner à la bourse plus de volume, plus de représentativité des secteurs, plus de poids, une meilleure attractivité de gros investisseurs locaux et étrangers et faire en sorte qu’elle soit plus visible sur les radars des principaux outils d’investissement à l’international.

Il y a eu l’expérience d’une Tunisair cotée et cela n’a été  pas le meilleur des exemples

Je ne veux pas parler d’une entreprise plus que d’une autre. Est-ce qu’aujourd’hui les entreprises cotées sont soumises aux même règles ? Est-ce qu’il y a une réelle séparation entre le conseil d’administration et le management ? Est-ce qu’il y a des décisions prises par la tutelle ou non ? Est-ce qu’elles sont toujours d’ordre économique ? Est-ce que le poids des décisions sociales d’une entreprise n’affecte pas ses performances ? Est-ce qu’on peut tolérer qu’une entreprise mette des années pour publier ses performances financières? Ce sont des questions qu’il faut poser.

Il ne faut pas incriminer la bourse parce qu’une entreprise n’a pas été le bon exemple pour l’investisseur, pour la bourse ou pour elle-même. Il ne faut pas casser le thermomètre quand on a de la fièvre. La bourse est le thermomètre des entreprises, parce que c’est le lieu de rencontre des acquéreurs et des vendeurs.

  • La bourse est le thermomètre des entreprises, parce que c’est le lieu de rencontre des acquéreurs et des vendeurs.

Ce sont les acquéreurs et les vendeurs qui décident de la valeur qu’ils attribuent à une société et en tant que bourse, nous sommes le thermomètre des entreprises, nous ne sommes pas la source de la maladie.

Si une entreprise se porte bien ou va mal, il ne nous revient pas de statuer sur l’augmentation ou la baisse du titre. Nous sommes là pour gérer un marché d’actions et donner une valeur. L’offre et la demande sont décidées par des investisseurs que nous ne connaissons même pas. Les ordres sont anonymes, et ce sont des ordres sur lesquels nous n’avons aucun pouvoir. Seuls les traders connaissent l’identité des vendeurs et des acheteurs.

Justement pour revenir à l’encouragement de l’introduction à la bourse des grandes entreprises publiques, que doit faire l’Etat pour les encourager à entrer en bourse ?

Il y a des pays qui ont instauré les introductions en bourse obligatoire pour les grandes entreprises dont l’efficience économique a été prouvée, et qui sont aujourd’hui prospères et transparentes.

Je prends l’exemple des GAFA aux Etats-Unis, où Google, Facebook, Ali baba ont été obligés de s’introduire en bourse, par force de loi. En Inde, Tata, important groupe industriel, y a été obligé par la loi.

Il y a plusieurs critères qui mènent à la prise de décision. Ils peuvent être la taille, le niveau d’engagement, le nombre d’actionnaires ou encore le secteur d’activité. Le benchmarking a montré qu’il y a plusieurs types de réglementations qui obligent les entreprises à s’introduire en bourse.

Nous avons un vieux texte en Tunisie, qui date de 2006, ce n’est pas un texte de loi, c’est une circulaire de la Banque centrale, qui stipule qu’à partir d’un engagement bancaire de 25 millions de dinars, ce qui n’est pas énorme, une société ou un groupe d’entreprises doit soit se faire noter par une agence de notation soit être cotée en bourse.

Cette circulaire n’a jamais été appliquée et si un jour on érige cette disposition en une loi, en augmentant le niveau d’engagement parce que devenu trop bas et avec d’autres niveaux et critères, cela donnera profondeur et diversité à la bourse et lui permettra de mieux contribuer au financement de l’économie, préserver notre tissu économique et éviter des surprises et des risques systémiques qui peuvent affecter le fonctionnement de l’entreprise à cause de facteurs endogènes ou exogènes.

Qu’en est-il de la capitalisation boursière ?

