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Russie : un tremblement de terre de magnitude 7,5 frappe les côtes de l’Est

Von: La Presse
13. September 2025 um 12:19

Le service géologique des États-Unis a annoncé ce samedi 13 septembre 2025 qu’un tremblement de terre de magnitude 7,5 a frappé au large des côtes de l’Extrême-Orient russe.

Le Centre d’alerte aux tsunamis du Pacifique a indiqué qu’il existe un risque de formation de vagues « dangereuses » le long des côtes situées dans un rayon de 300 kilomètres autour de l’épicentre du séisme.

De son côté, le Centre allemand de recherche en géosciences a déclaré qu’un tremblement de terre d’une magnitude de 7,1 s’est produit près de la côte orientale de la région russe du Kamtchatka ce samedi.

Pour rappel, en juillet dernier, la région du Kamtchatka avait déjà été frappée par un puissant séisme de magnitude 8,8. Cet événement avait soulevé des inquiétudes quant à la sécurité des populations côtières du Pacifique, entraînant l’évacuation de millions de personnes.

Les manœuvres russo-bélarusses : Vers la fin du mythe Atlantique ?

13. September 2025 um 12:43

Alors que les forces russes et bélarusses organisent des manœuvres militaires coordonnées aux abords orientaux de l’Europe, c’est moins la démonstration de puissance de Moscou qui inquiète les stratèges européens que l’écho vide qui leur répond côté Atlantique. L’absence américaine, désormais manifeste, ne peut plus être interprétée comme une simple pause stratégique, mais elle relève plutôt d’un abandon de fait.

Les États-Unis, historiquement piliers de la dissuasion collective sur le continent européen, semblent aujourd’hui opter pour une position d’observateur distant, presque détaché. Aucun redéploiement militaire notable sur le flanc Est de l’OTAN. Aucune démonstration de force à la hauteur de la pression russe. Aucune ligne rouge clairement affirmée. À la place, un recentrage sur une diplomatie indirecte, voire ambiguë, passant désormais par Minsk, dans une tentative de médiation bilatérale entre la Russie et l’Ukraine.

Ce choix, qui contourne les canaux traditionnels de coordination avec l’Union européenne, révèle un désengagement politique autant que militaire.

Les livraisons d’armes américaines à l’Ukraine, elles aussi, confirment cette logique d’abandon progressif. L’aide militaire se poursuit, mais via des intermédiaires européens. Le soutien est logistique, conditionnel, sans implication directe. Washington semble avoir redéfini son rôle : non plus garant de la sécurité européenne, mais fournisseur périphérique, prudent, intéressé par la stabilité régionale sans vouloir en assumer les coûts.

Cette posture est renforcée par les discours ambigus de Donald Trump, d’une part, il évoque la possibilité de sanctions contre la Russie, d’autre part, il ne cache plus sa volonté de rompre avec la doctrine de défense collective qui a structuré l’OTAN depuis sa création.

Le message implicite est sans appel : l’Europe ne peut plus compter sur l’intervention automatique des États-Unis face à une menace militaire.

Dans ce contexte, les efforts européens en termes de déploiement de troupes françaises, britanniques ou allemandes en Pologne, en Estonie, en Roumanie apparaissent comme des tentatives de combler un vide que Washington ne cherche plus à occuper. L’autonomie stratégique, si souvent évoquée et rarement concrétisée, devient une nécessité non par choix, mais par abandon.

La Russie, elle, observe et avance. Les manœuvres avec le Bélarus ne sont pas seulement un exercice militaire : elles sont une démonstration géopolitique. Face à elles, la passivité américaine valide un nouveau rapport de force.

Ce n’est pas une redistribution des rôles, c’est un retrait. L’Europe est forcée d’assumer seule une sécurité que son principal allié ne garantit plus.

Tout compte fait, une Russie en uniforme, une Amérique en retrait, une Ukraine à bout de souffle, et une Europe qui cherche encore ses bottes…

 

—————————–

 

Mahjoub Lotfi Belhedi 

Chercheur en réflexion stratégique optimisée IA // Data scientist & Aiguilleur d’IA

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La Banque centrale de Russie réduit ses taux d’intérêt

13. September 2025 um 12:36

La Banque centrale russe a réduit, vendredi 12 septembre, ses taux d’intérêt de 100 points de base, à 17%, soit la moitié de la baisse attendue par les analystes.  

« Les anticipations d’inflation n’ont pas évolué de manière significative ces derniers mois. Elles restent globalement élevées. Cela pourrait empêcher un ralentissement significatif de l’inflation », a déclaré la banque dans un communiqué.

Les analystes interrogés par Reuters s’attendaient à une baisse plus importante de 200 points de base, bien que la chute de 5% du rouble cette semaine ait soulevé des doutes quant à la capacité de la Banque centrale à prendre une telle mesure.

« Les risques de hausse de l’inflation l’emportent sur les risques de baisse à moyen terme », indique la Banque centrale. Ces risques sont liés à « une déviation à long terme de l’économie russe par rapport à une trajectoire de croissance équilibrée et aux anticipations d’inflation, ainsi qu’à une détérioration du commerce extérieur du pays »…

L’économie russe ralentit cette année, la croissance devant passer de 4,3% à seulement 1,2%, selon les analystes. Certains économistes et chefs d’entreprise mettent en garde contre un risque de stagnation, voire de récession.

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OCS | Quelle place pour la Tunisie dans la recomposition mondiale?