La capitalisation boursière est très faible et ne représente que 18% du PIB alors qu’elle est supérieure à 30% dans les pays qui nous ressemblent et peut même atteindre les 50%. Cet état des choses prouve que l’offre produit que nous avons n’est pas très attractive et n’est pas diversifiée.

Si nous avons une capitalisation boursière tirée à plus de 50% par le secteur bancaire, si ce dernier est fragilisé ou est en crise, cela se répercute sur l’indice et les performances de la bourse parce que l’offre et la diversification des produits ne permet pas de réduire le niveau du risque boursier.

Cela étant, ce que je viens de dire est purement théorique, parce qu’historiquement, la bourse de Tunis a toujours réalisé de belles performances sur les moyens et longs termes.

Cette année, nous sommes à plus de 13% de croissance, donc même si le TMM est encore à 8%, nous nous situons dans un territoire positif de rendement et il reste encore des opportunités. Ceci alors que l’épargne nationale a baissé considérablement. Une épargne nationale tirée par les institutionnels qui en représentaient à peu près la moitié et les particuliers qui représentaient l’autre moitié.

  • Cette année, nous sommes à plus de 13% de croissance, donc même si le TMM est encore à 8%, nous nous situons dans un territoire positif de rendement.

Celle des institutionnels en grande partie était, fut un temps, tirée par les entreprises publiques qui étaient excédentaires avec une trésorerie excédentaire placée et permettait de constituer une bonne thésaurisation et puis l’épargne des particuliers qui s’est trouvée érodée par un niveau d’inflation assez important et ce, sur les 15 dernières années, donc il n’y a pas beaucoup de possibilités d’attirer cette épargne-là ou ce qu’il en reste à la bourse.

Un autre facteur important est que l’épargnant, bon père de famille n’est pas initié à la gestion du risque boursier et dans ce cas, soit il fait confiance à un courtier, un acteur boursier et lui confie cette épargne soit on lui propose des produits garantis.

Malheureusement, l’absence de produits dérivés et garantis à la bourse, inciterait cet investisseur prudent, à aller plutôt vers des produits monétaires, un placement d’épargne ou des placements à terme dans des banques, ou à l’assurance vie, qui offre également la sécurité et la garantie de la rémunération avec un taux minimum de rendement, chose que la bourse ne peut pas faire. La Bourse est un bon moyen de faire fructifier l’argent à condition d’adopter les bonnes stratégies d’investissement mais aussi d’être prêt à prendre des risques.

Entretien par Amel Belhadj Ali

 En bref : 

Bourse de Tunis

  • Création : Fondée en 1969, pionnière dans la région.
  • Faiblesses :
    • Capitalisation boursière faible (18% du PIB contre 30-50% dans des pays similaires).
    • Manque de diversité sectorielle (50% de la capitalisation tirée par les banques).
    • Réglementation dépassée, limitant les produits financiers innovants.
  • Chiffres Clés : Croissance de 13% en 2024 malgré un TMM de 8%.
  • Solutions Proposées :
    • Moderniser la réglementation pour accueillir des produits structurés.
    • Encourager l’introduction en bourse d’entreprises publiques et diversifier les secteurs.
    • Offrir des incitations fiscales pour développer les obligations vertes.
  • “La Bourse est un thermomètre, non la source de la maladie.” — Bilel Sahnoun
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Bourse : Le Tunindex débute la semaine dans le rouge

16. Dezember 2024 um 18:04

Le marché boursier a entamé la semaine du mauvais pied. Le benchmark a glissé lundi de 0,1 % à 9902,2 points, dans un modeste volume de 4,6 MD, selon l’analyse de l’intermédiaire en bourse, Tunisie Valeurs.

Le titre TUNISAIR s’est offert la plus forte hausse de la séance. Sans faire l’objet de transactions, l’action du transporteur national a gagné 2,7 % à 0,380 D.

Le titre SIAME a affiché un beau parcours sur la séance. L’action du spécialiste des appareillages électriques a grappillé 2,3 % à 3,5 D. La valeur a amassé des échanges de 133 mille dinars sur la séance.

Le titre ASTREE s’est placé en lanterne rouge du TUNINDEX. L’action de la compagnie d’assurance adossée au groupe BT a reculé de 4,5 % à 41,970 D. La valeur a été transigée à hauteur de 7 mille dinars, seulement, sur la séance.

Le titre UIB a figuré parmi les plus grands perdants de la séance. L’action de la filiale du groupe SOCIETE GENERALE a régressé de 2,1 % à 22,410 D, en générant un flux réduit de 36 mille dinars.

Le titre AMEN BANK a chapeauté le palmarès des échanges. L’action du bras financier du groupe PGI a alimenté le marché avec des capitaux de 853 mille dinars. La valeur a terminé la séance sur une note quasi stable (-0,06 %) à 35,890 D.

Zaghouan : 30 projets agricoles approuvés pour plus d’un million de dinars en 2024

16. Dezember 2024 um 17:57

La commission régionale d’octroi des avantages dans le secteur agricole à Zaghouan a approuvé, lors de sa session de clôture de l’année 2024 tenue lundi, 30 projets d’investissement agricole pour une valeur dépassant un million de dinars, dont 260 mille dinars alloués aux bénéficiaires sous forme de subventions.

A cet égard, le directeur régional de l’Agence de Promotion des Investissements Agricoles (APIA), Samir Marzouk, a déclaré à l’agence TAP que la commission a examiné 62 dossiers incluant 106 opérations d’investissement, parmi lesquels, 30 dossiers ont été validés pour les montants précités.

Ces investissements concerneront principalement, l’acquisition de matériel agricole, le forage de puits et la plantation d’oliviers en irrigué, a-t-il précisé, soulignant que tous les projets validés feront l’objet d’un suivi rigoureux par la commission régionale, afin de garantir leur mise en œuvre et leur efficacité.

Artisanat: Appel aux jeunes artisans pour un espace gratuit au Salon de l’Innovation 2025

16. Dezember 2024 um 17:52

L’office National de l’Artisanat tunisien (ONAT)  a appelé les nouveaux promoteurs exerçant dans les différentes spécialités du secteur de l’artisanat, de présenter une demande, avant le 8 janvier 2025, pour confirmer leur participation dans le cadre d’un espace gratuit qui va être aménagé au salon de l’innovation dans le secteur de l’artisanat.

L’ONAT a assuré dans un communiqué  que la demande peut être déposée auprès de la direction régionale y afférente, sachant que le salon de l’innovation se tiendra, l’année prochaine, au parc des expositions du Kram

Le candidat doit remplir certaines conditions. Il doit notamment être de nationalité tunisienne et diplômé d’un établissement d’enseignement supérieur lié à l’artisanat et aux beaux-arts ou de centres de formation professionnelle liés à ce domaine ou titulaire d’un certificat de compétence professionnelle dans le domaine de l’artisanat.

Kasserine : appel à l’aide pour revitaliser une zone industrielle en déclin

16. Dezember 2024 um 17:47

La zone industrielle de Kasserine, située en contrebas de Djebel Châambi (déclaré zone militaire fermée depuis 2013), est confrontée à de nombreux problèmes et difficultés en raison d’un emplacement critique, souvent associé au phénomène du terrorisme.

Un problème qui a contraint les investisseurs, tant tunisiens qu’étrangers, à renoncer à l’investissement dans le cadre de ce site industriel, selon le responsable de la gestion et de la maintenance de la zone industrielle, Rochdi Benani.

Dans une déclaration à l’Agence TAP, il a précisé qu’une proposition avait été soumise à l’examen de la ministre de l’Industrie, de l’Énergie et des Mines, Fatma Thabet Chiboub, qui a récemment visité la zone industrielle, outre une correspondance adressée au Président de la République, afin de mettre en place des mesures spécifiques au profit de cette zone.