05. September 2025 um 08:37

L’Organisation de coopération de Shanghai (OCS), fondée en 2001 autour de la Chine, de la Russie et de quatre autres pays d’Asie centrale, s’impose aujourd’hui comme un acteur incontournable sur la scène internationale. Sa récente évolution, marquée par l’élargissement du bloc et par le renforcement des liens sino-russes, soulève des questions cruciales pour l’Occident et pour les pays du Sud, dont la Tunisie.

Sabrine Bouzeriata *

Lors de leur 25e sommet, les 31 août et 1er septembre 2025, à Tianjin, les grandes puissances non alignées ont affiché une solidarité stratégique, démontrant leur capacité à peser sur l’ordre mondial.** La Chine et la Russie, piliers de l’OCS, poursuivent un rapprochement économique et militaire, tandis que l’Inde et d’autres membres observent attentivement la redéfinition des équilibres internationaux. L’impact de cette alliance dépasse l’Asie : l’Europe et l’Otan se trouvent confrontées à une nouvelle dynamique où leurs lignes d’influence sont contestées, non seulement par la puissance militaire mais aussi par la capacité diplomatique de ces États.

Pour la Tunisie, cette recomposition offre à la fois des opportunités et des défis. D’un côté, l’ouverture à de nouveaux partenariats économiques, notamment avec la Chine, peut soutenir des projets d’infrastructure, de technologie et de développement industriel. La Belt and Road Initiative (BRI) offre un cadre d’investissements qui pourrait transformer certains secteurs clés tunisiens, de l’énergie aux transports. D’un autre côté, la Tunisie doit préserver sa souveraineté politique et éviter de s’aligner trop exclusivement sur un bloc, au risque d’être fragilisée par ses relations trop exclusives avec l’Union européenne et ses autres partenaires traditionnels.

L’enjeu stratégique pour Tunis est de définir un projet politique clair qui concilie pragmatisme et souverainisme : profiter des opportunités offertes par l’OCS, tout en consolidant la diplomatie multilatérale et en restant un acteur crédible pour l’Europe et les institutions internationales. La Tunisie pourrait ainsi devenir un point de rencontre entre le Sud global et l’Occident, capable d’attirer des investissements tout en renforçant sa position géopolitique régionale.

Le positionnement tunisien doit également prendre en compte les transformations internes de l’OCS. La Chine y exerce une influence grandissante, notamment économique et technologique, tandis que la Russie s’affirme sur le plan militaire et diplomatique. Les décisions de l’OCS auront donc des répercussions directes sur la sécurité, le commerce et les équilibres stratégiques en Méditerranée et en Afrique du Nord. Une approche proactive de la Tunisie, avec des projets précis et une diplomatie habile, pourrait lui permettre de tirer profit de cette recomposition mondiale tout en préservant son autonomie.

En conclusion, l’OCS n’est pas seulement un acteur asiatique : il redessine l’équilibre mondial et oblige l’Europe et les États du Sud à repenser leurs alliances. Pour la Tunisie, le défi est double : s’insérer dans ce nouvel ordre international et exploiter les opportunités offertes par cette dynamique, sans compromettre sa souveraineté et son indépendance politique.

L’heure est venue de préparer un projet clair, qui permette à Tunis de devenir un acteur stratégique crédible, capable de dialoguer avec les grandes puissances tout en défendant ses intérêts nationaux.

* Journaliste et écrivaine à Paris.  

** La «Déclaration de Tianjin» issue du sommet reflète un large consensus entre les membres de l’OCS en faveur du renforcement de la coopération face aux défis géopolitiques croissants, et de la construction d’un ordre mondial plus équilibré et plus juste. Tout en affirmant les principes de non-ingérence dans les affaires intérieures et de non-recours à la force.

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Xi Jinping, Vladimir Poutine et Kim Jong-un narguent Donald Trump 

03. September 2025 um 12:10

La rencontre bilatérale entre le président russe Vladimir Poutine et le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un se déroule ce 3 septembre 2025 à Pékin, après le grand défilé militaire sur la place Tian’anmen, marquant le 80e anniversaire de la victoire de la Seconde Guerre mondiale, aux côtés du président Xi Jinping. «Nous devons choisir entre la paix et la guerre, et ne jamais revenir à la loi de la jungle au détriment des plus faibles», a déclaré le dirigeant chinois, dans un message clairement envoyé au président américain Donald Trump.

La Russie et la Corée du Nord «luttent ensemble contre le nazisme moderne», a déclaré Vladimir Poutine à Kim Jong-un, le remerciant pour les armes envoyées en soutien à la guerre de Moscou en Ukraine. «Aider la Russie est un devoir fraternel», a répondu le dirigeant nord-coréen.

«La question la plus importante est de savoir si le président chinois Xi Jinping mentionnera l’énorme soutien et le sang versé par les États-Unis pour aider la Chine à se libérer d’un envahisseur étranger très hostile [Japon, Ndlr]. Veuillez transmettre mes plus chaleureuses salutations à Vladimir Poutine et à Kim Jong-un, qui conspirent contre les États-Unis», a déclaré Donald Trump sur ses réseaux sociaux, souhaitant au président Xi Jinping et au merveilleux peuple chinois une journée de célébrations mémorables et durables.

Le Kremlin a réagi aux propos de Trumpen déclarant qu’«il n’y a pas de conspiration contre les États-Unis, aucun de ces trois dirigeants n’y a jamais pensé».

Xi Jinping : «La renaissance de l’État chinois est inarrêtable

Le président chinois Xi Jinping, vêtu d’un costume de style Mao, a exhorté son armée à se transformer en une force de classe mondiale et à défendre fermement la souveraineté nationale, promettant que Pékin poursuivrait son engagement sur la voie du développement pacifique. «La renaissance de l’État chinois est inarrêtable», a assuré le président chinois, qui s’adressait clairement aux Etats-Unis qui se sont donné pour objectif d’empêcher la Chine de devenir la première économie mondiale à l’orée de 2050.

Dans son discours prononcé lors du défilé militaire sur la place Tian’anmen, Xi Jinping, entouré du président russe Vladimir Poutine à sa droite et du dirigeant nord-coréen Kim Jong-un (qui faisait ses débuts lors d’événements multilatéraux) à sa gauche, a souligné «l’immense sacrifice national» consenti lors de ce que la Chine appelle la «Guerre de résistance contre l’agression japonaise de 1937-1945» et a souligné «l’importante contribution» du peuple chinois à la sauvegarde de la paix mondiale, appelant toutes les nations à empêcher que de telles tragédies historiques ne se reproduisent.

«Aujourd’hui, l’humanité doit à nouveau choisir entre la paix et la guerre, le dialogue et la confrontation, la coopération gagnant-gagnant et un jeu à somme nulle. Le peuple chinois se tient résolument du bon côté de l’histoire», a ajouté le dirigeant, qui a exhorté ses citoyens à rester unis pour «faire de la Chine un grand pays» et réaliser un «grand renouveau national».

Outre Poutine et Kim, plus de vingt dirigeants étrangers étaient également invités, dont le président iranien Masoud Pezeshkian et le chef de la junte militaire birmane, le général Min Aung Hlaing.

Le défilé de 70 minutes présentait une sélection d’armes de nouvelle génération, dont des avions de chasse, des systèmes de renseignement sans pilote et des missiles hypersoniques, tous fabriqués en Chine.

La dernière fois que la Chine a organisé un défilé de grande envergure, c’était en 2019 pour célébrer le 70e anniversaire de la fondation de la République populaire. En 2015, des événements similaires avaient eu lieu sur la place Tian’anmen pour marquer le 70e anniversaire de la fin de la guerre, en présence de Xi, Poutine et d’autres dignitaires.

Selon les médias chinois, Mao Zedong, le fondateur de la Chine moderne, a été rejoint par le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev et le dirigeant fondateur de la Corée du Nord Kim Il-sung lors d’un défilé militaire à Pékin en octobre 1959 pour commémorer le 10e anniversaire.

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L’Inde tourne le dos aux États-Unis et se rapproche de la Chine

03. September 2025 um 08:28

Personne ne s’attendait à ce que les relations entre le président américain Donald Trump et le Premier ministre indien Narendra Modi se dégradent qui plus est, aussi rapidement. Elles sont passées des accueils chaleureux, des embrassades et des foules nombreuses venues accueillir Trump à une altercation publique, aux droits de douane exorbitants et aux accusations d’«humiliation nationale». Le divorce est désormais consommé ! 

Imed Bahri

Ces derniers mois ont révélé une profonde fracture dans les relations entre Washington et New Delhi, à un moment délicat où les questions commerciales et géopolitiques sont étroitement liées et où la rivalité avec la Chine et la Russie s’intensifie.

Le New York Times (NYT), dans un article de Mujib Mashal, Tyler Pager, et Anupreeta Das, rapporte que le conflit a éclaté à la mi-juin, lorsque Trump a appelé Modi et a réitéré sa conviction d’avoir réussi à mettre fin au conflit militaire de quatre jours entre l’Inde et le Pakistan.

Le journal ajoute que Trump est allé plus loin en rappelant à Modi que le Pakistan avait décidé de le proposer pour le prix Nobel de la paix, insinuant que l’Inde devrait faire de même. Cependant, le Premier ministre indien a réagi contre la volonté de Trump, soulignant que le cessez-le-feu avait été négocié par des voies bilatérales directes et sans aucune intervention américaine.

Le NYT poursuit en affirmant que le refus de Modi d’aborder la question du prix Nobel a marqué un tournant dans la relation entre les deux hommes, qualifiée d’étroite il y a quelques années. Cette relation s’était clairement illustrée en 2020 lors de sa visite dans l’État du Gujarat, au milieu d’une foule nombreuse.

Droit de douane de 25% sur les importations indiennes

Les relations se sont vite dégradées. Quelques semaines seulement après l’appel de la mi-juin, Trump a envenimé la situation en annonçant un droit de douane de 25% sur les importations indiennes, avant d’en ajouter 25% supplémentaires suite à l’achat de pétrole russe par New Delhi, portant ainsi le tarif à 50%.

La Maison Blanche a justifié cette décision par une volonté de punir la Russie et de nuire à ses sources de financement de la guerre mais les observateurs y ont vu une sanction pour le non-respect par l’Inde de la ligne américaine. Ils ont souligné que la Chine, principal acheteur de brut russe, n’était soumise à aucune mesure similaire.

Le journal américain a rapporté que l’Inde et le Brésil, dirigé par le président Luiz Inacio Lula da Silva, qui est publiquement en désaccord avec Trump, étaient les deux seuls pays confrontés à des droits de douane de 50%, tandis que le Pakistan s’en est sorti avec un droit de douane beaucoup plus bas de seulement 19%.

Durcissement des restrictions sur les visas

Les tensions ne se limitent pas aux échanges commerciaux. New Delhi s’est également heurtée à un mouvement anti-immigration au sein de la base politique de Trump. Bien que les responsables indiens espéraient trouver un terrain d’entente avec la droite américaine, ils ont été surpris par les critiques adressées aux titulaires de visas H-1B, dont la plupart sont indiens.

Le durcissement des restrictions sur les visas étudiants –les Indiens représentent un quart des étudiants internationaux aux États-Unis– a également choqué New Delhi.