Créée en 2001, ladite zone industrielle comptait 37 entreprises dans divers secteurs d’activités et employait plus de 3000 travailleurs, actuellement, 13 entreprises seulement y sont implantées pour 600 travailleurs, a-t-il déploré.

Il a insisté sur la nécessité pour les autorités compétentes d’intervenir, afin d’entrevoir des solutions adaptées à la zone industrielle de Kasserine, et encourager les investisseurs à s’y installer.

Classement WTA : Ons Jabeur reste 42e avant son comeback au tournoi de Brisbane

16. Dezember 2024 um 17:43

La tenniswoman tunisienne Ons Jabeur a conservé sa 42e place au classement WTA publié lundi et ce, pour la 6ème semaine consécutive.

La Tunisienne, absente depuis août des courts de tennis pour des raisons de santé, a annoncé son come-back à l’occasion du tournoi de Brisbane en Australie qui débutera le 29 décembre prochain.

Au Top 10 du classement du 16 décembre, la Biélorusse Aryna Sabalenka, demi-finaliste des Masters WTA, conserve toujours la tête du classement mondial, devant la Polonaise Iga Swiatek et l’Américaine Coco Gauff, la Kazakhe Elena Rybakina.

Top 10 du classement WTA publié le lundi 16 décembre:

1. Aryna Sabalenka (BLR) 9416 pts
2. Iga Swiatek (POL) 8295

    3. Coco Gauff (USA) 6530
    4. Jasmine Paolini (ITA) 5344
    5. Qinwen Zheng (CHN) 5340
    6. Elena Rybakina (KAZ) 5171
    7. Jessica Pegula (USA) 4705
    8. Emma Navarro (USA) 3589
    9. Daria Kasatkina (RUS) 3368
    10. Barbora Krejcikova (CZE) 3214
     …
    42. Ons Jabeur (TUN) 1226

Balance commerciale alimentaire : excédent de 1347 MD en Tunisie sur 11 mois en 2024

16. Dezember 2024 um 17:35

Au cours des onze premiers mois de 2024, la balance commerciale alimentaire a enregistré un excédent de 1347millions de dinars (MD), contre un déficit de 719,2 MD durant le même période de l’année précédente, a indiqué l’Observatoire national de l’agriculture (ONAGRI) dans son bulletin mensuel.

Le taux de couverture est de l’ordre de 121,3% à fin novembre 2024, contre 89,5% à fin novembre 2023.

En termes de valeur, les exportations alimentaires ont enregistré une hausse de 25,6%, pour s’établir à 7685,6 MD, alors que les importations ont baissé de 7,3%, pour atteindre 6338,6 MD.

L’excédent enregistré est essentiellement le résultat de la hausse des exportations de l’huile d’olive (+45,2%) et des dattes (+27,5%)d’une part et de la régression des importations du sucre (-27,5%) et des céréales (-16,5%), d’autre part .

Augmentation de 25,6% des exportations alimentaires

Les exportations alimentaires ont augmenté de 25,6% pour s’établir à 7685,6 MD, représentant 13,5% du total des exportations.

S’agissant des exportations de l’huile d’olive, elles se sont élevées, au cours des 11 premiers mois de l’année 2024, à 4456,2 MD, avec une part de 58% par rapport aux exportations alimentaires, contre 3068 MD jusqu’à fin novembre 2023, avec une part de 50,1%.

Le prix moyen à l’exportation de l’huile d’olive a atteint 26,06 dinars/kg, enregistrant une croissance de 46,1% par rapport à l’année précédente.

Cette hausse des prix à l’exportation a également concerné les agrumes (23,7%), les produits de la pêche (7,4%), et les dattes (2,8%), par rapport à la même période de l’année précédente.

Baisse de 7,3% des importations alimentaires

Les importations alimentaires ont baissé de 7,3% pour atteindre 6338,6MD, représentant 8,6% du total des importations.