La question est devenue plus sensible lorsque des centaines d’Indiens ont été expulsés menottés à bord d’avions en février dernier, ce qui a profondément embarrassé Modi alors qu’il se préparait à se rendre à Washington.

Le NYT a rapporté qu’en mai, face à l’intensification des combats entre l’Inde et le Pakistan, l’administration Trump a tenté de jouer le rôle de médiateur. Le secrétaire d’État américain Marco Rubio a annoncé que les deux parties s’étaient mises d’accord pour la tenue de «pourparlers en terrain neutre» tandis que Trump a publié sur Truth Social son annonce d’un «cessez-le-feu immédiat et complet»

Cette position a suscité la colère des responsables indiens car toute médiation extérieure viole une doctrine bien ancrée dans la diplomatie de New Delhi qui consiste à limiter la question du Cachemire à un cadre strictement bilatéral. Un responsable en colère a demandé aux journalistes: «Vous me croyez ou vous croyez Trump?»

Plus tard et alors que les négociations commerciales se poursuivaient, Trump avait tenté d’organiser un nouvel appel avec Modi en vue d’un «accord partiel» mais le Premier ministre indien avait refusé. Les responsables indiens ont déclaré craindre que Trump ne publie ce qu’il voulait sur Truth Social sans respecter l’accord conclu.

Si la Maison-Blanche a nié que Trump ait tenté de contacter Modi à plusieurs reprises, des sources indiennes ont confirmé qu’il avait envoyé plusieurs demandes restées sans réponse.

Le NYT a rapporté que la Maison-Blanche avait tenté d’apaiser les tensions en nommant Sergio Gore, un proche de Trump, ambassadeur en Inde, tout en lui attribuant le rôle d’envoyé régional. Cependant, New Delhi a perçu un «amalgame entre l’Inde et le Pakistan» dans le terme «régional» et cela a été vécu comme un affront supplémentaire.

Modi prend ses distances avec les Américains

Avec l’entrée en vigueur des nouveaux droits de douane et les critiques persistantes des conseillers de Trump à l’égard de l’Inde –l’un qualifiant l’approche commerciale de New Delhi d’arrogante et un autre l’accusant d’être responsable de la guerre en Ukraine, la qualifiant de «guerre de Modi»–, le Premier ministre indien semble avoir choisi de prendre ses distances avec les Américains.

Publiquement, Modi a parlé d’«autosuffisance» et a relancé sa campagne «Made in India» axant ainsi son discours sur l’intérieur plutôt que de miser sur un accord commercial avec Washington.

Narendra Modi s’est rendu personnellement en Chine ce week-end pour assister au sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai, une première depuis 2018. La Chine l’a d’ailleurs reçu avec déférence. Chose rare, Modi a même tweeté en mandarin à son arrivée et s’est affiché tout sourire avec le président russe Vladimir Poutine et le président chinois Xi Jinping.

Les signes de rapprochement avec Pékin se sont multipliés ces derniers temps avec la reprise des vols directs et un assouplissement des visas. Les deux pays ont également réaffirmé leur volonté de désengagement militaire sur leur frontière dans l’Himalaya.

Cet épisode illustre parfaitement comment le «véritable ami» comme Trump était il n’y a pas encore si longtemps décrit en Inde est devenu un adversaire que New Delhi accuse d’«humiliation nationale».

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Donald Trump demande à l’Ukraine de renoncer à la Crimée et à l’Otan

18. August 2025 um 11:59

Avant sa rencontre avec Volodymyr Zelensky à Washington, prévue cet après-midi, le président américain Donald Trump a exigé de l’Ukraine qu’elle abandonne ses ambitions de récupérer la Crimée et d’adhérer à l’OTAN. Une position qui vise à pousser Kiev vers un accord de paix avec Moscou, après avoir reçu Vladimir Poutine en Alaska.

Lundi, Donald Trump a posé de nouvelles conditions à l’Ukraine : accepter de renoncer à la Crimée, annexée par la Russie en 2014, et mettre de côté son projet d’intégrer l’OTAN. Ces exigences interviennent avant une série de rencontres prévues à Washington : d’abord avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky, puis avec les dirigeants du Royaume-Uni, de l’Allemagne, de la France, de l’Italie, de la Finlande, ainsi que des représentants de l’Union européenne et de l’OTAN.

L’Europe solidaire avec Kiev

Vendredi dernier, Trump avait déjà déroulé le tapis rouge au président russe Vladimir Poutine en Alaska, affirmant sa volonté de mettre fin à la guerre en Europe, la plus meurtrière depuis la Seconde Guerre mondiale.

Les dirigeants européens, attendus à Washington, affichent leur solidarité avec Kiev. Ils entendent exiger de fortes garanties de sécurité pour l’Ukraine, face à une proposition américaine perçue comme une concession majeure à Moscou.

La Crimée, une ligne rouge

Depuis février 2022, la guerre en Ukraine a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué des millions de déplacés. La question de la Crimée reste une ligne rouge pour Kiev, qui refuse toute négociation impliquant l’abandon de ses territoires. L’adhésion à l’OTAN est quant à elle considérée comme une garantie existentielle de sécurité.

La position américaine risque de tendre les discussions à Washington et de fragiliser l’unité occidentale face à la Russie.

L’avenir de l’Ukraine sera discuté cet après-midi, lundi 18 août, à Washington lors d’une réunion exceptionnelle entre Donald Trump, Volodymyr Zelensky et plusieurs dirigeants européens. Cette rencontre intervient moins de trois jours après le sommet entre le président américain et Vladimir Poutine, vendredi à Anchorage, en Alaska.

Les deux présidents seront ensuite rejoints par le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, le chancelier allemand, Friedrich Merz, le premier ministre britannique, Keir Starmer, le président français, Emmanuel Macron, la première ministre italienne, Giorgia Meloni, et le président finlandais, Alexander Stubb.

Lire aussi :

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Alaska : Trump et Poutine se rencontrent, l’Ukraine attendra

16. August 2025 um 06:47

Attendu comme un possible tournant dans la guerre en Ukraine, le sommet entre Donald Trump et Vladimir Poutine s’est conclu vendredi sans accord concret. Si les deux dirigeants ont affiché un ton cordial, la rencontre n’a pas permis d’arracher le cessez-le-feu espéré.

Une rencontre écourtée, sans questions des journalistes

Annoncée pour durer sept heures, la réunion n’a finalement pas dépassé les trois. Après un accueil protocolaire fastueux – tapis rouge, poignée de main prolongée et survol de chasseurs américains – Trump et Poutine ont livré de brèves déclarations, sans prendre de questions.

Poutine a assuré vouloir « mettre fin au conflit » mais en traitant ses « causes profondes », avertissant Kiev et l’Union européenne contre toute « provocation ». Trump, plus mesuré, a salué une rencontre « extrêmement productive », estimant qu’il y avait « de très bonnes chances » d’aboutir à un cessez-le-feu, tout en reconnaissant des blocages « significatifs » avec Moscou.

« Il n’y a pas d’accord tant qu’il n’y a pas d’accord », a-t-il insisté.

Une victoire d’image pour Poutine

Isolé sur la scène occidentale depuis 2022, le président russe a trouvé en Alaska une scène diplomatique inattendue. Acclamations, limousine présidentielle « The Beast », et compliments appuyés de Trump ont marqué la journée. Maria Zakharova, porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, a ironisé sur Telegram : « On parlait d’isolement, et aujourd’hui on voit le tapis rouge à Washington. »

Des échanges économiques malgré les annonces

Trump avait promis qu’aucune discussion économique n’aurait lieu avant des avancées sur l’Ukraine. Pourtant, Poutine a évoqué une coopération possible en matière de technologie, d’espace, et d’exploration de l’Arctique, mettant en avant le potentiel des échanges commerciaux et des ressources rares russes.

Prochain rendez-vous : Moscou ?

En quittant la scène, Poutine a lancé en anglais : « Next time, in Moscow ». Trump, conscient des réactions que cela pourrait susciter, n’a pas écarté l’idée. Le président américain souhaite désormais organiser un sommet trilatéral avec Volodymyr Zelensky et des représentants de l’OTAN.

Interrogé par Fox News, Trump a noté la rencontre « 10 sur 10 », tout en renvoyant la responsabilité de l’accord à Kiev : « C’est à Zelensky de conclure. »

Lire aussi: Trump rencontre Poutine, la paix en Ukraine suspendue à des concessions territoriales

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Trump déploie des sous-marins nucléaires après les menaces de Medvedev

01. August 2025 um 18:13

Ce vendredi 1er août, le président américain Donald Trump a annoncé le déploiement de deux sous-marins nucléaires en réaction à des propos jugés provocateurs tenus par l’ancien président russe Dmitri Medvedev.

L’annonce a été faite sur sa plateforme Truth Social, où il a souligné le poids des mots dans un contexte aussi tendu : « Les mots ont une importance capitale et peuvent entraîner des conséquences imprévues », a-t-il écrit.

Sans dévoiler de détails sur la localisation exacte, le président a indiqué que ces bâtiments seraient envoyés « dans les zones concernées ».

Cette décision intervient au lendemain de déclarations virulentes de Dmitri Medvedev, qui a affirmé que « chaque nouvel ultimatum constitue une menace et un pas vers la guerre ».

Des propos que Washington considère comme une escalade verbale inacceptable.

Donald Trump a également réagi aux frappes russes ayant visé Kiev jeudi. L’attaque, menée par drones et missiles, a causé la mort d’au moins 16 personnes et fait plus de 150 blessés. « Ce que fait la Russie est abominable. C’est profondément triste », a déclaré le président américain lors d’une allocution dans la soirée.

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L’Iran lance un satellite depuis la Russie

25. Juli 2025 um 11:58

L’Iran a lancé ce vendredi 25 juillet le satellite de télécommunications Nahid-2. L’opération s’est déroulée depuis la base de Vostotchny, en Russie, grâce à une fusée Soyouz.

Nahid-2 pèse 110 kg. Des ingénieurs iraniens l’ont conçu pour tester des systèmes de transmission et rester en orbite pendant cinq ans. Il fait partie d’une mission conjointe qui inclut deux satellites russes (Ionosfera-M3 et M4) et 18 autres satellites venus de plusieurs pays.

Les Iraniens ont fabriqué eux-mêmes les composants du satellite. Le système de propulsion, les batteries lithium-ion et les matériaux d’isolation thermique sont tous d’origine nationale. Le moteur peut corriger l’altitude du satellite jusqu’à 50 km, ce qui prolonge sa durée de vie.

Ce lancement s’ajoute à une série d’opérations similaires. En 2024, l’Iran a envoyé dans l’espace Pars-I, un satellite d’imagerie, puis Chamran-1 avec un lanceur de fabrication iranienne.

Le même jour, des diplomates iraniens doivent rencontrer des représentants français, britanniques et allemands en Turquie pour discuter du nucléaire. L’Iran affirme que ses activités spatiales sont pacifiques. Mais les pays occidentaux redoutent un usage militaire, notamment à cause des technologies proches de celles des missiles balistiques.