La valeur des importations des céréales sont de l’ordre de 3054,1 MD, à fin novembre 2024, enregistrant une régression de 16,5% par rapport à fin novembre 2023.

La part de ces importations est de 48,2% du total des importations alimentaires enregistrées à fin novembre 2024 contre 53,5 % au cours de la même période de l’année précédente.

L’ONAGRI a précisé que ces achats ont été consacrés principalement à l’achat du blé, dont la valeur a atteint 1869,8 MD, représentant 61,2% des importations des céréales. Les prix à l’importation des produits céréaliers ont enregistré une baisse variant entre 15% et 23%. Il s’agit d’une baisse des prix à l’importation du blé dur (-15,3%), du blé tendre (-19,4%), de l’orge (-23%) et du maïs (-21,5%).

Il en est de même pour le prix des huiles végétales (-13%) et du lait et dérivés (-2,9%) contre une hausse de (+4%) pour le sucre.

Le déficit de La balance commerciale globale du pays est déficitaire, à fin novembre 2024, de 16764,5 MD, contre un déficit de 16539,2 MD, à fin novembre 2023, soit une hausse de 1,4%.

L’excédent de la balance commerciale alimentaire a contribué à alléger le déficit de la balance commerciale globale de 8,0%.

Le total des importations s’est établi à fin novembre 2024 à 73821, 4 MD. Les deux groupes de produits celui de l’énergie et celui des matières premières et demi-produits ont représenté ensemble 51,6% des importations totales du pays. Les importations alimentaires ont représenté 8,6% des importations totales.

En contrepartie, le total des exportations a atteint 57056,9 MD à fin novembre 2024. Les exportations alimentaires ont représenté 13,5% des exportations totales.

Colloque international sur le thème « Les sociétés communautaires » à Tunis

16. Dezember 2024 um 17:26

Un colloque international sur le thème «  Les sociétés communautaires « un levier pour le développement durable et l’économie sociale et solidaire », se tiendra les 18 et 19 décembre 2024, à l’initiative du Registre National des Entreprise(RNE) et en collaboration avec l’Université de Tunis El Manar(UTM).

Des experts nationaux et internationaux en économie sociale et solidaire, ainsi que des spécialistes en droit économique, se réuniront lors de cet événement pour discuter de la notion d’économie sociale et solidaire(ESS), des sociétés communautaires et du crowdfunding, selon un communiqué publié par le RNE.

Au programme de ce colloque figure l’organisation de deux ateliers sur les thèmes suivants: « Le crowdfunding : Une technique de l’économie sociale et solidaire » et «Les sociétés communautaires au service de l’économie sociale et solidaire ».

Ce conclave s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de la convention conclue entre le RNE et l’UTM dans le but de partager et de développer les connaissances et les expertises entre les spécialistes dans le domaine de la recherche scientifique et de lancer un débat sur les nouvelles notions du droit Tunisien, a fait savoir la même source.

La Tunisie abrite la 5e Session ordinaire du CTS n°8 de l’UA sur la décentralisation

16. Dezember 2024 um 16:47

La Tunisie accueille, du 18 au 20 décembre, la 5e session ordinaire du Comité technique spécialisé (CTS n°8 ) de l’Union Africaine (UA) sur la Fonction Publique, les Collectivités Locales, le Développement Urbain et la Décentralisation.

Cet événement, organisé sous l’égide de la Présidence du Gouvernement, fait suite au succès de la session du CTS Finance de l’UA tenue à Tunis plus tôt cette année.

Durant deux jours, les 18 et 19 décembre, des experts des États membres de l’UA débattront de questions clés inscrites à l’ordre du jour, avant de présenter un rapport lors de la réunion ministérielle prévue le 20 décembre.

Les ministres devraient adopter la Déclaration de Tunis, qui définira des engagements communs et des orientations stratégiques en matière de gouvernance locale et de service public.