Iran’s Nahid-2 telecom satellite launched into orbit aboard Russian Soyuz rocket

A major leap for Tehran’s space ambitions — boosting its communications and tech capabilities pic.twitter.com/ds0oZST3iL

— RT (@RT_com) July 25, 2025

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L’UE adopte un 18e train de sanctions contre la Russie

L’Union européenne a approuvé un nouveau train de sanctions contre la Russie, le 18e depuis le début de l’invasion de l’Ukraine. Ce nouveau paquet, présenté comme l’un des plus sévères à ce jour, vise principalement les secteurs pétrolier et énergétique russes.

Parmi les mesures phares, figure la réduction du plafond du prix du pétrole russe exporté, désormais fixé à 47,6 dollars le baril, selon des diplomates cités par l’agence Reuters. Ce plafond avait été initialement instauré par les pays du G7 pour limiter les revenus énergétiques de Moscou.

« L’UE vient d’approuver l’un de ses trains de sanctions les plus sévères contre la Russie à ce jour », a affirmé Kaja Kallas, haute représentante de l’Union pour les Affaires étrangères. Elle a réaffirmé la volonté européenne de maintenir la pression : « Nous continuerons à augmenter les coûts, de sorte que l’arrêt de l’agression devienne la seule option pour Moscou ».

L’adoption de ce nouveau volet de sanctions a toutefois été retardée par la Slovaquie. Bratislava réclamait des garanties de la part de Bruxelles concernant un projet visant à réduire progressivement les importations de gaz russe, avec un objectif d’arrêt complet d’ici au 1er janvier 2028. Une exigence à laquelle l’UE a finalement répondu pour obtenir l’unanimité nécessaire.

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Ukraine : Poutine rejette l’ultimatum de Trump

La Russie a balayé, mercredi 16 juillet, l’ultimatum lancé par Donald Trump concernant un cessez-le-feu en Ukraine. Moscou dénonce une pression inacceptable et assure que son opération militaire se poursuivra en l’absence de solution diplomatique.

Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a déclaré que la Russie rejetait l’ultimatum de 50 jours lancé par Donald Trump pour parvenir à un cessez-le-feu en Ukraine. Il a également qualifié d’inacceptables les menaces du président américain d’imposer des droits de douane sévères.

La position de Moscou inébranlable

Tout en affirmant que Moscou privilégiait la diplomatie, M. Riabkov a insisté : « Si nous ne parvenons pas à atteindre nos objectifs par voie diplomatique, l’opération militaire spéciale se poursuivra. » Il a appelé Washington et l’OTAN à prendre la position russe « au sérieux ».

Mardi, Donald Trump a démenti avoir incité Kiev à frapper le territoire russe, assurant ne pas prendre parti dans le conflit. Il a même conseillé à l’Ukraine de « ne pas cibler Moscou » avec des armes de longue portée.

Pourtant, la veille, il avait affirmé que les États-Unis livreraient de nouveaux armements via l’OTAN, dont des missiles Patriot attendus « dans les prochains jours », et imposerait des sanctions douanières à la Russie si aucun accord n’était trouvé dans les 50 jours.

Réactions

Le ministère russe des Affaires étrangères a condamné l’annonce des livraisons d’armes, dénonçant une preuve supplémentaire que l’OTAN ne souhaite pas la paix.

De son côté, le ministre américain du Commerce, Howard Lutnick, a confirmé que les « droits de douane secondaires » évoqués par Trump pourraient atteindre 100%, ce qui équivaudrait à de nouvelles sanctions économiques.

Diplomatie et pression militaire sur fond d’escalade économique

L’ultimatum de Donald Trump s’inscrit dans un contexte où l’administration américaine cherche à accélérer une sortie diplomatique du conflit, tout en maintenant une pression économique et militaire sur Moscou.

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La Russie condamne « l’escalade » après les frappes israéliennes en Iran

Au lendemain de frappes israéliennes sur des sites nucléaires et militaires en Iran, la Russie exprime sa « profonde préoccupation » et condamne une « escalade dangereuse » au Moyen-Orient. Moscou, allié stratégique de Téhéran, appelle à la retenue tout en mettant en garde contre le risque d’un embrasement régional majeur.

La Russie a exprimé, ce vendredi 13 juin, sa profonde préoccupation et condamné fermement la « forte escalade des tensions » après les frappes aériennes israéliennes ayant visé des installations nucléaires et militaires en Iran.

Le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, a assuré que le président Vladimir Poutine était tenu « informé en temps réel » de l’évolution des événements. Dans la foulée, l’ambassade russe en Israël a déconseillé tout déplacement vers ce pays.

Moscou rappelle régulièrement sa position : toute action militaire contre les installations nucléaires iraniennes doit être exclue, invoquant le risque d’une « catastrophe régionale ». Début avril, M. Peskov avait déjà souligné la nécessité d’un règlement diplomatique des tensions liées au nucléaire iranien.

La visite surprise du président Poutine en Iran en janvier 2025 avait renforcé les liens entre les deux pays : un traité stratégique global de coopération a été signé, couvrant l’énergie nucléaire civile, la défense, le commerce et la mise en place d’un corridor économique reliant la Russie à l’Inde via l’Iran.

Pourtant, cette alliance reste prudente : si la Russie soutient des sanctions légales et non militaires contre l’Iran, le partenariat ne comprend pas d’engagement de défense mutuelle.

En avril dernier Moscou avait mis en garde contre toute frappe visant les sites nucléaires iraniens, avertissant qu’une telle action pourrait déclencher une « catastrophe régionale ».

La Russie avertit que les frappes de l’opération israélienne dite Operation Rising Lion – ayant touché jusqu’à 100 installations dont des sites nucléaires – risquent de déclencher une spirale incontrôlable

Les déclarations russes et les initiatives diplomatiques dans les prochains jours seront déterminantes pour savoir si la région s’approchera de la guerre ou si une désescalade maîtrisée sera possible.

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Ukraine : Poutine menace de riposter, Trump minimise l’espoir d’une paix

Von: KJ
04. Juni 2025 um 20:56

Une nouvelle étape semble franchie dans l’escalade du conflit ukrainien. Vladimir Poutine a averti son homologue américain Donald Trump qu’il serait contraint de réagir aux dernières offensives ukrainiennes, notamment celles ciblant des bombardiers russes.

Dans un message publié mercredi sur son réseau Truth Social, Donald Trump a indiqué avoir eu une « bonne conversation, mais pas une conversation qui va mener à une paix immédiate » avec le président russe. Cet échange téléphonique, d’une durée d’1h15, a porté sur la situation militaire en Ukraine, où les tensions s’intensifient.

Donald Trump a assuré à son interlocuteur qu’il n’avait pas été informé à l’avance des récentes frappes ukrainiennes sur des aérodromes militaires russes. Une version confirmée par Iouri Ouchakov, conseiller diplomatique de Vladimir Poutine : « Le président Trump a souligné que la partie américaine n’avait pas été mise au courant préalablement. »

Malgré les appels de Kiev à renforcer les sanctions contre la Russie, le message de l’ancien président américain n’évoque aucune mesure supplémentaire, en dépit de ses déclarations passées sur le sujet.

Le Kremlin, de son côté, a qualifié l’échange de « productif » et « positif ». Selon Moscou, les deux dirigeants ont convenu de maintenir un contact régulier. Vladimir Poutine aurait détaillé à Donald Trump les résultats des récentes négociations russo-ukrainiennes tenues à Istanbul. Le deuxième round de discussions s’y est tenu lundi, mais Moscou accuse Kiev de saboter les pourparlers en ciblant des civils.

Des explosions non revendiquées sur le territoire russe ont récemment provoqué le déraillement de trois trains, faisant sept morts et plus d’une centaine de blessés. Une manière pour Moscou de mettre en cause l’Ukraine, qu’elle accuse de vouloir faire échouer toute issue diplomatique.

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Moscou revient sur scène et avertit : L’ntervention US en soutien à Israël menace la région

18. Juni 2025 um 14:43

Alors que le conflit entre Israël et l’Iran entre ce mercredi 18 juin dans son sixième jour, la Russie sort de sa réserve pour alerter sur les risques d’une implication militaire directe des États-Unis, qui pourrait embraser durablement le Moyen-Orient.

Après plusieurs jours de silence relatif, le ton s’est nettement durci à Moscou. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Riabkov, a prévenu dans une déclaration à l’agence Interfax que toute aide militaire directe américaine à Israël risquerait de déstabiliser profondément la région. Il a exhorté Washington à la retenue.

L’avertissement est sans équivoque : selon Moscou, une entrée en guerre des États-Unis contre l’Iran constituerait un point de non-retour aux conséquences imprévisibles.

Mise en garde sur le risque de catastrophe nucléaire

La porte‑parole du ministère russe des Affaires étrangères, Maria Zakharova, a estimé que le monde était « à quelques millimètres d’une catastrophe nucléaire », en raison des frappes quotidiennes israéliennes contre les infrastructures nucléaires iraniennes

Poutine en première ligne diplomatique

Dans un geste diplomatique important, le président Vladimir Poutine a échangé ce matin avec son homologue des Émirats arabes unis, Mohammed ben Zayed Al Nahyan.

Selon l’agence russe TASS, les deux dirigeants ont exprimé une « profonde inquiétude » face à l’escalade et ont souligné l’urgence d’un cessez-le-feu immédiat. Moscou a confirmé sa disponibilité à jouer un rôle de médiateur, assurant être en contact avec Téhéran et Tel Aviv.

Israël-Iran : une spirale qui menace de s’étendre

Depuis le lancement vendredi dernier de l’opération israélienne « Rising Lion », les frappes s’intensifient des deux côtés. Israël a frappé plusieurs sites nucléaires et militaires en Iran. En réponse, l’Iran a lancé des missiles balistiques sur des zones densément peuplées en Israël. Le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a mis en garde contre une intervention américaine, qui, selon lui, plongerait la région dans un chaos généralisé. Le risque d’un affrontement militaire direct entre Washington et Téhéran inquiète désormais les capitales du Moyen-Orient.

Une crise à double tranchant pour Moscou

Si Moscou exprime son inquiétude, certains experts soulignent que ce conflit offre aussi des avantages géopolitiques au Kremlin. La hausse des prix du pétrole profite à la Russie malgré les sanctions. Par ailleurs, l’attention mondiale se détourne de la guerre en Ukraine pour se concentrer sur le Moyen-Orient. Enfin, cette crise donne à Moscou l’occasion de renforcer son rôle de médiateur international, malgré les critiques liées à son invasion de l’Ukraine. L’Iran reste cependant un allié stratégique majeur pour la Russie. Membre des BRICS depuis 2024 et partenaire dans plusieurs projets énergétiques, Téhéran est un pilier essentiel de la stratégie russe face à l’Occident.

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Faut-il s’attendre à un retour des touristes russes en Tunisie ?

Les derniers développements géopolitiques relatifs à la guerre russo-ukrainienne laissent espérer un retour des flux touristiques sur la Tunisie. Mais les problématiques majeures de l’aérien sont loin d’être résolues.