L’ambassadeur de Tunisie en Éthiopie et Représentant Permanent auprès de l’Union Africaine, Abdelhamid Gharbi, a souligné l’importance de cet évènement d’envergure qui, a-t-il dit, représente une occasion pour renforcer la coopération continentale entre les Etats membres de l’UA.

Cette réunion réaffirme l’engagement de la Tunisie à promouvoir le dialogue et la coopération entre les nations africaines face aux défis communs en matière de gouvernance et d’urbanisation, a déclaré l’ambassadeur.
La session ordinaire sera précédée par la deuxième réunion du Bureau du CTS, les lundi 16 et mardi 17 décembre à Tunis.

Le Comité Technique Spécialisé sur la Fonction Publique, les Collectivités Locales, le Développement Urbain et la Décentralisation (CTS n°8-UA) est l’un des organes clés de l’Union Africaine. Il a pour mandat de garantir une gouvernance efficace, une prestation de services publics de qualité et un développement urbain durable dans les États membres.

Le CTS n°8-UA a constamment été une plateforme de dialogue et de coopération, favorisant l’élaboration de politiques et de stratégies axées sur la décentralisation, la bonne gouvernance et l’urbanisation durable en Afrique.

Le CTS n°8-UA constitue un levier stratégique essentiel pour les États membres, permettant de renforcer la prestation des services publics, d’améliorer la gouvernance locale et de promouvoir un développement urbain soutenable.

Tataouine : 64 nouveaux projets féminins financés dans le cadre du programme “Raidet”

16. Dezember 2024 um 16:27

La ministre de la famille, de la femme, de l’enfance et des personnes âgées, Asma Jebri, a effectué lundi une visite de travail dans le gouvernorat de Tataouine pour remettre un nouveau lot d’avis de financement de projets féminins.

Ce nouveau lot s’inscrit dans le cadre du programme d’intégration économique des familles et du programme national d’entrepreneuriat féminin ” Raidet” afin de soutenir davantage les femmes dans les domaines économiques et de leur assurer des moyens de subsistance durables.

La ministre s’est rendue, à cette occasion, aux centres régionaux du ministère, tels que le Centre d’orientation familiale, le centre d’accueil pour femmes victimes de violence et les Complexes pour enfants.

La directrice de l’autonomisation économique et sociale au ministère de la femme, Amel Ben Ali,a déclaré à l’agence TAP que Le programme Raidet vise à aider les femmes à acquérir une indépendance économique en les encourageant à lancer des projets pour leur propre compte.

Elle a souligné que le total des investissements dont ont bénéficié les femmes dans le gouvernorat de Tataouine depuis deux ans, c’est-à-dire depuis le lancement du programme, a dépassé 1,3 million de dinars, en plus de la remise de 64 avis d’avis de financement de projets dans le cadre du programme national d’insertion économique des mères d’élèves menacés de décrochage scolaire.

 

Sidi Bouzid : 60 % des surfaces programmées en blé dur déjà emblavées

16. Dezember 2024 um 15:46

La saison des semis des grandes cultures dans le gouvernorat de Sidi Bouzid se poursuit à un rythme soutenu.

Le chef du service de la production végétale au commissariat régional au développement agricole, Mourad Mabrouki a indiqué à l’Agence TAP que les superficies programmées aux grandes cultures dans la région s’élèvent à 5960 ha de blé dur, 2180 ha d’orge et 6350 ha de fourrages.

Il a ajouté que les surfaces emblavées, jusqu’à présent, ont atteint 3138 ha de blé dur, 1730 ha d’orge et 4946 ha de fourrages.

Des quantités de 4088 quintaux de semences sélectionnées de blé dur et 300 quintaux de semences sélectionnées d’orge ont été fournies, outre 300 tonnes du TSP super 45, 1225 tonnes de DAP et 300 tonnes d’ammonitrate.

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