Le tourisme russe à la peine en Tunisie. Avec tout juste 14 000 visiteurs comptabilisés en 2024, le moins que l’on puisse dire, c’est que ce marché s’est littéralement effondré. L’époque n’est pourtant pas si lointaine quand la destination en recevait plus de 630 000, dépassant la barre des 6,4 millions de nuitées dans les hôtels du pays. C’était en tout cas jusqu’en 2019.

Il y eut au passage la crise Covid mais aussi et surtout, il y a 3 ans, le déclenchement de la guerre avec l’Ukraine qui a totalement freiné tout espoir de reprise des flux touristiques sur la Tunisie et qui a conduit à l’effondrement des chiffres.

Sauf que la guerre n’a pas pour autant empêché les Russes de partir en vacances à l’étranger. Ils ont continué à voyager mais vers d’autres destinations.

Malgré la situation en effet, un pays comme la Türkiye a continué de recevoir une moyenne annuelle de 6 millions de Russes, en plus de l’Egypte (1,6 million) et des Emirats Arabes Unis (1,99 million) selon les chiffres de l’année 2024.

Le frein de l’aérien

Comment se fait-il donc que la Tunisie a perdu cette clientèle quand d’autres destinations ont au contraire enregistré des progressions à deux chiffres dans certains cas ? L’explication tient en un mot: l’aérien.

Sur le marché russe, les compagnies aériennes tunisiennes n’ont en effet pas été en mesure d’assurer la continuité. Principale cause, la propriété initiale des avions des deux compagnies battant pavillon tunisien, en l’occurrence Nouvelair et Tunisair qui ne sont pas propriétaires de la majorité de leurs appareils.

Pour le cas de la compagnie publique, elle n’en détient que deux en propre, les autres appartenant soit à des compagnies tierces soit à des compagnies de leasing (selon la formule de sale & lease back pour les dernières introductions).

S’agissant d’entreprises soumises au droit européen, ces dernières ont obligation de respecter à la lettre les mesures de sanctions que l’Occident a décrétée vers le territoire russe, empêchant par voie de fait les compagnies tunisiennes de pouvoir opérer librement sur Moscou ou Saint-Pétersbourg, les deux principales villes de départs programmées par les tour-opérateurs.

Contraintes en série

Les autres destinations touristiques n’étant pas soumises à ces contraintes grâce à une capacité aérienne importante et des avions souvent en propre, elles ont réussi à s’imposer là où la Tunisie a manifestement échoué.

Mais quand bien même quelques vols auront été opérés notamment par Nouvelair en 2024, les difficultés opérationnelles ont été nombreuses pour les transporteurs aériens de manière générale. D’abord pour ce qui concerne les surprimes d’assurance étant donné que la Russie est considérée comme une zone à risque.

Ensuite, et dans ce même contexte, des vols ont été, à maintes reprises, perturbés par des déroutements, les transporteurs recevant des Notam de dernière minute pour les informer de déviations imprévues pour raisons sécuritaires.

La 7e liberté, une solution plausible

Et pour ne pas arranger les choses côté tunisien, les difficultés d’octroi de visa pour les équipages devant séjourner sur le territoire russe entre deux vols sont restées sans solution.

Pour certains opérateurs, face à la situation qui prévaut, l’alternative doit passer par des compagnies tierces en 7e liberté. La direction générale de l’Aviation civile affirme ne pas s’opposer à cette option, rappelant qu’elle a accordé des autorisations dans ce sens à 13 reprises au cours de l’année 2024 à des compagnies aériennes venues opérer sur la Tunisie. «Il suffit juste de nous en informer suffisamment à l’avance pour étudier les dossiers», prévient un responsable de cette administration du ministère du Transport.

Quant aux compagnies russes, étant bannies de l’espace aérien européen, la desserte de la Tunisie s’avère pour elles tout bonnement impensable étant donné les détours auxquels elles seraient soumises et aux répercussions que cela engendrerait sur la durée, d’une part, et la rentabilité, d’autre part, des vols.

Espérer une reprise

En 2025, les choses pourraient évoluer. Au conditionnel. Car les choses ne sont pas aussi faciles qu’elles n’y paraissent. D’abord et au vu des avancées politiques actuelles, la possibilité d’une cessation des hostilités à court ou moyen termes semble aujourd’hui être une option réelle.

Mais cela entraînera-t-il une levée immédiate des sanctions occidentales contre le régime de Moscou ? Difficile d’imaginer en tout cas un retour à la normale en quelques semaines; le cas échéant, ce sera plusieurs mois, si ce n’est quelques années.

Ces T.O qui voient grand

En attendant, le tourisme tunisien garde espoir. Les projections pour l’année 2025 sont pour le moins optimistes avec un total de 168 vols annoncés dès le 26 avril. Les principaux tour-opérateurs, Express Tour et Grand Express, ont prévu 163 vols avec Nouvelair.

Ces dessertes seront consolidées par le retour du T.O Biblio Globus qui envisage un programme de vols s’étalant du 26 avril au 5 novembre 2025 avec une capacité de 124 740 sièges. Le voyagiste a prévu de s’adosser à la compagnie tunisienne Express Airlines dont le dossier est en cours d’examen au niveau de la DGAC laquelle va se pencher sur la faisabilité de ce programme et sa correspondance aux dispositions existantes en matière d’aéronautique et de législation.

Et si la totalité du programme était respectée, ce serait 160 000 sièges qui seraient injectés, ce qui permettrait un sursaut du marché. Mais dans l’état actuel des choses, et en dépit de toute la bonne volonté des différents intervenants, la Real Politik n’a pas encore dit son dernier mot.

Hédi HAMDI

 

 

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